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FlashB. You'll be my king
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Marta lui donna une série de directives avant de lui flanquer une pile de draps dans les bras. Rien ne s'était passé comme prévu. Elle était au service des Targaryen depuis une semaine mais n'en avait jamais croisé aucun. Marta, sa supérieure, était une servante âgée et aigrie, désagréable à souhait avec les plus jeunes, en particulier Émesis qu'elle ne pouvait pas supporter. Quand d'un commun accord les domestiques du château s'étaient accordés à dire qu'une nouvelle servante au service des seigneurs ne serait pas de trop, elle avait été la seule à s'insurger et vouloir la flanquer à la porte comme une mal propre. Sans les protestations des autres servantes, Émesis aurait sans doute été à la rue, sans le moindre sou.
Elle jeta un regard froid à Marta, fit le tour d'une table et y étala un drap avant de le plier soigneusement. La supérieure lui lança une œillade haineuse, surveillant ses moindres gestes. Quand elle rangea le drap sur le côté, la vielle servante se mît dans tous ses états et la bouscula d'un coup d'épaule : « Par les sept ! Que vous vous y prenez mal ! Regardez comment je fais pour plier ce drap petite sotte ! Voilà... Comme ça... De mon âge, toutes les jeunes filles savaient faire cela ! Je suis devenue experte en le domaine, rendez vous compte ! ». Marta montra le drap avec fierté, puis le déplia, le froissa et lui jeta entre les mains.
Émesis s'apprêta à lâcher une réplique cinglante quand soudain, à travers l'interstice de la porte, elle vit une silhouette passer en coupe vent. Le reflet des cheveux blonds, presque blancs, lui provoqua un frisson tel qu'elle en lâcha le drap par terre et se précipita à la porte.
Daenerys ? Il fallait que ce soit elle, il fallait qu'elle trouve un moyen de lui parler pour la servir. Elle tira la poignée et passa sa tête dans le couloir. Viserys. Il était encore de dos. Elle resta quelques secondes immobile, le regardant s'eloigner, jusqu'à ce que les cris de Marta ne la surprenne. Émesis se retourna d'un trait ramassa le drap qu'elle avait laissé tombé, et le plaqua contre elle à avec violence. « Puisque vous êtes experte dans le domaine, faites le donc vous-même. Vous ne perdrez pas la main ainsi. » lui dit-elle avant de se précipiter dans le couloir sous le regard ahuri de la supérieure.
Émesis, marcha d'un pas rapide jusqu'au fond du couloir. Elle fonça dans un garde qui la réprimanda non sans lui faire une œillade coquine et prit le chemin qu'avait emprunté Viserys. Sur sa route, elle croisa une servante chargée d'un plateau couvert de victuailles. Elle fit marche arrière: « Je m'en charge, Marta te réclame pour les draps ». Elle lui arracha le plateau des mains et fonça vers une porte dont l'ornement magnifique prévenait qu'on passait dans les quartiers nobles du château. Une fois cette étape franchie, elle regarda la multitude d'autres portes fermées qui longeait les murs de pierre. L'une d'entre elle était ouverte. Son cœur se mît à s'accélérer. Elle avança lentement, prudente. Quand elle fut à moins d'un mètre, Viserys Targaryen sortit brutalement. Elle eut un violent sursaut et fit un pas en arrière.
On ne lui avait pas dit qu'il était ainsi. Elle l'avait vu de loin, certes, mais jamais de près. Pourquoi ne lui avait-on pas dit ? Si elle avait su, elle aurait fait les choses autrement. Elle croisa son regard et fit la révérence en baissant la tête. Son cœur battait si fort qu'elle avait l'impression que même lui pouvait l'entendre. Ses tempes semblaient d'ailleurs se resserrer au fil des secondes. Elle jeta un œil à la pièce que le prince venait de visiter: la chambre de Daenerys.
« Elle n'est pas là mon seigneur. Elle est partie se promener il y a bien une heure à présent. » dit-elle alors qu'elle se redressait. La vérité était qu'elle n'avait aucune idée de ce que Daenerys faisait, et là n'était pas son problème. Elle voulait qu'il lui parle, l'interroge. Qu'il la remarque en somme, mais l'entrevue allait être complexe: son regard l'écrasait, l'étouffait. Il y avait quelque chose de fort et de faible à la fois, quelque chose qui faisait qu'elle avait la gorge nouée, le cœur au bord de l'explosion et les muscles crispés. Ça lui plaisait. Il était là, en face d'elle. Elle aimait déjà sa silhouette, sa démarche et son charisme, mais maintenant qu'elle le voyait de si près, elle l'aimait encore plus. Il n'avait rien à voir avec l'idée qu'elle se faisait de lui. Il était encore mieux, et elle se disait que son admiration valait la peine d'être pleinement épuisée lorsqu'il s'agissait de lui.
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Émesis & Viserys
D epuis ma tendre enfance, j'ai juré m'occuper de ma petite sœur. La protéger, l'éduquer, lui apprendre les manières d'une princesse. Tout cela, je l'ai fait d'une façon particulière. Nul ne comprend, nul ne conçoit. Daenerys est ce qu'elle est aujourd'hui grâce a moi. Et je suis ce que je suis grâce à une toute autre personne : Emesis.
Je me souviens de notre rencontre comme si s'était hier. Cinq ans se sont écoulés depuis, et les choses ont incroyablement changées.
***
Je vais, comme chaque jour à cette heure précise, rejoindre ma sœur dans ses appartements afin de lui donner cour. Nous devons en effet revoir des points de l'histoire de notre famille qu'elle ne semble pas avoir compris. Je suis bien déterminé à ce qu'elle connaisse ses leçons par cœur et qu'elle devienne une dame exemplaire. Frôlant la perfection. Elle deviendra un jour mon épouse et devra, ce jour la, être digne de moi. C'est notre avenir. C'est notre destiné.
Je marche dans les couloirs d'un pas hâter pour ne pas prendre de retard. Mon planning ne doit en aucun cas être perturbé. Les portes défilent sur les cotés sans que je ne prenne la peine d'observer ce qui se passe. Il n'y a aujourd'hui rien de plus important que ma petite sœur. Elle est mon sang. Elle est la douce prunelle de mes yeux. Mes pensées ne vont que vers elle.
Une fois arrivé devant sa chambre, je toque une fois et patiente un instant. Silence. Deux fois, et patiente encore. Rien. Pas un bruit. Un visage sévère accompagne mon troisième appel.
J'entre et observe. A ma plus grande surprise, l'immense pièce est vide. Rien! Le lit est fait, rien ne traîne sur le sol ou sur le bureau. A t-elle oublié? Ou ose t-elle me taquiner en étant absente? Dans les deux cas, elle a fait une erreur et va le regretter. On ne s'en sort pas aussi facilement avec moi.
L'air colérique et offusqué, je grogne et fais demi tour pour passer une nouvelle fois le pas de la porte. Je suis cependant stoppé nette. Manquant de peu de rentrer dans une servante. Je m'apprête a lui reprocher d'être sur mon passage mais mes yeux extraordinairement améthyste se pose sur elle.
Son teint hâlé d'une douceur métissé. Ses long cheveux de soie légèrement ondulé et ses yeux... Ses yeux splendide d'un clair bleuté, ressemblant à deux pierre précieuse reflétant l'écume des vagues d'une mer puissamment déchaînée. Une dorienne sans aucun doute. Splendide.
Elle ne devrait en effet pas être prête à la servir dans sa chambre si elle n'y est pas. Trouvant cela étrange, je viens même me demander si elle ne me suivait pas. Je me radoucit cependant, esquissant un sourire malicieux sans attendre de réponse.
Car même si je suis d'apparence froide et hautaine, semblant ignorer tout ce qui m'entoure, je sais remarquer ceux qui en valent la peine. Et cette femme a un petit quelque chose qui m'attire irrévocablement vers elle.
Je me souviens de notre rencontre comme si s'était hier. Cinq ans se sont écoulés depuis, et les choses ont incroyablement changées.
***
Je vais, comme chaque jour à cette heure précise, rejoindre ma sœur dans ses appartements afin de lui donner cour. Nous devons en effet revoir des points de l'histoire de notre famille qu'elle ne semble pas avoir compris. Je suis bien déterminé à ce qu'elle connaisse ses leçons par cœur et qu'elle devienne une dame exemplaire. Frôlant la perfection. Elle deviendra un jour mon épouse et devra, ce jour la, être digne de moi. C'est notre avenir. C'est notre destiné.
Je marche dans les couloirs d'un pas hâter pour ne pas prendre de retard. Mon planning ne doit en aucun cas être perturbé. Les portes défilent sur les cotés sans que je ne prenne la peine d'observer ce qui se passe. Il n'y a aujourd'hui rien de plus important que ma petite sœur. Elle est mon sang. Elle est la douce prunelle de mes yeux. Mes pensées ne vont que vers elle.
Une fois arrivé devant sa chambre, je toque une fois et patiente un instant. Silence. Deux fois, et patiente encore. Rien. Pas un bruit. Un visage sévère accompagne mon troisième appel.
- « Daenerys?! Dors tu encore fainéante?! » Dis je alors en ouvrant la porte.
J'entre et observe. A ma plus grande surprise, l'immense pièce est vide. Rien! Le lit est fait, rien ne traîne sur le sol ou sur le bureau. A t-elle oublié? Ou ose t-elle me taquiner en étant absente? Dans les deux cas, elle a fait une erreur et va le regretter. On ne s'en sort pas aussi facilement avec moi.
L'air colérique et offusqué, je grogne et fais demi tour pour passer une nouvelle fois le pas de la porte. Je suis cependant stoppé nette. Manquant de peu de rentrer dans une servante. Je m'apprête a lui reprocher d'être sur mon passage mais mes yeux extraordinairement améthyste se pose sur elle.
Son teint hâlé d'une douceur métissé. Ses long cheveux de soie légèrement ondulé et ses yeux... Ses yeux splendide d'un clair bleuté, ressemblant à deux pierre précieuse reflétant l'écume des vagues d'une mer puissamment déchaînée. Une dorienne sans aucun doute. Splendide.
- « Bien. » Dis je en baissant mon regard intrigué sur le plateau que tient la jeune femme. « Si tu sait qu'elle est dehors... Pourquoi te tiens tu à sa porte avec un plateau garnis de sucrerie? » Ajoutai je, l'air faussement sévère.
Elle ne devrait en effet pas être prête à la servir dans sa chambre si elle n'y est pas. Trouvant cela étrange, je viens même me demander si elle ne me suivait pas. Je me radoucit cependant, esquissant un sourire malicieux sans attendre de réponse.
- « Il n'est pas raisonnable d'écouter aux portes mademoiselle... » Dis je avant de me stopper nette, ignorant comment elle se nomme. « Quel est ton nom? »
Car même si je suis d'apparence froide et hautaine, semblant ignorer tout ce qui m'entoure, je sais remarquer ceux qui en valent la peine. Et cette femme a un petit quelque chose qui m'attire irrévocablement vers elle.
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Émesis avala difficilement sa salive lorsqu'il la détailla. Elle aurait dû baisser les yeux, mais ce n'était pas son genre: elle voulait détailler le moindre trait de son visage, voir le reflet de sa silhouette dans ses yeux. Que pensait-il d'elle à cet instant ? Elle aurait bien voulu savoir. En attendant, elle préférait écouter le son de sa voix lorsqu'il daigna à lui adresser la parole. Elle était froide, autoritaire, peut-être un peu plus mature qu'elle n'aurait du l'être pour son âge. D'ailleurs, lui même devait l'être, assurément. Être prince demandait à prendre un tas de responsabilités, et peut importait le nombre d'années que l'individu possédait.
Viserys Targaryen baissa les yeux sur le plateau qu'elle tenait. Ses phalanges en serraient tellement fort les contours qu'elles en devenaient blanches. Elle tenta de se ressaisir et de lâcher un peu prise, mais son corps semblait refuser de lui obéir. Elle était toujours aussi crispé sur l'objet qu'elle tenait. Agacée par sa propose gaucherie, elle serra les dents et l'écouta attentivement lorsqu'il lui demanda ce qu'elle pouvait bien faire avec un plateau alors que Daenerys n'était même pas la pour l'accueillir. Il dit cela avec un air faussement sévère, ce qui l fit frissonner. « C'était pour son retour mon seigneur, mon devoir est de la servir » répondit-elle avec politesse, ne pouvant décrocher son regard du prince. À ce moment là, elle se mordit la langue violemment, se rendant compte de son erreur. Que venait-elle de dire ? Non, ça n'était pas comme ça que les choses devaient se passer. Elle ne voulait pas servir Daenerys, elle voulait le servir lui ! Rien que lui !
En plus d'avoir dit un odieux mensonge (mais la n'était pas le problème) elle venait d'insinuer que sa place était déjà prise aux côtés de Daenerys, ce qui n'arrangeait pas du tout ses plans. « C'est un mensonge. » dit-elle d'un coup, comme si elle voulait effacer ses dernières paroles de la mémoire de son interlocuteur. Sa voix avait prit un ton plutôt tranchant. On aurait dit qu'elle voulait se punir elle-même. Avant qu'on ne puisse la couper elle ajouta: « Le plateau est pour vous mon seigneur, non pour votre sœur, car c'est vous que je sers. » dit-elle simplement, comme si c'était quelque chose de parfaitement logique. Ce n'était pas une proposition, mais plutôt un ordre recouvert d'un respect certain. À ce moment là, son cœur menaçait de s'échapper de sa cage thoracique tellement il battait fort dans sa poitrine. Elle entendait ses battements frénétiques dans ses oreilles et une chaleur cuisante remontait jusqu'à ses omoplates. Si Marta avait assister à cela, elle en aurait été folle. « Je m'appelle Émesis, mon seigneur. » finit-elle par dire.
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Émesis & Viserys
M es yeux perçants de lèvent à nouveau vers son visage tandis qu'elle admet servir Daenerys. Une pointe de sévérité apparaît alors sur mon expression. Voilà une chose que je déteste : le mensonge. Même si je suis adepte de ce pêché, me mentir est une erreur. Une grosse erreur. Je connais en effet chacun des serviteurs de ma sœur, et cette fille n'en fait certainement pas partit. Je ne me trompe jamais en ce qui concerne mon aimée. Alors que je m'apprête à la contredire, elle avoue son crime. Attisant ma curiosité, j'écoute sans dire un mot. Son explication me coupe le souffle.
Son expression assurée, ses paroles sonnant comme un ordre à mes oreilles. Ça aurait dû me faire sortir de mes gonds mais ça me laisse finalement bouchebé. Tétanisé. Mon cœur palpite tandis que mon sang bouillonne. Et, aussi surprenant que cela puisse paraitre, j'adore ça.
J'entrouvre la bouche après qu'elle ai dit son nom, alors qu'une voix retentit plus loin dans le couloir en m'interrompant.
A l'appel de la jeune femme à qui Emesis avait volé le plateau, Marta n'a pas hésité une seule seconde pour intervenir. Elle marche, au côté de la servante en question, d'un pas lourd et sévère dans notre direction.
Mes yeux d'améthystes se posent sur ce geste un peu trop déplacé à mon gout. Elle sert tellement violement autour de son bras qu'une rougeur y apparaît. Sans réellement me contrôler, mes sourcils se courbent menaçants et tel un lion prêt a bondir sur sa proie, j'avance d'un pas. J'ai cette étrange impression qu'en la blessant, elle me blesse également. L'aura et la prestance que je dégage fait réagir Marta au quart de tour, elle lâche sa prise et recule d'un pas à son tour.
Exagérant mon geste, le son ressemble de prêt à des os brisés. Marta semble frissonner rien qu'à l'idée que ça puisse être les siens. Elle secoue la tête de gauche à droite, telle une enfant soumise à son maitre.
Voyant que mon attention se porte ailleurs, elle lance un regard de détresse mêlé a de la sévérité a Emesis. Comme un signal, un avertissement. Je me tourne à nouveau vers elle, remarquant son geste que je m'empresse d'interrompre.
Les deux femmes sursautent, s'exclament en même temps et se courbent respectueusement face à moi.
Je souffle en les observant un instant s'éloigner dans le couloir. Elles n'osent pas lancer un regard en arrière et trace leur route le plus rapidement possible. Un sourire malicieux apparait sur mes lèvres, comme satisfait. Mes yeux, plus doux, se posent sur la jeune femme silencieuse.
D'un pas désinvolte, je continue alors a marcher dans le couloir en tournant à gauche. Je m'arrête à deux portes de celle de la chambre de ma sœur et ouvre sans daigner toqué. Evidement, puisque celle là est ma chambre. Sans même reposer mon attention sur la jeune servante, je me dirige vers ma bibliothèque.
Mon regard se pose sur elle. Par les sept! Cette fille est éblouissante. Elle dégage quelques choses que je n'ai jamais vu. Je prie pour qu'elle corresponde à mes critères afin qu'elle puisse rester à mes cotés.
Son expression assurée, ses paroles sonnant comme un ordre à mes oreilles. Ça aurait dû me faire sortir de mes gonds mais ça me laisse finalement bouchebé. Tétanisé. Mon cœur palpite tandis que mon sang bouillonne. Et, aussi surprenant que cela puisse paraitre, j'adore ça.
J'entrouvre la bouche après qu'elle ai dit son nom, alors qu'une voix retentit plus loin dans le couloir en m'interrompant.
A l'appel de la jeune femme à qui Emesis avait volé le plateau, Marta n'a pas hésité une seule seconde pour intervenir. Elle marche, au côté de la servante en question, d'un pas lourd et sévère dans notre direction.
- « Espèce de petite sotte. Pour qui te prend tu? Tu ose me... » Cria t'elle avant d'écarquiller les yeux en me remarquant. Laissant une certaine peur apparaître sur son visage. Paniqué, elle ajoute. « Oh.. Mon ... Mon seigneur, je suis vraiment navré que cette péronnelle vous ai importuner! ... Je vais me charger de sa punition! » Dit elle avant de s'emparer violemment du bras de la jeune femme.
Mes yeux d'améthystes se posent sur ce geste un peu trop déplacé à mon gout. Elle sert tellement violement autour de son bras qu'une rougeur y apparaît. Sans réellement me contrôler, mes sourcils se courbent menaçants et tel un lion prêt a bondir sur sa proie, j'avance d'un pas. J'ai cette étrange impression qu'en la blessant, elle me blesse également. L'aura et la prestance que je dégage fait réagir Marta au quart de tour, elle lâche sa prise et recule d'un pas à son tour.
- « Emesis est à mon service. Je lui ai demandé des sucreries dans l'urgence. » Grognais je brutalement en tendant ma main vers le plateau, soutenant le regard de la grosse dame. Mes doigts se ferment autour d'un de ses délices craquant. « Est ce que cela vous pose un problème Marta?! » Ajoutais je avant de le mettre dans ma bouche et de le croquer.
Exagérant mon geste, le son ressemble de prêt à des os brisés. Marta semble frissonner rien qu'à l'idée que ça puisse être les siens. Elle secoue la tête de gauche à droite, telle une enfant soumise à son maitre.
- « Non mon seigneur... Pardonnez moi! » répond t'elle.
- « Pardonnez moi...? Mais je n'ai pas d'ordre a recevoir de vous. » Lançais je arrogamment pour la taquiner et remuer le couteau dans la plaie.
- « Non je... je ne voulais pas dire cela dans ce sens. Je... Je suis désolé. » ajouta t'elle en tremblotant.
- « Alors déguerpissez, vous me faites perdre mon temps! » Dis je en me tournant, fermant la porte de la chambre de Daenerys.
Voyant que mon attention se porte ailleurs, elle lance un regard de détresse mêlé a de la sévérité a Emesis. Comme un signal, un avertissement. Je me tourne à nouveau vers elle, remarquant son geste que je m'empresse d'interrompre.
- « Ne me faites pas répéter ... » Dis je d'une façon étonnamment calme.
Les deux femmes sursautent, s'exclament en même temps et se courbent respectueusement face à moi.
- « Oui mon seigneur. » Disent elles avant de partir en hâte.
Je souffle en les observant un instant s'éloigner dans le couloir. Elles n'osent pas lancer un regard en arrière et trace leur route le plus rapidement possible. Un sourire malicieux apparait sur mes lèvres, comme satisfait. Mes yeux, plus doux, se posent sur la jeune femme silencieuse.
- « Tu n'entendra plus parlé d'elles d'aussi tôt. » Dis je amusé. « Suis moi! »
D'un pas désinvolte, je continue alors a marcher dans le couloir en tournant à gauche. Je m'arrête à deux portes de celle de la chambre de ma sœur et ouvre sans daigner toqué. Evidement, puisque celle là est ma chambre. Sans même reposer mon attention sur la jeune servante, je me dirige vers ma bibliothèque.
- « N'imagine pas que ta place est déjà gagné. Une fois que j'aurais définitivement décidé de te prendre à mon service, tu aura ta chambre à coté de la mienne et tu devra être disponible jour et nuit... Vous n'êtes pas nombreux à me servir et j'ai des raisons. Tu devra faire tes preuves. » Dis je assurément, avant d'attraper un livre et de me tourner.
Mon regard se pose sur elle. Par les sept! Cette fille est éblouissante. Elle dégage quelques choses que je n'ai jamais vu. Je prie pour qu'elle corresponde à mes critères afin qu'elle puisse rester à mes cotés.