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jennelyn & isendre • i meet the imaginary men.

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" la blanche colombe de dorne. "


I MEET THE IMAGINARY MEN
ISENDRE & JENNELYN


Tout comme Nymeria, mon modèle et ma grande soeur spirituelle, j'avais envie de découvrir un peu les régions. Tout d'abord pour entretenir des alliances avec la maison Folwer vassale de la maison Martell mais aussi pour découvrir les cultures des autres pays. Moi, ainsi que ma garde personnelle, les rapaces blancs, avions traversés le Bief. Je devais avouer qu'une région aussi verte et luxuriante était agréable, mais rien n'était plus beau qu'une oasis dans le désert de Dorne. Vêtue d'une noble robe blanche qui s'alliait particulièrement bien avec mon étalon dornien albinos, ce n'était pas la première fois que j'allais dans le Bief, bien que je n'appréciais pas ses occupants. Nous avions traversés le sud du Conflans. Les gens étaient rudes, strictes, méfiants alors que c'était plutôt à moi de l'être. Mais je me sentais bien, malgré le dépaysement. Nous devions faire une halte dans la ville de Beaumarché. Ici, il y avait une grande famille, avoir une alliance avec eux serait le meilleur pour commencer. On affronta la pluie puis le lendemain, on se remis en route. Je ne passais pas inaperçue avec ma peau ambrée de Dorne, ma harpie voletant au dessus de nous et par ma garde venant de Braavos. Mon père avait payé très chère ce caprice que j'avais eut il y avait de cela quelques années. Le soleil ne réchauffait pas autant mon visage que celui de Dorne, j'avais même froid alors que les habitants trouvaient le temps chaud.

"Jennelyn, nous arrivons à Beaumarché. Il va falloir être prudents."
<< - Avec vous, je ne crains rien. >>

Après tout ma garde personnelle contenait deux archers, trois protecteurs, trois lanciers et deux assassin. Je ne risquais pas grand chose. On continua notre route quand j'apperçue un garçon, de mon âge je dirais. Assis au bord d'un petit pont sous lequel se déversait un ruisseau d'eau transparente. Il semblait être dans la lune, on traversa le pont avec nos chevaux mais je m'arrêta au bout. Je leur fit signe d'attendre au bout. Je descendis de Galad, mon étalon puis m'approcha du jeune homme. Pour une dornienne, je n'étais pas si rentre-dedans que cela. Ma robe blanche et légère virevoltait animée par le vent.

<< - Est ce que tout va bien Lord ? Vous êtes blessé... >>

En effet, il avait une belle écorchure sur le biceps, rien de bien méchant mais qui pouvait vite s'infecter.
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L'astre solaire brillait dans le ciel de Beaumarché, réchauffant ainsi les terres du Conflans et ses habitants après les pluies de la veille qui avaient contraints tout le monde à rester enfermé. Isendre lui-même n'avait pas échappé à la règle. Le bâtard était resté à l'intérieur du château, à errer dans les couloirs en priant pour ne pas croiser son horrible belle-mère sur son chemin. Ayant peu d'endroits où se réfugier dans ces moments là, il avait finalement rejoins les cuisines où il avait retrouvé, non pas des domestiques, mais des amis, des alliés. Car si Cerenna voyait ces gens comme de simples serviteurs, le jeune homme était dans la lignée de son père et pensait qu'il fallait les traiter aussi dignement que l'on traitait les grands seigneurs. Les mauvaises langues et les pipelets diront que son statut de fils illégitime y est pour beaucoup dans cette réflexion, et pourtant, le garçon était persuadé qu'il fallait d'abord faire en sorte de bien s'entendre avec ceux qui nous entourent avant de chercher des alliés ailleurs. Les ennemis apparaissent souvent suite à des négligences, et ils ne sont pas toujours aussi loin qu'on pourrait le croire...

Sa sœur Alyssa étant visiblement occupée ailleurs, Isendre était sortie seul à l'extérieur des murailles de Beaumarché sur le dos de son cheval blanc, Ouragan, le plus fidèle de ses compagnons dont il prenait le plus grand soin après l'avoir élevé lui-même. En cette belle après-midi ensoleillée, le jeune homme avait tout son temps, si bien qu'il marchait au pas en pensant à un tas de choses, comme par exemple cette jolie brune qu'il avait vu un jour dans l'un des nombreux jardins que comptaient Beaumarché et qu'il était incapable d'aborder. Cette jeune femme faisait indéniablement partie de son monde même s'ils ne se connaissaient pas, et là encore, il se rêvait, lui chevalier et elle princesse d'un autre royaume à qui il irait demander la main après avoir remporté un tournoi. Un léger sourire se dessinait sur le coin de ses lèvres rien qu'à cette pensée, lui qui se racontait cette histoire presque mille fois par jour. Son regard finit par se perdre dans le paysage, et il remarqua un pont au loin qu'il connaissait pour être déjà passé par là. Il savait qu'un petit ruisseau coulait dessous et par cette chaleur, Ouragan ne serait certainement pas contre un peu d'eau pour s'hydrater. Isendre se dirigeait donc vers cet endroit, et lorsqu'il fut suffisamment proche pour pouvoir descendre de son cheval, il chuta de son cheval alors que son pied était resté coincé dans l'étrier. Malheureusement, le jeune homme était tombé sur une pierre qui avait légèrement écorché son avant-bras, si bien qu'une marque rougeoyante apparue sur sa peau qui le piquait d'une manière assez vive. Cela ne l'empêcha pas d'aller s'asseoir en tailleur sur le pont pour garder un œil sur sa monture qu'il rappellerait facilement si celle-ci se jouait de lui, même si au final, Isendre se perdait encore dans ses rêves. Il n'entendit même pas les sabots claquer dans son dos et lorsqu'une jeune femme lui adressa la parole, il sursauta. Le jeune homme n'avait pas l'habitude que l'on s'adresse à lui lorsqu'il était seul dans ses songes.

Interpellé par les mots de la demoiselle, Isendre se retourna vers la source de la voix qu'il avait entendu et rougit lorsqu'il vit la belle femme qui lui faisait face. Elle l'avait appelé « lord », ce qui n'avait nullement échappé à Isendre qui ne savait pas vraiment quoi lui répondre.

- Je... Je ne suis pas lord, bafouilla-t-il timidement d'une voix à peine audible. Je... je suis le bâtard du suzerain et... et ce n'est rien, termina-t-il en jetant un œil à son avant-bras, alors qu'il sentait les picotements sur son visage prendre plus d'ampleur suite à son rougissement.

Les bâtards étaient mal vus dans cette partie du monde, si bien qu'Isendre avait eu grand peine à révéler à cette dame qu'il n'était que le fils illégitime du suzerain, lui qui était souvent moqué par sa belle-mère et une poignée d'habitants de Beaumarché à cause de ce statut.
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" la blanche colombe de dorne. "


I MEET THE IMAGINARY MEN
ISENDRE & JENNELYN


Il y a toujours une raison quand une personne ne va pas bien, différentes raisons que l'on peut montrer ou ne pas montrer... on peut cacher sa tristesse par un sourire, un rire ... Mais des fois, certaines raisons, certaines erreurs peuvent faire si mal que l'on ne peut les oublier, on ne peut pas passer au dessus, on est obligé de montrer ce mal qui nous envahit ... Il nous suffit d'avancer, de refermer cette cicatrice et ne pas se retourner, détourner le regard du passé et vivre au présent. J'avais commis bien des erreurs dans ma vie, mais ces sentiments, cette tristesse, je l'avais ravalé. Le fait d'être loin de ma sœur jumelle me rendait mal, le fait même que l'on se soit fâchés me faisait du mal. Et cela durant plusieurs années. Tout ce que je devais faire c'était avancer sans jamais me retourner. Je m'abaissa près du jeune homme et fut intriguée de voir à quel point il manquait de confiance. A mes yeux, il ressemblait à un animal apeuré et blessé. Je ne connaissais pas sa vie, pourtant je m'étais arrêté. Les Dorniens passaient pour des gens non civilisés et qui n'entretenaient aucune compassion face aux autres habitants des six contrées. Bien sûr, nous étions différents de la population de Westeros, mais quand j'entendais le garçon parler de bâtardise, je me dis que Dorne n'était pas si mal...

"Je... Je ne suis pas lord, bafouilla-t-il timidement d'une voix à peine audible. Je... je suis le bâtard du suzerain et... et ce n'est rien."

Je souris, pas d'un air moqueur ou d'un air hautain, mais d'un sourire amical et rassurant. J'étais ainsi, spontanée, fraîche et imprévisible. Ma garde me connaissait par cœur, si je commençais à m'intéresser à quelqu'un, ils pouvaient se reposer un peu.

<< - Puis je ? >>

Demandais-je en montrant du doigt son avant bras. Une fois qu'il accepta, je mis un genou au sol puis chercha dans un petit sac en soie blanc, une petite sacoche qui se déroulait contenant différents baumes de guérison.

<< - Tout les hommes sont égaux. Seul les gens qui acceptent d'être rabaissé par un titre, ne le seront jamais. Sauf s'ils se battent pour cela. >>

Je saisie doucement son bras, que je posais sur ma cuisse afin de mieux voir la coupure. Une entaille causée accidentellement apparemment. Je sortie une petite boîte en bois qui contenait une sorte de cire verte.

<< - Une toute petite blessure peut s'infecter. >>

Dis je en passant mon index dans la matière verte. Puis je passa ce même doigt plusieurs fois sur la coupure. D'un geste léger pour ne donner aucune souffrance. J'entendis un bruit de sabot et remarquait que Galad, mon étalon albinos se dirigeait vers la petite rivière afin de s'abreuver. Je souris puis lui redonna son bras. Je rangeais le nécessaire dans le sac en soie puis leva le regard vers le jeune homme pour enfin balayer du regard le joli paysage du ruisseau face à nous.

<< - C'est un jolie endroit. J'imagine que les gens ne font que passer sans se rendre compte qu'ils passent a côté d'une beauté naturelle... Je m'appelle Jennelyn Folwer, de Dorne. Et vous ? >>


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Le bâtard redoutait toujours les moments où il devait se présenter à des inconnus, car il savait qu'il pourrait difficilement taire son statut d'enfant illégitime. L'idée de mentir à propos de ses origines lui avait déjà traversé l'esprit, mais il savait que ce serait peine perdue, puisque d'une part, il ressemblait beaucoup trop au suzerain et, d'autre part, tout le monde savait jusqu'au-delà du Conflans qu'il n'était pas le fils de la vipère.

Le visage d'Isendre s'illumina lorsqu'il découvrit un sourire rassurant sur les lèvres de la jeune femme. Son angoisse se dissipa peu à peu. Cela lui faisait du bien de rencontrer une personne qui semblait si compréhensive avec lui, même s'il ne voulait pas s'enflammer trop rapidement de peur d'être déçu par la suite des événements. Le garçon fronça les sourcils en se demandant ce que pouvait bien lui vouloir son interlocutrice, effaçant de ce fait le sourire qui avait fendu ses lèvres, avant de se souvenir qu'une entaille rougeoyante occupait une partie de son avant-bras suite à sa chute. Voyant l'attention que portait l'étrangère à sa blessure, il en déduisit qu'elle voulait probablement le soigner, si bien qu'il hocha la tête en signe d'approbation. La demoiselle posa alors un genoux au sol afin d'être à sa hauteur, ce qui gênait Isendre qui avait l'air d'un enfant face à une fille qui avait à peu près son âge. Il se demandait s'il avait bien fais d'accepter son aide, lui qui se sentait un peu honteux d'être dans cette situation. Le jeune homme se rêvait chevalier et secourir sa princesse en détresse, et voilà qu'il se faisait bichonner par une étrangère pour une toute petite blessure de rien du tout... Il s'apprêtait à demander à la jeune femme de se relever et de ne pas s'occuper de sa blessure lorsque celle-ci déclara que tous les hommes étaient égaux, sauf s'ils acceptaient qu'on les rabaisse à un titre. Ces mots surprirent Isendre qui n'avait jamais entendu cela malgré les dix sept années qu'il traînait derrière lui, si bien qu'il resta muet.

Alors que la demoiselle pris son bras pour s'occuper de sa blessure, le fils cadet du suzerain repensait à ses mots en se demandant d'où elle pouvait bien tenir un tel discours. Tout le monde savait que la société était hiérarchisée avec les Nobles d'un côté et le peuple de l'autre. Que les vassaux étaient soumis à des seigneurs et que ces seigneurs étaient eux même sous l'autorité du roi Rhaegar Targaryen. Dans ce monde, les bâtards n'avaient pas beaucoup de place. Ils n'avaient aucun droit de succession auprès de leur père qui était, pour certains cas, un Noble, et le peuple s'amusait parfois à les rabaisser, sentant alors qu'ils avaient un certain pouvoir sur eux... L'étrangère ne mit pas beaucoup de temps à soigner sa blessure. Elle avait passé à plusieurs reprises quelque chose de gluant et froid sur sa plaie avant de lui rendre son bras et de ranger tout son matériel. Le jeune homme porta son regard pour la première fois vers les hommes qui accompagnait cette femme, en s'interrogeant au sujet de cette dernière. Il ne la connaissait pas, mais elle devait être importante pour avoir autant d'hommes auprès d'elle.

L'inconnue se présenta finalement à lui et répondait au nom de Jennlyn Folwer. Elle venait de Dorne, et si Isendre ne connaissait pas du tout cette région, il savait néanmoins qu'elle n'était pas tout près.

- Peut... peut-être que les gens qui passent ici n'ont pas le temps d'admirer ce beau paysage, répondit simplement Isendre qui faisait allusion aux paysans. Il observait la monture de la jeune femme qui s'abreuvait non loin d'Ouragan sous l'indifférence totale de ce-dernier. Avec les paroles de Jennelyn qui l'avait fortement intrigué, il en avait oublié les bonnes manières. Et... merci pour mon bras. Vous... vous pouvez m'appeler Isendre et si je peux faire quoique ce soit pour vous... vous semblez venir de loin.
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" la blanche colombe de dorne. "


I MEET THE IMAGINARY MEN
ISENDRE & JENNELYN


On a parfois l'impression que les éléments se déchaînent contre soi, comme pour nous empêcher d'atteindre notre but. Faut-il pour autant baisser les bras ? Certainement pas ! Les difficultés de la vie et les mauvais coups du sort ne doivent pas nous faire renoncer à nos rêves. Il faut être courageux, tenir debout et avancer contre vents et marrées, même si la route peut paraître interminable. J'avais compris cela lorsque je m'étais fâchée avec ma soeur jumelle. J'avais un but... Créer des alliances... Connaître des gens... Sourire... Vivre tout simplement. Je n'étais pas extrêmement fière de mon passé. A mes 17 ans j'étais une peste diabolique qui ne jurait que par la richesse de mon père et la beauté de mon visage. J'avais fait emprisonné des bâtards près de Touche-Au-Ciel car je n'avais toujours pas compris que cela n'était pas grave. Ce n'est pas grave d'être bâtard, de ne pas avoir de nom. Rien est de notre faute. Et tant qu'il y aurait des gens pour les écouter, leur existences ne seront pas inutiles. Nous sommes tous enchainés à notre passé, que l'on le veuille ou non. C'est comme ça, ce que nous avons fait, ou vécus est encré en nous par la force ou l'acceptation. La suite dépend de nous, devons nous restés fixés à cette idée que seul le passé fait de nous ce que nous sommes ? Ou devons nous nous sentir obligés, missionnés de continuer a avancer pour l'espoir, rien que pour l'idée d'un avenir ou le maître, ce sera toi, ce sera nous. Il y a de ces hommes qui vivent dans le seul but d'atteindre un passé inachevé, sans futur, sans horizon. Parfois, il n' y a qu'en une seconde que peut basculer une destinée, un geste ou un immobilisme, un mot ou un silence. Le passé fait de nous ce que nous sommes et le futur n'est que la promesse d'actes, de moments meilleurs, car ce que nous avons fait nous apprend et nous conseil sur ce qu'il faut et ne faut pas reproduire, pour devenir quelqu'un de meilleur. Il y a de ces hommes qui dans le néant se plonge car dans le passé ils songent avec un espoir à l'inverse du temps, à l'inverse de la vie, à refaire ce dont ils rêvent la nuit.

"Peut... peut-être que les gens qui passent ici n'ont pas le temps d'admirer ce beau paysage"
<< Le temps ce n'est pas ce qui nous manque... Qu'il soit aux nobles, aux bâtards ou aux autres. Si vous et moi regardons ce paysage, alors d'autre le peuvent. >>

Les gens rataient tant de choses... Mais ce n'était que mon point de vue, je lui souriais d'un air toujours aussi doux. Une brise tiède fit virevolter mes longs cheveux blonds et bouclés.

"Et... merci pour mon bras. Vous... vous pouvez m'appeler Isendre et si je peux faire quoique ce soit pour vous... vous semblez venir de loin."
<< - Alors je suis enchantée de faire votre connaissance, Isendre. Nous, les Dorniennes, nous avons l'habitude de prendre soin des hommes, j'espère ne pas vous avoir gêné. >>

Venir de loin, oh oui... Mais j'avais profité de chaque paysages, chaque peuple et chaque coutumes qui se faisaient différentes.

<< - En effet, Dorne ce n'est pas a côté. J'avais envie de découvrir Westeros. Son peuple, ses nobles. Tout semble différent de chez moi. >>

J'eus un petit sourire amusé.

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