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L'embrasement du soleil
Valar Dohaeris
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the night is dark and full of terrors.
l'embrasement du soleil
Dorne était assez silencieuse pendant de nombreuses semaines. Bien que certains dorniens avaient clairement affiché leur allégeance et combattait déjà. Le Prince de Dorne n’avait qu’en a lui rien fait, rien dit. Toujours discret et prudent, il ne s’était en rien avancé. Il avait cru bon et sage d’envoyer son frère Oberyn tâté le terrain dans des camps. Mais dans une de ses lettres, la vipère rouge avait signalé son désir de libérer leur nièce, Rhaenys fille d’Elia. Doran Martell s’inquiéta de cette nouvelle, son frère allait pousser Dorne dans la guerre. Il fallait vite trouver un moyen pour éviter tout bain de sang du peuple dornien. Le prince avait donc quitté le confort des Jardins Aquatiques pour rentrer à Lancehelion. Après s’être concerté avec le gouverneur de la ville, Manfrey Martell et sa fille Arianne, le prince sortit de son silence et convoqua une assemblée de noble. Tous étaient conviés pour discuter de l’avenir de leur contrée, leur positionnement officiel, la guerre qui régnait à Westeros.
C’est donc de bon matin que le rassemblement eu lieu au milieu des jardins du Vieux Palais afin d’accueillir le plus grand nombre de nobles possible. Des tables avaient été disposées en un grand carré afin que tout le monde puisse voir tout le monde. Les arbres aux alentours apportaient un peu de fraicheur pour supporter la chaleur de la journée. Des corbeilles de fruits étaient disposées, ainsi que de l’eau et du vin dornien. Tout était fait pour que les seigneurs de Dorne se sente à l’aise car cette assemblée promettait d’être longue. Sur la table d’honneur, Doran Martell résidait, à sa droite se trouvait Manfrey Martell et à sa gauche sa fille héritier Arianne. Derrière eux se tenait Areo Hotah, capitaine de la garde du prince. Une fois que tous les nobles ou leur émissaire furent installés, le prince de Dorne prit la parole.
" Mes seigneurs, je vous remercie d’avoir répondu à mon appel pour le bien de Dorne. Des heures sombres planent sur Westeros et je crains que notre région ne soit pas épargnée. Il y a plusieurs jours de cela, j’ai reçu une missive d’Oberyn arrivant tout droit de la Capitale où Viserys règne en maître. Il m’a indiqué qu’il souhaitait, selon ses termes, libéré la princesse Rhaenys. Ayant du sang dornien dans les veines, je peux comprendre le souhait de mon frère, cependant je crains que son acte ne nous plonge dans la guerre de façon prématurée. Je ne souhaite que le bien de Dorne, c’est pour cela que je vous ai invité à discuter de notre avenir à tous. Quel Roi soutenir ? Quel parti prendre ? Envoyé nos enfants se battre pour des idéaux bien loin de nos frontières ? Je vous laisse la parole."
C’est donc de bon matin que le rassemblement eu lieu au milieu des jardins du Vieux Palais afin d’accueillir le plus grand nombre de nobles possible. Des tables avaient été disposées en un grand carré afin que tout le monde puisse voir tout le monde. Les arbres aux alentours apportaient un peu de fraicheur pour supporter la chaleur de la journée. Des corbeilles de fruits étaient disposées, ainsi que de l’eau et du vin dornien. Tout était fait pour que les seigneurs de Dorne se sente à l’aise car cette assemblée promettait d’être longue. Sur la table d’honneur, Doran Martell résidait, à sa droite se trouvait Manfrey Martell et à sa gauche sa fille héritier Arianne. Derrière eux se tenait Areo Hotah, capitaine de la garde du prince. Une fois que tous les nobles ou leur émissaire furent installés, le prince de Dorne prit la parole.
" Mes seigneurs, je vous remercie d’avoir répondu à mon appel pour le bien de Dorne. Des heures sombres planent sur Westeros et je crains que notre région ne soit pas épargnée. Il y a plusieurs jours de cela, j’ai reçu une missive d’Oberyn arrivant tout droit de la Capitale où Viserys règne en maître. Il m’a indiqué qu’il souhaitait, selon ses termes, libéré la princesse Rhaenys. Ayant du sang dornien dans les veines, je peux comprendre le souhait de mon frère, cependant je crains que son acte ne nous plonge dans la guerre de façon prématurée. Je ne souhaite que le bien de Dorne, c’est pour cela que je vous ai invité à discuter de notre avenir à tous. Quel Roi soutenir ? Quel parti prendre ? Envoyé nos enfants se battre pour des idéaux bien loin de nos frontières ? Je vous laisse la parole."
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❝L'embrassement du soleil❞ Dornish Lords & Daeron Le Voi Le retour à Dorne fut mouvementé, après sa visite à Marianne dans le Conflans, il avait embarqué à Salins pour faire voile vers Lancehélion, mais tout ne c’était pas passé comme prévu. Les rumeurs de guerre étaient de plus en plus présente dans les ports où il faisait escale et c’était inquiétant. Le pire étant que de Dorne, il n’y avait pas de nouvelles, c’était comme si le royaume avait totalement disparu de l’échiquier de Westeros. Daeron fut donc heureux de voir les côtes de son pays s’étendre sous ses yeux et lorsqu’il posa le pied à Lancehélion il fut encore plus heureux de voir sa soeur qui l’attendait de pied ferme quand bien même elle ne semblait pas plus joyeuse que ça. Et cette crainte se confirma lorsqu’elle lui tendit une missive venant de Doran Martell en personne. Ainsi, il demandait aux nobles de Dorne de venir à Lancehélion afin de parler des derniers développements dans les Sept Royaumes. Les rumeurs de guerre étaient de plus en plus présente dans les ports où il faisait escale et c’était inquiétant. Tout alla alors très vite, embrassant tendrement sa soeur, il la quitta et enfourcha le cheval qu’elle lui avait mis à disposition et il se dirigea vers la demeure des Martell. Son arrivée fut prompte et les gardes de la citadelle lui laissèrent le passage sans rien dire, il y avait une certaine agitation dans la cour, un palefrenier vint s’occuper du cheval de Daeron qui le remercia et il se glissa dans le palais somptueux des Martell. La matinée allait être agitée et le noble dornien était curieux de voir ce qui allait se passer. Dans le vaste hall fait de marbre blanc et aux ouvertures donnant sur un jardin aux somptueuses plantes, de nombreux seigneurs et émissaires pour ceux qui n’avaient pas réussi à venir à temps. Ici et là, des éclats de voix ponctuaient des conversations, il n’y avait pas de doutes, l’ambiance allait être tendue durant la réunion. Petit à petit, ils furent conviés à venir s’installer autour de tables formant un carré et regorgeant de nourriture et de boisson ce qui fit grogner l’estomac du Le Voi. Il s’installa avec célérité sur une chaise, non loin de Doran Martell qu’il salua avec révérence non sans quelques regards mauvais d’autres nobles qui cherchaient eux aussi à approcher le Prince de Dorne. Lorsque tous furent installés, le Martell prit la parole et ce qu’il dit ne fit que confirmer ce que Daeron pensait. Ainsi, les dragons se déchiraient comme lors de la danse macabre qui avait vu les dernières créatures volantes périrent. Le jeune homme ne savait pas quoi penser alors que les nombreux lords murmurèrent, agités par la question simple mais terriblement pesante pour eux. Entrer en guerre ? Nombreux prendraient fait et cause pour Rhaegar c’était certain, la question en fait ne se posait pas sur ce sujet même si le Roi Dragon avait, d’après certaines mauvaises langues, changé de façon inquiétante depuis quelques temps, en tout cas au Conflans, on jasait. La guerre donc ? Daeron ne savait pas quoi en penser, d’un côté, ce qu’avait fait Viserys ne pouvait être toléré, pour quoi passerait Dorne s’ils restaient à ne rien faire dans cette guerre ? Dearon soupira finalement, regardant toute l’assemblée. “Vous savez fort bien poser le problème mon Prince. Soutenir Rhaegar c’est montrer notre attachement à nos enfants bien loin de chez eux. Après tout, le Roi déchu a des enfants de sang dornien. Ne pas l’aider serait une honte. De plus, le Bief semble divisé sur le sujet et nous pourrions en profiter pour régler certaines dettes avec les Tyrell.” Il regarda Doran droit dans les yeux avant de sourire. “Soutenir Viserys III c’est un choix qui en surprendrait plus d’un et nous ouvrons alors les portes à une invasion de l’Orage… Là aussi nous pouvons alors prétendre à régler des dettes avec nos voisins. Mais quoi qu’il en soit, nous ne pouvons ignorer la guerre plus longtemps, tôt ou tard, elle viendra frapper à notre porte et que pensez-vous qu’il se passera si nous restons neutres ? Que ce soit Viserys ou Rhaegar… Ils auront sûrement à coeur de se venger de notre inaction.” Des murmures lourds de reproches parcoururent l’assemblée devant l’avis du Sire des Dunes Rouges. "Au final, mon Prince, le choix vous appartient, je suis personnellement pour la guerre. Nous n’avons pas une vaste armée, mais elle est entraînée et nous ne craignons pas les charges de cavalerie. Avec des alliés, nous pourrions prétendre être l’arbitre entre les deux dragons. On dit que Rhaegar a changé… Pourquoi ne pas prendre fait et cause pour Aegon Targaryen au travers de Rhaegar ? Il est le fils et héritier de Rhaegar, si nous abattons bien nos cartes, nous pourrions prétendre à placer Dorne encore plus proche du Trône. Je m’engage à vous suivre dans la guerre et à mener les troupes Le Voi.” Ce fut la goutte d’eau, certains lords se levèrent devant la proposition de Daeron qui afficha alors un sourire provocateur. Il se permit même prendre quelques dattes, c’était maintenant aux autres de parler, lui avait exposé son avis. C’était peut-être fou, suivre Aegon au lieu de son père, mais après tout ce dernier ne semblait rien faire pour arranger la situation. Son fils par contre, c’était autre chose. Parfois, il fallait faire des choix… |
© Pando |
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PNJ : Mestre Joan Sand, maison Santagar
Son nom était Joan Sand. Bâtard de la maison Santagar, du grand-père de l'actuel lord en vérité, il avait plusieurs fonctions au sein de la maison de Bois-Moucheté. Premièrement, il était mestre, et il connaissait de nombreuses choses aux subtilités de la politique et de la diplomatie. Deuxièmement, il avait l'oreille du lord Santagar, car il lui était fidèle en tous points et il n'avait aucunement l'envie de le trahir. Et troisièmement, il avait le rôle d'émissaire, d'ambassadeur. Il voyageait, portait des messages, discutait. Il amenait les autres à se plier aux bonnes exigences, celle des Santagar. Mais cette fois, il avait affaire à un défi d'une toute autre ampleur.
Assis à une place loin d'être privilégiée, sûrement parce qu'il n'était pas un Santagar mais un représentant, il n'en écoutait pas moins avec une très grande attention ce qu'il se disait. Le discours de Doran Martell ne le surprit pas outre mesure. Il était bien conscient de la situation pour laquelle il venait ici. Aucun Santagar ne voulait venir, il avait donc été envoyé. Il était de toute façon plus doué. Enfin, en vérité, un Santagar ne pouvait pas venir. Orys, un homme en qui Joan avait une grande estime. Mais il était loin, dans le Bief, entouré par des gens qui ne lui feraient sans doute aucun bien. Quel erreur que ce garçon soit allé là-bas. La jeune Mezzara veillerait-elle sur lui ? Sans doute. Difficile de trouver amour plus fort que le leur. Oui, elle ferait ce qu'il fallait pour conserver le jeune homme comme il devait le rester.
Lui-même n'était guère jeune, du haut de ses presque soixante printemps. Mais il avait encore une constitution solide, et il était vif. Il se mouvait certes plus lentement, mais sa voix ne trahissait aucune faiblesse. Ferme, calme, telle une lame acérée. Il écouta avec une attention particulière le jeune Daeron. Il sourit, intérieurement, bien que restant de marbre en façade. L'idée était bonne, réalisable, et permettrait de faire d'une pierre deux coups : soutenir Rhaegar, mais installer un roi plus apte et moins condamné par l'opinion.
Il attendit que le calme se fasse, alors qu'il se levait. Il regarda tour à tour chacune des personnes ici présentes. Puis il parla. De cette voix où ne perçait nul doute.
« Le jeune Daeron vaut-il vraiment toutes ces huées ? Pour avoir exprimé une simple opinion, de plus une opinion que beaucoup ici partagent sans oser la formuler ? De peur qu'on ne réagisse de la sorte ? Sottises que voilà ! »
Ce rappel à l'ordre fait, et après un signe de tête amical à l'intention de Daeron, le mestre s'adressa à nouveau à l'assemblée. Ecoutez maintenant quelqu'un qui, comme le jeune, n'a point peur de parler et de dire ce qu'il pense.
« Avons-nous un rôle décisif à jouer dans cette histoire ? Sans aucun doute. Dorne est dans l'ombre, tel un serpent, prêt à frapper là où notre adversaire, quel qu’il soit, aura le plus de mal à s'en remettre. Mais devons-nous agir avec précipitation ? Sans aboutir auparavant à une unité des opinions ? Non, certainement pas. Certains d'entre vous veulent soutenir Rhaegar, d'autres Viserys. Libre à vous. Mais Aegon n'est-il pas lui aussi un Targaryen et un souverain potentiel ? Nous ne devons pas oublier que nous ranger du côté de Viserys peut s'avérer dangereux : il a trahit son frère, il peut nous trahir aussi. L'Orage peut déferler sur nous ? Nos lances le frapperaient en plein cœur qu'il ne saurait voir le coup venir. Nous ne craignons guère ce danger-là, nous le savons tous. »
Petite pause, à effet. Tous étaient captivés. Parfait.
« Dans une main, nous avons Rhaegar. Des liens avec Dorne, des liens de sang. Un pacte devant les dieux qu'il pourrait être donc dangereux de rompre. D'autant que ce roi ne fait plus guère l'unanimité, nous le savons. Qu'avons-nous dans l'autre main ? Viserys, jeune, ambitieux, fourbe. Il saurait nous récompenser généreusement, il est vrai. Mais il saurait aussi nous poignarder par derrière, et nous apporter la honte en répandant le sang dornien. Il ne serait d'ailleurs qu'un allié de façade, car aucun lien ne nous lierait à lui. Alors, que choisir ? Choix difficile, d'autant qu'il peut mener à une scission profonde et dangereuse pour Dorne-même, ainsi que pour Westeros. Alors, un autre choix s'offre peut-être à nous, comme l'a dit Daeron le Voi. »
Il parcourut à nouveau l'assemblée du regard. Il voyait clairement le regard de Doran Martell qui le scrutait, comme s'il écoutait et tentait de percer son âme en même temps. Mais Joan savait qu'il ne perdait pas une miette du discours argumenté.
« Aegon Targaryen ? Que dire à propos de lui ? Fils de Rhaegar, et donc légitime héritier de ce dernier. Mais aussi, un jeune homme qui n'a pas la réputation de son père. Qui, par conséquent, ne sera pas entaché par des rumeurs de folie ou d'incapacité ! Ce choix me semble le plus adapté. Nous conservons nos liens avec la couronne, nous conservons cette alliance et cette confiance. Dorne sort grandie de cette histoire. Rhaegar ne s'opposera guère à ce que notre soutien envers sa personne devienne aussi celui d'Aegon. Soutenir la légitimité, plutôt que l'usurpation, voilà ce qu'il faut faire. »
Et il se rassit, attendant l'orage qui se soulevait. Ou qui n'allait sûrement pas tarder.
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L'Embrasement du Soleil
No Foe may pass
Ryon Allyrion
Le seigneur de la Grâcedieu s’avançait dans les jardins du palais de Lancehélion que les rayons du soleil de Dorne épargnaient de leur chaleur, tout du moins pour le moment. Sa grande silhouette sombre et reconnaissable contrastait quelque peu avec les personnes que l’Allyrion rejoignit, et dont les tenues reflétaient fastueusement la lumière du Sud. A ses côtés se trouvaient deux de ses enfants, Valena et Daemon. Le seigneur avait requis leur présence car ce rassemblement serait à coup sûr une bonne leçon de politique, à défaut peut-être de leur permettre de s’exprimer. Arrivés tard dans la nuit après des jours entiers à chevaucher à travers Dorne, les enfants Allyrions n’arrivaient pas sans instructions de leur vieux père. Le sujet fort délicat de la réunion n’avait pas été discuté, l’autorité de parler au nom de la Grâcedieu revenant seule à Ryon. Chaque mot dit pendant cette réunion allait peser lourd dans les relations entre tous les seigneurs dorniens, aussi l’Allyrion attendait de ses enfants un comportement exemplaire. Alors qu’il arrivait à la table faisant face à celle où siegeait le prince Doran, le vieux seigneur du désert s’inclina respectueusement dans un salut sobre vers le prince, avant de s’assoir. Il n’avait que brièvement salué les autres nobles, sans entrer dans les discussions déjà vives qui les animaient, et qui allaient s’envenimer dans les minutes avenir, lorsque le débat commencerait véritablement. Il invita sa fille Valena à s’assoir à sa droite, son fils Daemon ayant reçu pour consigne de rester debout derrière eux, afin que nulle confusion ne soit faite quand à celui qui était l’ainé, et celle qui portait le titre d’héritière.
Le prince prit alors la parole et le silence se fît. Le prince Oberyn était un guerrier comme Dorne n’en avait que peu connu, mais son courage et son audace étaient gâtés par une fougue démesurée, et une certaine imprévisibilité. Le moindre geste du frère de Doran pouvait instantanément proclamer Dorne en état de guerre contre le tout nouveau Roi des Sept Couronnes. Un murmure parcouru l’assistance, les réactions n’allaient pas tarder à se faire entendre de la part des seigneurs. C’est un jeune homme qui prit la parole, et qui exposa son avis avec une impertinence qui rappela sans peine au vieux Lord ses propres enfants. Le jeune Le Voi avait clairement fait entendre sa position quant à la guerre, cependant, hormis son allégeance au prince, il ne semblait pas suffisamment sûr de ses idées pour un véritable partit pris en dehors des frontières de Dorne. Ce qui au demeurant était tout à fait honorable. Un avis que ne goûtèrent pas les seigneurs, et qui manifestèrent leur désapprobation dans une bronca sonore et puissante. Certains d’entre eux se levèrent et apostrophèrent le jeune homme avec force gestes dans sa direction. Ryon lui resta imperturbable, son regard noir s’attardant un instant sur le Le Voi avant de se tourner vers un homme dont la prise de parole sembla calmer la tablée. L’assurance qui perçait dans sa voix porta vite ses fruits, et l’ensemble des seigneurs furent vite captivé par son discours. Tout comme le précédent, il voyait trois possibilités, et désignait en Aegon une légitimité qui semblait pleine de promesses si Dorne lui venait en aide. Encore une fois un brouhaha monta dans les jardins de Lancehélion, mais les seigneurs semblaient plus passionnés par ce qui venait d’être dit que par ce qu’ils auraient eux-même dire.
Le Lord de la Grâcedieu posa ses longues mains aux doigts ornés de bagues sur la table et se leva à son tour. Sa silhouette presque austère dépassait aisément en taille celle de son voisin qui était occupé à vociférer dans toutes les directions. Il leva lentement sa main droite dans un geste qui demandait à nouveau le calme.
« Mes seigneurs, je vous en prie. Si nous partagions tous le même avis, alors cette assemblée n’aurait pas lieu d’être. » Les yeux sombres du vieux seigneur parcouraient l’assistance, s’arrêtant plus longuement sur le Prince lorsqu’ils venaient à croiser son regard. « La guerre est à nos portes, cela ne fait aucun doute. Tout Westeros n’est qu’une immense poudrière qui peut exploser n’importe quand et dans n’importe quelle partie du Royaume. Un nouveau Roi est sur le trône de fer, et quel roi ! Que ceux parmi vous qui l’ont déjà rencontré en personne tout comme moi osent donc ne serait-ce que penser que ce garçon est capable de gouverner avec justice et pour le bien de ses sujets et de ses alliés ! Ce Targaryen porte en lui la folie de son père, et ni le temps ni le pouvoir ne le guériront jamais de ce mal, au contraire. Et son frère n’est pas plus honorable. Quelque soient ses projets, si seulement il en a, nous savons tous que Rhaegar n’était plus Roi bien avant que Viserys ne vienne prendre sa place. Et je doute fort qu’après cela il soit capable de vaincre son frère. De plus, je ne pense pas que quiconque dans les Sept Couronnes voient en lui un leader suffisamment fort pour reprendre la couronne, et souhaite le voir revenir sur le trône, sinon par défaut. Quant à Aegon, certes légitime, mais cela suffit-il pour que nous envoyons nos enfants mourrir en son nom ? Vous dîtes mes seigneurs que le sang dornien qui coule dans ses veines devrait nous obliger à déclencher une guerre pour lui remettre une couronne qu’il ne saurait peut-être pas garder, à l’image de son père. Dois-je vous rappeler que Dorne n’est pas aussi neutre dans cette histoire que vous vous bornez à le croire ? Avez-vous donc déjà oublié que pour le Bief, l’Orage et les autres, nous avons activement participé à la déchéance et à la chute de Rhaegar ? Nymeria est un des trop rares visages de Dorne qui ne soient pas inconnus aux autres régions du Royaume. C’est en ambassadrice qu’elle est allée à Port Réal, et c’est en amante royale qu’elle y est restée. Sa liaison assumée et contre les Dieux avec Rhaegar est une honte que nous devons tous porter, car à travers elle, c’est tout Dorne que voient maintenant la plupart des régions. Mon prince, il est tout à fait normal que votre frère souhaite aider votre nièce, mais n’aurait-il pas mieux fallut qu’il condamne l’attitude de sa fille plus tôt, au lieu d’imposer ses décisions dont les retombées pourraient être catastrophiques pour nous tous ? » Le vieux seigneur s’arrêta un instant. Parler ainsi de la fille d’Oberyn, une enfant qu’il avait vu grandir, lui faisait plus de mal qu’il ne l’aurait imaginé. Mais il ne pouvait ignorer ses actes qu’il avait formellement condamnés. La situation était trop grave pour qu’il continue à la voir comme une enfant de Dorne, comme un de ses propres enfants. C’est donc avec la même voie puissante et grave qu’il continua :« Mes seigneurs. Nous sommes la septième couronne de ce Royaume. Nombreux sont ceux d’entre nous qui ont déjà voyagé en dehors de nos frontières. Alors dîtes-moi, dîtes-moi si à un seul instant vous vous êtes senti comme faisant partis d’un seul et même royaume. Dorne a toujours été à part. Nous avons toujours été mis à part. Nos visites officielles sont des spectacles exotiques, des évènements rares et distrayants pour les autres régions, et malgré le mariage de Rhaegar, et nos frontières communes avec l’Orage et le Bief, nous semblons ne pas faire partie du même continent. A quoi bon nous battre à la place de ceux qui nous voient comme des étrangers ? Pourquoi Dorne devrait donner ses enfants pour un Roi, légitime ou pas, dont le nom a fait couler trop de sang dans les terres de Westeros ? Viserys est le roi des Sept Couronnes. Nous devons faire avec. Survivre et protéger Dorne doit être notre unique priorité, au lieu d’aller donner les vies de nos soldats et nos fils dont les seuls profiteurs seront des ingrats et des arrivistes. »
Lorsqu’il eût fini de parler, Ryon ne regardait plus que le prince Doran. Son avis en totale opposition aux envies belliqueuses des précédents intervenants avait quelques peu refroidi les seigneurs, et le chuchotement de plus en plus animé qui semblait devenir une habitude mis plus de temps à s’intensifier. Le seigneur ignora les invectives de certains de ses semblables, et se rassit dans le plus total silence, sans même adresser un mot ni un regard à sa fille ou à son fils.
Le prince prit alors la parole et le silence se fît. Le prince Oberyn était un guerrier comme Dorne n’en avait que peu connu, mais son courage et son audace étaient gâtés par une fougue démesurée, et une certaine imprévisibilité. Le moindre geste du frère de Doran pouvait instantanément proclamer Dorne en état de guerre contre le tout nouveau Roi des Sept Couronnes. Un murmure parcouru l’assistance, les réactions n’allaient pas tarder à se faire entendre de la part des seigneurs. C’est un jeune homme qui prit la parole, et qui exposa son avis avec une impertinence qui rappela sans peine au vieux Lord ses propres enfants. Le jeune Le Voi avait clairement fait entendre sa position quant à la guerre, cependant, hormis son allégeance au prince, il ne semblait pas suffisamment sûr de ses idées pour un véritable partit pris en dehors des frontières de Dorne. Ce qui au demeurant était tout à fait honorable. Un avis que ne goûtèrent pas les seigneurs, et qui manifestèrent leur désapprobation dans une bronca sonore et puissante. Certains d’entre eux se levèrent et apostrophèrent le jeune homme avec force gestes dans sa direction. Ryon lui resta imperturbable, son regard noir s’attardant un instant sur le Le Voi avant de se tourner vers un homme dont la prise de parole sembla calmer la tablée. L’assurance qui perçait dans sa voix porta vite ses fruits, et l’ensemble des seigneurs furent vite captivé par son discours. Tout comme le précédent, il voyait trois possibilités, et désignait en Aegon une légitimité qui semblait pleine de promesses si Dorne lui venait en aide. Encore une fois un brouhaha monta dans les jardins de Lancehélion, mais les seigneurs semblaient plus passionnés par ce qui venait d’être dit que par ce qu’ils auraient eux-même dire.
Le Lord de la Grâcedieu posa ses longues mains aux doigts ornés de bagues sur la table et se leva à son tour. Sa silhouette presque austère dépassait aisément en taille celle de son voisin qui était occupé à vociférer dans toutes les directions. Il leva lentement sa main droite dans un geste qui demandait à nouveau le calme.
« Mes seigneurs, je vous en prie. Si nous partagions tous le même avis, alors cette assemblée n’aurait pas lieu d’être. » Les yeux sombres du vieux seigneur parcouraient l’assistance, s’arrêtant plus longuement sur le Prince lorsqu’ils venaient à croiser son regard. « La guerre est à nos portes, cela ne fait aucun doute. Tout Westeros n’est qu’une immense poudrière qui peut exploser n’importe quand et dans n’importe quelle partie du Royaume. Un nouveau Roi est sur le trône de fer, et quel roi ! Que ceux parmi vous qui l’ont déjà rencontré en personne tout comme moi osent donc ne serait-ce que penser que ce garçon est capable de gouverner avec justice et pour le bien de ses sujets et de ses alliés ! Ce Targaryen porte en lui la folie de son père, et ni le temps ni le pouvoir ne le guériront jamais de ce mal, au contraire. Et son frère n’est pas plus honorable. Quelque soient ses projets, si seulement il en a, nous savons tous que Rhaegar n’était plus Roi bien avant que Viserys ne vienne prendre sa place. Et je doute fort qu’après cela il soit capable de vaincre son frère. De plus, je ne pense pas que quiconque dans les Sept Couronnes voient en lui un leader suffisamment fort pour reprendre la couronne, et souhaite le voir revenir sur le trône, sinon par défaut. Quant à Aegon, certes légitime, mais cela suffit-il pour que nous envoyons nos enfants mourrir en son nom ? Vous dîtes mes seigneurs que le sang dornien qui coule dans ses veines devrait nous obliger à déclencher une guerre pour lui remettre une couronne qu’il ne saurait peut-être pas garder, à l’image de son père. Dois-je vous rappeler que Dorne n’est pas aussi neutre dans cette histoire que vous vous bornez à le croire ? Avez-vous donc déjà oublié que pour le Bief, l’Orage et les autres, nous avons activement participé à la déchéance et à la chute de Rhaegar ? Nymeria est un des trop rares visages de Dorne qui ne soient pas inconnus aux autres régions du Royaume. C’est en ambassadrice qu’elle est allée à Port Réal, et c’est en amante royale qu’elle y est restée. Sa liaison assumée et contre les Dieux avec Rhaegar est une honte que nous devons tous porter, car à travers elle, c’est tout Dorne que voient maintenant la plupart des régions. Mon prince, il est tout à fait normal que votre frère souhaite aider votre nièce, mais n’aurait-il pas mieux fallut qu’il condamne l’attitude de sa fille plus tôt, au lieu d’imposer ses décisions dont les retombées pourraient être catastrophiques pour nous tous ? » Le vieux seigneur s’arrêta un instant. Parler ainsi de la fille d’Oberyn, une enfant qu’il avait vu grandir, lui faisait plus de mal qu’il ne l’aurait imaginé. Mais il ne pouvait ignorer ses actes qu’il avait formellement condamnés. La situation était trop grave pour qu’il continue à la voir comme une enfant de Dorne, comme un de ses propres enfants. C’est donc avec la même voie puissante et grave qu’il continua :« Mes seigneurs. Nous sommes la septième couronne de ce Royaume. Nombreux sont ceux d’entre nous qui ont déjà voyagé en dehors de nos frontières. Alors dîtes-moi, dîtes-moi si à un seul instant vous vous êtes senti comme faisant partis d’un seul et même royaume. Dorne a toujours été à part. Nous avons toujours été mis à part. Nos visites officielles sont des spectacles exotiques, des évènements rares et distrayants pour les autres régions, et malgré le mariage de Rhaegar, et nos frontières communes avec l’Orage et le Bief, nous semblons ne pas faire partie du même continent. A quoi bon nous battre à la place de ceux qui nous voient comme des étrangers ? Pourquoi Dorne devrait donner ses enfants pour un Roi, légitime ou pas, dont le nom a fait couler trop de sang dans les terres de Westeros ? Viserys est le roi des Sept Couronnes. Nous devons faire avec. Survivre et protéger Dorne doit être notre unique priorité, au lieu d’aller donner les vies de nos soldats et nos fils dont les seuls profiteurs seront des ingrats et des arrivistes. »
Lorsqu’il eût fini de parler, Ryon ne regardait plus que le prince Doran. Son avis en totale opposition aux envies belliqueuses des précédents intervenants avait quelques peu refroidi les seigneurs, et le chuchotement de plus en plus animé qui semblait devenir une habitude mis plus de temps à s’intensifier. Le seigneur ignora les invectives de certains de ses semblables, et se rassit dans le plus total silence, sans même adresser un mot ni un regard à sa fille ou à son fils.
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L'Embrasement du Soleil
sun od dorn
Event 2
La situation à Dorne était délicate. Que ce soit pour la région ou pour chaque habitant respirant l’air chaud chauffé par le soleil. Arianne, elle-même était en proie à la réflexion. D’un côté son cœur parlait et de l’autre son esprit éduqué à la politique dornienne prenait le dessus. Depuis la prise de pouvoir de Viserys, la sulfureuse brune voyait bien des choses différemment mais elle voyait également une chance pour tirer son épingle du jeu et s’illustrer auprès de son père. Elle sentait que beaucoup de chose allait changer, qu’il fallait être plus malin que son voisin. Et la fille du prince de Dorne l’avait plus que bien comprit. Elle avait tout de suite cherché à contacter ses cousines qui n’étaient pas à Lancehélion. Mais la situation avait été bien plus délicate que prévu. Seule Sarella lui avait permis d’avoir un point de vue d’ensemble sur Westeros. L’aspic issu des îles d’été avait réussi à être discret en tout point de vue et avait réussi à donner plusieurs informations à la jeune femme. Chose qu’elle avait gardé pour elle pour pouvoir les sortir au moment opportun. Et ce moment allait arriver et elle pourrait les utiliser devant de nombreuses personnes.
Son père, était revenu des Jardins Aquatiques. Chose rare pour le Prince de Dorne atteint par la goutte. Arianne avait compris en voyant cela que quelque chose d’important aller se passer. La jeune décida de se rapprocher considérablement de son père les jours précédents l’assemblée. L’assistant, lui donnant son avis même s’il ne lui demandait pas, elle secondait son cousin Manfrey qui était gouverneur de la cité en l’absence de Doran. S’investir, montrer son intérêt pour les affaires internes de Dorne. Elle espérait vraiment que tout ce passerait comme prévu mais les surprises et les retournements de situation étaient fréquents en politique et surtout dans le jeu des trônes. En quelques jours plusieurs corbeaux étaient partis dans Dorne tout entier pour convoquer les nobles. Un grand assemblé pour discuter de l’avenir de la région. Doran et sa prudence. Doran et son désir de protéger son peuple et de le satisfaire. Cette prudence et ce calme exaspéré beaucoup la princesse qui était bien plus sanguine et impulsive que son père mais pour une fois, elle approuvait cela. Pour la cohésion de Dorne, pour que le peuple ne souffre pas d’une guerre supplémentaire et c’était l’occasion idéale pour dire ce qu’elle savait.
Le grand jour était enfin arrivé et de nombreux nobles étaient à Lancehelion ou Palais Vieux depuis quelques jours. Arianne avait retrouvé des amis d’enfance, des anciennes connaissances et des anciens amants. Mais la jeune femme n’avait passé que peu de temps avec eux, elle le ferait après l’assemblé. Elle voulait être prête pour pouvoir gérer la situation et tenter de montrer qu’elle était digne de prendre la suite de son père. Elle ignorait si son frère serait présent. Peut-être avait-il accompagné les Ferboys avec Cletus. Elle n’en savait rien, la brune ne l’avait pas encore croisé et elle ne souhaitait pas le croisé. Avant de se rendre dans les jardins, elle passa voir son dernier petit frère âgé de onze ans. Trop jeune pour être mêlé à de telle affaire, la jeune femme aimait cependant passé du temps avec son benjamin. Elle finit par le laisser pour qu’il puisse rendre à l’une de ses leçons et elle se dirigea vers les jardins où devait se dérouler l’assemblée.
Arianne fit son apparition et alla directement vers la place qui lui était réservé, ses cheveux bruns et bouclés flottant dans son dos. Elle discuta légèrement avec son cousin avant puis elle s’assit quand Areo arriva avec Doran. Assise à la gauche de son paternel elle avait une vue sur tous les nobles ou émissaire présent. Son père prit la parole puis laissa la parole à ses invités. Ce fut le seigneur de Vaith qui prit le premier la parole. Les paroles du Le Voi firent tiquer la princesse sur bien des points puis l’émissaire des Santgar appuya les paroles de Daeron. Elle soupira avant que le seigneur de la Grâcedieu ne prenne la parole. Elle venait de trouver son soutien dans l’assemblée. Il pensait quand elle. Alors la fille de Doran prit la parole. Elle sentit le regard de son père se poser sur elle.
« Mes Seigneurs…j’appuie Lord Allyrion dans ses propos. Le pouvoir en place est en place. Viserys III est actuellement le Roi des Sept Couronnes. Ne serait-il pas dangereux de ce déclarer ennemi du Roi ? Certes nous l’avons fait pas le passé et seul le mariage nous a lié à ce pouvoir. Mais nous en faisons partie désormais. Nous sommes très différents certes mais nous appartenons tout de même à ce royaume qui est en guerre. Rhaegar Targaryen bien qu’il soit de notre famille par les liens du mariage a montré maintes et maintes fois son incompétence à maintenir la paix dans son Royaume. Je crois que nous sommes tous d’accord là-dessus. Mais avez-vous une preuve que son fils Aegon ne soit pas comme son père ? On ne sait rien de son prince. Il n’a point de grande victoire à son actif. Une maigre victoire lors du Siège tout au plus. Il a disparu peu avant la prise de pouvoir de Viserys pour réapparaitre il n’y a qu’une semaine dans le Val. Que pensez-vous de ce comportement ? Ce n’est guère courageux d’abandonner les siens alors que la capitale était mise à feu et à sang. Et soutenir Aegon alors que Rhaegar n’a pas abdiquer et n’est pas mort, n’est surement pas une solution honorable et pleine de sécurité. »
Elle fit une pause laissant ses paroles résonner dans les jardins avant de reprendre.
« Viserys est peut-être fou, mais il n’est pas idiot. Il sait récompenser ses alliés qui lui sont fidèle. Regardez le Conflans. Les Bracken se sont vu accordés la suzeraineté de la région pour avoir défait les Mallister et soutenu les fers-nés qui avaient commencé à défaire les Desdaings. N’est-ce point-là, la preuve que notre Roi sait se montrer bon envers ceux qui lui sont loyaux ? Le soutenir nous accorderait une paix certaines. Les Tyrell, première famille à soutenir Viserys n’auront alors aucun prétexte pour nous envahir sans que nous criions aux traites auprès du Roi. Et pourquoi craindre l’orage qui est en pleine guerre civile entre les Connington et les Baratheon ? Ils nous suffiraient de fermer cette frontière. Nos enfants n’iront donc pas se battre, ils n’iront pas verser le sang dornien dans une guerre qui est si loin de nous. Si nous nous proclamons pour Viserys et que nous restons tranquillement chez nous, personne ne peut nous dire quoique ce soit. Nous assurons ainsi notre neutralité de toujours et notre retrait par rapport aux Sept Couronnes. »
Arianne avait fini son discours, et son regard brun balayait l’assistance. Elle était prête à entendre la suite.
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L'Embrasement du Soleil
Daemon Sand
Lorsqu’il pénétra parmi les parterres luxuriants, Daemon ne manqua pas d’être surpris, de manière plutôt agréable, par le bourdonnement des conversations qui emplissaient les jardins qu’il connaissait bien plus calmes. Il avait beau avoir chevauché pendant des jours pour atteindre le palais, l’habitude de tels trajets ainsi que L’atmosphère frémissante et les échanges vifs qui se faisaient déjà entendre lui communiquèrent aisément une certaine nervosité qui ne tarda pas à se changer en excitation dès lors qu’il emboîta le pas à la silhouette sombre de son père et à celle, plus menue, de sa soeur. Alors que les trois Allyrion avançaient vers la table, c’est à peine s’ils saluèrent les notables qu’ils croisaient; et sans doute était-ce du au fait que la sévérité qu’arborait en ce jour le Lord avait quelque peu déteint sur ses deux ainés. Mais si le brun jouait les indifférents, l’aigue-marine de ses yeux n’avait de cesse de regarder autour de lui, semblant chercher sans vouloir trouver, avec une curiosité presque intellectuelle, un visage familier parmi cette foule si hétéroclite qu’il était difficile d’imaginer que tous faisaient partie d’un seul et même pays.
Se trouver dans les jardins plus que familiers de la demeure princière lui procurait toujours un sentiment étrange. Il y avait même des moments où il s’y sentait plus chez lui que dans la maison qui l’avait vu grandir. Et ce sentiment était d’autant plus puissant que la moindre fontaine, le moindre dessin dans les mosaïques qui couvraient les murs faisaient ressurgir en lui des vagues de souvenirs. Mais l’heure n’était pas à la contemplation, car c’était bien du destin de Dorne dont il était question en ce matin ensoleillé par un astre aussi fort que celui qui brillait sur les armoiries des Princes.
Ainsi que son père le lui avait ordonné, une fois qu’ils furent arrivés à la grande assemblée, Daemon se plaça juste derrière lui et sa soeur, où il devait demeurer debout pendant tout la durée de la réunion. Protocole oblige. Pourtant, comme en témoignait la main brodée dans son sombre et large vêtement de dornien des sables, il était là en tant qu’Allyrion, à défaut d’être l’héritier en cette belle matinée. Mais la sensation d’être bridé par ce retrait forcé n’en était pas moins désagréable pour autant. Si le brun essayait de ne pas s’en formaliser, il sentait pourtant de l’amertume à voir ainsi le dos de son père, mais aussi et surtout le voile léger qui couvrait la chevelure d’encre de Valena. Il serra les dents pour ravaler sa fierté dont il avait du mal à retenir l’indignation et qu’il savait pourtant malvenue. Il avait perdu l’habitude d’être contraint à présenter ainsi son statut de Bâtard au yeux de tous, et se voir accueilli par un sourire sincère et niais par le simple écuyer de petite famille qui se tenait droit derrière les Ferboys, qui siégeaient à côté des Allyrion, le braqua d’autant plus. Il fronça légèrement le nez et plisser ses yeux perçants, répondant au salut du garçon par une expression clairement méprisante. Un avertissement suffisamment clair pour faire mourir le sourire sur les lèvres de l’écuyer. Le Sand n’était pas ici pour faire ami-ami avec ceux qui comme lui devaient se résigner à ne pas tout à fait faire partie de cette réunion. Passant son regard sur les seigneurs assis autour de la table, il mesura enfin la chance que lui accordait son père. Le laisser assister à un evenement d’une telle importance était un test, à défaut d’une preuve de confiance - bien que les deux ne furent pas incompatibles - et il se devait de se concentrer pour ne pas s’emporter. Il lui fallut un grand effort pour ne pas tomber dans le filet pourtant si tentant des petits débats qui naissaient déjà de part et d’autres de la table et auxquels il était si tentant de prendre part. Une tentation qui perdura, même après que le Prince eut prit la parole.
Ecoutant Doran, puis la voix de ceux qui suivirent, Daemon dut se faire violence pour ne pas laisser ses yeux se poser sur la silhouette qui était installée près du Prince malade. Cette précaution, si elle visait à maintenir sa concentration, était aussi motivée par une rancune à la hauteur des sentiments qu’il avait eu pour la princesse et il ne voulait pas donner la satisfaction à sa soeur de le surprendre dans un excès de sentimentalisme. Pas maintenant. Pas en un instant si grave et solennel. D’ailleurs, voilà qu’il fut vite absorbé par les avis qui commençaient à se faire entendre, sa main gauche posée sur la garde du cimeterre qui pendait à sa ceinture. Les deux premiers à prendre la parole s’exprimèrent en faveur des armes- Daemon aimait trop se battre pour ne pas être un temps soit peu d’accord avec cette prise de position, aussi floue et bancale fut elle - et l’un alla même jusqu’à proposer de soutenir le Prince Aegon. Aegon? Un rictus moqueur se dessina sur les lèvres du brun, faisant apparaître la cicatrice qu’il portait sur la joue gauche et qui lui ceignait la joue d’une longue fossette. Ce prince, si on pouvait encore lui donner ce titre, était aussi dornien que Viserys, et il en faudrait plus pour convaincre Dorne de se soulever pour cet adolescent qui se cachait dans le Val, tout comme son père l’avait fait dans le Conflans. Vint enfin le temps pour Ryon de prendre la parole. Et, bien qu’il prôna une neutralité qui ne sied guère au caractère tempétueux de son fils, Daemon agréa en grande partie aux dires du Lord. Arianne intervint à sa suite, et, bien qu’attentif, il fut l’un des rares à ne pas regarder la princesse alors qu’elle parlait. Elle était d’accord avec le Lord de la Gracedieu, et, malgré son statut, sa proposition d’allégeance à Viserys souleva des protestations sonores parmi les nobles présents. Mais un mot, un seul, de son discours suffit à faire tiquer le bâtard qui releva les yeux vers elle.
“Tranquillement”. Il soupira, énervé. C’était là un mot qui lui était aussi désagréable qu’une piqûre d’insecte, surtout lorsqu’on l’appliquait à la brillante Dorne et encore plus lorsqu’il glissait des lèvres d’Arianne. Il n’appréciait guère l’usage de ce vocabulaire, qui donnait au discours de la princesse des airs de reddition.
S’avançant d’un pas, il se pencha près de son père pour lui exprimer à lui seul le fond de sa pensée dans le brouhaha qui suivit la déclaration de la belle Martell. Quelques unes ses mèches sombres tombèrent sur son regard clair et décidé. Il avait suffisamment conscience de ses lacunes en diplomatie pour ne pas les jeter à la figure du Prince et des autres seigneurs présents.
-A quoi bon prétendre chercher la paix puisque former des alliances engendre systématiquement une bataille, que ce soit pour maintenant ou dans dix ans? Si Rhaegar a méprisé le soutien de Dorne pour jouer les pachas, Viserys a insulté notre peuple et nos guerriers en se lovant sur le trône de Rhaegar sans un regard pour nous, ses alliés, comme si nous n’étions pas dignes d’être craints. Je comprends votre prudence mais pourquoi serait-ce encore à Dorne de se coucher pour le Royaume alors que nous sommes la seule des sept couronnes à pouvoir encore nous montrer unie et fière?
Regardez tous ces hommes, malgré ce qu’ils croient penser, aucun d’entre eux n’est venu pour protéger Rhaegar ou soutenir Aegon, aucun n’est venu pour défendre Viserys...Ils sont venus car malgré leurs avis divergents ils ont tous répondu à l’appel de Doran, leur Prince. Notre Prince. C’est lui notre roi et pas ces étrangers à la chevelure d’argent. Dorne n’est pas un chien dont ces prétendus rois peuvent se passer la laisse au grès de leurs caprices. Notre Allégeance vaut plus que cela.
Du moins je l’espère Pensa-t-il en se redressant, attendant désormais la suite des évènements avec une boule au ventre. Même s’il suivrait les Martell quelle que soit leur décision, il espérait de tout coeur que son estime pour cette famille ne serait pas mise à mal par les choix qu’ils feraient.
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POUR REPRESENTER NYMERIA ET OBARA SAND : LIVIA FORREST & SARELLA SAND
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C'est parce que Nymeria Sand avait fort, très fort à faire qu'elle avait demandé à l'une de ses meilleures amies de se rendre pour elle au conseil de Dorne. Elle avait demandé la même chose à sa sœur Sarella. Nymeria voulait un compte rendu détaillé de la situation, de ce que tout cela donnerait. Ainsi donc elle avait envoyé Livia Forrest, membre de la famille Forrest, de la Tombe-Du-Roy qui se battait contre les envahisseurs depuis des siècles.
Au vue de la situation et de la conversation, Livia fulminait. Elle n'était ni pour Rhaegar, ni pour Viserys. Elle était pour la liberté de Dorne. Elle était pour une Dorne libre d'eux, libre de ces incapables. Elle avait écouté chaque avis mais se mordait les lèvres pour ne pas répondre. Suivre Aegon ? Et puis quoi encore ? Il avait autant de sang dornien que les bâtardes d'Oberyn Martell, autant de sang dornien que sa sœur. Lançait-on pour autant une guerre pour eux? Non. Ils n'étaient même pas mentionnés, comme oubliés, pourtant ils étaient déjà en guerre et dans le feu de l'action. Que faisait Aegon ? Il attendait que les mouches volent, comme certains dorniens ci présents. Chose que ne manquait pas de remarquer Sarella Sand mais qui elle, contrairement à ses sœurs Obara et Nymeria qui étaient fort expansives, se retenaient pour le meilleur moment de donner son avis.
Livia, après tous ces beaux discours, intervenait. C'était une femme calme en apparence mais qui pouvait elle aussi se montrer assez fougueuse. Elle se levait. Elle restait néanmoins respectueuse envers Doran Martell en lui offrant une courbette. Elle ne pouvait cependant plus retenir ses mots, c'est d'un ton doux et calme qu'elle parlait :
« Doran Martell, notre roi ? Notre Prince, oui. A quoi vous attendez-vous si nous devions rendre Dorne indépendante ? Comprenez bien qu'il n'y a rien que je désirerai plus qu'une Dorne indépendante. Mais entre ce que je désire et ce qui est réalisable, il y a une marge. Chose que beaucoup semblent oublier. Vivez-vous aux Montagnes Rouges messires ? Beaucoup ici vivent au fin fond de Dorne, beaucoup ne sont embêtés que par des animaux rampants. Je parlerai au nom de mon père, au nom des nombreuses générations de Forrest qui ont combattus contre l'ennemi du Bief. Que croyez-vous si vous soutenez Viserys ? Si celui tombe, qu'arrivera-t-il? Nous serons vu comme les ennemis non pas de la Couronne, mais comme les ennemis de Westeros, nous serons vu comme ceux qui ont tournés le dos à leur enfants dans le besoin juste pour se sauver soi-même. Savez-vous ce que l'on dit de Viserys Targaryen ? Qu'il n'est que l'ombre de son père. Est-ce vraiment ce genre de roi que vous voulez soutenir ? Et Rhaegar Targaryen. Nous avons certes été en paix durant son règne mais voilà qu'un nouveau conflit éclate dans Dorne par sa faute. Si nous optons pour Rhaegar Targaryen, nul doute que les Maisons des Montagnes Rouges seront les premières à être servie par les Tyrell et autre fleurs empoisonnées, pendant que certains siroteront leur jus d'orange. Nous perdrons nos enfants, nos frères, nos sœurs, nos parents. Mon cœur me dirait cependant que nous sommes restés bien trop longtemps inactif, bien trop longtemps dans l'ombre et cela nous retombe dessus. Non, nous ne pouvons pas le nier : nous ne sommes pas comme eux, nous ne faisons pas partis de ces gens, de Westeros. Nous sommes bien trop différents. Les derniers fiers et soudés dites-vous ? Alors où étiez-vous lorsqu'Obara, Nymeria et Tyerne, filles du peuple, d'Oberyn Martell, sont entrées en guerre dans le Conflans ? Où étiez-vous lorsqu'Aegon s'est vu contraint de fuir auquel cas il aurait très probablement été tué par Viserys. Où étiez-vous lorsque Viserys a retenu Rhaenys et sa propre sœur mariée à un Valois ? Vous désirez tout à coup suivre Aegon alors que nous ne le connaissons pas et qu'il n'a jamais bataillé, délaissant les vôtres, délaissant les autres. Oui les aspics sont entrés dans cette guerre de leur propre chef. Si je savais manier une arme, j'aurais fais de même, car quoi que nous choisissons, nous devrons sortir les armes. Rester derrière, nous l'avons fais trop longtemps, nous ne pouvons plus rester cloîtrer, aucun mur, aucune barrière ne nous protégera bien longtemps. Quelle que ce soit la décision, nous devrons nous battre. Vous le savez tous, au fond de vous, qu'il n'y a aucune solution juste, aucune solution qui ramènera la tranquillité à Dorne. Lady Nymeria m'a fait parvenir la situation au Conflans. Des raids de fernés, un peuple qui n'a pourtant jamais poussé plus loin que les mers. Et si eux-même venaient à nos frontières ? Vous leur direz que nous sommes du côté de Viserys et que par conséquent nous sommes intouchable, et ils repartiront sur leur bateau pour retourner bien gentiment chez eux ? Les Biefois nous harcèlent depuis des siècles, parce que nous sommes du côté de Viserys, cela cessera bien gentiment ? Quant à l'Orage, laissez les s'entre-tuer et nous verrons donc en temps et en heure de qui nous devrons nous méfier. Les Connington ne nous posent pas de problèmes mais qu'en sera-t-il si les Baratheon reprenait l'Orage ? Je vous le dis et répète. Quoi qu'il arrive, nous devrons nous battre. Alors quitte à nous battre, autant faire le choix le plus juste et honorable, que l'on se souvienne de Dorne comme un pays qui même en temps de trouble ne s'est pas tourné vers le plus imposant du moment comme un lâche dans l'espoir que cela ne le touche pas. Que l'on se souvienne de Dorne comme un peuple fier et battant, qui se bat pour les siens, pour ses valeurs, qui se bat même lorsqu'il n'y a plus d'espoir juste pour ses convictions, si différentes soient-elles du reste du monde. »
Et elle se rasseyait et buvait une gorgée de son jus d'orange après avoir tant parlé. Elle les regardait un à un et baissait un peu les yeux de crainte d'avoir parler avec un peu trop de franchise.
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C'est parce que Nymeria Sand avait fort, très fort à faire qu'elle avait demandé à l'une de ses meilleures amies de se rendre pour elle au conseil de Dorne. Elle avait demandé la même chose à sa sœur Sarella. Nymeria voulait un compte rendu détaillé de la situation, de ce que tout cela donnerait. Ainsi donc elle avait envoyé Livia Forrest, membre de la famille Forrest, de la Tombe-Du-Roy qui se battait contre les envahisseurs depuis des siècles.
Au vue de la situation et de la conversation, Livia fulminait. Elle n'était ni pour Rhaegar, ni pour Viserys. Elle était pour la liberté de Dorne. Elle était pour une Dorne libre d'eux, libre de ces incapables. Elle avait écouté chaque avis mais se mordait les lèvres pour ne pas répondre. Suivre Aegon ? Et puis quoi encore ? Il avait autant de sang dornien que les bâtardes d'Oberyn Martell, autant de sang dornien que sa sœur. Lançait-on pour autant une guerre pour eux? Non. Ils n'étaient même pas mentionnés, comme oubliés, pourtant ils étaient déjà en guerre et dans le feu de l'action. Que faisait Aegon ? Il attendait que les mouches volent, comme certains dorniens ci présents. Chose que ne manquait pas de remarquer Sarella Sand mais qui elle, contrairement à ses sœurs Obara et Nymeria qui étaient fort expansives, se retenaient pour le meilleur moment de donner son avis.
Livia, après tous ces beaux discours, intervenait. C'était une femme calme en apparence mais qui pouvait elle aussi se montrer assez fougueuse. Elle se levait. Elle restait néanmoins respectueuse envers Doran Martell en lui offrant une courbette. Elle ne pouvait cependant plus retenir ses mots, c'est d'un ton doux et calme qu'elle parlait :
« Doran Martell, notre roi ? Notre Prince, oui. A quoi vous attendez-vous si nous devions rendre Dorne indépendante ? Comprenez bien qu'il n'y a rien que je désirerai plus qu'une Dorne indépendante. Mais entre ce que je désire et ce qui est réalisable, il y a une marge. Chose que beaucoup semblent oublier. Vivez-vous aux Montagnes Rouges messires ? Beaucoup ici vivent au fin fond de Dorne, beaucoup ne sont embêtés que par des animaux rampants. Je parlerai au nom de mon père, au nom des nombreuses générations de Forrest qui ont combattus contre l'ennemi du Bief. Que croyez-vous si vous soutenez Viserys ? Si celui tombe, qu'arrivera-t-il? Nous serons vu comme les ennemis non pas de la Couronne, mais comme les ennemis de Westeros, nous serons vu comme ceux qui ont tournés le dos à leur enfants dans le besoin juste pour se sauver soi-même. Savez-vous ce que l'on dit de Viserys Targaryen ? Qu'il n'est que l'ombre de son père. Est-ce vraiment ce genre de roi que vous voulez soutenir ? Et Rhaegar Targaryen. Nous avons certes été en paix durant son règne mais voilà qu'un nouveau conflit éclate dans Dorne par sa faute. Si nous optons pour Rhaegar Targaryen, nul doute que les Maisons des Montagnes Rouges seront les premières à être servie par les Tyrell et autre fleurs empoisonnées, pendant que certains siroteront leur jus d'orange. Nous perdrons nos enfants, nos frères, nos sœurs, nos parents. Mon cœur me dirait cependant que nous sommes restés bien trop longtemps inactif, bien trop longtemps dans l'ombre et cela nous retombe dessus. Non, nous ne pouvons pas le nier : nous ne sommes pas comme eux, nous ne faisons pas partis de ces gens, de Westeros. Nous sommes bien trop différents. Les derniers fiers et soudés dites-vous ? Alors où étiez-vous lorsqu'Obara, Nymeria et Tyerne, filles du peuple, d'Oberyn Martell, sont entrées en guerre dans le Conflans ? Où étiez-vous lorsqu'Aegon s'est vu contraint de fuir auquel cas il aurait très probablement été tué par Viserys. Où étiez-vous lorsque Viserys a retenu Rhaenys et sa propre sœur mariée à un Valois ? Vous désirez tout à coup suivre Aegon alors que nous ne le connaissons pas et qu'il n'a jamais bataillé, délaissant les vôtres, délaissant les autres. Oui les aspics sont entrés dans cette guerre de leur propre chef. Si je savais manier une arme, j'aurais fais de même, car quoi que nous choisissons, nous devrons sortir les armes. Rester derrière, nous l'avons fais trop longtemps, nous ne pouvons plus rester cloîtrer, aucun mur, aucune barrière ne nous protégera bien longtemps. Quelle que ce soit la décision, nous devrons nous battre. Vous le savez tous, au fond de vous, qu'il n'y a aucune solution juste, aucune solution qui ramènera la tranquillité à Dorne. Lady Nymeria m'a fait parvenir la situation au Conflans. Des raids de fernés, un peuple qui n'a pourtant jamais poussé plus loin que les mers. Et si eux-même venaient à nos frontières ? Vous leur direz que nous sommes du côté de Viserys et que par conséquent nous sommes intouchable, et ils repartiront sur leur bateau pour retourner bien gentiment chez eux ? Les Biefois nous harcèlent depuis des siècles, parce que nous sommes du côté de Viserys, cela cessera bien gentiment ? Quant à l'Orage, laissez les s'entre-tuer et nous verrons donc en temps et en heure de qui nous devrons nous méfier. Les Connington ne nous posent pas de problèmes mais qu'en sera-t-il si les Baratheon reprenait l'Orage ? Je vous le dis et répète. Quoi qu'il arrive, nous devrons nous battre. Alors quitte à nous battre, autant faire le choix le plus juste et honorable, que l'on se souvienne de Dorne comme un pays qui même en temps de trouble ne s'est pas tourné vers le plus imposant du moment comme un lâche dans l'espoir que cela ne le touche pas. Que l'on se souvienne de Dorne comme un peuple fier et battant, qui se bat pour les siens, pour ses valeurs, qui se bat même lorsqu'il n'y a plus d'espoir juste pour ses convictions, si différentes soient-elles du reste du monde. »
Et elle se rasseyait et buvait une gorgée de son jus d'orange après avoir tant parlé. Elle les regardait un à un et baissait un peu les yeux de crainte d'avoir parler avec un peu trop de franchise.
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Event 2
the night is dark and full of terrors.
l'embrasement du soleil
C’était une bien étrange réunion de famille. Tous les seigneurs de Dorne, petits comme grands, illustres familles ou nobliaux appauvris partageaient la grande table chargée de mets et de collations où trônait, à son extrémité, le siège encore vide du Prince Doran. Tout le monde regardait tout le monde, n’osant baisser le regard, chuchotant à voix basse ou laissant éclater quelques bribes de phrases animées pour imposer sa personne à son voisin. La matinée était clémente. Quelques rayons de soleil filtraient à travers les feuilles entaillées des palmiers tandis qu’une douce odeur citronnée flottait dans l’air encore tiède. Les réelles discussions n’avaient pas encore commencé. Là, on provoquait, on observait, on s’opposait ou on se montrait distant, frileux à exposer ses avis. Mais tout ceci n’était que l’échauffement. L’échauffement avant le vrai conflit d’opinion. Ainsi, tant que le discret Prince de Dorne n’avait pas ouvert les hostilités, une ambiance tendue, bien que bonne enfant, continuait de régner sur les paisibles jardin du Palais Vieux.
Assise à la droite de mon père, j’étirais mes bras encore engourdis par le voyage sur la table et baillais comme un chat. Si nos même yeux sombres scrutaient l’assemblée et que les traits de nos visages trahissaient nos liens de parentés, nos attitudes étaient foncièrement différentes. Mon géniteur avait le dos droit et son air sévère était accentué ses tuniques sombres et austères. Quant à moi, je m’étais vêtue d’une robe légère et colorée et avait coiffé mes cheveux de façon plus appliquée que d’ordinaire. Mais, même si un petit sourire ornait mes lèvres, j’avais conscience de l’urgence de la situation. Deux Rois du Nord se tiraient dans les pattes, volaient des trônes, convoquaient des armées et juraient vengeance. Si ces histoires ne semblaient pas nous regarder pas, j’étais aujourd’hui persuadée du contraire. La Principauté était restée silencieuse comme le désert durant de longues semaines et ne cherchait pas réellement à sortir de son mutisme. Or, une guerre se tramait au-delà de nos frontières. Une guerre qui pouvait nous atteindre. Deux camps se révèleraient être possiblement en conflit contre nous. Pire, les enfants d’Elia Martell, une fille et un fils de Dorne étaient en danger. Nymeria était au Conflans, veillant sur son Roi déchu. Tout ceci ne me disait rien qui allait. Nous ne pouvions rester immobile. Si ma première idée avait été de défendre le frère ainé de Viserys en guise de fidélité à l’aspic, tout pouvait encore changer. Mon père n’avait pas encore souhaité partager ses impressions sur ce sujet épineux et j’étais venue à sa demande, plus en observatrice qu’en réelle participante au débat. Il voulait me forger, me former à l’art des négociations et des alliances. Je n’aurais aucune décision à prendre. Pourtant, la passion qui animait les êtres agglutinés autour des grandes tables de bois commençait à me gagner. Je jetais par intermittence des petites coups d’œil à Daeron Le Voi, un héritier que je connaissais depuis bien des années déjà, et à Arianne qui, comme moi, était assise à côté de son géniteur. Nous n’avions pas encore eu le temps ni l’opportunité de parler au sujet des dragons du Nord et j’étais curieuse de connaître son opinion.
Enfin, Doran Martell fit son apparition et on cessa immédiatement de jaser. Sa voix posée captiva l’assemblée et, cette fois, mon sourire disparut. Nous entrions dans le vif du sujet et parler de guerre n’était guère plaisant. Le Prince était un homme avisé que je respectais énormément. Cependant, sa prudence était parfois exacerbée et ses longues retraites aux Jardins Aquatiques laissaient souvent les nobles grogner sur son inaction. Or, ici, contrairement à Port-Réel, son autorité était indiscutée et jamais personne n’oserait lui tenir tête. S’il demandait conseil ce matin, conseils il aurait. Cependant, ses grandes qualités de politicien et de stratège ferait qu’au final, lui seul prendrait la décision.
Le premier à réagir fut le seigneur du Vaith. Daeron parlait en tant que seigneur, mais également en tant que voyageur. J’avais eu vent de son précédent trajet pour le Conflans où il avait dû voir bien des choses que nous ignorions encore. Quelle était réellement la situation là-bas ? Si j’envoyais des missives à Nymeria, elle restait évasive et ne se plaignait jamais. Les paroles du Le Voi eurent l’effet d’un coup de tonnerre. Le mot guerre prononcé dans sa poche mit le feu aux poudres et tous se mirent à pépier, froncer les sourcils et crier à la folie. Je méditais ses paroles en silence. Soutenir Aegon ? Cet enfant était également dornien. Mais il était jeune et inexpérimenté. Jouer aux arbitres… Cela n’était-il pas dangereux ? Ne jouions-nous pas avec le feu ? Je pinçais les lèvres et regardais le seigneur de la Grâcedieu, toujours imperturbable. Le représentant de la maison Santagar allait lui aussi dans ce sens. J’avais rencontré Orys Santagar lors de mon précédent voyage jusqu’à Noirmont. Mais il semblait s’être entiché des bieffois et n’était pas revenu pour cette réunion d’importance. Soit. Soutenait-il ce fou furieux de Viserys comme ses autres amis sentant les fleurs et le parfum ?
Un bruissement à mes côtés me fit lever le nez. Si j’avais d’abord cru à un mouvement de Daemon, je fus surprise de voir Ryon Allyrion se lever avec lenteur et mesure. Mon père était réfléchi et ne sautait généralement pas dans la tumulte de la sorte. La mesure qui se dégageait de ses gestes fit se taire les quelques résistants qui continuaient de s’emporter contre les précédents conseils. A ses mots, je restais coite de surprise. Bouche bée, j’écoutais les phrases qu’il prononçait et toisais anxieusement mon demi-frère. Je savais que depuis les esclandres de Nymeria, l’avis de mon paternel à son sujet s’était détérioré, mais pouvait-il laisser ses sentiments et son apriori décider pour lui ? Il avait toujours été un homme de raison et de stratégie. Il n’annonçait pas qu’il soutiendrait Viserys, mais qu’il laisserait faire. Comment pouvions-nous baisser les bras ? Je n’aimais guère cela. Je ne pouvais accepter de voir Dorne sous la coupe d’un roi fou. « Quand un Targaryen vient à naître, les Dieux lancent une pièce… » Le frère de Rhaegar était dérangé. Si l’envie lui prenait, il pourrait nous attaquer. A la moindre bévue. Au moindre écart. Je ne pouvais accepter de vivre dans cette crainte.
Bientôt, Arianne vint le rejoindre dans ses propos. Je la fixais à son tour, désemparée et éberluée. Comment pouvait-on songer un instant que le deuxième fils d’Aerys le Fol puisse être sur le trône pour de bon ? Nous protégions peut-être Dorne en faisant ce choix, mais sur le court terme. Il nous laisserait tranquilles. Pour l’instant. Puis, les années passants, il rejoindrait son père et sombrerait dans la démence. Pouvions nous accepter cela ? Réellement ? Mon poing se serra sur la table tandis que l’annonce de la princesse fut suivie de nouveaux bavardages inquiets et venimeux. Que pensait Daemon de tout cela ? Et les Ferboys ? Je jetais un regard inquiet à nos cousins qui se bornaient à fermer la bouche. Ma mère s’était elle même montrée encline à soutenir Viserys, mais sans oser trop s’imposer.
Si Daemon se mit à parler d’une Dorne indépendante, Livia Forrest qui semblait avoir entendu ses mots murmurés à notre paternel se montra tranchante à ce sujet. Je rejoignais la plupart de ses idées et acquiesçais à ses propos que je jugeais sensés. Pourtant, je ne pouvais pas publiquement la rejoindre, ne pouvant m’opposer aux opinions de mon père. Sarella Sand observait tout ce petit monde d’un œil tranquille. Il était vrai que Dorne était encore une Principauté unie, malgré les tempéraments de chacun. On ne pouvait pas en dire autant de l’Orage. Je n’étais pas politicienne. J’étais loin des raisonnements complexes de certains et très très loin de la réflexion poussée de Doran Martell ou mon père. Je n’avais ni l’expérience ni la sagesse pour parler. Pourtant, il me fallait moi aussi m’exprimer, lentement gagnée par la fougue et encouragée par les paroles de Livia.
« Daemon, » le hélais-je à voix basse pour que seul lui puisse entendre. « Dorne est toujours indépendante officieusement. Regarde nous, nous menons notre vie sans nous soucier de ce qu’il se passe au Nord. Nous ne sommes la septième couronne de Westeros que dans l’imaginaire collectif. Nous ne dépendons de personne. Mais il nous faut tout de même nous préoccuper de nos voisins. Et je ne pense pas que ce sujet soit à débattre ici… »
Mon ton posé contrastait avec mon tempérament ordinaire. J’adorais faire des leçons de morale à mon frère, mais ici, ce n’en était pas une. Je confrontais mon avis au sien comme nous le faisions tous. Cependant, je ne pouvais m’exprimer ouvertement et m’opposer à l’autorité paternelle. Même si mes avis divergeaient…
« Père… » commençais-je d’une voix rauque. « Je ne crois pas au pouvoir de Viserys. Il est le digne héritier de son père. Les Dieux seuls savent si un coup de folie ne le fera pas attaquer Dorne demain. Le moindre écart nous plongerait plus profondément dans la guerre encore si nous acceptions son règne. Je suis convaincue que votre opinion est juste, mais uniquement sur le court terme. Je sais pertinemment qu’avec des « si », nous pourrions refaire le monde, mais le frère de Rhaegar est définitivement instable. Je ne peux l’imaginer sur le trône de fer longtemps et nous finirons par en payer les pots cassés. Durant son règne tout d’abord, vivant dans l’incertitude de ce que son cerveau dérangé risque d’imaginer puis, par la suite, nous ne serions vu que comme les suiveurs, les alliés du dragon fou et donc, potentielle cible à abattre. Dès lors, nous ne pouvons rester inactifs. Je ne peux m’y résoudre. Épargnions nous les discours pieux en prétextant que tout ira pour le mieux ! Nous ne pouvons prédire l'avenir et surtout pas avec un roi comme Viserys. Il nous faut agir. Agir ou mourir. »
Je secouais la tête et ouvris les bras.
« La neutralité n’est pas une bonne chose. Les deux camps risqueraient de se retourner contre nous, tôt ou tard. Et perdre des hommes, des femmes et des enfants parce que nous n’avons pas su nous décider serait à mon sens la pire des injures. Si nous suivons votre avis et nous prononçons pour Viserys, du bout des lèvres, il nous demandera tout de même un soutien matériel, alimentaire et humain. Si nous ne lui offrons pas… Et le résultat sera le même, des soldats iront se battre hors Dorne pour une cause qui n’est pas la nôtre. Pourquoi repousser l’échéance encore et encore ? La guerre est à nos portes. Les bieffois et les orageux grondent derrière les battants. Et les armes finiront par faire sauter les gonds, que nous le voulions ou non. »
Je m’étais laissée gagnée par la force de mes paroles tandis que ma voix avait grandi en intensité. Pourtant, je ne m’étais adressée qu’à mon géniteur. Jamais je ne me serais permise de discuter sa parole devant d’autres. Je ne faisais que lui donner mon idée sur le sujet. Je lançais un dernier regard à Daemon et à l’assemblée avant de hocher la tête vers Livia Forrest dont je soutenais l’opinion.
Assise à la droite de mon père, j’étirais mes bras encore engourdis par le voyage sur la table et baillais comme un chat. Si nos même yeux sombres scrutaient l’assemblée et que les traits de nos visages trahissaient nos liens de parentés, nos attitudes étaient foncièrement différentes. Mon géniteur avait le dos droit et son air sévère était accentué ses tuniques sombres et austères. Quant à moi, je m’étais vêtue d’une robe légère et colorée et avait coiffé mes cheveux de façon plus appliquée que d’ordinaire. Mais, même si un petit sourire ornait mes lèvres, j’avais conscience de l’urgence de la situation. Deux Rois du Nord se tiraient dans les pattes, volaient des trônes, convoquaient des armées et juraient vengeance. Si ces histoires ne semblaient pas nous regarder pas, j’étais aujourd’hui persuadée du contraire. La Principauté était restée silencieuse comme le désert durant de longues semaines et ne cherchait pas réellement à sortir de son mutisme. Or, une guerre se tramait au-delà de nos frontières. Une guerre qui pouvait nous atteindre. Deux camps se révèleraient être possiblement en conflit contre nous. Pire, les enfants d’Elia Martell, une fille et un fils de Dorne étaient en danger. Nymeria était au Conflans, veillant sur son Roi déchu. Tout ceci ne me disait rien qui allait. Nous ne pouvions rester immobile. Si ma première idée avait été de défendre le frère ainé de Viserys en guise de fidélité à l’aspic, tout pouvait encore changer. Mon père n’avait pas encore souhaité partager ses impressions sur ce sujet épineux et j’étais venue à sa demande, plus en observatrice qu’en réelle participante au débat. Il voulait me forger, me former à l’art des négociations et des alliances. Je n’aurais aucune décision à prendre. Pourtant, la passion qui animait les êtres agglutinés autour des grandes tables de bois commençait à me gagner. Je jetais par intermittence des petites coups d’œil à Daeron Le Voi, un héritier que je connaissais depuis bien des années déjà, et à Arianne qui, comme moi, était assise à côté de son géniteur. Nous n’avions pas encore eu le temps ni l’opportunité de parler au sujet des dragons du Nord et j’étais curieuse de connaître son opinion.
Enfin, Doran Martell fit son apparition et on cessa immédiatement de jaser. Sa voix posée captiva l’assemblée et, cette fois, mon sourire disparut. Nous entrions dans le vif du sujet et parler de guerre n’était guère plaisant. Le Prince était un homme avisé que je respectais énormément. Cependant, sa prudence était parfois exacerbée et ses longues retraites aux Jardins Aquatiques laissaient souvent les nobles grogner sur son inaction. Or, ici, contrairement à Port-Réel, son autorité était indiscutée et jamais personne n’oserait lui tenir tête. S’il demandait conseil ce matin, conseils il aurait. Cependant, ses grandes qualités de politicien et de stratège ferait qu’au final, lui seul prendrait la décision.
Le premier à réagir fut le seigneur du Vaith. Daeron parlait en tant que seigneur, mais également en tant que voyageur. J’avais eu vent de son précédent trajet pour le Conflans où il avait dû voir bien des choses que nous ignorions encore. Quelle était réellement la situation là-bas ? Si j’envoyais des missives à Nymeria, elle restait évasive et ne se plaignait jamais. Les paroles du Le Voi eurent l’effet d’un coup de tonnerre. Le mot guerre prononcé dans sa poche mit le feu aux poudres et tous se mirent à pépier, froncer les sourcils et crier à la folie. Je méditais ses paroles en silence. Soutenir Aegon ? Cet enfant était également dornien. Mais il était jeune et inexpérimenté. Jouer aux arbitres… Cela n’était-il pas dangereux ? Ne jouions-nous pas avec le feu ? Je pinçais les lèvres et regardais le seigneur de la Grâcedieu, toujours imperturbable. Le représentant de la maison Santagar allait lui aussi dans ce sens. J’avais rencontré Orys Santagar lors de mon précédent voyage jusqu’à Noirmont. Mais il semblait s’être entiché des bieffois et n’était pas revenu pour cette réunion d’importance. Soit. Soutenait-il ce fou furieux de Viserys comme ses autres amis sentant les fleurs et le parfum ?
Un bruissement à mes côtés me fit lever le nez. Si j’avais d’abord cru à un mouvement de Daemon, je fus surprise de voir Ryon Allyrion se lever avec lenteur et mesure. Mon père était réfléchi et ne sautait généralement pas dans la tumulte de la sorte. La mesure qui se dégageait de ses gestes fit se taire les quelques résistants qui continuaient de s’emporter contre les précédents conseils. A ses mots, je restais coite de surprise. Bouche bée, j’écoutais les phrases qu’il prononçait et toisais anxieusement mon demi-frère. Je savais que depuis les esclandres de Nymeria, l’avis de mon paternel à son sujet s’était détérioré, mais pouvait-il laisser ses sentiments et son apriori décider pour lui ? Il avait toujours été un homme de raison et de stratégie. Il n’annonçait pas qu’il soutiendrait Viserys, mais qu’il laisserait faire. Comment pouvions-nous baisser les bras ? Je n’aimais guère cela. Je ne pouvais accepter de voir Dorne sous la coupe d’un roi fou. « Quand un Targaryen vient à naître, les Dieux lancent une pièce… » Le frère de Rhaegar était dérangé. Si l’envie lui prenait, il pourrait nous attaquer. A la moindre bévue. Au moindre écart. Je ne pouvais accepter de vivre dans cette crainte.
Bientôt, Arianne vint le rejoindre dans ses propos. Je la fixais à son tour, désemparée et éberluée. Comment pouvait-on songer un instant que le deuxième fils d’Aerys le Fol puisse être sur le trône pour de bon ? Nous protégions peut-être Dorne en faisant ce choix, mais sur le court terme. Il nous laisserait tranquilles. Pour l’instant. Puis, les années passants, il rejoindrait son père et sombrerait dans la démence. Pouvions nous accepter cela ? Réellement ? Mon poing se serra sur la table tandis que l’annonce de la princesse fut suivie de nouveaux bavardages inquiets et venimeux. Que pensait Daemon de tout cela ? Et les Ferboys ? Je jetais un regard inquiet à nos cousins qui se bornaient à fermer la bouche. Ma mère s’était elle même montrée encline à soutenir Viserys, mais sans oser trop s’imposer.
Si Daemon se mit à parler d’une Dorne indépendante, Livia Forrest qui semblait avoir entendu ses mots murmurés à notre paternel se montra tranchante à ce sujet. Je rejoignais la plupart de ses idées et acquiesçais à ses propos que je jugeais sensés. Pourtant, je ne pouvais pas publiquement la rejoindre, ne pouvant m’opposer aux opinions de mon père. Sarella Sand observait tout ce petit monde d’un œil tranquille. Il était vrai que Dorne était encore une Principauté unie, malgré les tempéraments de chacun. On ne pouvait pas en dire autant de l’Orage. Je n’étais pas politicienne. J’étais loin des raisonnements complexes de certains et très très loin de la réflexion poussée de Doran Martell ou mon père. Je n’avais ni l’expérience ni la sagesse pour parler. Pourtant, il me fallait moi aussi m’exprimer, lentement gagnée par la fougue et encouragée par les paroles de Livia.
« Daemon, » le hélais-je à voix basse pour que seul lui puisse entendre. « Dorne est toujours indépendante officieusement. Regarde nous, nous menons notre vie sans nous soucier de ce qu’il se passe au Nord. Nous ne sommes la septième couronne de Westeros que dans l’imaginaire collectif. Nous ne dépendons de personne. Mais il nous faut tout de même nous préoccuper de nos voisins. Et je ne pense pas que ce sujet soit à débattre ici… »
Mon ton posé contrastait avec mon tempérament ordinaire. J’adorais faire des leçons de morale à mon frère, mais ici, ce n’en était pas une. Je confrontais mon avis au sien comme nous le faisions tous. Cependant, je ne pouvais m’exprimer ouvertement et m’opposer à l’autorité paternelle. Même si mes avis divergeaient…
« Père… » commençais-je d’une voix rauque. « Je ne crois pas au pouvoir de Viserys. Il est le digne héritier de son père. Les Dieux seuls savent si un coup de folie ne le fera pas attaquer Dorne demain. Le moindre écart nous plongerait plus profondément dans la guerre encore si nous acceptions son règne. Je suis convaincue que votre opinion est juste, mais uniquement sur le court terme. Je sais pertinemment qu’avec des « si », nous pourrions refaire le monde, mais le frère de Rhaegar est définitivement instable. Je ne peux l’imaginer sur le trône de fer longtemps et nous finirons par en payer les pots cassés. Durant son règne tout d’abord, vivant dans l’incertitude de ce que son cerveau dérangé risque d’imaginer puis, par la suite, nous ne serions vu que comme les suiveurs, les alliés du dragon fou et donc, potentielle cible à abattre. Dès lors, nous ne pouvons rester inactifs. Je ne peux m’y résoudre. Épargnions nous les discours pieux en prétextant que tout ira pour le mieux ! Nous ne pouvons prédire l'avenir et surtout pas avec un roi comme Viserys. Il nous faut agir. Agir ou mourir. »
Je secouais la tête et ouvris les bras.
« La neutralité n’est pas une bonne chose. Les deux camps risqueraient de se retourner contre nous, tôt ou tard. Et perdre des hommes, des femmes et des enfants parce que nous n’avons pas su nous décider serait à mon sens la pire des injures. Si nous suivons votre avis et nous prononçons pour Viserys, du bout des lèvres, il nous demandera tout de même un soutien matériel, alimentaire et humain. Si nous ne lui offrons pas… Et le résultat sera le même, des soldats iront se battre hors Dorne pour une cause qui n’est pas la nôtre. Pourquoi repousser l’échéance encore et encore ? La guerre est à nos portes. Les bieffois et les orageux grondent derrière les battants. Et les armes finiront par faire sauter les gonds, que nous le voulions ou non. »
Je m’étais laissée gagnée par la force de mes paroles tandis que ma voix avait grandi en intensité. Pourtant, je ne m’étais adressée qu’à mon géniteur. Jamais je ne me serais permise de discuter sa parole devant d’autres. Je ne faisais que lui donner mon idée sur le sujet. Je lançais un dernier regard à Daemon et à l’assemblée avant de hocher la tête vers Livia Forrest dont je soutenais l’opinion.
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Doran Martell écouta silencieusement ses nobles, il écouta et analysa leur parole. Il ne fut guère surprit des divergences d’opinions qui apparaissaient. Ce fut d’abord le seigneur de Vaith qui prit la parole, un jeune noble et qui semblait vouloir soutenir Aegon. Cela interpeler le régent de Dorne car Rhaegar était toujours en vie et aux dernières nouvelles, il n’avait pas abdiqué. Soutenir l’héritier de celui-ci serait une marque d’absence de confiance entre l’ancien souverain de Westeros et la région la plus au Sud. Mais personne ne connaissait bien la progéniture du Roi, que de vague rumeur et la prudence du prince lui soufflait de ne pas écouter les rumeurs car elle pouvait être fondé comme infondé. Le seigneur Le Voi trouva un soutien en la maison Santagar, en particulier le mestre de ce dernier. Les Santagar avaient une allégeance aléatoire en fonction des membres. Tout le monde savait que le cadet était maître d’arme au Donjon Rouge est proche de la Princesse Rhaenys, mais concernant l’aîné et le benjamin les allégeances fluctuaient et personne n’était sûr de rien. Cependant le mestre apportant la parole de cette maison semblait vouloir se porter également en faveur d’Aegon.
Ce fut au tour du Lord de la Gracedieu. Un seigneur plein d’expérience est sage et ses paroles furent à la hauteur de sa réputation. Doran hocha la tête respectueusement quand Ryon Allyrion s’adressa personnellement à lui. Sa conclusion était à la hauteur de ce qu’il attendait d’un seigneur de sa génération : sagesse et prudence. A sa grande surprise, ce fut sa fille qui prit la parole et le fait qu’elle se range aux côtés du seigneur de la Gracedieu étonna encore plus le Prince Régent. Arianne avait toujours été impulsive et enflammé à l’instar de son oncle et là, elle jouait la même carte que les Allyrion. Elle détailla la situation dans les régions voisines avec brio et voulait garder Dorne neutre en évitant une guerre et la prise des armes. Mais il n’eut aucune réaction à ce discours surprenant pour ses oreilles. Son visage garda son impassibilité légendaire et son calme. Mais sa tête analysait tout ceci, tentait de trouver des conclusions à ce débat. Doran observa que les deux enfants du seigneur Allyrion se pencher vers lui et murmurer des choses à son oreille. Visiblement ils n’étaient point d’accord avec leur paternel.
Doran dévia son attention vers Livia Forrest. Ce discours ne plus guère au Prince régent, il était vindicatif tranché et avec une vision trop fermé de la situation. Il se retint de soupirer, il savait la jeune femme proche des Aspic et en cela ce discours ne le surprenait guère et il avait l’impression d’entendre ses nièces parler. L’histoire de Dorne avait dû leur échapper sans aucun doute. Mais après la jeune Forrest personne ne prit la parole, ils réfléchissaient tous. Alors Doran décida enfin à intervenir.
« J’entends vos points de vue, vos arguments, vos craintes mais aussi vos réticentes. Beaucoup d’avis diverge, certains avec sagesse et prudence d’autres avec impulsivité. Cela reflète notre région. Cependant mon cœur rejoint ceux qui prônent le fait de ne point prendre les armes. Notre sang a suffisamment coulé lors de la rébellion de Robert Baratheon, nous avons perdu des êtres qui nous étaient cher. Je ne souhaite vous faire subir la douleur d’un nouveau deuil en envoyant vos enfants, vos pères ou vos frères se battre pour une cause si loin de leur nation. Et j’aimerais rappeler à ceux parlant avec impulsivité, prônant les armes, rappelez-vous que pendant cent soixante ans, nous avons résisté aux Targaryens et à leur Dragon sans nous battre. Sans verser une seule goutte de sang dornien dans une guerre que nous ne souhaitions pas. Et ils ne nous ont point plié à la force de l’acier mais par le mariage et les alliances. Ceci est l’esprit de Dorne que je souhaite conserver. »
Il laissa ses paroles en suspens, les laissant entrer dans les esprits de chacun. Un rappel de l’histoire de leur région.
« Notre dernière guerre nous n’avions pas le choix, cette fois nous l’avons et je ne souhaite nullement refaire les même erreurs que par le passé. Certains d’entre vous disent que je n’ai pas agi quand trois de mes nièces sont entrés en guerre contre le Roi, mais elles ne m’ont point consulté également avant d’agir. Elles n’ont eu ni ma bénédiction ni mon refus. Elles ont agis de leur propre chef. Je ne suis point leur père et ce n’est pas à moi d’aller leur porter soutien ou de sévir leur comportement. Nymeria n’était plus ambassadrice à partir du moment où elle a décidé de ce lien à Rhaegar Targaryen. Un ambassadeur ce doit être neutre chose qu’elle n’est pas. »
Les aspics n’auraient point le soutien du Prince de Dorne, elle avait mis au même titre que leur père Dorne dans une situation délicate sans le consulter. Il n’allait donc pas aller leur porter secours si elle se mettait dans la difficulté à cause de leur décision.
« Pour ce qui est de l’emprisonnement des princesses, ne serait-ce pas à leur père ou à leur époux de leur porter secours ? Rhaegar ne semble pas s’inquiétait outre mesure du sort de sa fille et cela ne fait que depuis peu de temps que nous savons que Daenerys était retenu captive également. Pourquoi serait-ce plus à nous d’aller les sauver qu’à ceux qui sont bien plus proche d’elle. Ce n’est pas notre rôle. Ce n’est pas mon rôle en tant que Prince régent de Dorne. »
La question des princesses étaient réglés. Doran ne cautionnait pas l’action d’Oberyn de les libérer. Ce n’était pas eux de le faire. Mais à Elbert Arryn et Rhaegar Targaryen de le faire, vu que visiblement Rowen Hightower était décédé lors de la prise de pouvoir de Viserys.
« Pour ce qui est d’Aegon, je suis mitigée. Nous ne savons pas ce qu’il vaut. Et j’aimerai revenir sur les propos de Lady Forrest qu’Aegon a dû fuir. Avez-vous une preuve de sa fuite, ce ne sont que des rumeurs. Je n’écoute point les rumeurs mais j’écoute les faits et les preuves. Aegon est peut-être l’héritier de Rhaegar, mais il ne porte que le titre d’héritier. Rhaegar n’est pas mort et n’a pas abdiquer. Aegon n’est donc pas Roi. Je suis d’accord avec vous que l’époux de feu ma sœur n’est plus digne de confiance et je ne l’a lui accorderais plus, il est vrai. Mais ce garçon que l’on nomme héritier est-il comme son père ? A-t-il la force de porter un royaume déchiré par les rivalités depuis plus de quinze années ? A-t-il les moyens de réparer les règnes d’Aerys le Fol, de Rhaegar Targaryen et de Viserys III ? Il n’a que seize ans, et aucun haut fait à son actif. Ce serait un gros risque que de le soutenir. »
Il avait ainsi répondu à Daeron Le Voi et au mestre des Santagar. Maintenant il pouvait passer à ceux qui voulaient soutenir Viserys III.
« Concernant Viserys, je garde en mémoire les faits de son père. Et il est atteint du même mal inévitablement. Il est vrai qu’il a su récompenser ses alliés et qu’il se montre cruel et sans pitié avec ses ennemis. Mais il est également vrai que nous ne savons pas s’il peut nous planter un couteau dans le dos. Ce serait un choix audacieux et à double tranchant qu’il faudrait manier avec la plus grande prudence. Et malheureusement je crois que Dorne manque de gens de grande prudence, surtout dans la nouvelle génération. »
Que choisir ? Que faire ? Doran avait bien une idée et il allait la soumettre de façon détourné afin de tester le terrain et voir les réactions de ses sujets.
« Loin était le temps où nous étions insoumis, invaincu et intact. Je trouve la devise de ma propre maison bien terne en ce moment. Vous parlez tous de Dorne indépendante. Nous ne le sommes plus depuis de nombreuses années et pourtant vous rêvez quel le soit à nouveau. Mais nous ne pouvons être indépendant et redevenir insoumis, invaincu et intact en restant accroché aux Sept Couronnes. Nous avons peu de frontière avec nos voisins, les marches sont bien connus des rocheux et aucune armée n’a réussi à les franchir. La mer n’est pas à craindre avec nos falaises qui nous protègent des assauts des pillards. Je ne vous cache pas que mon désir de rester neutre et de ne pas vous impliquez dans une guerre qui ne nous regarde en rien, est grand. »
Ce fut au tour du Lord de la Gracedieu. Un seigneur plein d’expérience est sage et ses paroles furent à la hauteur de sa réputation. Doran hocha la tête respectueusement quand Ryon Allyrion s’adressa personnellement à lui. Sa conclusion était à la hauteur de ce qu’il attendait d’un seigneur de sa génération : sagesse et prudence. A sa grande surprise, ce fut sa fille qui prit la parole et le fait qu’elle se range aux côtés du seigneur de la Gracedieu étonna encore plus le Prince Régent. Arianne avait toujours été impulsive et enflammé à l’instar de son oncle et là, elle jouait la même carte que les Allyrion. Elle détailla la situation dans les régions voisines avec brio et voulait garder Dorne neutre en évitant une guerre et la prise des armes. Mais il n’eut aucune réaction à ce discours surprenant pour ses oreilles. Son visage garda son impassibilité légendaire et son calme. Mais sa tête analysait tout ceci, tentait de trouver des conclusions à ce débat. Doran observa que les deux enfants du seigneur Allyrion se pencher vers lui et murmurer des choses à son oreille. Visiblement ils n’étaient point d’accord avec leur paternel.
Doran dévia son attention vers Livia Forrest. Ce discours ne plus guère au Prince régent, il était vindicatif tranché et avec une vision trop fermé de la situation. Il se retint de soupirer, il savait la jeune femme proche des Aspic et en cela ce discours ne le surprenait guère et il avait l’impression d’entendre ses nièces parler. L’histoire de Dorne avait dû leur échapper sans aucun doute. Mais après la jeune Forrest personne ne prit la parole, ils réfléchissaient tous. Alors Doran décida enfin à intervenir.
« J’entends vos points de vue, vos arguments, vos craintes mais aussi vos réticentes. Beaucoup d’avis diverge, certains avec sagesse et prudence d’autres avec impulsivité. Cela reflète notre région. Cependant mon cœur rejoint ceux qui prônent le fait de ne point prendre les armes. Notre sang a suffisamment coulé lors de la rébellion de Robert Baratheon, nous avons perdu des êtres qui nous étaient cher. Je ne souhaite vous faire subir la douleur d’un nouveau deuil en envoyant vos enfants, vos pères ou vos frères se battre pour une cause si loin de leur nation. Et j’aimerais rappeler à ceux parlant avec impulsivité, prônant les armes, rappelez-vous que pendant cent soixante ans, nous avons résisté aux Targaryens et à leur Dragon sans nous battre. Sans verser une seule goutte de sang dornien dans une guerre que nous ne souhaitions pas. Et ils ne nous ont point plié à la force de l’acier mais par le mariage et les alliances. Ceci est l’esprit de Dorne que je souhaite conserver. »
Il laissa ses paroles en suspens, les laissant entrer dans les esprits de chacun. Un rappel de l’histoire de leur région.
« Notre dernière guerre nous n’avions pas le choix, cette fois nous l’avons et je ne souhaite nullement refaire les même erreurs que par le passé. Certains d’entre vous disent que je n’ai pas agi quand trois de mes nièces sont entrés en guerre contre le Roi, mais elles ne m’ont point consulté également avant d’agir. Elles n’ont eu ni ma bénédiction ni mon refus. Elles ont agis de leur propre chef. Je ne suis point leur père et ce n’est pas à moi d’aller leur porter soutien ou de sévir leur comportement. Nymeria n’était plus ambassadrice à partir du moment où elle a décidé de ce lien à Rhaegar Targaryen. Un ambassadeur ce doit être neutre chose qu’elle n’est pas. »
Les aspics n’auraient point le soutien du Prince de Dorne, elle avait mis au même titre que leur père Dorne dans une situation délicate sans le consulter. Il n’allait donc pas aller leur porter secours si elle se mettait dans la difficulté à cause de leur décision.
« Pour ce qui est de l’emprisonnement des princesses, ne serait-ce pas à leur père ou à leur époux de leur porter secours ? Rhaegar ne semble pas s’inquiétait outre mesure du sort de sa fille et cela ne fait que depuis peu de temps que nous savons que Daenerys était retenu captive également. Pourquoi serait-ce plus à nous d’aller les sauver qu’à ceux qui sont bien plus proche d’elle. Ce n’est pas notre rôle. Ce n’est pas mon rôle en tant que Prince régent de Dorne. »
La question des princesses étaient réglés. Doran ne cautionnait pas l’action d’Oberyn de les libérer. Ce n’était pas eux de le faire. Mais à Elbert Arryn et Rhaegar Targaryen de le faire, vu que visiblement Rowen Hightower était décédé lors de la prise de pouvoir de Viserys.
« Pour ce qui est d’Aegon, je suis mitigée. Nous ne savons pas ce qu’il vaut. Et j’aimerai revenir sur les propos de Lady Forrest qu’Aegon a dû fuir. Avez-vous une preuve de sa fuite, ce ne sont que des rumeurs. Je n’écoute point les rumeurs mais j’écoute les faits et les preuves. Aegon est peut-être l’héritier de Rhaegar, mais il ne porte que le titre d’héritier. Rhaegar n’est pas mort et n’a pas abdiquer. Aegon n’est donc pas Roi. Je suis d’accord avec vous que l’époux de feu ma sœur n’est plus digne de confiance et je ne l’a lui accorderais plus, il est vrai. Mais ce garçon que l’on nomme héritier est-il comme son père ? A-t-il la force de porter un royaume déchiré par les rivalités depuis plus de quinze années ? A-t-il les moyens de réparer les règnes d’Aerys le Fol, de Rhaegar Targaryen et de Viserys III ? Il n’a que seize ans, et aucun haut fait à son actif. Ce serait un gros risque que de le soutenir. »
Il avait ainsi répondu à Daeron Le Voi et au mestre des Santagar. Maintenant il pouvait passer à ceux qui voulaient soutenir Viserys III.
« Concernant Viserys, je garde en mémoire les faits de son père. Et il est atteint du même mal inévitablement. Il est vrai qu’il a su récompenser ses alliés et qu’il se montre cruel et sans pitié avec ses ennemis. Mais il est également vrai que nous ne savons pas s’il peut nous planter un couteau dans le dos. Ce serait un choix audacieux et à double tranchant qu’il faudrait manier avec la plus grande prudence. Et malheureusement je crois que Dorne manque de gens de grande prudence, surtout dans la nouvelle génération. »
Que choisir ? Que faire ? Doran avait bien une idée et il allait la soumettre de façon détourné afin de tester le terrain et voir les réactions de ses sujets.
« Loin était le temps où nous étions insoumis, invaincu et intact. Je trouve la devise de ma propre maison bien terne en ce moment. Vous parlez tous de Dorne indépendante. Nous ne le sommes plus depuis de nombreuses années et pourtant vous rêvez quel le soit à nouveau. Mais nous ne pouvons être indépendant et redevenir insoumis, invaincu et intact en restant accroché aux Sept Couronnes. Nous avons peu de frontière avec nos voisins, les marches sont bien connus des rocheux et aucune armée n’a réussi à les franchir. La mer n’est pas à craindre avec nos falaises qui nous protègent des assauts des pillards. Je ne vous cache pas que mon désir de rester neutre et de ne pas vous impliquez dans une guerre qui ne nous regarde en rien, est grand. »
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PNJ : Mestre Joan Sand, maison Santagar
Les paroles qui suivirent son propre discours prônaient une solution radicalement différente de la sienne. S'il en reconnaissait la justesse, la fine observation des arguments avancés, il écouta donc avec une attention toute particulière les paroles de Doran, qui était après tout celui, ici, devait trancher. Celui qui devait apporter la décision finale, qui condenserait – ou pas – les avis présentés par les participants à cette table. Joan ne put s'empêcher de constater, en observant les visages de chacun, que beaucoup n'avaient pas pris la parole ici, et restaient étonnamment silencieux. Pensaient-ils échapper ainsi au débat, et se contenter de suivre la décision future de Doran ? Il était évident que chacun d'entre eux avait aussi son avis, qu'ils taisaient tous.
Doran Martell, du haut de sa puissance relative sur les seigneurs de Dorne, déclara donc se montrer plus favorable, au premier abord, à une prise de position bien à eux, les Dorniens : la neutralité. Ne soutenir personne, ne pas s'engager, et veiller à ce que la septième couronne ne tombe pas face aux coups d'un adversaire opportuniste. A cela, Joan pouvait adhérer, et par extension, la maison Santagar. Sa maisonnée ne pouvait pas vraiment se targuer de prendre position, car les avis internes étaient partagés, mais les maîtres de Bois-Moucheté suivraient la décision de Doran et s'y tiendraient comme de fervents partisans. Voyant que le jeune Daeron ne semblait pas vouloir prendre la parole, le mestre se leva alors, et il prit la parole pour la deuxième fois.
« J'entends votre appel à vous suivre dans la neutralité, Doran, et je pense que tous ici font de même. » Il y eut quelques hochements de tête silencieux, bien que ce ne soit guère nécessaire. « Mais s'il y a quelque chose que vous devez prendre aussi en considération, c'est notre position : certes, les falaises nous protègent, mais prenons garde à ne pas nous trouver dos contre elles. L'Orage ne saurait, j'en suis convaincu, nous vaincre. Les Montagnes Rouges le vaincraient et le mettraient à genoux. Mais quant est-il du Bief ? Leurs effectifs ne sont pas égalés dans tout Westeros, et ils pourraient causer de grands dommages à nos terres avant que nous réagissions. »
Loin de lui l'idée d'alarmer les seigneurs de Dorne, mais bien de leur rappeler que tout puissants qu'étaient leurs combattants, ils n'étaient pas invincibles.
« Peut-être que nous devrions rester neutre, cela je ne sais pas. J'ai choisi une autre proposition, mais peu importe ici. Je veux simplement rappeler à certains, que si nous devons rester neutre, des préparatifs de guerre seront tout de même nécessaires. Ne serait-ce que pour éviter une mauvaise surprise. Soyons confiants en nos capacités, mais pas imprudents. Nous pourrions alors sortir indemnes, voir vainqueurs, de cette guerre civile qui couve. Car nous aurions été ceux qui surent se préparer comme il le faut. »
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Représentant Nymeria&Obara Sand : Sarella Sand & Livia Forrest.
Lady Forrest regardait autour de la table avant de se prononcer à nouveau, calmement. Si elle comprenait les décisions de Doran elle n'en restait pas moins sur sa faim. Elle crut comprendre néanmoins à la fin de son discours qu'il serait ouvert à une indépendance de Dorne, mais elle préférait néanmoins s'en assurer avant de le clamer haut et fort. Elle se levait donc après que l'homme représentant la maison Santagar ait parlé.
" Mon seigneur... Ce sont des lettres de Lady Nymeria que j'affirme la disparition de son cousin, elle est en effet fort bien placée pour savoir ce qu'il est du fils de Rhaegar Targaryen puisqu'elle est désormais chargée de suivre et protéger... La maison Forrest suivra votre avis mon Prince, quoi qu'il arrive, comme nous l'avons toujours fais. Nous sommes cependant sûr d'une chose c'est que ce même fils n'a pas encore suffisamment prouver sa valeur pour que nous le suivions yeux fermés... Pas plus que nous parviendrons à suivre jusqu'à la mort des nôtres Rhaegar Targaryen, mais il vaut mieux Rhaegar Targaryen à Viserys Targaryen, si ce dernier a réussi à trahir son propre frère, sa propre chair, son propre sang, que ferait-il de ses alliés ? Que ferait-il de ses ennemis ? Nous ne sommes pas pour Viserys Targaryen. Mais je me répète ... S'il faut nous battre, ce sera libre que notre famille prendra les armes. Ce ne sera pas pour un énième conflit crée par les Targaryen mais pour notre liberté d'être. Je connais suffisamment mon père pour me permettre de parler en son nom et je sais qu'il préférera se battre pour une Dorne libre que se battre pour un conflit pour lequel nous aurions été forcé de prendre part alors que cela ne nous regarde pas. Mais s'il faut suivre l'un d'eux alors nous suivrons Rhaegar Targaryen pour le simple fait qu'il vaut toujours mieux que son frère dont nous ne sommes pas sûrs et certains de la loyauté et de l'honnêteté, nous ne pouvons faire confiance à un homme qui trahi sa propre famille, c'est une chose pour nous inconcevable, comme pour beaucoup d'entre nous ici j'en suis persuadée. "
Elle se mordait la lèvre et regardait à nouveau le prince Doran avant de reprendre la parole.
" La maison Forrest prendra les armes pour vous quoi qu'il arrive s'il faut en venir là, comme elle l'a toujours fait mon prince. Voilà simplement le ressenti que nous avons. Nous préférons nous battre pour notre liberté plutôt que nous battre pour les histoires de la Couronne qui ne nous regardent pas. Mon prince, je rejoins votre avis quant au fait que nous avons peu de frontières et que le peu que nous avons sont rudes à franchir. Nous gardons les routes, nous, les Ferboys et quelqu'autres maisons, depuis des années. Et nous continuerons la bouche en coeur s'il faut être libre. Nous sommes pour l'indépendance de Dorne, peu en importe le prix puisqu'il nous faudra en revenir là un jour. Lady Nymeria partagerait mon avis si elle n'était pas aux côtés de Rhaegar Targaryen... Et pour être plus précise... Même avec cela, Lady Nym est de mon avis. Elle m'a déjà fais parvenir son avis sur la situation, pensant aux possibilités que nous aurions. Elle connaissait déjà les choix qui s'offraient à nous et m'a déjà fait parvenir son avis quant au fait qu'aucune région ne pourrait nous être réellement bénéfique. Après tout, nous vivons tout à fait bien du commerce avec Essos et nous vivons très bien entre nous, nous détacher du reste de Westeros ne changerait plus grand chose si ce n'est que nous n'aurions plus aucune obligation envers eux. Lady Nym était de l'avis que Dorne devrait redevenir libre comme elle le fût autrefois puisque rien de bon ne peut nous être apporter des autres régions, si ce n'est leur problèmes dont nous ne voulons pas nous encombrer. Même aux côtés de Rhaegar Targaryen, Lady Nym préférerait que nous nous battions pour nous et notre liberté, même si elle espère toujours que certains d'entre nous serez apte à l'aider un jour. Elle ne nous a pas tant tourné le dos que certains semblent le penser, elle a toujours plusieurs tours dans son sac et il semblerait que sa fidélité et sa loyauté soit toujours tournée envers sa famille. "La famille avant tout" avait-elle coutume de me dire... Par ailleurs, mon prince, Lady Nym souhaitait vous faire parvenir certaines lettres. "
La Lady de la Tombe-du-Roy avait amenée avec elle nombreuses lettres adressées à Doran mais non-envoyé directement. Ces lettres résumaient les situations du Conflans ainsi que du Val, mais aussi du Bief où certains de ses espions avaient opérés, ainsi que de la Couronne. Ses effectifs étaient réduits, nombreux avaient finis par abandonner leur tâche par peur d'être découvert mais d'autres avaient continués leur travail. Les raisons pour lesquels Nymeria n'avait pas envoyé ces lettres directement au prince étaient nombreuses. Elle avait ainsi continué le travail qu'elle s'était, de bonne grâce, assignée. Rendre des comptes direct à Doran sur ce qu'il se passait, sur ce qu'elle voyait et entendait. Les réunions à Vivesaigue, ses rencontres, ce qu'il se passait à la Couronne depuis que Viserys avait pris le pouvoir : les sacrifices, le feu, la folie qui y régnait. Elle n'avait omis aucun détail. Lady Forrest déposait les lettres près de Doran non sans une légère courbette. Lady Forrest était l'une des plus fidèle amie de Nymeria Sand, il n'était donc pas étonnant qu'elle soit au courant de toutes ces choses. Les raisons pour lesquels Nymeria avaient envoyés ces lettres à Livia Forrest et non pas directement à Doran Martell ne seraient pas évoquées au conseil, car ça n'était pas le moment pour régler quelconque conflits familiales chez les Martell et que Livia estimait que cela n'était pas son rôle que tempérer entre la bâtarde d'Oberyn Martell et son oncle. Mais elle déposait au moins les lettres, libre à Doran d'en faire ce qu'il désirait. Mais toutes les informations se trouvaient là, celles que Nymeria avaient recueillies et tenues à partager. Tout excepté ceux traitant de Rhaegar Targaryen et de ses choix et décisions non-officiels comme son désir d'aller à Dorne. Peut-être ces éléments aideraient le prince de Dorne à prendre quelconque décisions, peut-être pas.
Lady Forrest regardait autour de la table avant de se prononcer à nouveau, calmement. Si elle comprenait les décisions de Doran elle n'en restait pas moins sur sa faim. Elle crut comprendre néanmoins à la fin de son discours qu'il serait ouvert à une indépendance de Dorne, mais elle préférait néanmoins s'en assurer avant de le clamer haut et fort. Elle se levait donc après que l'homme représentant la maison Santagar ait parlé.
" Mon seigneur... Ce sont des lettres de Lady Nymeria que j'affirme la disparition de son cousin, elle est en effet fort bien placée pour savoir ce qu'il est du fils de Rhaegar Targaryen puisqu'elle est désormais chargée de suivre et protéger... La maison Forrest suivra votre avis mon Prince, quoi qu'il arrive, comme nous l'avons toujours fais. Nous sommes cependant sûr d'une chose c'est que ce même fils n'a pas encore suffisamment prouver sa valeur pour que nous le suivions yeux fermés... Pas plus que nous parviendrons à suivre jusqu'à la mort des nôtres Rhaegar Targaryen, mais il vaut mieux Rhaegar Targaryen à Viserys Targaryen, si ce dernier a réussi à trahir son propre frère, sa propre chair, son propre sang, que ferait-il de ses alliés ? Que ferait-il de ses ennemis ? Nous ne sommes pas pour Viserys Targaryen. Mais je me répète ... S'il faut nous battre, ce sera libre que notre famille prendra les armes. Ce ne sera pas pour un énième conflit crée par les Targaryen mais pour notre liberté d'être. Je connais suffisamment mon père pour me permettre de parler en son nom et je sais qu'il préférera se battre pour une Dorne libre que se battre pour un conflit pour lequel nous aurions été forcé de prendre part alors que cela ne nous regarde pas. Mais s'il faut suivre l'un d'eux alors nous suivrons Rhaegar Targaryen pour le simple fait qu'il vaut toujours mieux que son frère dont nous ne sommes pas sûrs et certains de la loyauté et de l'honnêteté, nous ne pouvons faire confiance à un homme qui trahi sa propre famille, c'est une chose pour nous inconcevable, comme pour beaucoup d'entre nous ici j'en suis persuadée. "
Elle se mordait la lèvre et regardait à nouveau le prince Doran avant de reprendre la parole.
" La maison Forrest prendra les armes pour vous quoi qu'il arrive s'il faut en venir là, comme elle l'a toujours fait mon prince. Voilà simplement le ressenti que nous avons. Nous préférons nous battre pour notre liberté plutôt que nous battre pour les histoires de la Couronne qui ne nous regardent pas. Mon prince, je rejoins votre avis quant au fait que nous avons peu de frontières et que le peu que nous avons sont rudes à franchir. Nous gardons les routes, nous, les Ferboys et quelqu'autres maisons, depuis des années. Et nous continuerons la bouche en coeur s'il faut être libre. Nous sommes pour l'indépendance de Dorne, peu en importe le prix puisqu'il nous faudra en revenir là un jour. Lady Nymeria partagerait mon avis si elle n'était pas aux côtés de Rhaegar Targaryen... Et pour être plus précise... Même avec cela, Lady Nym est de mon avis. Elle m'a déjà fais parvenir son avis sur la situation, pensant aux possibilités que nous aurions. Elle connaissait déjà les choix qui s'offraient à nous et m'a déjà fait parvenir son avis quant au fait qu'aucune région ne pourrait nous être réellement bénéfique. Après tout, nous vivons tout à fait bien du commerce avec Essos et nous vivons très bien entre nous, nous détacher du reste de Westeros ne changerait plus grand chose si ce n'est que nous n'aurions plus aucune obligation envers eux. Lady Nym était de l'avis que Dorne devrait redevenir libre comme elle le fût autrefois puisque rien de bon ne peut nous être apporter des autres régions, si ce n'est leur problèmes dont nous ne voulons pas nous encombrer. Même aux côtés de Rhaegar Targaryen, Lady Nym préférerait que nous nous battions pour nous et notre liberté, même si elle espère toujours que certains d'entre nous serez apte à l'aider un jour. Elle ne nous a pas tant tourné le dos que certains semblent le penser, elle a toujours plusieurs tours dans son sac et il semblerait que sa fidélité et sa loyauté soit toujours tournée envers sa famille. "La famille avant tout" avait-elle coutume de me dire... Par ailleurs, mon prince, Lady Nym souhaitait vous faire parvenir certaines lettres. "
La Lady de la Tombe-du-Roy avait amenée avec elle nombreuses lettres adressées à Doran mais non-envoyé directement. Ces lettres résumaient les situations du Conflans ainsi que du Val, mais aussi du Bief où certains de ses espions avaient opérés, ainsi que de la Couronne. Ses effectifs étaient réduits, nombreux avaient finis par abandonner leur tâche par peur d'être découvert mais d'autres avaient continués leur travail. Les raisons pour lesquels Nymeria n'avait pas envoyé ces lettres directement au prince étaient nombreuses. Elle avait ainsi continué le travail qu'elle s'était, de bonne grâce, assignée. Rendre des comptes direct à Doran sur ce qu'il se passait, sur ce qu'elle voyait et entendait. Les réunions à Vivesaigue, ses rencontres, ce qu'il se passait à la Couronne depuis que Viserys avait pris le pouvoir : les sacrifices, le feu, la folie qui y régnait. Elle n'avait omis aucun détail. Lady Forrest déposait les lettres près de Doran non sans une légère courbette. Lady Forrest était l'une des plus fidèle amie de Nymeria Sand, il n'était donc pas étonnant qu'elle soit au courant de toutes ces choses. Les raisons pour lesquels Nymeria avaient envoyés ces lettres à Livia Forrest et non pas directement à Doran Martell ne seraient pas évoquées au conseil, car ça n'était pas le moment pour régler quelconque conflits familiales chez les Martell et que Livia estimait que cela n'était pas son rôle que tempérer entre la bâtarde d'Oberyn Martell et son oncle. Mais elle déposait au moins les lettres, libre à Doran d'en faire ce qu'il désirait. Mais toutes les informations se trouvaient là, celles que Nymeria avaient recueillies et tenues à partager. Tout excepté ceux traitant de Rhaegar Targaryen et de ses choix et décisions non-officiels comme son désir d'aller à Dorne. Peut-être ces éléments aideraient le prince de Dorne à prendre quelconque décisions, peut-être pas.
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Event 2
the night is dark and full of terrors.
l'embrasement du soleil
La muse croisait les mains. Son père marmonnait à ses côté.
Elle adoptait l'attitude de ses hommes politique qui parle dans leur esprit et affiches quelques rébellion physique incontrôlable. Elle ne souriait pas, un exemple de sa désinvolture, car Elia souriait le plus souvent.. Du moins, lorsque la situation si complétait. Elle semblait en colère, cherchant à s'indignée d'une manière théâtrale de l'avis de certains. Au final, tout n'était que vent. Un vent que beaucoup aimaient mettre sur le dos de cette éternelle quête de la paix, qui arrangeait beaucoup de monde. Pourtant, même Elia s'avait qu'un monde et ses lois ne pouvait pas convenir à tous. Nous étions différents et par cela, nous étions tous, en principe, en désaccord pour quelque chose.
Loin de prêché l'idée bête et méchante du bien et du mal, Elia songeait à la nuance et à la manière d'accorder les pensées sans pour autant les forcer. Elle avait toujours été gratifier d'une nature médiatrice, mais aujourd'hui, le monde lui en apprenait beaucoup plus sur la nuance et le fait qu'une pensée ne pouvait pas complètement être altérée par un débat. Ainsi, subissant sa colère, Elia resta muette, peinant même encore sourire lorsqu'un des partis lançait une phrase qui allait dans son sens.
Si la parole lui avait été permise par son père, Elia s'avait déjà ce qu'elle aurait criée..*Je n'est peut être pas grand importance à énoncé mon point de vue mes seigneurs, mais je vous dirais que la questions fut milles fois réfléchit et qu'il ne s'agit guère de prestige ou de danger.. En des temps reculés à ceux ci, Dorne fut la région seul en qui les Targaryen placèrent leurs confiances. Celle qui, en plus d'avoir unie une reine à leur nom, offrit à Rhaegar bien plus que l'association d'un nom. La princesse Rhaenys fut née de cette entente.. Pourquoi douter aujourd'hui de cette confiance ? *
Elia secoua la tête ramenée à la raison par son frère jumeaux qui lui tapota l'épaule. Il devinait sans doute qu'une pensée dominait son attitude. Mais laquelle ? Il allait de paire qu'Elio songe à la même chose que sa soeur. Mais on dit souvent que l'avis politique est la seul exception après celle de l'amour ! Mais lorsqu'elle regardait devant elle, Elia prit peur de devoir connaître un jour la souffrance des décisions critiques.
A quoi songeait tu ? lui demanda t-il d'un air sérieux.
à la famille et ses mensonges..
Dames et seigneurs reprenaient leurs débats, Elia crut bon de sourire à Nymeria, qui fut la seule à lui donner l'envie de voir un espoir. Lorsque son père reprit son discours, il pris le parti d'aller sauvée les deux captivent..
Elle adoptait l'attitude de ses hommes politique qui parle dans leur esprit et affiches quelques rébellion physique incontrôlable. Elle ne souriait pas, un exemple de sa désinvolture, car Elia souriait le plus souvent.. Du moins, lorsque la situation si complétait. Elle semblait en colère, cherchant à s'indignée d'une manière théâtrale de l'avis de certains. Au final, tout n'était que vent. Un vent que beaucoup aimaient mettre sur le dos de cette éternelle quête de la paix, qui arrangeait beaucoup de monde. Pourtant, même Elia s'avait qu'un monde et ses lois ne pouvait pas convenir à tous. Nous étions différents et par cela, nous étions tous, en principe, en désaccord pour quelque chose.
Loin de prêché l'idée bête et méchante du bien et du mal, Elia songeait à la nuance et à la manière d'accorder les pensées sans pour autant les forcer. Elle avait toujours été gratifier d'une nature médiatrice, mais aujourd'hui, le monde lui en apprenait beaucoup plus sur la nuance et le fait qu'une pensée ne pouvait pas complètement être altérée par un débat. Ainsi, subissant sa colère, Elia resta muette, peinant même encore sourire lorsqu'un des partis lançait une phrase qui allait dans son sens.
Si la parole lui avait été permise par son père, Elia s'avait déjà ce qu'elle aurait criée..*Je n'est peut être pas grand importance à énoncé mon point de vue mes seigneurs, mais je vous dirais que la questions fut milles fois réfléchit et qu'il ne s'agit guère de prestige ou de danger.. En des temps reculés à ceux ci, Dorne fut la région seul en qui les Targaryen placèrent leurs confiances. Celle qui, en plus d'avoir unie une reine à leur nom, offrit à Rhaegar bien plus que l'association d'un nom. La princesse Rhaenys fut née de cette entente.. Pourquoi douter aujourd'hui de cette confiance ? *
Elia secoua la tête ramenée à la raison par son frère jumeaux qui lui tapota l'épaule. Il devinait sans doute qu'une pensée dominait son attitude. Mais laquelle ? Il allait de paire qu'Elio songe à la même chose que sa soeur. Mais on dit souvent que l'avis politique est la seul exception après celle de l'amour ! Mais lorsqu'elle regardait devant elle, Elia prit peur de devoir connaître un jour la souffrance des décisions critiques.
A quoi songeait tu ? lui demanda t-il d'un air sérieux.
à la famille et ses mensonges..
Dames et seigneurs reprenaient leurs débats, Elia crut bon de sourire à Nymeria, qui fut la seule à lui donner l'envie de voir un espoir. Lorsque son père reprit son discours, il pris le parti d'aller sauvée les deux captivent..
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L'Embrasement du Soleil
sun od dorn
Event 2
Après elle, parla Livia Forrest envoyé par Lady Nym. Livia représentait la nouvelle génération. Une nouvelle génération qu’Arianne avait su se mettre dans la poche à l’exception de certains. Et Livia faisait partie de ses exceptions. Elle ne portait nullement la jeune femme dans son cœur. Si sur bien des points elles se ressemblaient, elles divergeaient sur bien d’autres points. La princesse de Dorne portait donc une grande méfiance en la personne de la Forrest. Cependant elle l’écouta respectueusement, même si elle n’était pas partisante de ce discours. Un discours qui ne prônait nullement la neutralité, mais la guerre, la prise des armes. Mais Livia savait-elle seulement ce qu’était un combat ? Une guerre ? Probablement pas. La sulfureuse brune retint un soupire. Après le discours de la rocheuse, le silence se posa sur l’assemblée. Chacun semblant réfléchir ou alors se retenir de parler. Du coin de l’œil, elle vit Valena se pencher vers son père pour lui souffler quelques mots à l’oreille. Pourquoi ne s’exprimait-elle pas librement ? Tant pis.
Doran reprit la parole. Ce qui surprit Arianne ce fut ce long discours. Son père n’était pas d’ordinaire un bavard, mais le Prince régent de Dorne était quelqu’un de prudent, ne dévoilant jamais son jeu. Il était un diplomate et un stratège redoutable. Et il en faisait la démonstration à leur actuel. Elle écouta. Il répondit à chacun. Réglant certaines questions épineuses. Mais il lança une question qui déstabilisa la jeune femme. Elle tourna la tête vers son paternel surprise. Venait-il de proposer ce qu’elle venait d’entendre ? Elle ne savait que trop penser. Encore une fois, il lui coupait court tout ce qu’elle entreprenait. L’héritière de Dorne s’enferma sur elle-même pour réfléchir. Insoumis, invaincu, intact. Indéniablement, elle n’avait plus aucun sens aujourd’hui. Et il n’avait pas tort, encore une fois il avait raison. Mais dans son esprit, Arianne vit aussi une autre opportunité. Ses yeux brillèrent alors d’un éclat de malice, c’était reparti pour un tour. Mettre les pions en place et sortir son épingle du jeu. Le jeu des trônes étaient un exercice plein de surprise et de difficulté et plus que jamais la belle dornienne s’en apercevait.
Le mestre Santagar appuya les dires de son père. Une maison de gagner, de rallier à leur cause. La neutralité mais cependant il rappela qu’il faudrait quand même surveiller militairement les montagnes rouges et visiblement il s’inquiétait du bief. Alors Arianne voulut prendre la parole mais Livia la devança. Encore une fois, elle prôna haut et fort qu’elle préférait suivre Rhaegar. La brune la fusilla du regard car son père avait régler cette question. Plus jamais Dorne ne suivra ce Roi déchu, qui n’avait pas réussi à conservait la confiance des dorniens et n’avait pas réussi à panser les plaies créer par Aerys II Targaryen. Il avait échoué et Doran lui ferait payer cela très cher. Et Livia ne semblait pas comprendre. Cependant, elle continua et se rattrapa en affirmant que pour la liberté de Dorne, les Forrest se battraient. Elle exposa également l’avis de Nymeria. Chose qui crispa Arianne et qui jeta un coup d’œil au coin à son père.
Lord Dayne enchaîna et fut complètement à côté de la plaque surprenant grandement Arianne. Il ne voulait donc pas suivre son seigneur et suzerain. Dangereux malgré l’importance de la famille Dayne. Une telle manœuvre pouvait leur couter gros. Mais ensuite le silence s’habitait. Peut-être que le discours du Dayne avait jeté un malaise grand sur l’assemblait. Alors Arianne prit la parole. Elle décida de jouer dangereusement elle aussi, mais un jeu dangereux par rapport au Dayne, non par rapport à son père où elle risquait juste une remise à sa place.
« Je crois Lord Dayne, que vous n’avez point écouté le Seigneur mon père. Dorne n’ira pas sauver ses deux Reines. Ce n’est pas notre rôle. Ce n’est pas notre mission. Vous devriez plutôt nous donner votre avis sur le fait que mon père propose l’indépendance de Dorne. Car c’est le sujet qui visiblement brûle les lèvres de tous. Si les deux rois présents ne sont pas digne de confiance et si cet héritier dont nous ignorons tous ne fait pas ses preuves, alors notre indépendance est surement la voie la plus sure et la moins risquer pour le peuple dornien. Restaurons ce que nous avions et montrons que nous n’avons pas faibli malgré ce rattachement et que nous pouvons reprendre ce qui nous a été pris. »
Son regard se fit enflammé mais elle tenta de rester prudente.
« Je rejoins cependant l’avis de la maison Santagar. Même si nous ne levons pas le ban, et que nous n’appelons pas à prendre massivement les armes, il faudrait se préparer à défendre nos frontières. Si le relief et le climat nous est favorable, il faut se méfier. L’orage n’est pas une menace mais le Bief non plus car une guerre civile entre Tyrell et Hightower approche. Ils seront bien trop occupés à s’entretuer que de venir tenter une invasion sur un terrain défavorable avec la moitié d’une armée. Restaurons nos tours de guet et nos espions sillonnaient nos frontières. Soyons libre de faire nos propres choix dans ce royaume. Ne soyons plus esclave de la couronne qui ne cesse de nous dénigrer et de ne pas honorer leur serment. »
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L’embrasement du soleil
Daemon Sand
Bien qu’il se soit légèrement redressé après avoir soufflé ces quelques mots à l’attention de son père, le bâtard demeurait penché vers lui, le tissus de son turban noir s’écoulant de ses épaules vers le sol, comme pour mieux pouvoir lui parler au cours de l’assemblée. Daemon écouta attentivement les paroles de la Forrest. Il attendait beaucoup de son intervention car elle venait, après tout, pour représenter Nymeria qui était loin d’être étrangère à la situation délicate dans laquelle Dorne se trouvait présentement. Il trouva une grande partie de ses propos censés et clairs. Il y adhérait même si elle se montrait plus mesurée que lui dans ses invectives. Mais le reproche qu’elle adressa à l’assemblée le fit tiquer et son visage se ferma instantanément. Ce reproche, sans doute plus que n’importe qui autour de la table, lui semblait adressé à lui seul, tant il avait encore du mal à passer outre son départ précipité de la garde de Tyerne sur la demande de son père et ce, justement au moment où les choses avaient changé et où les prémices de la guerre s’étaient fait entendre. Il fut presque vexé de cette critique qu’il prenait pour lui, ce qui ne l'empêcha pas d’être satisfait de voir, à la fin de son intervention, que la jeune fille partageait son point de vue. Il la regarda s'asseoir, une lueur souriante dans les yeux, puis passa son regard bleu sur l’ensemble des lords, attendant de voir qui allait prendre la parole.
Ce fut à ce moment là que sa soeur se tourna sur son siège et s’adressa à lui, ainsi qu’à leur père, discrètement. Le brun baissa les yeux vers elle, et à mesure qu’elle parlait, ses sourcils se froncèrent et son regard se fit plus sombre. Il n’apprécia guère les mots qu’elle lui adressa à lui et à lui seul. Elle voulait laisser Dorne réver son indépendance plutôt que de la conquérir. Elle osait lui parler ainsi et espérait réellement le convaincre? Comment, en le connaissant si bien, pouvait elle lui servir ce discours qui préférait une indépendance officieuse à une réalité? Comment pouvait-elle croire que quiconque choisirait une contrefaçon, une illusion, à une vérité indéfectible et reconnue alors que pour la première fois depuis des siècle, la question se posait légitimement et la possibilité était juste devant eux? Quand on connaissait les ambitions de Daemon, on ne pouvait en lui présentant de tels arguements, que se heurter à un mur. Il jeta un regard dédaigneux à sa cadette. Si elle manquait elle même à ce point d’ambition pour refuser ce qu’elle souhaitait pourtant, c’était son problème, mais qu’elle ne tâcha pas de l’embarquer lui aussi dans un choix aussi médiocre.
Il soupira et leva les yeux au ciel pour lui exprimer clairement son désaccord, se redressant et faisant mine de ne plus s'intéresser à la suite de ses propos, même s’il écouta ce qu’elle dit à leur père par la suite. Si elle était plus mesurée que lui, elle partageait néanmoins elle aussi l’avis qui se laissait porter vers une guerre imminente. Cela le soulageait, mais l’énerva aussi un peu. Elle venait d’expliquer à leur père ce que lui avait maladroitement tenté d’exprimer faisant une fois encore montre de cette maîtrise de la diplomatie et de l’art oratoire, dont son aîné manquait cruellement. C’est plus ténébreux qu’au début de la réunion qu’il écouta la nouvelle intervention de leur Prince. Et si, peu après, la plupart des nobles acquiescèrent à la remarque du Mestre de la maison Santagar qui exprimait l’approbation quant à la neutralité voulue par Doran, Daemon resta de marbre. A vrai dire, il avait tant de mal à digérer ce qu’il venait de comprendre dans les propos si réfléchis du Martell que c’est à peine s’il écouta le debut de la nouvelle prise de parole de la Forrest. Une chose qu’il avait peine à accepter mais qui ne faisait aucun doute quant à la décision du suzerain, qui semblait immuable car elle sembla conclue par le silence d’Arianne sur ce même problème, à la suite de son père, et ce, malgré les rappels présents dans le discours de l’amie de Nymeria.
-Ils l’abandonnent…murmura-t-il comme un filet de rage qui s’échappait d’entre ses lèvres tandis que sa main posée sur le dossier du siège de Valena se serrait fermement sur le bois ouvragé.
Peu lui importait désormais le roi ou l’idéal qu’il faudrait suivre, ou cette indépendance qui semblait conquérir doucement l’avis général, le brun était profondément choqué, attristé même par ce qu’il venait d’entendre. Bien plus qu’il n’aurait pu s’y attendre. Il était de connaissance publique que le Prince, malgré l’amour qu’il avait pour elle, avait toujours eu du mal avec la nature enflammée de Nymeria qui avait toutes les qualités mais aussi les défauts de son père le Prince Oberyn. Mais jamais Daemon n’aurait cru un jour assister à une telle situation et voir en personne le Prince de Dorne prononcer des mots qui, surement grâce aux liens du sang, étaient passés à un cheveu de la proclamation d’un exil officiel. Doran que se désolidarisait du sort de sa propre nièce...C’était aberrant. Après tout, n’avait-il pas lui même nommé Nymeria ambassadrice? N’avait-il pas conscience des risques encouru malgré ce test de confiance auquel il l’avait soumise? Et si on y pensait bien, malgré ses erreurs, l’aspic, à défaut de porter encore le titre d’ambassadrice, ne demeurait-elle pas dornienne?
Certes ces décisions n’étaient peut-être pas dictées par le coeur du Prince, et sans doute étaient-elles le fruit d’une grande sagesse construite par des années de règne, mais Daemon était incapable de les accepter. Elles étaient insensées pour son esprit impétueux et la logique de cet arreté lui échappait completement. Il avait trop l’impression que Nymeria avait été envoyée par le Prince dans une ultime tentative désespérée de récupérer cette alliance avec les Targaryens, et auquel il ne croyait certainement plus bien avant de la nommer ambassadrice, et désormais il l’ abandonnait. Alors c’était ainsi? Nyméria serait sacrifiée pour justifier la proclamation d’indépendance de Dorne. Daemon ne l’entendait pas de cette oreille.
Et pourtant une part de son coeur savait qu’en s’opposant aux Martells il prenait le risque de chuter encore dans l’estime d’Arianne, si tant est qu’il y fut encore. Mais malgré son amour pour la princesse le bâtard n’était pas le genre d’homme à se plier aux quatre volontés d’une dame pour lui plaire. Ce n’était pas tout. Il savait également que malgré sa présence plus symbolique que réellement essentielle à cette réunion, son père ne lui pardonnerait pas de faire une esclandre devant le Prince et tous les seigneurs du sud. Aussi, alors qu’il sentait peu à peu que son orgueil et sa colère lui feraient bientôt dire des choses qu’il regretterait amèrement il fit le choix de s’effacer. La main du brun lacha le dossier de sa soeur et, tournant les talons, il quitta l’assemblée silencieusement, dans le froissement des autres nobliaux qui s’écartaient de son chemin sans lui préter attention, gardant leurs yeux curieux et inquiets rivés sur le concile des grands seigneurs.
base cracles bones, modification lawina
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Cette réunion des hautes instances de Dorne commençait à faire monter la moutarde au nez du Uller. Jusqu'ici, il n'avait pas prononcé le moindre mot, plus captivé par l'observation d'Arianne et d'autres jeunes dames de noble naissance plutôt que par la politique qui était pour lui une activité lassante et que l'on pouvait laisser à ceux qui avait du mal à tenir une épée ou pas assez de courage pour la brandir. Il sirotait sa coupe de vin mais les paroles qui furent proférer parvinrent à ces oreilles. A croire que le mot «indépendance » avait titillé ses oreilles aussi bien que pouvait le faire les lèvres de la Princesse de Dorne. Le sujet de discussion à propos de Rhaenys Targaryen ou Hightower selon les envies ne l'intéressait pas. Qu'avait-il à faire d'une chienne de dragon donnée en mariage à un Biefois. Un Biefois ! Elle avait des origines dornienne et Rhaegar l'avait mariée à un Biefois. Si l'ancien roi désirait cracher en plein sur le visage de Dorne, il ne l'aurait pas mieux fait. Rhaegar avait déjà ouvertement pissé sur la Maison Martell avec le cas d'Elia, la sœur des Princes de Dorne. S'il voulait récupérer sa fille, qu'il se débrouille sans l'aide de Dorne. Il avait tout un tas de sujets à aller ennuyer. Si cela ne tenait qu'à Ulwyck, il y a bien longtemps qu'il aurait emmené le roi déchu faire une petite ballade dans le désert. Une ballade dont on ne revient jamais. Il se leva de son siège et prit la parole d'une voix suffisamment audible pour que tout le monde puisse l'entendre.
« Le dragon est occupé à se mordre la queue. En quoi est ce notre problème ? Laissons les s’entre tuer et nous nous en porterons que mieux. Cela fait plus de cent ans que nous endurons leur règne et pourquoi ? Pour rien ! Valyria s'est éteinte et les Targaryen feront de même. Leurs forces sont divisés. Nous ne serons pas leur problème principal. Je puis comprendre que vos ancêtres les redoutaient du temps où ils possédaient des dragons mais cette époque est révolue depuis longtemps maintenant. Mes ancêtres se retourneraient dans leur tombe s'il constatait la soumission dornienne. Pensiez vous qu'il craignait les dragons lorsqu'ils ont abattus Méraxès chevauchée par Rhaenys Targaryen ? Il est temps que certains d'entre vous se reprennent et se rappellent qui ils sont et d'où ils viennent ! »
Le jeune chevalier posa ses mains sur sa coupe de vin et la leva vers les cieux. Son regard était déterminé, presque fanatique. Le Uller voyait enfin ses envies se réaliser et cela lui faisait un bien fou. Lorsqu'il parla, n'importe qui dans la pièce pût déceler de la ferveur mais aussi un profond sentiment d'attachement et de fierté d'appartenir à la plus belles des contrées de Westeros : Dorne, l'indomptable!
« Je lève mon verre à Dorne, à ses montagnes, son déserts et ses côtes. A Dorne l'indomptable, l'insoumise. A ses femmes enivrantes, à ses grands Seigneurs, à sa gastronomie, à ses chansons, à sa chaleur ! Que ceux qui s'y opposent et préfère retourner baiser les pieds des dragons ne se mettent pas en travers de mon chemin où s'en aille ! Je bois à DORNE INDEPENDANTE ! DORNE INDEPENDANTE ! DORNE INDEPENDANTE ! DORNE AUX DORNIENS !»
« Le dragon est occupé à se mordre la queue. En quoi est ce notre problème ? Laissons les s’entre tuer et nous nous en porterons que mieux. Cela fait plus de cent ans que nous endurons leur règne et pourquoi ? Pour rien ! Valyria s'est éteinte et les Targaryen feront de même. Leurs forces sont divisés. Nous ne serons pas leur problème principal. Je puis comprendre que vos ancêtres les redoutaient du temps où ils possédaient des dragons mais cette époque est révolue depuis longtemps maintenant. Mes ancêtres se retourneraient dans leur tombe s'il constatait la soumission dornienne. Pensiez vous qu'il craignait les dragons lorsqu'ils ont abattus Méraxès chevauchée par Rhaenys Targaryen ? Il est temps que certains d'entre vous se reprennent et se rappellent qui ils sont et d'où ils viennent ! »
Le jeune chevalier posa ses mains sur sa coupe de vin et la leva vers les cieux. Son regard était déterminé, presque fanatique. Le Uller voyait enfin ses envies se réaliser et cela lui faisait un bien fou. Lorsqu'il parla, n'importe qui dans la pièce pût déceler de la ferveur mais aussi un profond sentiment d'attachement et de fierté d'appartenir à la plus belles des contrées de Westeros : Dorne, l'indomptable!
« Je lève mon verre à Dorne, à ses montagnes, son déserts et ses côtes. A Dorne l'indomptable, l'insoumise. A ses femmes enivrantes, à ses grands Seigneurs, à sa gastronomie, à ses chansons, à sa chaleur ! Que ceux qui s'y opposent et préfère retourner baiser les pieds des dragons ne se mettent pas en travers de mon chemin où s'en aille ! Je bois à DORNE INDEPENDANTE ! DORNE INDEPENDANTE ! DORNE INDEPENDANTE ! DORNE AUX DORNIENS !»
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