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L'escapade. ϟ Tyerne & Nakhti.
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« L'escapade. »
Tyerne & Nakhti
I l n'a suffit que d'une nuit pour que la ville éclate en une sanglante histoire d'horreur. Le Donjon Rouge est d'abord pris d'assaut par les fanatiques de Viserys Targaryen. Puis les rues de Port Réal se sont transformés en un bain de sang embrasé. Une contestation : un mort.
Pris d'une inquiétude alarmante, je me suis d'abord assuré que Nymeria et le roi étaient bien partit pour leur voyage de courtoisie en Westeros. Rassuré de l'avoir entendu de vives voix par de nombreuse personnes, je me suis également renseigné sur une rumeur disant qu'ils se seraient réfugié à Vivesaigues. Dès le lendemain, mes affaires étaient prêtes pour les rejoindre.
Cependant, une autre rumeur accouru par hasard à mes oreilles. Tyerne, la sœur cadette de Nymeria, serait retenu prisonnière dans des appartements du Donjon Rouge. Elle serait, dit on, otage et solution de secour au cas où les Martell s'allieraient à Rhaegar et non à l'Usurpateur. Ma conscience me disait que je ne pouvais pas la laissé entre ses mains. Même si je sais qu'autrefois elle ne m'appréciait guère, étant donné la relation que j'avais avec sa sœur, elle fait partie de sa famille. Et la perdre ferait souffrir mon essentiel. Il fallait que j'intervienne, au péril de ma vie.
Après avoir préparé soigneusement trois chevaux. Ma jument frison. Un jeune cheval arabe, blanc. Et un cheval de trait chargé de quelques vivres de part et d'autre de ses croupes et sur son dos. Me voilà, vêtu de la tenu la plus "barbare" que j'ai trouvé. Un terme que Nymeria aimé employer pour parler des Dothraki. Légère, pour ne pas m'encombrer, et pratique, pour mes armes et ma sécurité. Deux faux, véritables armes Dothrak, sont croisés dans mon dos. Deux lames dans chaque bottes. Un fouet enroulé à ma ceinture, à droite, et une épée large, à gauche. Je marche d'un pas vif dans les couloirs du Donjon Rouge. Il a été facile pour moi d'y pénétrer puisque je suis censé intervenir en tant que maréchal-ferrant sur des chevaux de l'écuries. La porte arrière, ou se trouvent à présent nos chevaux, est sécurisé par deux gardes. Morts. Le premiers couloirs, trois gardes. Morts. Et enfin, la porte de la chambre de Tyerne qui m'a été indiqué par une partisante de Rhaegar, 5 gardes. Morts. J'admets que cette étape a été un peu plus difficile. Ils se sont bien défendu les bougres, ils m'ont d'ailleurs blessé à l'épaule où une large cicatrice ensanglanté s'étend. Ils ont ensuite crié avant de s'effondrer sur le sol rougeâtre. L'un d'eux, en revanche, s'est explosé vulgairement le crâne contre la porte.
J'ouvre cette dernière en détruisant la poignée avec mon pieds. Ma masse virile de 100 kg apparaît donc dans l'encadrement de la porte.
Des hommes sont étendu là, au sol, mort eux aussi. Tyerne se porte fièrement au milieu de tout ça, comme de rien. Peut être s'attendait elle à ma venu? Peut être qu'on l'avait prévenu et qu'elle avait pris de l'avance. Après un instant de silence, je sourie largement avant de dire.
Déjà, des cries retentissent dans le couloirs. Un groupe d'homme de dirige sans aucun doute dans notre direction. Je jette un coup d'œil dans ce dernier. Il faut partir.
Pris d'une inquiétude alarmante, je me suis d'abord assuré que Nymeria et le roi étaient bien partit pour leur voyage de courtoisie en Westeros. Rassuré de l'avoir entendu de vives voix par de nombreuse personnes, je me suis également renseigné sur une rumeur disant qu'ils se seraient réfugié à Vivesaigues. Dès le lendemain, mes affaires étaient prêtes pour les rejoindre.
Cependant, une autre rumeur accouru par hasard à mes oreilles. Tyerne, la sœur cadette de Nymeria, serait retenu prisonnière dans des appartements du Donjon Rouge. Elle serait, dit on, otage et solution de secour au cas où les Martell s'allieraient à Rhaegar et non à l'Usurpateur. Ma conscience me disait que je ne pouvais pas la laissé entre ses mains. Même si je sais qu'autrefois elle ne m'appréciait guère, étant donné la relation que j'avais avec sa sœur, elle fait partie de sa famille. Et la perdre ferait souffrir mon essentiel. Il fallait que j'intervienne, au péril de ma vie.
Après avoir préparé soigneusement trois chevaux. Ma jument frison. Un jeune cheval arabe, blanc. Et un cheval de trait chargé de quelques vivres de part et d'autre de ses croupes et sur son dos. Me voilà, vêtu de la tenu la plus "barbare" que j'ai trouvé. Un terme que Nymeria aimé employer pour parler des Dothraki. Légère, pour ne pas m'encombrer, et pratique, pour mes armes et ma sécurité. Deux faux, véritables armes Dothrak, sont croisés dans mon dos. Deux lames dans chaque bottes. Un fouet enroulé à ma ceinture, à droite, et une épée large, à gauche. Je marche d'un pas vif dans les couloirs du Donjon Rouge. Il a été facile pour moi d'y pénétrer puisque je suis censé intervenir en tant que maréchal-ferrant sur des chevaux de l'écuries. La porte arrière, ou se trouvent à présent nos chevaux, est sécurisé par deux gardes. Morts. Le premiers couloirs, trois gardes. Morts. Et enfin, la porte de la chambre de Tyerne qui m'a été indiqué par une partisante de Rhaegar, 5 gardes. Morts. J'admets que cette étape a été un peu plus difficile. Ils se sont bien défendu les bougres, ils m'ont d'ailleurs blessé à l'épaule où une large cicatrice ensanglanté s'étend. Ils ont ensuite crié avant de s'effondrer sur le sol rougeâtre. L'un d'eux, en revanche, s'est explosé vulgairement le crâne contre la porte.
J'ouvre cette dernière en détruisant la poignée avec mon pieds. Ma masse virile de 100 kg apparaît donc dans l'encadrement de la porte.
- « Votre cortège est prêt Lady Dand! » Dis je malicieusement avant d'être ébahi de surprise, la bouche entre ouverte.
Des hommes sont étendu là, au sol, mort eux aussi. Tyerne se porte fièrement au milieu de tout ça, comme de rien. Peut être s'attendait elle à ma venu? Peut être qu'on l'avait prévenu et qu'elle avait pris de l'avance. Après un instant de silence, je sourie largement avant de dire.
- « Je vois que tu n'a pas perdu de temps! »
Déjà, des cries retentissent dans le couloirs. Un groupe d'homme de dirige sans aucun doute dans notre direction. Je jette un coup d'œil dans ce dernier. Il faut partir.
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L’Escapade
Nakhti & Tyerne Sand
« Vous commettez une grave erreur… »
Elle avait soufflé ces mots d’une voix douce et calme, presque empreinte de regrets, alors qu’elle se laissait reconduire sans opposer de résistance à ses appartements, où elle avait été assignée pour une durée déterminée. L’annonce des gardes qui étaient venus la chercher alors qu’elle revenait du Septuaire lui avait tiré un sourire fugace et amer, comme si elle était davantage navrée par la situation que réellement inquiète ou en colère. En colère, elle l’était. Une colère froide, sourde, qui bouillonnait en elle comme un volcan prêt à exploser, qu’elle s’était efforcée de contenir sous un masque de docilité et de convenances, obéissant sans broncher à ceux qui exerçaient la volonté de son geôlier. Viserys Targaryen. Le nom glissa dans entre ses lèvres crispées avec une acidité venimeuse, tandis que la blonde captive refermait subrepticement le minuscule flacon de verre dont elle venait de déverser le contenu dans le flacon de vin qu’elle s’était fait porter quelques instants plutôt, glissant la fiole dans la manche ample de sa chaste robe. L’infâme croyait-il réellement pouvoir la posséder, elle, Tyerne Sand, fille d’Oberyn Martell ? Comment avait-il pu s’imaginer ne serait-ce qu’un seul instant que Dorne plierait sous ses menaces, que son père, que son oncle, que sa cousine ne seraient pas furieux en apprenant la nouvelle et se rangeraient immédiatement aux côtés de Rhaegar ?
S’assurer la loyauté de Dorne. Un rictus étira ses lèvres, qu’elle dissimula presque aussitôt sous un sourire timide et courtois, tandis qu’elle hélait les deux gardes chargés de surveiller la terrasse de ses appartements.
Dorne n’avait de loyauté envers personne, si ce n’était elle-même et sa famille royale. Et encore moins envers un imposteur doublé d’un assassin. La nouvelle des meurtres commis la veille au soir lors de la brutale et sanglante prise de pouvoir du serpent l’avait laissée effarée, stupéfaite par la violence et la gratuité de ces meurtres inutiles.
Fugacement, ses pensées s’échappèrent vers Nymeria, tandis que la blonde Aspic se redressait, lissant nerveusement sa robe d’un bleu nuit peu commun à sa personne, elle qui ne se vêtait que de blanc ou de clair : où était-elle en cet instant même ? Etait-elle en sécurité, là-bas dans le Conflans, comme elle avait cru l’entendre dans un éclat de rumeur saisi au vol ? Se portait-elle bien, était-elle saine et sauve, en compagnie de Rhaegar Targaryen ? Oui, elle était en colère. Tellement en colère. Elle lui en voulait, de l’avoir abandonnée ici, de ne pas être restée avec elle. De s’être exposée, d’avoir risqué sa vie et de continuer à risquer sa vie en continuant à demeurer à Vivesaigues avec le roi déchu, de se mettre en danger, de tous les mettre en danger ? Pourquoi n’était-elle pas retournée à Dorne, pourquoi ne lui avait-elle pas écrit, pourquoi…
Déglutissant péniblement, Tyerne ravala ses appréhensions, s’efforçant de demeurer calme et sereine. Ce n’était nullement le moment de flancher. Avec un sourire gêné, elle rit légèrement à une remarque du garde qui s’empara d’une des coupes posées sur le plateau de bronze qu’elle leur tendait, bientôt imité par son second. Pour la première fois de sa vie, la jeune Sand n’était pas maîtresse de la situation, qu’elle sentait glisser entre ses douces et blanches mains comme le sable de Dorne entre ses doigts.
Mais elle comptait bien remédier à la situation.
La seconde d’après, les malheureux trop peu méfiants s’effondrèrent en suffoquant, la main sur leur gorge, le corps malmené par les violentes convulsions induites par le venin fulgurant qu’ils venaient d’ingérer à leur insu. Cela avait été presque trop facile : elle avait perçu leur désintérêt et la baisse de leur vigilance à partir du moment même où elle s’était laissé escorter sans la moindre résistance, ne demandant avec courtoisie à sortir de ses appartements uniquement pour se rendre au Septuaire, sortie à l’occasion de laquelle ses geôliers avaient bien pu constater que la blonde Aspic ne se prêtait à nulle manigance, mais priait bel et bien avec une ferveur et une dévotion que l’on eut rarement vue à Dorne. Peu convaincus du danger que pouvaient bien cacher ce visage angélique et des boucles blondes, les gardes s’étaient laissés aller à quelques paresses, ne rechignant pas à partager un plateau de fruit ou une coupe de vin en compagnie de la jolie bâtarde, dont la compagnie imposée était loin d’être des plus déplaisantes.
Relevant gracieusement un pan de sa robe, Tyerne enjamba délicatement un des deux corps encore agités de soubresauts, dont les suffocations furent subitement couvertes par des cris et des éclats d’armes qui la firent se raidir instantanément, une de ses blanches mains allant se crisper sur le manche de la lame qu’elle gardait dissimulée dans l’un des nombreux replis du tissu de son vêtement.
Mais lorsque la porte s’ouvrit avec fracas, laissant choir au sol l’un des corps de ses trop nombreux gardes, ce fut pour révéler l’imposante silhouette d’une personne qu’elle se serait tout sauf attendue à voir ici, et surtout pas en cet instant.
Par les Sept, que faisait-il ici ?!
« Ai-je l’air d’une demoiselle en détresse ? » Répliqua-t-elle doucement, avec cette même voix calme et caressante qu’elle utilisait toujours, bien que teintée d’une légère pointe d’ironie, tandis que ses iris clairs s’attardèrent l’espace d’une seconde sur les corps qui jonchaient le sol.
Un léger sourire illumina son visage, témoin de la gratitude qu’elle ressentait à le voir là : l’heure n’était pas aux remerciements et aux effusions de joie, aussi ne s’autorisa-t-elle pas plus, se contentant d’un regard interrogateur en direction de la blessure de Nakhti :
« C’est grave ? »
Elle attendit à peine sa réponse, fondant sur les quelques affaires qu’elle avait déjà préparées au cœur de la nuit dernière, jetant sur son épaule un léger sac empli d’une sobre et discrète tenue de voyage ainsi que le petit coffret contenant les quelques herbes et fioles qu’elle avait ramenées à la capitale. Ses armes se trouvaient déjà à sa ceinture, sous sa robe couleur de nuit. Elle abandonnait les autres sans regret, elles ne lui seraient d’aucune utilité sur le trajet, ne faisant que ralentir sa fuite. Avec une rapidité froid et méthodique, presque effrayante, la jeune bâtarde blonde glissa les quelques autres petites possessions importantes dans les poches de sa robe et dans les petites besaces de cuir qui pendaient à sa ceinture, qu’elle resserra autour de sa taille avant de s’assurer de la présence de son poignard dans sa manche ; la scène n’avait duré que quelques fractions de seconde, le temps d’enjamber à nouveau les corps et d’entraîner Nakhti à sa suite, quittant l’appartement en précipitation.
« Je comptais prendre l’option balcon, mais puisque tu as dégagé la voie… » Lui souffla-t-elle d’un air mutin, forçant l’allure tandis que les cris de la garde alertée par la violente altercation qui venait d’avoir lieu retentissaient dans leur dos.
D’un geste prompt, l’Aspic couvrit ses cheveux blonds –qu’elle avait au préalable noués dans sa nuque afin de ne pas gêner sa vue ni d’attirer l’attention- de la capuche du manteau de voyage qu’elle venait d’enfiler à la hâte, le cœur battant dans sa poitrine, le souffle court. Dévalant les escaliers à la suite de l’étalon dornien, la jeune Sand serra de plus belle le manche de son poignard alors qu’ils traversèrent à la hâte le couloir menant aux écuries, croisant le regard suspicieux et apeuré d’une servante qui se colla contre le mur de pierre en criant lorsque la masse colossale de Nakhti la frôla. Son cri ne fit qu’ameuter davantage les gardes à leur poursuite, et d’un regard entendu, Tyerne fondit vers la porte dérobée du long couloir, se ruant à la suite du dornien qui leur ouvrait la voie, se payant tout de même le luxe de lui lancer une ultime boutade en apercevant leurs montures attachées non loin de là :
« Tu parles d’un cortège ! J’espère pour nous que tu montes mieux à cheval que tu ne te bas ! » Lâcha-t-elle, à bout de souffle, glissant un coup d’œil inquiet à la blessure de son aide inespérée.
Elle avait soufflé ces mots d’une voix douce et calme, presque empreinte de regrets, alors qu’elle se laissait reconduire sans opposer de résistance à ses appartements, où elle avait été assignée pour une durée déterminée. L’annonce des gardes qui étaient venus la chercher alors qu’elle revenait du Septuaire lui avait tiré un sourire fugace et amer, comme si elle était davantage navrée par la situation que réellement inquiète ou en colère. En colère, elle l’était. Une colère froide, sourde, qui bouillonnait en elle comme un volcan prêt à exploser, qu’elle s’était efforcée de contenir sous un masque de docilité et de convenances, obéissant sans broncher à ceux qui exerçaient la volonté de son geôlier. Viserys Targaryen. Le nom glissa dans entre ses lèvres crispées avec une acidité venimeuse, tandis que la blonde captive refermait subrepticement le minuscule flacon de verre dont elle venait de déverser le contenu dans le flacon de vin qu’elle s’était fait porter quelques instants plutôt, glissant la fiole dans la manche ample de sa chaste robe. L’infâme croyait-il réellement pouvoir la posséder, elle, Tyerne Sand, fille d’Oberyn Martell ? Comment avait-il pu s’imaginer ne serait-ce qu’un seul instant que Dorne plierait sous ses menaces, que son père, que son oncle, que sa cousine ne seraient pas furieux en apprenant la nouvelle et se rangeraient immédiatement aux côtés de Rhaegar ?
S’assurer la loyauté de Dorne. Un rictus étira ses lèvres, qu’elle dissimula presque aussitôt sous un sourire timide et courtois, tandis qu’elle hélait les deux gardes chargés de surveiller la terrasse de ses appartements.
Dorne n’avait de loyauté envers personne, si ce n’était elle-même et sa famille royale. Et encore moins envers un imposteur doublé d’un assassin. La nouvelle des meurtres commis la veille au soir lors de la brutale et sanglante prise de pouvoir du serpent l’avait laissée effarée, stupéfaite par la violence et la gratuité de ces meurtres inutiles.
Fugacement, ses pensées s’échappèrent vers Nymeria, tandis que la blonde Aspic se redressait, lissant nerveusement sa robe d’un bleu nuit peu commun à sa personne, elle qui ne se vêtait que de blanc ou de clair : où était-elle en cet instant même ? Etait-elle en sécurité, là-bas dans le Conflans, comme elle avait cru l’entendre dans un éclat de rumeur saisi au vol ? Se portait-elle bien, était-elle saine et sauve, en compagnie de Rhaegar Targaryen ? Oui, elle était en colère. Tellement en colère. Elle lui en voulait, de l’avoir abandonnée ici, de ne pas être restée avec elle. De s’être exposée, d’avoir risqué sa vie et de continuer à risquer sa vie en continuant à demeurer à Vivesaigues avec le roi déchu, de se mettre en danger, de tous les mettre en danger ? Pourquoi n’était-elle pas retournée à Dorne, pourquoi ne lui avait-elle pas écrit, pourquoi…
Déglutissant péniblement, Tyerne ravala ses appréhensions, s’efforçant de demeurer calme et sereine. Ce n’était nullement le moment de flancher. Avec un sourire gêné, elle rit légèrement à une remarque du garde qui s’empara d’une des coupes posées sur le plateau de bronze qu’elle leur tendait, bientôt imité par son second. Pour la première fois de sa vie, la jeune Sand n’était pas maîtresse de la situation, qu’elle sentait glisser entre ses douces et blanches mains comme le sable de Dorne entre ses doigts.
Mais elle comptait bien remédier à la situation.
La seconde d’après, les malheureux trop peu méfiants s’effondrèrent en suffoquant, la main sur leur gorge, le corps malmené par les violentes convulsions induites par le venin fulgurant qu’ils venaient d’ingérer à leur insu. Cela avait été presque trop facile : elle avait perçu leur désintérêt et la baisse de leur vigilance à partir du moment même où elle s’était laissé escorter sans la moindre résistance, ne demandant avec courtoisie à sortir de ses appartements uniquement pour se rendre au Septuaire, sortie à l’occasion de laquelle ses geôliers avaient bien pu constater que la blonde Aspic ne se prêtait à nulle manigance, mais priait bel et bien avec une ferveur et une dévotion que l’on eut rarement vue à Dorne. Peu convaincus du danger que pouvaient bien cacher ce visage angélique et des boucles blondes, les gardes s’étaient laissés aller à quelques paresses, ne rechignant pas à partager un plateau de fruit ou une coupe de vin en compagnie de la jolie bâtarde, dont la compagnie imposée était loin d’être des plus déplaisantes.
Relevant gracieusement un pan de sa robe, Tyerne enjamba délicatement un des deux corps encore agités de soubresauts, dont les suffocations furent subitement couvertes par des cris et des éclats d’armes qui la firent se raidir instantanément, une de ses blanches mains allant se crisper sur le manche de la lame qu’elle gardait dissimulée dans l’un des nombreux replis du tissu de son vêtement.
Mais lorsque la porte s’ouvrit avec fracas, laissant choir au sol l’un des corps de ses trop nombreux gardes, ce fut pour révéler l’imposante silhouette d’une personne qu’elle se serait tout sauf attendue à voir ici, et surtout pas en cet instant.
Par les Sept, que faisait-il ici ?!
« Ai-je l’air d’une demoiselle en détresse ? » Répliqua-t-elle doucement, avec cette même voix calme et caressante qu’elle utilisait toujours, bien que teintée d’une légère pointe d’ironie, tandis que ses iris clairs s’attardèrent l’espace d’une seconde sur les corps qui jonchaient le sol.
Un léger sourire illumina son visage, témoin de la gratitude qu’elle ressentait à le voir là : l’heure n’était pas aux remerciements et aux effusions de joie, aussi ne s’autorisa-t-elle pas plus, se contentant d’un regard interrogateur en direction de la blessure de Nakhti :
« C’est grave ? »
Elle attendit à peine sa réponse, fondant sur les quelques affaires qu’elle avait déjà préparées au cœur de la nuit dernière, jetant sur son épaule un léger sac empli d’une sobre et discrète tenue de voyage ainsi que le petit coffret contenant les quelques herbes et fioles qu’elle avait ramenées à la capitale. Ses armes se trouvaient déjà à sa ceinture, sous sa robe couleur de nuit. Elle abandonnait les autres sans regret, elles ne lui seraient d’aucune utilité sur le trajet, ne faisant que ralentir sa fuite. Avec une rapidité froid et méthodique, presque effrayante, la jeune bâtarde blonde glissa les quelques autres petites possessions importantes dans les poches de sa robe et dans les petites besaces de cuir qui pendaient à sa ceinture, qu’elle resserra autour de sa taille avant de s’assurer de la présence de son poignard dans sa manche ; la scène n’avait duré que quelques fractions de seconde, le temps d’enjamber à nouveau les corps et d’entraîner Nakhti à sa suite, quittant l’appartement en précipitation.
« Je comptais prendre l’option balcon, mais puisque tu as dégagé la voie… » Lui souffla-t-elle d’un air mutin, forçant l’allure tandis que les cris de la garde alertée par la violente altercation qui venait d’avoir lieu retentissaient dans leur dos.
D’un geste prompt, l’Aspic couvrit ses cheveux blonds –qu’elle avait au préalable noués dans sa nuque afin de ne pas gêner sa vue ni d’attirer l’attention- de la capuche du manteau de voyage qu’elle venait d’enfiler à la hâte, le cœur battant dans sa poitrine, le souffle court. Dévalant les escaliers à la suite de l’étalon dornien, la jeune Sand serra de plus belle le manche de son poignard alors qu’ils traversèrent à la hâte le couloir menant aux écuries, croisant le regard suspicieux et apeuré d’une servante qui se colla contre le mur de pierre en criant lorsque la masse colossale de Nakhti la frôla. Son cri ne fit qu’ameuter davantage les gardes à leur poursuite, et d’un regard entendu, Tyerne fondit vers la porte dérobée du long couloir, se ruant à la suite du dornien qui leur ouvrait la voie, se payant tout de même le luxe de lui lancer une ultime boutade en apercevant leurs montures attachées non loin de là :
« Tu parles d’un cortège ! J’espère pour nous que tu montes mieux à cheval que tu ne te bas ! » Lâcha-t-elle, à bout de souffle, glissant un coup d’œil inquiet à la blessure de son aide inespérée.
base crackle bones, modification lawina
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« L'escapade. »
Tyerne & Nakhti
T yerne est, après Nymeria, la bâtarde d'Oberyn Martell qui m'impressionne le plus. Ce masque qu'elle s'obstine à conserver sur son apparence. Sa délicatesse quotidienne, sa beauté angélique, son calme. Son innocence. Tout cela camouflant une véritable furie. Une vipère prête à envenimer la chair fraiche par sa morsure vorace. Je souris, amusé. La question suivante me laisse cependant perplexe. Je suis alors son regard des mes yeux sombres pour tomber sur cette large cicatrice ensanglanté sur mon épaule. Assez surpris par son étendu qui s'élance du dessus de mon coude jusqu'au début de mon pectoral. Le sang s'écoule lentement sur mon bras et le haut de mon torse.
Je survivrais en effet, j'ai connu pire comme blessure de guerre. Elle saura attendre la soirée pour qu'on s'occupe d'elle.
J'observe alors Tyerne préparer ses quelques affaires avec une étonnante rapidité. Après tout, nous ne partions pas en voyage de courtoisie. Il ne faut donc pas s'alourdir avec des babioles inutiles. Je connais la jeune femme, elle n'est pas de ce genre de lady emportant touts leurs artifices partout où elles vont. Heureusement pour moi d'ailleurs.
Je me laisse ensuite entrainer dans les couloirs. D'un pas hâté nous les traversons, presque en courant, mais en restant toutefois discret.
Nous pressons le pas en entendant les cries des gardes à l'arrière. Ils ont certainement du trouvé le carnage de notre sanglante escapade. Maintenant, tout le château connait l'existence de fuyard. La suite s'annonce être mouvementé.
Alors que nous nous apprêtons à dévaler les escaliers, je prend les devants pour dégager la voie à Tyerne. Je serais son épée et son bouclier jusqu'à ce qu'elle soit en sécurité. Le souffle court, je ris doucement à son ultime boutade.
Je me retourne alors pour fermer brutalement la dernière porte que nous avons emprunter. Je regarde rapidement autour de moi pour découvrir une grande statut juste à coté. Je me positionne derrière elle et la pousse de toute mes forces. La douleur s'empare alors de mon bras meurtrie. Je grimace et grogne en forçant d'avantage, jusqu'à ce que la statut de marbre balance et tombe pour couper le passage aux soldats en bloquant la porte. Quelques hommes en moins à notre poursuite ne nous fera pas de mal.
Des cries m'interpellent alors. Je me retourne et vois tout un groupe accourir vers nous. Mes yeux sombres se posent aussitôt sur Tyerne, déjà à cheval. Est elle entrein de m'attendre? Je fronce alors les sourcils.
Je siffle ensuite. Des bruits brutales de sabot sur les damiers s'entremêlent aux cries des soldats en furies. La frisonne débarque alors de nul part, à tout allures. Ses muscles saillants exclament toute sa puissance. Elle n'hésite d'ailleurs pas à bomber le poitrail pour défoncer les soldats sur son passage. Elle charge dans ma direction tandis que je la réceptionne en enroulant son encolure de mon bras non blessé, et en me propulsant pour sauter sur son dos. J'attrape les rennes et me lance à la poursuite de Tyerne, dégainant une de mes faux dans mon dos pour couper deux ou trois tête au passage.
Enfin, après avoir traverser le grand portail qui ne fut pas assez rapide à se fermer pour nous stopper, le Donjon Rouge s'éloigne dans notre dos. Nous dévalons alors les rues de Port Réal, effrayant quelques femmes et hommes du peuple. Certains même nous acclames en voyant en nous des fugitifs, échappant à l'usurpateur. D'autres essayent même de ralentir les gardes chevauchant à notre poursuite en s'interposant avec leur chariot. Ce qui nous est d'ailleurs d'une grande aide.
La ville disparait enfin à l'horizon. Les chevaux, qui sont lancé au grand galop, laisse échapper de la fumée chaude de leur naseaux. La mousse de leur sueur s'étend sur leur encolure et leur croupe. L'épaule de Khalee, ma jument, se recouvre peux à peux de mon sang tandis que ma douleur s'acharne à poignarder mon bras. Je la ralentis alors pour la laissé reprendre son souffle et moi, mes esprits.
- « Dans ce cas précis, j'ai cette pénible impression d'être le damoiseau en détresse. » Lançais je en riant doucement. « Je survivrais. » Ajoutais tandis que la douleur apparait doucement.
Je survivrais en effet, j'ai connu pire comme blessure de guerre. Elle saura attendre la soirée pour qu'on s'occupe d'elle.
J'observe alors Tyerne préparer ses quelques affaires avec une étonnante rapidité. Après tout, nous ne partions pas en voyage de courtoisie. Il ne faut donc pas s'alourdir avec des babioles inutiles. Je connais la jeune femme, elle n'est pas de ce genre de lady emportant touts leurs artifices partout où elles vont. Heureusement pour moi d'ailleurs.
Je me laisse ensuite entrainer dans les couloirs. D'un pas hâté nous les traversons, presque en courant, mais en restant toutefois discret.
- « L'option balcon n'était pas la meilleure solution crois moi. Une marée de soldat t'auraient sagement réceptionné. Le château est en ébullition depuis que ce serpent à poser son cul sur le trône!. »
Nous pressons le pas en entendant les cries des gardes à l'arrière. Ils ont certainement du trouvé le carnage de notre sanglante escapade. Maintenant, tout le château connait l'existence de fuyard. La suite s'annonce être mouvementé.
Alors que nous nous apprêtons à dévaler les escaliers, je prend les devants pour dégager la voie à Tyerne. Je serais son épée et son bouclier jusqu'à ce qu'elle soit en sécurité. Le souffle court, je ris doucement à son ultime boutade.
- « Un Dothrak monte mieux à cheval qu'il ne marche et court. Tu pourra juger par toi même. » Lançais je alors en m'arrêtant. Posant une main dans son dos pour la brusquer afin qu'elle se hâte d'avantage pour atteindre le cortège qui, d'ailleurs, n'est pas au complet. Ma jument n'est plus là. « Je vais les occuper un peu. Fonce! »
Je me retourne alors pour fermer brutalement la dernière porte que nous avons emprunter. Je regarde rapidement autour de moi pour découvrir une grande statut juste à coté. Je me positionne derrière elle et la pousse de toute mes forces. La douleur s'empare alors de mon bras meurtrie. Je grimace et grogne en forçant d'avantage, jusqu'à ce que la statut de marbre balance et tombe pour couper le passage aux soldats en bloquant la porte. Quelques hommes en moins à notre poursuite ne nous fera pas de mal.
Des cries m'interpellent alors. Je me retourne et vois tout un groupe accourir vers nous. Mes yeux sombres se posent aussitôt sur Tyerne, déjà à cheval. Est elle entrein de m'attendre? Je fronce alors les sourcils.
- « YEP!! » Criais je tandis que l'étalon blanc sur lequel est la jeune femme hennis et se met à galoper. Suivit par le cheval de trait attaché à l'arrière de la selle, bien plus rapide qu'on ne pouvait l'imaginer en le voyant.
Je siffle ensuite. Des bruits brutales de sabot sur les damiers s'entremêlent aux cries des soldats en furies. La frisonne débarque alors de nul part, à tout allures. Ses muscles saillants exclament toute sa puissance. Elle n'hésite d'ailleurs pas à bomber le poitrail pour défoncer les soldats sur son passage. Elle charge dans ma direction tandis que je la réceptionne en enroulant son encolure de mon bras non blessé, et en me propulsant pour sauter sur son dos. J'attrape les rennes et me lance à la poursuite de Tyerne, dégainant une de mes faux dans mon dos pour couper deux ou trois tête au passage.
Enfin, après avoir traverser le grand portail qui ne fut pas assez rapide à se fermer pour nous stopper, le Donjon Rouge s'éloigne dans notre dos. Nous dévalons alors les rues de Port Réal, effrayant quelques femmes et hommes du peuple. Certains même nous acclames en voyant en nous des fugitifs, échappant à l'usurpateur. D'autres essayent même de ralentir les gardes chevauchant à notre poursuite en s'interposant avec leur chariot. Ce qui nous est d'ailleurs d'une grande aide.
La ville disparait enfin à l'horizon. Les chevaux, qui sont lancé au grand galop, laisse échapper de la fumée chaude de leur naseaux. La mousse de leur sueur s'étend sur leur encolure et leur croupe. L'épaule de Khalee, ma jument, se recouvre peux à peux de mon sang tandis que ma douleur s'acharne à poignarder mon bras. Je la ralentis alors pour la laissé reprendre son souffle et moi, mes esprits.