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A storm inside us (Harras)
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A storm inside us
There’s a night and then a raging sea, with a boat to anchor or sail. The thunder has begun. The storm is gonna come.
La vérité laissait ce goût acre à ses lèvres aux reflets parfois bleutés de par cette addiction qu'elle ne pouvait nier pour ce vin si particulier. Celui qui lui servait à entrer en parfaite communion avec le Dieu-Noyé, alors qu'à cet instant, à scruter le ciel changeant et tourmenté, sur le bois de ce navire devant servir de leurre à ceux qui ne les verraient pas venir, elle accompagnait celui qui avait fait d'elle sa captive, sa maîtresse. Elle savait à présent, comment ils étaient parvenus à se glisser dans sa ville il y avait... Cela lui paraissait s'être passé dans une autre vie, tant l'aspect de la nouvelle était différent. Et puis elle s'était lovée dans l'étreinte vaporeuse du Dieu qu'elle servait à présent, sans se souvenir un seul instant de ce qui avait pu se passer sous les iris craintives d'un équipage lui ayant attribué un surnom particulier. Harras ne lui en avait soufflé mot, ses prunelles l'avaient dissuadée d'oser le questionner à ce sujet, et le prêtre était mille fois trop énigmatique pour lui dévoiler ce genre de détails. Pourtant les nuages ombrageux et la houle grandissante semblaient vouloir l'étourdir des souvenirs de cet autre jour où elle s'était précipité dans ces flots assassins avec l'espoir d'y perdre la vie, d'échapper à la moindre servitude. Mais rien ne s'était déroulé comme elle avait pu l'espérer, elle devait le souffle qui brûlait ses poumons à celui qui se trouvait dans ces eaux, elle était devenue sa prêtresse comme une évidence sous ce choix qui dépassait le moindre des siens.
Pourtant, malgré ce vin qui l'avait rendu dépendante d'Harras, malgré l'abandon de ses anciennes croyances pour honorer un Dieu qui n'était pas le sien à l'origine, sous une évidence frelatée, elle rêvait de la mort de son amant sous toute la rancœur qu'il était à même d'éveiller en elle pour tout ce dont il était coupable. Antique Voie ou non, si preuve il devait y avoir, c'était bien qu'elle s'évaderait si elle le pouvait. Mais à cet instant, relevant ses traits à ce destin frondeur, ses paupières vinrent abriter ses iris des embruns qui s'abîmaient sur sa peau délicate. Le vent insatiable batifolait parmi sa chevelure, faisant claquer le vêtement qu'elle portait. Ce fut brutalement comme si de trop nombreux mois s'étaient dissipés et qu'elle venait à peine de renaître. Que veux-tu ? murmure indélicat de ses lèvres closes destiné à la tempête grandissante. Qu'espères-tu ? souffla-t-elle à sa nouvelle inspiration, comme si elle s'imprégnait de ce nouveau présent des eaux tumultueuses. Qu'attends-tu ? Pas qu'elle saute dans ses bras désagrégés, le fait était qu'il la préférait vivante, ce Dieu dont elle connaissait les mots avec précision. Ses doigts avaient mille fois feuilleté ces pages assoiffées qui avaient bu son sang, fine coupure dont elle n'avait gardé aucune cicatrice, sa peau toute entière cherchant à rappeler la douceur qu'exhalait tout son être. Devrait-elle user de ce qu'elle était pour clamer les paroles du Dieu ? L'avait-il choisie pour une raison précise ? Elle n'avait encore reçu aucune vision concernant ce fait, pas même sous l'emprise hypnotique de l'ombre-du-soir.
Néanmoins, ses paupières se relevèrent, tandis qu'elle pivotait pour jeter un regard en direction du capitaine de cette caraque dérobée, qui n'était même pas la sienne, et dont elle n'avait même pas cherché à connaître le nom. Il représentait le tumulte qui empoisonnait son âme, son cœur, son être. A la fois haine, rancœur, désir brûlant de voir son sang sacrifié au Dieu-Noyé, odieuse réalité que de rejoindre la couche de celui qui lui avait tout pris. A la fois désir, besoin, nécessité, envie de s'abandonner aux étreintes du Fer-né si dangereux qu'il était. « Ce qui est mort ne saurait plus mourir. » laissa-t-elle enfin s'esquiver de ses lèvres, nul doute que l'océan serait rassasié de ce guerrier dont le regard croisa finalement le sien. La peur, celle de la mort, brûlant par son absence dans leurs prunelles, alors qu'elle pivotait, se détournait, presque prise en faute pour ce regard appuyé, avant de s'engouffrer dans le couloir en direction des cabines. Elle n'était pas malade, la nausée d'autrefois n'avait été causée que par le coup à l'arrière de sa nuque, les vagues ondulaient sous une stabilité qui ne l'ennuyait pas.
Elle passa devant la porte de la cabine du capitaine, poursuivant jusqu'à la sienne, plus en retrait, minuscule pièce dans laquelle elle ne pénétra pas. Une seconde laissa poindre une maigre hésitation, son poignet rechigna à faire céder la porte, alors qu'elle rebroussait chemin pour pénétrer dans celle d'Harras, le cœur s'acharnant comme un écho frauduleux des grincements du navire. Elle s'avança, reniant le lit à quelques pas, s'approchant du bureau devant lequel elle s'immobilisa. Secondes, minutes, elle ne compta pas, mais elle perçut la porte derrière elle lorsqu'elle s'ouvrit, laissant le parfum de l'océan l'envelopper avec avidité sans qu'elle ne fasse un geste pour observer celui dans la cabine duquel elle regrettait déjà de s'être dirigée, peut-être sous la volonté du Dieu dont les vagues faisaient tanguer le sol sous leurs pieds.
« Que croyez-vous que le Dieu-Noyé réclame, Harras ? Est-ce une nouvelle opportunité de m'échouer dans ses bras ? De le laisser goûter ma peau plus avidement ? » questionna-t-elle sans se retourner, ses doigts caressant le bois du bureau, avant qu'elle ne pivote enfin pour lui faire face une fois les derniers mots échoués de ses lèvres. Le tissu humide de ses vêtements dévoilait sa silhouette délicate avec l'indécence de se trouver dans sa cabine, sans qu'elle n'y accorde réellement d'attention. Les perles d'humidité roulaient sur sa chair, se déversant de sa chevelure étalée sur ses épaules. Mais elle était là, chargée d'une rancune vibrante, ses mots cherchant à lui rappeler, à lui, le Chevalier des mers, qu'elle appartenait avant tout à ce Dieu qu'ils partageaient.
Pourtant, malgré ce vin qui l'avait rendu dépendante d'Harras, malgré l'abandon de ses anciennes croyances pour honorer un Dieu qui n'était pas le sien à l'origine, sous une évidence frelatée, elle rêvait de la mort de son amant sous toute la rancœur qu'il était à même d'éveiller en elle pour tout ce dont il était coupable. Antique Voie ou non, si preuve il devait y avoir, c'était bien qu'elle s'évaderait si elle le pouvait. Mais à cet instant, relevant ses traits à ce destin frondeur, ses paupières vinrent abriter ses iris des embruns qui s'abîmaient sur sa peau délicate. Le vent insatiable batifolait parmi sa chevelure, faisant claquer le vêtement qu'elle portait. Ce fut brutalement comme si de trop nombreux mois s'étaient dissipés et qu'elle venait à peine de renaître. Que veux-tu ? murmure indélicat de ses lèvres closes destiné à la tempête grandissante. Qu'espères-tu ? souffla-t-elle à sa nouvelle inspiration, comme si elle s'imprégnait de ce nouveau présent des eaux tumultueuses. Qu'attends-tu ? Pas qu'elle saute dans ses bras désagrégés, le fait était qu'il la préférait vivante, ce Dieu dont elle connaissait les mots avec précision. Ses doigts avaient mille fois feuilleté ces pages assoiffées qui avaient bu son sang, fine coupure dont elle n'avait gardé aucune cicatrice, sa peau toute entière cherchant à rappeler la douceur qu'exhalait tout son être. Devrait-elle user de ce qu'elle était pour clamer les paroles du Dieu ? L'avait-il choisie pour une raison précise ? Elle n'avait encore reçu aucune vision concernant ce fait, pas même sous l'emprise hypnotique de l'ombre-du-soir.
Néanmoins, ses paupières se relevèrent, tandis qu'elle pivotait pour jeter un regard en direction du capitaine de cette caraque dérobée, qui n'était même pas la sienne, et dont elle n'avait même pas cherché à connaître le nom. Il représentait le tumulte qui empoisonnait son âme, son cœur, son être. A la fois haine, rancœur, désir brûlant de voir son sang sacrifié au Dieu-Noyé, odieuse réalité que de rejoindre la couche de celui qui lui avait tout pris. A la fois désir, besoin, nécessité, envie de s'abandonner aux étreintes du Fer-né si dangereux qu'il était. « Ce qui est mort ne saurait plus mourir. » laissa-t-elle enfin s'esquiver de ses lèvres, nul doute que l'océan serait rassasié de ce guerrier dont le regard croisa finalement le sien. La peur, celle de la mort, brûlant par son absence dans leurs prunelles, alors qu'elle pivotait, se détournait, presque prise en faute pour ce regard appuyé, avant de s'engouffrer dans le couloir en direction des cabines. Elle n'était pas malade, la nausée d'autrefois n'avait été causée que par le coup à l'arrière de sa nuque, les vagues ondulaient sous une stabilité qui ne l'ennuyait pas.
Elle passa devant la porte de la cabine du capitaine, poursuivant jusqu'à la sienne, plus en retrait, minuscule pièce dans laquelle elle ne pénétra pas. Une seconde laissa poindre une maigre hésitation, son poignet rechigna à faire céder la porte, alors qu'elle rebroussait chemin pour pénétrer dans celle d'Harras, le cœur s'acharnant comme un écho frauduleux des grincements du navire. Elle s'avança, reniant le lit à quelques pas, s'approchant du bureau devant lequel elle s'immobilisa. Secondes, minutes, elle ne compta pas, mais elle perçut la porte derrière elle lorsqu'elle s'ouvrit, laissant le parfum de l'océan l'envelopper avec avidité sans qu'elle ne fasse un geste pour observer celui dans la cabine duquel elle regrettait déjà de s'être dirigée, peut-être sous la volonté du Dieu dont les vagues faisaient tanguer le sol sous leurs pieds.
« Que croyez-vous que le Dieu-Noyé réclame, Harras ? Est-ce une nouvelle opportunité de m'échouer dans ses bras ? De le laisser goûter ma peau plus avidement ? » questionna-t-elle sans se retourner, ses doigts caressant le bois du bureau, avant qu'elle ne pivote enfin pour lui faire face une fois les derniers mots échoués de ses lèvres. Le tissu humide de ses vêtements dévoilait sa silhouette délicate avec l'indécence de se trouver dans sa cabine, sans qu'elle n'y accorde réellement d'attention. Les perles d'humidité roulaient sur sa chair, se déversant de sa chevelure étalée sur ses épaules. Mais elle était là, chargée d'une rancune vibrante, ses mots cherchant à lui rappeler, à lui, le Chevalier des mers, qu'elle appartenait avant tout à ce Dieu qu'ils partageaient.
crackle bones
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Shroud of Shadows
L'embrun pour linceul, la mer mugissante comme murmures d’une amante et le vent cinglant pour sublimer le tout, voilà ce qu’il aimait par-dessus tout. Alors que certains marins redoutaient le grain, les Fer-nés eux en retiraient une source de motivation qui rendait Harras fier. Sur le pont du navire, les hommes se démenaient, hurlant pour se faire entendre alors que les vagues venaient frapper la coque de la caraque, le bois grinçant sous l’effet de cette fureur aqueuse. Le navire fendait l’eau de façon pataude et il était difficile de naviguer avec exactitude, mais n’était-ce pas ça tout le sel d’une aventure en mer ? Le Harloi, le regard perdu dans l’horizon qui n’offrait qu’un gris orageux ne laissait pas entendre sa voix, son second s’en chargeait et il faut dire que même la furie du vent n’arrivait pas à abattre la tessiture rauque de cet homme. Malgré tout, Harras était bien à la barre, le pied marin de l’homme l’empêchait de tanguer à droite et à gauche. Il était satisfait pour l’instant, préférant affronter la fureur du Dieu-Noyé maintenant alors que le navire était vide que gorgé de butin.
Le but était de longer Dorne pour arriver au large des côtes d’Essos, de là, ils allaient simuler une avarie et le premier navire qui viendrait en aide aux Fer-nés sera la victime innocente.
Alors qu’il était en train de revoir mentalement les tâches qu’il allait donner à chacun de ses hommes, un éclat sibyllin illumina le pont, traversant d’un pas quasi-éthéré le navire sous le regard des Fer-nés et l’humeur pourtant bonne d’Harras se fissura, libérant une chape de plomb maussade. Elle était un spectre, sa simple présence tendait les nerfs des hommes et dans leurs yeux, la crainte, car à jamais, comme marqué au fer rouge, ils auront cette image de la belle sauvée des eaux par la plus terrible des créatures marines. Mais pourtant, il sentait que lentement, cette crainte devenait un respect. Après tout, n’avait-elle pas embrassée le Dieu-Noyé ? N’était-elle pas la voix de ce dernier ? Le Harloi resta sans rien dire jusqu’à ce son regard croise le sien et sans un mot, elle retourna vers le château, sûrement allait-elle retourner dans sa pièce à prier et maudire Harras. Commanditaire de son rapt, marchand de son ombre, fossoyeur de son âme, il le savait, elle le haïssait et pourtant, elle ne pouvait s’en éloigner. Il était abject, il le savait, de laisser une femme sombrer ainsi, mais il en tirait tout de même un plaisir, un plaisir qui parfois s’égarait sous les draps. Étrange relation que celle des deux êtres et lui-même n’arrivait pas à comprendre comment cela était possible. Peut-être qu’au fond de lui, elle l’attirait, mais dès lors, pourquoi être aussi fourbe face à ce minois ?
Il délaissa le pont, donna une tape sur l’épaule de son second pour lui signifier qu’il avait le loisir de commander et il descendit les marches humides, retournant dans le château. Quelques pas dans le couloir, il observa la porte de Lizzie, mais il n’y alla pas, préférant la laisser dans sa bulle. Il ouvrit alors la porte et elle était là, que faisait-elle ici ? À peine cette question flottant dans sa tête que sa voix résonna dans la cabine. Il referma la porte et la regarda lorsque la prêtresse se retourna, admirant au dérobé l’eau qui dessinait des courbes qu’il avait déjà explorées, une île tentatrice qui mettait ses talents d’explorateur au supplice. Cela dit, il était loin d’être lent dans la réflexion et ce qu’elle lui avait dit n’était pas une banalité qu’il pouvait deviser de façon anodine. “Peut-être qu’il cherche à éprouver les ombres qui se glissent en vous.” La voix était devenue d’un froid mordant et un léger rictus apparut sur le visage du capitaine. Il la dépassa sans prêter plus attention à la sirène, se posant dans le siège alors que la caraque émit un murmure sinistre. Sur le bureau, une carte maritime que Harras consulta, laissant Lizzie sans rien dire, une légère torture qui, il savait, ne marcherait pas, mais il aimait se satisfaire de ce genre de petites choses surtout lorsqu’il s’agissait d’elle.
Il espérait tomber sur un navire de Lys, ce serait une belle prise. Après ça, il irait peut-être “vendre” la marchandise à Braavos et recommencer encore ce petit manège bien périlleux mais lucratif. Son nom deviendrait encore un peu plus célèbre, prendre de l’importance, affronter Rodrik. Oui, c’était aussi un point qu’il devrait aussi régler, hésitant sur la marche à suivre avec lui. Il était vieux et surtout, Harras était l’héritier présomptif, mais parfois, il avait l’impression que Rodrik lui survivrait et quand bien même le chevalier n’était pas du genre à vouloir avidement la place, l’idée de pouvoir diriger la Maison Harloi était séduisante. Mais il chassa l’idée, il n’y avait rien d’honorable à vouloir la mort de celui qui était au-dessus.
Il leva alors les yeux sur Lizzie, arquant un sourcil. “Est-ce tout ? Vos tourments sont-ils à ce point tortueux pour que vous veniez me le dire maintenant ? Ou alors il y a autre chose ? Quelque chose pour apaiser cette âme tourmentée ?” Et à cette question, Harras sortit de son haut élimé une lourde clé et l’engouffra dans une serrure, mais il ne fit rien d’autre, son regard braqué dans celui de la jeune femme. Oh oui, elle devait savoir où il voulait en venir, terrible Fer-né que voilà, offrant une délivrance pour cette femme, une offre difficilement refusable. Il pouvait être retord le Harras, une machine malfaisante, le Harloi avait la vengeance fourbe.
Un nouveau creux et le bateau se cabra sur les vagues, mais pourtant, dans la cabine, le temps semblait être en suspend. Allait-elle succomber ? Sirène contre chevalier, le jeu commençait.
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There’s a night and then a raging sea, with a boat to anchor or sail. The thunder has begun. The storm is gonna come.
Des secondes. Des minutes. Des heures. Des mois. Une éternité. C'était ce qu'il lui semblait sacrifier aux errances aqueuses, à la réalité d'être la femme-sel du capitaine, de celui qui n'eut pour réplique qu'une double lame acérée, parlant d'ombre de cette froideur appliquée, pâle reflet de ses lèvres. Mais Lizzie n'esquissa aucun geste à cette remarque qui pourtant venait effleurer les tourments de son âme noyée sous l'addiction de l'alcool qu'il était le seul à lui fournir. Les ténèbres, ici, revêtaient deux formes différentes... ce vin qui l'aidait à percevoir les messages du Dieu-Noyé, puis cette ambivalence de s'offrir à celui dont elle rêvait parfois de lui trancher la gorge, chevalier de son dieu, ou non. Sans un mot, elle préférait songer à autre chose qu'à ses tourments, quand malgré tout nul pas l'éloignait de lui, bien au contraire, elle restait là, sa main sur ce bois, ses iris glissant sur la carte qui lui indiquait où ils se rendaient. Si elle ne savait pas lire une carte maritime, les noms, eux, ne lui étaient pas étrangers. Et puis, peut-être au fond cherchait-elle à comprendre comment ils s'orientaient pour un jour envisager l'idée de disparaître loin de lui, de ce destin. Mais elle ne négligerait jamais celui qui l'avait ramenée à la vie, peu importait le comment, il l'avait fait, démonstration manifeste de sa puissance. Encore fallait-il faire disparaître cette nécessité qui lui rongeait l'âme, la poussait plus que nulle autre raison à persister dans cette cabine plutôt que d'aller retrouver la sienne.
Pourtant. Oui, pourtant, elle parviendrait à nier l'évidence encore un temps, l'ombre ne lui manquait pas à ce point, préférait-elle croire sous le chaos de l'océan qui réclamait visiblement la communion de son esprit, ou peut-être d'en étreindre un second dans l'exercice. Le regard égaré sur la carte, ses doigts s'attardant négligemment sur le bois du bureau comme pour s'assurer une stabilité frondeuse vis-à-vis de l'océan, elle songeait, se rappelait. L'eau dont ses poumons s'était gorgée n'avait même pas laissé une trace dans sa façon de respirer, la brûlure du jour s'était évaporée, et Lizzie était devenue la prêtresse de son sauveur... l'amante du chevalier de ce dernier... contre quelques gorgées à la fois salvatrices, mais étant parvenu à l'enchaîner plus adroitement que le moindre fer. Elle ne pouvait néanmoins renoncer à la valse de cette liberté aux allures de souvenirs hasardeux, qu'elle ne pourrait jamais retrouver telle qu'elle l'avait abandonnée. Parce qu'il y avait de nouvelles croyances qui vibraient dans ses entrailles, la laissant être charriée par le mauvais temps avec le plaisir indécent d'aimer être sa messagère. Mais si l'occasion se présentait, si l'espoir d'une autre existence se faisait miroiter, elle ne renoncerait pas à les saisir l'un et l'autre, à fuir cette vie de captive, à fuir ce peuple, à le fuir lui. Lui, et tout ce qu'il représentait, ce besoin teigneux de réclamer son sang qui souillerait ses doigts armés de fer. Lui et cette maudite rancune qu'il ne cessait d'éveiller au fond d'elle. Lui et...
Ses iris longèrent les sinueuses aspérités de la carte, préférant se concentrer sur tout autre chose que les va-et-vient du navire et les symboles impossibles que tout ceci pouvaient faire échoir à ses pieds. Mais elle restait néanmoins entre les panneaux de bois de cette pièce, face à celui qui se tenait assis, et qui finalement reporta son attention sur elle. “Est-ce tout ?” questionna-t-il en arquant un sourcil, laissant les prunelles de la jeune femme revenir affronter les siennes. “Vos tourments sont-ils à ce point tortueux pour que vous veniez me le dire maintenant ? Ou alors il y a autre chose ? Quelque chose pour apaiser cette âme tourmentée ?” Le fourbe jouait, tandis qu'il sortait une clé de ses vêtements. Elle n'eut nul besoin de suivre le chemin de sa main pour savoir dans la serrure de quel tiroir il l'inséra, sans pour autant l'y faire tourner. Il gardait sous clé ce que tout son être réclamait sans l'ombre d'un mot audacieux. Mais elle sentit son souffle se faire plus sourd, sa respiration plus saccadée, soulever sa poitrine sous une infâme régularité. Sa libération passagère se trouvait derrière la volonté de cet homme qui aimait se jouer d'elle, la tourmenter plus encore. Elle n'était pas assez idiote pour ne pas comprendre la partie qu'il venait d'entamer pour la énième fois, sous les affres d'une mer démontée qui fit grincer les lieux, sans pour autant que cela ne vienne troubler les regards ancrés l'un dans l'autre qui s'observaient. « Quelque chose pour me permettre d'entrer plus étroitement en contact avec le Dieu-Noyé. » laissa-t-elle finalement s'évader de ses lèvres, comme si elle était incapable de simplement laisser sa fragilité se déverser à ses pieds. Mais elle ne pouvait se détourner de la possibilité qui se trouvait sous les doigts d'Harras, comme si tout ceci était une impensable nécessité. Indifférente aux vrombissements extérieurs, elle contourna à son tour le bureau, laissant sa main glisser sur le bois, avant de sinuer sur la main qui n'était à la portée d'aucun butin. Ses doigts rampèrent, gravirent le bras, l'épaule, sous une esquisse d'une douce lascivité, alors qu'elle se positionnait dans son dos, regrettant brièvement l'absence de lame.
Elle s'inclina, laissant sa chevelure humide frôler son être, son visage s'approcher de sa joue, ne laissant que son souffle l'effleurer. « Quelque chose de si proche que vous pourriez m'en laisser la garde toute entière, si vous m'accordiez la même confiance que le Dieu-Noyé. » murmura-t-elle tout en laissant sa seconde main suivre le chemin du bras trop proche de la serrure. Elle voulait cette clé. Mais elle désirait plus ardemment encore ce qu'elle dissimulait de par son immobilité. Jouant de sa première main, elle repoussa les mèches sombres pour permettre à ses lèvres d'ébaucher la peau salée du marin, comme pour détourner son attention de sa première occupation. La clé pourrait changer de main, ce serait une solution temporaire, pour les jours à venir tout au plus, jusqu'au jour où il se lasserait et ne la fournirait plus. Mais elle se concentrait sur cet instant, sachant qu'Harras n'était pas si manipulable, ou du moins, il ne l'était que pour certaines choses, enfin, dans l'idée où il ne laissait pas les choses se faire volontairement. Et le contrôle de ce que contenait le tiroir, lui octroyait un infini pouvoir sur celle qui se pressait contre lui à cet instant. « Suis-je dangereuse, Harras ? » souffla-t-elle en faisant glisser un doigt sur les lèvres du fer-né, juste avant que les siennes ne s'y pressent, empêchant tout véritable contact de leurs lippes. Croyait-il qu'elle fuirait si elle en avait la quantité qui le lui permettrait ? Indubitablement, elle saisirait l'occasion, chargerait le nécessaire en attendant d'en trouver ailleurs, de se sevrer de cette chaîne invisible qui la retenait à lui, malgré sa dévotion perpétuelle à ce Dieu qu'elle ne cesserait de prier. Mais le reste n'était pas elle, restant une captive, une femme-sel, qui malgré sa fascination pour l'océan et sa divinité, pour le goût particulièrement délicieux de la peau du marin, pour les étreintes qu'elle détestait pourtant tout autant, désirait retrouver une vie libre, découvrir si son père était toujours en vie, si ses amis... si sa vie... Alors, dans ce jeu d'inventivité, face à cette proposition qu'elle ne pouvait rejeter, elle cherchait à obtenir une clé. Et que le Dieu-Noyé se rassure, d'une île à une autre, sa ferveur ne faillirait pas, ses mots s'étaient incrustés dans son esprit au même titre que le fait de lui avoir redonné la vie. « Peut-être y a-t-il également un autre moyen d'apaiser le Dieu-Noyé et mes tourments. » énonça-t-elle, en laissant retomber son doigt, son visage se reculant légèrement, mais pas assez pour briser cette proximité. Inventive, elle cherchait à lui faire oublier brièvement ce que l'une de ses mains pouvait lui offrir, et ce qu'elle désirait posséder.
Pourtant. Oui, pourtant, elle parviendrait à nier l'évidence encore un temps, l'ombre ne lui manquait pas à ce point, préférait-elle croire sous le chaos de l'océan qui réclamait visiblement la communion de son esprit, ou peut-être d'en étreindre un second dans l'exercice. Le regard égaré sur la carte, ses doigts s'attardant négligemment sur le bois du bureau comme pour s'assurer une stabilité frondeuse vis-à-vis de l'océan, elle songeait, se rappelait. L'eau dont ses poumons s'était gorgée n'avait même pas laissé une trace dans sa façon de respirer, la brûlure du jour s'était évaporée, et Lizzie était devenue la prêtresse de son sauveur... l'amante du chevalier de ce dernier... contre quelques gorgées à la fois salvatrices, mais étant parvenu à l'enchaîner plus adroitement que le moindre fer. Elle ne pouvait néanmoins renoncer à la valse de cette liberté aux allures de souvenirs hasardeux, qu'elle ne pourrait jamais retrouver telle qu'elle l'avait abandonnée. Parce qu'il y avait de nouvelles croyances qui vibraient dans ses entrailles, la laissant être charriée par le mauvais temps avec le plaisir indécent d'aimer être sa messagère. Mais si l'occasion se présentait, si l'espoir d'une autre existence se faisait miroiter, elle ne renoncerait pas à les saisir l'un et l'autre, à fuir cette vie de captive, à fuir ce peuple, à le fuir lui. Lui, et tout ce qu'il représentait, ce besoin teigneux de réclamer son sang qui souillerait ses doigts armés de fer. Lui et cette maudite rancune qu'il ne cessait d'éveiller au fond d'elle. Lui et...
Ses iris longèrent les sinueuses aspérités de la carte, préférant se concentrer sur tout autre chose que les va-et-vient du navire et les symboles impossibles que tout ceci pouvaient faire échoir à ses pieds. Mais elle restait néanmoins entre les panneaux de bois de cette pièce, face à celui qui se tenait assis, et qui finalement reporta son attention sur elle. “Est-ce tout ?” questionna-t-il en arquant un sourcil, laissant les prunelles de la jeune femme revenir affronter les siennes. “Vos tourments sont-ils à ce point tortueux pour que vous veniez me le dire maintenant ? Ou alors il y a autre chose ? Quelque chose pour apaiser cette âme tourmentée ?” Le fourbe jouait, tandis qu'il sortait une clé de ses vêtements. Elle n'eut nul besoin de suivre le chemin de sa main pour savoir dans la serrure de quel tiroir il l'inséra, sans pour autant l'y faire tourner. Il gardait sous clé ce que tout son être réclamait sans l'ombre d'un mot audacieux. Mais elle sentit son souffle se faire plus sourd, sa respiration plus saccadée, soulever sa poitrine sous une infâme régularité. Sa libération passagère se trouvait derrière la volonté de cet homme qui aimait se jouer d'elle, la tourmenter plus encore. Elle n'était pas assez idiote pour ne pas comprendre la partie qu'il venait d'entamer pour la énième fois, sous les affres d'une mer démontée qui fit grincer les lieux, sans pour autant que cela ne vienne troubler les regards ancrés l'un dans l'autre qui s'observaient. « Quelque chose pour me permettre d'entrer plus étroitement en contact avec le Dieu-Noyé. » laissa-t-elle finalement s'évader de ses lèvres, comme si elle était incapable de simplement laisser sa fragilité se déverser à ses pieds. Mais elle ne pouvait se détourner de la possibilité qui se trouvait sous les doigts d'Harras, comme si tout ceci était une impensable nécessité. Indifférente aux vrombissements extérieurs, elle contourna à son tour le bureau, laissant sa main glisser sur le bois, avant de sinuer sur la main qui n'était à la portée d'aucun butin. Ses doigts rampèrent, gravirent le bras, l'épaule, sous une esquisse d'une douce lascivité, alors qu'elle se positionnait dans son dos, regrettant brièvement l'absence de lame.
Elle s'inclina, laissant sa chevelure humide frôler son être, son visage s'approcher de sa joue, ne laissant que son souffle l'effleurer. « Quelque chose de si proche que vous pourriez m'en laisser la garde toute entière, si vous m'accordiez la même confiance que le Dieu-Noyé. » murmura-t-elle tout en laissant sa seconde main suivre le chemin du bras trop proche de la serrure. Elle voulait cette clé. Mais elle désirait plus ardemment encore ce qu'elle dissimulait de par son immobilité. Jouant de sa première main, elle repoussa les mèches sombres pour permettre à ses lèvres d'ébaucher la peau salée du marin, comme pour détourner son attention de sa première occupation. La clé pourrait changer de main, ce serait une solution temporaire, pour les jours à venir tout au plus, jusqu'au jour où il se lasserait et ne la fournirait plus. Mais elle se concentrait sur cet instant, sachant qu'Harras n'était pas si manipulable, ou du moins, il ne l'était que pour certaines choses, enfin, dans l'idée où il ne laissait pas les choses se faire volontairement. Et le contrôle de ce que contenait le tiroir, lui octroyait un infini pouvoir sur celle qui se pressait contre lui à cet instant. « Suis-je dangereuse, Harras ? » souffla-t-elle en faisant glisser un doigt sur les lèvres du fer-né, juste avant que les siennes ne s'y pressent, empêchant tout véritable contact de leurs lippes. Croyait-il qu'elle fuirait si elle en avait la quantité qui le lui permettrait ? Indubitablement, elle saisirait l'occasion, chargerait le nécessaire en attendant d'en trouver ailleurs, de se sevrer de cette chaîne invisible qui la retenait à lui, malgré sa dévotion perpétuelle à ce Dieu qu'elle ne cesserait de prier. Mais le reste n'était pas elle, restant une captive, une femme-sel, qui malgré sa fascination pour l'océan et sa divinité, pour le goût particulièrement délicieux de la peau du marin, pour les étreintes qu'elle détestait pourtant tout autant, désirait retrouver une vie libre, découvrir si son père était toujours en vie, si ses amis... si sa vie... Alors, dans ce jeu d'inventivité, face à cette proposition qu'elle ne pouvait rejeter, elle cherchait à obtenir une clé. Et que le Dieu-Noyé se rassure, d'une île à une autre, sa ferveur ne faillirait pas, ses mots s'étaient incrustés dans son esprit au même titre que le fait de lui avoir redonné la vie. « Peut-être y a-t-il également un autre moyen d'apaiser le Dieu-Noyé et mes tourments. » énonça-t-elle, en laissant retomber son doigt, son visage se reculant légèrement, mais pas assez pour briser cette proximité. Inventive, elle cherchait à lui faire oublier brièvement ce que l'une de ses mains pouvait lui offrir, et ce qu'elle désirait posséder.
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A storm inside us
Shroud of Shadows
Le jeu était quelque chose que Harras aimait par-dessus tout, plaisir à double tranchant, il est vrai, mais le Fer-né ne pouvait bouder ce genre de petit moment avec elle. Il savait pourtant que ce jeu pouvait devenir mortel face à elle. Pourtant, il fallait se méfier de cette eau qui dort, belle et fragile, voilà le tableau qu’elle offrait, mais il n’était pas dupe, les lippes bleutées étaient annonciatrices de quelque chose d’infâme dans son esprit, une gangrène qui pouvait lui faire faire les pires choses surtout lorsqu’elle était face à son bourreau. Méfiant ? Oui toujours lorsqu’il était en sa présence, car la sirène avait un esprit tortueux et parfois, il voyait dans son regard l’éclat d’une lame. Malgré tout, il continuait de jouer afin de voir ses limites.
Sa voix était emprunte de douceur et de mystère, c’était une chose fort agréable en réalité que d’entendre sa voix, pour Harras, cela avait un effet presque apaisant chez lui. Son regard ne la quitta pas des yeux jusqu’à ce qu’elle glisse le long du bureau, épousant le roulis des vagues toujours aussi chaotiques. Elle le voulait, ce vin des songes troubles, chargeant le Dieu-Noyé pour sa dépravation, jamais suppliante ceci dit, comme si sa volonté bien que défaillante lorsqu’il s’agissait de sa drogue souhaitait se rebeller. Arrivant dans son dos, Harras devint plus vigilant, après tout une lame était tellement facile à glisser sur une gorge non ? Le capitaine ne fit pourtant pas mine de la regarder bien qu’il n’aimait pas cette sensation dans son dos malgré la belle femme que c’était.
Un souffle, d’autres mots qui s’égrainèrent dans son oreille, forcé de constater que si elle n’était pas si dépendante, elle pourrait être une redoutable prédatrice qui d’un seul regard, d’une seule parole subjuguerait le plus chaste des hommes. Mais voilà, elle avait cette tâche et difficile d’être si redoutable quand l’envie était trop présente. Séduisante petite sirène, il s’en amusait intérieurement, mais aussi autre chose naquit en lui alors que cette promiscuité devenait de plus en plus présente et qu’elle en jouait avec doigté. Son corps contre le sien, il sentait ses formes dans son dos et Lizzie ne s’arrêta pas là. Doigts fureteurs, elle les glissa contre sa peau, allant même jusqu’à caresser ses lèvres sans qu’il ne semble broncher alors qu’elle lui posa une question qui le fit sourire. “Dangereuse ? Ne seriez-vous pas prête à tout pour ce qui se cache dans ce tiroir ?” Une voix toujours aussi tranquille qui ne laissait trahir son amusement. Lippes contre lippes, le Fer-né devait admettre qu’elle l’électrisait et qu’il n’y avait qu’un pas à franchir pour l’allonger sur ce bureau et la prendre.
Mais il se refréna, faire cela n’était que lui offrir la victoire et il ne désirait en rien la lui offrir. Elle changea alors de stratégie, laissant le Harloi sur sa faim qu’elle savait pouvait être dévorante et il lui concéda sans un mot, d’un simple petit soupire. Il se retourna alors, délaissant un temps la clé, il ne suffisait que d’un simple mouvement, de simplement tirer le tiroir pour qu’elle puisse atteindre son échappatoire. Raclant sa chaise contre le bois, il se mit face à Lizzie, toujours confortablement installé dedans, il la regarda avec un intérêt calculé. “Un autre moyen ? Vraiment ? Le Dieu-Noyé ne se satisfait-il pas uniquement des sacrifices ?” Sa main se posa alors sur les hanches de la prêtresse, plissant sa robe alors que sa tête s’inclina légèrement avant qu’il ne se redresse alors, la dominant de toute sa taille et il posa ses mains sur ses frêles épaules, son regard dur se noyant dans celui de Lizzie. “Rien, j’en suis sûr ne peut empêcher vos lèvres de vouloir goûter à l’ombre.” Il s’approcha un petit peu plus, sa main se glissant contre sa joue, savourant ce moment de flottement, cet instant qui pouvait basculer dans la luxure ou alors dans un écho de rancœur.
Le navire se cambra douloureusement à cause d’un creux dévorant et malgré le pied marin, Harras propulsa Lizzie contre la paroi de bois, se collant à elle. Dans son regard, elle pouvait lire son désir, sans pour autant qu’il ne fasse quelque chose de plus, attendant de voir si elle était juste prête à s’offrir pour quelques gorgées ou si jamais il y avait encore cette envie rebelle envers lui ?
Des cris résonnèrent à travers la cloison, ses hommes semblaient aimer ce déchaînement qu’offrait le Dieu-Noyé, mais de cette ivresse, le Harloi n’en avait que faire.
À quel point, cette femme pouvait le détester ? Était-ce une chose ignoble que de partager sa couche ? À dire vrai même s’il était curieux, jamais Lizzie n’avait pipé mot sur tout ça, enfin son regard en disait parfois très long. “Alors dame Lizzie, est-ce que le Dieu-Noyé est-il prêt à récolter notre dévotion ?”
Oui il se jouait d’elle, il y avait fort à faire avec Harras car comme tout bon Harloi, il n’était pas un fanatique du Dieu-Noyé, la preuve faite en étant chevalier, mais pourtant, il éprouvait un respect pour cette religion faite de fer, de sel et de roc qui ne s’attardait pas sur les dorures. Mais il n’était pas un homme prêt à sacrifier les siens pour son dieu. En fait, cela pouvait faire rire les autres de savoir à quel point cette petite valoise était certainement plus croyante que lui...
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