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Une confiance à gagner ϟ ft. Guyard Morrigen
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une confiance à gagner
guyard morrigen et renly baratheon
An 299, quatrième lune, deuxième semaine.
Renly regarda Shyra Connington sortir de sa tente, escorté par les gardes chargés de la surveiller. Les négociations allaient bon train, et le jeune cerf était soucieux, se remémorant inlassablement les paroles de la Griffonne. Des propositions tentantes certes, pour l'enfant qu'il fût autrefois : la promesse de revoir sa maison, de reprendre le château de sa famille. Mais ce n'étaient que des paroles, et cette ambition futile était loin de rivaliser avec celle qui l'animait désormais. Accalmie ne suffisait pas. C'était l'Orage tout entier qui revenait de droit à sa famille, et il se refusait à s'abaisser à accepter un tel accord. Pour quel genre de meneur passerait-il, s'il annonçait aux Lords qui l'avaient suivi loyalement que de telles conditions avaient été acceptées ? Qu'après tous ces efforts, après tout ce chemin parcouru, il déposait les armes devant celui qui avait volé la place de sa famille ? Renly était peut-être un jeune Cerf, mais sa ramure n'était pas celle d'un faon. Il visait plus haut, et il vaincrait.
Le garde chargé de lui relayer les annonces fit de nouveau irruption dans sa tente, quelques secondes après que Shyra Connington soit sortie. « Ser Guyard Morrigen désirerait une audience, Monseigneur. » Guyard Morrigen. Le frère de Lester Morrigen, arrivé un peu plus tôt sur le campement avec quelques compagnons, clamant qu'ils voulaient se battre pour lui. Renly avait été mis au courant de cette arrivée étrange, et avait ordonné qu'on les mette sous bonne garde jusqu'à ce qu'il les rencontre. Renly leva les yeux et observa quelques secondes le soldat, pensif. Selon les éclaireurs, les troupes des Morrigen étaient du côté de Connington, mais Lester Morrigen n'aurait pas été vu sur place. Peut-être se faisait-il discret, peut-être était-il absent, toujours était-il que jamais Renly ne s'était attendu à voir un Morrigen débarquer ici, surtout pas un des trois frères qui oserait défier les ordres de son aîné. Il se méfiait grandement de ce changement soudain de loyauté, et Penrose avait conseillé à Renly de les renvoyer d'où ils venaient ou de les faire pendre. Après la trahison de Mormont à Port-Réal, Renly pouvait bien comprendre que son ami ait une réaction si virulente, mais même si le doute l'habitait lui aussi, il ne pouvait se permettre de refuser les épées de fiers combattants venus lui offrir leur aide. Quatre soldats de plus ne changeraient pas l'issue de ce conflit, certes, mais si les hommes se mettaient tous à faire pareil, la balance pouvait vite changer. Il se devait au moins de les questionner sur leurs intentions, surtout Ser Guyard qui commettrait là une trahison envers sa propre maison.
« Je vais le recevoir. Mais pas seul, » ajouta-t-il avec un regard entendu à son attention. L'homme acquiesça et ressortit promptement. Renly s'assura qu'aucun document sensible n'était en vue – une vérification plus qu'autre chose, étant donné qu'il avait déjà fait place nette avant de recevoir Lady Shyra. L'entrée de la tente s'ouvrit de nouveau et Ser Guyard fit son entrée, accompagné d'un de ses compagnons que Renly ne connaissait pas. Il semblait bien plus vieux que le jeune chevalier, mais tout aussi coriace. Deux des gardes les encadraient, en plus des soldats qui avaient jusqu'ici pris en charge les nouveaux arrivants. Renly les observa et les salua d'un bref signe de la tête. « Ser Guyard, j'avoue être étonné de vous voir ici. »
base cracles bones, modification lawina
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Encore un moment, juste un peu de patience. C'est le moment de voir si son son intérêt pour des épées de supplémentaire est plus important que sa méfiance au nom de notre famille.
Nous nous écartons pour laisser passer Lady Connington et son escorte, qui nous ignore de toute sa superbe.
Je jette à œil à Darcan qui en face de moi après le passage de la Gryphonne. Mon éclaireur a l'air...
- Ser Morrigen, Lord Baratheon consent à vous recevoir. Veuillez me suivre.
Le garde se présenta ainsi sans fioriture. Et c'est sans fioriture que je le suis dans la tente du Cerf, suivit de près par mon second. Je prend un bol d'air intérieur et je sors de mon esprit l'attitude bizarre de mon éclaireur.
Ainsi voilà quoi ressemble le jeune Cerf. Du charisme, une certaine bonté se dégage de sa personne. Les yeux bruns, la barbe en collier lui donne également un air sage. Mais je sais que c'est un redoutable chef de guerre, après tout, il est revenu à la tête d'une armée, et une part de l'orage l'a rejoint dans son combat pour Accalmie et sa suzeraineté.
Il est temps de convaincre le Baratheon de ma bonne foi. Lester et Richard y seraient mieux arrivé, mais ils comptent sur moi après tout. Et puis, mon inimitié avec les Connington est de notoriété public.
J'entre face à Renly, entouré des regards hostiles de ses gardes du corps et aides de camps. Je m'incline face à lui, le poing sur la poitrine, et je prends ma voix la plus ferme :
- Lord Baratheon, je suis là avec mes fidèles afin de vous prêter main forte contre les Gryphons.
Je crache ce dernier mot avec un mépris non-feint. Lord Connington est en partie responsable de la mort de père après tout, cette rivalité l'a surement emporté avant l'heure tant cela l'a rendu malade. Je continue ma diatribe en relevant la tête.
- Lord Morrigen, mon frère, est indécis quand l'attitude à avoir envers vous. J'ose espérer que mon ralliement à votre égard le fera pencher en votre faveur. De plus, d'autres soldats, et des vivres me suivent de près afin de vous...
J'entrevis un mouvement...
- Aidez à dans votre campa...
Je tourne la tête vers Darcan, il lève le bras, une dague de lancer à la main. C'est lui qui m'a appris à les utiliser, ainsi qu'à Richard. Je sais à quel point il vise juste.
Je réagis instantanément et je me jette sur lui, lui attrapant le bras afin de couper l'élan du projectile. La dague s'envole malgré tout et vient se planter dans un parchemin devant Renly.
Je lui hurle au visage, sur lequel apparait un éclair de surprise qui disparait avec un horion bien senti. Et qui me fit mal, mal à mon ego, à la confiance que j'ai en lui.
- Pourquoi ?!
Il me regarde les yeux fous. Il ne sait que répondre visiblement mais je suis trop pris par ma colère pour l'entrevoir à ce moment-là. Il sort sa lame. Je me jette à nouveau sur lui dans un cri de rage, dégainant ma dague. Il s'avance vers moi l'épée levée.
Cherche-t'il à me frapper ?
Je passe sous sa garde, et ma dague frappe. Et frappe. Lui ouvre le ventre à travers sa tunique de maille.
- POURQUOI ?!
Il s'écroule en arrière dans son agonie, et il m'accroche. Je tombe sur lui. Je ne peux que la lui reposée. Encore cette question. Dans ma tête tourne le même manège lancinant. Mon incompréhension est horrible, aussi horrible que les blessures que je lui ai infligé. Infligé à un camarade, à un ami.
- Pourquoi as-tu fait ça ?
Cette dernière question, faussement posée calmement, transmet toute mon ignorance des raisons de son geste, support terrible de ma colère et de ma tristesse. Impossible, me dis-je. Impossible qu'il ait fait ça.
Sa réponse me fait frissonné.
- Lord... Mo.. Morri... Me... L'a..
Je remonte brutalement ma dague restée dans son ventre jusqu'à son cœur. Il pousse un dernier soupir et ses yeux s'éteignent. Je les lui ferme, une larme s'écoule sur ma joue. Une larme de rage et de frustration.
Lester.
Je me lève, laissant ma dague dans son cadavre... Les soldats pointent leurs armes vers moi. Mais je n'y prend pas garde. Le regard que je leurs lance suffit à les bloquer sur place. Je me retourne vers Renly et je pose le genoux à terre.
- Lord Baratheon, je jure sur les sept de vous servir afin de réparer les torts de mon frère. Faites ce que bon vous semblera de moi, mais je vous promet que Lord Morrigen payera pour sa bassesse, dusse-je le faire depuis l'Enfer.
Je relève la tête, une rage volcanique sur le visage ; dans les yeux, la lueur d'un brasier ; et sur mes mains, le sang d'un ami.
Lester, espèce d'enfoiré !
Nous nous écartons pour laisser passer Lady Connington et son escorte, qui nous ignore de toute sa superbe.
Je jette à œil à Darcan qui en face de moi après le passage de la Gryphonne. Mon éclaireur a l'air...
- Ser Morrigen, Lord Baratheon consent à vous recevoir. Veuillez me suivre.
Le garde se présenta ainsi sans fioriture. Et c'est sans fioriture que je le suis dans la tente du Cerf, suivit de près par mon second. Je prend un bol d'air intérieur et je sors de mon esprit l'attitude bizarre de mon éclaireur.
Ainsi voilà quoi ressemble le jeune Cerf. Du charisme, une certaine bonté se dégage de sa personne. Les yeux bruns, la barbe en collier lui donne également un air sage. Mais je sais que c'est un redoutable chef de guerre, après tout, il est revenu à la tête d'une armée, et une part de l'orage l'a rejoint dans son combat pour Accalmie et sa suzeraineté.
Il est temps de convaincre le Baratheon de ma bonne foi. Lester et Richard y seraient mieux arrivé, mais ils comptent sur moi après tout. Et puis, mon inimitié avec les Connington est de notoriété public.
J'entre face à Renly, entouré des regards hostiles de ses gardes du corps et aides de camps. Je m'incline face à lui, le poing sur la poitrine, et je prends ma voix la plus ferme :
- Lord Baratheon, je suis là avec mes fidèles afin de vous prêter main forte contre les Gryphons.
Je crache ce dernier mot avec un mépris non-feint. Lord Connington est en partie responsable de la mort de père après tout, cette rivalité l'a surement emporté avant l'heure tant cela l'a rendu malade. Je continue ma diatribe en relevant la tête.
- Lord Morrigen, mon frère, est indécis quand l'attitude à avoir envers vous. J'ose espérer que mon ralliement à votre égard le fera pencher en votre faveur. De plus, d'autres soldats, et des vivres me suivent de près afin de vous...
J'entrevis un mouvement...
- Aidez à dans votre campa...
Je tourne la tête vers Darcan, il lève le bras, une dague de lancer à la main. C'est lui qui m'a appris à les utiliser, ainsi qu'à Richard. Je sais à quel point il vise juste.
Je réagis instantanément et je me jette sur lui, lui attrapant le bras afin de couper l'élan du projectile. La dague s'envole malgré tout et vient se planter dans un parchemin devant Renly.
Je lui hurle au visage, sur lequel apparait un éclair de surprise qui disparait avec un horion bien senti. Et qui me fit mal, mal à mon ego, à la confiance que j'ai en lui.
- Pourquoi ?!
Il me regarde les yeux fous. Il ne sait que répondre visiblement mais je suis trop pris par ma colère pour l'entrevoir à ce moment-là. Il sort sa lame. Je me jette à nouveau sur lui dans un cri de rage, dégainant ma dague. Il s'avance vers moi l'épée levée.
Cherche-t'il à me frapper ?
Je passe sous sa garde, et ma dague frappe. Et frappe. Lui ouvre le ventre à travers sa tunique de maille.
- POURQUOI ?!
Il s'écroule en arrière dans son agonie, et il m'accroche. Je tombe sur lui. Je ne peux que la lui reposée. Encore cette question. Dans ma tête tourne le même manège lancinant. Mon incompréhension est horrible, aussi horrible que les blessures que je lui ai infligé. Infligé à un camarade, à un ami.
- Pourquoi as-tu fait ça ?
Cette dernière question, faussement posée calmement, transmet toute mon ignorance des raisons de son geste, support terrible de ma colère et de ma tristesse. Impossible, me dis-je. Impossible qu'il ait fait ça.
Sa réponse me fait frissonné.
- Lord... Mo.. Morri... Me... L'a..
Je remonte brutalement ma dague restée dans son ventre jusqu'à son cœur. Il pousse un dernier soupir et ses yeux s'éteignent. Je les lui ferme, une larme s'écoule sur ma joue. Une larme de rage et de frustration.
Lester.
Je me lève, laissant ma dague dans son cadavre... Les soldats pointent leurs armes vers moi. Mais je n'y prend pas garde. Le regard que je leurs lance suffit à les bloquer sur place. Je me retourne vers Renly et je pose le genoux à terre.
- Lord Baratheon, je jure sur les sept de vous servir afin de réparer les torts de mon frère. Faites ce que bon vous semblera de moi, mais je vous promet que Lord Morrigen payera pour sa bassesse, dusse-je le faire depuis l'Enfer.
Je relève la tête, une rage volcanique sur le visage ; dans les yeux, la lueur d'un brasier ; et sur mes mains, le sang d'un ami.
Lester, espèce d'enfoiré !
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