Event 3 : Célébrons la paix.

Date d'inscription : 26/01/2015

# Lun 25 Avr - 14:47

Event 3

Une accalmie dans la tempête

Célébrons la paix, retrouvons nos origines.

« L’hiver arrive ». Cette frasque nordienne répondait de plus en plus en échos dans les régions de Westeros à mesure que le froid tentait de percer l’été. Néanmoins, elle accordait le luxe à certaines contrées de ne pas encore venir immiscer son grain de sel dans le quotidien de tout un chacun. Westeros était touchée de toutes parts, perdait un peu plus de ses enfants, et pourtant une région résidait encore indemne de tout ceci. L’Ouest vivait de sa vigueur et paraissait renforcer ses richesses de la plus naturelle des manières. Le dicton l’avance, « Le malheur des uns fait le bonheur des autres » et croyez m’en les Lannisters ont su tirer profit de ce contexte. Riches d’or, ils demeurent également riches de leurs hommes et par conséquent de leurs rangs, tant est si bien que le Lord suzerain a décidé de le dévoiler. Que le lion aime montrer son panache aux yeux de tous, qu’il apprécie déployer sa crinière et laisser rugir ses ardeurs publiquement. Ainsi donc, Tywin Lannister, a décidé d’organiser un banquet en l’honneur de la paix instaurée par la Reine du Sud. Un rire jaune naît déjà sur certaines lèvres, alors que la nouvelle de la mort de la Reine du Nord n’arrive qu’à peine dans les froideurs de Castral Roc.

Mais que cela ne tienne, en cette neuvième lune de l’année 299, le vieux lion ne démord pas de ses envies et ordonne déjà que l’on monte les diverses tentes qui serviront d’abris à ses bannerets, mais aussi aux alliés venus de l’extérieur. Le menu n’en sera que des plus réjouissants alors qu’il annoncera les diverses fiançailles à venir. La bonne humeur et l’amusement seront des invités parfaits afin que les divers jeux puissent être respectés au mieux. La musique résonne, les lyres s’entrecroisent pendant que les bardes chantent en chœur des chants connus de tous. Les plats se juxtaposent doucement sur les longues tables, qui donnent l’impression de ne jamais se terminer, les odeurs se mélangent, éveillant les appétits des plus gourmands. Qu’il est plaisant de participer à des réjouissances pour regagner un moral d’acier.

Remarques : Privilégiez les posts courts (500 à 800 mots) pour obtenir une meilleure fluidité dans vos échanges.
Le premier tour est mené de sorte que vous puissiez arriver et vous présenter à votre guise avant que quelque chose ne soit lancé.
Pas de gueguerre entre vous s'il vous plaît. Cet event est là pour ceux qui désirent faire une pause des batailles.

base cracles bones, modification lawina

# Jeu 28 Avr - 14:29

Célébrons la paix

event

J’étais complètement surexcitée. Je ne devrais pas, je savais qu’au moindre faux pas, le vieux lion me sortirait pour m’enfermer durant toute la durée de la réception. Mais la possibilité même que je puisse revoir ma grande sœur me rendait complètement folle. J’avais hâte, terriblement hâte. Cela faisait bien longtemps que je n’avais senti ses papillons dans mon ventre signe de mon appréhension. Mon sang bouillonnait littéralement dans mes veines et mon sourire illuminait mon visage depuis l’annonce de cette fête. J’avais mon possible pour me tenir tranquille, rester sage mais quand les regards n’étaient plus rivé sur ma chevelure verte, je sautillais, tournais en rond et je ne dormais guère tellement l’envie de revoir Wynafryd était présente. Mais enfin ce jour était peut-être arrivé.

La gouvernante qui tentait de finir de discipliner ma tignasse verte, avait bien du mal car je ne tenais absolument pas en place. Des mèches rebelles continuaient inlassablement de s’échapper de l’épaisse tresse qu’elle tentait de faire. Mais finalement après de nombreuses minutes à râler, elle abandonna en bougonnant, laissant quelques mèches venir chatouiller mes tempes. Je me levais prestement, plus pressait que jamais mais la vieille dame me rattrapa bien vite et me montra d’un doigt accusateur mes pieds nus. Je râlais à mon tour, ayant l’habitude de me gambader pieds nus. Je revins vers elle en boudant comme je savais si bien le faire et j’enfilais une paire de bottine de cuir discrète, se fondant dans les jupons de ma robe bleu pâle.

Mais une fois mes pieds chaussés, je pris mes jambes à mon coup pour descendre dans la salle de réception. Le vieux lion me lança un regard froid que j’avais appris à décoder au fils des semaines. Pas de bêtise Wylla ou sinon je remonte dans mes appartements aussi vite que j’étais descendue. Je lui servis donc un sourire d’excuse et je commençais à me faufiler entre les invités, cherchant la chevelure brune de ma sœur aînée. Certains nobles s’offusquèrent de la couleur de mes cheveux. J’avais envie de leur répondre avec ma franchise légendaire à Blancport mais j’étais à Castral Roc dans le repère des lions et donc je devais tenir ma langue. Alors je m’excusais faussement de les avoir dérangés et je continuais à chercher ma sœur.
« Wyna où est-ce que tu te caches ma sœur » murmurais-je.

Mais au milieu de la foule, je n’avais guère de vision sur tout le monde pour savoir où elle était. Et je n’étais pas très grande. Du haut de mes quinze années allant rapidement sur mes seize, je ne grandirais plus beaucoup. Je me dirigeais donc rapidement vers un escalier, et je me faufilais entre les manteaux rouges pour prendre de la hauteur. Là je pus observer la foule, recherchant une silhouette familière ou un visage familier.

AVENGEDINCHAINS

# Dim 1 Mai - 22:26

Célébrons la paix

Lord Lyle Crakehall

Avez vous vu monument plus solide ? Pensais-je en épiant de toute sa hauteur la forteresse à l'allure troglodyte émergeant tel le pic rocheux sur son sommet. Les bannières aux pigmentations rouge et or se balançaient au gré du vent alors que je marchais promptement vers l'entrée principale de la citadelle que je connaissais bien y ayant vécu une partie de ma vie. Un brin nostalgique qu'être ici à arpenter les marches et les innombrables pavés de pierre sur lesquels j'avais passé le plus clair de mon temps à courir, à aller et venir de part et d'autres de ce que l'on nommait comme la tanière du lion. Le banquet organisé par Lord Tywin Lannister lui même était une surprise à la hauteur de nos espérances. Cet homme qui avait accomplit tant de choses et permit à ma famille de m'élever et de faire de moi l'homme que j'étais aujourd'hui avait obtenu dès mon premier jour en ces murs ma loyauté et le dévouement éternel au suzerain légitime des Terres de l'Ouest.

J'arborais des vêtements plus enclin à mon nouveau statut de Lord de Crakehall. En toute franchise je ne me sentais guère à l'aise dans cette tenue qui était appropriée à mon statut social mais, qui me gênait de porter dans ma vie de tout les jours. C'est le geste qui compte me répétais-je inlassablement alors que je m'apprêtais d'un pourpoint brun et de bas propres et plus décents ainsi que des bottes de cuir tannés nouvellement acquise pour l'occasion. Je troquais mon armure et mes vieilles habitudes pour faire bonne figure et surtout être à la hauteur de mon hôte qui m'avait accueillis en sa demeure alors que je n'étais encore qu'enfant. Présentable était le mot et j’espérais que mes efforts n'étaient faits en vain. Merlon marchait au devant de moi, je pouvais constater chez lui le mécanisme des gardes royaux que nous n'étions plus resurgir chez lui d'un simple claquement de doigt. Quand à moi je devais forcer mon corps à suivre un chemin un peu plus noble qui ne me sciait guère mais, qui d'après Addam viendrait avec le temps. Ce genre de réceptions était commun à nos yeux mais il n'était pas question d'une mission de protection routinière cette fois ci. Je jetais un regard furtif envers l'agréable compagne que j'arborais fièrement à mon bras avec cette malice qui pétillait dans mes yeux et mon sourire léger qu'elle ne pouvait qu'apprécié dans pareils circonstances.

« Vous êtes ravissante lady Kenning. » Lançais-je poliment envers celle que je tenais à mon bras droit.

Ser Marpheux s'assurerait que ce banquet soit aussi mémorable et vivant qu'il lui était possible de le rendre. Il semblait bien plus à l'aise que moi et je pouvais ressentir cette aisance à travers cette allure chevaleresque et noble qui émanait de sa personne. On annonça notre arrivée et quelques regards se posèrent rapidement sur nous. Les nobles nous dévisagèrent et ils aimaient ça. Se prêter à ce petit jeu qui n'en était pas un à mes yeux m’enrageait et je contenais cette aigreur à l'intérieure de moi pour sauvegarder les apparences. Nous pouvions reprendre notre souffle un court moment de part et d'autres les sourires fusaient et les regards curieux toisaient une lady, un lord pour finir sur une coupe de vin bien remplie. Lord Tywin savait y faire avec la noblesse et il ne lésina pas sur les dépenses pour rendre les tables garnies d'un festin digne de ce nom.

Mon regard distrait par tant de monde cherchait le lion d'or en sa tanière. Il avait pour habitude de se tenir ici et là afin de mieux observer le monde d'un point légèrement surélevé au reste de la foule.

« Nous devrions présenter nos respects auprès de Lord Tywin. » Murmurais-je à l'oreille de Malvina l'invitant à se sustenter le temps que je puisse repérer celui-ci à travers cette vaste et lumineuse salle.

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# Lun 2 Mai - 22:11

Célébrons la paix

Lady Malvina Kenning

Malvina ne se sentait pas à l'aise dans cette robe un peu trop serrée à son gout et qui mettait son corps un peu trop en valeur mais elle n'avait pas vraiment le choix si elle voulait se faire passer pour une Lady de l'Ouest. Toute sa vie elle avait porté un pantalon tout en faisant la guerre et c'était la première fois qu'elle allait devoir rester aussi longtemps dans cette robe et avec des cheveux bruns qui allaient redevenir blond dès qu'elle irait prendre une douche. Son reflet ne lui plaisait pas, elle ressemblait à tous les Nobles qu'elle avait toujours détesté jusque maintenant et la guerrière avait une seule envie, c'était de partir en courant de cet endroit rempli de gens qui déposaient petit à petit leur regard sur eux qui venaient d'entrer. Elle se sentait tout de même en sécurité entre Merlon qui marchait droit comme un piquet juste devant eux et Lyle bien sur qui était à ses côtés et qu'elle ne comptait pas le lâcher de si tôt. Il était le seul en qui elle pouvait avoir confiance ici et elle savait très bien que si les gens se rendaient compte qu'elle n'était pas vraiment une Kenning sa vie allait être en danger mais elle se rendrait pour éviter tout problème à Lyle ou même Merlon. Si elle était une Fer-née d'origine c'était son problème pas celui de ses amis et de cet homme qui voulait l'épouser même après tout ce qu'elle lui avait raconté sur son passé. Laissant sa main frôler doucement celle de cet homme qui l'avait amené ici en créant tout un scénario pour éviter qu'on ne découvre qui elle était vraiment. Un sourire étira doucement son visage au moment ou elle entendit le compliment qui venait sortir d'entre les lèvres de Lyle.

"Je vous remercie Lord Crakehall." S'approchant un peu plus de son oreille pour chuchoter encore plus bas elle continua doucement sa phrase. "Même si je me sens ridicule dans cet accoutrement."

Elle avait hâte de partir de cet endroit et de pouvoir déchirer cette robe et enlever le brun de ses cheveux. L'impression de cacher qui elle était vraiment était horrible à ses yeux et sentir les cicatrices de son corps qui frottaient contre le textile la grattait mais elle essayait de se tenir droite, la tête haute en essayant d'avoir l'air sur d'elle même si elle préférait partir en guerre plutôt que de revivre cet enfer d'être coincé autour de tout ces gens qui essayaient de sourire à ceux qu'ils n'aimaient pas en buvant tout l'alcool qu'ils avaient sous le nez. Comment pouvait on aimer une vie comme celle ci? Et comment les femmes acceptaient elle de sortir dans des tenues si peu confortable? Laissant quelques sourires s'envoler quand elle croisait des regards la jeune femme s'arrêta au moment ou Lyle se stoppa sentant très bien qu'il cherchait quelqu'un du regard. Sachant très bien qui il était en train de chercher la jeune femme sentit un frisson parcourir sa colonne, sachant très bien que devant cet homme elle allait devoir être irréprochable, n'ayant pas le droit de se tromper d'un seul geste ou d'une seule parole. Se tournant doucement pour prendre deux verres de Vin tout en tendant un à Lyle la jeune femme laissa un sourire illuminer son visage quand elle croisa le regard de Merlon qui n'était pas loin et chercha du regard Addam qui lui aussi devait être dans le coin étant donné qu'il avait aidé Lyle à réfléchir pour que Malvina puisse devenir sa femme sans que personne ne puisse s'opposer. Elle était redevable envers tout ces hommes qui l'avaient aidé jusque maintenant pour une vie meilleure et comptait bien un jour les remercier mais pour le moment il fallait juste que le plan marche et évitent tous d'en subir les dégâts si tout échouait. Laissant le verre se poser doucement sur ses lèvres pour déguster le vin, la jeune femme reprit ensuite la parole toujours d'une voix douce qui était comme un murmure. "J'aimerais que tout ça soit déjà fini Lyle et qu'on puisse sortir de cet endroit sans problème pour redevenir nous même."

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# Mar 3 Mai - 9:32

Thème

Fier comme un paon. Voilà une expression qui se prêtait à merveille à Daven Lannister aujourd'hui. Il trônait là, dans son armure dorée si semblable à celle de cet ancêtre auxquels il ressemblait tant. Ceux qui l'avait connu aurait presque pu croire à un nouveau Jaime Lannister, assit aux côtés de son père. Mais le blond n'était l'héritier de l'Ouest. Il n'était que le fils de Stafford, de cet imbécile qui l'empêchait de devenir le nouveau gouverneur de l'Ouest. Qu'importe. Vu le regard que lui offre les uns et les autres, il sait le pouvoir qu'il possède. Il se sait apprécié de son cousin et les paroles de Tywin font office de loi ici. Son regard étincelant se promène sur les hommes et les femmes qui se pressent ici bas, léchant les bottes du vieux lion avec application. Ce dernier ne sourit pas, comme toujours. Mais Daven ne s'en formalise pas. Après tout, les Sept seuls savent ce qu'il se trame dans l'esprit du dirigeant des Lannister.

Un sourire fleurit sur les lèvres du lion. Il y a ici des gens qu'il connait. Ses doigts se glissent sur la garde de son épée valeryenne et il sourit un peu plus. Il est le véritable lion, celui qui a rapportée cette épée perdue depuis des lustres. Il a fait mieux que Jaime et il n'acceptera pas une seconde de plus d'être dans l'ombre de feu son cousin. Nombreux sont ceux qui le comparent à lui. Mais depuis qu'il est revenu victorieux, l'épée au poing, il n'est plus derrière cette ombre qu'il poursuivait sans relâche. Il ne le sera plus jamais. Sa valeur et sa puissance ne sont plus à prouver.

Cersei est là, assise à côté de son père et elle le regarde, sombre. Elle, contrairement à tous, ne lui a jamais pardonné de devenir petit à petit celui qu'elle avait tant aimé et dont la mort avait changé le destin. Il se contente de lui envoyer un sourire moqueur avant de s'assoir un peu plus confortablement. Sous peu, il ira se mêler à la foule. Mais pour l'instant, il se plait à voir les regards emplis de convoitise se poser sur lui. Il n'était qu'un cousin. Mais voilà que le nom de Daven Lannister n'est plus celui d'un inconnu nommé comme les lions. Non, il en est un à part entière. Aujourd'hui, il va devenir l'un des hommes les plus riches de l'Ouest. Avec la main d'Alyx et la richesse de son père, il ne lui manque plus rien. Juste le décès de ce géniteur trop gênant. personne ne pleurera la mort de Stafford. pas même son cousin.

Le sourire carnassier qui étincelait sur ses lèvres disparait alors qu'il porte à ses lèvres une coupe de vin. Brulant dans ses esprits, les plans se font et se défont à chaque mouvement de ses ennemis. Les pions avancent et reculent dans ce jeu qu'il maitrise à merveille. Leo a été un bon mentor. Tywin a terminé de l'entrainer. Le jeu en vaut la chandelle. Aujourd'hui, il n'a plus rien de ce petite gamin qui s'était fait ridiculisé dans les mêmes lieux voilà si longtemps. Aujourd'hui, il trône aux côtés des Dieux. Alyx ne peut qu'être fière de voir le manteau des Lannister couvrirent ses épaules. Lui ne peut qu'être fier de lui. L'entrainement a forgé un homme dangereux qu'il est heureux d'être. Et le sourire qui brille sur ses lèvres veut tout dire.

# Ven 6 Mai - 15:56

Event 3

Une accalmie dans la tempête

Célébrons la paix, retrouvons nos origines.

Le cœur glacé par la routine et les habitudes qui éteignaient toutes les grandes passions, et qui revenaient machinalement à lui, Merlon avançait vers un inconnu inquiétant. Voilà peu, son frère Lyle avait pris le pouvoir à Crakehall et avait vengé l'attentat perpétré par Tybolt. Seulement, cette attaque avait eu lieu à un moment où le lord suzerain s'opposait au roi que servaient Lyle et Merlon. En soi, ils ne s'étaient pas rebellés contre les Lannister comme avaient pu le faire les Reyne ou les Tarbeck, ils étaient simplement entrés dans la Garde avant que les tensions n'aient lieu. Quand à la réponse, qui avait vu la venue de cavaliers Lannister durant la bataille, ce n'était qu'un homme qui rendait justice ; et les règlements de compte familiaux ou même entre lords, tant que cela ne déstabilisait le pouvoir du suzerain, ne posaient guère de problèmes. Bien mal avisé, ou complètement crétin serait un suzerain qui s'en prendrait à des hommes dont le seul tort aurait été d'être honorables et de respecter leurs vœux, et qui en plus de cela auraient simplement cherché à rendre justice sans jamais comploter contre lui, bien au contraire, ils auraient eu à cœur de prouver leur loyauté. Mais céder à l'hybris était toujours possible pour un homme, pour un simple homme évidemment, un véritable homme d'état sait se tempérer ou trouver des individus qui en sont capables, et c'est d'ailleurs à cela qu'on les reconnaît, les grands du moins. Le sentiment d'innocence de Merlon ne l'empêchait pas d'être sur ses gardes, la noblesse qui se pense brillante et habile dans l'art politique l'exaspérait, elle ne pratiquait tout au plus que la basse intrigue pathétique sans jamais effleurer la grandeur de la véritable politique ; mais cette poudre aux yeux pouvait être dangereuse. Être un homme de parti était quelque chose de bas, de ridicule ; un homme d'état, voilà le but d'un esprit aiguisé, beaucoup pensaient l'avoir, très peu l'avaient malheureusement. Modestement les pensées d'un chevalier s'arrêtaient là, Merlon n'éprouvait pas le besoin de les poursuivre, elles étaient simples et, arbitrairement, il considérait qu'un individu aspirant à exercer du pouvoir incapable de voir cela devait se reconvertir en marchand de légumes. Il était convaincu qu'avec l'expérience, son frère n'aurait pas besoin de changer de voie.

Son aîné entrait dans l'arène avec son épouse. Malvina était devenue une Kenning grâce à la magie de l'entourloupe. Ce genre de mensonge, quoi que l'on en pense était plutôt astucieux. L'on prétendait qu'il s'agissait d'une femme d'une lointaine branche cadette d'une famille mineure, aussi il n'était pas illogique que personne ne la connaisse, le contraire eut été étonnant d'ailleurs. Même au niveau de la famille, elle avait le gage d'une alliance sûre et solide avec une famille puissante de l'Ouest tout en pouvant s'assurer d'autres alliances en mariant hommes et femmes de la branche principale. Elle pouvait s'assurer ascension et sécurité à moindre frais. Quand aux gens extérieurs à la famille, ils ne pouvaient connaître tout le monde, et ils se déshonoreraient en remarques désobligeantes et insinuations avant d'avoir pu prouver quoi que ce soit. La tâche de Merlon était revenue au galop, en entrant dans la salle bruyante. Une belle armure sur les épaules, un morceau de tissu aux couleurs des Crakehall, un guerrier à l'allure agréable - pour ne pas faire honte à son frère et sa dulcinée - ouvrait la marche, écartait poliment ceux qui barraient la route avec un sourire avenant pour rendre le petit cortège sympathique. Son regard vif se posait un peu partout, il reconnaissait des nobles, certains qu'il appréciait, d'autres moins. L'ancien manteau blanc cherchait surtout à anticiper un éventuel coup fourré, mais son cœur silencieusement espérait pour lui que cette fête n'eut aucun rebondissement sanglant. Son frère chercherait peut-être un parti pour lui durant cette soirée, mais à ses yeux tout cela était accessoire, Merlon souhaitait juste que tout cela soit terminé et qu'ils s'en aillent en bonne santé. Désormais bien engagé dans la salle, le cadet des Crakehall s'effaça et se plaça derrière son frère. Ainsi il ne le gênerait pas durant ses discussions et pourrait continuer d'assurer sa sécurité avec rigueur. Avant de se mettre en position il croisa le couple qui, si dépareillé dans son attitude, était en réalité très bien assorti. Il leur sourit, ils étaient peut-être sa petite lumière ici, la source d'une certaine fierté car ils étaient à ses yeux des gens bons qui ne pouvaient que s'être bien trouvés.
- Le noble est con de constitution, alors ne soyez nobles qu'en apparence merci bien, déclara Merlon à leur attention avec un sourire enjoué, avant de se mettre derrière eux.

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# Sam 7 Mai - 1:11

Une nuit de toutes les décisions

Le jour était enfin arrivé. N'allez point vous imaginez que je trépignais d'impatience comme les jeunes jouvencelles dont la fleur n'a point été cueillie et dont les banquets sont des curiosités. Non mon sentiment était mitigé, pourquoi donc le grand Addam Marpheux, grand habitué des fêtes et banquets, ne se sentait d'humeur jovial et festive ? Tywin Lannister est une personne que j'admire profondément, il inspire le respect et surtout la peur. Il n'a qu'à lever le petit doigt pour réduire à néant quelconque famille ou territoire. Alors pensez-vous, lorsque j'ai prêté ma lame sous la bannière des Crakehall, quelle fût ma stupéfaction lorsque le lion d'or auréolé de bordeaux battait au dessus de nos têtes. Bien sûr j'avais arrêté l'assaut cependant, je pouvais sentir son regard sur moi. Ce regard inquisiteur, ce regard qui pouvait tout changer, ce regard qui me faisait douter. Que je haïssais d'être jugé de la sorte. Peu importe les pas que je ferai, il aura toujours un juge près à sortir son jugement. Vous l'aurez donc compris la soirée ne se prêtait pas réellement à la beuverie et autres commodités.

J'arborais mes plus beaux vêtements, richement ornés de nos couleurs. Le tout accompagné d'un collier d'or aux formes végétales rappelant non sans mal un arbre cintillant. Dans le fond je me trouvais quelque peu chanceux, oui, Lyle, Merlon et Malvina étaient là. Je sais qu'ils ne sont point accoutumés à ce genre de réception mais je me sens plus rassuré. Merlon avait revêtu une armure, gardant son air militaire. On voyait à cent lieux que sa place était sur un champ de bataille. Quant à Lyle, je ne pouvais m'empêcher de sourire ou rire en le voyant poter un tel accoutrement. Et Malvina avait été totalement transformé, ces boucles brunes lui allaient ravis. Je savais que Lyle avait fait des miracles, enfin qu'il prenait plutôt des risques et c'est peut-être en partit pour cela que je l'admire. Mais je ne pouvais m'efforcer de penser que tout cette mise en scène pour cette femme était incongru et qu'il risquait de tout perdre pour une belle paire de mirettes (avouez que vous avez cru que le mot de la fin ne serait pas celui-ci).

Mes pas résonnaient sur le sol que j'avais tant foulé autrefois. Une nostalgie s'empara de moi, alors que je regardais devant moi, je me voyais enfant courir en ces lieux. Le passé est un fantôme qui vous tourmente toute une vie. Je regrettais un instant ce temps révolu, envolé à tout jamais. Puis je repris mes esprits, souriant avec assurance. Je suis Addam Marpheux, l'héritier de Cendremarc et je compte bien le faire comprendre. Mon nom retentissant dans la salle, j'avançais avec aisance, lançant des regards aux jeunes demoiselles aux décolletés fort bien parés. Finalement je me sentais comme à la maison, les habitudes nous rattrapent toujours. Mon premier réflexe fut d'aller voir Tywin. Il était assiégé à cette grande table qui faisait face à tous. Je vis avec un certains dédains qu'elle était là cependant je regrettais la place occupé à côté d'elle. Je regrettais aussi de ne pas voir ce cher Tyrion, peut-être est-il encore « occupé » et qu'il fera irruption au moment le plus incongrus comme à son habitude ? M'inclinant légèrement je pris parole.

"Qu'il est bon de foulé ce sol familier. Mes hommages Lord Tywin", je lançais un regard hô combien faux sur la personne assise à ses côtés. « Lady Cersei... ».

Ses yeux perçants me regardait. Impossible de dire s'il me dévisageait ou s'il s'agissait de sa moue quotidienne. Quant à Cersei il m'a semblé la voir sourire, pas un sourire d'une personne ravit de vous revoir après tant d'années séparées. Non j'y voyais un sourire moqueur, à moins que ma rancune à son égard me fourvoie complément. Je suis sûr qu'au fond d'elle même, elle me voit toujours comme un minable qui n'a rien réussi, qui n'est pas à la hauteur et qui ne le saura jamais. Je la ferai démentir quoi qu'il arrive et ce jour là, je serai impitoyable.

Quelque peu troublé par cette entrevue, je fis volte face cherchant brièvement des yeux un visage familier. Bien sûr c'était vain. J'avançais sans vraiment savoir où j'allais. Ce soir j'avais besoin de miséricorde et certainement de beaucoup d'alcool. Mais ne vous y prenez pas, j'étais ici pour une autre raison, trouver une jeune demoiselle qui répondrait à mes exigences tant qu'à ses lettres de noblesse qu'à sa personnalité et qui bien sûr, m'apporterait des héritiers. Laissant mon regard danser sur l'architecture de cette salle que je ne connais que trop bien, quelque chose retint mon attention. Au balcon, une jeune donzelle à la robe bleu pâle arborait des cheveux inhabituels. Je fus d'abord surpris puis fis un sourire en sa direction la saluant de la main.

Codage par Psyko Joke

# Sam 7 Mai - 19:23

Event 3

Une accalmie dans la tempête

Célébrons la paix, retrouvons nos origines.

Les Ouestrelin n’avaient jamais autant voyagé. En particulier mon père et moi. La Dent d’Or, Corval, Cendremarc et maintenant Castral Roc ! Le tout en quelques lunes. Il me semblait que je n’étais guère restée plus de quatre nuits d’affilées à Falaise depuis bien longtemps. Évidemment, cela était faux, mais c’était la désagréable impression que j’éprouvais. Cette sensation d’être toujours sur les routes, de courir contre le temps, de ne pas éprouver le confort si spécial que l’on ressentait à être chez soi m’éreintait. Je n’étais pas faite pour les routes et les aventures. Néanmoins, je m’étais prise à apprécier les agréables découvertes que m’avait procurée la visite de ma propre région. Après être restée si longtemps, cloitrée entre les murs de notre forteresse en temps de guerre, la liberté de la paix m’apaisait. Certes, je n’avais pas eu le temps de m’ennuyer depuis la chute de Viserys, mais, en un sens, je préférais cela. Je m’étonnais moi même. Mais il était temps de grandir. Encore une fois, le temps pressait et il y avait longtemps que ma naïve enfance aurait dû disparaître.

Je m’étais plusieurs fois rendue au fief des Lannister. Un château immense, creusé dans le roc, défiant la montagne et surplombant les plaines alentours. La puissance de la famille émanait des murs. La richesse également. Sur le chemin escarpé, les autres nobles de l’Ouest se pressaient devant et derrière nous. Arriver en retard aux festivités serait de mauvaise augure. Personne ne voulait jurer dans le tableau. Être la tâche disgracieuse vers laquelle l’ensemble de l’assemblée se retournerait. Les Lannister attendaient que les choses se déroulent avec fluidité et grâce. Et c’était exactement ce qu’ils auraient. Le respect, la crainte et l’admiration qu’ils provoquaient suffisaient à ce que leurs ordres, même non-dits, soient respectés au pied de la lettre.

Ma mère s’était parée de ses plus beaux bijoux. Or, argent, topaze jaunes, tout y était passé. Sa robe exubérante rendait le trajet difficile. Quant à mon géniteur et à mon frère ainé, la simplicité honorable de leur tenue avait plus d’une fois arraché des critiques mauvaises de la part de Sybille Ouestrelin. Elle avait tenu à m’habiller. Ou plutôt à m’enrouler dans plusieurs couches de tulles et de soieries étouffantes. Par chance, une de nos suivantes avait entendu mes plaintes et avait allégé la chose, sous mes supplications. Ma robe vert sombre restait donc ornée de fils d’argent et foncièrement inconfortable. Résultat, nous formions un quatuor tout ce qu’il y avait de plus ridicule. Je m’en rendais compte aujourd’hui. Mais peut-être avait-ce été le cas plusieurs fois dans le passé, sans que mes yeux naïfs et rêveurs ne prêtent le moindre jugement.

Comme l’on pouvait s’y attendre, le grand hall avait été décoré avec soin et goût. Aux couleurs des Lannister, de grandes bannières pendaient du plafond pour recouvrir les murs. Les nombreux feus de cheminées et chandeliers plongeaient la salle d’une lueur chaude et chaleureuse. De longues tables sombres vomissaient littéralement des mets entre les invités.

Alors que nous cherchions lord Lannister du regard, je fus brusquement percutée par une silhouette fluette. Je titubais en arrière pour laisser passer la lady pressée, mais je ne pus apercevoir que de longs cheveux verts disparaître. Je haussais les sourcils, surprise. Qui avait donc eu l’étrange idée de se teindre les cheveux ? Ma mère grogna en tentant de lisser les plis de sa robe tandis que Raynald lissait sa moustache. Je souhaitais également trouver lady Alyx pour lui présenter mes hommages.

La masse de nobles se faisait de plus en plus opaque. Cependant, je remarquais deux visages connus et un grand sourire vint illuminer mon visage. Je me précipitais à leurs devants, jouant des coudes et piétinant quelques pieds avant de m’excuser.

« Merlon ! » m’écriais-je en me présentant, essoufflée, devant lui.

Je ne l’avais pas revu depuis nos adieux à Falaise. Le Crakehall avait tourné le dos sans promesse de retour, me laissant désespérée et sanglotante entre les murs tourmentés par la tempête qui grondait à l’extérieur. Je pensais ne jamais le revoir. Je repoussais les boucles brunes qui me tombaient sur le nez avant de me reprendre et de révérençais comme mon rang le demandait.

Derrière lui, son frère, Lyle, tenait le bras d’une jeune femme aux cheveux sombres dont le visage ne me disait rien.

« Lord Crakehall, quel plaisir de vous revoir ! » déclarais-je, réellement heureuse de revoir la famille au sanglier. « Enchantée, lady… ? »

Je rosissais de ne pas connaître ni son nom ni son prénom.

base cracles bones, modification lawina

# Dim 8 Mai - 14:00

Année 299, 9e lune, 2e semaine

Une célébration en l’honneur de la paix instaurée par la jeune reine du sud.

Qui d’autre que Lord Lannister aurait pu avoir cette idée alors qu’à l’origine il avait levé son armée pour porter assistance aux Tyrell ? Mais l’avait-il réellement prit la direction du Bief et de Hautjardin pour soutenir l’ancienne famille suzeraine ? Non, certainement pas.
La seule certitude que Leo pouvait avoir, c’est que le Gouverneur de l'Ouest ne faisait jamais rien s’il n’était pas certain de pouvoir tirer son épingle du jeu et ainsi assoir son autorité un peu plus. Alors le gardien de la route de la rivière n’avait nullement été surprit en apprenant que le vieux lion avait ouvert les portes de Hautjardins aux Hightower assurant de cette façon une victoire sans bavures à la jeune dragonne et asseyant ainsi son autorité au sein du nouveau gouvernement.

Les choses étaient en mouvement.
Ce qui avait été n’existait plus et l’avenir restait à écrire.
Alors quoi de mieux qu’un banquet pour consolider et nouer de solide alliance. La guerre de demain ne se prépare-t-elle pas en temps de paix ?

La paix!
Doux euphémisme en ces temps troublés, qui d’autre que Tywin pouvait oser la célébrer alors que pour donner raison aux Nordiens l’hiver arrivait. Qu’une des deux reines venait de mourir. Que certain prenait leur indépendance et décidait de juger un roi déchu et que la tension entre les pirates et la couronne ne cessait de accroître.
En fait, seul l’ouest semblait savoir profiter de ce calme avant la tempête, engrangeant récolte et richesse.

Les Lefford, à l’image de leur suzerain, avait également su tirer parti de la situation. Jamais ils n’avaient été aussi riche et puissant ; Tout du moins en apparences.
La tension entre Alysanne et Leo n’avait jamais été aussi grande mais le seigneur de la Dent D’Or était fier de constater que sa chère sœur, comme toujours, savait être discrète et ne laissait rien percevoir. Tout du moins le trajet jusqu’à Castral Roc c’était déroulé sans encombre.

Le rocher, tanière du vieux lion et de sa meute se dressait devant Leo.

Le fief des Lannister était rutilant, leur puissance et leurs richesses savamment exposé aux yeux de tous les convives.
Juste avant de s’engager au milieu de la foule, Leo, somptueusement vêtu de soie blanche et de fil d’or, observa avec fierté les trois Dames qui l’accompagnaient. Alysanne, sombre beauté, son fidèle bras droit, jusqu’à il y a peu... Alyx, sa chère fille, aussi radieuse et cuisante que les rayons du soleil de midi. Sans oublier sa ravissante jeune invitée, sirène du nord, la mystérieuse Wynafryd.
Leurs impatiences étaient contagieuses et Lord Lefford leur offrit un de ses rares et radieux sourires. A n’en pas douté qu’il était l’homme le mieux accompagné de cette sauterie grandiose, Leo allait faire de nombreux jaloux et cela le réjouissait; Mais avant toute chose, ils se devaient d’aller présenter leurs hommage à leur hôte.

Majestueux et déterminé, superbement entouré de ses trois beautés brunes, le seigneur de la Dent D’Or fendit la foule, ne prêtant guerre attention aux nobliaux présents.
Alors que le troupeau s’écartait, laissant place aux nouveaux venus, Leo aperçut le vieux lion, trônant entouré des siens, face à ses sujets. En constatant que Daven était installé juste à côté de Tywin, une étincelle de malice et de fierté illumina le regard glacial de Lord Lefford

S’immobilisant devant l’estrade, Leo inclina respectueusement la tête devant son suzerain.
« Quel plaisir et quel honneur de vous revoir en de telle circonstance mon seigneur. L’hiver lui-même, dans sa grande sagesse, semble hésiter à s’en prendre à la puissance des Terres de l’Ouest. » Plongeant ses yeux bleu dans le regard marmoréen de Tywin, Leo lui offrir un sourire entendu. L’encre de leurs derniers courriers échangés était encore fraîche...
Constatant que le regard du seigneur de Castral Roc s’arrêta sur la jeune invitée des Lefford, Leo fit un pas de côté.
« Laissez-moi vous présenter Lady Wynafryd Manderly. » Dit-il respectueusement avant de s’incliner une dernière fois et de laisser la place aux personnes derrières lui attendant de pouvoir présenter leurs hommages au maître des lieu.
Nul besoin de préciser que Lady Manderly était la sœur aînée de la dernière pupille de Tywin; Suite à leurs correspondances, le vieux lion connaissait parfaitement les lien de parentés entre la jeune et remuante Manderly aux cheveux vert et l'invitée de son vassal.

# Dim 8 Mai - 18:54

Event 3

Castral Roc

CÉLÉBRONS LA PAIX

Année 299, 9e lune, 2e semaine

Wynafryd ne se rappelait pas la dernière fois où elle avait été aussi excitée. Après toutes ces lunes et toutes ces distances parcourues, elle touchait enfin au but, elle allait enfin revoir sa sœur et pouvoir lui annoncer la bonne nouvelle. Jamais, en partant de Blancport, elle n'avait pensé que sa mission prendrait autant de temps. Il fallait dire que le contexte des plus instables ne l'avait certainement pas aidé à agir vite. Mais enfin, tout allait aller pour le mieux pour la belle sirène aux cheveux verts. La jolie brune trépignait intérieurement, mais elle faisait de son mieux pour ne rien laisser transparaître, elle ne voulait ressembler à une enfant incapable de se tenir, mais en son fort intérieur, ça n'en était pas moins le cas.

Le voyage lui avait parut interminable. Elle était si prêt du but, si proche de Wylla et pourtant elle se sentait encore trop loin tant qu'elle n'avait pas vu les traits de Castral Roc se dessiner au loin. Il fallait dire que l'ambiance dans le convoi n'avait pas été des plus agréables. De son côté, elle était beaucoup trop pensive pour pouvoir tenir une conversation digne de ce nom, plutôt focalisée à imaginer ses retrouvailles avec sa petite sœur et il lui avait semblé sentir quelques tensions entre Alysanne et Leo. Elle n'avait d'ailleurs toujours pas réussi à cerner la belle brune qui habitait à la Dent d'Or, mais elle ne doutait plus à présent qu'elle aurait l'occasion d'en savoir plus, elle en aurait tout le temps.

Dans sa dernière missive, l'héritière du Triton avait annoncé à sa sœur la bonne nouvelle, lui expliquant que son retour à Blancport était quasiment négocié, que ça n'était plus qu'une question de jours. Tywin voulait sûrement attendre l'occasion de cette réception et de leur retrouvailles pour officialiser les choses. D'ailleurs, concernant les officialisations, Wynafryd avait omit d'évoquer ses toutes récentes fiançailles avec le Lefford. Alors que la nouvelle l'avait révolté dans un premier temps, surtout parce qu'il avait négocié avec Wylis Manderly sans son accord, et que ce dernier avait accepté leur union sans même consulter sa fille... elle avait finit par y voir l'occasion de permettre à Wylla de rentrer dans le Nord. Heureusement pour elle, Leo avait accepté ses termes. Mais elle avait eu le pressentiment qu'en en parlant à Wylla, cette dernière n'aurait peut-être pas accepté de rentrer si cela voulait dire qu'elle devait rester dans l'Ouest à son tour. Elle espérait qu'en lui annonçant tranquillement, en face à face et non pas dans une missive, elle ne réagirait pas excessivement et que son envie de rentrer à la maison serait la plus forte.

En pénétrant dans la grande salle de réception, Wynafryd se retrouva prise de vertiges. Elle s'arrêta une courte minute le temps de reprendre ses esprits. Ça n'était pas la première fois qu'elle assistait à une réception de ce genre, bien au contraire, mais dans l'Ouest si. Et on pouvait dire que la salle était déjà bien remplie, malheureusement pour elle, que de visages inconnus. Elle le savait pourtant et aurait du s'en douter, mais ça avait été plus fort qu'elle. Dans le Nord il y avait toujours plein de gens qu'elle connaissait, quand elle était allée dans le Bief, il y avait eu Wyman et leurs hommes parmi les visages inconnus et chaque fois qu'elle s'était arrêtée depuis Blancport, il y avait eu Gyles et Sybelle. Mais ces derniers étaient restés à la Dent d'Or, avec Rhaegal notamment. Et là, les seuls visages familiers pour elle étaient des personnes qu'elle ne connaissait pas depuis longtemps et à qui elle devait faire confiance même si elle n'était pas sûr que cela soit judicieux.

Quelques instants plus tard, le petit groupe atteignait l'estrade où siégeaient les Lannister et Leo Lefford ne se fit pas prier pour le saluer et faire les présentations. Elle ne put s'empêcher de se demander ce qu'il y avait eu exactement dans leurs correspondances concernant sa famille. Wynafryd offrit sa plus belle courbette pour saluer le vieux lion, ça n'était pas le moment de le froisser.

« Lord Tywin, c'est un honneur de finalement vous rencontrer. »

Alors qu'elle s'apprêtait à l'interroger sur la localisation de sa petite soeur, son visage plutôt fermé et le groupe qui attendait derrière eux pour le saluer l'en dissuadèrent. Ils firent un pas de côté pour s'écarter. Il lui sembla que Leo lui parlait, mais elle n'écoutait pas vraiment, son regard balayait la salle de part et d'autre. Une chevelure verte ne devait pas être si difficile que ça à trouver tout de même !

« Il faut que je trouve Wylla... » souffla-t-elle simplement.

Elle n'écouta pas non plus ce qu'il lui répondit parce qu'il lui sembla enfin apercevoir à l'autre bout de la pièce une fille aux cheveux verts dans une robe bleu pâle comme l'écumes qui frappe les côtes rocheuses de leur demeure. Sans réfléchir elle se mit en direction de la jeune fille. Elle savait qu'elle n'aurait pas du agir de la sorte, mais ça avait été plus fort qu'elle, elle n'était plus dans le contrôle, elle voulait juste retrouver sa sœur. Quelques secondes plus tard, elle avait traversé la pièce, le regard hagard, laissant ses hôtes derrière elle. Elle saisit alors le bras de la jeune femme qui lui tournait le dos, priant les Sept Dieux et les Anciens pour que ça soit sa sœur et non pas une jeune Lady ayant pris modèle sur elle.

« Wylla... ? »

base cracles bones, modification lawina

# Dim 8 Mai - 19:54

EVENT 3

[center]

Célébrons la paix

Un banquet pour la paix organisé par son père. En entendant cela, Tyrion manqua de s'étouffer avec son verre de vin. S'il y avait une personne qui ne transpirait pas la paix et la sérénité, c'était bien son père. L'appellation "Un diner pour marquer les alliances et hisser sa place vers le trône" aurait été plus correcte, mais moins vendeur sûrement. Enfin, toujours était-il que maintenant, il devait voir sa demeure remplie de Lords et de Lady, tous et toutes prêts à vouloir une alliance ou à marier leurs filles à un bon parti. D'ailleurs, ils n'étaient pas les seuls, Père avait également des espérances, très maigres, de caser son fils héritier. Mais il y avait d'autres Lannister qui remportaient plus les suffrages auprès de Père et des invités. Daven se pavanait dans la salle du banquet comme s'il avait crée l'argent lui-même. Nous aurions du nommer ce banquet "célébrons Daven Lannister". Il agissait comme s'il était le fils héritier de Tywin Lannister lui-même. Tyrion n'était pas jaloux, bien au contraire, cela l'amusait de voir comme certains crevaient d'envie d'avoir du pouvoir. Daven lui rappelait un peu sa chère soeur Cersei. Il avait le même caractère et la même soif de pouvoir. Nous aurions du les marier ensemble. Nous n'étions plus à cela près dans le registre des perversions familiales chez les Lannister. Le regard de Tyrion se détacha du petit coquelet pour tomber sur Léo Lefford. Ce dernier était copain comme cochon avec Daven. Il n'était pas si différents à ceci près que Lord Leffort était un peu plus discret sur ses intentions. Lui aussi aimait le pouvoir mais il avait plus de malice et d'intelligence que son comparse. Il savait attendre dans l'ombre pour mieux resurgir.

Enfin l'heure n'était pas aux petites querelles. Si la paix était à l'honneur, ce n'était sûrement pas Tyrion qui allait la briser. Il allait s'adonner à ce qu'il préférait le plus au monde, après les livres: manger et boire du vin en plus ou moins bonne compagnie. En parlant de bonne compagnie, Tyrion scruta la pièce pour essayer de voir les filles chéries amenées par leurs parents comme un marchant apporte ses vaches dans une foire aux bestiaux. Il les plaignait. La pression de se marier était beaucoup moins forte pour les hommes. Disons qu'ils pouvaient rester célibataire plus longtemps sans que cela ne mette en péril les alliances et la réputation de leurs pères. Et puis, dans le cas de Tyrion, la réputation était déjà faite et personne ne s'attendait à ce que son fils trouve chaussure à son pied. Il se disait que Lord Tywin était clément car il ne voulait imposer à personne l'horreur de devoir avoir son fils comme époux ou comme gendre. Et cela arrangeait fortement bien Tyrion qui pouvait se consacrer à ses plaisirs: la lecture, le vin et les prostituées. Mais cela allait surement bientôt changer vu sa place d'héritier.

Il apercevait Wylla Manderly qui semblait émerveillée par ce qu'elle voyait. Il espérait que Père n'avait pas de projet pour elle. Elle semblait si jeune et innocente. Elle devait le rester le plus longtemps possible. Il y avait également Malvina Kenning qui était entourée d'hommes qui semblaient être sa garde approchée. Elle était telle une tour gardée précieusement. Il y avait un barrage impénétrable autour d'elle. Assez dommage pour une telle beauté. Mais il était plus intéressé par les hommes qui la suivaient. C'était Lord Lyle et Merlon Crakehall, des chevaliers très proches de la famille, surtout de son père. Ils avaient toujours montré une loyauté envers les Lannister et cela n'était pas de trop dans ces temps troubles. Tyrion se promis qu'il devait essayer de leur parler afin de voir s'ils étaient près à le servir. Mais cette pensée s'échappa de son esprit lors que ses yeux tombèrent sur une jeune fille qu'il ne pouvait plus nommer. Il la voyait de dos mais il était pourtant sur de l'avoir déjà apercu. Peut-être une fille Ouestrelin. Elle dégageait la candeur et la pureté. Tout à l'opposé des autres personnes présentes. Mais elle aussi était si jeune.

Il voyait défiler les nobles qui saluaient son père et Daven, l'oubliant souvent. Ce dernier jubilait de voir le manque de respect de certains hôtes. Tyrion était un peu au dessus de cela et content de passer, pour une fois inaperçu.

base acidbrain, modification zuz'

Date d'inscription : 27/08/2015

# Dim 8 Mai - 21:02

Célébrons la paix

event

Une réception à Castral Roc. En temps ordinaire, Alyx aurait sauté de joie, elle aurait adoré tout cela, fanfaronner, humilier quelques Farmans et briller comme le soleil d’or. Mais une ombre venait assombrir le tableau. Elle ne le faisait pas spécialement sentir mais elle était persuadée qu’Alysanne l’avait senti. Elle ne pouvait guère rien cacher à sa tante. La jeune femme avait préféré chevaucher en tête de file avec Alysanne et non près de son paternel comme elle aimait le faire d’ordinaire car l’ombre si trouvait. Cette nordienne. La jeune femme ne pouvait l’expliquer mais l’héritière du triton était trop proche de son père et son géniteur ne semblait pas dire non. Et cela avait le don d’agacer la jeune Lefford de façon prodigieuse.

Mais finalement, ils étaient arrivés et elle avait juste eu le temps de se rafraichir, enfilé une robe digne de ce nom et relevé ses cheveux bruns. Sa robe avait les couleurs du rouge écarlate des Lannister, elle serait bientôt mariée à l’un d’entre eux probablement. Daven Lannister, son cousin. Mais elle ne quitterait nullement sa forteresse, elle était l’héritière de la Dent d’Or et sa place était auprès de son père. Elle était d’or comme le soleil et elle illuminait. Son regard émeraude circulait dans la grande salle rempli de noble. Certains discutaient gaiment d’autres avaient le regard comploteur. L’œil aiguisé de la jeune Lefford remarqua deux trois Farman dans un coin et elle eut un sourire narquois à cette vision, elle allait pouvoir se défouler si elle avait les nerfs à vif et avait déjà un sujet tout près sur lesquels elle pouvait les attaquer. D’un coup d’œil rapide, elle aperçut également la jeune Jeyne Ouestrelin en compagnie de gens qu’elle ne connaissait pas encore et proche d’autres aux visages familiers.

Mais Alyx suivit sagement son père qui alla directement saluer le suzerain de l’Ouest. Elle fit une révérence élégante et parfaite, avec un sourire innocent sur les lèvres, bien que le vieux lion connaisse déjà la réputation de la jeune héritière de lord Lefford. Son père présenta la Manderly à Tywin et le sourire qui étirait les fines lèvres de la brune disparut aussitôt. Et elle se détourna cherchant du regard celui qui devrait partager sa vie. Finalement elle ne le vit non loin, sa chevelure blonde brillante et son regard azuré. Il avait l’air d’un lion en train de parader. Elle ne le changerait pas. Elle tourna son regard avec Alysanne.
« Un lion pavane trop à mon gout ma tante…Laissons la sirène retrouver sa cadette et père discuter d’affaire présente avec le vieux lion. Allons remettre un jeune lionceau dans le droit chemin, qu’en dis-tu ? »

Un sourire étirait ses lèvres de façon trop sournoise, elle se retrouvait dans son élément. Elle allait bien profiter du moment et ne pas laisser ses pensées vagabonder sur le cas de Wynafryd qui était trop proche de son paternel à son gout. Le jeu pouvait enfin commencer, il était temps de s’amuser.

AVENGEDINCHAINS

Date d'inscription : 27/01/2015

# Lun 9 Mai - 12:51

Event 3

Une accalmie dans la tempête

Célébrons la paix, retrouvons nos origines.

Qu’il était bon de voir une telle réunion des diverses familles de l’Ouest pour une cause pareille. La paix se lisait sur les visages comme la poussière s’immisçait dans les reliures de chaque parchemin. D’un revers de mains, elle disparaissait mais pourtant, tous voulaient y croire. Le Lion admirait son effigie avec sa plus haute prestance. Son mutisme perçait son habituelle expression nonchalante alors qu’il prenait considération de chacun des présents. L’on notait de la noirceur à quelques occasions, surtout lorsqu’il jugeait certaines présentations plutôt osées à son goût aux vues des récentes altercations sur les terres de sa région. Le panache de Tywin n’en demeurait que plus grand encore alors que ses iris vieillissant s’attarder sur les pupilles qu’il maintenait à ses côtés. Daven Lannister, son petit cousin, lui donnait l’impression d’un Jaime en devenir, même si son inexpérience lui prévalait pour l’heure quelques coups de freins dans sa prestance. Il n’en restait pas moins que le sang Lannister courrait dans ses veines et dans ses ambitions plus ou moins secrètes. Tyrion aurait du se trouver à ses côtés, mais le gnome privilégiait absentéisme à ses déboires personnelles et tout autant honteuses à son nom. Le lion dormait à sa manière ou plutôt donnait l’impression de son flegme, ce qui éveillait un peu plus l’appréhension du maître des lieux.

Heureusement pour lui, certaines personnes égayaient à leur manière cette fête qu’il avait jugé prompte. Cette charmante Wylla, dont les cheveux verts virevoltaient de-ci de-là les invités pour se frayer un chemin tout tracé, lui rappelait à quel point le lion pouvait être impatient. Oui, il l’était. Et l’impatience grandissait de plus en plus alors que certains dires qu’on lui avait rapportés mettaient en exergue des familles dont il pensait pourtant tout connaître. Le nom de Kenning résonnait par exemple dans son esprit, à la manière d’une contine entêtante dont il voulait chasser l’air et au plus vite. Pourtant le visage du Marpheux instiguait irrémédiablement cette mélodie à raviver ses frustrations quant à ce manque de considération. - Allons passons ces ritournelles Maphreux. Contentez-vous de profiter des festivités. Le lion accompagnait ses expressions à l’aide d’un sourire narquois bien fidèle à celui qu’on lui conviait dès lors que ses prunelles croisaient ses alliés. Le pardonnait-il ? L’esprit bien coriace du suzerain était difficile à interpréter, surtout lorsqu’on lui connaissait le sens moral qu’il entretenait par rapport à ses dettes.

Son visage se renfrogna au moment où une nouvelle agitation accompagna un mouvement trop guilleret à son goût. Le lord reconnut les Ouestrelin dont la jeune fille courrait en avant d’un ancien garde royal, Merlon Crakehall. Voilà qui était intéressant à analyser. Le vieux lion fit signe à l’un de ses serviteurs de manière à ce que ce dernier s’avance à son encontre. - Va me chercher Lord Crakehall. Tywin ne s’en cachait pas et ce malgré le regard des siens. Le lion aimait tout contrôler et sa tolérance quant à l’imprévisibilité était égale à zéro. Le garçonnet s’exécuta alors qu'une nouvelle arrivée venait à se présenter devant lui. Ce bon soleil osait déployer de ses rayons pour accommoder le panache du lion. De quoi radoucir quelque peu les traits du suzerain dont les regards redécouvraient les traits d'une jouvencelle fort bien gratifiée. - Lady Manderly, votre présence saura calmer les impatiences d'une des votres j'ose croire. Ses yeux marmoréens se détournèrent de ce frêle visage pour revenir sur celui du Lefford. - Pourtant vous semblez accueillir ce Nord à votre bras Seigneur Lefford. Quelles charmantes compagnies. A sourires entendus, Tywin laissa ses invités s'extirper de ses griffes avant d'envoyer un regard équivoque à Daven, concernant la présence d'Alyx. Au même moment on put entendre un cor souffler au milieu de ce qui paraissait être une scène de fortune dont au centre de laquelle un barde jouait de sa lyre gaiement tout en chantant.

- Oyez le chant du ménestrel, votre hôte vous souhaite la bienvenue. Quel bon jour pour se réunir et alléger nos esprits. Le bon jour est bonne augure, le bon jour est signe de paix. La Dragonne nous l’offre alors autant en profiter. Des rires résonnaient à quelques tables d’ici, jaunes ou plutôt francs. Le lion admirait son ménestrel distraire la foule à la manière d’un bouffon de roi. - Mangez à votre convenance car on ne sait pas qui vous mangera demain. Les lions chassent mais ils savent se repaître pour mieux prendre des forces. On notait une mine satisfaite dans le regard du vieux lion, satisfait d’entendre que son serviteur notait bien la différence entre aujourd’hui et demain. - Mais avant de commencer, il vous faut le mériter. Les blasons sont en liberté à vous de les retrouver. Voyez ce que vous gagnerez.

Le ménestrel continua de jouer l’air de rien, laissant ainsi le jeu prendre le dessus sur le reste. Après tout, n’étaient-ils pas réunis dans un but précis ? Célébrer la paix. Qui avait dit que cette chose instiguait une réunion platonique et dérisoire. Pour l’heure le lion désirait juste voir quels vautours, quelles hyènes, quels autres animaux seraient à même de jouer de leurs ruses.

base cracles bones, modification lawina

# Mer 11 Mai - 7:17

Célébrons la paix

L'éternité ne dure jamais bien longtemps, mais vaut la peine des sacrifices. Alors pour un temps, une nuit, une seconde, soit mon éternité.

Un banquet pour la paix. Voilà une idée fantastique avec tous les récents événements que Westeros et la Dent d'Or avaient vécus. L'Ouest vivait à sa manière, comme chaque région de ce monde à vrai dire. Ici tout était fait dans la grandeur, dans la richesse, dans le panache. Quand les Lions donnaient une réception, les choses étaient rarement laissées au hasard, surtout si c'était le vieux fauve qui présidait tout cela. Donc cette somptueuse fête promettait d'être intéressante.

Bien sûr, les Lefford répondaient présent, en compagnie de leur charmante invitée du Nord. Alysanne n'avait malheureusement pas encore eu le temps d'avoir une conversation soutenue en compagnie de la sirène, aussi ne connaissait-elle pas grand chose de cette demoiselle. Mais cependant, elle avait parfaitement remarqué l'intérêt de son aîné pour elle. Autrefois, elle l'aurait certainement taquiné de toutes les manières possibles, heureuse qu'il se trouve enfin une nouvelle conquête potentielle. Mais maintenant... maintenant son cœur s'assombrissait d'autant plus de le voir posséder à nouveau un bonheur qui lui avait été arraché. Il lui avait tant pris.... Tant de petites choses qu'elle aurait tant souhaiter avoir. Elle avait vécu seule, sans époux, sans enfant, à s'occuper d'une jeune fille qui ne serait jamais complètement sienne. Aujourd'hui, l'ombre du Soleil savait pertinemment que ses chances de posséder tout cela un jour étaient faibles, avec son âge. Alyx serait bientôt femme, son petit ange n'aurait plus besoin d'elle et elle se retrouvait seule. Désespérément seule, avec en plus la trahison de son frère. Il ne lui restait plus que cela, sa vengeance. Voilà une bien triste destinée, mais elle l'embrassait avec résignation. Même si Alysanne adorait Léo du plus profond de son cœur, jamais elle ne serait capable de vivre sereinement sachant ses crimes impunis. Il le paierait de sa vie, elle le jura devant les Sept.
Ce banquet était certainement leur dernière chance de vivre un moment de paix, entre frère et sœur. Comme avant.

Le trajet ne fut pas des plus passionnants. Sa nièce vint à ses côtés, chose étonnante quand on la connaissait assez bien. La brune se doutait des raisons la motivant à agir ainsi et elle ne pouvait que la comprendre vis à vis de son ressenti à l'égard de la Manderly. Voir son père aussi proche d'une gamine du même âge que soi, ce ne devait pas être simple à vivre du tout. D'ailleurs, elle commençait à se demander si Alyx ne percevait pas également la tension régnante entre les deux adultes de sa vie. Elle n'était pas idiote leur petit soleil, elle le comprendrait bien tôt ou tard. Cette simple pensée l'attristait. Non, plus rien ne serait pareil à la Dent d'Or suite à ce banquet.

Enfin Castral-Roc se profila et les Soleils de l'Ouest ainsi que la sirène purent se reposer tout juste une dizaines de minutes avant de devoir descendre rejoindre les autres invités. Alysanne se para d'une magnifique robe aux douces couleurs de sa maison, laissant libre sa sombre cascade de cheveux dans son dos. Elle rejoint son frère, sa nièce et Wynafryd pour entrer dans l'immense salle de réception des Lannister. Ce n'était pas la première fois que l'ombre dorée assistait à l'une de leur célébration, aussi n'était plus autant impressionnée. L'habitude. Fièrement, le groupe marcha jusqu'à Tywin pour le saluer et la Dame de la Dent d'Or s'inclina respectueusement devant son suzerain, remarquant non-loin son neveu. Il paradait déjà ce jeune lionceau, ce qui fit sourire la lady. Ce Daven, jamais il ne changerait.

La Maderly s'en alla alors en quête de sa cadette et Alyx commençait déjà à échauffer son esprit redoutable pour la soirée. Elle non plus ne changeait pas. Alysanne ria doucement et embrassa tendrement le front de sa nièce en lui offrant un sourire amusé.

« Plus tard ma douce, je dois d'abord discuter avec ton père, mais repère déjà les terrains de jeu intéressants. »

Elle lui fit un clin d'oeil complice et se tourna vers Léo pour passer son bras sous le sien, dans une attitude de pure camaraderie. Sûrement avait-il prévu de parler d'affaire avec les autres Lord, mais elle n'en avait cure. Pour quelques heures, pour les dernières de leurs vies peut être, elle souhaitait simplement s'amuser avec son frère. Voilà tout. Une trêve en prévision de cette future bataille qui promettait d'être longue et douloureuse.
Levant ses iris de glace sur celle plus sombres de son aîné Alysanne sourit faiblement, posant sa tête contre son épaule. Au diable les manières pendant quelques minutes.

« C'est peut être le dernier instant de paix qu'il nous reste Léo. Le dernier instant où l'on pourra simplement s'aimer comme les frère et sœur que nous sommes. J'aimerais que pour ce soir, tout soit comme avant, comme quand on venait plus jeunes, avant qu'Alyx ne naisse. Tu t'en souviens ? »

Ces souvenirs joyeux firent sourire la brune qui implora le Seigneur de la Dent d'Or du regard. Un banquet pour la paix, autant en profiter jusqu'au bout. Le ménestrel interrompit tout cela, avec sa petite prestation fort amusante. Et bien, le vieux Lion avait tout prévu, fidèle à lui même. La petite chasse au trésor la fit rire et elle tourna ses prunelles taquines sur Léo.

« Allons donc chercher notre blason mon chère frère. Ou bien tu te fais trop vieux pour ce genre de frivolités ? »

Oui... un simple instant de bonheur, comme avant.

love.disaster

# Jeu 12 Mai - 23:15

Célébrons la paix

Lord Lyle Crakehall

Mon regard se perdait dans le sien, elle avait cette étrange manière de dire les choses. Je ne la connaissais pas parfaitement mais, les regards échangés en disent souvent plus que les paroles elles-mêmes. C'était cette étincelle mystérieuse, dans ses yeux brillants pareilles à des astres au confins du ciel qui me plaisait à épier. Sans en connaître la langue j'aspirais à rester là et contempler la femme qui accompagnait d'une si délicate et singulière étreinte mon bras. Hélas dans pareil endroit se n'était pas la priorité des choses à faire surtout pas après les récents événements qui nous avaient ramener enfin chez nous. L'antre du lion était étincelante et projetait à nos yeux émerveillés les nombreux mets et vins qui composaient les tables de ce banquet mémorable. Il ne fallait pas perdre pourtant la raison et s'y sentir chez soi. Parmi les nombreuses convives de cette noblesse jouant à des jeux dangereux se sentant en sécurité à l'intérieur de ces murs je restais vigilent. Le duel judiciaire que j'avais durement acquis aux yeux des dieux pouvait ne pas satisfaire le vieux lion. Qui sait ce qu'il se trame dans cet esprit tourmenté par sa suprématie et le pouvoir qui en découle quand on voit cette foule acclamer leur hôte avec autant de ferveur que de peur dans leurs regards.

Et pourtant certaines personnes jouant de la notoriété de leur nom se plaisaient à dévoiler au regard de la foule leurs plus belles parures et se laissaient bercer au gré des rires et des applaudissements sur leur passage. L'arrogance et la vantardise perdraient un jour ces gens qui profitaient de ce que leurs ancêtres bien plus illustres et nobles qu'ils ne le sauront jamais avaient bâti au prix de la sueur, de l'acier et du sang. Ma vision était ainsi faite, les gros poissons mangent les petits dans ce monde il n'y a pas de place pour les faibles ou bien s'agissait-il plutôt de la vision de Lord Tywin qui avait prit place dans un fauteuil digne de sa stature et de son rang. Castral-Roc était l'antre d'un monstre et ces nobliaux ne pouvaient rien connaître du monde réel qu'au travers des banquets et des prérogatives qui les engluaient eux et leurs nobles fessiers, vissés sur une chaise. Leurs châteaux, leurs remparts, leurs petits confort n'était qu'une vaste plaisanterie couvée par un excès d’illusion et d'amour propre. Ils réussirent à détacher un sourire de mon visage me plaisant de voir pareilles fanfarons se croire eux aussi maîtres en leurs domaines. Je ne savais que trop bien qu'il n'y avait pas de place pour plusieurs lions mais, bien un seul observant patiemment et silencieusement le moment opportun pour se repaître de la chair des brebis galeuses à sa merci.

Je me surprenais à rire de cette scène si burlesque que j'en oubliais presque de bien me tenir. Merlon faisait bien de me rappeler que tout ceci n'était qu'un jeu, une apparence à laquelle je ne me serais pas attarder à jouer si il n'y avait pas à le faire. Je connaissais bien Lord Tywin et ce genre de mascarade ne marchait pas avec lui loin de là. Mieux valait être franc et respectueux et se rendre compte rapidement que bien des gens avaient la chance d'être en vie aujourd'hui. Qui sait ce que demain nous réserve ? Je sentais bien des regards sur mon frère et moi même. Malvina bouillonnait de l'intérieur je pouvais comprendre que ce genre de festivités et ces accoutrements n'étaient pas agréable à porter et pourtant cette robe lui allait à ravir. Une jeune lady vint à la rencontre de mon jeune frère qui avait gardé cet aplomb et sérieux modèle et fierté de notre ancienne fonction de garde royal. Comment se souviendrait-on de nous ? Serions nous comme nos pères ? Ou serions nous bien plus encore ? Le destin est incertain et l'avenir ne demande cas être écrit. Ce visage ne m'était pas inconnu et mes yeux perçants zieutaient avec attention cette jouvencelle qui semblait si heureuse de revoir le frère que je lui avais arraché malgré moi. Je restais en retrait affichant un léger sourire auprès de la jeune Ouestrelin. Ses paroles ne firent qu'encourager ma façon de me comporter et je jetais un regard malicieux à Malvina et à mon frère avant de le porter vers celle qui m'offrait un accueil chaleureux dans cet instant aussi surprenant que soudain. « Je vois que les nouvelles vont vites. » Déclarais-je sachant pertinemment que la place de Lord que j'occupais était encore bien récente. Les bienséances auraient sûrement préférer un baise main mais, fidèle à moi même il en était autrement. Mes lèvres s'étirèrent et mes yeux se plissèrent pour offrir un sourire taquin à ma compagne qui pouvait très bien prendre l'initiative de se présenter aisément sans aucun enjeu quel-qu’il soit en cette salle bondée de monde et observé de part et d'autres par des sujets du gouverneur des Terres de l'Ouest. Il fallait se détendre facile à dire me dirait-on quoi de plus simple pour l'homme que de feindre la réalité dans pareille situation.

« Le plaisir est partagé lady Jeyne Ouestrelin, vous vous êtes embellit depuis notre dernière rencontre. » Déclarais-je forcé d'admettre qu'elle était plus femme que jeune fille désormais. « Je ne manquerai pas d'aller présenter mes salutations à votre père. » Acquiesçant et dévoilant la rangée de dents blanches que j'arborais avec un soupçon d'arrogance. Un jeune garçon arborant les couleurs du lion d'or vint à ma rencontre. Je le toisais un moment laissant mon regard se poser sur l'endroit précis qu'il me désignait d'une main avenante. Je laissais ma mâchoire carnassière se rétracter laissant une légère moue raffermir et endurcir mon cœur et mon faciès. « Veuillez nous excuser un moment. » Terminais-je en portant la coupe de vin que je n'avais presque pas touché et soudainement la vider d'une traite au fond de mon gosier. Je laissais le gobelet vide s'échapper de mes main dans la direction du jeune garçon qui l'attrapait maladroitement surprit par cet acte spontané et imprévisible comme j'aimais l'être. Je lançais un clin d’œil à Merlon pour lui faire signe qu'il pouvait rester auprès de lady Jeyne et rattraper le temps perdu.

J'embarquais avec une légère insistance Malvina qui allait pouvoir rencontrer le seigneur de Castral-Roc. Une certaine aigreur habitait mon esprit et mon corps résistait à l'envie de faire naître chez les convives un soupçon d'angoisse et de peur les rendant mal à l'aise face à mon comportement grincheux que tous connaissaient quand j'étais désappointé ou pris de court par les événements. Daven Lannister paradait, grand bien lui face après tout il pouvait toujours rêver un jour être à la cheville de l’irremplaçable Jaime Lannister. Les rêves ne tuent pas sauf si ils se font trop bruyant pensais-je. Les Leffords semblaient venir en force sachant que leur puissance ne se résumait plus cas l'appellation de leur nom en voyant leurs coutumes affectées par leur garde-robe putain. De la poudre aux yeux qui n'avait jamais eut l'effet escompté. Il faut croire qu'à vouloir l'excellence, « Bien. » n'est plus assez. Qu'allais-je bien pouvoir lui dire ? Mon cœur tonnait un peu plus vivement au fur et à mesure que nous nous rapprochions. Je glissais quelques mots à l'oreille de Malvina avant l'instant qui mettrait à vif nos émotions et nos sens si aiguisés soient-ils. « La perfection n'existe peut-être pas, mais à mes yeux tu es parfaite. »

Ainsi laissais-je mes yeux perçants se confronter à ceux de celui qui m'avait tant apprit. J'avais de l'estime pour cet homme qui vieillissant mais, jamais défaillant ne laissait le monde lui dire qu'il serait faible. S'était une figure que je ne pouvais pas oublier du haut de mes sept ans quand je fus mis à son service. Ces instants importants dans ma vie auquel la présence du lion avaient été décisives me firent lâcher un léger sourire car aujourd'hui encore que je sois écuyer, chevalier, garde royal ou même lord j'allais encore partager un instant important de ma vie auprès d'un père rude, difficile à contenter, sans pitié et pourtant il était un père pour tous ceux qui avaient la chance de vivre assé longtemps en sa présence.

« Lord Tywin, mes hommages à vous et votre famille de m'accueillir à nouveau dans votre demeure. » Déclarais-je m'inclinant respectueusement et sans aucune autre manière qui rendrait cet instant pompant et friser le ridicule. « Permettez moi de vous présenter Lady Malvina Kenning. » Poursuivais-je laissant glisser mes yeux céruléens et satisfaits sur la jeune femme qui occupait l'ensemble de mes pensées. Les bardes et ménestrels nous offraient un spectacle digne des réceptions à Port-Réal et pourtant je n'avais jamais pris goût à ces jeux qui étaient censé pimenter nos soirées et mettre en avant nos maisons, nos parentés, et quelques jeunes ladys prêtes à marier et à enfanter aux damoiseaux prêt à subvenir aux besoins de leurs maisons et pérenniser leurs lignées. Le sanglier attendrait que cette entrevue soit terminé mais, j'aurais bien laissé ce foutu jeu à Tybolt qui se serait trouvé être beaucoup plus doué que moi pour ce genre de chose.

base acidbrain, modification zuz'

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