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(même les petits)
Le repère des reptiles ϟ Nymeria Sand
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« Le repère des reptiles. »
Nymeria & Viserys
L e pouvoir. Est ce pour cela que je me bat? Est ce pour cela que je vie? Peut être que c'est un concours entre lui et moi. Une vengeance. Un acharnement à être au dessus. L'ambition de tout contrôler. De se contrôler. De contrôler son destin. Il ne le fera pas. Il ne me contrôlera pas. Lui, ce prétendu roi qui n'est en réalité qu'un usurpateur. Un traitre. Un assassin. Beaucoup croient qu'il est hors de danger. Que rien ne peux l'atteindre. Beaucoup croient que ses serviteurs sont fidèles, loyaux. Qu'ils sont stupide de croire ce qu'ils ignorent. Je suis un serpent tapis dans l'ombre. Je rampe sous leur lit et leur injecte un venin hallucinogène. Aucun antidote. Juste la soumission. Obéis ou meurt.
Voila plusieurs jours que mon frère et moi avons eu cette conversation où tout a dégénérer. Il m'a laissé un choix : me convertir au noir pour surveiller le mur ou finir mes jours en Essos. Qu'est ce qu'il croit? Que je vais sagement m'installer a Pentos pour y travailler comme esclave? Il peut toujours courir.
Ils s'apprêtent dans peu de temps à quitter Port Réal pour montrer ses artifices au grand jour. Il croit encore qu'une paix est possible. Dommage pour lui qu'il n'ai pas paginer son histoire, car il a sauté une page importante. Celle de sa chute. De sa destruction.
Je dois mettre toute les chances de mon coté. Je dois le connaitre par cœur. Je dois voir à travers lui. Vivre à travers ses yeux. Et mes multiples yeux m'ont dit aujourd'hui qu'il batifole sans doute avec une Dornienne. Une certaine Nymeria Sand. Batârde du prince Oberyn. On dit que les femmes de Dorne sont bien faites, mais qu'elles sont avant tout des vipères sans scrupule. Je l'imagine entrain de torturer le pauvre cœur d'artichaut de Rhaegar. Il doit ramper comme un enfant obèse accro au chocolat. Une sucrerie sans réel intérêt qui, au bout d'un moment, finie par pourrir et nourrir les vers. Ils deviendront des cadavres puants emportés par le croque mitaine. Oubliés. Seuls. Je le jure devant les sept.
Le jardin du Donjon Rouge est parfois mon refuge. Je marche seul et prend l'air. Je me libère l'esprit de ses pensées sordides. Malheureusement, elles reviennent toujours au grand galop et meuglent bruyamment. Par n'importe quels moyens, elles attirent mon attention.
C'est cette silhouette élancée qui attise la curiosité de mon regard d'améthyste. Un teint halé d'une beauté surprenante. Des cheveux bruns voguant dans le vent comme des ailes de papillons. Des formes généreuses recouvertes de fins et délicat tissus. Je souris doucement. Il n'y a aucun doute, c'est bien elle la dulcinée de mon frère. Comment résister à un charme pareil? Perfide homme qu'il est!
Je m'avance alors vers elle avec un pas assuré. Je me poste fièrement derrière elle.
Voila plusieurs jours que mon frère et moi avons eu cette conversation où tout a dégénérer. Il m'a laissé un choix : me convertir au noir pour surveiller le mur ou finir mes jours en Essos. Qu'est ce qu'il croit? Que je vais sagement m'installer a Pentos pour y travailler comme esclave? Il peut toujours courir.
Ils s'apprêtent dans peu de temps à quitter Port Réal pour montrer ses artifices au grand jour. Il croit encore qu'une paix est possible. Dommage pour lui qu'il n'ai pas paginer son histoire, car il a sauté une page importante. Celle de sa chute. De sa destruction.
Je dois mettre toute les chances de mon coté. Je dois le connaitre par cœur. Je dois voir à travers lui. Vivre à travers ses yeux. Et mes multiples yeux m'ont dit aujourd'hui qu'il batifole sans doute avec une Dornienne. Une certaine Nymeria Sand. Batârde du prince Oberyn. On dit que les femmes de Dorne sont bien faites, mais qu'elles sont avant tout des vipères sans scrupule. Je l'imagine entrain de torturer le pauvre cœur d'artichaut de Rhaegar. Il doit ramper comme un enfant obèse accro au chocolat. Une sucrerie sans réel intérêt qui, au bout d'un moment, finie par pourrir et nourrir les vers. Ils deviendront des cadavres puants emportés par le croque mitaine. Oubliés. Seuls. Je le jure devant les sept.
Le jardin du Donjon Rouge est parfois mon refuge. Je marche seul et prend l'air. Je me libère l'esprit de ses pensées sordides. Malheureusement, elles reviennent toujours au grand galop et meuglent bruyamment. Par n'importe quels moyens, elles attirent mon attention.
C'est cette silhouette élancée qui attise la curiosité de mon regard d'améthyste. Un teint halé d'une beauté surprenante. Des cheveux bruns voguant dans le vent comme des ailes de papillons. Des formes généreuses recouvertes de fins et délicat tissus. Je souris doucement. Il n'y a aucun doute, c'est bien elle la dulcinée de mon frère. Comment résister à un charme pareil? Perfide homme qu'il est!
Je m'avance alors vers elle avec un pas assuré. Je me poste fièrement derrière elle.
- « Lady Sand... » Dis je en souriant tandis qu'elle se retourne et que je plante mes yeux malicieux dans les siens. « Aaah. Je suis ravie d'enfin vous rencontrer, et de voir que les éloges sur votre beauté ne sont pas vaine. » Ajoutais je en me courbant respectueusement.
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Le repère des reptiles
En ce jour, la Lady des sables avait le cœur léger. Il fallait dire, elle avait passé une nuit des plus agréable. Son séjour à la Couronne était plus doux qu'elle ne se l'était imaginé, elle ne s'était surtout pas imaginée résider ici quelque temps, mais elle était ravie de voir l'importance que donnait le roi aux représentants. Elle n'était pourtant pas de nature naïve bien au contraire, mais peut-être aurait-elle du ouvrir un peu plus les yeux sur certaines choses. Pour de multiples raisons en ce jour elle avait laissé sa chevelure de jais à l'air libre, et n'ayant toujours pas confiance en ces lieux, elle portait sous sa robe rouge et légère, 5 fines lames. Elle était de très, très, très bonne humeur, si bien qu'elle n'avait pas à se forcer à sourire, c'était juste ses lèvres qui ne voulaient plus bouger, figées.
Il y avait bien longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi bien. Elle offrit des sourires aux servantes qui passaient, aux gardes qu'elle croisait, jusqu'à aller dans le jardin du donjon rouge. Elle avait longuement penser à la quête d'Aegon, elle aurait eu envie d'aller avec lui, son côté aventurier et voyageur l'avait poussée à accepter en premier lieu. Mais une certaine personne l'avait convaincue qu'il valait mieux rester ici, elle avait donc refuser cette balade à Peyredragon « j'en vivrai d'autres, des aventures. Ma vie ici en est déjà une grande. » et ça l'était, elle n'avait jamais été si loin de son pays aride – si l'on ne soulevait pas le fait qu'elle avait vécu quelque années de sa naissance à son enfance à Volantis. C'était cela qui faisait son charme, probablement. Ce côté exotique, son mélange Dornien et Volantain.
Elle avait comme l'envie de marcher pieds nus dans ce jardin, se trouver un coin près des fleurs toutes aussi épanouies qu'elle et rester là quelque heures, à méditer. Elle ne faisait que le visiter lorsqu'elle sentit une présence particulière, elle levait un œil, sa main droite non loin de sa cuisse, prête à dégainer si besoin était. Mais il ne s'agissait là « que » d'un dragon. Elle avait désiré lui parler à plusieurs reprises à ce dragon, mais elle n'y était jamais parvenue jusqu'ici, prise par le temps, par les événements, par des gens divers et variés. Et le voilà qui venait à elle. Il était assez différent de son grand frère. Plus maigre, les cheveux bien plus court, les traits quelque peu tirés mais lui aussi était beau – très beau. Il avait un charme particulier. Elle l'examinait quelque instants avant qu'il n'ose lui parler.
Elle lui offrit un sourire chaleureux, voilà qu'il la flattait.
Tactile, sans timidité ni pudeur, elle se permit de déposer quelque secondes sa main sur le bras du dragon, sans cesser de sourire pour autant.
Elle était aussi flattée que même sans s'être déjà entrevue, Viserys connaisse son prénom et son visage, s'était-il intéressé à elle ? Elle s'était dit qu'il devait avoir beaucoup à faire, il n'était pas au conseil restreint – elle en était sûre – mais il restait le frère du roi. Toujours si tactile, elle prit le bras du Targaryen pour l'inviter à marcher avec elle dans les jardins, menant la danse, comme elle le faisait souvent.
Sa voix était enjouée, presque chantante. Mais, surtout, comme l'aspic farouche qu'elle était, charmeuse.
Il y avait bien longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi bien. Elle offrit des sourires aux servantes qui passaient, aux gardes qu'elle croisait, jusqu'à aller dans le jardin du donjon rouge. Elle avait longuement penser à la quête d'Aegon, elle aurait eu envie d'aller avec lui, son côté aventurier et voyageur l'avait poussée à accepter en premier lieu. Mais une certaine personne l'avait convaincue qu'il valait mieux rester ici, elle avait donc refuser cette balade à Peyredragon « j'en vivrai d'autres, des aventures. Ma vie ici en est déjà une grande. » et ça l'était, elle n'avait jamais été si loin de son pays aride – si l'on ne soulevait pas le fait qu'elle avait vécu quelque années de sa naissance à son enfance à Volantis. C'était cela qui faisait son charme, probablement. Ce côté exotique, son mélange Dornien et Volantain.
Elle avait comme l'envie de marcher pieds nus dans ce jardin, se trouver un coin près des fleurs toutes aussi épanouies qu'elle et rester là quelque heures, à méditer. Elle ne faisait que le visiter lorsqu'elle sentit une présence particulière, elle levait un œil, sa main droite non loin de sa cuisse, prête à dégainer si besoin était. Mais il ne s'agissait là « que » d'un dragon. Elle avait désiré lui parler à plusieurs reprises à ce dragon, mais elle n'y était jamais parvenue jusqu'ici, prise par le temps, par les événements, par des gens divers et variés. Et le voilà qui venait à elle. Il était assez différent de son grand frère. Plus maigre, les cheveux bien plus court, les traits quelque peu tirés mais lui aussi était beau – très beau. Il avait un charme particulier. Elle l'examinait quelque instants avant qu'il n'ose lui parler.
« Mon prince » dit-elle, suivit d'une petite révérence. « L'honneur est pour moi, de rencontrer un grand dragon. Cela fait un temps que je désirais vous voir, sans pour autant y être parvenue. »
Elle lui offrit un sourire chaleureux, voilà qu'il la flattait.
« Vous me voyez ravie que mon visage ne vous inspire rien de mauvais. Il sera plus facile de converser ! »
Tactile, sans timidité ni pudeur, elle se permit de déposer quelque secondes sa main sur le bras du dragon, sans cesser de sourire pour autant.
« Vous désiriez peut-être me parler, ou cette rencontre est-elle le fruit du hasard ? »
Elle était aussi flattée que même sans s'être déjà entrevue, Viserys connaisse son prénom et son visage, s'était-il intéressé à elle ? Elle s'était dit qu'il devait avoir beaucoup à faire, il n'était pas au conseil restreint – elle en était sûre – mais il restait le frère du roi. Toujours si tactile, elle prit le bras du Targaryen pour l'inviter à marcher avec elle dans les jardins, menant la danse, comme elle le faisait souvent.
« Dites-moi tout, grand dragon. »
Sa voix était enjouée, presque chantante. Mais, surtout, comme l'aspic farouche qu'elle était, charmeuse.
Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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