La nécessité d'avoir une amie sur qui compter

Il fallait avouer une chose, je n’aimais pas beaucoup Qyburn. Voir, je ne pouvais pas le voir en peinture. Et pourtant depuis une semaine, depuis le départ de Dame Cersei il y a une semaine, nous devions travailler ensemble pour gérer Belcastel. Dame Cersei ne nous avait pas donné une date claire de retour, elle amenait ses garçons auprès de leur nouveau maître puisqu’ils devenaient écuyers. Et moi, j’étais devant une pile de parchemins à me demander pourquoi j’étais là. Même si, c’était un véritable honneur, il fallait l’avouer, j’étais très fière de cette marque de confiance, mais j’avais une peur bleue de faire quelque chose de travers et que Dame Cersei ne me… Raccourcisse d’une tête en rentrant ? En quelque sorte. Enfin, au pire je ne serais pas la seule : Qyburn y passerait aussi. Si je pouvait me permettre de réfléchir ainsi. Cependant, c’était hors de question que je ne fasse pas de mon mieux, je me battais presque à chaque minute pour réfléchir comme Dame Cersei l’aurait fait pour la satisfaire. Et j’avais très mal à la tête. Et ce n’était pas dû à mon combat que j’avais perdu dans la mêlée de Port Réal. Qyburn avait largement assez surveillé ma santé après ce désastre.

Enfin ; je soufflai un instant avant de me masser machinalement le front en regardant le parchemin. J’avais besoin d’une pause. Vraiment. Je posais le papier sur le tas pour quitter mon tabouret, je n’avais même pas prit place dans le siège qu’occupait normalement Dame Cersei. J’avais du revoir mon emploi du temps, si bien que je m’entraînais à l’aube pendant une bonne heure avant d’aller travailler, m’arrêter une heure à midi pour étudier un peu en mangeant sur le pouce, je devais toujours m’améliorer pour ne pas faire honte à ma dame, et le soir je retournai un peu à l’entraînement pour me vider la tête, et ne pas fracasser celle de Qyburn. Cela valait mieux.

Et j’avais largement assez travaillé pour aujourd’hui, si bien que je fis signe à Qyburn que je sortais j’en avais plus que besoin. Je rajustai mon épée à ma taille avant de me diriger vers le terrain d’entraînement pour vider ma frustration et tenter de diminuer mon mal de crâne. Je pus me défouler une petite heure avant d’apercevoir une certaine dame. Je tournai la tête pour faire un signe à Félicité en m’approchant d’elle.

« Dame chaton ! Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu vas bien ? »

C’était ma meilleure amie, je pouvais la tutoyer et surtout la nommer ainsi.

Félicité était l’une des rares personnes à pouvoir me toucher sans me prévenir et donc ne pas risquer un coup ou de me faire bondir sur le côté, je détestais profondément les contacts physiques sans qu’on m’ait prévenu avant. C’était hors de question. Et cette petite blonde était également l’une des rares à pouvoir me faire porter des robes sans trop insister. Je souris à son « miaou » et secouai légèrement la tête amusée en la regardant droit dans les yeux. Elle avait l’habitude. Elle s’ennuyait ? J’étais presque sûre que Dame Cersei lui avait trouvé des taches à faire et qu’elle n’avait pas envie de le faire. Je pouvais le comprendre sans mal, mais bon ; il fallait que je fasse mon travail. Je hochais la tête.

« Je vais bien comme tu peux l’voir. »

Dame Cersei n’était pas là, je relâchai mon attention sur mon langage. Quoi que depuis plusieurs années c’était quand même un peu mieux. J’articulai plus facilement. Je haussai les épaules à sa remarque avant de grogner un peu à ses mots, je n’aimais pas qu’on me rappelle ça. Cet échec. Vraiment pas.

« Ça fait six lunes. J’vais bien. Je vomis pas, j’ai pas de migraine, pas d’pertes de mémoire, ou d’équilibre. Tu vois, j’ai pas la main qui tremble ! »

Je n’aimais pas qu’on me rappelle que j’avais été une catastrophe. C’était un mauvais souvenir et j’avais passé un sacré mauvais moment les jours suivants, mais qu’importe. Je lui offris malgré tout un sourire rassurant. J’allais bien ; vraiment bien. La preuve notre dame m’avait confié en partie la gestion du domaine. Ce n’était pas rien. C’était une grande marque de confiance à mes yeux. Je fis signe à Félicité de venir marcher avec moi, cela me ferait le plus grand bien, j’avais besoin de bouger un peu, si bien que je préférais obliquer sur l’écurie pour pouvoir passer aussi un peu de temps avec ma jument Cendre. Cela me ferait du bien. Une lettre de Dame Cersei ? Je secouai la tête.

« Pas encore, cela fait qu’une semaine qu’elle est partie. Elle doit être peut-être encore en pleine mer ? Je sais pas trop ! »

J’étais presque sûre qu’elle allait d’abord à La Treille ou je confondais ? J’avais un gros doute et la tête remplie des derniers informations de Belcastel. Je poussai la porte de l’écurie pour la laisser passer en première.

« C’est là où j’suis contente tu vois, d’pas être noble, j’suis flattée qu’dame Cersei m’confit le fief !Mais j’me vois pas faire ça tous les jours. »

J’aurais envie d’arracher des têtes à longueur de journée !
   

J'avais toujours été plus attirée par l'épée que par les robes et compagnie. Par le cheval plus que par le carrosse. Enfin ce n'était qu'un détail. J'avais envie de le vider un peu la tête. Certains disaient que les nobles avaient la belle vie, mais je préférais clairement être une simple lame au service de Dame Cersei et être connue pour ça qu'être une dame ou même une seigneuresse ! Enfin. Je frottais l'encolure de Cendres avant de me retourner vers Félicité et sa proposition. J'eus un large sourire.

"Allons-y ! J'te scelle ta jument !"

Je frottais le chanfrein de ma jument avant de m'occuper des deux animaux pour les préparer. Une balade à cheval j'aimais toujours ça. Je finis de préparer la jument de mon amie avant de lui tendre les rênes et de m'occuper de Cendres qui visiblement voulait fouiller les poches à la recherche d'une pomme. Je finis par lui en donner la moitié d'une avant de la sortir, je mangeais l'autre moitié en passant, essuyant mes doigts collant de jus sur mon pantalon avant de me hisser sur le dos de la jument. Il y avait moins de sentir ici pour se promener, mais il y avait de quoi ! Je tapotai l'encolure de la jument qui avait un aussi bon caractère que moi. C'était à dire exécrable. Mais je l'aimais de tout mon coeur.

Pas besoin d'escorte, nous n'allions pas loin et j'avais les armes. Je fis signe à Félicité de venir avec moi, il fallait bien traverser une partie du bourg avant de pouvoir sortir et en profiter. Puis il ne faisait pas trop chaud autant en profiter. Les sabots de ma monture claquait sur les dalles et j'adorais ce son. Je tournai la tête pour surveiller Félicité du coin de l'oeil

" ça va ?"

Après un petit embouteillage devant les portes, nous pûmes enfin sortir et je poussais un soupir de soulagement avant d'orienter un peu ma jument vers des sentiers moins bondés. Ça faisait du bien.
   

Les regards ou les remarques j'avais appris à passer au-dessus depuis des années. Surtout ceux que gens que je ne connaissais pas. Alors les regards des badauds, je ne m'en préoccupais pas. J'étais au service de Dame Cersei, j'étais une combattante. Et les seuls regards ou remarques que je pouvais tolérer venaient de la dame que je servais, de Félicité ou d'autres guerriers éventuellement. Et encore pas tous. Alors en traversant le village que je trouvais très agréable à vivre, loin de la puanteur de Port Real et assez loin de la ville qui entourait Hautjardin, je regardais tout autour de moi avec un fin sourire, heureux. Je n'étais pas supérieure à ces gens, j'avais juste de la chance et c'était tout. Je caressai l'encolure de ma jument alors qu'elle poursuivait sa route, je lançai une pièce de cuivre à un gamin mendiant à même la rue. Je souris simplement. Il valait mieux éviter les grosses pièces, c'était le meilleur moyen sinon qu'il se fasse casser la gueule. Et j'aimerais éviter ça.

Le chemin bordant la mer serait parfait pour cette petite promenade. Je vérifiais régulièrement que Félicité me suivait, glissant un regard par dessus mon épaule pour inciter parfois ma jument à ralentir. Je préférais rester proche d'elle. Même si Cendres adorerait partir au galop sans attendre. Je me dressais sur les étriers lorsqu'il eut la monté pour lui permettre de dégager ses muscles avant de me rasseoir sur ma scelle aux motifs de branches de pommier. Cadeau d'un autre temps n'est-ce pas ? D'un homme. Qu'importe. Qu'importe. Je soufflais légèrement et Cendres secoua la tête de concert. Je tapotai son encolure puissante.

" Oui ma fille, je sais. "

Elle avait grande envie de piquer un galop avec moi sur son dos. C'était hors de question sans prévenir Félicité qui reprit la parole d'une voix hésitante. Je le tournai vers elle les sourcils froncés.

" Quelque chose de grave ? Qu'est-ce que tu veux dire ? C'est un des rares moments où j'ai un peu les souvenirs embrouillés. Qyburn dit que c'est normal. "

Pas autant que j'aimerais, mais assez pour que je ne sois pas toujours sûre de ce que j'avais dit ou fait...

" Tu devrais le savoir, je crois que tu étais là presque tor le long. "

Elle était partie récupérer des choses pour Qyburn ! Mais dans mon souvenir cela n'avait pas duré longtemps. 

Je me tenais bien droite sur mon cheval, les talons bien baissés. Mel avait été un excellent professeur, même à cheval c’était lui qui m’avait beaucoup appris. Comme il m’avait appris la dureté de perdre un équidé auquel on s’était attaché. Le sien qui restait aux écuries de Bel Castel était celui de feu son épouse, et je prenais grand soin de lui. Enfin ; Félicité voulait parler, alors j’allais parler avec elle, n’est-ce pas ? Elle évoqué le tournoi et je tiquais légèrement, j’avais des souvenirs assez embrouillé après la monstrueuse défaite que j’avais subis. J’inclinai la tête en l’écoutant avec grande attention. Contrariée, oui ça c’était plus qu’évident. J’attendis donc la suite en regardant autour de moi.

J’eus un rire, il valait mieux en rire qu’en pleurer de cette désastreuse prestation. Je hochais la tête sans rien dire. J’avais bien cru comprendre que j’avais eu un sale truc, même si je n’avais pas fait l’effort de retenir le nom, je ne savais plus s’il s’agissait d’un traumatisme cérébrale, ou juste d’une commotion. Même Qyburn ne semblait plus être sûr.

« Tu peux le dire, hein, qu’elle a été désastreuse cette prestation. J’le sais. »

Je l’avais bien chassé Félicité alors qu’elle ne voulait que me réconforter à ce moment là. Et j’avais presque fracassé mon casque, surtout mon poing, contre une table en bois de colère. Je regardai Félicité avec attention, des mots qui avaient déplus à Dame Cersei. J’eus un grand rire à sa remarque suivante.

« Tu l’sais, j’ai plus qu’un caractère de merde quand j’suis en colère. Et là, j’l’étais. Passablement. Enfin, j’ai toujours un caractère de merde ! »

Et pourtant il s’était arrangé, je le masquais beaucoup mieux depuis la mort de Mel, j’étais, du moins de l’extérieur, plus calme, plus posée. Intérieurement c’était toujours pareil, mais je le montrais beaucoup moins. Je poussai un soupir avant d’incliner la tête.

« J’saurais pas t’dire c’que j’ai dit exactement ce jour là. Mais ouais, j’ai mal parlé à Dame Cersei sous la douleur et la colère. J’me suis emportée. Comme toujours. Et j’me suis excusée. Elle a dit qu’c’était la dernière fois. »

Je préférais ne pas évoquer la menace, il n’y avait pas besoin d’inquiéter Félicité. A qui je fis un immense sourire.

« Mais t’inquiète pas, j’vais travailler dur pour lui montrer qu’elle peut m’faire confiance. Et que j’suis capable ! Aussi bien en tenant Bel Castel qu’en m’entraînant encore plus dur. »

Par contre, je n’étais pas du tout sûre d’avoir envie de refaire des tournois.

Il fallait bien profiter du beau temps, Belle Île était un lieu plus qu’agréable, à n’en point douter. Alors Félicité avait eut une bonne idée de vouloir se promener. Cendres appréciait, un peu, elle aurait préféré galoper, mais on ne pouvait pas tout faire. Et Félicité s’approcha à nouveau de moi au trot, Cendres gronda un peu, tirant sur son mord pour elle aussi avoir le droit d’aller plus vite. Elle évoquait le tournoi. Je détestais ce souvenir et évoquer cet échec, vraiment. Je travaillais plus que dur pour améliorer mon niveau, mais j’avais l’impression que ce n’était pas encore assez. Je soupirais un peu à la remarque de mon amie, c’était une représentation… Je passai une main sur mon visage.

« Je sais. C’est aussi pour ça que j’étais en chevalier inconnu. Mais bon… Ce n’était qu’un tournoi. Mais le reste du temps… J’dis rien. »

C’était vrai, la plus part du temps je réussissais à me tenir, mais le supplice de cette humiliation… Non cela m’avait fait perdre les pédales. Ça et un mal de tête horrible… J’observai Félicité avec un fin sourire, elle allait finir par dire des gros mots à force de me fréquenter, n’est-ce pas ! Est-ce que j’en serais triste ? Pas trop. Du moment qu’elle ne faisait pas ça devant dame Cersei. Je grognai un peu à ses mot.

« Y a des choses qui changeront pas, Dame Chaton. J’déjà fait des progrès, tu l’sais. »

L’écouter ? J’eus un rire avant de secouer la tête, amusée de la situation.

« C’est quoi la règle ? Que t’as toujours raison même quand t’as tort ? J’t’écoute tout le temps déjà, c’est toi qui ne m’écoute jamais. »

Je lui fis un clin d’oeil avant de tapoter mon poignet, à Port Réal, avant le tournoi, elle m’avait envoyé acheter un bracelet pour elle. Je détestais faire les courses pour elle, surtout en robe pour être plus discrète. Je lui avais dit que le bracelet était trop petit, mais elle ne m’avait pas écouté.

« C’est comme quand j’te dis que tu devrais causer à Dame Cersei pour qu’elle te laisse apprendre à manier la dague. »

Dame Chaton, elle était trop douce pour ce monde après tout.

« Puis si je t’écoutais tout l’temps, tu m’ferais porter des robes roses à froufrous ! Et ça, tu rêves. »

Elle l’avait déjà fait sur ordre de Dame Cersei à Hautjardin, Dame Cersei, car je n’avais pas été sage selon elle, avait fait confisqué mes affaires masculines et j’avais dû me vêtir de robes jusqu’à ce qu’elle estime que j’avais compris la leçon. Pas tellement en réalité. Mais disons que je cachais mieux mes blessures..

J'eus un rire franc en écoutant mon amie. Le bleu m'allait mieux, hein ! Seulement elle n'avait parlé que de la couleur et non pas de tout le reste ! Et cela je me refusais de l'oublier.

« Tu ne parles que de couleur vile Dame chaton ! J'note que m'faire porter des froufrous stupides c'est d'accord par contre !»

Je secouai la tête. Je préférais porter un beau pantalon avec une chemise et un gilet qu'une robe. Je m'y sentais toujours stupide enfoncée et maladroite comme pas deux. En somme : des sensations plus que désagréables ! Surtout pour moi, j'aimais être libre de mes mouvements après tout. Je tapotai la tête de Félicité en l'entendant si inquiète.

« Féli, tout va bien. Tu vois bien qu'tout va bien avec dame Cersei. Si c'était pas l'cas, tu crois qu'elle me laisserait gérer son domaine pour elle ? »

Je grognai en attrapant sa main au vol alors qu'elle tentait, encore de la passer dans ma tignasse. Je détestai porter mes cheveux longs, mais Dame Cersei refusait toujours que je me les coupe. Une femme se devait de les avoir longs. Connerie, c'était gênant pour moi ! Mais je verrais, si j'avais bien fait mon travail à son retour, pour lui demander. Je regardais Félicité avec un oeil faussement noir.

« Je sais que t'adore me coiffer, mais j'passe assez d'temps le matin à tenter de les dompter pour que que tu les mettes en bordel. »

Sinon c'était elle que j'allais chercher à l'aube pour me coiffer ! Je lui fis un clin d'oeil avant qu'elle ne s'apitoie sur son sort et son sois disant manque de faiblesse. Je soupirais un peu avant de la regarder.

« Félicité, ça serait bien que t'arrête se te déprécier. Tu crois que tu serais ma meilleure amie si t'étais faible ? Ou qu'dame Cersei t'aurait gardé à son service ? T'es forte, t'as juste peur de le montrer !»

Peut être un peu trop abrupt... Mais mette les formes avec ma meilleure amie c'était pas encore ça.

Je souris à Félicité, heureuse et de la voir se détendre un peu et se rassurer du monde extérieur. Elle se laisserait tenter pour apprendre à manier la dague. J'inclinai la tête.

"Tu demanderas à Dame Cersei par courrier dès qu'on sait qu'elle est arrivée. Tu pourras même lui demander si t'as le droit d'me couper les cheveux. "

Un jour j'aurais le droit de porter une coupe courte. Un jour. Et les deux équidés semblait en avoir marre d'être au pas. Je soupirais un peu avant de me retourner vers la blondinette.

" Un p'tit galop Chaton ?"

J'attendis son accord, d'ailleurs Cendres dressa les oreilles au mot " galop", avant que je ne la talonne et qu'elle ne s'élance aussi vite qu'elle le pouvait sur le chemin dégagé maintenant. Je me mis en suspension sur les étriers, légèrement penchée en avant, profitant de la vitesse le fouettant le visage. Le paysage devenait flou autour de moi, une simple traînée bleue ou grise selon et Cendres allongea encore la foulée, comme pour semer Félicité, à qui je jetai un regard pour m'assurer qu'elle était toujours là. Et ma jument n'avait aucunement l'intention de laisser la monture de la petite lionne passer devant elle. On avait bien toutes les deux un caractère de merde.

On fit toute une partie du chemin côtier ainsi en profitant du bruit des vagues et de sabots. Je finis par indiquer que nous devions ralentir et repasser au pas. Le chemin se retrécissait et il valait mieux éviter un accident. Je jouais avec mes doigts sur les rênes pour faire ralentir la jument et la repasser au pas. Elle était couverte d'écume blanche. Je la laverais en rentrant. Mais surtout la nuit arriverait d'ici une heure. Nous n'allions pas devoir tarder à rentrer. Je tournai la tête vers Félicité

"Avoue, chevaucher c'est mieux que de rester enfermée dans un carrosse !"

Je grattai la base de l'encolure de ma monture avec beaucoup d'amour.