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Glory and Gore ft. Tywin & Walda.

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GLORY AND GORE
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Un convoi d'une vingtaine de Frey à cheval franchirent la cour de Castral Roc, emmitouflés dans de lourds manteaux de lainage gris. Leurs bannières, deux tours jumelles bleues sur un champ argenté, fouettées par le vent de l'Ouest avaient annoncées leur arrivée bien des lieux auparavant. À sa tête, Ryman Frey, petit-fils de lord Frey. Le visage qui s'entrevoyait sous l'épais capuchon était joufflu, large et à l'allure stupide. À ses côtés son propre fils, pâlot et mince, Edwyn à la mine constipée, arrière petit fils du Tardif, 4e dans la succession des Jumeaux. Devant eux, des chevaliers de Castral Roc, probablement des Lannister, ayant fait halte afin de laisser leurs hôtes venir à eux. Sur le sommet de son palefroi, Walda observait la scène d'un air imprégné d'ennui. À ses côtés s'impatientait la jument de son cousin, ser Arbois. La pauvre bête était visiblement claquée; il s'agissait tout de même d'un voyage de plusieurs jours. Éclaboussée par la boue des sabots qui dansaient, Walda songea qu'un bain, une fois sous le toit de son hôte, serait des plus agréables. Elle était trempée et affamée. « – [...] j'espère qu'on nous offrira du vin. Je suis trempé. – On aura probablement droit à des coupes en or. On raconte que ces Lannister peuvent chier de l'or. – Ne pourrions-nous pas poursuivre cette conversation ailleurs que sous la pluie? … » Le crépitement forcené de la pluie ne parvenait pas à dissimuler à ses oreilles le caquètement de ses cousins, grandes-tantes et grands-oncles. De nouveau, Walda afficha un air de découragement; cette petite visite de courtoisie n'aurait peut-être rien d'enrichissante tout compte fait...

[…] Le pauvre serviteur semblait complètement exténué. Le visage cramoisie, il peinait à reprendre son souffle lorsque l'un des gardes lui demanda : « Que se passe-t-il? » Une main sur le torse, elle se soulevait au même rythme que sa poitrine. « Ce sont les Frey, messires. Une bagarre a éclaté dans la grande salle. Ils vont s’entre tuer, je ne le crains...» Poussant des jurons, les gardes délaissèrent la porte qu'ils surveillaient pour se lancer à la suite du pauvre garçon de cuisine. Dissimulée derrière une teinture, Walda s'assura que les gardes, suffisamment éloignés, ne puissent interrompre ses initiatives personnelles. Une fois les pas lointains, la Belle s’extirpa de sa sombre cachette, un rictus mesquin sur le coin des lèvres. Les tensions suffisamment encrées chez les siens, il n'avait fallu qu'une simple rumeur pour que les plats et les couteaux volent. Elle se moquait bine que l'un d'entre-eux en soit blessé; elle était prête à tout pour ne pas être une Frey parmi tant d'autres. Rejetant une mèche derrière son oreille, elle cogna à la porte une première fois puis une seconde, et une jusqu'à ce qu'une voix étouffée par l'épaisseur du bois ne la somme d'entrée. Soudainement intimidée, elle inspira un bon coup avant d'ouvrir la lourde porte : « Mon seigneur? » Elle s'avança prudemment, ne sachant où Lannister pouvait se dissimuler, dans ses grands appartements. Peut-être était-il en chasse, lion dans le sang et elle, pauvre proie dans l'âme. « … Mon seigneur, je souhaiterais grandement m'entretenir avec vous de quelques affaires qui pourrait vous intéressées... » Elle le cherchait toujours, tout en sachant pertinemment qu'il était-là. Jouait-il avec elle?


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GLORY AND GORE
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Walda Frey & Tywin Lannister

Le ciel était couvert en cette journée. L'orage et la pluie menaçait de tomber. Le vent soufflait et permettait aux bannière Lannister de survoler tout le paysage. Elles étaient si majestueuse. J'avais consacré ma vie à les rendre majestueuse. Mon père avait fait de notre emblème un lion édentait. Je me demandais presque ce qu'il penserait de la maison Lannister s'il la voyait maintenant. Il dirait sans doute que je ne profitais pas assez de la vie, qu'il fallait que tous trouve une part de bonheur. Il dirait sans doute ensuite que je suis un être vivant avec ses plaisirs et que ses plaisirs seuls justifient une vie hédoniste. Je lui rétorquerais alors que c'était son choix de vie hédoniste qui avait mis en danger le futur de ses successeurs. En tant que Lord Suzerain il fallait savoir sacrifier sa propre vie pour le bien de sa famille. C'était pour cela qu'il m’insupportai de tacher notre nom de famille. Cela avait d'ailleurs crée de nombreuse dispute entre père et moi. L'une des première et des plus importante fut à propos du mariage entre Genna et un Frey.

Les Frey s'étaient alors pavané. Ils avaient de quoi. Une union d'une famille aussi ancienne que la maison Lannister et une maison aussi méprisable que la Frey il y avait de quoi être fier de sa performance. Si encore un membre de la porté était utile... Mais qu'attendre des descendant de Walder Frey ? Des bons à riens qui se battaient entre eux. Ils n'avaient aucun amour propre. Ils aimaient la gloire oui, pour leur personne. Jamais ils ne pensaient au besoin de leur famille. Ce n'était pourtant pas faute d'effectif. La famille Frey était si nombreuse qu'il suffisait de rassembler tous les Frey vivants pour avoir un bataillon. Malheureusement pour les riverains, les Frey et la guerre était comme Dorne et la chasteté, cela n'était pas compatible. La courage aussi leur manquait. En fait rien n'était à garder chez les Frey. Tous les méprisaient. Néanmoins, Genna était de ma famille et je me devais de lui rendre la vie aussi facile que je le pouvais. Il n'était donc pas rare que des Frey vienne au château goutter au plaisir de l'Ouest. Bien entendu, je n'assistais pas à ces réunions. Kevan et Daven s'en chargeaient. La simple vue des Frey me dégouttait.

Ce fut donc sans surprise qu'un accès de colère parcourra mon corps quand je vis les bannière Frey se planter dans la cours. Si seulement ils pouvaient repartir avec quelques membres en moins. Le frisson de colère se calma, mais je devais pourtant ne pas me laisser aller. L'Ouest devait faire honneur à ses invités aussi répugnants qu'ils étaient. Un jour ils me seraient utiles. Un jour je trouverais un Frey bon à quelque chose. Mais au vue de leur nombre c'était comme cherchait une aiguille dans une botte de foin. Je ne savais même pas qui étaient exactement les invités. Leur nom de famille me suffisaient. Walder avait fait chier à ses femmes trop d'enfants différents pour que je me donne la peine de tous les retenir. Heureusement j'avais un bon prétexte à chaque fois pour ne pas me rendre à ces réunions. Je me faisais passer pour souffrant. Walder avait donc l'impression que j'étais mourant et qu'il pourrait donc pisser sur ma tombe. En effet, je ne me leurrais pas, Walder Frey me méprisait tout comme je le méprisais. Il savait toutefois son rang et savait se montrer tel un chien docile devant son maître. Il n'en était pas moins prêt à me mordre à la gorge si je lui en donnais l'occasion.

En attendant qu'ils repartent j'allais devoir m'occuper. J'allais dans la pièce à côté de mon bureau afin de commencer à rédiger une missive pour Lord Manderlly afin de l'informer de l'état de ma pupille Wylla. J'écrivais les banalités habituelles qui lui donnait le sentiment d'être quelqu'un de bien qui prenait soin de sa famille alors qu'il me l'avait vendu pour un  prix dérisoire. Alors que je concluais la lettre par les formules de politesse j'entendis quelqu'un entré... Cela devait être elle. La Frey. Walda si je me souvenais bien. Elle avait déjà tenté de me voir sans succès. J'entendis sa voix m'appeler. Que faire ? Fermer la porte et lui dire d'aller gentillement voir ailleurs ? Ce n'était pas digne de moi. Je me rendis donc dans mon bureau. Que dire ? Qui vous a laissez rentré ? La réponse était évidente, elle s'était laissée rentrée elle même. Heureusement que ce n'était pas un assassin. Il allait falloir que j'ai une sérieuse discussion avec mes gardes... Je pris position sur mon siège afin de m'installer à mon bureau alors qu'elle était pile en face. De ma voix froide et autoritaire je lui demandai :

« Que voulez vous ? »

Il n'était pas utile d'avoir d'autre forme de politesse. Qui elle était ? Je le savais. Comment elle était entrée ? Cela n'avait pas d'importance. Ce qu'elle voulait ? Là était la question. Néanmoins elle ne devait pas s'attendre à un accueil chaleureux de ma part alors qu'elle venait d'entrer sans ma permission dans mon bureau. C'était déjà un honneur que je lui faisais.
     

         
base cracles bones, modification lawina