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" I smiled at the wrong things" [Jon/Theon]
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Allongé sur son lit, le regard fixant le plafond, Theon soupira bruyamment, terrassé par l'ennui qui le gagnait en cette fin d'après-midi. Rien ne l'exaspérait plus que le manque d'activité, mais personne ne semblait s’intéresser à lui aujourd'hui. Tout le monde était visiblement occupé et on ne l'avait pas appelé à se joindre à eux, le laissant avec lui-même.
De nature susceptible, le jeune Greyjoy ruminait dans son coin depuis la matinée, bien décidé à trouver une occupation.
Il se saisit de son arc qui traînait au sol, et se mit à le trifouiller machinalement tout en réfléchissant. S'il aurait volontiers été chassé seul, sa mauvaise humeur l'avait mis en train pour quelques activités douteuses.
Ha, ça c'était une bonne idée.
Il se leva alors d'un bond, jetant son arc sur son lit. Il rajusta ses habits et quitta sa chambre, visiblement remotivé. Pourquoi rester enfermé, après tout, le château était plein de possibilités... et de servantes.
S'il savait que Ned Stark ne tolérerait pas de cruels agissements en sa demeure, l'ennui doublé à sa fougue naturel poussait régulièrement Theon à agir de manière inconsidérée.
Ravi d'avoir trouvé quelques absurdités à accomplir, il se dirigera tout d'abord vers les cuisines, où il ne trouva personne, ce qui était chose rare.
Il en profita pour attraper une pomme dans laquelle il mordit deux fois avant de la reposer sur une grande table en bois.
Il reprit sa promenade à travers Winterfell, ne désespérant pas de trouver quelqu'un à tourmenter. Il sortit dehors au bout de quelques minutes, se dirigeant vers les étables avec un sourire fixe sur son visage. Au loin, il observa la présence de plusieurs hommes et femmes d'écuries, dont une assise quelque peu éloignée des autres, et ne semblant pas travailler.
Ralentissant son pas, il l'approcha doucement et l'interpella. En quelques minutes, il l'avait convaincu de le suivre. Au village d'hiver, la réputation libidineuse de Theon n'était plus à faire. Il considéra alors que si elle acceptait de venir avec lui, elle était consentante pour ce qui allait suivre, ni plus ni moins.
La prenant par le bras, il l'emmena d'un pas rapide derrière l'écurie, ou il ne songeait pas à se faire prendre.
Mais étonnamment aux yeux de Theon, la jeune femme eut l'air surprise de la tournure des événements, ce qui ne s’arrangea pas lorsqu'il tenta de l'allonger de force dans la paille jonchant sol. Hé bien quoi, croyait-elle sérieusement qu'il l'emmenait pour discuter du temps pluvieux ?
Surpris par le revers de claques qu'elle lui asséna, il renforça sa prise en lui murmurant de se tenir tranquille.
Le jeune Greyjoy, profondément frustré qu'on ne puisse pas vouloir de lui, ne sembla pas réaliser l'impact de ses agissements et souleva la robe débraillée de la paysanne...
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I smiled at the wrong things
Il y avait bien à faire au Nord. L'hiver vient, et les sauvageons avec. Ces derniers temps, on avait plus le temps d'être tranquille, il y avait toujours à faire ça ou là, un village à sauver des sauvageons, un village à reconstruire, des sauvageons à tuer, Jon n'avait jamais vu autant de sang couler que ces dernières semaines, c'était même là qu'il avait commencé à tuer. Et quand on était un peu tranquille, on recevait un nouveau corbeau avec des messages disant que des sauvageons avaient été aperçu au loin.
Ce jour était l'un de ceux là, où on avait besoin de renfort à des kilomètres de Winterfell. Certains hommes montaient déjà leur chevaux mais Jon voulait rechercher d'autres volontaires pour aider ces petits villages, car à force d'y aller en même nombre, il avait remarqué que les sauvageons arrivaient toujours à fuir, pas tous, mais certains arrivaient à fuir et ça ne pouvait que jouer en leur défaveur. Pour le coup, il avait une idée de qui il pouvait aller voir, un archer. Il en connaissait un, plutôt doué dans son art et peut-être ne serait-il pas de trop. Theon Greyjoy. Un peu comme son frère, son égal, ils étaient tout deux d'ailleurs et avaient été apportés ici, à Winterfell, pour vivre avec Ned Stark et sa famille, élevés tout deux comme des fils, à égalité, certes Jon avait été plus avantagé que Theon mais il pensait que ce dernier n'avait guère à se plaindre de la façon dont Eddard le traitait.
Ce qu'il faisait de ses affaires, il l'ignorait. Ou du moins, il voulait l'ignorer. Jon était timide avec les femmes, l'inverse même de Theon qui s'en donnait souvent à coeur joie et ne se privait jamais. Il n'allait pas dire qu'il enviait cela, pouvoir aller voir les femmes sans craindre leur regard, mais un peu tout de même. Il demandait à quelque personnes sur le chemin où il pouvait se trouver, certains lui avaient conseillés de se rendre aux écuries. A croire que ces derniers temps, Jon courrait après tout le monde à Winterfell. Il se rendait aux écuries, il aurait aimé pouvoir prendre son cheval par la même occasion mais il avait passé la matinée avec Ghost et par conséquent, il sentait le loup à plein né, ce qui avait fort tendance à inquiéter les chevaux. Il restait donc en dehors de l'écurie regardant par les ouvertures s'il était là, l'appelant à voix haute.
- Theon !
Il ne le voyait pas. Il contournait alors et appelait à nouveau.
- Theon, où es-tu ?! Le Nord a besoin de toi !
Ce jour était l'un de ceux là, où on avait besoin de renfort à des kilomètres de Winterfell. Certains hommes montaient déjà leur chevaux mais Jon voulait rechercher d'autres volontaires pour aider ces petits villages, car à force d'y aller en même nombre, il avait remarqué que les sauvageons arrivaient toujours à fuir, pas tous, mais certains arrivaient à fuir et ça ne pouvait que jouer en leur défaveur. Pour le coup, il avait une idée de qui il pouvait aller voir, un archer. Il en connaissait un, plutôt doué dans son art et peut-être ne serait-il pas de trop. Theon Greyjoy. Un peu comme son frère, son égal, ils étaient tout deux d'ailleurs et avaient été apportés ici, à Winterfell, pour vivre avec Ned Stark et sa famille, élevés tout deux comme des fils, à égalité, certes Jon avait été plus avantagé que Theon mais il pensait que ce dernier n'avait guère à se plaindre de la façon dont Eddard le traitait.
Ce qu'il faisait de ses affaires, il l'ignorait. Ou du moins, il voulait l'ignorer. Jon était timide avec les femmes, l'inverse même de Theon qui s'en donnait souvent à coeur joie et ne se privait jamais. Il n'allait pas dire qu'il enviait cela, pouvoir aller voir les femmes sans craindre leur regard, mais un peu tout de même. Il demandait à quelque personnes sur le chemin où il pouvait se trouver, certains lui avaient conseillés de se rendre aux écuries. A croire que ces derniers temps, Jon courrait après tout le monde à Winterfell. Il se rendait aux écuries, il aurait aimé pouvoir prendre son cheval par la même occasion mais il avait passé la matinée avec Ghost et par conséquent, il sentait le loup à plein né, ce qui avait fort tendance à inquiéter les chevaux. Il restait donc en dehors de l'écurie regardant par les ouvertures s'il était là, l'appelant à voix haute.
- Theon !
Il ne le voyait pas. Il contournait alors et appelait à nouveau.
- Theon, où es-tu ?! Le Nord a besoin de toi !
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Enfin, il allait pouvoir profiter de cette après-midi en beauté. Et dire qu'il avait cru qu'elle allait être ennuyante! Heureusement, les femmes étaient toujours la pour un peu de divertissement.
Même si ce qu'il s'apprêtait à faire était répréhensible, le Greyjoy ne se rendait pas bien compte du mal qu'il y avait à agir ainsi; il avait toujours eu un mal fou à considérer comme important le consentement de sa partenaire. Il ne se voyait que comme un simple coureur de jupon, intimement persuadé que la paysanne finirait par aimer. Après tout, n'était t-il pas fameux pour ses talents d'amants ?
Alors qu'il s’empressait de descendre son pantalon, un cri appelant son nom retentit.
-Theon !
Il tendit l'oreille, prenant garde à tenir d'une main ferme la jeune femme se débattant en dessous de lui. Croyant reconnaître la voix de Jon Snow, il soupira et décida tout d'abord de l'ignorer. Après tout, il pouvait bien se passer de lui quelques minutes. Jon Snow était un de ceux qui trouvait toujours quelque chose à faire, contrairement au jeune Greyjoy à qui il semblait difficile de s'occuper à Winterfell.
Élevé ensemble dans l’enceinte du château, Theon avait toujours posé un regard jaloux sur le fils illégitime de Ned Stark. Peut-être était-il un bâtard, mais au moins il avait eu la chance d'être élevé au sein de sa famille. Jon étant traité légèrement mieux que lui, le Greyjoy ne comprenait pas pourquoi il ne bénéficiait pas de plus de faveurs... Du moins, jusqu'à être pleinement conscient de son rôle d'otage.
Tentant de l'oublier et de profiter du moment, Theon s'allongea finalement sur la paysanne, un sourire satisfait sur le visage.
Mais alors qu'il s'apprêtait à se mettre à la tâche, un deuxième cri l'appela.
Encore et toujours Jon Snow. Cette fois-ci, ce dernier lui signifiait que l'on avait besoin de lui. Se mordant la lèvre, il se redressa légèrement et ferma les yeux. Il mit quelques secondes à se résigner; y avait-il vraiment une urgence qui nécessitait sa présence ? De l'autre côté, il était honoré que l'on fasse appelle à lui: après tout il avait attendu ça toute la journée. Ça pouvait toujours être une occasion de briller... Et Dieu sait que Theon n'aimait pas rater ce genre d'occasion.
Finalement, il se décida et lâcha sa victime en soupirant, entreprenant de se rhabiller prestement.
Alors qu'elle détallait à toute vitesse, pestant contre lui, Theon sortit de derrière l'écurie, posant les yeux sur Jon.
-Oui, je suis la ! J'espère que c'est urgent... Dit-il en dépoussiérant ses affaires.
Il leva les yeux et fixa son interlocuteur avec un air légèrement impatienté
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I smiled at the wrong things
Les femmes, un sujet plus que sensible pour Jon. Il n'osait pas les regarder, alors que c'était tout de même le point primordiale avec elles, il savait qu'elles aimaient être vu, qu'on s'intéresse à elles mais Jon... Non, il n'en était pas capable. Alors que son "frère" Théon y parvienne était un grand mystère. Les bâtards avaient toujours été considérés comme des personnes précoces, peu farouche, et pourtant Theon qui était un Greyjoy avait plus d'habilité avec les femmes que Jon n'en aurait jamais.
Ce qu'il faisait de ses affaires ne le regardait pas, s'il faisait du mal aux femmes ? Il l'ignorait. Il ne l'espérait pas. Il n'en savait rien à vrai dire. Ca ne lui traversait pas même l'esprit de lui parler de telles choses. Surtout qu'en ce moment ce qui lui trottait en tête était tout autre : les attaques incessantes des sauvageons. Ils étaient les premiers que Jon avait tué, il n'avait pas aimé cela : il devait le faire. Il avait du le faire, comme son père le faisait. Prendre une vie n'était jamais plaisant mais dans leur cas c'était une nécessité, et pourtant, Jon détestait tuer. Il aurait aimé trouver une autre solution que les tuer mais lorsqu'il arrivait sur le champ de bataille, c'était tout autre. Il pensait que Theon lui ne se posait pas ces même questions, voilà pourquoi il avait été le chercher, lui aussi faisait ce qu'il avait à faire et semblait moins perturber à l'idée de tuer des sauvageons : les hommes des îles de fer étaient-ils tous ainsi ? Il n'en savait rien, peut-être était-ce caractéristique de chez eux.
Enfin, il arrivait.
- Un corbeau nous est venu et nous devons partir immédiatement, les sauvageons marchent encore sur nos terres, père veut que cela cesse, seras-tu de la partie ?
Aussitôt dit, il se remit à marcher, s'éloignant de l'écurie pour éviter d'affoler les chevaux à cause de son odeur de loup.
- J'ai pensé que tu n'avais sûrement rien à faire donc que tu pouvais venir avec nous, plus on a de mains armées mieux c'est.
Ce qu'il faisait de ses affaires ne le regardait pas, s'il faisait du mal aux femmes ? Il l'ignorait. Il ne l'espérait pas. Il n'en savait rien à vrai dire. Ca ne lui traversait pas même l'esprit de lui parler de telles choses. Surtout qu'en ce moment ce qui lui trottait en tête était tout autre : les attaques incessantes des sauvageons. Ils étaient les premiers que Jon avait tué, il n'avait pas aimé cela : il devait le faire. Il avait du le faire, comme son père le faisait. Prendre une vie n'était jamais plaisant mais dans leur cas c'était une nécessité, et pourtant, Jon détestait tuer. Il aurait aimé trouver une autre solution que les tuer mais lorsqu'il arrivait sur le champ de bataille, c'était tout autre. Il pensait que Theon lui ne se posait pas ces même questions, voilà pourquoi il avait été le chercher, lui aussi faisait ce qu'il avait à faire et semblait moins perturber à l'idée de tuer des sauvageons : les hommes des îles de fer étaient-ils tous ainsi ? Il n'en savait rien, peut-être était-ce caractéristique de chez eux.
Enfin, il arrivait.
- Un corbeau nous est venu et nous devons partir immédiatement, les sauvageons marchent encore sur nos terres, père veut que cela cesse, seras-tu de la partie ?
Aussitôt dit, il se remit à marcher, s'éloignant de l'écurie pour éviter d'affoler les chevaux à cause de son odeur de loup.
- J'ai pensé que tu n'avais sûrement rien à faire donc que tu pouvais venir avec nous, plus on a de mains armées mieux c'est.
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- Un corbeau nous est venu et nous devons partir immédiatement, les sauvageons marchent encore sur nos terres, père veut que cela cesse, seras-tu de la partie ?
A ces mots, Theon resta muet un instant, plongeant dans ses pensées. Les sauvageons se trouvaient encore sur le territoire... Il réalisa soudain qu'au lieu de tyranniser les servantes et les paysannes du château, il y avait actuellement des événements bien plus sérieux, qu'il ne fallait pas tarder à prendre en main.
Il leva les yeux sur Jon Snow ; décidément, il fallait bien l'admettre, le fils de Ned agissait naturellement avec honneur, rendant soudain le Greyjoy honteux de son attitude plus que limite en cette fin d'après-midi.
Heureusement qu'il s'était écouté et qu'il avait finit par répondre présent. Reprenant ses esprits, il hocha la tête et suivit le pas rapide de Jon, s'éloignant des écuries.
- J'ai pensé que tu n'avais sûrement rien à faire donc que tu pouvais venir avec nous, plus on a de mains armées mieux c'est.
Theon ne put retenir un sourire à ces mots ; la perspective de se battre ne pouvait que l'enchanter. S'il y avait bien une chose qu'il n'avait pas perdu de son éducation précoce au îles de fers, c'était l'amour pour la bataille. Il ne faisait pas grand cas des morts et n'hésitait pas à tirer son épée à la moindre occasion. Il fallait même parfois l'arrêter pour qu'il ne déclenche pas d'inutiles conflits.
Au moins cette fois, on ne l'accuserait pas de faire du mal à des innocents ; personne ne se souciait du bien être des sauvages qui envahissaient de plus en plus les terres d'Eddard Stark.
-Tu as bien fait. Laisse moi quelques minutes pour récupérer mon arc et je viens avec toi !
Sur ces mots, il s’élança vers le château et grimpa les escaliers quatre à quatre jusqu'à sa chambre. Ouvrant grand la porte, il chercha son arc des yeux. Ce dernier se trouvait au sol, la où Theon l'avait nonchalamment laissé en partant. Enfin, il allait servir à quelque chose !
S'en saisissant ainsi que de son carquois, il ne tarda pas à redescendre dans la cours et se planta devant Jon, souriant.
Pour certains, son enthousiasme au combat semblait louche, mais il savait que Jon le connaissait assez pour s'y être habitué.
-Alors, on y va où pas ?
Cette fin d'après-midi prenait un tour bien plus plaisant qu'il ne l'avait espéré...
A ces mots, Theon resta muet un instant, plongeant dans ses pensées. Les sauvageons se trouvaient encore sur le territoire... Il réalisa soudain qu'au lieu de tyranniser les servantes et les paysannes du château, il y avait actuellement des événements bien plus sérieux, qu'il ne fallait pas tarder à prendre en main.
Il leva les yeux sur Jon Snow ; décidément, il fallait bien l'admettre, le fils de Ned agissait naturellement avec honneur, rendant soudain le Greyjoy honteux de son attitude plus que limite en cette fin d'après-midi.
Heureusement qu'il s'était écouté et qu'il avait finit par répondre présent. Reprenant ses esprits, il hocha la tête et suivit le pas rapide de Jon, s'éloignant des écuries.
- J'ai pensé que tu n'avais sûrement rien à faire donc que tu pouvais venir avec nous, plus on a de mains armées mieux c'est.
Theon ne put retenir un sourire à ces mots ; la perspective de se battre ne pouvait que l'enchanter. S'il y avait bien une chose qu'il n'avait pas perdu de son éducation précoce au îles de fers, c'était l'amour pour la bataille. Il ne faisait pas grand cas des morts et n'hésitait pas à tirer son épée à la moindre occasion. Il fallait même parfois l'arrêter pour qu'il ne déclenche pas d'inutiles conflits.
Au moins cette fois, on ne l'accuserait pas de faire du mal à des innocents ; personne ne se souciait du bien être des sauvages qui envahissaient de plus en plus les terres d'Eddard Stark.
-Tu as bien fait. Laisse moi quelques minutes pour récupérer mon arc et je viens avec toi !
Sur ces mots, il s’élança vers le château et grimpa les escaliers quatre à quatre jusqu'à sa chambre. Ouvrant grand la porte, il chercha son arc des yeux. Ce dernier se trouvait au sol, la où Theon l'avait nonchalamment laissé en partant. Enfin, il allait servir à quelque chose !
S'en saisissant ainsi que de son carquois, il ne tarda pas à redescendre dans la cours et se planta devant Jon, souriant.
Pour certains, son enthousiasme au combat semblait louche, mais il savait que Jon le connaissait assez pour s'y être habitué.
-Alors, on y va où pas ?
Cette fin d'après-midi prenait un tour bien plus plaisant qu'il ne l'avait espéré...
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I smiled at the wrong things
Jon Snow était encore un jeune homme bien naïf, qui pensait que si chacun avait sa part de noirceur, il n'y avait pas que ça en lui. Bien sûr, il savait que jamais Theon ne serait un Stark, il l'appelait parfois son frère mais il savait qu'il ne le serait jamais réellement, qu'il était toujours ce Greyjoy mais que les Stark avaient réussi à apaiser ses moeurs, ces vices dont on parlait tant chez les hommes des Îles de Fers, tout comme il pensait que si Robb avait été élevé par les Targaryen il n'en restait pas moins un Stark, que c'était au fond de lui, tout simplement.
Robb devait bientôt revenir, ce qui alimenterait les tensions entre tous, il le savait, mais d'ici à ce que son demi-frère arrive, il y avait énormément à faire : reculer les sauvageons le plus possible, si ce n'est les exterminer des Terres appartenant au Nord. Ca n'était pas plaisant mais si l'on ne pouvait parler avec eux, c'était indispensable. Il n'avait jamais parlé avec un sauvageon, mais ils semblaient agressifs, sans valeur ni morale et encore moins honorable, incapable de tenir une conversation sans vulgarité ni provocation, bref, des personnes dont le Nord devait se dispenser.
Il lui semblait, au loup bâtard, que Theon aimait se rendre indispensable pour ce genre d'événements, il voulait toujours bien faire, c'était l'occasion, on avait bien besoin d'une main en plus.
- Va chercher ton arc et autant de flèches que tu peux, vaut mieux trop que trop peu.
Jon l'attendait, s'étant chargé de prendre son épée, lorsqu'il revenait, il reprenait immédiatement la marche.
- Je ne connais pas la direction exacte, père m'a juste demandé de m'y rendre utile, suivons les hommes, c'est sûrement à de nombreux miles d'ici.
Il se frottait un peu l'arrière de la tête.
- Peut-être devrais-tu prendre un cheval, il ne supporte plus mon odeur ces temps-ci mais tu ne devrais pas rester à pieds.
Avec son loup grandissant, Jon avait constamment son odeur sur lui, une odeur qui affolait les chevaux, pour cause il ne pouvait pas même entrer dans une écurie s'il avait passé la journée avec Ghost. Jon irait à pied, il était entraîné pour ça après tout.
Robb devait bientôt revenir, ce qui alimenterait les tensions entre tous, il le savait, mais d'ici à ce que son demi-frère arrive, il y avait énormément à faire : reculer les sauvageons le plus possible, si ce n'est les exterminer des Terres appartenant au Nord. Ca n'était pas plaisant mais si l'on ne pouvait parler avec eux, c'était indispensable. Il n'avait jamais parlé avec un sauvageon, mais ils semblaient agressifs, sans valeur ni morale et encore moins honorable, incapable de tenir une conversation sans vulgarité ni provocation, bref, des personnes dont le Nord devait se dispenser.
Il lui semblait, au loup bâtard, que Theon aimait se rendre indispensable pour ce genre d'événements, il voulait toujours bien faire, c'était l'occasion, on avait bien besoin d'une main en plus.
- Va chercher ton arc et autant de flèches que tu peux, vaut mieux trop que trop peu.
Jon l'attendait, s'étant chargé de prendre son épée, lorsqu'il revenait, il reprenait immédiatement la marche.
- Je ne connais pas la direction exacte, père m'a juste demandé de m'y rendre utile, suivons les hommes, c'est sûrement à de nombreux miles d'ici.
Il se frottait un peu l'arrière de la tête.
- Peut-être devrais-tu prendre un cheval, il ne supporte plus mon odeur ces temps-ci mais tu ne devrais pas rester à pieds.
Avec son loup grandissant, Jon avait constamment son odeur sur lui, une odeur qui affolait les chevaux, pour cause il ne pouvait pas même entrer dans une écurie s'il avait passé la journée avec Ghost. Jon irait à pied, il était entraîné pour ça après tout.
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