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Un peu d'air en plein cauchemar ( pv Jorelle)

Rhaenys Targaryen
fire & sun

Rhaenys Targaryen

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Jorelle & Rhaenys

Le soleil vint caresser la joue de la princesse. Alors qu’en tant normale, la princesse appréciait se faire réveiller de la sorte, ce soleil avait un gout d’amertume, de faux semblant. A vrai dire c’était comme si le Dragon ensoleillé avait perdu son ensoleillement. Il lui manquait quelque chose. Un vide emplissait son cœur, le doute avait envahi son esprit et l’incertitude d’un futur la faisait tremblait. Elle était loin la petite fille joyeuse et courageuse qu’elle avait pu être un an auparavant. Les nuits le semblait anormalement froide alors qu’aucun oiseau blanc était venu annoncer la venue de l’hiver. L’été était toujours là mais rien ne semblait pouvoir réchauffer la peau de la jeune femme en dehors de la colère, la fureur et se désir de vengeance. Alors qu’elle avait été libre aujourd’hui tout lui était interdit. On lui avait pris sa liberté, en l’avait enfermé, prisonnière à l’intérieur de sa propre maison dans un lieu qui lui rappelait mains et mains cauchemar, réveillant les fantômes du passé. Réveillant de vieille douleur, de vielle peur d’enfant. Elle avait tellement eu de difficulté à oublier et une fois qu’elle avait tiré un trait sur ce passé sombre, il revenait au galop pour lui dévorer l’esprit.

Encore une fois cette nuit-là, elle avait revécut la mise à sac de Port Réal. Elle se voyait sa mère qui tenait le faux Aegon dans ses bras, les larmes coulaient le long de ses joues, la peur lui tordait le vendre. Les bruits de bataille résonnaient partout autour d’eux. Les cris des soldats agonisant, les cris des soldats se donnant du courage. Et, elle, petite fille de quatre ans, pleurant de peur et implorant sa mère de l’aidait. Son petit chat noir qu’elle avait nommé Belarion en souvenir des trois dragons Targaryen lors de la conquête. Elle s’était promis d’adopter deux petits chatons qu’elle pourrait ainsi nommé Meraxes et Vhagar. Mais la pauvre Elia Martell, à part caresser les cheveux bruns de son enfant, lui chantonner un chanson nommé « fifi » et de lui souffler des mots rassurant dont elle-même n’était pas convaincu était la seule chose qu’elle avait pu faire. Car elle-même n’était terrifié parce qu’il pouvait se passer. Les bruits des combats se rapprochaient tellement. Et tout cela à cause de la folie d’Aerys. S’il avait accepté que la princesse et ses enfants puissent se réfugier à Peyredragon avec la Reine, toute cette peur n’aurait jamais eu lieu. Mais dans sa folie, le roi les avait enfermés ici. Varys avait réussi à changer Aegon de place pour sauver l’héritier de la couronne si Rhaegar était amené à mourir. Mais cela n’enlevait pas la peur qui tenait mère et fille. Et la porte c’était ouverte sur des soldats pourtant la truite des Tully, les traites, les responsables de la mise à sac de la capitale.  Et finalement alors que tous les espoirs s’étaient éteints, le miracle se produisit quand Rhaegar et ses hommes arrivèrent pour transpercer de ses épées les traites et ainsi sauver sa femme et ses enfants. Une nouvelle bouffée d’air mais un traumatisme qui resterait graver dans la mémoire de la fillette de quatre ans qu’était Rhaenys.

Alors ces cauchemars du passé l’empêcher de dormir et le soleil n’arrivait plus à la réchauffer. La jeune femme avait besoin de compagnie, s’assurer que ses dames de compagnie n’avait rien. Elle ne pouvait savoir si son époux était mort ou pas, personne ne voulait lui montrer le moindre corps prouvant sa mort, installant le doute dans l’esprit de la princesse. Seule sa servante pouvait vivre constamment avec elle pour la seconder. Rhaenys avait profité de la liberté de son espionne pour l’envoyer en ville cherché des preuves de la mort de Rowen mais elle ne lui avait rien rapporté. Pas même s’il était en vie ou mort. Rien. En revanche elle avait pu lui communiquer que Daenerys était ici aux Donjon Rouge, en vie. Cela rassurer la Hightower de savoir la jeune Arryn en vie et non disparut dans la nature. Mais elle avait peur pour sa tante, quelle dessin avait prévu sa blondasse d’oncle pour elle. La brune connaissait le désir malsain de son oncle et elle craignait le pire. Elle avait eu sa visite la veille et la colère ainsi que la rancœur ne s’était nullement atténué avec sa venue. Elle s’était plutôt renforcée. Elle n’en revenait toujours pas qu’il avait osé trahir les siens ainsi. La jeune femme pensait aussi à sa grand-mère qui devait être effondré devant les agissements de son propre fils. La reine mère n’avait pas été avec ses enfants, seule Dany semblait lucide et ne pas être corrompu par la folie des Targaryen. Cependant quelques choses taraudait encore la brune car c’était une question auquel personne n’avait de réponse, ni même Viserys. Où était Aegon ? Son frère avait disparu et ne donnait aucune nouvelle. Cela était loin d’être rassurant.

Rhaenys avait ainsi l’impression de vivre hors du temps. Sa servante vint la secouer pour la sortir de son état second dans lequel sa maîtresse s’était plongée. La princesse s’habilla de vêtement simple tandis que la jeune fille dévoué à la fille du Roi lui natté sa longue chevelure. La fillette arraché du culpucier avait bien grandit et avait pris en force de caractère de volonté et tous les évènements ne semblait pas l’avoir ébranlé. Elle demanda ce qu’elle pouvait faire pour le Dragon Ensoleillé et le silence accueillis sa question. Mais finalement la brune se ressaisit et lui demanda d’aller en ville et de laisser trainer ses oreilles partout en particulier aux niveaux des portes et des ports. Il fallait que Rhaenus sache le plus de chose possible sur l’état des Sept Couronnes. Qui soutenait Viserys ? Qui soutenait son père ? Que ce passait-il dans les confins de Westeros. Tout ce qui était bon à prendre, elle voulait le savoir. Elle voulait connaître les secrets et les complots qui naissaient au sein des Sept Couronnes.

Quant à elle, elle allait faire le forcing pour sortir de cet appartement lui rappelant trop de mauvais souvenir. Ne serait-ce que pour quelques heures. Elle voulait voir Jorelle, la nordienne venait tout juste d’arriver dans la capitale et elle devait subir tout cet enfer de pouvoir, de politique. Ce n’était pas la meilleure image qu’il soit pour les Targaryen pour les familles du nord. Elle ouvrit donc la porte sur les deux colosses qui garder la prison doré de la princesse. Il ne manquerait plus que des licornes et ce serait vraiment les sept enfers.
« Désolé princesse Rhaenys mais les ordres sont clairs.
-Et bien moi je vous ordonne de me conduire, donc sous votre bonne garde, jusqu’au appartement de lady Jorelle Mormont. »

Ils se regardèrent et finirent par accepter. Affuté de ses deux nouveaux chiens de garde, la brune prit rapidement le chemin vers les appartements de Jorelle. Jamais il ne lui avait semblé marcher aussi vite dans les couloirs du Donjon Rouge. Et à son grand soulagement elle arriva rapidement devant la porte des appartements de la Mormont. Elle frappa trois petits coups à la porte.
« Jorelle ! C’est Rhaenys, peux-tu ouvrir s’il te plait. »

Elle voulait fuir ses deux gardes, fuir pendant un petit moment tout cela et se réfugier auprès d’amis et non d’ennemis.
         

             
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Rhaenys & Jorelle

La liberté d'avoir le choix était un concept essentiel pour la famille Mormont, nous étions libres de faire ce qui nous plaisait, de ne pas avoir les mêmes avis et nous étions encouragé à l'exprimer. Vivre dans une ambiance semblable était formateur, mais préjudiciable. Se taire ne faisait pas partie de nos prérogatives et se plier aux décisions d'un homme n'était pas facile à accepter. Je savais pertinemment que quitter notre île et que devoir vivre sous un tout autre système serait difficile. Toutefois, je ne pensais pas que cela serait aussi rude. Je devais apprendre à me taire pour survivre dans un monde construit par des hommes et je devais être suffisamment forte pour ne pas me laisser consumer par cet autre univers, par ses autres habitants, par cette autre vie. Je ne devais pas oublier qui j'étais et ne pas renier mes origines, tout comme mes croyances.

La fonction première de notre maison est de nous abriter. Mais au plus profond de notre être, on sait pertinemment que cette demeure est un prolongement de notre vie. Elle abrite nos souvenirs, nos rires, nos pleurs, tout ce qui fait la personne qu'on est devenue. C'est un endroit si familier qu'il paraît quelques fois, impossibles à quitter. Dès l'instant où j'avais posé le pied sur le bateau, ma maison me manquait, tel un eunuque en manque de son membre virile. Dès lors, on comprend mieux pourquoi l’obligation de quitter son lieu d’habitation est toujours un traumatisme. À notre époque caractérisée par la précarité, le manque de soutien et l’endettement, il est rassurant de pouvoir penser : qu'importe le destin, je suis propriétaire de mes murs, je garderai un toit, une protection sur la tête. Toutefois, nous n'avons pas toute la chance de posséder nos murs, tout peut être repris, aussi vrai qu'un bonnet crasseux d'un fer-nés.

Durant mon voyage, le goût du sel sur mes lèvres, j'avais essayé d'imaginer ce que serait ma vie là-bas, travaillant auprès d'une princesse. Ma vie allait changer, mais je ne m'attendais pas à tant de changement. Le roi déchu n'était plus au Donjon Rouge, son usurpateur avait pris sa place sur son trône. Tout était différent à présent, pas seulement pour moi, mais aussi pour ce peuple. En ce qui me concerne, c'est moi qui avais pris la décision de mener une autre vie, mais pour la famille Targaryen, ils avaient subi la volonté de Viserys. Cet endroit était le nouveau Asshai les Ombres, un lieu emprunt de pénombre. Bien que ce soit la famille royale qui ont été volé, c'était le petit peuple qui allait subir les conséquences. Ce qui était loin de me plaire.

Cela faisait un certain temps que je me retrouvais ici, étant dans un appartement qui m'appartenait qu'à moitié. Il était certain que je m'ennuyais, mon temps était partagé en deux-temps, à lire des livres poussiéreux laissés par les anciens propriétaires et à manger des caramels À force de rester ici, à ne rien faire, j'allais finir par ressemblant à un tonneau de bière. Je n'étais pas ici pour trouver un bon parti, mais cela ne m’empêchait pas de vouloir rester un peu désirable et surtout de conserver le corps musclé qui était le mien. De toute manière, qui voudrait d'une Mormont loin d'être pucelle comme épouse ? Soupirant, je me piquai une fois encore sur ma borderie. Sur mon île, je ne pratiquais jamais cet art et je restais en admiration face à celle qui avait la patience et la dextérité de terminer leurs ouvrages. Et c'est en entendant trois coups à la porte que je laissai le mien tomber.

- Jorelle ! C’est Rhaenys, peux-tu ouvrir s’il te plait.

Presque interdite, je me précipitai vers la porte qui nous séparait. En l'ouvrant, je l'aperçus, elle et ses gardes. Devrais-je les qualifier de geôlier ? Après tout, eux aussi la gardait captive dans le Donjon Rouge. Le premier soldat avait le teint blafard et le second avait les caractéristiques d'un poivron. Pourquoi les gardes sont-ils toujours aussi laids ? S'ils avaient des avantages, peut-être que la princesse aurait une faible compensation.

- Je constates que vous êtes sous de bonne garde.

Je souriais bêtement. Je n'étais pas habitué à vivre une telle situation et apparemment, j'avais rapidement oublié le rang de Rhaenys. La faute se lisait sur mon visage et je réparai ma faute, faisant une révérence un peu maladroite. C'était une première fois, de faire une inclination dans le pas d'une porte. Avant de faire entrer la princesse dans mes appartements, je m'octroyai une dernière boutade qui n'était drôle que pour moi.

- Vous voulez vérifier si je n'ai pas camouflé de corde ou quoi que se soit permettant à votre princesse de s’échapper ? Non ? Alors bonne journée à vous messieurs.

Je laissais Rhaenys entrer dans cette grande pièce contenant mes effets, la plupart de mes valises n'étaient pas défaite, comme-ci que je savais qu'un jour, dans un futur proche, nous allions reprendre la route. Viserys reprendrait raison, et la relâcherait, un jour peut-être.

En refermant la porte, les deux soldats me regardaient, comme impatient de retourner à leurs postes d'origines. Ils étaient frustrés et je me demandais ce que la princesse avait bien pu leurs dire pour qu'ils l'autorisent à venir ici, dans mes appartements. Une question qui resterait dans le flou total.

- J'aurais réellement aimé avoir une grande corde pour vous permettre de retrouver votre liberté princesse.

Je lui souriais, essayant tant bien que mal de lui faire oublier le calvaire de sa situation. Elle était chez elle sans l'être réellement, on lui avait volé ce qu'elle avait le plus précieux, sa liberté. Être captive était pire que la mort, enfin, à mon goût.

- Est-ce que vous allez bien ? Malgré la situation. Il ne vous manque rien ?

Bien sûr que c'était une question stupide, mais je ne me voyais mal ne pas la poser. Après tout, à qui pouvait-elle parler dans ses appartements ? Ce n'était sûrement pas ses gardes qui allaient l'écouter et sûrement pas la rassurer. J'espérais que ma maison provisoire serait un lieu sécurisant pour elle, autant que l'île au Ours était pour moi.


         

             
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Jorelle & Rhaenys

La porte s’ouvrit sur Jorelle qui regarda les gardes de façon dubitative. Sa remarque sur eux et sur la garde la princesse eut pour conséquence d’arracher à Rhaenys une grimace de dépit. Une sorte d’appel à l’aide pour se sortir de ce calvaire incessant. La nordienne se rattrapa sur son manque de politesse que la fille du roi déchu n’avait même pas relevé et fit une révérence avant de la faire entrer. La jeune femme de sang royal se précipita presque à l’intérieur pour respirer un air moins polluer par la traitrise qui grouillait au Donjon Rouge. Elle avait réussi à atteindre une pièce où elle n’était pas en guerre contre le reste de la population des lieux, elle était dans un lieu de paix et de détente. Droite comme un i, le menton légèrement levé pour garder un air supérieur par rapport aux gardes, la Hightower laissa sa dame de compagnie faire une dernière boutade qui l’aurait bien fait rire s’il n’y avait pas eu les derniers évènements récemment. Elle ignorait encore par quel miracle, son masque d’impassibilité tenait encore avec tout cela. Et la douce princesse ne put que sourire quand Jorelle lui annonça qu’elle aurait aimé avoir cette corde pour qu’elles puissent s’échapper.
« Je le sais ne t’inquiète pas. »

Craquant, la jeune femme prit sa dame de compagnie dans ses bras soulagé de la voir entière, bien traité. Rhaenys n’était pas à bout de force mais sa volonté commençait à s’émousser. Tout ceci était bien douloureux, bien éprouvant pour le Dragon Ensoleillé, qui n’était plus vraiment un rayon de soleil à l’heure actuelle. Viserys avait réussi à la rendre folle de colère mais il avait réussi à ébranler sa détermination et volonté, à fissurer ses forces. S’il continuait il allait la changer du tout au tout. Et Aerys avait été pire que lui et la jeune femme ignorait comment son père avait fait pour tenir face à cela. En plus le Fol n’aimait guère son fils aîné. Mais peut-être qu’affronter une personne qu’on aime un tant soit peu était peut-être plus douloureux que d’affronter quelqu’un dont l’on ne porte aucune affection. Elle n’en savait rien, mais elle savait juste que sa volonté s’effriter chaque jours un peu plus. Elle avait besoin d’être entouré de gens fidèle et dont l’amour était pur et sincère. Elle avait besoin de quelque chose de stable.

La brune lâcha la nordienne, ses yeux brillaient mais aucune larme ne les franchit. Elle avait encore assez de force et de dignité pour les contenir. Mais elle ne put que secouer négativement la tête face à la question de Jorelle. En revanche elle ne manquait de rien. Viserys veillait à ce qu’elle soit traitée comme une Reine et cette idée, le fait d’imaginer cela lui faisait froid dans le dos et lui tordait le ventre. Elle allait encore changer de nom. Redevenir Targaryen. Cela l’horrifiait. Elle ne voulait pas redevenir une Targaryen. Sa famille n’était plus que l’ombre d’elle-même et avait entraîné une énième guerre. Encore un conflit. Combien de conflit devrait subir le peuple avant d’en avoir marre et de se révolter ? Car pour le moment ce n’était que des guerres entre les seigneurs des différentes régions, jamais le peuple ne s’était réellement soulevé. Mais quand cela arrivera, que se passera-t-il pour Westeros ? Le chaos envahirait les Sept Couronnes et les ténèbres envahiront le monde.
« Je ne vais pas bien, mais je ne manque de rien. Mon oncle y veille. Il va falloir qu’on se sorte d’ici avant que la situation n’empire et n’ayant plus ma garde…la situation empire déjà…Il faut que je vous fasse sortir d’ici toutes les trois… »

La princesse se détourna et s’éloigna de la porte d’entrée des appartements. Faire sortir de la capitale ses Dames de Compagnies était sa priorité. Daenerys était bien trop protéger. Rhaenys s’assit sur un divan mis dans un coin. Ses jambes n’allaient pas pouvoir la porter très longtemps avant qu’elles ne l’abandonnent. Levant ses yeux bleus sur la Mormont, elle l’invita à venir la rejoindre. Il allait falloir mettre au point un plan. Jorelle était la seule à pouvoir l’aider. Elle savait se battre, imiter les hommes et leur manière de faire. Elle était aussi sauvage que le Nord, et aussi mordante que le froid qu’il y faisait. Elle était son meilleur atout.
« J’ignore ce que tu sais de là où tu es, mais sache que les choses s’accélèrent et certaines chosent ne peuvent être stoppé. Viserys va me prendre pour Reine dans les prochains jours avec Daenerys. Mon destin est sauf mais je m’inquiète pour le vôtre et surtout pour l’enfant prématuré de ma tante. »

Dans la tête de Rhaenys, son plan se dessinait lentement. Il était incertain sur bien des points mais certaines décisions étaient déjà prises. Et Jorelle allait l’aider à finaliser le tout. Beaucoup de chose pouvait se jouer à ce moment-là. Beaucoup de chose en dépendant. Il fallait que deux régions prennent les armes, il fallait les pousser à déclarer ouvertement la guerre contre Port Réal. Le Val et la moitié du Bief. Rhaenys espérait que son mariage avec Rowen avait été accepté à Villevieille et possédait encore de la valeur. Le Val, il fallait juste qu’Elbert apprenne la vérité, toute la vérité.
« J’ai des idées, mais elle reste difficile à réaliser, seule toi peut m’aider Jorelle. Tu es la seule à savoir te battre. Whyatt et Allyria sont incapables de manier une arme. Elles ne tiendront pas longtemps ici contrairement à nous deux. Même si le moral faillit, il nous reste nos bras et nos lames pour nous défendre. Es-tu prêtes à m’aider pour sauver une partie des Sept Couronnes ? »

Rhaenys se doutait que la réponse serait oui, mais elle préférait demander. Car si Jorelle tremblait, elle ne pourrait lui en vouloir. Elle comprendrait car elle-même tremblait face à son destin futur. Il fallait qu’elles tiennent bon. Qu’elles résistent dans ce nid à vipère. Leur liberté en dépendait, leur honneur et la promesse de jours meilleurs également.

         

             
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Rhaenys & Jorelle

Je n'ai jamais cru au pouvoir des prières, mais dans des moments comme celui-ci, j'aurais voulu me rendre à un barral et m'agenouiller devant les écorces blanches de cet arbre. Il existe une prière conçue pour donner de la force aux personnes confrontée à une situation qu'ils refusent d'accepter. Elle est présente dans toutes nos religions, dans la mienne, dans celle de Rhaenys, même les cavaliers de Vaes dothrak l'ont. J'espérais que mes mots, mêler au vent du sud, trouverait le chemin de la maison et que les dieux m'écouteraient. Cette prière n'offrait aucune promesse. Ce n'est pas en s'agenouillant devant nos lieux de culte qu'on aurait la certitude que le lendemain sera meilleur. Cette prière puise tout son pouvoir dans notre foi et nous permet de garder le plus puissant des sentiments, l'espoir. Un sentiment nécessaire pour les petites personnes, celles qui n'ont pas d'intérêt pour les riches, celles qui ne connaissent pas le goût des pralines, parce que cela reviendrait à dire qu'ils ont vendu un enfant pour pourvoir en acheter.

Prier, c'est tout ce qui me restait à faire et j'ai compris bien vite que ce n'était pas l'abondance de beaux mots qui comptait dans la prière, mais la force de tes croyances. Je n'allais pas perdre espoir, je devais rester debout pour Rhaenys et rester fidèle à mes convictions. Le nouveau roi devra un jour rendre sa couronne et laisser sa place à une être plus digne. Ses yeux brûleront dans ses propres orbites, de cela, j'en suis beaucoup moins persuadé, mais je peux toujours en rêver. J'aimerais le voir s'avancer vers un bûcher pas encore enflammer, le voir, subir ce que la prêtresse rouge faisait subir à ses ennemis. Sentir sa peur, voir la détresse dans ses yeux, l'entendre supplier Rhaenys. À chaque heure passée à attendre, j'imaginais une nouvelle façon de le torturer. Viserys III ne m'avait rien fait, mais son petit air suffisant était insupportable et le voir se pavaner dans les couloirs me déroutait. Sa prise de pouvoir n'avait pas seulement blessé les personnes de sang royal, cette décision avait touché tous les peuples et de par sa faute, Dacey avait été enlevé. Il n'était pas lié directement à son enlèvement, mais sans lui, ce bâtard de Bolton, n'aurait jamais osé toucher à une Mormont, enfin, à une Stark. Je n'osais pas imaginer ce qu'elle avait vécu, ce fils maudit était comme une verrue. Horripilant, agaçant, crispant, exaspérant, irritant ...

J'ai mis un certain temps avant d'apprendre cette nouvelle, je n'avais pas d'ami à la cour, hormis les ennemis du traître. Les autres nobles encore en vie m'évitaient, j'étais un intrus, le renard dans un poulailler. Ce n'était pas eux qui allaient me dire ce qui s'était passé dans le nord. Ce fut par hasard que j'en pris connaissance. Une rumeur qui courrait dans les couloirs. Cette rumeur était une fine embouchure, mais je m’engouffrais dedans. Je connaissais la réputation de lord Varys, mais je comptais sur ma persuasion pour qu'il me dise la vérité et c'est ce qu'il fit. Ma sœur fut enlevée et sauvée, à mon grand soulagement. Ce fut le même sentiment qui me traversa en voyant la princesse Rhaenys.

La princesse déchue se faufila dans mes appartements, laissant derrière elle ses deux gardes, nouvellement nommé : Tintamarre et Hurluberlu. Ses traits étaient tirés, mais comment ne pouvait-il pas l'être. L'épreuve qu'elle traversait devait être un véritable calvaire. Toutefois, elle ne laissait rien transparaître, pour une femme royale, elle était courageuse. Ce qui imposait le respect. Elle sourit délicatement à mes boutades, un doux sourire qui n'était que rare. Je ne pouvais m'empêcher de lui sourire, ce lieu devait être un endroit de bonne humeur et je m'interdisais de lui montrer un regard triste. Ce fut avec un grand étonnement qu'elle me prit dans ses bras. Je n'avais pas l'habitude de recevoir cet acte de tendresse, mais je l'acceptais volontiers. Ce n'est pas tous les jours qu'une personne aussi importante t'enlace. Rhaenys n'était pas en pleine forme, mais elle gardait encore le courage de se battre. Sa première pensée était pour nous, ses dames de compagnie. Elle voulait nous faire sortir du Donjon Rouge. Avant que je puisse lui répondre, elle alla s'asseoir sur le divan et m'invita à m'asseoir.

- J’ignore ce que tu sais de là où tu es, mais sache que les choses s’accélèrent et certaines chosent ne peuvent être stoppé. Viserys va me prendre pour Reine dans les prochains jours avec Daenerys. Mon destin est sauf mais je m’inquiète pour le vôtre et surtout pour l’enfant prématuré de ma tante.

Les Targaryens avaient des coutumes bien étranges. Avoir deux femmes qui plus aient, se marier avec sa sœur et sa cousine… Le Roi fou ne lui a pas servi de leçon ? Le sang qui se mélange avec celui de la même famille n'était pas une bonne idée et de cela, j'en étais certaine.

- J’ai des idées, mais elle reste difficile à réaliser, seule toi peut m’aider Jorelle. Tu es la seule à savoir te battre. Whyatt et Allyria sont incapables de manier une arme. Elles ne tiendront pas longtemps ici contrairement à nous deux. Même si le moral faillit, il nous reste nos bras et nos lames pour nous défendre. Es-tu prêtes à m’aider pour sauver une partie des Sept Couronnes ?

Si je pouvais défendre une île contre deux peuples sanguinaires, je pourrais gérer une partie des Septs couronnes, non ? Pourquoi j'étais partie de l'île aux ours déjà ? J'aurais été bien plus tranquille dans ma maison. Là-bas, je n'aurais même pas pensé à ses personnes. Seulement à Rhaenys. Je me rapprochai d'elle, poussant le coussin brodé d'une courgette entouré de dé de fromage et baissa au minimum ma voix. Je ne voulais pas que ses gardes m'entendent.

- C'est vrai, je ne connais pas ses lieux et je ne comprends vos coutumes. Mais je peux vous certifier que je ferais n'importe quoi pour sauver vos habitants et toutes les personnes qui sont sous votre protection.

Un doux sourire se dessina sur mes lèvres, à ses yeux, j'étais une guerrière, ce qui me rendait fière, même très fière. J'aimais être vue comme une femme puissante et pas seulement comme un ours mal léché.

- Vos dames de compagnies doivent passer après vous princesse, c'est à nous de vous sauver. On va trouver un moyen pour vous faire quitter le Donjon Rouge, vous et Daenerys.

Je ne sais pas si les autres dames de compagnie avaient la même vision, mais j'étais presque sûr qu'elle le serait. Enfin, je l'espérais. C'était notre rôle de protéger cette femme.

- Parlez moi de vos idées, on trouvera le moyen de les réaliser.

L'importance qu'elle nous ne demandait pas de partir au galop à dos de mulet on pourrais sans doute trouver une réel solution.


         

             
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Jorelle & Rhaenys

La dévotion dont fit part Jorelle auprès de la princesse, lui réchauffa quelque peu le cœur. La Mormont avait beaucoup du mal à s’habituer aux mœurs de la capitale que Whyatt. La jeune nordienne qui était arrivée l’année passée c’était plutôt bien acclimaté, mais pour la guerrière des îles aux Ours cela était plus compliqué. Mais cette force brute, intacte serait peut-être la bouée de sauvetage de Rhaenys dans ses lieux qui menaçaient de se retourner contre elle. L’impulsivité et la fougue dont elle avait fait part face à son oncle, lui avait déjà couté cher. Si elle avait plié une première fois, elle s’en était relevée. Mais pas intacte. Une partie d’elle s’était éteinte avec cette soumission. Le dragon ensoleillé avait perdue de sa superbe, elle avait perdu son rayonnement, elle avait perdu son sourire qui avait orné ses fines lèvres durant des années. Viserys venait de le lui ravir. Il lui avait volé sa joie et le Donjon Rouge était privé de son soleil. Les échos de ses rires contre les murs de la forteresse des Targaryen n’étaient plus que de vagues souvenirs pour des pierres qui seraient là, debout dans cinq cent ans. La question était, qu’est-ce qu’il allait lui prendre d’autres la prochaine fois ?

Jorelle était quelqu’un d’altruiste, qui voulait aider son prochain. Et le fait qu’elle veuille la faire passer avec Daenerys avait tout le reste toucha profondément la fille du roi déchu. Mais cependant aujourd’hui ce n’était pas deux femmes de hautes lignées qu’il fallait sauver. Mais un petit prince, un nourrisson qu’on venait d’arracher à sa mère pour le cacher loin des griffes du Roi. Mais ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne mette les mains dessus et il fallait à tout prit le sauver. Aemon Arryn, l’héritier du val. Un petit garçon qui ignorait tout de ce qu’il représentait, un garçon qui n’avait pas connaissance de la menace qu’il pouvait représenter. Et il fallait le mettre en sécurité avant tout autre chose. Il était une priorité. Daenerys et Rheanys pouvait attendre, patienter, subir encore quelque temps. Mais l’enfant n’avait pas ce temps, fragile, il lui fallait atteindre les montagnes du Val au plus vite. Mais il n’était pas le seul à être fragile dans l’histoire. Whyatt, l’était. Délicate, jeune, sensible. Viserys s’en était pris à une de ses servantes pourquoi ne s’en prendrait-il pas à la plus vulnérable des dames de compagnies de sa future épouse ? Rien ne l’en empêchait. Alors elle voulait la mettre à l’abri également.
« Aujourd’hui, Daenerys et moi-même ne sommes pas des priorités. Mon cousin, Aemon lui en est une. Il est tout juste né, trop tôt. Si les gens qui sont encore loyaux envers mon père on réussit à le cacher des mains de Viserys, ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne le retrouve. Il faut le faire sortir du Donjon Rouge au plus vite pour qu’il aille rejoindre son père. »

Jorelle était prête à l’aider. Cela soulageait la jeune femme. Maintenant elle allait devoir exposer son plan, et faire en sorte qu’il soit réalisé dans les plus brefs délais. Cela serait compliqué et chacun devrait y mettre du sien. Tous ceux qui lui portaient encore un peu de loyauté. Gella, Aron Santagar et Jorelle. Si la servante du Dragon Ensoleillée était déjà au courant du plan et travaillait déjà dessus avec Aron Santagar, maintenant il fallait intégrer la Mormont à tout cela. Afin que cela soit fait sans risque pour l’enfant. L’opération en elle-même était délicate mais pas infaisable si tout se passait bien. Il fallait que tout cela se passe bien. Et la confiance que donnait Rhaenys envers eux pour la réalisation de cela n’avait aucune faille. Si les Dieux semblaient contre eux en ce moment, peut-être que cela pouvait être corrigé. R’hllor pourrait alors partir se rhabiller loin d’ici car les Sept seraient encore présent.
« Mes plans sont simples, faire sortir Aemon du Donjon Rouge pour qu’il aille auprès de son père. Whyatt le conduira dans le Val, elle saura parfaitement s’en occuper. Mais le plus dure sera de les faire sortir d’ici. Il faudra détourner l’attention des gardes, de Viserys et peut-être se battre pour leur permettre de s’enfuir. Gella amènera Aemon à Whyatt, et la mènera à un passage secret qui mène directement hors du château. De là un cavalier avec deux chevaux les attendra pour partir à la direction du val. Mais Gella ne s’est pas se battre. Il faudra que tu protèges Whyatt jusqu’au passage secret qui se trouve à l’autre bout du Donjon Rouge. Aron Santagar s’occupera des gardes et je m’occuperais de Viserys. Cela devrait pouvoir vous libérer la voie. Aron et Gella te déposeront une arme un ou deux jours avant afin que tu ne te battes pas à main nue... »

Quoiqu’avec la férocité de Jorelle, il était fort possible qu’elle en soit capable. Mais Rhaenys ne voulait prendre aucun risque. La mission était suffisamment risquée. Chacun était exposé dans cela. La princesse elle-même allait devoir prendre sur elle et aller défier Viserys et sa fureur. La jeune femme allait en payer durement les conséquences mais au moins, Aemon serait en sécurité et cette pensée valait bien toutes les tortures et la douleur physique que pourrait user son oncle pour la faire plier encore une fois. Mais cela ne serait que du cinéma car plier pour lui avoir faire un coup dans le dos n’était pas vraiment un signe de soumission mais un signe de défiance. Elle le défiait à nouveau, usant de tout son courage et de la force qui lui restait. De la flamme qui l’animait, elle utilisait ses souvenirs heureux où elle était libre. Elle se battait pour connaitre à nouveau ce sentiment de liberté. Et ce sentiment de liberté emplirait bientôt leur cœur, l’espace de quelques heures quand ils auront tous la confirmation qu’Aemon et Whyatt se trouvaient en sécurité à l’extérieur de ses murs. Elle voulait voir l’espoir naître dans le regard de sa tante quand elle lui apprendrait cela. L’espoir que son fils vivrait auprès des siens, auprès de sa famille et pourrait grandir à l’abri de Viserys.

Rhaenys posa son regard bleu, remplit d’espérance sur, sur Jorelle.
« Es-tu avec nous malgré tout ce que cela implique ? »

         

             
base cracles bones, modification lawina

             



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