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[Flasback]Dernière rencontre avant le Sud ( pv Whyatt Holt)
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P'tit-Jon était descendu dans le sud, enfin quand il disait descendre dans le sud, ça voulait dire qu'il n'avait pas quitté le Nord, la région. Mais qu'il s'était rendu au sud des terres de la maison Omble. Pourquoi donc ? Il devait représenter son père lors d'une visite "diplomatique" auprès de la maison Dustin. Il se rendit avec son escorte à Tertre-bourg, le siège de cette maison noble. Il y fut bien accueilli par Lady Barbrey, dirigeante de la maison depuis la mort de William Dustin lors de la rébellion de Robert Baratheon. Ils purent discutés un peu ensemble lors du repas, car sa visite n'avait pas que pour objectif de maintenir une bonne entente entre les deux maisons, elle était destinée notamment à développer le commerce. Les Omble étaient connus pour l'élevage et leur scierie. Ils avaient beau avoir des terres pauvres, ils menaient fièrement à travers leurs terres et posséder une des plus grosses scieries du Nord.
Il n'était peut-être pas un grand négociateur, mais connaissait très bien ses terres et savait donc quelle quantité il pouvait vendre. Il fallait tout de même que sa maison s'assure des réserves assez conséquentes pour être sûr de faire face à l'hiver qui s'approchait à grand pas. Il faudrait également assez de stock pour compenser les pertes liées aux pillages des sauvageons. En échange de leurs biens, les Omble demandaient de l'or ou bien ils faisaient du troc avec d'autres denrées, ils ne cultivaient pas grand chose sur leurs terres, à part quelques légumes, mais ce n'était toujours pas suffisant. C'est pour cela que les échanges avec les autres maisons étaient importants. Les accords avec la maison Dustin furent concluants, des quantités importantes de bois et quelques tête de bétail leurs seraient fournis en échange d'or et de quelques denrées alimentaires que les Omble ne cultivaient pas.
Jon et ses quatre gardes quittèrent Tertre-Bourg et reprirent le chemin pour rattraper la route royale au dessus de Moat Cailin. Après avoir voyagé deux jours, ils décidèrent de s'arrêter dans une auberge, c'était bien beau de dormir à la belle étoile, mais il voulait pouvoir profiter d'un peu plus de confort pour une fois, et puis cela leur permettrait de passer une agréable soirée. La nuit était tombée il y a peu, l'Omble et ses gardes avaient pris position à une des nombreuses tables à l'intérieur de l'auberge. Quelques autres nordiens étaient avec eux, ils avaient déjà dîner, du pain, un peu de bœuf et des légumes , il n'avait pas besoin d'en avoir plus. L'ambiance était très joviale, tout le monde riait et chantait dans l'auberge, l'alcool avait permis à certains de s'égayer et de se détendre.
Certains étaient déjà ivres, tenant des propos incohérents, alors que d'autres s'étaient endormis à leur place. Quant à P'tit-Jon, il n'en était qu'à sa deuxième choppe, bref il était encore parfaitement normal. Il faudrait bien plus que ça pour qu'il commence à ressentir les effets de l'alcool vu sa carrure. De tout de façon il ne comptait pas finir ivre, il voulait juste passer un bon moment avec tout le monde. De nombreuses chansons avaient déjà été chantées, ce fut au tour de "The Bear and the Maiden Fair", une chanson qu'il n'avait jamais chanté devant les Mormont, ne connaissant pas la réaction qu'ils auraient.
"-She kicked and wailed, the maid so fair,
But he licked the honey from her hair.
Her hair! Her hair!
He licked the honey from her hair!
Then she sighed and squealed and kicked the air!
My bear! She sang. My bear so fair!
And off they went, from here to there,
The bear, the bear, and the maiden fair."
C'était déjà la fin de la chanson, certains clients étaient encore debout, pintes à la main, d'autres tapaient sur les tables en criant: "Une autre !". Certains commencèrent à nouveau à chanter, à croire qu'ils n'arrêteraient pas de toute la soirée. P'tit-Jon porta sa pinte à sa bouche pour descendre plusieurs gorgées de cervoise. Il allait recommencer à chanter, mais son attention fut ailleurs quand la porte de l'auberge venait de s'ouvrir.
Il n'était peut-être pas un grand négociateur, mais connaissait très bien ses terres et savait donc quelle quantité il pouvait vendre. Il fallait tout de même que sa maison s'assure des réserves assez conséquentes pour être sûr de faire face à l'hiver qui s'approchait à grand pas. Il faudrait également assez de stock pour compenser les pertes liées aux pillages des sauvageons. En échange de leurs biens, les Omble demandaient de l'or ou bien ils faisaient du troc avec d'autres denrées, ils ne cultivaient pas grand chose sur leurs terres, à part quelques légumes, mais ce n'était toujours pas suffisant. C'est pour cela que les échanges avec les autres maisons étaient importants. Les accords avec la maison Dustin furent concluants, des quantités importantes de bois et quelques tête de bétail leurs seraient fournis en échange d'or et de quelques denrées alimentaires que les Omble ne cultivaient pas.
Jon et ses quatre gardes quittèrent Tertre-Bourg et reprirent le chemin pour rattraper la route royale au dessus de Moat Cailin. Après avoir voyagé deux jours, ils décidèrent de s'arrêter dans une auberge, c'était bien beau de dormir à la belle étoile, mais il voulait pouvoir profiter d'un peu plus de confort pour une fois, et puis cela leur permettrait de passer une agréable soirée. La nuit était tombée il y a peu, l'Omble et ses gardes avaient pris position à une des nombreuses tables à l'intérieur de l'auberge. Quelques autres nordiens étaient avec eux, ils avaient déjà dîner, du pain, un peu de bœuf et des légumes , il n'avait pas besoin d'en avoir plus. L'ambiance était très joviale, tout le monde riait et chantait dans l'auberge, l'alcool avait permis à certains de s'égayer et de se détendre.
Certains étaient déjà ivres, tenant des propos incohérents, alors que d'autres s'étaient endormis à leur place. Quant à P'tit-Jon, il n'en était qu'à sa deuxième choppe, bref il était encore parfaitement normal. Il faudrait bien plus que ça pour qu'il commence à ressentir les effets de l'alcool vu sa carrure. De tout de façon il ne comptait pas finir ivre, il voulait juste passer un bon moment avec tout le monde. De nombreuses chansons avaient déjà été chantées, ce fut au tour de "The Bear and the Maiden Fair", une chanson qu'il n'avait jamais chanté devant les Mormont, ne connaissant pas la réaction qu'ils auraient.
"-She kicked and wailed, the maid so fair,
But he licked the honey from her hair.
Her hair! Her hair!
He licked the honey from her hair!
Then she sighed and squealed and kicked the air!
My bear! She sang. My bear so fair!
And off they went, from here to there,
The bear, the bear, and the maiden fair."
C'était déjà la fin de la chanson, certains clients étaient encore debout, pintes à la main, d'autres tapaient sur les tables en criant: "Une autre !". Certains commencèrent à nouveau à chanter, à croire qu'ils n'arrêteraient pas de toute la soirée. P'tit-Jon porta sa pinte à sa bouche pour descendre plusieurs gorgées de cervoise. Il allait recommencer à chanter, mais son attention fut ailleurs quand la porte de l'auberge venait de s'ouvrir.
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Take It All Away
You've stripped me down, the layers fall like rain
It's over now, just innocence and instinct still remain You watched me while I slowly disappeared I reached for you to save me; you were frozen in your fear
It's over now, just innocence and instinct still remain You watched me while I slowly disappeared I reached for you to save me; you were frozen in your fear
Whyatt assise seule dans sa calèche commençait à piquer sérieusement du nez tant la fatigue s’emparait d’elle. Ce n’était pas tant le voyage qu’elle confortablement dans une voiture qui l’épuisait mais comme tout être humain normalement constitué, arrivé une certaine heure la demoiselle avait simplement sommeil. Cela faisait plusieurs jours qu’elle avait quitté son château, sa famille pour aller vivre dans le Sud et déjà le séjour lui paraissait des plus longs. Loin d’être chargée, la nordienne n’avait emporté avec elle qu’une grosse malle et elle ne gaspillait pas d’énergie à marcher ou conduire un cheval. Mais c’était justement cela le problème, elle s’ennuyait seule dans son carrosse où elle avait tout le temps et le loisir de se lamenter sur ses chères terres qu’elle allait quitter d’ici quelques temps. Ils s’approchaient en effet dangereusement de la frontière des terres du Nord et cela la paniquait quelque peu. Cependant elle était heureuse de pouvoir enfin découvrir d’autres contrées et d’échapper au contrôle de sa famille qui ne lui manquerait certainement pas. Alors que le vent frais, l’odeur du brouillard et la vue des neiges éternelles des lointaine montagnes, oh oui ça, ça allait lui manquer lorsqu’elle se trouverait à Port-Réal. A cet instant pourtant, la demoiselle souhaitait surtout atteindre l’auberge pour se coucher dans un lit confortable. Elle ne voulait pas passer une nouvelle nuit à la belle étoile.
Son mince cortège, puisqu’il n’y avait qu’elle et le conducteur de la voiture et un garde d’escorte de la famille royale venue la chercher, avait en effet pris du retard sur le chemin car une roue avait déviée de son axe et ne tournait plus. La réparation avait été laborieuse puisqu’il n’y avait que deux hommes pour faire le travail. Comme si le trajet jusqu’à la Capitale n’était pas déjà assez long, les dieux avaient jugé bon de la ralentir encore un peu. Luttant contre le sommeil, Whyatt se redressa pourtant en sentant le carrosse s’arrêter et elle se précipita dehors lorsque son serviteur lui ouvrit la porte. Il l’informa qu’il était un peu au nord de Moat Cailin et qu’il s’agissait donc de leur dernière nuit dans les contrées de l’hiver. Une douleur de nostalgie vibra dans le cœur de la jeune fille mais un sourire effleura tout de même ses lèvres. Le garde lui ouvrit la porte de l’auberge et ils furent accueillis par les voix chantantes et enivrées d’alcool des autres clients de l’établissement. Elle ne s’en formalisa pas même s’ils ne s’égosillaient pas sur la chanson la plus romantique qui soit et repéra une table où s’installer avec sa compagnie. Immédiatement une aubergiste arriva près d’elle ayant surement reniflé l’argent de sa bourse, aidé par l’armure rutilante du garde qui dénotait particulièrement dans le décor.
« Trois poulets, du pain, du fromage et du vin s’il vous plait. Et il nous faudra également deux chambres, une pour la demoiselle et une autre pour moi et un serviteur, il lui faut d’ailleurs de l‘aide pour les bagages. » Déclara le soldat sur un ton ne souffrant aucune contestation et jetant un dragon d’or sur la table ce qui aiderait à n’avoir qu’une réponse positive de la part de la femme aux cheveux gras. Whyatt le remercia d’un murmure. Elle était bien trop timide pour ne serait-ce que passer commande ici. Cela faisait partie des choses qu’elle redoutait le plus dans son déménagement à la cour. Elle ne connaitrait personne et il n’y aurait plus personne pour parler à sa place. Un changement sans pareil dans sa vie. En attendant qu’on les serve, la brunette parcourue distraitement la foule des yeux sans réellement y prêter attention. Elle nota simplement que l’auberge était encore bien remplie pour l’heure tardive qu’il était dans la nuit. Elle préférait nettement cela, au moins l’endroit respirait la vie et elle se faisait moins de souci à se retrouver seule avec les deux hommes qui l’accompagnait. Elle n’avait pas peur d’eux mais elle n’avait rien à leur dire de particulier et les précédant jours de voyage lui avait épuisé les quelques sujets de conversation qu’elle pouvait exploiter avec eux.
crackle bones
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P'tit-Jon regarda un moment vers la porte quand celle-i s'ouvrit, curieux de savoir qui allait rentrer. Une silhouette apparut dans l'entrée, mais il n'eut pas le temps de voir la personne apparaître. Un vacarme pas possible supplanta le brouha ambiant, cela attira immédiatement son attention. Une table avait déjà été retourné et un banc avait volé dans les airs. Un de ses gardes était en train de se battre contre un des ivrognes de la taverne. Il ne connaissait pas les raisons de cet affrontement, mais bon son homme d'arme était une vieille connaissance, presque ami. Il savait donc que ce dernier s'emportait pour un rien et qu'il était facilement irritable. Un pilier de bar n'aurait eu donc aucun de mal à le provoquer et à engager la bagarre.
En temps normal, l'Omble n'avait rien contre une bonne vieille bagarre, au contraire, il était toujours partant, il aimait vraiment cela. Même si parfois il pouvait prendre de méchants coups, il se disait que c'était le risque, mais au moins il avait de la chance de taper sur quelqu'un. Mais ce soir, il avait juste envie de s'accouder autour d'une table, de boire et de profiter de l'ambiance. Il n'avait pas envie de se battre, puis les bagarres de taverne dégénéraient la plupart du temps. Ils n'étaient que deux pour l'instant, mais par la suite d'autres pourraient très bien rejoindre le combat pour que ça se transforme en beau bordel.
Les deux individus s'envoyait chacun leur tour des séries de coups de poings, chacun voulait essayer de déstabiliser l'autre pour le mettre à terre. Cela pouvait encore durer longtemps et avec ça, le risque que le bagarre dégénère. P'tit-Jon se précipita vers l'attroupement qui s'était formé autour des deux hommes. Il entra brusquement dans le cercle et alla percuter violemment l'ivrogne qui se retrouva plaqué contre le mur. Ce dernier semblait désorienté et envoya un coup désordonné vers l'Omble. Il n'eut aucun mal à l'esquiver, l'ivrogne n'était pas très rapide et il n'avait pas vraiment les idées claires pour combattre. L'héritier de l'Âtre envoya une droite bien placée dans la tempe de son adversaire. Sa tête vint percuter violemment le mur derrière lui.
C'était un sacré choc, l'ivrogne tomba lourdement sur le sol sans demander son reste. Des rires retentirent de l'assemblée. Son garde se rapprocha pour le remercier, mais Jon ne lui en laissa pas le temps en lui envoya une droite dans la mâchoire. Celui-ci décolla légèrement du sol pour se retrouver un mère plus loin. Un silence s'installa, personne ne pensait que le noble allait lever la main sur un de ses hommes. Celui-ci se releva doucement en tâtant sa mâchoire:
"- Espèce de sac à vin ! Que je n'ai pas une nouvelle fois à intervenir pour mettre fin à vos petites querelles ! On aurait dis deux petites filles en train de se battre ! Si tu veux régler un problème, tu fais ça dehors !"
Personne n'osa parler, le silence était presque pesant. Pour que les festivités recommence, il lança:
"- Allez c'est moi qui offre! Tournée générale !"
Des cris de joies retentirent, des pintes se levèrent et l’attroupement se dispersa. Chacun retourna à sa place, même le garda qu'il avait frappé. L'ivrogne quant à lui était toujours à terre. Il balaya la salle du regard jusqu'à croiser un visage qui lui était plus que familier. Whyatt Holt, cela faisait un moment qu'il ne l'avait pas vu, elle était accompagné d'un garde du corps et d'un serviteur apparemment. Il se dirigea vers elle pour la saluer:
"- Tiens, tiens , tiens ! Whyatt ! Je ne m'attendais pas à te voire ici et surtout pas à une heure si tardive ! C'est rare de te voir en dehors des terres de ta maison, qu'est ce qui t’amène aussi loin de chez toi ?"
HRP: Vraiment, vraiment désolé pour le gros retard :O
En temps normal, l'Omble n'avait rien contre une bonne vieille bagarre, au contraire, il était toujours partant, il aimait vraiment cela. Même si parfois il pouvait prendre de méchants coups, il se disait que c'était le risque, mais au moins il avait de la chance de taper sur quelqu'un. Mais ce soir, il avait juste envie de s'accouder autour d'une table, de boire et de profiter de l'ambiance. Il n'avait pas envie de se battre, puis les bagarres de taverne dégénéraient la plupart du temps. Ils n'étaient que deux pour l'instant, mais par la suite d'autres pourraient très bien rejoindre le combat pour que ça se transforme en beau bordel.
Les deux individus s'envoyait chacun leur tour des séries de coups de poings, chacun voulait essayer de déstabiliser l'autre pour le mettre à terre. Cela pouvait encore durer longtemps et avec ça, le risque que le bagarre dégénère. P'tit-Jon se précipita vers l'attroupement qui s'était formé autour des deux hommes. Il entra brusquement dans le cercle et alla percuter violemment l'ivrogne qui se retrouva plaqué contre le mur. Ce dernier semblait désorienté et envoya un coup désordonné vers l'Omble. Il n'eut aucun mal à l'esquiver, l'ivrogne n'était pas très rapide et il n'avait pas vraiment les idées claires pour combattre. L'héritier de l'Âtre envoya une droite bien placée dans la tempe de son adversaire. Sa tête vint percuter violemment le mur derrière lui.
C'était un sacré choc, l'ivrogne tomba lourdement sur le sol sans demander son reste. Des rires retentirent de l'assemblée. Son garde se rapprocha pour le remercier, mais Jon ne lui en laissa pas le temps en lui envoya une droite dans la mâchoire. Celui-ci décolla légèrement du sol pour se retrouver un mère plus loin. Un silence s'installa, personne ne pensait que le noble allait lever la main sur un de ses hommes. Celui-ci se releva doucement en tâtant sa mâchoire:
"- Espèce de sac à vin ! Que je n'ai pas une nouvelle fois à intervenir pour mettre fin à vos petites querelles ! On aurait dis deux petites filles en train de se battre ! Si tu veux régler un problème, tu fais ça dehors !"
Personne n'osa parler, le silence était presque pesant. Pour que les festivités recommence, il lança:
"- Allez c'est moi qui offre! Tournée générale !"
Des cris de joies retentirent, des pintes se levèrent et l’attroupement se dispersa. Chacun retourna à sa place, même le garda qu'il avait frappé. L'ivrogne quant à lui était toujours à terre. Il balaya la salle du regard jusqu'à croiser un visage qui lui était plus que familier. Whyatt Holt, cela faisait un moment qu'il ne l'avait pas vu, elle était accompagné d'un garde du corps et d'un serviteur apparemment. Il se dirigea vers elle pour la saluer:
"- Tiens, tiens , tiens ! Whyatt ! Je ne m'attendais pas à te voire ici et surtout pas à une heure si tardive ! C'est rare de te voir en dehors des terres de ta maison, qu'est ce qui t’amène aussi loin de chez toi ?"
HRP: Vraiment, vraiment désolé pour le gros retard :O
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A peine s’étaient-ils attablé qu’une bagarre éclata un peu plus loin, attirant le regard de Whyatt. Le garde royal la rembarra immédiatement pour lui commander de rester le nez dans son assiette. Elle trouva son ton un peu brusque, surtout pour un homme censé la servir mais elle n’osa pas riposter et obéit sagement à l’ordre qu’elle venait de recevoir. La demoiselle devina tout de même aisément qu’il ne souhaitait simplement pas être mêlé à une querelle d’ivrogne pour un regard de travers, même venant d’une lady. Il devait être aussi épuisé qu’elle, ce qui expliquait d’autant plus qu’il ne souhaitait pas être pris à partie dans cette histoire. Le vin arriva rapidement et cela occupa la jeune fille suffisamment longtemps pour que l’affrontement prenne un autre tournant qu’elle ne vit évidemment pas. Elle entendit simplement les cris d’encouragement cesser et les gens retourner à leurs chants avinés. Une tournée générale fut offerte ce qui ne devait pas être un fait exceptionnel dans une auberge mais qui sembla ravir le serviteur que la brunette regardait du coin de l’œil. Ce fut ensuite un mouvement brusque de la part du garde qui attira son attention. Ce dernier venait de se redresser sur le banc et de porter la main au pommeau de son épée.
La future dame de compagnie se remis également avec le dos bien droit, adoptant une posture plus digne de son rang avant d’entendre une voix l’appeler par son prénom et oubliant son titre. Ses yeux tombèrent alors sur Jon Omble qui était tout aussi surpris qu’elle de la trouver là. En effet la demoiselle ne voyageait jamais, ce qui n’était pas le cas de l’héritier de l’Âtre. Un immense sourire s’afficha sur les lèvres de Whyatt qui se leva pour saluer son ami d’enfance. « Jon ! Les dieux sont-ils bien bons de te placer sur ma route. » Déclarât-elle avec une petite révérence de respect même si elle aurait tout aussi bien pu l’enlacer. Le petit garçon avait qui elle avait joué gamine avait bien grandit pour devenir un très bel homme qu’elle n’avait pas eu l’occasion de croiser depuis des lunes. Sa dernière nuit dans le Nord n’en serait que plus douce. Elle fit rapidement signe au garde de se détendre avant de répondre aux questions du fils Omble. « Je quitte ma maison pour rejoindre Port-Réal, voilà ce que je fais si loin de mes terres. La princesse Rhaenys m’a demandé à son service, tu as devant toi sa nouvelle dame de compagnie. » Dit-elle non sans une certaine fierté.
Il s’agissait d’un poste de choix et bien au-dessus de son statut à la cour, il s’agissait d’un véritable honneur pour la maison Holt et pour la demoiselle qui n’était jusque lors jamais parvenu à satisfaire la moindre ambition de sa famille. Les poulets cuits arrivèrent alors et le serviteur proposa au garde d’aller déguster les leurs à la table d’à côté pour laisser sa maitresse et son ami discuter seuls. Le soldat ne parut pas spécialement content de bouger mais il accepta en s’emparant de sa nourriture et du pichet d’alcool. « Ceci est ma dernière étape avant de quitter le Nord… » Ajouta Whyatt en reprenant sa place assise et en désignant le banc d’en face pour P'tit-Jon, une pointe de nostalgie dans la voix. Elle n’avait jamais passé autant de temps, loin de son château et s’en allait encore plus loin, dans un donjon où elle ne connaissait rien n’y personne. Une véritable épreuve pour une jeune fille ayant passé les premières années de sa vie cloitrée dans sa chambre. « Et toi, que fais-tu sur les routes en dehors de boire dans les tavernes et de chanter des paroles indécentes ? » Le taquina-t-elle oubliant quelque peu sa timidité. Elle le connaissait depuis assez longtemps pour être à l’aise en sa compagnie même si sa carrure nouvelle et ses traits désormais hommes faisait monté une légère teinte rose à ses joues.
crackle bones
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Le garde essaya de s'interposer quand l'Omble interloqua son amie. Il pouvait comprendre sa réaction, il ne faisait que son boulot après tout. Sa réactivité prouvait qu'il tenait son rôle au sérieux et qu'il n'était pas prêt à laisser quelqu'un enquiquiner Whyatt. Cela le rassurait un peu de savoir qu'elle était bien protégée. Jon ne connaissait pas les talents à l'épée du garde, vu sa carrure, il ne pensait pas trop avoir dû mal à le défaire s'il devait se battre contre lui. Après tout l'Omble avait été formé depuis l'enfance, et pas par n'importe qui, par le Lard-Jon en personne, il en avait maté des biens plus costaux et des biens plus grands. Whyatt le reconnut enfin et se leva pour saluer son ami. Le garde s'écarta un tant soit peu, constatant qu'il n'était plus utile. Il hésita un moment à la prendre dans ses bras comme pour rattraper le temps perdu, cela faisait tellement longtemps qu'ils ne s'étaient vu. Quand ils étaient enfants, ils n'avaient cessés de se croiser et d'apprendre à se connaître. Puis au fil des années, les responsabilités de chacun les avaient poussés à s'éloigner l'un de l'autre par manque de temps.
Elle donna le ton en faisant une petite révérence, P'tit-Jon se contenta d'afficher un grand sourire. Il n'avait jamais été très penché sur le sens des convenances, sa mère lui avait enseigné quelques rudiments, mais son père le lui avait bien interdit d'aller plus loin pour éviter qu'il ne devienne un Sûdier paradant dans tout les tournois du Sud et qui s'occupait plus de son apparence que de ses capacités au combat. Whyat semblait ravie de le voir ici et c'était réciproque, il ne pensait pas la voir dans ce genre de lieu. Il espérait pouvoir discuter un peu de ce qu'elle avait fait pendant tout ce temps. Ce qu'elle lui dit lui fit ravaler un peu son sourire, il souriait encore, mais son amie n'était pas sans savoir qu'il n'aimait pas les Sûdier et leurs coutumes. A ses yeux, seul le Nord importait.
Dame de compagnie de la princesse... Il savait que pour une jeune femme comme Whyatt, ce n'était pas rien, ça serait l'occasion de se faire remarquer et de faire honneur à sa famille. L'Omble savait à quel point c'était important à ses yeux, et c'est pour cela qu'il essaya de garder le sourire, pour ne pas gâcher leurs retrouvailles. Il commença à faire une révérence complètement exagérée tout en disant d'un ton moqueur:
« - Oh ! Lady Whyatt Holt... Élégante et charmante dame de compagnie de la princesse.... Devrais-je faire une révérence à chacun de vos propos ?»
Il savait qu'elle ne le prendrait pas mal, du moins il l'espérait. Il avait fait exprès de la vouvoyez pour rajouter un côté officiel à la chose. Le serviteur de Whyatt apporta de quoi se sustenter, il proposa au garde de s'installer à la table à côté pour laisser les deux nobles tranquilles. Il ne fut pas trop content de bouger apparemment, mais on lui demandait pas son avis, il n'avait pas le choix. Elle l'invita à s'asseoir en face d'elle et il prit donc place comme indiqué. Elle indiqua que c'était sa dernière étape avant de quitter le Nord. C'était peut-être la dernière fois qu'il la voyait alors. Cela lui rappela tout ce qu'il avait vécu avec elle pendant son enfance, plein de bons souvenirs. L'Omble n'était pas un homme qui livrait facilement ses sentiments, mais il était attristé qu'elle décide de partir dans le Sud:
« Fais attention pendant ta descente vers Port-Réal. On dit qu'au Sud du Neck, on rencontre pas mal de brigands le long de la Route Royale.»
Le Nordien pensait pouvoir comprendre que cela serait un gros changement pour sa compatriote, lui non plus n'avait jamais quitté le Nord, il espérait qu'elle réussirait à s'acclimater là-bas. Bien qu'il espérait également la voir revenir un jour dans sa patrie. Il ne put s'empêcher de rigoler à sa question, elle cherchait clairement à le titiller comme au beau vieux temps:
« Il faut bien que mes gens et moi animions et enrichissions les tavernes le long de la route royale à l'approche de l'hiver. Haha.»
Sur un ton plus sérieux, il reprit:
« Si tu veux tout savoir, j'ai rendu visite à la maison Dustin. Mon père veut que je représente davantage sa personne pendant mes excursions. Selon lui, cela me permettrait de m'habituer aux futures tâches qui me sont destinées.»
Il devait s’enquérir des nouvelles de sa maison, mais il savait que la question ne serait pas forcément bien perçue :
« Alors, comment vont les tiens, Whyatt ?»
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Whyatt avait bien évidemment rigoler à la pitrerie de son ami d’enfance qui singea une révérence et des propos bien trop poli pour lui qui était un guerrier. Et un bon si elle en jugeait par ce qu’elle avait pu entendre sur son compte sans pouvoir le vérifier. Elle avait secoué la tête pour lui signifier que non, cela ne changeait rien entre eux. Du moins elle ne le souhaitait pas, car s’ils se croisaient à la cour, il serait peut-être obligé de le faire. Toutefois elle doutait fort de le trouver un jour à Port-Réal à moins qu’on ne l’y ai tiré par les oreilles. Lui annonçant ensuite qu’il s’agissait là de sa dernière étape avant de quitter la région du Nord, elle lui offrit un sourire doux et un peu timide devant ce qu’elle interpréta comme un peu d’inquiétude caché sous une recommandation de prudence. Une jeune noble flanquée d’un garde royal et d’un serviteur pourrait en effet attirer la curiosité des brigands, chose à laquelle, la brunette n’avait absolument pas pensé, trop occupé à s’imaginer à quoi ressemblerait sa nouvelle vie. Elle interrogea ensuite le jeune homme sur sa présence ici.
Encore une fois elle émit un petit rire à la plaisanterie de Jon qui se vantait donc d’être un troubadour. Elle l’imagina en train de chanter dans le hall d’un château, une harpe à la main et cela agrandit son sourire avant qu’elle ne reprenne son sérieux en même temps que lui. En digne héritier il commençait à faire son chemin dans les pas de son père qui devait être on ne pouvait plus fier de son fils qui semblait prendre à cœur son rôle d’héritier. Suivant le cours naturel d’une conversation, le blond lui demanda ensuite des nouvelles de sa famille, un sujet qui restait délicat pour la jeune fille. Elle haussa les épaules avant de répondre. « Oh et bien ils sont heureux de me voir partir pour la Capitale et de savoir que je vais pouvoir faire un bon mariage avec un Sudier… » Car il s‘agissait bien de cela pour ses parents qui voyaient en elle leur dernier espoir d’élever leur statut. « Et les autres sont égaux à eux-mêmes. » Maladive dans son enfance Whyatt n’avait développé que très peu de lien avec sa fraterie et n’était clairement pas triste de quitter sa famille à la façon dont elle venait de prononcer ces paroles.
« Mais qui sait, avec de la chance, il y aura peut-être à la cour un Nordien qui ne connaît pas l’histoire de la chétive lady Holt et je pourrais alors revenir dans nos chères terres. » Ajouta-t-elle rapidement après pour ne pas donner à P’tit Jon l’idée qu’elle se réjouissait de trop de quitter le Nord. Car si elle avait soif d’exploration et de découverte du continent, ainsi que de la liberté de vivre loin de sa famille, la demoiselle était fière de ses origines. Elle aimait la neige et le froid, elle aimait ses dieux et craignait de ne pouvoir les honorer correctement si loin de chez elle. Sa maison serait toujours le Nord, mais elle ne pouvait pas nier qu’elle se sentait très honorer d’avoir été choisi pour accompagner une princesse. Elle ignorait de qui lui valait de gagner en statut mais elle n’allait pas cracher dessus si cela lui permettait de voir autre chose que les quatre murs de sa chambre. « Et toi, comment se porte ton père ? » Enfant, Lard-Jon lui avait longtemps fait très peur avec sa corpulence et sa grosse voix et en y repensant elle se sentait vraiment idiote pour cela.
La demoiselle prit le temps de la réponse du jeune homme pour le regarder un peu plus attentivement. Elle l’avait reconnu car ses traits n’avaient pas beaucoup changés mais il était clairement devenu adulte. Son visage s’étaient quelque peu durci et son corps était celui d’un guerrier. Elle se souvenait de lui enfant, lorsqu’il lui rendait visite et était un des seul à bien vouloir jouer avec elle. Il avait souvent été son preux chevalier et aujourd’hui il en était probablement un vrai pour une jouvencelle bien chanceuse. Il semblait toujours aussi gentil et prompt à venir en aide. Et puis au moins son père à lui, lui faisait confiance. Les derniers de lord Holt à son attention avait été la recommandation de ne faire aucune bêtise et de ne pas tomber sous le charme du premier venu. Comme si elle n’avait pas compris ce que représentait son arrivé à Port-Réal. Il l’avait pris pour la dernière des imbéciles capable de réduire à néant sa seule chance de faire quelque chose de sa vie. Comme si elle pouvait la gâcher alors que c’était ce qui la sauvait des Sœur du Silence.
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Jon était assez triste que son amie parte dans le Sud, jamais il n’avait voyagé au-delà du Neck. Son père et les autres nordiens lui avaient raconté un tas d’histoire sur les régions en dessous du Nord. Cela faisait qu’il avait un tas de préjugés et de stéréotypes sur ces Sûdiers, il en venait presque parfois même à les haïr. Il avait pu en croiser quelques-uns qui s’étaient aventurés dans leur contrée. Ceux, qu’il avait croisé, avaient essayé de s’installer chez eux, dans le but de prendre les marchés locaux et d’exploiter les ressources nordiennes. Ils furent bien mal accueillis, violence fut faite sur eux et les couards s’enfuirent la queue entre les jambes sans même se défendre ! Tous des lâches, c’est ce que pensait P’tit-Jon, en plus de cela, il vénérait des faux dieux ! Il serait prêt à cracher sur les effigies des Sept si on lui faisait l’affront de les lui présenter devant ses yeux. C’était un homme pieux, très porté sur la religion des Anciens Dieux, il les vénérait. Ces derniers étaient présents tout autour d’eux, ils représentaient la nature et inspiraient chaque être.
Toutes les autres religions n’étaient que des conneries sans nom, il tolérait à peine les Sept, car les Manderly les vénéraient, mais sinon ce n’était que de faux dieux pour l’Omble. Elle espérait trouver un bon petit Sûdier au-delà des marécages du Neck, cette idée ne lui plaisait pas du tout. Et cela se voyait clairement sur son visage, il n’y avait pas besoin de lui poser la question. Whyatt était son amie d’enfance, il avait partagé tant de moments à ses côtés, ils avaient longuement joué ensemble lorsqu’ils étaient gamins. Jon s’était toujours montré protecteur envers la jeune demoiselle à cause de ses problèmes de santé. L’imaginer à présent au bras d’un Sûdier lui était difficilement supportable, il espérait vraiment qu’elle trouverait quelqu’un de convenable qui la traiterait bien. S’il apprenait que ce dernier osait un jour lever la main sur elle, Jon lui réglerait personnellement son compte et il y avait peu de chance qu’il en ressorte vivant, vous pouvez le croire !
Les relations de la jeune femme avec sa maison avaient toujours été difficiles, Jon était au courant de ses problèmes, il ne préféra pas tourner le couteau dans la plaie, elle ne semblait pas trop ravie d’en parler. Il se contenta donc de hocher simplement la tête pour montrer qu’il avait pris en compte l’information. Whyatt se dénigrait elle-même et P’tit-Jon n’aimait pas du tout cela, il ne tarda pas à réagir à ses propos :
« - Tu es bien trop dur envers toi-même, Whyatt ! Crois-moi, tu es bien plus forte que tu ne le penses ! »
Par contre, il ne voulait pas trop casser ses espoirs, mais un Nordien à la cour ? Sérieusement ? Depuis la rébellion de Robert, peu de nobles du Nord était descendu en dessous du Neck et encore moins pour présenter ses respects à Rhaegar ! Peu de chances que cela plaise aux Stark et aucune maison nordienne n’avait envie d’être en froid avec les anciens rois du Nord. Il préféra la prévenir pour ne pas qu’elle se fasse trop d’illusions :
« Depuis la fin de la guerre, rares sont les maisons nordiennes qui se rendent dans le Sud et encore moins pour ce repaire de dragons qu’est Port-Réal ! ! Les Targaryen sont pas des mieux vu dans le Nord, personnellement leur évocation me donne envie de cracher sur leur putain de bannière ! T’y trouveras probablement qu’un Sûdier, pour sûr ! »
Son départ dans le Sud, le fait qu’elle allait être la dame de compagnie d’une princesse, son possible mariage avec un Sûdier, même si le géant ne le montrait pas, il était inquiet pour son amie. La petite fille chétive, qu’il avait connu, était devenu une magnifique femme, il n’y avait pas de doute là-dessus ! Elle n’aurait pas de mal à attirer l’attention d’un noble ! Cela ne tiendrait qu’à lui, il aurait cherché à la courtiser pour en faire sa dame, mais il n’était pas libre de choisir celle qui partagerait sa vie. C’était son père qui prendrait la décision, pour le bien et la prospérité de la maison et du Nord. Il pensait que tous ces événements allaient la changer :
«Lorsque tu seras dans le Sud, Whyatt, promets-moi de toujours rester comme tu es. Tu es et resteras à jamais une Nordienne. Ne changes pas pour plaire ou attirer les faveurs d’un seigneur Sûdier…»
Il espérait surtout qu’elle resterait fidèle à ses dieux, sinon Jon ne prendrait probablement jamais de ses nouvelles, car il considérerait cela comme la plus terrible des trahisons ! Comment se portait son père ? Il émit un rire fort et tonitruant, qui fit retourner plusieurs personnes dans la taverne :
«Toujours fidèle à lui-même ! Il boit presque autant qu’il mange ! Et seul les Dieux savent quelle quantité de nourriture il peut ingurgiter ! Le Lard Jon garde l’Âtre, à part quelques incursions sauvageonnes, il gère les affaires du domaine, comme n’importe quel seigneur !»
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