à la croisée des destinée (Stannis Baratheon / Tess Arryn)

Ils venaient de loin tous ces voyageurs. Ils venaient du bout du monde et parfois de plus loin encore. Leurs bagages comprenaient les rêves et les illusions des hommes, ceux du destin et de la finalités.. Ces mots avait été de sa seconde mère, Cirsa.

Tess chevauchait au galop, charger de partir quérir le Cerf sur ordres de son oncle. Jon avait sans doute eu raison de craindre le pire. Le passé avait apprit aux hommes à craindre les Baratheon plus que de coutume. Tess était pourtant très curieuse, elle qui venait de revenir au Val sans se sentir "chez elle".. Quelques fumées blanches, une essence de souffre, la jeune buse se rapprochait de son objectif. Elle leva les yeux, visualisant un camp non loin de sa course. Elle arrivait à la hauteur d'une colline, gardant l'oeil à vif et fixer sur quelques hommes qui montaient scrupuleusement la gardes. Tess recula, elle tira ses reines et préféra contourner la petite foule..

Elle était seule, à découvert, Tess ne prendrait aucun risques.
l'espionne indésirée talonna son cheval et suiva les plantations qui la cachait des gardes. Une énième fois, Tess avait eu tord. Car elle venait sans vergogne de se jeter  dans la gueule des hôtes des bois. Le cerf connaissait aussi bien la forêt et la faunes que le faucon, cela allait de soit. Prise sur le fait par un ivrogne puant, elle se redressa dignement et l'écouta hurler quelques atrocités..

« Qu'est que tu fou là sale petite garce !  »vomit t-il en l'attrapant par le bras « Hôte t'es mains et je te dirais mon nom espèce d'ivrogne .. » Tess lui cracha à la figure. Le disgracieux lâcha prise un moment, mais la frappa au visage. Il se m'y à rire, Tess se redressa aussitôt « Mon nom est Tess de la maison Arryn ! Je suis venue ici discuter avec ton roi aussi je t'ordonne de me conduire à lui sans quoi tu regrettera de m'avoir touchée ! » Le bourreau ria de plus belle, plusieurs hommes arrivaient..

Une troupe s'organisaient pour venir voir l'espionne qui se devait plutôt agréable à contempler. L'ivrogne apaisa ses mouvements, mais garda son rire. Sa main puante empoignait le poignet de la jouvencelle en maîtrisant ses pas. « Passe devant le petit piaf ! » Il élança Tess en avant et demanda à quelques confrère de l'accompagner. Malgrés ces moqueries, le puant fit ce que Tess ordonnait et la conduit dans l'antre de Stannis..

Les soldats la regardaient sur son passage. Tess les défiaient du regard, à la manière d'une enfant qui devait se défendre pour survivre. Ils faisaient l'effet d'une hordes, mais Tess croyait que l'armée du Cerf  aurait été bien plus importante..
Ils passèrent bien vite à la croisée d'une structure en bois, une foule immense les y attendaient. Tess resta de marbre tandis que l'ivrogne lui empoignait toujours le bras..

Les cries retentissaient de toutes part, Tess se forca machinalement à poser son regard devant elle. Une ombre se dessinait de la sortie de la grande bâtisse en bois.. Les hommes se muraient tout à coup dans le silence.

" Le temps me donnera raison, j'ai confiance dans ce choix pour l'avenir..." Stannis donna un coup de poing sur la table chancelante, la main de l'homme aussi ferme et puissante que de l'acier noir. Chacun comprit alors que ceci sonnait le glas de la réunion, le Baratheon n'aimait pas la paresse. Son esprit était vif et précis quand il était question de guerre, il termina une coupe d'eau fraîche prenant ensuite le temps de lire quelques nouvelles sur le reste du continent. Quelques mariages mais en dehors de cela rien de palpitant, sa vision se porta bientôt sur l'extérieur. A perte de vu le Conflans ignoble et si peu utile, pour lui cette région n'était rien de plus que la catin des guerres.

Toujours ouverte à qui saurait la prendre et rien de plus, Stannis n'aimait rien dans ce coin la de Westeros. La culture aussi bien que la nourriture y étaient chacune médiocres, son silence si souvent froid. Le Baratheon n'éprouvait jamais le besoin de parler plus que de raison, aussi quand dans le ciel grisatre le tonnerre gronda au loin. Il ne rétorqua rien à un garde invoquant la tempète à venir, lui offrant un simple bruit quand il glissa sa langue le long de sa dentition par dépit probablement.

L'on sonna un coup de corne alors, annonçant la venue d'étrangers vers le chateau. Stannis fronça les sourcils d'un air soucieux, puis quitta la pièce. Arborant toujours sa cotte de mailles ainsi qu'un plastron au cerf en feu, sa présence et son charisme demeurant si indéniable et cela même à l'heure de la prétendue fin de son retour, une à une, il descendit les marches. Une main sur  sa ceinture, conservant une démarche militaire très prononcée, il ne tarda pas à voir les traits d'une jeune femme.

A en croire par son attitude si hautaine, une femme du Val sans aucun doute. L'homme ne montra aucune émotion, préférant attendre d'en savoir plus sur cette inconnue. Un homme boiteux s'avança vers lui, lui bafouillant vaguement le nom Arryn. C'était donc cela ? Une invitée de la grande maison du Val, venant sans doute voir avec curiosité ou crainte la légende vivante de l'Orage. " Je ne trouve aucune raison justifiant de votre présence ici ma dame, parlez maintenant ou il vous faudra partir dans la cachette qu'est le Val..."

Une toute autre ambiance effaça les doutes entamer de l'oiseau brute. Elle le compris assez tôt en scrutant l'oeil attentif et grandement présent du cerf, qui, lorsqu'elle osa enfin s'en remettre à ses yeux, la forçait d'une politesse exemplaire, comme si leurs simples regards avaient entamer la relation. Tess esquissa un sourire, le gratifiant d'un levé de cil charmant. Cette nature démontrait d'un certain intérêt de Tess pour le roi exilé. Surement étonnée qu'il ne l'est pas tuée quand sa réputation le voulais si cruel. Mais Tess lisait en ses yeux la volonté des lions et la grandeur des hommes de légendes..

Un oiseau en cage ne le restait jamais longtemps. L'intrigue prenait le pas sur les légendes urbaine. L'oiseau avait toujours été de ceux à vouloir ce faire son propre avis.  Tess ne tarissait jamais d'éloge en matière de rumeurs. Lui le roi exilé, que pouvait t-il donc caché ? La belle l'observa un moment, réfléchissant sans doute à la meilleure des façon de lui exposer sa position. Elle se redressa tout de même, prenant l'allure des femmes dénuée de craintes et que l'on craint d'un simple regard.

L'oiseau sourit, le regard posé sur Stannis..

Ma présence ici ne résulte nullement de ma volonté, bien qu'une certaine curiosité anime toujours ceux qui ce passionne pour les légendes.. Tess enveloppait sa voix d'une certaine grandeur.

De mon titre officiel, considéré que je suis venue réclamer la demande de Lord Jon Arryn afin de connaître vos intentions à l'égard de notre nation.. Voilà, l'oiseau avait remplit sa mission.. Une chose qui ne l'intéressait que de loin tant elle se montrait étrangement tremblante au regard de l'exilé. Un nuage de petite piqûres apparu jusqu'à ses mains et son ventre.  Tess lutta, car elle semblait ne pas comprendre. Une chose qu'elle n'aurait jamais soupçonnée avant dans être éprise, car elle faisait tout pour ne pas en être.

Il était dit que c'était comme ça que les plus belles choses de l'existence prenaient formes. En un regard, mais la rebelle lutta en tentant d'éviter son regard. Quel piètre asile que le Conflans..   Lança t-elle machinalement pour tenter d'oublier ses pulsions.

Cette terre ne convient que de loin à la réputation qui vous incombe, j'ai toujours pensée que le Conflans avait perdu de sa superbe à la mort des Tully..
L'oiseau était pris au piège par son propre corps, de ses propres sentiments. Une bien triste défaite quand il est dit que cette jeune fille surpassait l'étroitesse des jouvencelles en rêve de prince charmant. Elle restait immobile, le port élégant, neutre, défiant. Foudroyant de coups ses pulsions qu'elle ignoraient pour plus de maîtrise. Elle se posa des questions, la première et surement celle qui lui avait traversé l'esprit en le voyant.

D'où lui venait cette force ? ..

Stannis demeura immobile devant cette belle créature, le seigneur timide depuis toujours avec les femmes la fixa impassible. Droit et calme comme à son habitude il écouta avec patience l'objet de la visite de la jeune femme, il aspira un petit filet d'air entre ses dents et sa langue avant de prendre la parole: Une légende tout comme un titre, ne conserve aucune importance en temps de guerre. Seul le mérite et les actes comptes."Stannis approcha de la monture, lui caressant le flanc. Puis saisit la sangle en invitant d'un geste de la tête la visiteuse à descendre, sous le voile de la diplomatie l'offre du cerf ne souffrait enfaite d'aucune chance de refus possible.

Parfois en temps de guerre il faut faire avec les coups du sort, le Conflans n'est qu'une simple étape. Cependant je ne discuterais pas stratégie avec vous Dame Arryn..." Stannis ne dit pas cela sur le ton de la moquerie par rapport au sexe de son interlocutrice, ce n'était rien de plus qu'une messagère le sondant pour son possible plan vers le Val. De charmante nature certes, elle n'aurait pas plus de détails sur la suite du voyage du Cerf. Le commandant offrit ensuite son bras à la belle brune pour qu'elle l'accompagne dans la forteresse, profiter d'une charmante compagnie et découvrir un peu plus de la situation du royaume ne serait qu'un plus certain

On ouvrit la porte de la grande salle devant le Baratheon, un soldat apporte du pain et de l'eau à la jeune femme puis disparut par une porte grinçante. Stannis demeura debout à l'autre bout de la pièce croisant les bras, il patienta avant de prendre une nouvelle fois la parole: Pourquoi devrais-je prendre mon temps avec vous lady Arryn ? Votre famille qui vous fait venir dans mon antre en temps de guerre, cela en dit long sur l'importance que vous avez pour le Val. C'est-à-dire aucune..." Le Baratheon était de nature à toujours dire la vérité ne déviant jamais de son principe, il n'avait rien contre la demoiselle. Qui sait en temps de paix il aurait pu même tomber clairement sous son charme, il s'avança vers la table et donc vers elle l'air sérieux: Je pourrais prendre le Conflans, j'ai le talent pour cela. Mais je vise autre chose de plus important, je vous direz simplement ceci dame Arryn... Décidez de votre sort au lieu de n'être que la messagère."

Souffrez que je ne puisse avoir la réponse de votre victoire, et pourtant, celle ci me garantirais bien des joies, cela sous diverses aspects, soyez en sur. Vous l'avez dit je ne porte qu'un moindre intérêts aux Val d'Arryn. Pourquoi en porterait-je après tout  ? Je n'y est pas grandie, ou très peu. Je souffre d'un manque cruelle de reconnaissance, comme vous. Il est des choses qu'on ne puis obtenir qu'en prenant un tout autre chemin.

Tess se plia de bonne volonté à la demande du Lord, attrapant son bras et suivant ses pas comme s'il en avait été un proche parent. Une promenade bien agréable, tinté de paroles que Tess n'aurait pas crut si facilement entendre. Il était établie que ce roi avait de l'esprit, un esprit ravageur, auquel elle ne pu s'empêcher de s'y perdre en affection. Un affection semblable à de l'amour, car Tess avait été surprise par ses propres sentiments. La situation forgea au moins l'originalité de leur rencontres. Si étrange qu'il en était de tomber par magie sous la coupe d'une passion pour l'ennemi des "siens". Ce terme n'avait des lors jamais vraiment eu de sens. Tess préféra s'en remettre à ses ambitions, plutôt que d'attendre une famille qui ne viendrais jamais à elle. Stannis avait de l'esprit, mais il savait aussi s'en servir.

Je ne vous y force pas Lord Stannis, prenez le temps qu'il faudra pour ce que vous juger suffisant de moi. Je suis votre obligée et je dirais même, votre otage, si j'ose m'exprimer ainsi. Mais je reconnais votre goût certains pour ce qui est de me traiter en tout autre estime et je vous en suis reconnaissante pour cela.

Soyons d'accord pour dirent que ma tête ne vous rapporterais pas grand chose, ou du moins aucune récompenses. Les Arryn non jamais tenu leur richesses de l'or, en cela ils sont pauvres. Le désir des vrais oiseaux, comme le mien, est d'être libre. J'appelle cela, la volonté.

Tess sourit, elle parlait, encore, à n'en plus finir. Mais c'était un prétexte, uniquement un prétexte, elle souhaitait rester avec le cerf le plus longtemps possible. La jouvencelle gardait son bras sagement croisé auprès du bienveillant. Elle esquissa un regard sur, mais tinté d'éclat. La vigilance ne servait jamais les captifs, Tess préféra s'en remettre à la confidence pour éveiller un petit intérêt au Baratheon. L'avait t-il remarqué ? L'oiselle le dévorait du regard..

Vous dites vrai messire, fit Tess en finissant de réfléchir, Mes décisions m'appartiennent. Bien qu'elle me pèsent quelques fois..
Voici la vérité Lord Stannis.. Mon voyage ici se voulait autant personnel qu''utile dans un second plan. Je voulais au mieux utiliser mes talents, servir une cause, une vrai cause, pour une personne que je juge digne de ma confiance. Ma rencontre avec vous visait à établir la fin de ma décision.

Je souhaite m'allier à votre cause..


Prononçant ces mots, Tess ralentit le pas et se plongea dans son regard.