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Event 1, sujet 2: Le siège de Port-Réal (libre)
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Le siège de Port-Réal
Event 1, partie 2 (RP libre)
La question de Wilhelm fut accueillie par quelques sourires, et certains laissèrent même échapper un ricanement. Bien, au moins il n'était pas tombé sur une bande de Ser et de Lords qui se noyaient dans les beaux principes de la chevalerie et de la guerre conventionnelle. Mais Wilhelm était revenu de Braavos avec bien plus que des souvenirs de beuveries et de courtisanes. C'était dans l'ombre du Titan qu'il avait appris à manier ses glaives avec tant d'efficacité, et qu'il avait affiné ses talents de stratège, ayant même l'occasion de les mettre en pratique à une ou deux occasions, dans les escarmouches qui opposaient les Cités Libres. Le siège de vieux Wyk lui avait permit de les mettre à l'épreuve, en qualité d'attaquant. Mais cette fois si, il allait voir si ce qu'il avait appris durant ses années à l'est du Détroit allait lui permettre de défendre une ville.
À ses côtés, un Velaryon prit la parole, et la stratégie qu'il proposa pour s'occuper de Renly en fit rire plus d'un, Wilhelm comprit. En effet, proposer un beau garçon à Renly permettrait de l'occuper un moment. Et visiblement, son voisin était du même avis que le Sire de Repos-des-Freux. C'était Stannis le plus dangereux des deux, et surtout le plus déterminé. Et le jeune chevalier qui prit la parole ensuite, et qui expliqua être Ser Gwayne Harclay, émit ses craintes par rapport aux redoutables éléphants de guerre de Stannis. En effet, ces bêtes allaient poser quelques problèmes. Surtout si elles étaient lâchées en ville. Mais tant qu'elle restaient aux pieds des murs, elles pourraient aisément être massacrées. La poix, le feu et les pierres feraient leur œuvre.
Mais alors que Wilhelm allait répondre aux inquiétudes du jeune chevalier, leur commandant arriva enfin, et leur ordonna de se taire autant de finesse qu'un homme de la trempe de Gregor Clegane. Écoutant à peine ses remontrances inutiles, Wilhelm se retint de soupirer. C'était donc ça qui allait devoir défendre le sud de la ville? Un jeunot sans la moindre expérience de la guerre? Dire qu'il espérait que le commandant du Guet serait quelqu'un de mature et de compétent, il se trompait lourdement. Et son discours, qui se voulait sûrement motivant, laissa le Lord de marbre. Il se moquait bien de la ville et de ses habitants. Si il se battait aujourd'hui, c'était uniquement pour le roi qu'il servait. Ce n'est que lorsque le blond, debout sur sa table, osa le traiter de grande gueule que Wilhelm s'intéressa enfin à son chef. Sa main gauche serra la poignée de son glaive avec tant de force que les jointures de ses doigts blanchirent. Cet idiot prétentieux et arrogant était-il suffisant au point de croire qu'une « petite unité » pourrait garder une des portes de la ville? Avait-il à ce point besoin de prouver qu'il était le chef qu'il n'hésitait pas à insulter ses officiers et à se passer d'eux?
Restant ou il était, Wilhelm écouta le jeune Hightower étaler son « expérience » sur les éléphants de guerre à Ser Gwayne et au Velaryon, et se retint de faire tout commentaire. Avec ça à la tête des défenses de la ville, ils allaient avoir besoin d'un miracle. Peut-être même de plusieurs. Mais alors que le trentenaire s'éloignait de la table de commandement, quelque-chose fracassa l'un des vitraux du septuaire, et s'écrasa sur la table qu'il venait à peine de quitter. S'approchant de cette dernière, il constata que les forces de Stannis venaient de catapulter un messager, sûrement envoyé pour tenter de négocier avec Stannis.
Gardant son regard braqué sur le cadavre, et se moquant de la réaction du Hightower par rapport à sa prise de parole, Wilhelm lança à voix haute:
- Voila qui met un terme aux négociations. Stannis ne capitulera pas. Il ne l'a jamais fait, et ne le fera jamais. Même à Accalmie il n'a pas capitulé. Et il sait comment défendre une place forte. Par conséquent, il sait comment faire pour en prendre une. La moindre de nos actions doit être soigneusement calculée. Stannis est un stratège aguerri, et si il trouve la plus petite faille dans nos défenses, il la transformera en une brèche béante ou il engouffrera son armée.
Wilhelm se retint de faire la moindre remarque sur leur jeune commandant, qui avait l'air persuadé de pouvoir défaire Stannis avec sa seule intelligence. Celui qui avait défendu Accalmie avec brio n'allait sûrement pas lancer toutes ses troupes dans la bataille dès le début, et ses éléphants de guerre n'allaient sûrement pas se laisser tuer aussi facilement. Sans oublier que les lancer à l'assaut des murs serait idiot. Mieux valait se servir d'un bon vieux bélier pour défoncer les portes de la capitale, et ensuite lâcher les mastodontes dans les rues, là ou ils pourraient faire le plus de dégâts.
C'est alors qu'il entendit des bruits de pas dans son dos. Se tournant pour voir un Ser ou un Lord entrer dans la pièce, il fut prit de court quand il vit la princesse Rhaenys Targaryen s'approcher, armée de pied en cap et accompagnée d'un homme qui devait être son protecteur. S'inclinant devant la jeune femme, il dit avec amabilité:
- Majesté. C'est une joie de vous voir ici, et un honneur de vous voir défendre cette cité.
Wilhelm se retint de justesse de demander à la princesse si le roi Rhaegar avait de quelconques ordres pour les hommes chargés de défendre le sud de la capitale. Mais n'ayant pas été convié à la table des officiers par le biefois qui les commandait, il n'était qu'un subalterne. Au moins, en étant « exilé » à la Porte du Lion, il pourrait reprendre son rôle de leader. Et ordonner à ses hommes de regarder une bataille menée par d'autres, alors que ses hommes et lui seraient occupés à garder une porte qui avait peu de chances d'être attaquée.
À ses côtés, un Velaryon prit la parole, et la stratégie qu'il proposa pour s'occuper de Renly en fit rire plus d'un, Wilhelm comprit. En effet, proposer un beau garçon à Renly permettrait de l'occuper un moment. Et visiblement, son voisin était du même avis que le Sire de Repos-des-Freux. C'était Stannis le plus dangereux des deux, et surtout le plus déterminé. Et le jeune chevalier qui prit la parole ensuite, et qui expliqua être Ser Gwayne Harclay, émit ses craintes par rapport aux redoutables éléphants de guerre de Stannis. En effet, ces bêtes allaient poser quelques problèmes. Surtout si elles étaient lâchées en ville. Mais tant qu'elle restaient aux pieds des murs, elles pourraient aisément être massacrées. La poix, le feu et les pierres feraient leur œuvre.
Mais alors que Wilhelm allait répondre aux inquiétudes du jeune chevalier, leur commandant arriva enfin, et leur ordonna de se taire autant de finesse qu'un homme de la trempe de Gregor Clegane. Écoutant à peine ses remontrances inutiles, Wilhelm se retint de soupirer. C'était donc ça qui allait devoir défendre le sud de la ville? Un jeunot sans la moindre expérience de la guerre? Dire qu'il espérait que le commandant du Guet serait quelqu'un de mature et de compétent, il se trompait lourdement. Et son discours, qui se voulait sûrement motivant, laissa le Lord de marbre. Il se moquait bien de la ville et de ses habitants. Si il se battait aujourd'hui, c'était uniquement pour le roi qu'il servait. Ce n'est que lorsque le blond, debout sur sa table, osa le traiter de grande gueule que Wilhelm s'intéressa enfin à son chef. Sa main gauche serra la poignée de son glaive avec tant de force que les jointures de ses doigts blanchirent. Cet idiot prétentieux et arrogant était-il suffisant au point de croire qu'une « petite unité » pourrait garder une des portes de la ville? Avait-il à ce point besoin de prouver qu'il était le chef qu'il n'hésitait pas à insulter ses officiers et à se passer d'eux?
Restant ou il était, Wilhelm écouta le jeune Hightower étaler son « expérience » sur les éléphants de guerre à Ser Gwayne et au Velaryon, et se retint de faire tout commentaire. Avec ça à la tête des défenses de la ville, ils allaient avoir besoin d'un miracle. Peut-être même de plusieurs. Mais alors que le trentenaire s'éloignait de la table de commandement, quelque-chose fracassa l'un des vitraux du septuaire, et s'écrasa sur la table qu'il venait à peine de quitter. S'approchant de cette dernière, il constata que les forces de Stannis venaient de catapulter un messager, sûrement envoyé pour tenter de négocier avec Stannis.
Gardant son regard braqué sur le cadavre, et se moquant de la réaction du Hightower par rapport à sa prise de parole, Wilhelm lança à voix haute:
- Voila qui met un terme aux négociations. Stannis ne capitulera pas. Il ne l'a jamais fait, et ne le fera jamais. Même à Accalmie il n'a pas capitulé. Et il sait comment défendre une place forte. Par conséquent, il sait comment faire pour en prendre une. La moindre de nos actions doit être soigneusement calculée. Stannis est un stratège aguerri, et si il trouve la plus petite faille dans nos défenses, il la transformera en une brèche béante ou il engouffrera son armée.
Wilhelm se retint de faire la moindre remarque sur leur jeune commandant, qui avait l'air persuadé de pouvoir défaire Stannis avec sa seule intelligence. Celui qui avait défendu Accalmie avec brio n'allait sûrement pas lancer toutes ses troupes dans la bataille dès le début, et ses éléphants de guerre n'allaient sûrement pas se laisser tuer aussi facilement. Sans oublier que les lancer à l'assaut des murs serait idiot. Mieux valait se servir d'un bon vieux bélier pour défoncer les portes de la capitale, et ensuite lâcher les mastodontes dans les rues, là ou ils pourraient faire le plus de dégâts.
C'est alors qu'il entendit des bruits de pas dans son dos. Se tournant pour voir un Ser ou un Lord entrer dans la pièce, il fut prit de court quand il vit la princesse Rhaenys Targaryen s'approcher, armée de pied en cap et accompagnée d'un homme qui devait être son protecteur. S'inclinant devant la jeune femme, il dit avec amabilité:
- Majesté. C'est une joie de vous voir ici, et un honneur de vous voir défendre cette cité.
Wilhelm se retint de justesse de demander à la princesse si le roi Rhaegar avait de quelconques ordres pour les hommes chargés de défendre le sud de la capitale. Mais n'ayant pas été convié à la table des officiers par le biefois qui les commandait, il n'était qu'un subalterne. Au moins, en étant « exilé » à la Porte du Lion, il pourrait reprendre son rôle de leader. Et ordonner à ses hommes de regarder une bataille menée par d'autres, alors que ses hommes et lui seraient occupés à garder une porte qui avait peu de chances d'être attaquée.
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SIEGE DE PORT REAL
At
Les tambours de guerre d’Essos résonnèrent. Ordre de Stannis en personne, les tambours ne devaient pas cesser de frapper pendant toute la nuit afin de jouer avec les nerfs des assiégés. Aussi on s’en donnait à cœur joie en matraquant les tambours dans le camp des Baratheon.
Alors que les assiégeants continuaient d’ériger les immenses tours d’assauts qui seraient à terme poussés vers les remparts de la ville, la frénésie était palpable dans les rangs des fanatiques de R’hllor, qui pour leur grande majorité avaient traversé le Détroit pour la première fois de leur vie. Ils étaient venus livrer la première des grandes batailles qu’ils comptaient asséner à Westeros pour la plus grande gloire de leur divinité. Les catapultes étaient fin prêtes, dès demain la cité serait assaillit par des projectiles à n’en plus finir pour inspirer la terreur dans le cœur de tous ses habitants. Mais les vastes tours d’assauts n’étaient pas encore toutes achevées. Depuis qu’ils avaient débarqué, les forces des Baratheon s’étaient empressées de couper tous les arbres alentours au point de dévaster plusieurs zones boisées. Tout ça dans la précipitation pour ériger au plus vite leurs formidables engins de sièges. Le temps pressait pour l’armée venu de l’orient. Ils avaient l’avantage du nombre, il leur fallait prendre la ville avant que les renforts des autres contrées ne viennent au secours de la capitale. Stannis le grand stratège avait prévu dès le départ qu’il ne pourrait pas maintenir le siège indéfiniment.
Dans la soirée, Melisandre d’Asshaï la prêtresse rouge de Stannis et grande figure de proue de la croisade contre les impies, adressa un de ses vibrants prêches à l’assemblée des croyants. Des milliers d’hommes abandonnèrent leur tâche pour se regrouper autour d’elle alors que s’étendait au loin les remparts de Port-Réal derrière Melisandre. Comme à son habitude elle avait bien orchestré son discours pour galvaniser la foi et la passion des troupes de Stannis. Alors qu’elle parlait, des captifs se consumaient sur les buchers allumés autours de la cité pour que les assiégés apprennent ce qu’il en coutait de résister à R’hllor. Ces malheureux étaient pour la plupart des paysans et des gens ordinaires qui n’avaient pas pu se réfugier à temps dans Port-Réal, et dont la mort par les flammes servait à intimider l’adversaire. Melisandre tendit ses bras vers la grande assemblée qui la scrutait attentivement, en étant probablement aussi bien avide de ses paroles que de son jolis minois et plus encore de sa poitrine opulente :
« Regardez comme cette ville tremble ! Ils sont tous agités par l’effroi ! Ils savent qu’à la fin ils ne seront plus que cendres et ossements pourris ! Il n’y aura pas de sommation ! Nous allons leur faire voir la puissance du maître de la lumière ! Notre démonstration sera exemplaire ! Le maître de la lumière va assombrir leur nuit et fera luire notre jour ! Quand vous donnerez l’assaut à ces murs, ça sera le grand cataclysme ! Les flammes seront visibles pour chacun ! Tous nous serons consumés par le feu ! Mais ne craignez pas de mourir par le feu ! Parce qu’il n’y a pas de plus grande gloire que de mourir pour le maître de la lumière ! Et pour celui qui périra en son nom dans le sang, alors ce sang finira par devenir le sien et le néant de la mort finira par devenir son refuge, car la nuit est sombre et pleine de terreur ! »
C’était le discours de trop, le dernier d’une série qu’elle leur avait assénée avant qu’ils ne s’embarquent pour cette guerre, pendant la traversée, et maintenant depuis leur arrivée. S’en était trop pour la plupart des fanatiques qui étaient grisé par cette page d’histoire des 7 couronnes, qu’ils avaient tous l’impression d’écrire. A peine Melisandre avait-elle achevée son discours qu’un des fanatiques se rua vers les remparts de Port-Réal en brandissant son épée et en hurlant :
« La nuit est sombre et pleine de terreur ! »
Une flèche le fit taire. Mais bientôt d’autres vinrent le rejoindre en psalmodiant le même couplet. Au point qu’en une minute on compta une centaine de cadavres devant les murailles. Puis la phrase ne cessa de circuler dans leurs rangs :
« Et pour celui qui périra pour le maître de la lumière par le sang, alors la mort deviendra son refuge ! »
La clameur ne cessait de grimper. Les prêtres rouges n’étaient pas les derniers dans les rangs des Baratheon à entretenir l’excitation causée par Melisandre. Très vite ils ne cessèrent de scander :
« Le grand cataclysme de Port-Réal sera bientôt visible par tous ! »
Et la frénésie guerrière commença pour de bon. La grande ruée vers les remparts débuta. La foule en délire poussa les tours d’assaut (alors même que certaines n’étaient pas encore achevées !) sous les chants, les tambours et les cris. Fou de rage, Stannis Baratheon constata que son armée s’était mise en marche sur un coup de démence alors qu’il n’avait même pas donné l’ordre de l’assaut. Complètement prit au dépourvu il enragea. Il avait prévu de donner l’attaque dans 3 jours quand tout serait prêt et non maintenant. Mais plus rien ne pouvait arrêter la folie. Même ses officiers n’arrivaient plus à se faire obéir de la foule de fanatiques engagée sur sa lancée. Seule Melisandre parvint à réconforter son seigneur en se blottissant contre lui (lui faisant ainsi profiter de ses formes voluptueuses) et Stannis la mort dans l’âme donna la consigne de l’assaut général à son frère Renly, par l’intermédiaire d’un signal de feu concocté par les prêtres rouges.
Renly Baratheon avait été intrigué par la grande clameur qu’il entendait au sud de la ville. Il savait que l’assaut n’était pas prévu pour maintenant. Mais une fois l’ordre de son frère parvenu, il lança à son tour les immaculés contre la ville au rythme des tambours de guerre, en se demandant bien pourquoi on attaquait avant le jour prévu.
Pour le moment les immaculés convergent au nord vers la vielle porte dans l’ordre et la discipline. Sans se douter des préparatifs accomplit par le prince Targaryen et le chevalier qui s’est joint à lui. De leur côté les fanatiques de R’Hllor s’attaquent au grand rempart situé entre la porte du Lion et la porte du Roi dans la confusion la plus totale. C’est sans aucune cohérence ni discipline que chacun se rue sur les remparts. Beaucoup de tours d’assauts n’ont pas atteint les murs à cause de l’encombrement et la désorganisation des troupes au sol, mais la plupart ont réussit à atteindre les remparts pour déverser les fous de R’hllor en nombre.
C’est le moment de saisir votre épée, la tempête est là. Pour le moment vous avez affaire à la piétaille des fanatiques et au savoir faire des immaculés.
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Aegon était parfaitement calme.
S’en était déstabilisant. Il ne devrait pas être calme. Pourtant, c’était ce qu’il était. Il ne se sentait pas anxieux à l’idée du combat qui s’annonçait et auquel il allait participer. Il ne l’était pas non plus à l’idée de perdre la vie, des hommes ou à l’idée même de tuer. Tout cela lui paraissait si lointain et si abstrait. Un peu comme s’il était extérieur à son propre corps en réalité. Le jeune prince de Peyredragon se contentait de rester face au mannequin sur lequel était exposée l’armure qu’on avait forgé pour lui.
Rapidement, Aegon repassa dans sa tête le plan qui avait été élaboré.
Comme il l’avait pensé, Renly avait essayé de les arrêter lorsqu’il avait vu les civils sortir pour mettre en place des fortifications extérieures. Mais il avait reculé devant le barrage des flèches de que les archers avaient fait pleuvoir sur ses troupes. Il n’y avait pas eu de combat au corps à corps et le jeune prince était parfaitement incapable de dire s’il y avait ou non eu des morts. Tout ce qu’il savait et qui importait, c’était que Renly avait fait machine arrière et qu’ils avaient put creuser trous et tranchée.
Et puis, il y avait la suite du plan. Celle qui impliquait le feu greyjoi. Cela, ils avaient tout juste eu le temps de le mettre en place. Heureusement qu’Aegon avait mit une grosse partie de la ville au travail sinon ils n’auraient jamais terminé à temps.
Trois écuyers arrivèrent et commencèrent à s’occuper de l’armure du prince.
Les maîtres forgerons de Port-Réal avaient fait un travail remarquable compte tenu du temps plus que limité qui leur avait été impartit. L’armure était simple, mais d’excellente qualité. Elle ne présentait pas de fioritures ou d’ornements particuliers si ce n’était le dragon rouge et les liserés sur les bords des plaques. D’acier noir, elle semblait très solide. Autour d’Aegon, les écuyers s’activaient. Le pectoral, puis solerets, genouillères et grèves, gonelles, cannons d’avant bras, cubitière, spallières et enfin, le gorgerin. Alors que l’un des écuyers passait sa ceinture au prince, un autre lui enfilait ses gantelets. Le troisième posa sur sa tête et ses épaules le lourd camail de mailles noires.
En s’observant dans le miroir, Aegon avait de la peine à se reconnaître lui-même. Et bon sang que tout cela était lourd. Le jeune homme s’assura que les sangles étaient bien toutes mises et que l’armure n’entravait pas ses mouvements en tirant et en rengainant son épée et sa dague à rouelle.
Les deux armes étaient assez semblables. Deux lames noires tranchantes comme des rasoirs sans guère de fioriture si ce n’était une belle améthyste enchâssée dans leur garde. Ce n’était guère des épée d’apparat, mais pour le moment, Aegon n’en avait pas besoin. Il avait besoin d’armes de guerre.
Rapidement, le jeune prince regagna la grande salle de la Fossedragon où son escorte l’attendait. Ser Thomas Rivers, Ser Hanegard Sand, Ser Quentyn, Alisson l’Effrontée qui tenait la grande bannière du prince. Toute une petite équipe d’officiers et de chevalier qu’il avait formé autour de lui et qui l’attendaient caparaçonnés pour le combat. On l’aida à monter sur son cheval et, sous le bruit assourdissant de trompette de bronze et du choc de leurs destriers, l’escorte du prince quitta la Fossedragon.
Dans la ville, ils faisaient un barouf d’enfer. Les grandes trompettes qui raisonnaient dans la Fossedragon comme si les précédents locataires du lieu y avaient repris leurs droits. Derrière lui, le jeune homme pouvait toutefois entendre la grande bannière du dragon rouge claquer au vent.
Alors qu’il dévalait la colline, il jeta un coup d’œil au sud. Le combat s’y était déjà engagé et Aegon s’inquiétait pour sa sœur. Il aurait voulut qu’elle quitte la ville et parte rallier les troupes de la péninsule de la Claquepince. Rosby, Sombreval, Viergétang et peut-être même Harrenhal. Ils devaient avoir mobilisé leur troupes ou être en train de le faire. Il aurait voulut qu’elle aille là bas et qu’elle les guide. Elle n’aurait pas été ici au milieu de la zone de conflit. Mais sa sœur était une foutue teigneuse qui n’avait pas voulut entendre raison. Maudit sang dornien.
*Cesse de t’en faire pour cela ou tu vas te faire tuer. Rhaenys a fait ses choix.*
Aegon arriva aux murailles et observa les hommes. Tous avaient les yeux tournés vers le Prince de Peyredragon et son équipage et une fois de plus, Aegon se sentit rétrécir. Combien parmi eux avaient au moins deux fois son âge si ce n’était plus ? Énormément. Tous attendaient de lui un miracle. Il ne savait pas s’il pouvait leur donner, mais il allait faire ce qu’il pouvait.
Ils mirent pied à terre.
Derrière les rempares, certains civils étaient en train de lever des barricades pour les archers. Si le murs devaient tomber, ils se réfugieraient derrière elles. Cela leur offrirait une seconde muraille, mais aussi un point de vu parfaitement dégagé sur les soldats qui mettraient un pied sur les murs. Mais cette barricade était loin d’être terminée.
Tout le monde s’écartait pour laisser passer le prince et ses hommes. Personne ne disait mot, mais Aegon voyait la peur dans leur regard.
Arrivé au sommet, il observa les forces ennemies.
Les Immaculés n’étaient pas encore arrivés aux pieds des murailles. Apparemment, l’assaut s’était mal coordonné entre les deux frères. Pour autant, la grande masse essosienne approchait. Renly avait renoncé à utiliser les tours de siège devant les trous et la tranchée du jeune prince. Mais les Immaculés transportaient des échelles.
Aegon sentait la panique monter en lui.
Il n’avait rien à faire là. C’était son père le roi. A son père de mener les troupes, de les inspirer, il n’avait rien à faire là. Le jeune homme se mit à respirer de plus en plus vite, sur le point de céder complètement à l’affolement lorsqu’il senti au creux de son cou une petite masse. Malgré les couches de vêtement, il l’en extrait. Son pion. C’était son pion de cyvosse la première fois qu’il avait vraiment battu son père. Allez savoir pourquoi, mais la petite pièce de bois était si… rassurante.
Le prince la caressa du bout des doigts devant des hommes de plus en plus affolé par l’absence d’ordres.
C’était son père qu’on appelait parfois le Dernier Dragon. Comme s’il ne comptait pas. Comme s’il n’était qu’une pâle copie de l’illustre Rhaegar.
Pourtant, il avait battu son père. Et là, l’illustre Rhaegar était vaincu.
Aegon était là.
Il rangea la pièce et fit signe à un écuyer qui lui donna un arc et une flèche avec un tissu imbibé de pois.
« Toi là, comment tu l’appel, interrogea le prince ? »
L’homme avait la tête de quelqu’un qu’on a sortit de prison, se que cet étrange patronyme laissait largement supposé.
« Gibier de Potence m'sir. Les gars m'appellent Gib. Où est le roi ? »
Aegon baissa la tête.
« Le roi ne viendra pas. »
Un murmure commença à courir dans la foule. Visiblement, on avait laissé le jeune prince établir des plan pour la défense parce qu'il était noble et qu'il était seconder par des officiers compétents. Mais maintenant, il s'agissait de mener les troupes au combat. Et c'était une chose tout à fait différente que celle-là.
Pour menez les hommes, on voulait un roi. Pas un petit prince qui joue au soldat.
« Gib... ouvre bien les yeux. Vous tous. Ouvrez bien les yeux. Lorsque vous serrez vieux, vous pourrez dire à vos petits enfants que vous y étiez. Vous pourrez dire que vous avez vu un dragon. »
Les premières flèches étaient tirées des deux côtés alors que les ennemis avaient franchis la tranchée.
« Vous pourrez dire que vous avez été témoin d'une bataille comme Westeros n'en a plus connu depuis le temps de la Danse. Vous pourrez dire que vous avez vu un dragon, senti ses flammes, lutté côte à côte avec lui. »
Les hommes étaient partagé entre un sentiment d'admiration et un fou rire tant ce que le jeune homme disait leur semblait ridicule.
« Aujourd'hui, vous luttez pour le dragon et avec un dragon. Que ceux qui n'y croient pas ouvrent bien les yeux. »
Aegon plaça rapidement sa flèche dans un braseros pour les archers et attendit encore quelques secondes. Avec la flèche encochée. Des que les premières échelles furent mises contre les murs, les Immaculés commencèrent à s’agglutiner au pied des rempares et le prince avança d'un pas. Aegon tendit autant qu'il le pouvait son arc. Il n'avait jamais été particulièrement doué avec cet arc et son armure n'améliorait pas les choses. Pas plus que ses gantelets. Lorsqu'il lâcha la corde, la flèche partit complètement de travers, déclenchant un rictus méprisant chez certains des hommes qui étaient là. Mais tout rictus se figea rapidement dans leur gorge.
À l'endroit où la flèche était tombée, plusieurs Immaculés chutèrent en hurlant. Aussi rapidement qu'un cheval au galop, de grandes flammes vertes commencèrent à se répandre, déclenchant par endroit de grandes explosions qui illuminaient le ciel nocturne. Les Immaculés rompaient leur formation devant ces grandes flammes qui les dévoraient et qu'ils n'arrivaient pas à éteindre. Lorsqu'ils étaient atteint, ils se secouraient ou tentait de rouler par terre, accentuant les dégâts.
Les flammes se répandaient de plus en plus dans un fracas assourdissant, couronnant Port-Réal de flammes. Partout montait de grands panaches de fumés et des cris horribles de centaines d'Immaculés qui étaient en train de brûler vif.
Aegon rendit l'arc à l'écuyer et tira son épée.
« ARCHERS !!! »
Plusieurs flèches enflammée sifflèrent dans l'air et vinrent s'abattre sur le sol, allumant de grandes flaques de feu greyjois qui n'avaient pas encore flambé, causant plus encore de morts. À la troisième volée de flèches, l'une d'entre elle atteignit la tranchée, levant un grand mur de flammes qui coupait les troupes de Renly en deux, tuant ceux qui s'y trouvaient et tentaient de fuir, condamnant à mort tout ceux qui étaient entre les rempares et la tranchée.
Les hommes étaient complètement hébété par le spectacle qu'ils venaient de voir, la plupart n'étaient pas du tout au courant du plan du jeune prince. Gib avait la mâchoire complètement décrochée, prêt à gober les mouches.
L'armée de Renly n'était pas anéantie, loin de là. Mais les pertes étaient déjà lourdes et les hurlements des brûlés porteraient certainement un très lourd coup à leur moral. En plus de ça, ils allaient devoir attendre que les flammes s'éteigne.
Les écuyers fixèrent le heaume à bassinet d'Aegon ainsi que son grand écu.
« Souvenez vous, hurla le prince. J'offre cinq cerf d'argent pour chaque tête d'Immaculé. Et un millier de dragon d'or à celui qui m'apportera la tête de Renly Baratheon. »
Le jeune prince ne put s'empêcher de penser qu'avant une heure, toute la muraille saurait ce qu'il avait fait. Dans deux heures, se serait toute la ville. Et avant l'aube, on l'aurait gratifié d'un surnom.
S’en était déstabilisant. Il ne devrait pas être calme. Pourtant, c’était ce qu’il était. Il ne se sentait pas anxieux à l’idée du combat qui s’annonçait et auquel il allait participer. Il ne l’était pas non plus à l’idée de perdre la vie, des hommes ou à l’idée même de tuer. Tout cela lui paraissait si lointain et si abstrait. Un peu comme s’il était extérieur à son propre corps en réalité. Le jeune prince de Peyredragon se contentait de rester face au mannequin sur lequel était exposée l’armure qu’on avait forgé pour lui.
Rapidement, Aegon repassa dans sa tête le plan qui avait été élaboré.
Comme il l’avait pensé, Renly avait essayé de les arrêter lorsqu’il avait vu les civils sortir pour mettre en place des fortifications extérieures. Mais il avait reculé devant le barrage des flèches de que les archers avaient fait pleuvoir sur ses troupes. Il n’y avait pas eu de combat au corps à corps et le jeune prince était parfaitement incapable de dire s’il y avait ou non eu des morts. Tout ce qu’il savait et qui importait, c’était que Renly avait fait machine arrière et qu’ils avaient put creuser trous et tranchée.
Et puis, il y avait la suite du plan. Celle qui impliquait le feu greyjoi. Cela, ils avaient tout juste eu le temps de le mettre en place. Heureusement qu’Aegon avait mit une grosse partie de la ville au travail sinon ils n’auraient jamais terminé à temps.
Trois écuyers arrivèrent et commencèrent à s’occuper de l’armure du prince.
Les maîtres forgerons de Port-Réal avaient fait un travail remarquable compte tenu du temps plus que limité qui leur avait été impartit. L’armure était simple, mais d’excellente qualité. Elle ne présentait pas de fioritures ou d’ornements particuliers si ce n’était le dragon rouge et les liserés sur les bords des plaques. D’acier noir, elle semblait très solide. Autour d’Aegon, les écuyers s’activaient. Le pectoral, puis solerets, genouillères et grèves, gonelles, cannons d’avant bras, cubitière, spallières et enfin, le gorgerin. Alors que l’un des écuyers passait sa ceinture au prince, un autre lui enfilait ses gantelets. Le troisième posa sur sa tête et ses épaules le lourd camail de mailles noires.
En s’observant dans le miroir, Aegon avait de la peine à se reconnaître lui-même. Et bon sang que tout cela était lourd. Le jeune homme s’assura que les sangles étaient bien toutes mises et que l’armure n’entravait pas ses mouvements en tirant et en rengainant son épée et sa dague à rouelle.
Les deux armes étaient assez semblables. Deux lames noires tranchantes comme des rasoirs sans guère de fioriture si ce n’était une belle améthyste enchâssée dans leur garde. Ce n’était guère des épée d’apparat, mais pour le moment, Aegon n’en avait pas besoin. Il avait besoin d’armes de guerre.
Rapidement, le jeune prince regagna la grande salle de la Fossedragon où son escorte l’attendait. Ser Thomas Rivers, Ser Hanegard Sand, Ser Quentyn, Alisson l’Effrontée qui tenait la grande bannière du prince. Toute une petite équipe d’officiers et de chevalier qu’il avait formé autour de lui et qui l’attendaient caparaçonnés pour le combat. On l’aida à monter sur son cheval et, sous le bruit assourdissant de trompette de bronze et du choc de leurs destriers, l’escorte du prince quitta la Fossedragon.
Dans la ville, ils faisaient un barouf d’enfer. Les grandes trompettes qui raisonnaient dans la Fossedragon comme si les précédents locataires du lieu y avaient repris leurs droits. Derrière lui, le jeune homme pouvait toutefois entendre la grande bannière du dragon rouge claquer au vent.
Alors qu’il dévalait la colline, il jeta un coup d’œil au sud. Le combat s’y était déjà engagé et Aegon s’inquiétait pour sa sœur. Il aurait voulut qu’elle quitte la ville et parte rallier les troupes de la péninsule de la Claquepince. Rosby, Sombreval, Viergétang et peut-être même Harrenhal. Ils devaient avoir mobilisé leur troupes ou être en train de le faire. Il aurait voulut qu’elle aille là bas et qu’elle les guide. Elle n’aurait pas été ici au milieu de la zone de conflit. Mais sa sœur était une foutue teigneuse qui n’avait pas voulut entendre raison. Maudit sang dornien.
*Cesse de t’en faire pour cela ou tu vas te faire tuer. Rhaenys a fait ses choix.*
Aegon arriva aux murailles et observa les hommes. Tous avaient les yeux tournés vers le Prince de Peyredragon et son équipage et une fois de plus, Aegon se sentit rétrécir. Combien parmi eux avaient au moins deux fois son âge si ce n’était plus ? Énormément. Tous attendaient de lui un miracle. Il ne savait pas s’il pouvait leur donner, mais il allait faire ce qu’il pouvait.
Ils mirent pied à terre.
Derrière les rempares, certains civils étaient en train de lever des barricades pour les archers. Si le murs devaient tomber, ils se réfugieraient derrière elles. Cela leur offrirait une seconde muraille, mais aussi un point de vu parfaitement dégagé sur les soldats qui mettraient un pied sur les murs. Mais cette barricade était loin d’être terminée.
Tout le monde s’écartait pour laisser passer le prince et ses hommes. Personne ne disait mot, mais Aegon voyait la peur dans leur regard.
Arrivé au sommet, il observa les forces ennemies.
Les Immaculés n’étaient pas encore arrivés aux pieds des murailles. Apparemment, l’assaut s’était mal coordonné entre les deux frères. Pour autant, la grande masse essosienne approchait. Renly avait renoncé à utiliser les tours de siège devant les trous et la tranchée du jeune prince. Mais les Immaculés transportaient des échelles.
Aegon sentait la panique monter en lui.
Il n’avait rien à faire là. C’était son père le roi. A son père de mener les troupes, de les inspirer, il n’avait rien à faire là. Le jeune homme se mit à respirer de plus en plus vite, sur le point de céder complètement à l’affolement lorsqu’il senti au creux de son cou une petite masse. Malgré les couches de vêtement, il l’en extrait. Son pion. C’était son pion de cyvosse la première fois qu’il avait vraiment battu son père. Allez savoir pourquoi, mais la petite pièce de bois était si… rassurante.
Le prince la caressa du bout des doigts devant des hommes de plus en plus affolé par l’absence d’ordres.
C’était son père qu’on appelait parfois le Dernier Dragon. Comme s’il ne comptait pas. Comme s’il n’était qu’une pâle copie de l’illustre Rhaegar.
Pourtant, il avait battu son père. Et là, l’illustre Rhaegar était vaincu.
Aegon était là.
Il rangea la pièce et fit signe à un écuyer qui lui donna un arc et une flèche avec un tissu imbibé de pois.
« Toi là, comment tu l’appel, interrogea le prince ? »
L’homme avait la tête de quelqu’un qu’on a sortit de prison, se que cet étrange patronyme laissait largement supposé.
« Gibier de Potence m'sir. Les gars m'appellent Gib. Où est le roi ? »
Aegon baissa la tête.
« Le roi ne viendra pas. »
Un murmure commença à courir dans la foule. Visiblement, on avait laissé le jeune prince établir des plan pour la défense parce qu'il était noble et qu'il était seconder par des officiers compétents. Mais maintenant, il s'agissait de mener les troupes au combat. Et c'était une chose tout à fait différente que celle-là.
Pour menez les hommes, on voulait un roi. Pas un petit prince qui joue au soldat.
« Gib... ouvre bien les yeux. Vous tous. Ouvrez bien les yeux. Lorsque vous serrez vieux, vous pourrez dire à vos petits enfants que vous y étiez. Vous pourrez dire que vous avez vu un dragon. »
Les premières flèches étaient tirées des deux côtés alors que les ennemis avaient franchis la tranchée.
« Vous pourrez dire que vous avez été témoin d'une bataille comme Westeros n'en a plus connu depuis le temps de la Danse. Vous pourrez dire que vous avez vu un dragon, senti ses flammes, lutté côte à côte avec lui. »
Les hommes étaient partagé entre un sentiment d'admiration et un fou rire tant ce que le jeune homme disait leur semblait ridicule.
« Aujourd'hui, vous luttez pour le dragon et avec un dragon. Que ceux qui n'y croient pas ouvrent bien les yeux. »
Aegon plaça rapidement sa flèche dans un braseros pour les archers et attendit encore quelques secondes. Avec la flèche encochée. Des que les premières échelles furent mises contre les murs, les Immaculés commencèrent à s’agglutiner au pied des rempares et le prince avança d'un pas. Aegon tendit autant qu'il le pouvait son arc. Il n'avait jamais été particulièrement doué avec cet arc et son armure n'améliorait pas les choses. Pas plus que ses gantelets. Lorsqu'il lâcha la corde, la flèche partit complètement de travers, déclenchant un rictus méprisant chez certains des hommes qui étaient là. Mais tout rictus se figea rapidement dans leur gorge.
À l'endroit où la flèche était tombée, plusieurs Immaculés chutèrent en hurlant. Aussi rapidement qu'un cheval au galop, de grandes flammes vertes commencèrent à se répandre, déclenchant par endroit de grandes explosions qui illuminaient le ciel nocturne. Les Immaculés rompaient leur formation devant ces grandes flammes qui les dévoraient et qu'ils n'arrivaient pas à éteindre. Lorsqu'ils étaient atteint, ils se secouraient ou tentait de rouler par terre, accentuant les dégâts.
Les flammes se répandaient de plus en plus dans un fracas assourdissant, couronnant Port-Réal de flammes. Partout montait de grands panaches de fumés et des cris horribles de centaines d'Immaculés qui étaient en train de brûler vif.
Aegon rendit l'arc à l'écuyer et tira son épée.
« ARCHERS !!! »
Plusieurs flèches enflammée sifflèrent dans l'air et vinrent s'abattre sur le sol, allumant de grandes flaques de feu greyjois qui n'avaient pas encore flambé, causant plus encore de morts. À la troisième volée de flèches, l'une d'entre elle atteignit la tranchée, levant un grand mur de flammes qui coupait les troupes de Renly en deux, tuant ceux qui s'y trouvaient et tentaient de fuir, condamnant à mort tout ceux qui étaient entre les rempares et la tranchée.
Les hommes étaient complètement hébété par le spectacle qu'ils venaient de voir, la plupart n'étaient pas du tout au courant du plan du jeune prince. Gib avait la mâchoire complètement décrochée, prêt à gober les mouches.
L'armée de Renly n'était pas anéantie, loin de là. Mais les pertes étaient déjà lourdes et les hurlements des brûlés porteraient certainement un très lourd coup à leur moral. En plus de ça, ils allaient devoir attendre que les flammes s'éteigne.
Les écuyers fixèrent le heaume à bassinet d'Aegon ainsi que son grand écu.
« Souvenez vous, hurla le prince. J'offre cinq cerf d'argent pour chaque tête d'Immaculé. Et un millier de dragon d'or à celui qui m'apportera la tête de Renly Baratheon. »
Le jeune prince ne put s'empêcher de penser qu'avant une heure, toute la muraille saurait ce qu'il avait fait. Dans deux heures, se serait toute la ville. Et avant l'aube, on l'aurait gratifié d'un surnom.
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Le siège de Port-Réal
Event 1, partie 2 (RP libre)
Jorah se trouvait dans le camp de Renly, circulant parmi les tentes, essayant tant bien que mal de cacher son anxiété. Il était un mouton au milieu d'une armée de loups. Il suffisait d'une toute petite erreur pour que l'armée en question ne le réduise en charpie. Normalement, il aurait dût être dans la tente de commandement, avec les autres officiers sous les ordres de Renly. Il s'y trouvait encore une heure plus tôt, lorsque l'exilé avait donné ses derniers ordres. Il se devait d'y être, car Renly considérait l'ancien seigneur de l'Île-aux-Ours comme un ami et un allié fidèle, et parce qu'il était celui qui connaissait le mieux la langue des Dothrakis. Il servait donc de traducteur, ni Renly ni Stannis n'avaient prit la peine d'apprendre leur langue, et les Dothrakis n'avaient pas non plus prit la peine d'apprendre la Langue Commune. Ou alors quelques mots ici et là.
S'arrêtant à côté d'une tente, il regarda l'armée du jeune Baratheon. Des Immaculés. Plus qu'il n'en avait jamais vu auparavant. Il savait de quoi ces hommes étaient capables. Il avait entendu beaucoup de rumeurs sur eux, et il en avait vu en action à deux ou trois reprises. Mais en voir autant réunis au même endroit suffisait à lui hérisser le poil. Surtout qu'ils étaient là à attendre. Ils ne faisaient rien d'autre. Ils ne parlaient pas, ne faisaient rien pour passer les temps...ils attendaient, tout simplement. C'était ça le plus effrayant chez eux. Ils n'avaient pas le moindre coeur. Renly pouvait leur ordonner de mettre la ville à feu et à sang, ils rempliraient leur mission sans broncher, de façon méthodique et sans même essayer de piller ou de violer les habitant de la cité. Les Dothrakis à côté, offraient un spectacle bien plus commun. Certains étaient occupés à baiser pour ce qui risquait d'être la dernière fois, d'autres se battaient pour se préparer au siège, et il y en avait même qui imaginaient ce qu'ils feraient une fois le siège terminé. Ils allaient sûrement piller et violer les habitantes de la cité pendant que les Immaculés regarderaient sans broncher.
Poussant un profond soupir, son regard se perdit vers le nord. Vers son foyer. Cela faisait cinq longue années qu'il n'avait pas mit les pieds chez lui. Ce qu'il ne pouvait pas faire sans risquer d'y perdre sa tête. Depuis que Lynce avait quitté Jorah pour Tregar Ormollen, il ne s'était pas passé un seul jour sans qu'il ne regrette ses actes. Sans Varys, jamais il n'aurait espéré pouvoir fouler un jour le sol de Westeros sans craindre de voir l'épée de Ned Stark s'abattre sur sa nuque. L'Araignée lui promettait l'amnistie en échange de ses services. Il voulait un espion dans l'entourage des frères Baratheon. Il avait été cet espion pendant les trois dernières années. Ce soir, les sacrifices qu'il avait fait pour la couronne allaient enfin être récompensés. Si il survivait à cette bataille, et que Stannis et Renly étaient vaincus, il serait de nouveau un homme libre de vivre dans le pays dans lequel il était né. Et il imaginait d'avance la tête que ferait Ned Stark lorsqu'il apprendrait que l'homme qui avait échappé à son jugement avait été amnistié.
Jorah entendit alors des pas derrière-lui, et il se retourna vivement, la main sur la poignée de son épée. Décidément, ce travail d'espion commençait à le rendre un peu trop paranoïaque. Face à lui se tenait un homme, en apparence ordinaire, sûrement un page ou quelque-chose dans le genre. Mais il s'approcha de Jorah, avant de dire dans un volantain parfait:
- L'Araignée est satisfaite de vos services, Ser Jorah, et vous remercie pour les nombreuses informations que vous avez apporté à la couronne. Et elle tient à vous assurer votre pardon arrive à grand pas. Continuez de servir Renly encore quelques temps, et vous sortirez de cette bataille en homme libre et innocent.
Avant que Jorah n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit, le page avait disparu. Mais le message était clair. Il était temps pour lui de jouer son rôle une dernière fois, avant de révéler qui il servait réellement. Mais le chevalier en exil aurait pensé que Varys lui demanderait de rentrer dans la capitale pour offrir tous les renseignements acquis aux défenseurs de Port-Réal. Mais il n'était qu'une marionnette entre les mains de Varys. Et il avait hâte qu'on lui coupe ses ficelles.
Se dirigeant vers le campement des Dothrakis, il entendit au loin les tambours de guerre. Si Jorah savait de source sûre qu'ils ne devaient attaquer que dans quelques jours, il savait que Stannis avait recours à cette manœuvre pour empêcher les défenseurs de dormir. Alors qu'il arrivait là ou les seigneurs des chevaux campaient, il eut la surprise de les voir sur le pied de guerre. Attrapant un des nomades au passage, il demanda en Dothraki:
- Que se passe-t-il? Nous ne devions pas combattre avant plusieurs jours!
- Le frère Baratheon semble en avoir décidé autrement. La guerre commence, ajouta-t-il en langue commune.
Ayant déjà son armure sur le dos et son épée au côté, Jorah n'avait qu'à trouver son cheval. Alors qu'il vérifiait la selle de sa monture, il entendit le bruit de pas des Immaculés, qui montaient à l'assaut de la Porte du Roi. Ces...choses étaient toujours aussi dérangeantes à regarder. Ils ne criaient pas, ne couraient pas, ils se contentaient d'avancer de manière cadencée, reproduisant un geste qu'ils avaient fait un million de fois auparavant. Grimpant sur son cheval, il talonna ce dernier, quittant le camp en compagnie d'une quinzaine de Dothrakis pour se camper sur une petite colline, d'ou ils pouvaient voir la progression des Immaculés.
C'est avec une surprise à peine voilée qu'il vit la contre-attaque des forces de Rhaegar, qui utilisèrent du feu grégois pour repousser les assaillants. Et même là, le spectacle des Immaculés effrayait Jorah. Si une bonne partie des Immaculés composant la première vague périssaient sous les flammes vertes, les autres commençaient déjà à entreprendre de contourner les flammes, pour grimper à un autre endroit. Ce plan était brillant, mais il ne parviendrait à repousser qu'un temps les Immaculés. Et après ça...le carnage allait pouvoir commencer.
S'arrêtant à côté d'une tente, il regarda l'armée du jeune Baratheon. Des Immaculés. Plus qu'il n'en avait jamais vu auparavant. Il savait de quoi ces hommes étaient capables. Il avait entendu beaucoup de rumeurs sur eux, et il en avait vu en action à deux ou trois reprises. Mais en voir autant réunis au même endroit suffisait à lui hérisser le poil. Surtout qu'ils étaient là à attendre. Ils ne faisaient rien d'autre. Ils ne parlaient pas, ne faisaient rien pour passer les temps...ils attendaient, tout simplement. C'était ça le plus effrayant chez eux. Ils n'avaient pas le moindre coeur. Renly pouvait leur ordonner de mettre la ville à feu et à sang, ils rempliraient leur mission sans broncher, de façon méthodique et sans même essayer de piller ou de violer les habitant de la cité. Les Dothrakis à côté, offraient un spectacle bien plus commun. Certains étaient occupés à baiser pour ce qui risquait d'être la dernière fois, d'autres se battaient pour se préparer au siège, et il y en avait même qui imaginaient ce qu'ils feraient une fois le siège terminé. Ils allaient sûrement piller et violer les habitantes de la cité pendant que les Immaculés regarderaient sans broncher.
Poussant un profond soupir, son regard se perdit vers le nord. Vers son foyer. Cela faisait cinq longue années qu'il n'avait pas mit les pieds chez lui. Ce qu'il ne pouvait pas faire sans risquer d'y perdre sa tête. Depuis que Lynce avait quitté Jorah pour Tregar Ormollen, il ne s'était pas passé un seul jour sans qu'il ne regrette ses actes. Sans Varys, jamais il n'aurait espéré pouvoir fouler un jour le sol de Westeros sans craindre de voir l'épée de Ned Stark s'abattre sur sa nuque. L'Araignée lui promettait l'amnistie en échange de ses services. Il voulait un espion dans l'entourage des frères Baratheon. Il avait été cet espion pendant les trois dernières années. Ce soir, les sacrifices qu'il avait fait pour la couronne allaient enfin être récompensés. Si il survivait à cette bataille, et que Stannis et Renly étaient vaincus, il serait de nouveau un homme libre de vivre dans le pays dans lequel il était né. Et il imaginait d'avance la tête que ferait Ned Stark lorsqu'il apprendrait que l'homme qui avait échappé à son jugement avait été amnistié.
Jorah entendit alors des pas derrière-lui, et il se retourna vivement, la main sur la poignée de son épée. Décidément, ce travail d'espion commençait à le rendre un peu trop paranoïaque. Face à lui se tenait un homme, en apparence ordinaire, sûrement un page ou quelque-chose dans le genre. Mais il s'approcha de Jorah, avant de dire dans un volantain parfait:
- L'Araignée est satisfaite de vos services, Ser Jorah, et vous remercie pour les nombreuses informations que vous avez apporté à la couronne. Et elle tient à vous assurer votre pardon arrive à grand pas. Continuez de servir Renly encore quelques temps, et vous sortirez de cette bataille en homme libre et innocent.
Avant que Jorah n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit, le page avait disparu. Mais le message était clair. Il était temps pour lui de jouer son rôle une dernière fois, avant de révéler qui il servait réellement. Mais le chevalier en exil aurait pensé que Varys lui demanderait de rentrer dans la capitale pour offrir tous les renseignements acquis aux défenseurs de Port-Réal. Mais il n'était qu'une marionnette entre les mains de Varys. Et il avait hâte qu'on lui coupe ses ficelles.
Se dirigeant vers le campement des Dothrakis, il entendit au loin les tambours de guerre. Si Jorah savait de source sûre qu'ils ne devaient attaquer que dans quelques jours, il savait que Stannis avait recours à cette manœuvre pour empêcher les défenseurs de dormir. Alors qu'il arrivait là ou les seigneurs des chevaux campaient, il eut la surprise de les voir sur le pied de guerre. Attrapant un des nomades au passage, il demanda en Dothraki:
- Que se passe-t-il? Nous ne devions pas combattre avant plusieurs jours!
- Le frère Baratheon semble en avoir décidé autrement. La guerre commence, ajouta-t-il en langue commune.
Ayant déjà son armure sur le dos et son épée au côté, Jorah n'avait qu'à trouver son cheval. Alors qu'il vérifiait la selle de sa monture, il entendit le bruit de pas des Immaculés, qui montaient à l'assaut de la Porte du Roi. Ces...choses étaient toujours aussi dérangeantes à regarder. Ils ne criaient pas, ne couraient pas, ils se contentaient d'avancer de manière cadencée, reproduisant un geste qu'ils avaient fait un million de fois auparavant. Grimpant sur son cheval, il talonna ce dernier, quittant le camp en compagnie d'une quinzaine de Dothrakis pour se camper sur une petite colline, d'ou ils pouvaient voir la progression des Immaculés.
C'est avec une surprise à peine voilée qu'il vit la contre-attaque des forces de Rhaegar, qui utilisèrent du feu grégois pour repousser les assaillants. Et même là, le spectacle des Immaculés effrayait Jorah. Si une bonne partie des Immaculés composant la première vague périssaient sous les flammes vertes, les autres commençaient déjà à entreprendre de contourner les flammes, pour grimper à un autre endroit. Ce plan était brillant, mais il ne parviendrait à repousser qu'un temps les Immaculés. Et après ça...le carnage allait pouvoir commencer.
(c) AMIANTE
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" Regardez maitre Alchimiste, il me semblerait de placer sur toute la longueur de nos remparts, de petits contenants avec du feu Gréjois à l'intérieur. Que chaque stock soit sous la garde de mes hommes, nous en aurons besoin d'une moins grande quantité que le prince. Tout de même veillez à ce que cela soit fait, nos hommes lancerons le produit à l'ouverture des rampes des tours de sièges. Qu'un petit groupes de vos érudits prenne position ici, il servira de troupe soutien rapide pour en apporter plus au point ou il y en aura besoin." Rowen marqua un temps de pause, prenant le temps de la réflexion sur ce qu'il venait de dire alors, le noble posa une main sur l'épaule frêle de l'alchimiste. En ce moment difficile tout homme avait besoin d'une dose de courage, Stannis avait pour lui le nombre. Mais ce n'était en rien les mathématiciens qui gagnaient les guerres, à cela Rowen décida de lui opposer la mobilité de petites unités. Plaçant de quoi tenir un temps chaque porte, gardant cependant le plus gros de la force vers le septuaire. La mise en place de signaux lumineux devant être lancer par chaque porte étant sous le coup d'une puissante attaque, le jeune garçon n'était pas un chef balançant des ordres à tout va en hurlant. Son virulent discours ne fut qu'un bref instant de remise en ordre des troupes, la suite resta bien plus calme pour lui.
Passant personnellement de poste en poste, partageant un mot avec le plus de combattants possible. Il observa satisfait l’entraînement des citoyens, donna lui même quelques conseils au passage. Conservant toujours un léger sourire sur le coin des lèvres, oui l'enfer était de l'autre coter des murailles. Mais lui ne devait pas avoir peur, si le guide perd son contrôle alors que pourrait bien faire le troupeau ? Son geste le plus avertit fut sans doute de mettre le plus souvent possible les habitants et gardes du guet à la défense de leur propres quartiers, réduisant ainsi considérablement le risque de désertion. Tout homme défendrait sa maison, ses voisins. Donner la connaissance de pourquoi se battre, en opposition à la peur d'un danger inconnu et terrible. Pas un instant l'homme ne se reposa, grignotant parfois un bout de pain, les troupes devaient le voir à tout prix. Mettre un visage, une voix sur celui qui allait leur demander de mourir par centaine.
" Vos homologues le savent déjà capitaine, vos piquiers à vous iront ici. Si par malheur une des portes est prise par Stannis, nous reculerons jusqu'à l'une des rues la plus étroite. Là le nombre ne comptera plus et un à un ils se briseront sous vos lances" Oui il devait prévoir des brèches dans les défenses, un plan devant prendre la place du premier et ainsi de suite. Oui peu le voyait comme l'homme le plus légitime pour défendre la ville, cependant pas un instant il n'en prit ombrage. Un lion se moque de ce les moutons pensent de lui, Le sang du grand Gerold Hightower, celui du lion Tywin Lannister également. Avec une telle ascendance, le Biefois ne pouvait être qu'au dessus du commun des nobles. Rowen revint doucement vers le septuaire, poursuivant la préparation de la défense de la ville avec quelques uns589. Quand alors un bruit se fit entendre, levant comme tous les yeux au ciel. Le commandant de la défense suivit du regard la chute du corps sur la table, il s'y avança alors pour observer la pauvre victime. Tout le monde y alla de son petit commentaire, il prit cependant le temps de fermer les yeux du héraut. Suite à un nouveau commentaire du pauvre noble, Rowen soupira alors lentement. " Comme des hommes sont bons à l'ouvrir pour des bêtises, tous ne sont pas capables de juste se taire... Vous avez vos ordres,un mot de plus et je m'amuse avec Stannis a qui catapulte le mieux les idiots."
" Que l'on prenne grand soin du corps, il est le premier défenseur de la ville à périr pour elle" Il s'inclina alors légèrement vers le cadavre et dit d'une voix plus basse sûrement pour lui-même. " Et sûrement pas le dernier...." Il s'arrêta net en voyant ce qu'il cru voir d'abord comme une vision, la princesse en personne. Rowen grogna soufflant comme un taureau de la savoir si proche du danger alors, il pressa le pas vers elle. Une fois devant la belle dragonne il croisa les bras, plissant plusieurs fois le nez de colère. " Je... Vous... Ce n'est pas ! ... " Le Hightower conserva un visage sévère quelques secondes, puis finalement esquissa un très léger sourire. " Je ne puis gérer deux personnes folles en même temps, Stannis garde ma préférence pour le moment, quand à vous ? Suivez-moi ou que j'aille, ce n'est en rien négociable si vous tenez à combattre à nos côtés..."
Il fit un pas de coter pour l'inviter à venir à la table ou reposer encore le corps de la victime, il respecta un moment de silence. Laissant à la princesse le temps de voir ce drame bien triste, la présence royale provoqua un vide autour du duo, il ne savait pas quoi dire à la princesse pour lui prouver que la bataille serait brève et victorieuse. " Si je perds, tout le monde meurt, les femmes, les enfants, chaque habitant de cette ville meurt. Les hommes ont tous les droits de douter de moi, Car je ne suis qu'un être égoïste, arrogant et loin d'être bon. Pour dire je ne protège cette cité et les gens qui y vivent que par promesse envers mon roi, mais si je dois mourir ce ne serait que pour une seule et unique personne...
N'y a t-il pas égoïste en cette heure ?" Homme aviser ? Non pas vraiment notre Rowen, pourtant depuis sa rencontre avec elle. Il su à qui irait son cœur, pourtant pas une seule fois il n'alla vers elle. Pas un regard, une parole tendre non plus. Même moment ou lui dire aurait été le moment ou jamais, il retint chaque mot de sortir. Le commandant du Guet brisait irrémédiablement tout ce qui pour lui avait de l"importance, il demanda à la princesse d'aller voir les hommes, de prouver que le dragon était avec eux. Il saisit alors le Jordayne par le bras le rapprochant, pour ainsi pouvoir lui dire quelques mot audible du bouclier lige seul. " Si Stannis nous déborde, tu emporte ta princesse le plus loin possible, ne la laisse pas périr avec nous comprit ?"
Il s'assura que le plus d'hommes possibles furent armés, arc, lances ou bien couteaux de cuisines. Tout objet même du quotidien pouvant servir d'arme, il s'attarda avec un jeune garçon. Lui racontant de folles aventures de chevalier, il était bien trop jeune aux yeux du Biefois pour tenir une arme. Mais pas le choix, tout homme de plus de 12 ans devait défendre la ville. Pourtant une agitation grandissant l'obligea a revenir au plus vite au septuaire, plusieurs soldats des remparts revirent en panique. " Ils arrivent par le grand remparts !!!!!!" Tous la même phrase aux lèvres, à ces mots le chevalier serra les poings. Un silence de mort s'installa dans le lieu saint, une main sur la garde de son épée valyrienne il se résolut à dire. " envoyez le tiers de nos hommes au lord Staunton, plus de citoyens que d'hommes du Guet il devra faire avec les milles manteaux d'or et les mille deux cents civils, Lord Velaryon à vous la porte du roi ! Princesse Rhaenys vous irez avec lui." il hocha de la tête trouvant que cela serait bien pour débuter la lutte, il dégaina son épée et souffla à plusieurs reprises. " Je... J'irais sur le grand rempart moi-même avec la moitié des hommes du guet restant et les habitants les plus solides, Harcley restez au septuaire avec le gros de nos forces et dispatchez ou la situation le réclamera... En avant !"
Pas de grand discours, pas cette fois. il fendit la foule présente, faisant un bref mouvement de pause devant sa princesse, il ne dit rien. Les lèvres closes il lui fit un sourire rassurant, puis poursuivit sa route. Une troupe lui emboîta le pas sans plus attendre, il laissa derrière lui le septuaire. Rejoignant alors en un laps de temps très court son poste, son regard du soutenir l'immense armée du cerf. Ordre fut donné à tout homme sur le rempart de saisir un arc, pourtant il tarda à faire venir le commandement de faire feu. Inutile de perdre des flèches dans le vide, sous les murs les fanatiques tombaient déjà comme des mouches. Enfin la première tour approcha des remparts, relâchant la rampe d'un coup brusque sur la pierre de la muraille. Sur un signe de bras, un soldat du guet lança sur la première ligne ennemis la jarre de feu gréjois. Une flèche enflammée se logeant dans le crâne d'un fanatique imbibée mit le feu à l'engin de siège, qui se consuma presque immédiatement.
Elle ne tarda pas à s'écrouler sur elle-même, détruisant une de ses jumelles dans la chute. Tour après tour, aucune ne pu atteindre le mur en un seul morceau, victime de la même technique rudimentaire. Mieux encore, le feu toucha quelques fanatiques sous les murs." Maintenant !" Une flèche perça le ciel sur ordre du Hightower, la cavalerie puinés se mit doucement en marche. Sans aucun ordre de Stannis, la charge de cavalerie enfonça l'arrière garde du Baratheon. Filant à vive allure sur la foule des fanatiques, ils enfoncèrent les lignes tranchant le moindre fidèle en pièce. Une lamentable tentative honteuse et en désordre qui se soldat par un cuisant échec, le reste reprit le chemin du camp Baratheon, laissant aux puînés nouvellement acquis par la promesse de l'or au camp du roi, le soin de finir les rares encore sous les remparts. " Vite un rapports sur les autres fronts !"
Passant personnellement de poste en poste, partageant un mot avec le plus de combattants possible. Il observa satisfait l’entraînement des citoyens, donna lui même quelques conseils au passage. Conservant toujours un léger sourire sur le coin des lèvres, oui l'enfer était de l'autre coter des murailles. Mais lui ne devait pas avoir peur, si le guide perd son contrôle alors que pourrait bien faire le troupeau ? Son geste le plus avertit fut sans doute de mettre le plus souvent possible les habitants et gardes du guet à la défense de leur propres quartiers, réduisant ainsi considérablement le risque de désertion. Tout homme défendrait sa maison, ses voisins. Donner la connaissance de pourquoi se battre, en opposition à la peur d'un danger inconnu et terrible. Pas un instant l'homme ne se reposa, grignotant parfois un bout de pain, les troupes devaient le voir à tout prix. Mettre un visage, une voix sur celui qui allait leur demander de mourir par centaine.
" Vos homologues le savent déjà capitaine, vos piquiers à vous iront ici. Si par malheur une des portes est prise par Stannis, nous reculerons jusqu'à l'une des rues la plus étroite. Là le nombre ne comptera plus et un à un ils se briseront sous vos lances" Oui il devait prévoir des brèches dans les défenses, un plan devant prendre la place du premier et ainsi de suite. Oui peu le voyait comme l'homme le plus légitime pour défendre la ville, cependant pas un instant il n'en prit ombrage. Un lion se moque de ce les moutons pensent de lui, Le sang du grand Gerold Hightower, celui du lion Tywin Lannister également. Avec une telle ascendance, le Biefois ne pouvait être qu'au dessus du commun des nobles. Rowen revint doucement vers le septuaire, poursuivant la préparation de la défense de la ville avec quelques uns589. Quand alors un bruit se fit entendre, levant comme tous les yeux au ciel. Le commandant de la défense suivit du regard la chute du corps sur la table, il s'y avança alors pour observer la pauvre victime. Tout le monde y alla de son petit commentaire, il prit cependant le temps de fermer les yeux du héraut. Suite à un nouveau commentaire du pauvre noble, Rowen soupira alors lentement. " Comme des hommes sont bons à l'ouvrir pour des bêtises, tous ne sont pas capables de juste se taire... Vous avez vos ordres,un mot de plus et je m'amuse avec Stannis a qui catapulte le mieux les idiots."
" Que l'on prenne grand soin du corps, il est le premier défenseur de la ville à périr pour elle" Il s'inclina alors légèrement vers le cadavre et dit d'une voix plus basse sûrement pour lui-même. " Et sûrement pas le dernier...." Il s'arrêta net en voyant ce qu'il cru voir d'abord comme une vision, la princesse en personne. Rowen grogna soufflant comme un taureau de la savoir si proche du danger alors, il pressa le pas vers elle. Une fois devant la belle dragonne il croisa les bras, plissant plusieurs fois le nez de colère. " Je... Vous... Ce n'est pas ! ... " Le Hightower conserva un visage sévère quelques secondes, puis finalement esquissa un très léger sourire. " Je ne puis gérer deux personnes folles en même temps, Stannis garde ma préférence pour le moment, quand à vous ? Suivez-moi ou que j'aille, ce n'est en rien négociable si vous tenez à combattre à nos côtés..."
Il fit un pas de coter pour l'inviter à venir à la table ou reposer encore le corps de la victime, il respecta un moment de silence. Laissant à la princesse le temps de voir ce drame bien triste, la présence royale provoqua un vide autour du duo, il ne savait pas quoi dire à la princesse pour lui prouver que la bataille serait brève et victorieuse. " Si je perds, tout le monde meurt, les femmes, les enfants, chaque habitant de cette ville meurt. Les hommes ont tous les droits de douter de moi, Car je ne suis qu'un être égoïste, arrogant et loin d'être bon. Pour dire je ne protège cette cité et les gens qui y vivent que par promesse envers mon roi, mais si je dois mourir ce ne serait que pour une seule et unique personne...
N'y a t-il pas égoïste en cette heure ?" Homme aviser ? Non pas vraiment notre Rowen, pourtant depuis sa rencontre avec elle. Il su à qui irait son cœur, pourtant pas une seule fois il n'alla vers elle. Pas un regard, une parole tendre non plus. Même moment ou lui dire aurait été le moment ou jamais, il retint chaque mot de sortir. Le commandant du Guet brisait irrémédiablement tout ce qui pour lui avait de l"importance, il demanda à la princesse d'aller voir les hommes, de prouver que le dragon était avec eux. Il saisit alors le Jordayne par le bras le rapprochant, pour ainsi pouvoir lui dire quelques mot audible du bouclier lige seul. " Si Stannis nous déborde, tu emporte ta princesse le plus loin possible, ne la laisse pas périr avec nous comprit ?"
Il s'assura que le plus d'hommes possibles furent armés, arc, lances ou bien couteaux de cuisines. Tout objet même du quotidien pouvant servir d'arme, il s'attarda avec un jeune garçon. Lui racontant de folles aventures de chevalier, il était bien trop jeune aux yeux du Biefois pour tenir une arme. Mais pas le choix, tout homme de plus de 12 ans devait défendre la ville. Pourtant une agitation grandissant l'obligea a revenir au plus vite au septuaire, plusieurs soldats des remparts revirent en panique. " Ils arrivent par le grand remparts !!!!!!" Tous la même phrase aux lèvres, à ces mots le chevalier serra les poings. Un silence de mort s'installa dans le lieu saint, une main sur la garde de son épée valyrienne il se résolut à dire. " envoyez le tiers de nos hommes au lord Staunton, plus de citoyens que d'hommes du Guet il devra faire avec les milles manteaux d'or et les mille deux cents civils, Lord Velaryon à vous la porte du roi ! Princesse Rhaenys vous irez avec lui." il hocha de la tête trouvant que cela serait bien pour débuter la lutte, il dégaina son épée et souffla à plusieurs reprises. " Je... J'irais sur le grand rempart moi-même avec la moitié des hommes du guet restant et les habitants les plus solides, Harcley restez au septuaire avec le gros de nos forces et dispatchez ou la situation le réclamera... En avant !"
Pas de grand discours, pas cette fois. il fendit la foule présente, faisant un bref mouvement de pause devant sa princesse, il ne dit rien. Les lèvres closes il lui fit un sourire rassurant, puis poursuivit sa route. Une troupe lui emboîta le pas sans plus attendre, il laissa derrière lui le septuaire. Rejoignant alors en un laps de temps très court son poste, son regard du soutenir l'immense armée du cerf. Ordre fut donné à tout homme sur le rempart de saisir un arc, pourtant il tarda à faire venir le commandement de faire feu. Inutile de perdre des flèches dans le vide, sous les murs les fanatiques tombaient déjà comme des mouches. Enfin la première tour approcha des remparts, relâchant la rampe d'un coup brusque sur la pierre de la muraille. Sur un signe de bras, un soldat du guet lança sur la première ligne ennemis la jarre de feu gréjois. Une flèche enflammée se logeant dans le crâne d'un fanatique imbibée mit le feu à l'engin de siège, qui se consuma presque immédiatement.
Elle ne tarda pas à s'écrouler sur elle-même, détruisant une de ses jumelles dans la chute. Tour après tour, aucune ne pu atteindre le mur en un seul morceau, victime de la même technique rudimentaire. Mieux encore, le feu toucha quelques fanatiques sous les murs." Maintenant !" Une flèche perça le ciel sur ordre du Hightower, la cavalerie puinés se mit doucement en marche. Sans aucun ordre de Stannis, la charge de cavalerie enfonça l'arrière garde du Baratheon. Filant à vive allure sur la foule des fanatiques, ils enfoncèrent les lignes tranchant le moindre fidèle en pièce. Une lamentable tentative honteuse et en désordre qui se soldat par un cuisant échec, le reste reprit le chemin du camp Baratheon, laissant aux puînés nouvellement acquis par la promesse de l'or au camp du roi, le soin de finir les rares encore sous les remparts. " Vite un rapports sur les autres fronts !"
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Un siège...Cela semblait tellement irréel...Et pourtant la capitale des sept couronnes, demeure des dragons tricéphale depuis la fin de la grande conquête, était assiégé de toutes parts par des armées dont les leaders étaient encore inconnus du jeune loup. Durant l'agitation et la panique général qui faisaient rage dans la ville depuis l'apparition au loin des voiles ennemies, Robb avait pu entendre bien des rumeurs quant à leurs identités mais ce qui revenaient le plus souvent à ses oreilles était que les assiégeants n'étaient autre que Renly et Stannis Baratheon, frère de feu Robert qui une quinzaine d'années plus tôt avait lancé une rébellion, dont les répercussions avait été celles que l'on connait aujourd'hui.
Robb n'avait aucune idée de ce qu'il devait en penser. A vrai dire, l'arrivé des forces s'étaient faites dans une telle précipitation et si rapidement qu'il n'arrivait pas encore à vraiment en saisir l'importance. De plus, depuis plusieurs jours déjà, il était légèrement déboussolé. Et ce, à cause d'une missive provenant du Nord le concernant et qui était arrivé avant que toutes les voies de communication terrestre autour de la capitale ne soit temporairement coupé du reste des terres de la couronnes. Pris de cours comme il l'avait été, il avait passé les derniers jours à méditer sur le contenu de cette missive. Il le fut encore plus lorsque les voiles Baratheon, apparurent au loin de la baie de Néra. Tout comme le reste des habitants, il avait tenté d'amasser le plus d'information pour comprendre au mieux la situation en vain à cause de la panique ambiante auquel était en proie la ville. Depuis lors, le siège s'était installé, et il était arrivé à faire la lumière sur les zones d'ombres entourant cette attaque. Les deux frères étaient revenus de leur exil en Essos, et avec eux, une armée de fidèle d'un dieu de lumière inconnu au jeune loup avaient suivis l'ainée des frères, le considérant comme l'élu de leur religion, comme une sorte de messie qui leur montrera la voie. Et pour le cadet, une armée d'Immaculés, des soldats sur-entrainés dont la grande réputation avait déjà fait le tour des cités libres pour arriver jusqu'aux oreilles des gens de Westeros. Ainsi qu'une horde de Dotrahki. Tout cela ne laissait présager rien de bon. Néanmoins, le jeune loup ne put s’empêcher de se demander comment les deux frères Baratheon avaient réussi à réunir une telle armée sous une seule et même bannière, et surtout comment ils avaient réussis à l'amasser, la faire embarquer dans une flotte gigantesque, les Dotrahki ayant une peur viscérale de l'eau, et la faire passer le Détroit sans que le roi ou des membres de son immense réseau d'information n'en soit au courant et ne réagissent en conséquence.
Plus il réfléchissait, et plus ses réflexions ne menaient qu'à une seule issue. Si les deux frères, une fois revenu sur la terre des Andals pour la première fois depuis une quinzaine d'années, avaient lancés leur invasion en commençant par Port-Réal et non par Accalmie, ce qui semblait jusqu'alors être la meilleure solution, les bannerets des terres de l'orage encore fidèles et majoritaires se seraient soulevés et les Connington auraient été facilement annihilé. Cela était pour une bonne raison, si ils avaient installés leur siège ici, avant même de savoir si ils bénéficieraient du soutien des autres seigneurs, c'était pour reproduire ce qui s'était déroulé à la fin de la rébellion et qui restait encore trop présent dans les esprits. Le sac de Port-Réal avait bien trop marqué les esprits et l'histoire semblait se répéter. L'assaut sur la ville n'allait pas tarder à être lancé, et lorsque cela arriverait, ils se devaient d'être prêt.
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Dés que le jeune loup apprit que le prince Aegon aurait en charge la défense de la partie Nord de la ville, il se dirigea vers armurerie du donjon Rouge pour tenter de s'y équiper. Là, tous les forgerons s'étaient mis à l’œuvre dans la précipitation, beaucoup d'hommes se devaient d'être équipés pour assurer à bien la défense de la ville, que ce soit des gardes, du peu d'hommes valeureux qui avait décidé de prendre les armes pour la défense de la cité, ou bien des membres de la famille royale. Il remarqua que plusieurs forgerons avaient reçu comme objectif d'équiper le jeune prince Aegon comme sa prestance et sa sécurité l'exigeait. Dans les nombreuses armures qu'ils avaient déjà fabriqués, le jeune loup à s'en trouver une à peu près à sa taille qu'il ne tarda pas d'enfiler avec l'aide d'un écuyer d'un quelconque chevalier qui devait passer par là, et qui s'était fait surement un plaisir d'équiper la pupille du roi. L'armure qu'il arborait à présent, n'avait rien de noble, et était on ne peux plus banal, comparé à celle des gardes du guet, elle faisait même pale figure. Néanmoins, malgré le poids des diverses éléments la composant, handicapant légèrement les mouvements et la rapidité du jeune loup, elle saurait lui offrir une minimum de protection contre les lames et les flèches ennemis. N'ayant pas trouvé de heaume à sa taille, il préféra le délaisser, au moins ainsi, à défaut d'avoir une protection supplémentaire et ses mouvements étant légèrement entravé, il aurait un champ de vision parfait. Dans son dos, le jeune loup avait attaché son écu en bois de chêne renforcé sur lequel était peint l'emblème de la maison Stark qu'il avait fait fabriqué il y a quelques temps de cela déjà, le jeune loup s'était dit qu'il serait bon de le prendre au vu des circonstances actuelles, devant aller combattre contre les deux frères Baratheon et les Stark ayant été leurs fidèles alliés durant la rébellion, peut être que sur le champ de bataille, il serait ainsi de ce fait plus protéger en arborant cette emblème, tout du moins c'est ce qu'il pensait, et puis même si cette ruse avait peu de chance de fonctionner, le jeune loup pensait que peut être que dans l'armée qui les assiégeait, certains le reconnaitront et réagiraient en conséquence. Entre son bouclier et son dos, il avait attaché une épée longue qu'il avait réussi à trouver dans l'armurerie, elle souffrait de quelques impuretés et n'était pas des plus équilibrés mais bénéficiait d'un bon tranchant, et était assez légère pour que le jeune loup puisse la manier à une main. Une fois entièrement équipés, il quitta le Donjon rouge, et la citadelle de Maegor, et tenta de se mouvoir dans la ville en proie à la peur la plus totale. La cité était en effervescence et le moral était au plus bas. La vrai question était, est-ce que cela allait être de même lorsque les assiégeants lanceront l'assaut et s'écraseront contre les murailles.
Robb se dirigea vers la Fosse Dragon où le jeune prince avait établi ses quartiers généraux, dans le but de lui prêter main forte. Il savait bien que son ami n'avait jamais eu affaire à une telle charge de responsabilité et de commandement et tout comme lui, n'avait jamais eu à combattre réellement un adversaire dans un but purement primaire de survie. Arrivés sur place, il put aisément constater de la piètre qualités des hommes que le jeune dragon allait devoir commander et mener au combat, et ne tarda pas à le rejoindre dans ses quartiers, et resta à ses cotés dans l'escorte qui devait se charger de le protéger durant la bataille. Il était avec d'autres chevaliers dont le nom lui évoquait vaguement quelque chose mais dont il ignorait tout de leur capacités au combat, tel que Ser Thomas Rivers, Ser Hanegard Sand, et Ser Quentyn et bien d'autres.
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Robb se tenait en haut des murailles, aux cotés de Aegon, son attention fixé sur l'armée de Renly Baratheon qui se profilait au loin et qui avançait peu à peu, au fur et à mesure que le temps avançait. La marche des Immaculés se faisaient plus insistante, ils approchaient, et avec eux la peur et l'appréhension commençaient à se profiler parmi les rangs des défenseurs. C'était évident, cela pouvait se sentir, la peur et la panique qui emplissaient les cœurs des hommes du roi.
Les soldats de Renly dépassèrent la tranchée. L'absence d'ordre commençait à se faire sentir à travers les rangs. Robb se tourna vers son ami pour savoir ce qu'il allait faire, craignant que son prince ne soit tétanisé par la peur et l'incertitude du commandement. Celui ci s'adressa à un soldat qui au vu de son équipement et de sa prestance devait être sorti des cachots depuis peu, une conversation s'installa entre les deux. Le soldat lui demanda où était le roi.
« Le roi ne viendra pas. »
Un murmure parcourut la foule et avec lui, le moral déjà bas des soldats ne fit qu'empirer. Le jeune loup n'y fit prêta guère attention, que ce soit le roi ou le jeune prince, il suivrait leurs ordres jusqu'au bout et combattrait jusqu'a la mort pour eux. Mais en était-il de même pour les hommes présents avec lui ? Les Immaculés continuaient leurs avancée, des flèches commencèrent à être échangés. Aegon éleva la voix et commença ce qui pourrait s'apparenter à un discours. Les soldats présents en avaient bien besoin, d'une raison de se battre, de chasser la peur qui les animait par la fougue du combat. Malheureusement, le fait que jeune prince étant quelque peu hésitant, et flou dans ses propos provoqua l'hilarité de certains comme l'admiration d'autres. Les soldats des cités libres continuaient d'avancer. Le jeune prince prit une flèche, l'enflamma, l'encocha dans son arc et tira. Elle atteignit plusieurs Immaculés qui s'enflammèrent. Très vite, de grandes flammes vertes apparurent et avec elle des explosions à de diverses endroits. L'extérieur de la muraille se transforma en un immense brasier d'une couleur verdâtre qui contrastait avec le noir de la nuit. Le jeune prince ordonna à d'autres archers de tirer des flèches enflammés qui vinrent enflammer les dernières flaques. Le jeune loup était à la fois impressionné et craintif. Le feu grégeois...La puissance qui en émanait, une flamme qu'on ne peut éteindre avec de l'eau et qui ne s’arrête que lorsqu'il ne reste de l'armée ennemis que des cendres. La situation venait de prendre une tournure très intéressante. Les soldats qui, quelques minutes auparavant riaient du prince et était en proie à la peur, avaient maintenant leurs yeux rivés sur le spectacle macabre qui se déroulait devant leurs yeux et qui consummait peu à peu l'armée ennemie. Robb s'approcha de son ami, et posa une main sur son épaule.
-Félicitation Aegon, tu viens de faire disparaitre le doute dans leurs esprits quant à ta capacité à les mener au combat. Ils en auraient presque oublié le fait que ton père devait se tenir à ta place.
La bataille n'était pas terminée. Mais Aegon venait d'ouvrir une porte pour remonter le moral de ses troupes que le jeune loup s'empressa de franchir. Il s'éloigna du jeune prince, dégaina son épée, la brandit et éleva la voix.
-Gloire à Aegon !!! GLOIRE AU JEUNE DRAGON DE PORT-REAL !
Il fallait que le moral de tous soit au plus haut, lorsqu'ils viendraient à combattre. Et en agissant ainsi, Robb espérait que cela suffirait à leur faire avoir une totale confiance envers leur chef. Quelques secondes s'écoulèrent, et d'autres soldats commencèrent à leur tour à faire de même. Le jeune loup sourit, la bataille venait de prendre un tournant inespéré, et il espérait qu'il en soit de même pour les autres fronts.
- Spoiler:
- Code de l'image en haut (C) Crackle Bones
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Le siège de Port-Réal
Event 1, partie 2 (RP libre)
Alors qu'il regardait la princesse Rhaenys, Wilhelm entendit les tambours de guerre, qui battaient la cadence. Bien, à présent, ils ne pouvaient plus reculer. Le siège de Port-Réal venait de commencer, et il ne se terminerait que lorsque l'un des deux camps serait à court d'hommes à envoyer au massacre. Mais, il le savait, les tambours avaient une autre fonction. Ils devaient empêcher les assiégés de dormir, et les rendre petit à petit totalement aliénés. Au bout d'un moment, les protecteurs de la ville seraient trop fatigués pour pouvoir combattre, et les hordes de Stannis gagneraient grâce au nombre. Franchement, Stannis était un adversaire coriace. Peut-être même trop coriace pour le jeune commandant du Guet.
Et en parlant de ce dernier, voila qu'il montait à nouveau sur ses grands chevaux. Et il se mettait carrément à menacer Wilhelm, en plus de le traiter d'idiot! Le Sire de Repos-des-Freux retint un chapelet d'insultes, et il se força à rester calme. Ce jeune homme arrogant se croyait le meilleur sous prétexte que sa foutue famille avait plus d'or que la plupart des autres familles de Westeros. Wilhelm aurait donné cher pour le remettre à sa place. Et pourtant, Lord Staunton n'était pas du genre à s'énerver pour un rien. Mais cette tête blonde avait un don pour le pousser à bout. Et si il continuait comme ça, il allait voir ce qui se passait quand on le sortait de ses gonds. Le dernier avait été un archer fer-né. Le responsable de la mort de son frère ainé. Et le pauvre malheureux n'avait pas eu le temps de savourer son acte qu'il se vidait de son sang, la gorge tranchée jusqu'aux os et les deux mains amputées.
Préférant éviter de vider son sac en présence de la princesse, Wilhelm se contenta de lever les yeux au ciel et de serrer d'avantage la poignée de son glaive. Puis tourna les talons, et quitta le Septuaire. Se dirigeant à pas vif vers ses hommes, il attrapa la première outre qui passait, il but une longue gorgée de vin, sous les yeux étonnés d'Alvarr.
- Que s'est-il passé pour que tu te mette à boire avant une bataille?
- Un Hightower, voila ce qu'il s'est passé. Ce jeunot arrogant est un idiot, et il répond à mes conseils par des menaces. J'essaye de protéger cette chienne de ville, et lui ne pense qu'à me catapulter dans les rangs ennemis, ajouta-t-il en voyant que son frère ne comprenait pas.
Alvarr jura, et attrapa l'outre que tenait encore Wilhelm, avant de boire à son tour. Puis il fit signe aux hommes de se lever, et de ramasser leurs armes. Une fois qu'ils furent tous prêts, ils quittèrent l'enceinte du Septuraire, se dirigeant vers l'endroit qui leur avait été assignés. Coupant par les plus petites rues, Wilhelm et ses compagnons descendirent de la colline de Visenya, avant de remonter la rue qui reliait la Porte du Lion et la Rue des Graines. Et au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient des remparts, ils entendaient la clameur de l'armée ennemie de manière de plus en plus distincte.
- Erwin, tu va rester en bas avec vingt des nôtres, ordonna Wilhelm alors qu'ils n'étaient plus qu'à quelques dizaines de pas des murs. Répands de la poix derrière la porte sur trois pieds environs! Si ils arrivent à la défoncer, fais les brûler. On va voir si leur Dieu va les aider après ça. Alvarr et les autres, avec moi!
Wilhelm grimpa les marches menant aux sommet des remparts quatre par quatre, et arriva au sommet des murs au moment ou les troupes de Stannis se lançaient à l'assaut de la ville. Visiblement, Wilhelm avait sous-estimé le chevalier en exil. À quoi bon s'en prendre aux portes quand on avait des tours de siège pour passer par-dessus. Et finalement, la chance souriait au seigneur. Une partie des troupes ennemies convergeait vers l'endroit ou il se trouvait. Alors qu'une des terribles tour de siège de Stannis approchait de la muraille, Wilhelm se tourna vers les hommes postés en bas, et hurla à pleins poumons:
- Stannis et sa horde approchent! Si ils descendent, réduisez-les en pièces! Je me moque de la raison qui vous pousse à vous battre ce soir, mais si il vous en faut une de plus, regardez à vos côtés! Battez-vous pour vos frères! Pour ce lien indestructible qui se tisse dans la fièvre de la bataille! Et montrons à cette bande d'aliénés que nous préférons mourir debout, plutôt que vivre à genoux!
Ses hommes hurlèrent en levant leurs armes, et il sentit la main d'Alvarr presser son épaule, avant de dire en souriant:
- Au cas où il arriverait malheur à l'un de nous deux...ce fut un honneur d'avoir vécu à tes côtés.
- Et ce fut un privilège d'avoir été ton frère.
Portant à nouveau son regard vers l'armée adverse, Wilhelm vit qu'une tour de siège était sur le point d'être assez proche du mur pour vomir les soldats qui s'y abritaient. Dégainant ses glaives, il laissa Alvarr et une dizaine d'hommes là ou ils étaient, avant d'emporter le reste. Au moment ou la passerelle s'abattait pour laisser passer les soldats, Wilhelm était prêt à frapper. Si d'habitude il évitait de tuer tant qu'il n'avait pas le choix, cette fois, c'était différent. Ses adversaires ne feraient preuve d'aucune pitié, et ils ne s'arrêteraient que lorsqu'ils seraient morts. Il était donc tout naturel que Wilhelm fasse de même. Quiconque serait assez stupide pour s'approcher de lui subirait la morsure de ses glaives, et passerait de vie à trépas.
Son premier adversaire dura à peine le temps d'une respiration. Wilhelm bloqua son épée avec un de ses glaives, alors que l'autre se plantait dans sa gorge. Libérant son arme, il trancha la jambe d'un malheureux qui souhaitait descendre des créneaux, et il bascula dans le vide en poussant un long hurlement qui s'acheva aussi brutalement que sa vie. Wilhelm et ses hommes se battaient facilement à deux contre un, mais les hommes de Wilhelm avaient bien plus d'expérience que les troupes de Stannis. La bataille était acharnée, mais les défenseurs parvenaient à contenir l'assaillant sur une minuscule portion des remparts, comptant sur le fait que l'ennemi devait d'abord descendre des créneaux avant de se lancer dans la bataille. En conséquences, ils étaient nombreux à se prendre des coups d'épées, de glaives ou de lances dans les jambes, et à basculer dans le vide avant même d'avoir posé un pied sur la muraille.
C'est alors que des renforts vinrent se joindre à la bataille. Profitant de cet apport de troupes fraiches, les défenseurs repoussèrent les fanatiques de Stannis, et l'instant d'après, quelqu'un lançait une amphore de poix dans la tour, avant d'y mettre le feu. Consumée de l'intérieur, elle s'écroula en quelques instants, offrant un répit plus que mérités à Wilhelm et ses hommes.
- Lord Staunton?
- Vous êtes?
- Ser Roderick Waters, capitaine du Guet. Le commandant Hghtower nous a envoyés vous prêter main-forte. Il s'est dit que vous risquiez d'en avoir besoin.
- Combien êtes-vous? Demanda Wilhelm en s'épongeant le front avec le dos de sa main.
- Un millier de manteaux d'or, et à peu près autant de civils.
Bien. Avec les nouvelles troupes à sa disposition, il allait pouvoir défendre cette foutue porte et les murs environnants. Leurs chances de survie venaient de grimper en flèche, mais il savait que cette escarmouche n'était qu'une brise comparée à la tempête qui allait s'abattre sur eux.
- Je veux que le tiers de vos hommes se placent sous les ordres de mon frère. Un autre tiers sera sous votre commandement. Pour le moment, vous êtes sous mes ordres. Les hommes du Guet restant vont se placer devant la porte. Ils seront sous le commandement d'Erwin, mon second.
- Et les civils?
- On va en envoyer une centaine ratisser les environs, à la recherche de tout ce qui pourrait servir d'armes ou de projectiles et qui n'a pas déjà été emporté. Si ils trouvent des braves prêts à se battre, je ne cracherais pas dessus. Que la moitié des hommes restant grimpent en haut des murs. Distribuez les arcs, les frondes, les pierres...tout ce qui peut servir à tuer les chiens qui sont en bas. Et faites vite, ajouta-t-il en voyant une nouvelle tour approcher du mur.
Alors que le capitaine du Guet partait distribuer les ordres fraichement acquis, Wilhelm fit tournoyer un de ses glaives, avant de raffermir la prise sur ses armes. À présent, il avait placé ses pions, et c'était tout ce qu'il pouvait faire en attendant la prochaine vague d'assaillants. Qui ne tarderait pas, vu que la tour de siège n'était plus qu'à une vingtaine de pieds du mur. Wilhelm espérait juste que le destin n'avait rien prévu de trop fâcheux pour lui...
Et en parlant de ce dernier, voila qu'il montait à nouveau sur ses grands chevaux. Et il se mettait carrément à menacer Wilhelm, en plus de le traiter d'idiot! Le Sire de Repos-des-Freux retint un chapelet d'insultes, et il se força à rester calme. Ce jeune homme arrogant se croyait le meilleur sous prétexte que sa foutue famille avait plus d'or que la plupart des autres familles de Westeros. Wilhelm aurait donné cher pour le remettre à sa place. Et pourtant, Lord Staunton n'était pas du genre à s'énerver pour un rien. Mais cette tête blonde avait un don pour le pousser à bout. Et si il continuait comme ça, il allait voir ce qui se passait quand on le sortait de ses gonds. Le dernier avait été un archer fer-né. Le responsable de la mort de son frère ainé. Et le pauvre malheureux n'avait pas eu le temps de savourer son acte qu'il se vidait de son sang, la gorge tranchée jusqu'aux os et les deux mains amputées.
Préférant éviter de vider son sac en présence de la princesse, Wilhelm se contenta de lever les yeux au ciel et de serrer d'avantage la poignée de son glaive. Puis tourna les talons, et quitta le Septuaire. Se dirigeant à pas vif vers ses hommes, il attrapa la première outre qui passait, il but une longue gorgée de vin, sous les yeux étonnés d'Alvarr.
- Que s'est-il passé pour que tu te mette à boire avant une bataille?
- Un Hightower, voila ce qu'il s'est passé. Ce jeunot arrogant est un idiot, et il répond à mes conseils par des menaces. J'essaye de protéger cette chienne de ville, et lui ne pense qu'à me catapulter dans les rangs ennemis, ajouta-t-il en voyant que son frère ne comprenait pas.
Alvarr jura, et attrapa l'outre que tenait encore Wilhelm, avant de boire à son tour. Puis il fit signe aux hommes de se lever, et de ramasser leurs armes. Une fois qu'ils furent tous prêts, ils quittèrent l'enceinte du Septuraire, se dirigeant vers l'endroit qui leur avait été assignés. Coupant par les plus petites rues, Wilhelm et ses compagnons descendirent de la colline de Visenya, avant de remonter la rue qui reliait la Porte du Lion et la Rue des Graines. Et au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient des remparts, ils entendaient la clameur de l'armée ennemie de manière de plus en plus distincte.
- Erwin, tu va rester en bas avec vingt des nôtres, ordonna Wilhelm alors qu'ils n'étaient plus qu'à quelques dizaines de pas des murs. Répands de la poix derrière la porte sur trois pieds environs! Si ils arrivent à la défoncer, fais les brûler. On va voir si leur Dieu va les aider après ça. Alvarr et les autres, avec moi!
Wilhelm grimpa les marches menant aux sommet des remparts quatre par quatre, et arriva au sommet des murs au moment ou les troupes de Stannis se lançaient à l'assaut de la ville. Visiblement, Wilhelm avait sous-estimé le chevalier en exil. À quoi bon s'en prendre aux portes quand on avait des tours de siège pour passer par-dessus. Et finalement, la chance souriait au seigneur. Une partie des troupes ennemies convergeait vers l'endroit ou il se trouvait. Alors qu'une des terribles tour de siège de Stannis approchait de la muraille, Wilhelm se tourna vers les hommes postés en bas, et hurla à pleins poumons:
- Stannis et sa horde approchent! Si ils descendent, réduisez-les en pièces! Je me moque de la raison qui vous pousse à vous battre ce soir, mais si il vous en faut une de plus, regardez à vos côtés! Battez-vous pour vos frères! Pour ce lien indestructible qui se tisse dans la fièvre de la bataille! Et montrons à cette bande d'aliénés que nous préférons mourir debout, plutôt que vivre à genoux!
Ses hommes hurlèrent en levant leurs armes, et il sentit la main d'Alvarr presser son épaule, avant de dire en souriant:
- Au cas où il arriverait malheur à l'un de nous deux...ce fut un honneur d'avoir vécu à tes côtés.
- Et ce fut un privilège d'avoir été ton frère.
Portant à nouveau son regard vers l'armée adverse, Wilhelm vit qu'une tour de siège était sur le point d'être assez proche du mur pour vomir les soldats qui s'y abritaient. Dégainant ses glaives, il laissa Alvarr et une dizaine d'hommes là ou ils étaient, avant d'emporter le reste. Au moment ou la passerelle s'abattait pour laisser passer les soldats, Wilhelm était prêt à frapper. Si d'habitude il évitait de tuer tant qu'il n'avait pas le choix, cette fois, c'était différent. Ses adversaires ne feraient preuve d'aucune pitié, et ils ne s'arrêteraient que lorsqu'ils seraient morts. Il était donc tout naturel que Wilhelm fasse de même. Quiconque serait assez stupide pour s'approcher de lui subirait la morsure de ses glaives, et passerait de vie à trépas.
Son premier adversaire dura à peine le temps d'une respiration. Wilhelm bloqua son épée avec un de ses glaives, alors que l'autre se plantait dans sa gorge. Libérant son arme, il trancha la jambe d'un malheureux qui souhaitait descendre des créneaux, et il bascula dans le vide en poussant un long hurlement qui s'acheva aussi brutalement que sa vie. Wilhelm et ses hommes se battaient facilement à deux contre un, mais les hommes de Wilhelm avaient bien plus d'expérience que les troupes de Stannis. La bataille était acharnée, mais les défenseurs parvenaient à contenir l'assaillant sur une minuscule portion des remparts, comptant sur le fait que l'ennemi devait d'abord descendre des créneaux avant de se lancer dans la bataille. En conséquences, ils étaient nombreux à se prendre des coups d'épées, de glaives ou de lances dans les jambes, et à basculer dans le vide avant même d'avoir posé un pied sur la muraille.
C'est alors que des renforts vinrent se joindre à la bataille. Profitant de cet apport de troupes fraiches, les défenseurs repoussèrent les fanatiques de Stannis, et l'instant d'après, quelqu'un lançait une amphore de poix dans la tour, avant d'y mettre le feu. Consumée de l'intérieur, elle s'écroula en quelques instants, offrant un répit plus que mérités à Wilhelm et ses hommes.
- Lord Staunton?
- Vous êtes?
- Ser Roderick Waters, capitaine du Guet. Le commandant Hghtower nous a envoyés vous prêter main-forte. Il s'est dit que vous risquiez d'en avoir besoin.
- Combien êtes-vous? Demanda Wilhelm en s'épongeant le front avec le dos de sa main.
- Un millier de manteaux d'or, et à peu près autant de civils.
Bien. Avec les nouvelles troupes à sa disposition, il allait pouvoir défendre cette foutue porte et les murs environnants. Leurs chances de survie venaient de grimper en flèche, mais il savait que cette escarmouche n'était qu'une brise comparée à la tempête qui allait s'abattre sur eux.
- Je veux que le tiers de vos hommes se placent sous les ordres de mon frère. Un autre tiers sera sous votre commandement. Pour le moment, vous êtes sous mes ordres. Les hommes du Guet restant vont se placer devant la porte. Ils seront sous le commandement d'Erwin, mon second.
- Et les civils?
- On va en envoyer une centaine ratisser les environs, à la recherche de tout ce qui pourrait servir d'armes ou de projectiles et qui n'a pas déjà été emporté. Si ils trouvent des braves prêts à se battre, je ne cracherais pas dessus. Que la moitié des hommes restant grimpent en haut des murs. Distribuez les arcs, les frondes, les pierres...tout ce qui peut servir à tuer les chiens qui sont en bas. Et faites vite, ajouta-t-il en voyant une nouvelle tour approcher du mur.
Alors que le capitaine du Guet partait distribuer les ordres fraichement acquis, Wilhelm fit tournoyer un de ses glaives, avant de raffermir la prise sur ses armes. À présent, il avait placé ses pions, et c'était tout ce qu'il pouvait faire en attendant la prochaine vague d'assaillants. Qui ne tarderait pas, vu que la tour de siège n'était plus qu'à une vingtaine de pieds du mur. Wilhelm espérait juste que le destin n'avait rien prévu de trop fâcheux pour lui...
(c) AMIANTE
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Le siège de Port Réal
there is only one thing we say to Death: "Not today".
Tout alla très vite au Septuaire, visiblement, Rowen Hightower n'était pas du genre à plaisanter et le soucis c'était qu'il stressait les gens plus qu'autre chose et ce n'était pas bon, enfin, le Velaryon ne dit rien, il n'était pas là pour enfoncer qui que ce soit, il espérait juste que les éléphants ne soient pas en armure, dans ce cas, cela serait bien plus difficile. Les préparatifs suivirent leurs cours jusqu'à ce qu'un vitrail ne se brise, offrant la réponse de Stannis aux défenseurs en la personne d'un cadavre qui se fracassa contre la table, si Stannis était du genre austère, il ne manquait pourtant pas de cynisme pour ce qui était de répondre visiblement à un diplomate. En fait, Aethon doutait que cela se passe comme le Commandant du Guet semblait l'envisager, généralement, un plan parfaitement huilé prenait vite l'eau, mais là encore, il n'était pas la peine de répondre, le Velaryon n'était aucunement chef des défenses, il espérait juste survivre et surtout, que Desmera ne subisse pas le moindre mal. En fait, il était surtout inquiet pour elle plus que pour lui ou le reste de la ville, c'était très certainement hautement idiot, mais il ne pouvait le nier.
Une fois que Rowen eut terminé ses stratégies, ce fut au tour d'une nouvelle invitée de faire son apparition et ce qui était sûr, c'est qu'elle fit grand bruit dans la vaste salle et Aethon Velaryon s'inclina avec un large sourire. "Princesse." Cette venue était hautement encourageante pour les défenseurs, à dire vrai, il avait été surpris de ne pas voir le Roi assister aux préparatifs, Rhaegar... Le vainqueur du Trident, sa seule présence pouvait faire basculer le tout et pourtant, il était cruellement absent. Rhaenys était donc sa représente et il en fut soulagé.
Ce fut ainsi que la petite troupe se dirigea alors vers les remparts, sortant du Septuaire. Aethon regarda une dernière fois le Donjon Rouge, une pensée pour Desmera et tout ce qu'elle représentait pour lui et il emboîta le pas du Hightower. La suite fut, par contre, étonnante lorsque ce dernier lui demanda de se diriger à la Porte du Roi avec Rhaenys, certes, sa présence était une source d'encouragement et la princesse ne manquait pas de courage, mais c'était la ligne de front ! Il tiqua, visiblement, les deux jeunes gens avaient prit leurs décisions et le Velaryon s'inclina. "Je la protégerais au péril de ma vie commandant." C'était une phrase pas vraiment originale, mais dans ce genre de moment, Aethon doutait qu'un grand discours soit vraiment de mise dans pareil moment aussi, il quitta Rowen en faisant escorter la princesse par ses propres hommes et ils se dirigèrent vers leur objectif.
C'était le chaos, bien plus que ce qu'il aurait pu imaginer, ici et là, des charrettes étaient totalement laissées à l'abandon, les hommes du Guet allaient et venaient, le Capitaine lui hurlait ses ordres du haut de la barbacane lourdement protégée et flanquée de deux tours et le détachement d'Aethon monta pour voir alors l'immense armée du Cerf Enflammé se déployer dans toute sa haine et il fut impressionné. Le Lord regarda le Capitaine qui semblait à cran et en même temps heureux de voir un noble venir ici ce qui allait le décharger des décisions. Se penchant en avant, il vit sur le grand rempart bien plus loin Rowen qui avait pris les choses en main et le valyrien hocha la tête, satisfait de voir qu'au final, il semblait maîtriser la chose. "Capitaine, envoyez en bas des hommes déplacer les charrettes pour bloquer la porte et déverser du feu grégeois par dessus, si jamais ils enfoncent la porte, ils auront au moins une petite surprise." L'homme hocha la tête et descendit les marches alors que des tours de siège s'avancèrent. "Archers ! Enflammez vos flèches ! Cramez-les donc pour leur Dieu !" Un hourra vibra autour de lui et bientôt, le ciel s'illumina.
Cet assaut soudain avait été une aubaine en réalité, une tour de siège entièrement construite était un fléau, car généralement, rien ne pouvait l'arrêter vu que les assaillants tendaient une peau dessus et l'imbibaient d'eau afin d'éviter que les flammes ne flambent toute la structure, mais là, c'était tout le contraire, non finalisé, les flèches enflammées allaient devenir très dangereuses ! Une tour s'embrasa, des hommes tombèrent, petites flammèches s'échappant de la torche mobile, mais hélas ce n'était pas suffisant, depuis les tours, les flèches s'échappèrent, mais le flot venait encore et toujours s'écraser contre la porte, c'était le chaos et les défenseurs lançaient des blocs de pierre, s'écrasant sur les infortunés en bas, pour l'instant, les jarres du liquide verdâtre étaient toujours le long des remparts, Aethon ne préférait pas l'utiliser pour le moment, ce n'était pas nécessaire et il préférait le garder pour un moment plus crucial. "Princesse, rejoignez une des tours, cela sera plus facile pour vous protéger." Bien évidemment, il doutait qu'elle accepte, il regarda son bouclier lige avec un large sourire, il n'avait même pas eu le temps de saluer son cousin et il le fit alors à ce moment avec une accolade viril. "Cousin, je crois que c'est le moment !" Car oui, deux tours arrivèrent, Aethon hocha la tête et laissa Jalan et la princesse sur la barbacane et entra dans la tour de droite pour ressortir sur les remparts, au moins, l'endroit où était la princesse était lourdement protégé par les deux tours qui barraient l'accès à la barbacane, en fait, il espérait juste que pendant qu'il serait ici, l'ennemi n'en profiterait pas pour attaquer la porte au bélier, mais bon, il avait confiance en Jalan pour diriger les hommes si jamais c'était le cas.
Le beffroi partiellement enflammé s'écrasa contre le mur et la rampe s'abaissa alors avec fracas, labourant le sol et les défenseurs en dessous et ce fut le chaos, deux hommes enflammés sortirent en hurlant, surpris, deux défenseurs furent poussés dans une chute suicidaire et enfin les fanatiques prirent pied pour quelques instants. En effet, Aethon et des hommes du Guet armés de piques repoussèrent l'assaillant, le Velaryon fit danser son épée autour de lui sans grande difficulté vu ses adversaires, il réussit même à prendre pied sur la passerelle, décapitant son adversaire et essayant tant bien que mal de repousser l'assaut. Pendant ce temps, les flammes léchèrent de plus en plus le beffroi et bientôt, un craquement sinistre se fit entendre et Aethon faillit perdre l'équilibre alors que la rampe glissait, la tour s'effondrait et le Lord eut le temps de sauter pour éviter la chute fatale, ce furent les cris des fanatiques qui firent exploser la Porte du Roi de hourra victorieux ! Aethon en fut presque déçu, c'était vraiment un piètre défi pour l'instant jusqu'à ce qu'un frisson d'angoisse ne le prenne, prenant le premier homme qui était à sa porté, il lui dit très clairement. "Va sur les remparts le long de la Néra et surveille ce qui se passe sur le fleuve !" L'homme obtempéra, l'autre tour plus loin étaient repoussée par le Guet, la première vague avait été renvoyée, mais en bas, la mer de fous de R'hllor semblait ne pas vouloir faiblir, mais surtout... Où étaient donc ces foutus éléphants !
Une fois que Rowen eut terminé ses stratégies, ce fut au tour d'une nouvelle invitée de faire son apparition et ce qui était sûr, c'est qu'elle fit grand bruit dans la vaste salle et Aethon Velaryon s'inclina avec un large sourire. "Princesse." Cette venue était hautement encourageante pour les défenseurs, à dire vrai, il avait été surpris de ne pas voir le Roi assister aux préparatifs, Rhaegar... Le vainqueur du Trident, sa seule présence pouvait faire basculer le tout et pourtant, il était cruellement absent. Rhaenys était donc sa représente et il en fut soulagé.
Ce fut ainsi que la petite troupe se dirigea alors vers les remparts, sortant du Septuaire. Aethon regarda une dernière fois le Donjon Rouge, une pensée pour Desmera et tout ce qu'elle représentait pour lui et il emboîta le pas du Hightower. La suite fut, par contre, étonnante lorsque ce dernier lui demanda de se diriger à la Porte du Roi avec Rhaenys, certes, sa présence était une source d'encouragement et la princesse ne manquait pas de courage, mais c'était la ligne de front ! Il tiqua, visiblement, les deux jeunes gens avaient prit leurs décisions et le Velaryon s'inclina. "Je la protégerais au péril de ma vie commandant." C'était une phrase pas vraiment originale, mais dans ce genre de moment, Aethon doutait qu'un grand discours soit vraiment de mise dans pareil moment aussi, il quitta Rowen en faisant escorter la princesse par ses propres hommes et ils se dirigèrent vers leur objectif.
C'était le chaos, bien plus que ce qu'il aurait pu imaginer, ici et là, des charrettes étaient totalement laissées à l'abandon, les hommes du Guet allaient et venaient, le Capitaine lui hurlait ses ordres du haut de la barbacane lourdement protégée et flanquée de deux tours et le détachement d'Aethon monta pour voir alors l'immense armée du Cerf Enflammé se déployer dans toute sa haine et il fut impressionné. Le Lord regarda le Capitaine qui semblait à cran et en même temps heureux de voir un noble venir ici ce qui allait le décharger des décisions. Se penchant en avant, il vit sur le grand rempart bien plus loin Rowen qui avait pris les choses en main et le valyrien hocha la tête, satisfait de voir qu'au final, il semblait maîtriser la chose. "Capitaine, envoyez en bas des hommes déplacer les charrettes pour bloquer la porte et déverser du feu grégeois par dessus, si jamais ils enfoncent la porte, ils auront au moins une petite surprise." L'homme hocha la tête et descendit les marches alors que des tours de siège s'avancèrent. "Archers ! Enflammez vos flèches ! Cramez-les donc pour leur Dieu !" Un hourra vibra autour de lui et bientôt, le ciel s'illumina.
Cet assaut soudain avait été une aubaine en réalité, une tour de siège entièrement construite était un fléau, car généralement, rien ne pouvait l'arrêter vu que les assaillants tendaient une peau dessus et l'imbibaient d'eau afin d'éviter que les flammes ne flambent toute la structure, mais là, c'était tout le contraire, non finalisé, les flèches enflammées allaient devenir très dangereuses ! Une tour s'embrasa, des hommes tombèrent, petites flammèches s'échappant de la torche mobile, mais hélas ce n'était pas suffisant, depuis les tours, les flèches s'échappèrent, mais le flot venait encore et toujours s'écraser contre la porte, c'était le chaos et les défenseurs lançaient des blocs de pierre, s'écrasant sur les infortunés en bas, pour l'instant, les jarres du liquide verdâtre étaient toujours le long des remparts, Aethon ne préférait pas l'utiliser pour le moment, ce n'était pas nécessaire et il préférait le garder pour un moment plus crucial. "Princesse, rejoignez une des tours, cela sera plus facile pour vous protéger." Bien évidemment, il doutait qu'elle accepte, il regarda son bouclier lige avec un large sourire, il n'avait même pas eu le temps de saluer son cousin et il le fit alors à ce moment avec une accolade viril. "Cousin, je crois que c'est le moment !" Car oui, deux tours arrivèrent, Aethon hocha la tête et laissa Jalan et la princesse sur la barbacane et entra dans la tour de droite pour ressortir sur les remparts, au moins, l'endroit où était la princesse était lourdement protégé par les deux tours qui barraient l'accès à la barbacane, en fait, il espérait juste que pendant qu'il serait ici, l'ennemi n'en profiterait pas pour attaquer la porte au bélier, mais bon, il avait confiance en Jalan pour diriger les hommes si jamais c'était le cas.
Le beffroi partiellement enflammé s'écrasa contre le mur et la rampe s'abaissa alors avec fracas, labourant le sol et les défenseurs en dessous et ce fut le chaos, deux hommes enflammés sortirent en hurlant, surpris, deux défenseurs furent poussés dans une chute suicidaire et enfin les fanatiques prirent pied pour quelques instants. En effet, Aethon et des hommes du Guet armés de piques repoussèrent l'assaillant, le Velaryon fit danser son épée autour de lui sans grande difficulté vu ses adversaires, il réussit même à prendre pied sur la passerelle, décapitant son adversaire et essayant tant bien que mal de repousser l'assaut. Pendant ce temps, les flammes léchèrent de plus en plus le beffroi et bientôt, un craquement sinistre se fit entendre et Aethon faillit perdre l'équilibre alors que la rampe glissait, la tour s'effondrait et le Lord eut le temps de sauter pour éviter la chute fatale, ce furent les cris des fanatiques qui firent exploser la Porte du Roi de hourra victorieux ! Aethon en fut presque déçu, c'était vraiment un piètre défi pour l'instant jusqu'à ce qu'un frisson d'angoisse ne le prenne, prenant le premier homme qui était à sa porté, il lui dit très clairement. "Va sur les remparts le long de la Néra et surveille ce qui se passe sur le fleuve !" L'homme obtempéra, l'autre tour plus loin étaient repoussée par le Guet, la première vague avait été renvoyée, mais en bas, la mer de fous de R'hllor semblait ne pas vouloir faiblir, mais surtout... Où étaient donc ces foutus éléphants !
crackle bones
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La tension des derniers jours semblait voler en éclats, remplacée par une peur tiraillante, mais également par l'excitation. Ou du moins cela valait pour Quentyn, qui perché sur le mur nord de la capitale observait les Immaculés aux ordres de Renly Baratheon se lancer à l'assaut de la ville. A ses côtés se tenaient les trente hommes sous ses ordres, mis à sa disposition par le Prince de Peyredragon en personne : s'ils constituaient une bande de brigands et autres ordures, Quentyn avait apprit ces derniers temps à leur faire confiance. Après tout ils savaient pertinemment que si Port-Réal se retrouvait aux mains de Stannis ils ne s'en sortiraient sans doute pas vivants. D'où leur intérêt commun de s'unir les uns aux autres. Poussées par des Immaculés maintenant une formation parfaite, les imposantes tours de combat s'arrêtèrent néanmoins à quelque distance des murailles : les tranchées ordonnées par Aegon s'avéraient donc payantes, dans la mesure où elles ôtaient une des manières de grimper sur les murailles aux hommes de Renly. « Ça ne les arrêtera pas ... » Murmurant dans sa barbe, qu'il ne taillait plus depuis des jours, faute de temps, Quentyn jeta un coup d'oeil sur ses côtés : ses hommes se tenaient prêts, les mains sur leurs épées ou leurs lances, certains s'appuyant sur les pierres composant la rambarde. Tous observaient les Immaculés s'avançant, boucliers levés pour se protéger des flèches, les échelles se rapprochant peu à peu de l'enceinte extérieure de la ville. C'est alors qu'arriva le Prince de Peyredragon, et contrairement à leur dernière rencontre, Quentyn lui trouva un réel air royal : son armure noire, sur laquelle trônait le dragon tricéphale, liserée de rouge, lui donnait une certaine prestance. Accompagné de ses officiers, Aegon délaissa sa monture pour monter sur les murailles. Le silence s'installa tandis que le prince observait les forces ennemies en silence, une pièce de cyvosse en main, réfléchissant sans doute à la marche à suivre. Le coeur de Quentyn cognait de plus en plus fort dans sa poitrine, tandis que les hordes adverses continuaient d'avancer à bon rythme. Bientôt elles seraient sur les murailles. Puis il s'adressa à un des hommes sous les ordres de Quentyn, Gib. Ses paroles furent entendues de tous. « Le roi ne viendra pas. » Le murmure désapprobateur, où se mêlait la peur, se répandit tel un incendie dans le rang des défenseurs. Le puissant Rhaegar, vainqueur de Robert Baratheon et Roi du Royaume, ne viendrait pas aider son peuple dans la défense de sa propre cité ? « Gib ... ouvre bien les yeux. Vous tous. Ouvrez bien les yeux. Lorsque vous serrez vieux, vous pourrez dire à vos petits enfants que vous y étiez. Vous pourrez dire que vous avez vu un dragon. » Enfin à portée de flèches, les archers commencèrent à décocher leurs traits sur les Immaculés, dont certains répliquèrent. Se baissant, Quentyn continua à écouter le discours d'Aegon. « Vous pourrez dire que vous avez été témoin d'une bataille comme Westeros n'en a plus connu depuis le temps de la Danse. Vous pourrez dire que vous avez vu un dragon, senti ses flammes, lutté côte à côte avec lui. » Voyant son prince parler de la sorte, avec cette assurance et tout de noir carapacé, Quentyn se sentit pousser des ailes. Et dans sa tête ... pourquoi pas ? Pourquoi ne réussiraient-ils pas à défendre Port-Réal contre les derniers Baratheon ? Pourquoi ne réussiraient-ils pas à vaincre, côte à côte avec le prince, ces assaillants venu d'Essos ? Pourquoi pas.
Certains semblaient hésiter entre le comique de la situation et le sérieux, entre les paroles fortes d'Aegon, contrebalancées par son aspect juvénile. « Aujourd'hui, vous luttez pour le dragon et avec un dragon. Que ceux qui n'y croient pas ouvrent bien les yeux. » Attrapant un arc, le prince encocha une flèche qu'il enflamma dans un brasero. Déjà les premières échelles se calaient contre les murailles, les Immaculés commençant à monter, levant leurs petits boucliers ronds pour se protéger. Une fois son trait princier lâché, les défenseurs retinrent leur souffle, jusqu'à que le projectile n'aille s'échouer sur le sol meuble. Des rires fusèrent devant la maladresse d'Aegon. Imbéciles, il sait très bien ce qu'il fait. Car chargés de patrouiller et défendre une portion du mur, Quentyn et ses hommes savaient que le prince avait fait imbiber le sol de feu grégeois. Immédiatement des flammes aux teintes vertes se répandirent sur le sol, causant des explosions là où des pots entiers avaient étés cachés. Ne cachant pas son sourire, Quentyn accueilli la chaleur montant jusqu'au sommet de la muraille avec plaisir, voyant les Immaculés prendre feu et se rouler à terre dans le futile espoir de faire cesser la douleur. « ARCHERS ! » Plusieurs volées de flèches furent immédiatement tirées, enflammant encore plus l'espace où se trouvait l'armée de Renly : les tranchées, emplies de feu grégeois, formèrent d'imposants murs de flammes. Et pendant ce temps, les Immaculés brûlaient. « Souvenez vous. J'offre cinq cerf d'argent pour chaque tête d'Immaculé. Et un millier de dragon d'or à celui qui m'apportera la tête de Renly Baratheon. » Devant cette annonce, des hourras fusèrent par l'intervention de Robb Stark sur tout le pan de rempart, les hommes acclamant celui qui de quelques flèches, ainsi que grâce à son plan astucieux, venait d'envoyer en fumée une partie de l'armée de Renly Baratheon ! Mais déjà les Immaculés de la deuxième vague contournaient les flammes, avançant d'autres échelles contre les remparts, grimpant tels des fourmis sur un arbre. « Suivez-moi ! » Le pan de son mur désormais inaccessible aux Immaculés, car les flammes continueraient à brûler longtemps encore, Quentyn se fit suivre par ses hommes en direction de plusieurs échelles. « Monseigneur Robb, laissez-moi renforcer votre aile gauche je vous prie ? » Sa phrase sonnait comme une question, mais avant l'avantage de renforcer le côté du jeune loup : ses hommes s'y trouvaient déjà, mais un peu de surnombre ne se refusait pas, si ?
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Le siege de Port Real
Le Stauton fut le premier à la voir et s’inclina devant. Elle lui répondit par un petit mouvement de tête respectueux. Le Hightower semblait avoir du mal à digéré son arrivée. Elle le regarda en levant les sourcils l’invitant à exprimer sa pensé. Il finit par implicitement la traité de folle. Le visage de la princesse se ferma. Cependant elle ne répliqua pas, dardant un regard sombre sur Rowen. Il tenta de l’effrayer, il était pessimiste tout comme son père. La colère gronda en elle. Qu’avait donc les hommes à être défaitistes avant les combats. Certains de ceux qui combattait n’avait pas connu la rébellion de Robert Baratheon ou tout du moins n’avait pu participer aux combats, le Higthtower en faisait partit. Elle se tourna vers les hommes et s’adressa à tous.
« Si vous tentiez de m’impressionner ou de me faire, Ser Hightower je crois que vous êtes loupés. Qu’ont donc les hommes à être pessimiste quant à l’issu de combat que nous n’avons point disputé. Aucune femme, aucun enfant ne mourra aujourd’hui. Pas tant que vous vous tiendrez debout. Les défenses de la ville doivent tenir en l’attente de nos renforts. Quoiqu’il arrive. Battez-vous pour ne pas voir ce que vous aimez souffrir. Battez-vous pour les protéger, pensez à cela et ne pensez pas à ce qu’il pourrait arriver si nos défenses ne tiennent pas. »
Elle fit une pause. Elle s’apprêtait à redescendre les marches avant de se souvenir d’une chose.
« Oh et qu’ils ne vous viennent pas à l’idée de me surprotéger ! Le seul qui en possède le droit c’est Ser Jordayne. Les autres, chassez cette idée de vos esprits. Je serais intransigeante sur ce point. »
Elle finit sa phrase en lançant un regard lourd en sous-entendu à Rowen Hightower. Des hurlements de fanatique se firent entendre et des soldats accoururent en criant qu’ils arrivaient par le grand rempart. Rowen lança rapidement ses ordres et Rhaenys suivit Aethon à la porte du Roi. Des tours d’assauts partiellement finit attaquaient. Les archers décochèrent les flèches enflammées et l’une d’entre elle s’enflamma avant de s’effondrer sur elle-même. Le Velaryon tenta sa chance en voulant éloigner des combats la princesse mais le dragon lui lança un regard noir. Avec Jalan, elle resta sur la barbacane. Une vingtaine d’homme du guet les entouré. Toujours trop de prudence pour sa personne et cela l’énerver. Sa pique en main, la jeune femme était prête à s’en servir si leur lieu de position était attaqué. Elle jeta un regard vers Aethon qui repoussa une tour. Des cris de joie retentirent autour d’eux. Mais une troisième tour arriva droit sur la porte. Le bas de la tour semblait solide et cachait un bélier. Le haut en revanche était à portée de flèche.
« Jalan, les archers pour la tour, vite ! Vous, avec moi en bas et aller prévenir Lord Velaryon. »
Elle descendit de la barbacane pour se mettre devant la porte. La quinzaine de soldat du guet se mirent à cheval, imiter par la princesse. Le peuple derrière eux armé jusqu’aux dents près à défendre leur ville. Un premier craquement contre la porte retentit. Le bélier était en action. Rhaenys fit un signe de tête pour que les écuyers déversent le liquide vert sur les charrettes barrant la porte. Un archer avec une flèche enflammé se tenait prêt à tirer si la porte venait à céder. Les cavaliers firent reculer leur monture pour que celle-ci ne s’affolent pas durant l’explosion si Jalan n’arrivait pas à repousser les assauts avec les archers.
« Si vous tentiez de m’impressionner ou de me faire, Ser Hightower je crois que vous êtes loupés. Qu’ont donc les hommes à être pessimiste quant à l’issu de combat que nous n’avons point disputé. Aucune femme, aucun enfant ne mourra aujourd’hui. Pas tant que vous vous tiendrez debout. Les défenses de la ville doivent tenir en l’attente de nos renforts. Quoiqu’il arrive. Battez-vous pour ne pas voir ce que vous aimez souffrir. Battez-vous pour les protéger, pensez à cela et ne pensez pas à ce qu’il pourrait arriver si nos défenses ne tiennent pas. »
Elle fit une pause. Elle s’apprêtait à redescendre les marches avant de se souvenir d’une chose.
« Oh et qu’ils ne vous viennent pas à l’idée de me surprotéger ! Le seul qui en possède le droit c’est Ser Jordayne. Les autres, chassez cette idée de vos esprits. Je serais intransigeante sur ce point. »
Elle finit sa phrase en lançant un regard lourd en sous-entendu à Rowen Hightower. Des hurlements de fanatique se firent entendre et des soldats accoururent en criant qu’ils arrivaient par le grand rempart. Rowen lança rapidement ses ordres et Rhaenys suivit Aethon à la porte du Roi. Des tours d’assauts partiellement finit attaquaient. Les archers décochèrent les flèches enflammées et l’une d’entre elle s’enflamma avant de s’effondrer sur elle-même. Le Velaryon tenta sa chance en voulant éloigner des combats la princesse mais le dragon lui lança un regard noir. Avec Jalan, elle resta sur la barbacane. Une vingtaine d’homme du guet les entouré. Toujours trop de prudence pour sa personne et cela l’énerver. Sa pique en main, la jeune femme était prête à s’en servir si leur lieu de position était attaqué. Elle jeta un regard vers Aethon qui repoussa une tour. Des cris de joie retentirent autour d’eux. Mais une troisième tour arriva droit sur la porte. Le bas de la tour semblait solide et cachait un bélier. Le haut en revanche était à portée de flèche.
« Jalan, les archers pour la tour, vite ! Vous, avec moi en bas et aller prévenir Lord Velaryon. »
Elle descendit de la barbacane pour se mettre devant la porte. La quinzaine de soldat du guet se mirent à cheval, imiter par la princesse. Le peuple derrière eux armé jusqu’aux dents près à défendre leur ville. Un premier craquement contre la porte retentit. Le bélier était en action. Rhaenys fit un signe de tête pour que les écuyers déversent le liquide vert sur les charrettes barrant la porte. Un archer avec une flèche enflammé se tenait prêt à tirer si la porte venait à céder. Les cavaliers firent reculer leur monture pour que celle-ci ne s’affolent pas durant l’explosion si Jalan n’arrivait pas à repousser les assauts avec les archers.
lawina
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Do you really think he’s changed? People’s nature is people’s nature. I’m a bit of a bitch, always will be. He’s a monster, always will be.
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HRP : vous pouvez vous attaquer aux éléphants si vous en avez le courage, mais le fameux animal de tête est réservé à Rowen Hightower, pour des raisons que chacun comprendra ^^ à lui l’honneur d’abattre cette chose.
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La victoire sembla t-il pouvait être acquise, elle était possible pas un assemblage de moyens dérisoires. De tenir en échec le génie militaire d'un homme et de sa horde de sauvages, le lord commandant du Guet de la ville poussa un léger soupire de soulagement. Voyant devant lui le formidable spectacle de la chute des tours de bois, Rowen esquissa un sourire. Son regard se porta alors sur les plaines ravagées devant lui, ses pupilles cherchant une trace du fameux Stannis Baratheon : " C'est donc tout ce que tu as Seigneur de l'Est ? ". Tout autour de sa personne les hommes éclatèrent de joie, l'arrogance peut parfois être une bonne chose. Spécialement quand elle pousse les hommes à accomplir des exploits si fous, on lui frappa l'épaule à plusieurs reprises le remerciant de sa bonne idée. Le Hightower réalisa que ce fut dés ce moment qu'il devint le chef de ces gens, chacun avait pu le voir à l’œuvre. Luttant aux côtés de marchands et de mendiants, cet instant de grâce ne perdura que quelques secondes alors. Car plus loin la foudre sembla s’abattre sur la porte du lion, un déchaînement incroyable de feu et d'acier enfoncèrent la porte massive.
Le noble du sud comme les autres ouvrit grands les yeux en assistant à la scène, quelques uns des faibles tombèrent sur leurs culs même. Un guetteur pointa les lignes du cerf au lointain, on pu y voir une troupe d'éléphants charger à toute vitesse contre l'imposante cité. Sous peut la colonne serait sur place, détruisant pour de bon le peu des défenses restantes sur l'ouverture du lion. Alors que le jeune seigneur avança de quelques pas vers la scène, il nota que par opposition le reste du groupe lui recula. Combattre des tours et des hommes cela était du possible pour chacun d'eux, mais s'en prendre à des monstres sortant tout droit des Sept Enfers ? Les créatures servaient les ambitions d'un malade, sûrement en fallait-il un autre d'égal nature pour mettre un terme à une avancée inéluctable. " Voilà qui est mieux vieil homme !" Il éclata alors de rire, laissant les autres assez interloqué quand à sa réaction véritablement surprenante. Il se tourna vers sa compagnie de soldat, pointant du doigt la longue traînée de poussière et de fumée s'envolant dans le ciel au loin. " Pour un homme servant une volonté divine voilà ici une chose typiquement humaine.... De la colère ! "
A ces mots il rangea la lame dans son fourreau, ordonnant à son second de tenir la ligne contre les futures attaques. " Ou irez vous commandant ?" Osa demander l'homme d'une voix inquiète et chancelante, le noble tarda à répondre à cette question. Prenant plutôt la direction d'une jarre avec le précieux liquide inflammable dedans, il saisit avec conviction le contenant. offrant à son camarade un regard rassurant, il s'approcha de lui et lui chuchota à l'oreille. " Ce que je sais faire de mieux depuis mon premier souffle cher ami, je suis vais mettre quelqu'un vraiment en colère ou la pour le coup... Plus en colère encore ! "
- J'ai vu la bête en tête du cortège ! Aucun homme ne pourra la vaincre et vous le savez....
- Alors voyons ce qu'un lion lui pourra bien faire !" Rétorqua une fois de plus le guerrier en guise de réponse, il était sur le point de faire la chose la plus stupide de sa vie. Mais que pouvait-il faire d'autre ? Attendre à son poste et voir les âmes de la ville périrent sous le poids de ce monstre immense ? Qu'il vive ou bien qu'il meurt dans sa tentative, chacun ne le verrait une fois encore que comme le geste de l'arrogant petit seigneur du sud, voulant une fois encore être vu comme le meilleur de tous. Cependant quelque chose changea en lui, pour une fois Rowen n'eut pas en tête de prouver au monde, qu'il n'était pas qu'un second fils. Non là, il pensa seulement aux gens de cette pauvre ville, toute cette masse de vies ne voulant pas mourir pour une cause ou bien pour une autre. Il y avait cette chance, même folle qu'il puisse offrir à ces gens des années de vie en plus. Chaque être est un jour confronté à sa propre mortalité, la seule vraie question c'est ce que cette révélation change chez vous.
Sans plus attendre il laissa donc le second prendre la muraille en charge, alors qu'il descendit les marches de pierres menant aux habitations. Il n'y avait pas grand monde ici, au mieux quelques messagers et leurs montures pour transmettre les messages. Le Hightower grimpa sur l'une d'elle et sangla la jarre non loin de la croupe de l'animal, une légère pression sur la bête et cette dernière s'en alla au galop. Rowen chevaucha le long des rues et ruelles de la ville, traversant de multiples décors pour la plupart en total chaos. Sur son ordre il n'y avait plus aucun civil dans le coin. Les archers sur les toits furent les seuls témoins à voir la folle cavalcade du seigneur, partant à une vitesse folle vers ce qui serait sans doute sa propre mort. Quant enfin il parvint à la grande rue sur le passage à venir des éléphants, voyant le nombres incroyable de soldats fuyant le plus loin possible d'une mort certaine. La ligne de défense enfoncée ne laissa plus aucune choix à notre ami, il galopa plusieurs mètres vers le danger. Jusqu'à avoir un toit plus haut que la plus grandes des créatures, rien n'était trop haut pour un Hightower et ce serait le moment de le prouver.
Il pouvait voir au loin la bannière du roi, une bonne chose pensa t-il en souriant. Même avec lui mort, le monarque saurait mener la contre attaque et prendre les choses en main. Il enfonça de sa botte la porte d'une habitation, portant sur son dos la jarre. Les escaliers lui semblèrent interminables, l'air vint à lui manquer bientôt, mais par chance le toit était la. Au loin Rowen assista à la débandade des troupes, l'impressionnante masse avançant toujours plus vers lui. Ne pouvant que patienter à son approche, il prit place sur le bord de l'habitation. s’asseyant sur la bordure du toit, laissant ses pieds pendre dans le vide. Rowen observa un calme des plus religieux, sous sa personne il pu voir les hommes repartirent vers le combat. Dieu sait ce que le roi avait pu bien dire pour que cela se produise, au fur et à mesure tout trembla autour de lui. Le moment était venu, il expulsa une profonde bouffée d'air et se leva alors.
Il ôta sa protection de mailles et la déposa sur le sol, puis retira sa chemise en toile. Il en fit usage pour entourer la jarre avec, offrant un cocon tendre à l'objet. C'est donc torse nu qu'il entama la suite de son plan, le corps entièrement couvert de cicatrices. L'homme pu sentir une légère et tendre brise longer la chaire de son corps meurtrie, Il ne porta pas un regard sur la bête approchant. A l'instant propice il courut à toute vitesse vers la grande rue, juste avant la limite il propulsa son corps en avant et sauta de toutes ses forces vers la plate forme sur le dos de l'éléphant, la jarre atterrit dans un des coins. Alors que lui, heurte de plein fouet le conducteur qui chuta plusieurs mètres plus bas trouvant ainsi la mort, sans réfléchir Rowen dégaina son épée. Parant de justesse voulant lui fendre le crâne, il donna un coup de pied dans le ventre de son opposant pour le faire partir plus loin.
Un roulade et une nouvelle fois debout, il ne pu éviter un coup de poing lui arrivant au visage par la droite, les archers avaient abandonnés leurs postes pour venir contre lui. Le noble lutta tant bien que mal dans cet espace réduit, donnant des coups de lames, pour en recevoir en retour. Un des soldats lui donna un coup de tête qui sonna un peu le blond, qui lui en redonna un en guise de réponse ce qui eu pour effet d'expulser l'homme de la structure, malheureusement Rowen ne pu empêcher un coup de poignard lui perforant le dos. Le Biefois poussa un hurlement et se retourna pour trancher la tête de son agresseur, le dernier en lui tailladant le bras pu forcer Rowen à lâcher prise sur sa poignée d'épée qui tomba sur le sol. Une vrai force de la nature lui faisait alors face, sans doute le plus coriace de tout les loups de brigands. Le sauvage lui fonça dans le lard, s'écroulant alors avec le blond sur le sol. La pointe de la lame se dirigeant de plus en plus vers l'estomac du Hightower. " Tu vas simplement mourir pour des paysans, des voleurs et des vieillards pauvre idiot ! "
Tout devint alors paisible autour du garçon,plus de bruit ni de hurlement. Sa respiration adopta un rythme régulier, contenant toujours la rage de l'inconnu tant bien que mal. Puis il lui fit un sourire, le regardant droit dans les yeux il lui dit d'une voix calme. " Si... Si une seule de ces vies n'est pas importante, alors aucune ne l'est..." Puis il écarta les mains, laissant la lame du couteau s'enfonçait dans son ventre. L'autre homme trop idiot pour le savoir, ne su jamais que le Biefois avait orienté la lame pour qu'elle se plante a un endroit non mortel. L'avantage d'avoir reçu une éducation pointue sur l'anatomie durant des entraînements sans doute, une fois plus proche de lui. Rowen saisit le visage couvert de peinture et lui brisa la nuque en grognant le plus fort possible, l'énorme carcasse sans vie s'écroula sur le commandant.
Il le repoussa tant bien que mal sur le côté, s'aidant d'une rambarde pour se remettre debout. Rowen vint lentement prendre la jarre, détachant avec les dents le tissu la recouvrant. Il utilisa le peu de force lui restant pour la balancer sur le crâne gigantesque de l'éléphant alors toujours en mouvement, il y avait des touches à chaque coin de la plate forme, utilisées avant cela par les archers pour enflammer leurs flèches. Une main empêchant le sang de couler sur son ventre et l'autre tenant la torche nouvellement acquise, Rowen s'adossa contre l'une des poutres soutenant la structure, il toussa crachant quelques gouttes de sang. " hm.... J'espère qu'il y a du vin de l'autre coter au moins...." A l'aide de son coude il obligea son corps à se pencher vers la tête de l'animal, titubant aussi droit que possible il relâcha l'emprise de ses doigts sur le bout de bois qui une fois en contact avec le produit s'enflamma et fit littéralement fondre le crâne du monstre.
Pendant qu'au même instant Rowen chuta à son tour rebondissant contre un mur pour s'écraser sur le sol humide de la rue, restant plusieurs secondes inerte. Le hightower revint finalement à lui en sursautant, les bâtiments le protégèrent du dégringolade du pachyderme. Alors que des pas se firent entendre, il rampa vers son épée tombée quelques mètres plus loin de lui. Comment savoir qui viendrait à lui, si par malheur il s'agissait d'ennemis au moins partirait-il l'arme à la main. Il en agrippant finalement le manche, et se retourna vers les bruits de pas. " Il est ici ! venez vite il a besoin d'aide !" Pu t-il entendre avant de perdre conscience.
Le noble du sud comme les autres ouvrit grands les yeux en assistant à la scène, quelques uns des faibles tombèrent sur leurs culs même. Un guetteur pointa les lignes du cerf au lointain, on pu y voir une troupe d'éléphants charger à toute vitesse contre l'imposante cité. Sous peut la colonne serait sur place, détruisant pour de bon le peu des défenses restantes sur l'ouverture du lion. Alors que le jeune seigneur avança de quelques pas vers la scène, il nota que par opposition le reste du groupe lui recula. Combattre des tours et des hommes cela était du possible pour chacun d'eux, mais s'en prendre à des monstres sortant tout droit des Sept Enfers ? Les créatures servaient les ambitions d'un malade, sûrement en fallait-il un autre d'égal nature pour mettre un terme à une avancée inéluctable. " Voilà qui est mieux vieil homme !" Il éclata alors de rire, laissant les autres assez interloqué quand à sa réaction véritablement surprenante. Il se tourna vers sa compagnie de soldat, pointant du doigt la longue traînée de poussière et de fumée s'envolant dans le ciel au loin. " Pour un homme servant une volonté divine voilà ici une chose typiquement humaine.... De la colère ! "
A ces mots il rangea la lame dans son fourreau, ordonnant à son second de tenir la ligne contre les futures attaques. " Ou irez vous commandant ?" Osa demander l'homme d'une voix inquiète et chancelante, le noble tarda à répondre à cette question. Prenant plutôt la direction d'une jarre avec le précieux liquide inflammable dedans, il saisit avec conviction le contenant. offrant à son camarade un regard rassurant, il s'approcha de lui et lui chuchota à l'oreille. " Ce que je sais faire de mieux depuis mon premier souffle cher ami, je suis vais mettre quelqu'un vraiment en colère ou la pour le coup... Plus en colère encore ! "
- J'ai vu la bête en tête du cortège ! Aucun homme ne pourra la vaincre et vous le savez....
- Alors voyons ce qu'un lion lui pourra bien faire !" Rétorqua une fois de plus le guerrier en guise de réponse, il était sur le point de faire la chose la plus stupide de sa vie. Mais que pouvait-il faire d'autre ? Attendre à son poste et voir les âmes de la ville périrent sous le poids de ce monstre immense ? Qu'il vive ou bien qu'il meurt dans sa tentative, chacun ne le verrait une fois encore que comme le geste de l'arrogant petit seigneur du sud, voulant une fois encore être vu comme le meilleur de tous. Cependant quelque chose changea en lui, pour une fois Rowen n'eut pas en tête de prouver au monde, qu'il n'était pas qu'un second fils. Non là, il pensa seulement aux gens de cette pauvre ville, toute cette masse de vies ne voulant pas mourir pour une cause ou bien pour une autre. Il y avait cette chance, même folle qu'il puisse offrir à ces gens des années de vie en plus. Chaque être est un jour confronté à sa propre mortalité, la seule vraie question c'est ce que cette révélation change chez vous.
Sans plus attendre il laissa donc le second prendre la muraille en charge, alors qu'il descendit les marches de pierres menant aux habitations. Il n'y avait pas grand monde ici, au mieux quelques messagers et leurs montures pour transmettre les messages. Le Hightower grimpa sur l'une d'elle et sangla la jarre non loin de la croupe de l'animal, une légère pression sur la bête et cette dernière s'en alla au galop. Rowen chevaucha le long des rues et ruelles de la ville, traversant de multiples décors pour la plupart en total chaos. Sur son ordre il n'y avait plus aucun civil dans le coin. Les archers sur les toits furent les seuls témoins à voir la folle cavalcade du seigneur, partant à une vitesse folle vers ce qui serait sans doute sa propre mort. Quant enfin il parvint à la grande rue sur le passage à venir des éléphants, voyant le nombres incroyable de soldats fuyant le plus loin possible d'une mort certaine. La ligne de défense enfoncée ne laissa plus aucune choix à notre ami, il galopa plusieurs mètres vers le danger. Jusqu'à avoir un toit plus haut que la plus grandes des créatures, rien n'était trop haut pour un Hightower et ce serait le moment de le prouver.
Il pouvait voir au loin la bannière du roi, une bonne chose pensa t-il en souriant. Même avec lui mort, le monarque saurait mener la contre attaque et prendre les choses en main. Il enfonça de sa botte la porte d'une habitation, portant sur son dos la jarre. Les escaliers lui semblèrent interminables, l'air vint à lui manquer bientôt, mais par chance le toit était la. Au loin Rowen assista à la débandade des troupes, l'impressionnante masse avançant toujours plus vers lui. Ne pouvant que patienter à son approche, il prit place sur le bord de l'habitation. s’asseyant sur la bordure du toit, laissant ses pieds pendre dans le vide. Rowen observa un calme des plus religieux, sous sa personne il pu voir les hommes repartirent vers le combat. Dieu sait ce que le roi avait pu bien dire pour que cela se produise, au fur et à mesure tout trembla autour de lui. Le moment était venu, il expulsa une profonde bouffée d'air et se leva alors.
Il ôta sa protection de mailles et la déposa sur le sol, puis retira sa chemise en toile. Il en fit usage pour entourer la jarre avec, offrant un cocon tendre à l'objet. C'est donc torse nu qu'il entama la suite de son plan, le corps entièrement couvert de cicatrices. L'homme pu sentir une légère et tendre brise longer la chaire de son corps meurtrie, Il ne porta pas un regard sur la bête approchant. A l'instant propice il courut à toute vitesse vers la grande rue, juste avant la limite il propulsa son corps en avant et sauta de toutes ses forces vers la plate forme sur le dos de l'éléphant, la jarre atterrit dans un des coins. Alors que lui, heurte de plein fouet le conducteur qui chuta plusieurs mètres plus bas trouvant ainsi la mort, sans réfléchir Rowen dégaina son épée. Parant de justesse voulant lui fendre le crâne, il donna un coup de pied dans le ventre de son opposant pour le faire partir plus loin.
Un roulade et une nouvelle fois debout, il ne pu éviter un coup de poing lui arrivant au visage par la droite, les archers avaient abandonnés leurs postes pour venir contre lui. Le noble lutta tant bien que mal dans cet espace réduit, donnant des coups de lames, pour en recevoir en retour. Un des soldats lui donna un coup de tête qui sonna un peu le blond, qui lui en redonna un en guise de réponse ce qui eu pour effet d'expulser l'homme de la structure, malheureusement Rowen ne pu empêcher un coup de poignard lui perforant le dos. Le Biefois poussa un hurlement et se retourna pour trancher la tête de son agresseur, le dernier en lui tailladant le bras pu forcer Rowen à lâcher prise sur sa poignée d'épée qui tomba sur le sol. Une vrai force de la nature lui faisait alors face, sans doute le plus coriace de tout les loups de brigands. Le sauvage lui fonça dans le lard, s'écroulant alors avec le blond sur le sol. La pointe de la lame se dirigeant de plus en plus vers l'estomac du Hightower. " Tu vas simplement mourir pour des paysans, des voleurs et des vieillards pauvre idiot ! "
Tout devint alors paisible autour du garçon,plus de bruit ni de hurlement. Sa respiration adopta un rythme régulier, contenant toujours la rage de l'inconnu tant bien que mal. Puis il lui fit un sourire, le regardant droit dans les yeux il lui dit d'une voix calme. " Si... Si une seule de ces vies n'est pas importante, alors aucune ne l'est..." Puis il écarta les mains, laissant la lame du couteau s'enfonçait dans son ventre. L'autre homme trop idiot pour le savoir, ne su jamais que le Biefois avait orienté la lame pour qu'elle se plante a un endroit non mortel. L'avantage d'avoir reçu une éducation pointue sur l'anatomie durant des entraînements sans doute, une fois plus proche de lui. Rowen saisit le visage couvert de peinture et lui brisa la nuque en grognant le plus fort possible, l'énorme carcasse sans vie s'écroula sur le commandant.
Il le repoussa tant bien que mal sur le côté, s'aidant d'une rambarde pour se remettre debout. Rowen vint lentement prendre la jarre, détachant avec les dents le tissu la recouvrant. Il utilisa le peu de force lui restant pour la balancer sur le crâne gigantesque de l'éléphant alors toujours en mouvement, il y avait des touches à chaque coin de la plate forme, utilisées avant cela par les archers pour enflammer leurs flèches. Une main empêchant le sang de couler sur son ventre et l'autre tenant la torche nouvellement acquise, Rowen s'adossa contre l'une des poutres soutenant la structure, il toussa crachant quelques gouttes de sang. " hm.... J'espère qu'il y a du vin de l'autre coter au moins...." A l'aide de son coude il obligea son corps à se pencher vers la tête de l'animal, titubant aussi droit que possible il relâcha l'emprise de ses doigts sur le bout de bois qui une fois en contact avec le produit s'enflamma et fit littéralement fondre le crâne du monstre.
Pendant qu'au même instant Rowen chuta à son tour rebondissant contre un mur pour s'écraser sur le sol humide de la rue, restant plusieurs secondes inerte. Le hightower revint finalement à lui en sursautant, les bâtiments le protégèrent du dégringolade du pachyderme. Alors que des pas se firent entendre, il rampa vers son épée tombée quelques mètres plus loin de lui. Comment savoir qui viendrait à lui, si par malheur il s'agissait d'ennemis au moins partirait-il l'arme à la main. Il en agrippant finalement le manche, et se retourna vers les bruits de pas. " Il est ici ! venez vite il a besoin d'aide !" Pu t-il entendre avant de perdre conscience.
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Le siège de Port-Réal
Event 1, partie 2 (RP libre)
Wilhelm et ses hommes s'élancèrent en direction de la tour de siège, qui approchait dangereusement de la muraille. À quelques mètres derrière eux, il entendait le bruit de pas de plusieurs centaines de manteaux d'or qui s’apprêtaient à défendre leur ville. Et c'est probablement ce qui leur sauva la vie.
Voyant que ses tours ne lui servaient plus à rien, Stannis sembla décider qu'il était grand temps de faire le reste de ses machines de siège dans la danse. Et un déluge de projectiles s'abattit sur la Porte du Lion et sur les environs. L'un d'eux frôla la tour de siège, et s'écrasa à moins d'un mètre du Sire de Repos-des-Freux. Il hurla aux autres de tenter de se mettre à l'abri, mais sa voix se perdait dans le tonnerre provoqué par cette pluie de pierre. Cependant, là ou ils se trouvaient, ils avaient de la chance. C'était la Porte qui prenait le plus de dégâts. La Porte! Oubliant totalement ses hommes, et ce pourquoi il était là à l'origine, il s'élança en direction de la Porte du Lion, en priant tous les Dieux qu'il connaissait pour qu'ils épargnent son frère. Car il ne supporterait pas de perdre le seul frère qui lui restait.
Méprisant totalement le danger, il s'élança dans piège mortel, mais à peine avait-il fait trois pas qu'un projectile explosa les créneaux juste à côté de l'endroit ou il se trouvait. Wilhelm fut jeté à terre, et un débris le frappa à la tempe, le plongeant dans l'inconscience. Combien de temps s'était-il écoulé entre sa perte de conscience et son réveil, il l'ignorait. Mais il ne pouvait ignorer le soldat à la solde du Baratheon, qui se tenait juste au-dessus de lui, prêt à lui planter sa lance dans la gorge. Alors que son ennemi levait son arme, Wilhelm réagit au quart de tour et dégaina le couteau à sa ceinture, avant de le planter dans le premier endroit qu'il pouvait toucher. Le fanatique poussa un hurlement lorsque la lame se planta dans son entrejambe, et il tomba à genoux. Sans attendre, Wilhelm dégagea son arme avant de frapper au niveau de la gorge de son adversaire. Une fois, deux fois, trois fois. L'autre type était déjà mort lorsqu'il s’effondra à côté du seigneur, qui se releva tant bien que mal. Portant une main à sa tête, il la ramena couverte de sang. Visiblement, il allait garder une cicatrice au niveau de la tempe.
Ramassant ses glaives, il regarda autour de lui, et manqua de tomber des nues lorsqu'il vit une colonne d'éléphants entrer dans la ville, et ses troupes détaler devant les mastodontes. Nom d'un chien, le pachyderme qui menait la horde était gigantesque! Il avait du frôler la muraille en passant la Porte du Lion, qui n'était sûrement plus qu'un tas de petit bois.
Soudain, une main se posa sur son épaule, et s'imaginant être de nouveau la proie d'une attaque, il leva son glaive, avant de constater qu'il s'agissait d'Alvarr. Ce dernier était maculé de sang et de poussière, mais était visiblement en bonne santé.
- Je t'ai cru mort! S'exclama Wilhelm.
- Alors nous sommes deux. La situation n'est pas à notre avantage. Erwin essaye en vain de rassembler les fuyards, j'ai perdu les trois quarts de mes hommes, et les survivants ont presque tous fuit en voyant les éléphants. Il m'en reste à peine une quarantaine. J'espère que tu as un plan.
- Il faut tenir cette porte. Les éléphants, on s'en occupera plus tard. Pour l'instant, nous n'avons pas les moyens ni les effectifs pour les affronter.
- On peut toujours utiliser ça, fit Alvarr en pointant une amphore en terre cuite, fermée par un épais bouchon de liège.
Wilhelm savait ce que c'était. Du feu grégeois. Avec ça, ils pourraient affronter les mastodontes en face d'eux, et l'ennemi ne pourrait rien faire contre cette substance. Mais le pire restait à venir. Il devait avoir à peine plus de trois cent hommes. Et ils étaient le dernier rempart entre l'armée de Stannis et les rues de Port-Réal. Trois cent contre des milliers. Mais ils avaient un avantage. En l'absence de tours de siège, ils n'allaient avoir d'autres choix que de passer par la porte. Même si elle était assez large pour laisser passer des éléphants, elle ne pourrait laisser passer la horde de fanatiques d'un seul coup. Leur avantage numérique serait alors supprimé.
Ramassant la lance du soldat qu'il avait tué quelques instants plus tôt, il s'élança en direction des escaliers, alors que les éléphants continuaient d'entrer dans la ville. Son frère était juste derrière-lui, une torche dans une main et l'amphore de feu grégeois dans l'autre. Ils arrivèrent au niveau de la porte au moment ou le pachyderme qui fermait la marche entrait en ville. Se servant de sa lance comme d'un javelot, il toucha l'animal au niveau de la patte arrière, et alors qu'il titubait à cause de sa blessure, Alvarr lança l'amphore, qui s'écrasa contre le flanc de la bête. L'instant d'après, elle s'embrasait en poussant d'horrible barrissements, rendue folle par la douleur. Sans même se préoccuper de l'animal qui brûlait, Wilhelm descendit les escaliers, avant de sauter les dernières marches.
Avisant un des archers qui montait l'éléphant, et qui essayait de se remettre de la chute, Wilhelm dégaina ses glaives, avant de décapiter l'homme. Faisant signe aux soldats rescapés de rester en haut de la muraille, il se tourna vers la horde de fanatiques qui attendait de l'autre côté de la muraille, avant de hurler à leur intention:
- Je pisse sur votre Dieu Rouge, et sur votre putain d'élu! Même mon cheval a plus de charisme et d'intelligence que votre chef!
Rien de mieux que quelques insultes sur la religion pour rendre folle de rage une horde de fanatiques. Maintenant, ils allaient tous se précipiter sur lui pour essayer de lui arracher la langue à cause de son blasphème. Et ils auraient une très mauvaise surprise en approchant. Après tout, ils étaient persuadés n'avoir affaire qu'à un seul homme avec des graves tendances suicidaires.
Comme prévu, ils se ruèrent à sa rencontre, alternant entre les insultes et les prières. Affichant un sourire ravi, Wilhelm s'élança à leur rencontre, tout comme le reste de ses hommes. Les sbires de Stannis furent surpris lorsqu'ils furent attaqués tant par la droite que par la gauche, des soldats descendant de la muraille par les deux escaliers. En haut, d'autres lançaient des blocs de pierre ou décochaient des flèches sur les ennemis qui s'agglutinaient hors de la ville. Quelques-uns arrivaient malgré tout à entrer dans la ville. Et un petit groupe de six hommes se dirigea vers Wilhelm, inconscient du danger vers lequel ils se précipitaient.
Le premier qui arriva sur Wilhelm brandissait une masse hérissée de pointes, qu'il tenta d'abattre sur le crâne du seigneur. Ce dernier se baissa, trancha la main qui tenait la masse, avant d'égorger le manchot. Les cinq eurent un bref moment d'hésitation, dont Wilhelm profita aussitôt. Il trancha les jambes du guerrier le plus à droite, ramassa sa lance pour mieux la planter dans la poitrine de son voisin. Les trois autres tentèrent une attaque groupée, forçant Wilhelm à passer à la défensive. Heureusement pour lui, ils n'étaient pas habitué à attaquer ensemble, et ils se gênaient dans leurs assauts. Finalement, deux d'entre eux finirent les tripes à l'air, alors que le troisième voyait son crâne être fendu comme une bûche. Prenant à peine le temps de se reposer, Wilhelm replongea dans la mêlée.
Le Sire de Repos-des-Freux parait, esquivait, utilisait tout ce qui pouvait l'être pour se maintenir en vie tout en abattant ses ennemis les uns après les autres. Même si il se battait comme un damné, chaque homme de Stannis qui tombait était remplacé par cinq de ses semblables. Mais ils tenaient tous bon. Et la chance était avec eux, car les trouillards s'en étaient vu pousser une paire et s'étaient à nouveau joints à la bataille. Si ils étaient nombreux à combattre les éléphants, des renforts venaient pour endiguer la marée humaine qui tentait de passer la Porte du Lion. Peut-être qu'avec de la chance, un monceau de cadavres leur en interdirait bientôt l'accès...
Voyant que ses tours ne lui servaient plus à rien, Stannis sembla décider qu'il était grand temps de faire le reste de ses machines de siège dans la danse. Et un déluge de projectiles s'abattit sur la Porte du Lion et sur les environs. L'un d'eux frôla la tour de siège, et s'écrasa à moins d'un mètre du Sire de Repos-des-Freux. Il hurla aux autres de tenter de se mettre à l'abri, mais sa voix se perdait dans le tonnerre provoqué par cette pluie de pierre. Cependant, là ou ils se trouvaient, ils avaient de la chance. C'était la Porte qui prenait le plus de dégâts. La Porte! Oubliant totalement ses hommes, et ce pourquoi il était là à l'origine, il s'élança en direction de la Porte du Lion, en priant tous les Dieux qu'il connaissait pour qu'ils épargnent son frère. Car il ne supporterait pas de perdre le seul frère qui lui restait.
Méprisant totalement le danger, il s'élança dans piège mortel, mais à peine avait-il fait trois pas qu'un projectile explosa les créneaux juste à côté de l'endroit ou il se trouvait. Wilhelm fut jeté à terre, et un débris le frappa à la tempe, le plongeant dans l'inconscience. Combien de temps s'était-il écoulé entre sa perte de conscience et son réveil, il l'ignorait. Mais il ne pouvait ignorer le soldat à la solde du Baratheon, qui se tenait juste au-dessus de lui, prêt à lui planter sa lance dans la gorge. Alors que son ennemi levait son arme, Wilhelm réagit au quart de tour et dégaina le couteau à sa ceinture, avant de le planter dans le premier endroit qu'il pouvait toucher. Le fanatique poussa un hurlement lorsque la lame se planta dans son entrejambe, et il tomba à genoux. Sans attendre, Wilhelm dégagea son arme avant de frapper au niveau de la gorge de son adversaire. Une fois, deux fois, trois fois. L'autre type était déjà mort lorsqu'il s’effondra à côté du seigneur, qui se releva tant bien que mal. Portant une main à sa tête, il la ramena couverte de sang. Visiblement, il allait garder une cicatrice au niveau de la tempe.
Ramassant ses glaives, il regarda autour de lui, et manqua de tomber des nues lorsqu'il vit une colonne d'éléphants entrer dans la ville, et ses troupes détaler devant les mastodontes. Nom d'un chien, le pachyderme qui menait la horde était gigantesque! Il avait du frôler la muraille en passant la Porte du Lion, qui n'était sûrement plus qu'un tas de petit bois.
Soudain, une main se posa sur son épaule, et s'imaginant être de nouveau la proie d'une attaque, il leva son glaive, avant de constater qu'il s'agissait d'Alvarr. Ce dernier était maculé de sang et de poussière, mais était visiblement en bonne santé.
- Je t'ai cru mort! S'exclama Wilhelm.
- Alors nous sommes deux. La situation n'est pas à notre avantage. Erwin essaye en vain de rassembler les fuyards, j'ai perdu les trois quarts de mes hommes, et les survivants ont presque tous fuit en voyant les éléphants. Il m'en reste à peine une quarantaine. J'espère que tu as un plan.
- Il faut tenir cette porte. Les éléphants, on s'en occupera plus tard. Pour l'instant, nous n'avons pas les moyens ni les effectifs pour les affronter.
- On peut toujours utiliser ça, fit Alvarr en pointant une amphore en terre cuite, fermée par un épais bouchon de liège.
Wilhelm savait ce que c'était. Du feu grégeois. Avec ça, ils pourraient affronter les mastodontes en face d'eux, et l'ennemi ne pourrait rien faire contre cette substance. Mais le pire restait à venir. Il devait avoir à peine plus de trois cent hommes. Et ils étaient le dernier rempart entre l'armée de Stannis et les rues de Port-Réal. Trois cent contre des milliers. Mais ils avaient un avantage. En l'absence de tours de siège, ils n'allaient avoir d'autres choix que de passer par la porte. Même si elle était assez large pour laisser passer des éléphants, elle ne pourrait laisser passer la horde de fanatiques d'un seul coup. Leur avantage numérique serait alors supprimé.
Ramassant la lance du soldat qu'il avait tué quelques instants plus tôt, il s'élança en direction des escaliers, alors que les éléphants continuaient d'entrer dans la ville. Son frère était juste derrière-lui, une torche dans une main et l'amphore de feu grégeois dans l'autre. Ils arrivèrent au niveau de la porte au moment ou le pachyderme qui fermait la marche entrait en ville. Se servant de sa lance comme d'un javelot, il toucha l'animal au niveau de la patte arrière, et alors qu'il titubait à cause de sa blessure, Alvarr lança l'amphore, qui s'écrasa contre le flanc de la bête. L'instant d'après, elle s'embrasait en poussant d'horrible barrissements, rendue folle par la douleur. Sans même se préoccuper de l'animal qui brûlait, Wilhelm descendit les escaliers, avant de sauter les dernières marches.
Avisant un des archers qui montait l'éléphant, et qui essayait de se remettre de la chute, Wilhelm dégaina ses glaives, avant de décapiter l'homme. Faisant signe aux soldats rescapés de rester en haut de la muraille, il se tourna vers la horde de fanatiques qui attendait de l'autre côté de la muraille, avant de hurler à leur intention:
- Je pisse sur votre Dieu Rouge, et sur votre putain d'élu! Même mon cheval a plus de charisme et d'intelligence que votre chef!
Rien de mieux que quelques insultes sur la religion pour rendre folle de rage une horde de fanatiques. Maintenant, ils allaient tous se précipiter sur lui pour essayer de lui arracher la langue à cause de son blasphème. Et ils auraient une très mauvaise surprise en approchant. Après tout, ils étaient persuadés n'avoir affaire qu'à un seul homme avec des graves tendances suicidaires.
Comme prévu, ils se ruèrent à sa rencontre, alternant entre les insultes et les prières. Affichant un sourire ravi, Wilhelm s'élança à leur rencontre, tout comme le reste de ses hommes. Les sbires de Stannis furent surpris lorsqu'ils furent attaqués tant par la droite que par la gauche, des soldats descendant de la muraille par les deux escaliers. En haut, d'autres lançaient des blocs de pierre ou décochaient des flèches sur les ennemis qui s'agglutinaient hors de la ville. Quelques-uns arrivaient malgré tout à entrer dans la ville. Et un petit groupe de six hommes se dirigea vers Wilhelm, inconscient du danger vers lequel ils se précipitaient.
Le premier qui arriva sur Wilhelm brandissait une masse hérissée de pointes, qu'il tenta d'abattre sur le crâne du seigneur. Ce dernier se baissa, trancha la main qui tenait la masse, avant d'égorger le manchot. Les cinq eurent un bref moment d'hésitation, dont Wilhelm profita aussitôt. Il trancha les jambes du guerrier le plus à droite, ramassa sa lance pour mieux la planter dans la poitrine de son voisin. Les trois autres tentèrent une attaque groupée, forçant Wilhelm à passer à la défensive. Heureusement pour lui, ils n'étaient pas habitué à attaquer ensemble, et ils se gênaient dans leurs assauts. Finalement, deux d'entre eux finirent les tripes à l'air, alors que le troisième voyait son crâne être fendu comme une bûche. Prenant à peine le temps de se reposer, Wilhelm replongea dans la mêlée.
Le Sire de Repos-des-Freux parait, esquivait, utilisait tout ce qui pouvait l'être pour se maintenir en vie tout en abattant ses ennemis les uns après les autres. Même si il se battait comme un damné, chaque homme de Stannis qui tombait était remplacé par cinq de ses semblables. Mais ils tenaient tous bon. Et la chance était avec eux, car les trouillards s'en étaient vu pousser une paire et s'étaient à nouveau joints à la bataille. Si ils étaient nombreux à combattre les éléphants, des renforts venaient pour endiguer la marée humaine qui tentait de passer la Porte du Lion. Peut-être qu'avec de la chance, un monceau de cadavres leur en interdirait bientôt l'accès...
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Le siege de Port Real
La porte du lion tint par miracle. Soudain des cors retentirent à la porte du roi et Rhaenys crut distinguer les bannières de son père. Il semblait avoir décidé de se battre. Elle attrapa un cheval et le maintien pour que Jalan puisse grimper sur son dos. Puis les hommes du guet et les deux dorniens se dirigèrent vers la porte qui était attaqué. Un véritable spectacle. Des éléphants de guerre attaquaient. Les chevaux étaient terrifiés forçant les cavaliers à mettre pieds à terre. Ils étaient énormes, la Targaryen n’en n’avait jamais vu et elle n’était pas déçue du spectacle. Les soldats commençaient sérieusement à douter, les plus hardis attaquaient mais ce faisait massacrer. Rhaegar tenta alors de motiver les troupes. Il fit un discours plus que motivant pour tous les hommes, en revanche la princesse n’apprécia pas du tout. La colère monta, elle bouillonnait littéralement. Malgré tout le respect, l’admiration et l’amour qu’elle portait à son père, il était allé beaucoup trop loin. Tous les regards s’étaient posés sur elle, et tous la déshabillaient du regard imaginant son corps. Rhaenys fusillait son père du regard. Elle était toute simplement hors d’elle. Cependant elle ne répondit pas, restant à sa place. Mais son côté dornien explosa littéralement quand il tenta de se justifier.
« Vous avez beau être le Roi, vous n’avez pas le droit de faire ça ! Je ne suis pas un vulgaire bout de viande que vous pouvez vendre ! Je prie pour que ce soit un gros lard du culpucier qui tue ce monstre pour que vous vous rendiez compte de votre folie ! Vous donnez votre sœur au Val et votre propre fille vous la donnez au premier venu ! Vous êtes bien le digne fils du roi fou ! »
La princesse tourna les talons furieux. En phase d’elle un pachyderme la chargeait. Elle s’arma de sa pic et lança de toute ses forces l’arme sur le conducteur (1). Elle roula sur le côté pour éviter l’animal et repartit en courant vers le plus gros. C’est là qu’elle vit Rowen faire un vol plané à terre tandis que l’éléphant s’écraser plus loin. Le biefois semblait mal en point. Rhaenys courut vers lui, elle le vit ramper pour attraper son épée. Elle appela des renforts pour venir qu’on puisse l’évacuer rapidement. En attendant que des hommes du guet n’arrivent, la jeune femme appuya sur la blessure du chevalier pour couper le saignement. Si un ennemi arrivait avant le guet, elle ne pourrait surement pas répliquer.
« Tenez bon Rowen, ce n’est pas le moment de flancher ! »
Quatre manteaux d’or arrivèrent, l’un prit le relai sur ce qu’était en train de faire la princesse tandis que deux autres soulever le jeune homme pour l’emporter dans le septuaire. Rhaenys se releva les mains en sang, un archer fonça sur elle tentant de profiter de son inattention. Elle esquiva au dernier mot, sentant la lame s’enfoncer dans son bras. Elle ramassa l’épée de Rowen et l’enfonça dans le ventre de l’étranger. Elle retourna vers la porte où la bataille faisait rage. L’épée du biefois était lourde, forçant la dornienne à la prendre à deux mains. Elle n’était pas douée pour manier ce type d’arme mais sa vie en dépendait. Dans la cohue, elle avait perdue Jalan du regard, elle était seule.
« Vous avez beau être le Roi, vous n’avez pas le droit de faire ça ! Je ne suis pas un vulgaire bout de viande que vous pouvez vendre ! Je prie pour que ce soit un gros lard du culpucier qui tue ce monstre pour que vous vous rendiez compte de votre folie ! Vous donnez votre sœur au Val et votre propre fille vous la donnez au premier venu ! Vous êtes bien le digne fils du roi fou ! »
La princesse tourna les talons furieux. En phase d’elle un pachyderme la chargeait. Elle s’arma de sa pic et lança de toute ses forces l’arme sur le conducteur (1). Elle roula sur le côté pour éviter l’animal et repartit en courant vers le plus gros. C’est là qu’elle vit Rowen faire un vol plané à terre tandis que l’éléphant s’écraser plus loin. Le biefois semblait mal en point. Rhaenys courut vers lui, elle le vit ramper pour attraper son épée. Elle appela des renforts pour venir qu’on puisse l’évacuer rapidement. En attendant que des hommes du guet n’arrivent, la jeune femme appuya sur la blessure du chevalier pour couper le saignement. Si un ennemi arrivait avant le guet, elle ne pourrait surement pas répliquer.
« Tenez bon Rowen, ce n’est pas le moment de flancher ! »
Quatre manteaux d’or arrivèrent, l’un prit le relai sur ce qu’était en train de faire la princesse tandis que deux autres soulever le jeune homme pour l’emporter dans le septuaire. Rhaenys se releva les mains en sang, un archer fonça sur elle tentant de profiter de son inattention. Elle esquiva au dernier mot, sentant la lame s’enfoncer dans son bras. Elle ramassa l’épée de Rowen et l’enfonça dans le ventre de l’étranger. Elle retourna vers la porte où la bataille faisait rage. L’épée du biefois était lourde, forçant la dornienne à la prendre à deux mains. Elle n’était pas douée pour manier ce type d’arme mais sa vie en dépendait. Dans la cohue, elle avait perdue Jalan du regard, elle était seule.
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lancé de dé (1)
1 et 6 : La pique tue le conducteur
2 : la pique blesse gravement le conducteur
3 : la pique blesse le conducteur
4 : la pique blesse le pachiderme
5 : la pique rate sa cible
┗ I'm Fire, I'm the Sun. ┛
Do you really think he’s changed? People’s nature is people’s nature. I’m a bit of a bitch, always will be. He’s a monster, always will be.
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