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La bâtarde balafrée et la bête du trident җ Leeven & Asgeir
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La bâtarde balafrée et la bête du trident
La culpabilité est l’une des ultimes lanternes qui illuminent encore ma vie.
La jeune bâtarde se réveilla en sursaut, elle avait beau essayer de ne pas s'endormir, le sommeil l'emportait toujours et l'emmenait dans un monde cauchemardesque où ses frères venaient l'attaquer et lui criaient que tout était de sa faute, puis pour finir, elle faisait face à un miroir et voyait pour reflet le visage de sa mère. Ce rêve la tourmentait chaque fois qu'elle fermait les yeux depuis l'empoisonnement de ses deux frères aînés. La culpabilité la rongeait de l'intérieur, elle n'arrivait pas à tourner la page, cette journée façonnait le reste de sa vie. Son éternel sourire avait été remplacé par une mine maussade, elle passait beaucoup moins de temps à se coiffer, laissant toujours ses boucles blondes retomber sur son dos, puis il fallait se dire qu'elle avait encore beaucoup de mal à se regarder dans un miroir, la cicatrice sur sa joue était la preuve de sa culpabilité, mais en plus, un bon moyen de la reconnaître. Ceux qui la méprisaient et la pensaient responsable du tragique événement qui avait touché ses frères, l'appelaient la bâtarde balafrée et comment leur en vouloir ? Après tout, pour elle, ils disaient la vérité, si sa mère n'avait pas souhaité faire d'elle l'héritière de Fawnton, jamais elle ne se serait débarrassée des frères de sa fille et surtout jamais, Leeven n'aurait eu la lourde tâche de choisir lequel de ses frères pourraient avoir l'antidote.
Sur le coup, après avoir été terrorisée quelques instants, elle avait choisi Waith sans vraiment réfléchir, mais à présent, elle ne faisait que se répéter cette scène où elle était arrivée avec l'antidote dans la main, où elle avait remarqué qu'elle n'en avait assez que pour une personne et que ses trois frères mourraient sous ses yeux. Alors, pourquoi Waith ? Certainement, parce qu'il était celui qu'elle n'aurait pas supporté de perdre, il n'était peut-être pas l'aîné, ni l'héritier, mais c'était lui qui avait toujours été présent pour elle, près de lui elle se sentait réellement sœur et non la fille bâtarde de leur père. Et pourtant à présent, pas qu'elle regrettait sa décision, mais elle était obnubilée par le fait de ne pas avoir pu les sauver, elle les voyait encore mourir sans qu'elle ne puisse rien faire, hormis leur tenir la main, elle avait été présente à leur dernier souffle et son bonheur semblait s'être envolé avec leurs âmes.
Après s'être passé de l'eau sur le visage, elle descendit aux cuisines pour prendre quelques provisions pour sa journée, il était rare à présent qu'elle se trouve au château dans la journée, elle voulait éviter tout ce qui lui rappelait ses frères et surtout son choix. Une fois prête dans sa robe humble, elle se dirigea vers la forêt du Bois-du-Roi, elle ne chantait plus comme elle le faisait avant, non, elle ne faisait que marcher parmi les arbres, tel un fantôme. Le seul but de sa vie était de soigner les plus nécessiteux, sa mère lui avait enseigné tout ce qu'elle connaissait des poisons, mais surtout des remèdes, Leeven connaissait chacune des plantes de la forêt qui lui serait utile pour faire des potions et dans une petite cabane abandonnée, elle y avait installé sa réserve, elle ne voulait plus jamais manquer du moindre traitement.
Avant le grand bouleversement, la jeune femme était reconnue dans l'Orage pour son talent de guérisseuse, mais à présent beaucoup ne semblaient plus vouloir qu'elle approche et pourtant, malgré les rejets, elle était toujours prête à leur venir en aide, c'était tout ce qui lui restait, le talent de guérir, de rattraper les péchés de sa mère. D'après celle-ci, elle aussi en viendrait un jour à tuer, car elle prétendait qu'elles étaient les mêmes et que la vengeance serait son destin, mais pour l'instant Leeven voulait seulement oublier et éviter toute grande décision, par peur de causer plus de morts, elle estimait aussi qu'il était peut-être temps qu'elle quitte le château de ses ancêtres pour partir sur les routes et soigner les petites gens sur son passage, mais une nouvelle fois, elle était incapable de faire un choix, entre rester près de son frère encore en vie ou partir pour oublier.
Sa cabane se trouvait dans un endroit isolé de la forêt, ou peu mettaient les pieds. Elle avait déjà soigné dans cet endroit un vagabond, rencontré trois ans auparavant, elle n'avait alors que quatorze ans et respirait la joie de vivre, cet homme l'avait au premier abord effrayée, mais il était blessé et avait besoin de son aide. Durant quelques jours, elle était venue le voir dans cette cabane, lui ramenant des traitements et de la nourriture, puis un jour, il était simplement parti et jamais Leeven ne l'avait revu. Ce fut pour cela qu'une fois son panier remplit de plantes et champignons divers, elle fut surprise de le découvrir près de sa cabane.
Se stoppant à quelques mètres de lui, elle le regarda sans un sourire, il était facile de remarquer qu'elle était différente, rien que par sa tenue qui faisait penser qu'elle vivait dans la forêt et bien sûr, l'air triste de son visage, sans parler de sa balafre. Finalement, elle ouvrit la bouche pour lui dire :
- Je ne pensais pas vous revoir.
Et sans attendre la réponse, elle ouvrit la porte de sa cabane pour déposer son panier sur son plan de travail. La cabane avait aussi bien changé, le vieux lit qui ne servait pratiquement jamais était à présent accompagné d'une table, d'une armoire remplie de potions et remèdes en tout genre, il y avait des plantes dans des seaux et tout ce qui lui était utile pour confectionner ses remèdes.
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Il y avait un homme avec la tête contre la table, des éclats de tasse partout sur le visage, un autre pour sa peine, avait l'un de ces bras tordu d'une manière qui n'était dans la nature aucunement possible par la constitution humaine, seul ce petit bruit métallique et répétitif troubla cette ambiance macabre, voir même chaotique pour ne pas le dire. Des doigts couverts de sang ayant du mal à mettre la main sur quelques pièces au fond d'une bourse, par miracle le vagabond y parvint enfin. Il posa le tout en une petite pile sur le comptoir, de l'autre coter le gérant de la taverne porta sur lui un regard inquiet mais également reconnaissant, après tout dans un coin comme celui-ci, on ne peut pas dire que la justice du roi ne soit vraiment présente, c'était le genre d'endroit n'appartenant à aucun seigneur.
Une localisation parfaite pour toutes raclures cherchant une femme ou bien du vin à un prix défiant toutes
concurrences, ce n'était en rien le problème de notre ami. Pourtant depuis si longtemps le sang appela pour lui le sang, alors quand le petit groupe de sauvages entra dans l'établissement et qu'ils menacèrent les filles ou bien le tenancier de ne pas payer pour un service, pourtant lui, bien exécuté. Asgeir s'était juste levé, puis sans dire un mot, trancha la main de l'homme le plus proche de lui. Pas de parole, ni même de diplomatie pour un homme tel que lui. La suite, cela dégénéra en querelle avec des armes blanches, voilà qu'il fut le dernier debout comme à son habitude, pourquoi la mort prendrait-elle son âme ? N'est il pas le si bon faucheur lui offrant son quota de corps en toute saison ?
" Pour le dérangement...." Toujours la même façon laconique de parler aux autres, drôle de curiosité que de voir ceux avec le plus à dire, simplement en venir au point. Il referma la bourse accroché à sa ceinture et saisit d'une main un sac en toile, Puis il quitta la taverne sans rien demander de plus, un jour comme un autre sur les routes de Westeros. La femme de l'aubergiste lui fit don d'un bout de drap blanc, elle savait pour la blessures aux cotes. Mais devant le refus de soin de cet inconnu, elle ne pu lui offrir que cette modeste étoffe de tissu, qu'il passa sur le chemin autour de son corps, serrant le plus fort possible pour contenir, et le sang et la douleur. Sa perdition le mena une fois de plus en terre de l'orage, d'habitude ce n'était pas vraiment son lieu de vacance favoris. Non pas que l'homme ne craigne pour sa vie, loin de là, mais cette région n'avait juste plus rien à lui offrir. En dehors de vieux souvenirs douloureux, il savait le chemin de sa demeure à la perfection.
Pourtant jamais il n'y était retourné aux dernières nouvelles, c'était un cousin à lui qui, aujourd'hui dirigeait la maison. De toute façon à quoi bon repartir là-bas ? Rien de plus que du bois et de la pierre, néanmoins Asgeir conserva la même direction. Une cabane dans sa mémoire lui promettait un endroit ou dormir pour quelques nuits au moins, son talent pour la chance lui donnant de quoi manger pour cette même période. Il lui fallut quelques heures supplémentaires pour parvenir à la fameuse forêt, pourtant à l'approche de la cabane, il cessa tout mouvement et resta immobile. Tout indiquait la présence d'une personne vivant ici, sans doute une femme, vu la faible profondeur des traces au sol. Son instinct lui donna alors raison quelques instants plus tard, quand une voix féminine se fit entendre derrière lui.
Sans plus attendre il porta son attention sur elle, voyant une femme pas si inconnue que cela. Il posa une main sur sa ceinture, et leva un discret sourcil en guise de réponse à cette entrée en matière pas si diplomate que cela. " Tu serais surprise de savoir que tu n'es pas la seule à croire la même chose..." Il respira doucement et lui emboîta le pas immédiatement, voyant pour le coup tous les changement opéré dans l'habitation de fortune. " Heureux de voir que la cicatrice n'a rien enlevé à ton sourire, gamine ! "
Une localisation parfaite pour toutes raclures cherchant une femme ou bien du vin à un prix défiant toutes
concurrences, ce n'était en rien le problème de notre ami. Pourtant depuis si longtemps le sang appela pour lui le sang, alors quand le petit groupe de sauvages entra dans l'établissement et qu'ils menacèrent les filles ou bien le tenancier de ne pas payer pour un service, pourtant lui, bien exécuté. Asgeir s'était juste levé, puis sans dire un mot, trancha la main de l'homme le plus proche de lui. Pas de parole, ni même de diplomatie pour un homme tel que lui. La suite, cela dégénéra en querelle avec des armes blanches, voilà qu'il fut le dernier debout comme à son habitude, pourquoi la mort prendrait-elle son âme ? N'est il pas le si bon faucheur lui offrant son quota de corps en toute saison ?
" Pour le dérangement...." Toujours la même façon laconique de parler aux autres, drôle de curiosité que de voir ceux avec le plus à dire, simplement en venir au point. Il referma la bourse accroché à sa ceinture et saisit d'une main un sac en toile, Puis il quitta la taverne sans rien demander de plus, un jour comme un autre sur les routes de Westeros. La femme de l'aubergiste lui fit don d'un bout de drap blanc, elle savait pour la blessures aux cotes. Mais devant le refus de soin de cet inconnu, elle ne pu lui offrir que cette modeste étoffe de tissu, qu'il passa sur le chemin autour de son corps, serrant le plus fort possible pour contenir, et le sang et la douleur. Sa perdition le mena une fois de plus en terre de l'orage, d'habitude ce n'était pas vraiment son lieu de vacance favoris. Non pas que l'homme ne craigne pour sa vie, loin de là, mais cette région n'avait juste plus rien à lui offrir. En dehors de vieux souvenirs douloureux, il savait le chemin de sa demeure à la perfection.
Pourtant jamais il n'y était retourné aux dernières nouvelles, c'était un cousin à lui qui, aujourd'hui dirigeait la maison. De toute façon à quoi bon repartir là-bas ? Rien de plus que du bois et de la pierre, néanmoins Asgeir conserva la même direction. Une cabane dans sa mémoire lui promettait un endroit ou dormir pour quelques nuits au moins, son talent pour la chance lui donnant de quoi manger pour cette même période. Il lui fallut quelques heures supplémentaires pour parvenir à la fameuse forêt, pourtant à l'approche de la cabane, il cessa tout mouvement et resta immobile. Tout indiquait la présence d'une personne vivant ici, sans doute une femme, vu la faible profondeur des traces au sol. Son instinct lui donna alors raison quelques instants plus tard, quand une voix féminine se fit entendre derrière lui.
Sans plus attendre il porta son attention sur elle, voyant une femme pas si inconnue que cela. Il posa une main sur sa ceinture, et leva un discret sourcil en guise de réponse à cette entrée en matière pas si diplomate que cela. " Tu serais surprise de savoir que tu n'es pas la seule à croire la même chose..." Il respira doucement et lui emboîta le pas immédiatement, voyant pour le coup tous les changement opéré dans l'habitation de fortune. " Heureux de voir que la cicatrice n'a rien enlevé à ton sourire, gamine ! "
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La bâtarde balafrée et la bête du trident
La culpabilité est l’une des ultimes lanternes qui illuminent encore ma vie.
Le bois-au-roi était son refuge, un lieu où elle pouvait oublier les regards désapprobateurs de certains habitants. Elle les comprenait, sachant qu'elle méritait qu'on la considère comme une mauvaise graine, un vilain poison. Mais voilà, il y a des jours où elle avait simplement besoin de respirer, d'être tranquille et il n'y avait rien de mieux que la forêt et sa cabane isolée, pour oublier la vie autour d'elle. Plusieurs fois, elle avait pensé quitter cet endroit, pour aller parcourir les routes et aider les plus nécessiteux, mais elle était tout simplement incapable de franchir le pas, tout choix la terrorisait, peur de causer d'autres morts. Leeven était persuadée que sa famille était touchée par une malédiction. Son père avait fait un choix...il était mort. Elle avait fait un choix...deux de ses frères ne s'en étaient pas sortis. Il était vrai que réellement ce n'est pas de sa faute, mais celle de sa mère, mais elle était incapable de raisonner ainsi, Leeven estimait être la fautive et elle ne pouvait pas tourner la page, continuant à vivre ce jour fatidique jour après jour.
La jeune guérisseuse avait quitté le château familial très tôt dans la matinée pour rejoindre son sanctuaire. Allant récolter toutes les herbes et les champignons qui croisaient sa route. Dans l'immédiat, elle n'avait pas besoin de faire tant de réserves, ayant déjà fabriqué un bon nombre de remèdes, mais tout ce qu'elle voulait, était d'éviter de répéter la même erreur, elle préférait à présent avoir du stock. Arrivant face à sa cabane, elle eut la surprise de trouver un vagabond qu'elle avait déjà aidé dans le passé. Durant quelques instants, Leeven resta figer face à lui avant de réagir. Visage impassible, elle lâcha d'une voix neutre qu'elle ne pensait pas le revoir et rentra dans la petite maison pour déposer son panier.
" Tu serais surprise de savoir que tu n'es pas la seule à croire la même chose..."
Tournant la tête vers lui, un léger sourire apparut, il ne dura qu'un fragment de seconde, mais il fut bien présent. Pourquoi sourire ? Elle l'ignorait, mais la bâtarde se disait qu'il avait surement raison, peu pensaient revoir un vagabond surtout des années plus tard.
" Heureux de voir que la cicatrice n'a rien enlevé à ton sourire, gamine ! "
Ce fut comme recevoir un coup de couteau. Pourquoi lui rappeler qu'elle avait une cicatrice ? Avec une de ses mains, elle ajusta ses cheveux pour qu'il recouvre en partie sa balafre et ajouta :
- Cette cicatrice m'a ôté beaucoup de choses, crois-moi.
Elle n'avait pas besoin d'en dire plus, s'il ne connaissait pas l'histoire, il le serait très vite en trainant dans les environs. L'histoire de la bâtarde balafrée et de sa mère qui empoisonne ses frères, était devenue un fait populaire dans le coin. Croisant son regard, une évidence lui vint à l'esprit.
- On dirait que tu voyages main dans la main avec la mort.
Elle reconnaissait en lui tous les signes d'une personne qui avait perdu beaucoup de sang et souffrait. Au premier abord, tellement surprise et concentrée dans son oeuvre, elle n'avait pas su capter les signaux et puis il fallait dire qu'il ne se plaignait pas et semblait bien tenir sur ses jambes, c'était bien un homme à toujours vouloir paraître indestructible. Gardant une certaine distance pour ne pas l'offenser, elle lui demanda :
- Me laisserais-tu te soigner ?
À présent, elle préférait proposer avant d'agir. Beaucoup ne voulaient plus qu'elle approche alors qu'avant, Leeven était reconnue.
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Asgeir nota immédiatement que sa remarque heurta la jeune femme, pourtant il n'y avait pas de quoi. Le monde pouvait voir cette trace sur elle, en avoir honte ou ressentir de la douleur n'y changerait rien. " Les erreurs t'on prit beaucoup nuance, cette cicatrice n'est rien de plus qu'un symbole, mais un symbole de quoi ? Cela dépendra de toi et jamais des autres." Qui mieux que lui aurait pu savoir combien le monde pouvait être un terrible endroit, celui que l'on surnomma la bête du trident pour son massacre durant la bataille. Il aurait sans doute été un véritable héros en cas de victoire, l'histoire n'est plus à refaire n'est-ce pas ? il posa son épaule contre un arbre tout en souriant à la poétique phrase de la bâtarde, il est vrai que le sang quittait son corps à une vitesse plus que surnaturelle. " Il n'y aura pas de mort, jamais pour les pires des hommes..."
Des gouttes perlaient sur le front de l'homme, de lourdes et sombres cernes tombant sous son regard. Il n'était pas bien certes, mais les autres eux étaient morts. Ce n'était pour rien de plus qu'un porc, oui un petit cochon tout simple. Des hommes d'un seigneur de l'orage avaient décidé de prendre le seul animal d'une pauvre famille, Asgeir intervint avec sa petite bande pour mettre un terme à ve crime si quotidien envers le peuple. Il n'avait pas vu un mauvais coup venir, cela arrive sans doute même aux meilleurs non ? il laissa apparaître un sourire sincère puis avança doucement vers la petite femme des bois, tapotant à plusieurs reprises la joue de cette dernière. " Allons-y sorcière empoisonneuse ! " Lança t-il tout en donnant un petit coup d'épaule à la guérisseuse, il pénétra dans l'habitation doucement. Prenant le chemin d'une chaise en bois, dégrafa les lanières de sa tunique matelassée. Pour ensuite la retirer la laissant sur la table non loin de la, il toussa une fois et lui montra du doigt la plaie.
" Ne soit pas timide mon enfant, j'en ai vu des pires !" Il grogna un peu en levant son bras pour lui offrir l’accès à la zone endommagée, gardant son regard intense sur sa compagne d'exil. Le bâtard était content de la revoir, restant le même avec elle. Après tout il n'était pas le plus pur des hommes de Westeros, pourquoi prêterait-il un jugement sur sa personne ? " Je pars vers les marches de Dorne, il est temps de faire ton retour dans le monde, crois moi tu n'aura aucune réponse à tes questions dans cette cabane médiocre." Il se redressa se préparant à subir les soins pour le maintenant en vie, il était temps pour lui de prendre sa place au sein des grandes maisons. Sauvage jusqu'aux bouts des os, de bête à seigneur quelle douce ironie que même les plus belles histoires ne racontent jamais !
Des gouttes perlaient sur le front de l'homme, de lourdes et sombres cernes tombant sous son regard. Il n'était pas bien certes, mais les autres eux étaient morts. Ce n'était pour rien de plus qu'un porc, oui un petit cochon tout simple. Des hommes d'un seigneur de l'orage avaient décidé de prendre le seul animal d'une pauvre famille, Asgeir intervint avec sa petite bande pour mettre un terme à ve crime si quotidien envers le peuple. Il n'avait pas vu un mauvais coup venir, cela arrive sans doute même aux meilleurs non ? il laissa apparaître un sourire sincère puis avança doucement vers la petite femme des bois, tapotant à plusieurs reprises la joue de cette dernière. " Allons-y sorcière empoisonneuse ! " Lança t-il tout en donnant un petit coup d'épaule à la guérisseuse, il pénétra dans l'habitation doucement. Prenant le chemin d'une chaise en bois, dégrafa les lanières de sa tunique matelassée. Pour ensuite la retirer la laissant sur la table non loin de la, il toussa une fois et lui montra du doigt la plaie.
" Ne soit pas timide mon enfant, j'en ai vu des pires !" Il grogna un peu en levant son bras pour lui offrir l’accès à la zone endommagée, gardant son regard intense sur sa compagne d'exil. Le bâtard était content de la revoir, restant le même avec elle. Après tout il n'était pas le plus pur des hommes de Westeros, pourquoi prêterait-il un jugement sur sa personne ? " Je pars vers les marches de Dorne, il est temps de faire ton retour dans le monde, crois moi tu n'aura aucune réponse à tes questions dans cette cabane médiocre." Il se redressa se préparant à subir les soins pour le maintenant en vie, il était temps pour lui de prendre sa place au sein des grandes maisons. Sauvage jusqu'aux bouts des os, de bête à seigneur quelle douce ironie que même les plus belles histoires ne racontent jamais !
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La bâtarde balafrée et la bête du trident
La culpabilité est l’une des ultimes lanternes qui illuminent encore ma vie.
Sa cicatrice, un symbole ?! La jeune bâtarde n'avait jamais vu les choses ainsi, enfin si pour elle cela représentait la trahison d'une mère, ni plus, ni moins. Comment se remettre de cela ? Leevenpar bonté d'âme l'avait laissé partir, ne voulant pas qu'elle meure aussi, mais une part de son coeur avait peur d'être comme elle, une femme avide prête à tuer pour plus de pouvoir. La guérisseuse connaissait tout son savoir, mais encore jamais elle s'était servie d'un quelconque poison, mais ce n'était pas la compassion qui retenait sa main à présent, non, c'était la terreur, celle d'être encore responsable de la mort d'innocent.
Le vagabond était blessé et elle lui demanda s'il acceptait d'être soigné. Leeven restait toujours sur ses gardes, ne pouvant connaitre à l'avance la réaction de chacune. Tout avait tellement changé ces derniers mois, même elle ne ressemblait plus à celle qu'elle avait été, il pouvait lui arriver que la jeune guérisseuse optimiste et souriante lui manque, mais elle savait qu'il n'y avait aucun retour en arrière possible. Le blessé s'approcha d'elle doucement et vint le tapoter la joue à plusieurs reprises et lança :
" Allons-y sorcière empoisonneuse ! "
Ce n'était pas un terme qu'elle appréciait, mais ce n'était pas la première fois qu'elle l'attendait et certainement pas la dernière fois. La bâtarde qui avait tout de même été élevée en jeune dame n'avait pas forcément l'habitude qu'on la traite avec autant de familiarité, cela ne la gênait pas, mais au premier abord, elle avait été surprise et le petit coup d'épaule ne fut qu'un petit plus.
Le vagabond rentra dans la chaumière et alla s'installer sur une chaise, Leeven attendit un peu plus loin qu'il dégrafe les lanières de sa tunique pour qu'ensuite, il puisse la retirer. De là où elle se tenait, elle pouvait déjà voir que ce n'était pas une jolie plaie. LaGuérisseuse s'approcha de lui au même moment où il lui disait de ne pas être timide et s'il y avait bien une chose que Leeven avait l'habitude de voir, c'était des torses d'hommes, étant guérisseuse, c'était un lot quotidien, dans ses débuts, il fallait l'avouer que cela avait été compliqué, mais plus maintenant. Leeven se lava les mains dans un seau d'eau et après les avoir essuyées, était prête à s'occuper de la plaie.
" Je pars vers les marches de Dorne, il est temps de faire ton retour dans le monde, crois moi tu n'aura aucune réponse à tes questions dans cette cabane médiocre."
À peine eut-il fini sa phrase, qu'elle posa doucement sa main sur la plaie, voulant regarder la profondeur de celle-ci. Le sang coulait encore, mais il n'y avait pas besoin de cautériser la plaie, simplement la recoudre, c'était déjà un plus. Concentrée dans son travail, il répondit à sa question une fois tout le plan pour le soigner en tête.
- Je ne suis pas encore prête.
Elle était encore incapable de prendre ce genre de décision. S'éloignant du vagabond, elle attrapa tout ce qui lui était nécessaire et les rapprocha sur la table près de la chaise d'où il se trouvait. Devant lui, elle versa une de ces décoctions sur une compresse, puis la posa sur sa plaie cela servait à diminuer la douleur, mais surtout à assainir sa blessure.
- Enfin, j'hésite à partir d'ici, mais je ne peux pas laisser mon frère. De sa main de libre, elle attrapa une fiole et lui tendit. Bois ça, ça évitera une infection et fera aussi passer la douleur.
Une fois la plaie bien nettoyer et vérifiant qu'il n'y avait aucune source d'hémorragie, elle se leva, attrapa une aiguille et du fil de lin, cela n'allait pas être agréable du tout pour le vagabond et elle avait appris qu'une personne qui parlait d'autres choses, ressentirait moins la douleur, donc elle lui demanda :
- Pourquoi les marches de Dorne ? Qu'est-ce qui t'emmène là-bas ?
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" Tu as bien de la chance avec ton hésitation, quand j'ai dû partir de chez moi il y a fort longtemps. Je n'ai pas eu le choix ! Une fois dehors dans le grand monde, j'ai vu tant de choses. J'ai lutté avec un Khal ! Vu le grand mur dans le nord...Ton frère va devoir choisir son destin seul, ainsi que toi également tu ne peux pas vivre pour lui." Ce n'était encore qu'une petite enfant, submergée par toute sa peine. Un jour peut-être trouverait-elle quoi en faire avec ? Cette femme avait un don pour soigner les gens, perdre son temps dans une forêt, ce n'était rendre service à personne et surtout pas à elle. Il lui laissa faire son manège pendant les soins, puis engloutit en quelques secondes le breuvage lui permettant d'aller un peu mieux. Asgeir ne montra aucun signe de douleur, ce n'était pas sa première blessure et vu le caractère de l'homme, clairement pas la dernière.
Il fit un petit sourire en coin alors en écoutant la question sur sa destination, il inspira profondément. " Mon père est mort, suite à une longue maladie. Chaque homme doit perdre son ultime bataille non ?" Il s'étira un peu essayant de faire partir la courbature causée par la plaie, voyant l'aiguille il serra légèrement les dents. Il fallait bien qu'il en passe par se moment de toute façon, son esprit était surtout porté vers sa destination finale. Lui qui pensa si longtemps à revoir son père, lui dire une fois pour toute combien il avait vécu une longue et palpitante vie. Partager une coupe avec lui et rire de ses aventures en Essos, jamais cela ne se ferai alors. Il observa la petite vagabonde des bois en souriant, l'aidant en gardant bien le bras levé. " Je rentre chez moi, je suis désormais le seigneur de Havrenoir..."
Dire cela lui sembla presque improbable ! Tant une longue vie de bâtard était derrière lui, bientôt chaque hommes et femmes dans le royaume dira lord devant son prénom. Comment apprendre à vivre par un nom désormais, il ne ressentit que peu de douleur durant le soin. Il fallait dire qu'une experte était à l'oeuvre, une fois le tout bandé par une pièce de tissu il se remit dans une position plus confortable, cherchant un peu d'eau dans un seau tout proche, elle semblait claire et propre, il y plongea sa main et se mouilla ensuite un peu le visage. Il est certain que cette vie simple lui manquerait alors une fois de retour dans sa forteresse. " Je n'avais ni nom, ni terres, ni armée... Voilà qu'une lettre me donne de droit ces trois choses..." Dit alors Asgeir tout en se redressant bien lentement, un air amusé sur le visage.
Il fit un petit sourire en coin alors en écoutant la question sur sa destination, il inspira profondément. " Mon père est mort, suite à une longue maladie. Chaque homme doit perdre son ultime bataille non ?" Il s'étira un peu essayant de faire partir la courbature causée par la plaie, voyant l'aiguille il serra légèrement les dents. Il fallait bien qu'il en passe par se moment de toute façon, son esprit était surtout porté vers sa destination finale. Lui qui pensa si longtemps à revoir son père, lui dire une fois pour toute combien il avait vécu une longue et palpitante vie. Partager une coupe avec lui et rire de ses aventures en Essos, jamais cela ne se ferai alors. Il observa la petite vagabonde des bois en souriant, l'aidant en gardant bien le bras levé. " Je rentre chez moi, je suis désormais le seigneur de Havrenoir..."
Dire cela lui sembla presque improbable ! Tant une longue vie de bâtard était derrière lui, bientôt chaque hommes et femmes dans le royaume dira lord devant son prénom. Comment apprendre à vivre par un nom désormais, il ne ressentit que peu de douleur durant le soin. Il fallait dire qu'une experte était à l'oeuvre, une fois le tout bandé par une pièce de tissu il se remit dans une position plus confortable, cherchant un peu d'eau dans un seau tout proche, elle semblait claire et propre, il y plongea sa main et se mouilla ensuite un peu le visage. Il est certain que cette vie simple lui manquerait alors une fois de retour dans sa forteresse. " Je n'avais ni nom, ni terres, ni armée... Voilà qu'une lettre me donne de droit ces trois choses..." Dit alors Asgeir tout en se redressant bien lentement, un air amusé sur le visage.
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La bâtarde balafrée et la bête du trident
La culpabilité est l’une des ultimes lanternes qui illuminent encore ma vie.
C'était étonnant, l'homme qu'elle soignait, disait avoir parcouru Westeros, et même Essos. Leeven souhaitait plus que tout voyager, découvrir les différents paysages que refermait le monde, une part d'elle voulait aussi connaître Lys, comprendre ses racines. Si elle le pouvait, elle partirait à l'aventure, mais la peur la retenait ici. Comment quitter son frère ? Il était la seule famille qui lui restait, hormis sa mère. Il lui arrivait souvent que ce monstre lui manque, malgré ses crimes, elle restait toujours sa mère, elles partageaient le même sang.
La jeune bâtarde continuait ses soins, aiguille à la main, elle allait devoir recoudre la plaie. Sachant la douleur que cela allait engendrer, pour l'avoir vécu elle-même quand elle s'était occupée de son visage, elle préféra lancer la conversation. Il se devait de penser à autres choses qu'à l'aiguille.
" Mon père est mort, suite à une longue maladie. Chaque homme doit perdre son ultime bataille non ?"
Leeven resta un instant figée, aiguille à la main pointer vers le haut, son regard se fit encore plus triste qu'il l'était déjà. Perdre quelqu'un était si bouleversant, elle-même avait du mal à faire son deuil.
- Je suis vraiment désolée pour ta perte.
L'expression de son visage prouvait sa sincérité. Finalement, elle se décida à le recoudre. Ses gestes étaient minutieux, elle savait ce qu'elle faisait et surtout elle le faisait bien. La jeune Storm oubliait tout quand elle se concentrait sur son travail, c'était son moyen de se sentir libre et utile.
" Je rentre chez moi, je suis désormais le seigneur de Havrenoir..."
Elle l'écoutait qu'à moitié, préférant restée concentrée et pourtant, un mot tournait dans son esprit "Seigneur de Havrenoir." Leeven avait beaucoup lu et fait des recherches pour comprendre l'histoire de son père, un homme dont elle ne pouvait rien se souvenir vu qu'il était mort avant qu'elle sache marcher, aux dernières nouvelles Béric Dondarrion était le seigneur de Havrenoir et il lui semblait impossible que son vagabond soit cet homme. Avait-il eu des enfants ? Elle qui pensait qu'il ne s'était jamais marié. Ne disant rien, par peur de mal le soigner, elle se retrouvait tout de même à se poser beaucoup de questions. Une fois qu'elle eut fini de le recoudre, elle déposa un remède sur la plaie qui portait le nom d'emplâtre et elle ajouta un bandage pour recouvrir le tout. Après avoir vérifié le tout, elle s'éloigna du vagabond qui se retrouvait ne plus être un vagabond, mais un seigneur.
" Je n'avais ni nom, ni terres, ni armée... Voilà qu'une lettre me donne de droit ces trois choses..."
Ses yeux s'agrandirent devant cette nouvelle et sa seule réaction fut de dire d'un ton stupéfait.
- Tu étais un Storm ?!
Il était comme elle, enfin plus maintenant, mais c'était un bâtard, un bâtard légitimé. Sa mère serait ravie d'attendre cela, lui prouvant qu'elle avait raison, enfin d'une certaine façon, car Leeven pouvait bien croire qu'un bâtard né homme puisse prendre la tête d'une maison, mais une femme, cela lui semblait plus compliqué. Se passant la main dans les cheveux, légèrement gênée d'avoir réagi ainsi, et surtout de continuer à lui parler familièrement, elle ajouta :
- Je n'ai jamais eu l'honneur de croiser un Dondarrion avant ce jour, si je me souviens bien de mes lectures, votre famille a pour vassale la maison Caron...
Elle arrêta de parler, réalisant qu'elle allait surement se montrer indiscret, mais si elle se souvenait bien, ces familles avaient combattu depuis le début pour Robert Baratheon et celui qui lui faisait face avait l'âge adéquat pour avoir combattu dans la rébellion.
- Avez-vous combattu à la bataille de Lestival ou celle de Cendregué ?
Avait-il connu son père ? La jeune guérisseuse allait-elle pouvoir avoir des réponses à ses questions à son sujet ? Elle s'étonna à l'espérer.
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