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(Flashback) Se faire aimer d'un peuple [PV Daenerys & Viserys]

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Se faire aimer d'un peuple

PV Daenerys et Viserys



Rhaella Targaryen



Portant le morceau de tissu fortement imbibé de parfum a son nez la Reine prit une grande inspiration et le rangea discrètement dans sa manche, le moment était venu de descendre.

.....

Un convoi d'une telle grandeur était rare dans les ruelles pauvres et puantes de Culpucier; la mère du roi ainsi que son frère et sa sœur se rendaient dans un petit dispensaire miteux qui distribuait également des repas aux plus démunis. Et si une chose était certaine pour la Dame de Peyredragon c'était que la puanteur des lieux était proportionnelle à la pauvreté de ses occupants.

Malgré l'hostilité des lieux la mère qu'elle était avait demandé a ses deux plus jeunes enfants de l'accompagner et ce pour deux raisons : tout d'abord le peuple de Port Réal devait voir ses princes et princesses, le prestige des Targaryen passait par la capacité de ses membres à se faire identifier par tous, quel que soit son statut.

L'autre aspect tenait plus au futur de Viserys et Daenerys, le premier allait bientôt partir pour Dorne et la seconde dans quelque temps pour le Conflans, ils leur faudra se faire apprécier d'un peuple qui n'est pas le leur.

Le trajet, particulièrement lent dans les ruelles étroites de Culpucier, avait été l'occasion pour Rhaella de donner quelques conseils à ses enfants.

Voyez ces pauvres gens dit elle en tirant légèrement le rideau   avec pour unique vêtement un misérable chandail, beaucoup de nobles estime à tort que c'est en se présentant à eux dans le plus simple appareille qu'ils obtiendront leurs admirations.

Elle balaya l'air de sa main

Soyez fiers de votre rang, voila l'unique manière d'imposer le respect. Pouvoir approcher de si près un Targaryen suffit pour beaucoup d'entre à s'estimer supérieur à leurs voisins.

Leur transport venait de s’arrêter, glissant sa main dans sa poche pour y saisir un tissu la Reine Mère ajouta

Et ne baissez jamais les yeux, maintenez le regard, surtout toi ma fille.

Portant le morceau de tissu fortement imbibé de parfum a son nez la Reine prit une grande inspiration et le rangea discrètement dans sa manche, le moment était venu de descendre.


© DRACARYS
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Se faire aimer du peuple

Port Real | Lune 12 semaine 4 | Rhaella Daenerys


Le Dragon de L'Est fut lui-même surpris quand un serviteur annonça que sa mère souhaitait effectuer une promenade avec lui. D'abord, le Dragon de l'Est se méfia, une crainte soudaine se demandant si sa mère avait quelque chose à redire, ou souhaitait s'entretenir d'un sujet grave avec lui. Ce n'est que lorsqu'il apprit la présence de Danny qu'il se tranquillisa. C'était simplement une bête promenade en famille, ce qui était fortement pertinent.

Le jeune prince se fit beau, pour sa sœur et sa mère. Il fit oindre sa peau de parfum utilisant une ampoule contenant une senteur des plus agréable, et rajoutât quelques rubans de divers couleurs sur sa houppelande rouge et or afin d'être à son avantage, il avait fait rajouté sur le tissu de soie l'étoile a sept branches pour déclarer son allégeance au Sept, et sa foi, une coquetterie qui voulait dire bien plus en apparence. Il s'admira un instant dans le miroir avant d'osciller plusieurs fois devant celui-ci, prenant des expressions toute différente, s'amusant a modifier le faciès de son visage. Par les Sept qu'il était beau, si parfait, bien loin d'être une contrefaçon de beauté, il était une étoile brillante dans la nuit noire, éclairant les pauvre hères ignorant et rustre. Un modèle à suivre pour tous, un exemple.

Il se dirigea vers les jardins passant entre les allées perpendiculaire et bien taillée de ce monde de nature artificiel ou régnais la main de l'homme, apportant l'ordre et la beauté. Passant entre les arbres résineux, il rejoint la cour par la suite un peu plus tard, et rejoignit sa mère et le convoi qui devait l'escorter. Le palanquin de la reine-mère était bien plus impressionnant et plus grand que le siens, et bien plus sobre également.

Il esquissa un grand sourire à sa petite sœur et un salut solennel a sa mère avant de prendre place dans le transport qui se dirigeât sans attendre dans la cité, parcourant les rues animée de Port-Real pour aller vers le quartier le plus pauvre de tous. Il glissa un regard vers sa sœur, visiblement inquiet, n'était elle pas trop jeune pour se rendre dans un endroit aussi sinistre. Sa mère aimait autant Daenerys... Que lui, elle ne l'aurait pas amené s'il y avait un réel danger...

L'expression de son visage se fit hésitant alors qu'en lui débâtait son logos et son pathos, la logique du prince affirmant qu'elle devait ce confronté au monde que bientôt ni lui, ni les autres dragons ne pourraient la protéger dans cet immonde tas de boue puant qu'était le Conflans, un endroit plus pauvre encore que culpucier sans aucun doute. De l'autre, ces sentiments qui lui hurlaient de garder sa petite sœur chérie en dehors de cette crasse infâme et de ces gens miséreux qui il y a quelques semaines n'avaient pas hésiter a bombardé son auguste transport de fruit pourri alors qu'il avait lui-même fait la charité au Grand Septuaire.

L'odeur était épouvantable et Viserys sortit d'une de ses longue poche deux fin mouchoir de soie ou était brodée au fil d'or ses initial, il les imbiba de la senteur du flacon, et en tendit un a sa sœur adorée et en gardant un pour lui-même.

Il écouta tranquillement sa mère, et il bomba légèrement le torse qu'en elle parla de la fierté de leur rang. Oui, ils étaient des Targaryen, les dragons, les être supérieurs. Ces pauvres hères, ces inférieurs, ces serviteurs, venant pied nu dans leurs villes devait voir leur magnificence. Il se devait de leur montrer qu'ils brillaient qu'ils étaient un exemple à suivre. Ils devaient faire en sorte que ces pauvres hères qui n'avaient rien, se sentent privilégier non seulement de les avoir vus, mais surtout d'être dirigé par la famille la plus puissante de Westeros. Il esquissa un sourire et parla d'une voix amusée.

"J'en conviens mère, cela fait bien des jours que je passe beaucoup de temps avec les pauvres, même si généralement, c'est eux qui viennent a moi devant le grand septuaire... Je me suis encore jamais aventuré chez eux."

Il glissa affectueusement sa main sur le dos de celle de sa sœur, une petite caresse innocente visant a la réconforté. Elle était sûrement nerveuse, c'était une situation qu'elle n'avait probablement jamais vécu, et Viserys par ce simple geste voulais qu'elle sache qu'il était là pour elle, et qu'elle pouvais compter sur lui.

Il prit une bonne bouffée d'air parfumée, avant de ranger à son tour le mouchoir et de s'étirer paresseusement.

"Je serai heureux de jouer encore un peu au prince Targaryen avant d'être enchaînée a la princesse dornienne, tel un chien."

Le jeune prince pinça légèrement les lèvres, il n'avait jamais eu le loisir de parler de son mariage avec sa mère, mais par cette simple phrase il lui signifiait explicitement son déplaisir de la situation.

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Se faire aimer du peuple






Daenerys avait fini de se préparer pour sortir dans la capitale avec sa mère et son frère. La princesse argentée était assez anxieuse à l’idée de se rendre dans la capitale, c’était la première fois qu’elle allait s’aventurer dans Port Réal. Et même si elle était en compagnie de sa mère et Viserys et que la garde serait bien renforcé, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir les mains moites et mal au ventre.  Elle ignorait cependant leur destination finale. Elle arriva donc la cour dans lequel se trouvait le palanquin de sa mère et où nombreux gardes se trouvaient afin d’assurer la sécurité de la famille royale. Viserys arriva quelques instants après elle, et ils purent prendre place dans l’habitacle.

Le convoi s’ébranla avec lenteur, les mains de la jeune fille se tordait de nervosité s’en réellement s’en apercevoir, ses yeux améthystes essayaient de comprendre les formes qui se dessinait à travers les rideaux. Les rues semblaient très étroites et des silhouettes humaines s’écartaient pour laisser passer le cortège royal. Daenerys ignorait dans quel quartier ils se trouvaient. Mais l’odeur nauséabonde qui envahit bientôt les rues, fit deviner à la jeune princesse que l’endroit était particulièrement pauvre. Elle accepta avec plaisir le mouchoir de soie que Viserys lui tendit, imbiber de parfum cela permettait de supporter l’odeur désagréable qui y régnait.

Daenerys écouta sa mère parler tout en jetant un regard vers l’extérieur quand celle-ci écarta le rideau. Le spectacle choqua la jeune princesse, jamais elle n’aurait cru qu’un homme puisse vivre dans autant de pauvreté et de crasse. C’était inimaginable aux yeux de la benjamine des dragons. Viserys ne semblait pas étranger à ce monde. Elle se souvint alors de leur entrevu qui ne s’était pas réellement bien fini. Elle n’était jamais allé au Grand Septuaire et elle attendait encore que son frère l’y invite, mais peut-être que cela n’arriverait pas. La jeune fille acquiesça de la tête quand sa mère lui dit de ne pas baisser les yeux.

Viserys semblait dans son élément, fier d’être un dragon, fier de pouvoir montrer qu’il était un prince d’une noble lignée. Il dénigrait totalement la princesse de Dorne. Daenerys eu un pincement au cœur pour sa nièce, Rhaenys qui avait énormément d’estime pour le peuple dornien, mais son frère semblait n’en avoir rien à faire. Le monde des adultes étaient véritablement complètement étrangers à la princesse argenté qui ne comprenait pas la plupart des réactions des gens qui l’entourait. Elle ne les comprenait pas. Etait-ce dû à son jeune âge ? En partie surement mais la vie au Donjon Rouge lui faisait ouvrir les yeux lentement sur le monde dans lequel ils vivaient. La petite princesse garda alors le silence, enlevant de devant son nez le mouchoir de soie, laissant son odorat être agressé par les effluves des lieux.



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