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Le chant d'une sirène ϟ Margaery Tyrell
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« Le chant d'une sirène. »
Margaery & Viserys
M es yeux bleutés se ferment tandis que leur sombre clarté disparait, s'éteint. Il est de ces nuits où le feu des démons prend possession de vos songes, vous hantent jusqu'au plus profond de votre esprit, de votre être. Ces nuits sont si nombreuse pour l’homme blond que je suis, allongé dans un lit aux étoffes princières. Le souffle allaitant, la peau pâle perlée par de minuscules gouttes de sueurs. Mes poings meurtris s'acharnent pour arracher les draps. Je me débats pour me libérer des bras du diable lui même. Ce monstre embrasé par des flammes ardentes calcine ma peau tandis qu'il sert de plus en plus son étreinte autour de moi. La lutte brutale que je mène vient à son terme en plein milieu de la nuit. Alors que la lune ronde étale sa lumière argentée sur mon visage. J’ouvre les yeux soudainement et me redresse dans un élan d'espoir inutile. Car tu crois que tes rêves sont chimériques, mais ils sont une réalité. Ta réalité. Quelle est vraiment ma réalité? Cette voix curieuse que j’entends sans cesse dans mon crâne? Ou l'homme qui se défend face à sa folle solitude? Les deux, sans doute.
Je me lève, effrayé par l'idée de refermer les yeux. De retomber encore une fois dans le gouffre violent de ma malédiction. Il en est hors de question. Plus aujourd'hui en tout cas, je n'en ai plus la force. Je me décrasse alors de mon effrayant voyage avant de me vêtir. Une chemise beige et un pantalon marron, des bottes hautes et une ceinture de cuir. Je n’ai pas vraiment l’apparence d’un prince mais plutôt d’un noble courtisan. A quoi bon ? Aujourd’hui je ne veux pas être royal, je veux être libre. Avant de faire quoi que ce soit je vais, comme chaque matin, prier sur la tombe de mon défunt père. Aerys. Prier pour qu’il me laisse en paix.
Les premières lueurs du jour caressent le sol tandis que les fleurs s’éveillent en s’étirant gracieusement. Quoi de mieux que vagabonder à cette heure dans la roseraie ? Je m’y dirige après avoir attrapé mon petit carnet de dessin. Le climat est doux ce matin, il attisera plus tard la foule à l'extérieur. Une fois sur place, j’observe les environs et suis agréablement soulagé d’admettre que je suis seul. La solitude pesante sait m’être également agréable. Je m’adosse contre le tronc d’un imposant arbre avant de me laissé glisser et de m’asseoir sur le sol recouvert de verdure. Je reste un instant là, à inspirer l'air frais et à profiter du réconfort des rayons du soleil qui réchauffe ma peau pâle, refroidit par une nuit mouvementée. Je m'exalte du doux parfum des roses. Ce dernier me donne alors l'inspiration nécessaire pour compléter ce dessin que j'ai longtemps mis de coté.
J'ouvre mon carnet en attrapant le crayon coincé à l'intérieur. Je le feuillette alors en observant brièvement les œuvres déjà immortalisés. Les pages passent d'un opposé à un autre. Les dessins peuvent être sombre et moribonde puis, à la page suivante, éveillé et lumineux. Selon mon humeur, selon mes envies, selon mes désirs. Je m’arrête alors sur l’œuvre voulu. Une allée d’arbre féerique est remarquablement bien représentée, bordant un chemin de sable semblant luire au soleil. Alors que le fond est encore vierge, la mine sombre de mon crayon vient caresser le papier. Je représente une lueur éblouissante et, à l’intérieur de ce rayon, une silhouette humaine. Je stop brutalement mes doux mouvements pour me fixer sur cette ombre lumineuse. Que représente t'elle? Je ne peux déterminer si c'est une femme ou un homme, si c'est un être beau ou maléfique. Serait elle tout bonnement l'ange qui me libèrera de ma solitude? Mes lèvres entrouverte laisse échapper un soupire de tristesse alors que je plaque l'arrière de mon crâne contre l'arbre. Si seulement il pouvait exister. Cesse de t'apitoyer Viserys. La solitude est l'unique solution pour atteindre ton but. Ai je un but? Un projet autre que ce que mon père désir? C'est ce que TU désir. Ne laisse pas ton hypocrisie te rendre faible. Tu est...
Laisse moi tranquille. Pourquoi ne lui ai je pas demandé lorsqu'il était encore en vie? Pourquoi l'ai je laissé entrer dans mon esprit de cette façon? Je ferme les yeux en inspirant, sa voix n'est plus là et quel soulagement. Je ne me doute cependant pas qu'une personne m'ai entendu parler à un fantôme... et encore moins que cette personne sera bien plus puissante pour moi que l'ancien monarque qui me hante.
Je me lève, effrayé par l'idée de refermer les yeux. De retomber encore une fois dans le gouffre violent de ma malédiction. Il en est hors de question. Plus aujourd'hui en tout cas, je n'en ai plus la force. Je me décrasse alors de mon effrayant voyage avant de me vêtir. Une chemise beige et un pantalon marron, des bottes hautes et une ceinture de cuir. Je n’ai pas vraiment l’apparence d’un prince mais plutôt d’un noble courtisan. A quoi bon ? Aujourd’hui je ne veux pas être royal, je veux être libre. Avant de faire quoi que ce soit je vais, comme chaque matin, prier sur la tombe de mon défunt père. Aerys. Prier pour qu’il me laisse en paix.
Les premières lueurs du jour caressent le sol tandis que les fleurs s’éveillent en s’étirant gracieusement. Quoi de mieux que vagabonder à cette heure dans la roseraie ? Je m’y dirige après avoir attrapé mon petit carnet de dessin. Le climat est doux ce matin, il attisera plus tard la foule à l'extérieur. Une fois sur place, j’observe les environs et suis agréablement soulagé d’admettre que je suis seul. La solitude pesante sait m’être également agréable. Je m’adosse contre le tronc d’un imposant arbre avant de me laissé glisser et de m’asseoir sur le sol recouvert de verdure. Je reste un instant là, à inspirer l'air frais et à profiter du réconfort des rayons du soleil qui réchauffe ma peau pâle, refroidit par une nuit mouvementée. Je m'exalte du doux parfum des roses. Ce dernier me donne alors l'inspiration nécessaire pour compléter ce dessin que j'ai longtemps mis de coté.
J'ouvre mon carnet en attrapant le crayon coincé à l'intérieur. Je le feuillette alors en observant brièvement les œuvres déjà immortalisés. Les pages passent d'un opposé à un autre. Les dessins peuvent être sombre et moribonde puis, à la page suivante, éveillé et lumineux. Selon mon humeur, selon mes envies, selon mes désirs. Je m’arrête alors sur l’œuvre voulu. Une allée d’arbre féerique est remarquablement bien représentée, bordant un chemin de sable semblant luire au soleil. Alors que le fond est encore vierge, la mine sombre de mon crayon vient caresser le papier. Je représente une lueur éblouissante et, à l’intérieur de ce rayon, une silhouette humaine. Je stop brutalement mes doux mouvements pour me fixer sur cette ombre lumineuse. Que représente t'elle? Je ne peux déterminer si c'est une femme ou un homme, si c'est un être beau ou maléfique. Serait elle tout bonnement l'ange qui me libèrera de ma solitude? Mes lèvres entrouverte laisse échapper un soupire de tristesse alors que je plaque l'arrière de mon crâne contre l'arbre. Si seulement il pouvait exister. Cesse de t'apitoyer Viserys. La solitude est l'unique solution pour atteindre ton but. Ai je un but? Un projet autre que ce que mon père désir? C'est ce que TU désir. Ne laisse pas ton hypocrisie te rendre faible. Tu est...
« Laisse moi en paix. » Dis je à voix haute.
Laisse moi tranquille. Pourquoi ne lui ai je pas demandé lorsqu'il était encore en vie? Pourquoi l'ai je laissé entrer dans mon esprit de cette façon? Je ferme les yeux en inspirant, sa voix n'est plus là et quel soulagement. Je ne me doute cependant pas qu'une personne m'ai entendu parler à un fantôme... et encore moins que cette personne sera bien plus puissante pour moi que l'ancien monarque qui me hante.
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La rose du Bief avait rejoint la capitale depuis peu et elle se plaisait dans la chaleur naissante de cette ville dont l’effervescence ne mourrait jamais. Comme une petite fille qui découvre un nouveau monde, Margaery en oubliait presque les raisons de sa présence. Un simple voyage de courtoisie qui lui offrait pourtant de dormir dans le Donjon Rouge en compagnie des plus grands, la chambre du prince presque si proche qu’elle pouvait la toucher.
En compagnie de ses dames de compagnie et de sa grand-mère, Margaery en oubliait son escorte. Rowen était loin dans son esprit et elle avait caché son cœur meurtri dans un endroit où presque ne pourrait l’imaginer. Elle avait très bien apprit à mentir sur ses sentiments depuis toute petite qu’elle devait s’entrainer à ce jeu terriblement difficile. Ce jeu qui avec le temps était devenue une habitude. Une journée. Une dernière avant qu’elle en doive écouter sa grand-mère et s’offrit de passer du temps avec Rhaenys Targaryen qui la rapprocherait du fils et du père. De l’oncle aussi surement, dont on ventait la beauté Targarienne. Mais la jeune femme n’agissait pour l’instant pas. Elle avait renvoyé ses dames de compagnie, ne gardant à ses côtés qu’un garde de confiance. Personne n’oserait s’attaquer à elle dans la beauté des jardins du Donjon rouge mais la prudence est mère de sureté.
Laissant son esprit vagabonder alors que ses jambes faisaient de même, la belle Tyrell sentait les fleurs qui s’ouvraient à la lumière du jour pour venir cueillir sa caresse contre leurs pétales. Margaery se sentait d’humeur pensive, laissa sa main glisser jusqu’à la douce caresse de ses roses qui lui ressemblaient tant et si bien. Elle n’accordait pas un mot à l’homme qui l’accompagnait et entrevu du coin de l’œil une silhouette solitaire à la chevelure d’argent. Son cœur ne fit qu’un bon. Olenna lui avait interdit de parler aux Targaryen avant qu’elle ne l’ait officiellement présenté à la cour et qu’elle les ait charmés de son sourire de chat. Mais Margaery refusait d’écouter. Et de laisser passer une si belle chance. On disait le prince fou. Mais la jeune fille voulait se faire sa propre idée de personne avant d’écouter les ragots colportés.
Elle le reconnu alors qu’elle se rapprochait, ses beaux cheveux argentés et ses prunelles d’améthystes. Ce ne pouvait qu’être Viserys et ses paroles stoppèrent la demoiselle du Bief dans son avancé. L’avait-il vu ? Le prince ne se retournait pas et le regard bleuté de la rose se fit interrogatif. A qui pouvait-il bien parler ?
Prince Viserys. C’est un honneur d’enfin rencontrer l’homme qui inspire tant de paroles à travers tout le pays. Margeary Tyrell, je m’excuse de vous déranger.
La belle lui adressa un splendide sourire, sentant la caresse de l’air dans sa longue chevelure châtain et contre le derme brulant de sa peau un peu trop dévoilée pour la mode de Port Réal.
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« Le chant d'une sirène. »
Margaery & Viserys
L 'esprit vagabond, j'observe le feuillage de l'arbre contre lequel je suis assis virevolter au grès du vent. Ce dernier est délicatement parfumé d'une saveur floral. Malgré mon état d'esprit actuel, cet environnement m'est si agréable que je souhaite que nul ne l'interrompe.
Mon vœu n'est cependant pas exaucer. Une tendre voix de femme me fait remonter à la surface, dans la loi tempétueuse de la réalité. Je tourne la tête et plante mes yeux embrasés dans ceux de mon interlocutrice, avec pour première intention de la chasser loin de moi. Qui ose déranger le dragon durant sa... Gronda la voix avant de s'interrompre brutalement, et cela pour la première fois sans que je ne lui demande. Lorsque ses prunelles croisent les miennes, un éclair fatal me transperce et fait frissonner électriquement mes muscles. Mon cœur tressaille dans une douloureuse sensation de douceur. Très étrange...
Son visage aux tracés finement dessinés, encadrés par de long cheveux châtains aux intenses reflets enflammés. Ses yeux bleutés aussi surprenant que les profondeurs de l'océan, et ses lèvres pulpeuses arborant un sourire ravageur. Je me lève en refermant mon carnet à dessins et en le glissant dans ma petite besace. Silencieux, j'observe rapidement en me redressant sa silhouette élancée recouverte de tissu de qualité qui ne sont, certes, pas à la mode de port réal mais qui vont à merveille à cette sublime créature.
Elle se présente au nom de Margaery Tyrell. J'ai entendu de nombreuse rumeurs à son sujet. Elle serait une nymphe à la beauté inégalable et au charme irrésistible. Ensorceleuse. Il arrive, et pour mon plus grand plaisir, que les rumeurs soient vrais. Je souris à ses excuses.
J'ai en effet conscience qu'une grande partie de Westeros me compare en tout point à mon père. Impulsif et colérique. Diabolique et avide de pouvoir. Je suis différent cependant. Aussi ambitieux peut être, mais j'ai conscience de ma folie. Elle ne m'emportera pas et je l'utiliserai pour satisfaire mon plus grand désir. M'approprier le trône de fer et faire perdurer la royauté et la puissance Targaryenne. Rhaegar, lui, nous fait courir à notre perte avec son pessimisme et sa volonté puérile d'être en paix avec le monde entier
A vrai dire. Je sais que les Tyrell ont débarqué ici depuis un petit moment. Mon frère et son conseil me l'a bien entendu caché. Mais j'ai des yeux et des oreilles un peu partout. D'ailleurs plus que nul ne peut l'imaginer.
Mon vœu n'est cependant pas exaucer. Une tendre voix de femme me fait remonter à la surface, dans la loi tempétueuse de la réalité. Je tourne la tête et plante mes yeux embrasés dans ceux de mon interlocutrice, avec pour première intention de la chasser loin de moi. Qui ose déranger le dragon durant sa... Gronda la voix avant de s'interrompre brutalement, et cela pour la première fois sans que je ne lui demande. Lorsque ses prunelles croisent les miennes, un éclair fatal me transperce et fait frissonner électriquement mes muscles. Mon cœur tressaille dans une douloureuse sensation de douceur. Très étrange...
Son visage aux tracés finement dessinés, encadrés par de long cheveux châtains aux intenses reflets enflammés. Ses yeux bleutés aussi surprenant que les profondeurs de l'océan, et ses lèvres pulpeuses arborant un sourire ravageur. Je me lève en refermant mon carnet à dessins et en le glissant dans ma petite besace. Silencieux, j'observe rapidement en me redressant sa silhouette élancée recouverte de tissu de qualité qui ne sont, certes, pas à la mode de port réal mais qui vont à merveille à cette sublime créature.
Elle se présente au nom de Margaery Tyrell. J'ai entendu de nombreuse rumeurs à son sujet. Elle serait une nymphe à la beauté inégalable et au charme irrésistible. Ensorceleuse. Il arrive, et pour mon plus grand plaisir, que les rumeurs soient vrais. Je souris à ses excuses.
- « Je vous en prie lady. C'est un honneur pour moi de rencontrer la rose du bief. » Dis je avant d'attraper délicatement sa main et d'y poser un baiser en me courbant respectueusement.
- « Je sais ce qu'on raconte de moi dans le pays. J'espère seulement que vous avez entendu les meilleurs propos. » Dis je d'une manière amusée, comme si cela ne m'atteignait pas. Ce qui est enfaite le cas.
J'ai en effet conscience qu'une grande partie de Westeros me compare en tout point à mon père. Impulsif et colérique. Diabolique et avide de pouvoir. Je suis différent cependant. Aussi ambitieux peut être, mais j'ai conscience de ma folie. Elle ne m'emportera pas et je l'utiliserai pour satisfaire mon plus grand désir. M'approprier le trône de fer et faire perdurer la royauté et la puissance Targaryenne. Rhaegar, lui, nous fait courir à notre perte avec son pessimisme et sa volonté puérile d'être en paix avec le monde entier
- « Que nous vos l'honneur de votre présence à Port Réal? J'espère que vous avez été accueilli comme il se doit et que vous y êtes bien installé. »
A vrai dire. Je sais que les Tyrell ont débarqué ici depuis un petit moment. Mon frère et son conseil me l'a bien entendu caché. Mais j'ai des yeux et des oreilles un peu partout. D'ailleurs plus que nul ne peut l'imaginer.