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Knock-knock-knocking on moon's door. ft. Azilys Serrett
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Lune 8, An 300
Le mariage aurait bientôt lieu. Le mariage du roi régent et de sa cousine. Jon avait toujours du mal à se faire à l'idée que la Sansa qu'il avait connu à la naissance, cette toute petite fille, allait devenir une femme. L'idée l'angoissait assez et il avait du mal à dormir ces temps-ci. Oh, ce mariage n'était pas la seule raison, mettons aussi le fait qu'il allait bientôt parler avec le père de celle qu'il espérait être sa future fiancée et c'était angoissant, il fallait trouver les mots justes, faire preuve de finesse d'esprit, chose que Jon ne pouvait faire qu'au combat. Et ça, c'était un combat auquel personne ne l'avait préparé.
Les lieux, il les découvrait en même temps que beaucoup. Il s'était accoutumé aux Eyrié après y avoir passé quelque semaines mais les portes de la lune ne lui étaient pas familières. Les couloirs, il les traversait, dans le but surtout de trouver la sortie et de prendre l'air, il rencontrait du monde et non pas qu'il avait une phobie sociale, mais plutôt qu'il n'aimait pas se mélanger aux nobles. Trop différents, la peur de dire une bêtise, de ne pas être à la hauteur de la conversation, il préférait aller dehors ou parler de combat passionnant. Mais un mariage n'était pas le lieu - à part peut-être au Nord - où on pouvait parler de ça. Peut-être s'excluait-il lui-même de la civilisation pour des raisons infondées, c'était tout aussi possible et il en avait conscience au fond de lui. Mais il était comme ça. Ne rien dire sauf si cela méritait d'être dit.
Il marchait donc dans les couloirs, les mains dans le dos, regardant les lieux pour être sûr de se repérer pour lorsqu'il voudrait rejoindre ses appartements. Il croisait quelque personnes qu'il saluait aimablement d'un mouvement de tête. Cela semblait calme et à la fois plein de vie, ces lieux. Il faisait frais et plutôt clair dans ces couloirs.
Pas de quoi s'inquiéter ni être sur le qui-vive, pas comme au Nord où il avait cette impression permanente de devoir surveiller les lieux. Non, tout était calme, si on ne prenait pas garde aux enfants qui couraient dans les couloirs. C'était pourtant dans son instinct de rester sur le qui-vive, même s'il n'avait pas d'armes sur lui -qu'aurait-il fait avec son épée dans les couloirs des portes de la lune après tout ?
Pourtant il entendait un cri en marchant dans les couloirs, près d'une porte. Un cri strident qui ne pouvait être que le cri d'une femme. Certains regardaient la porte sans réagir et Jon et ses mauvaises manies, ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter de ce cri qu'il venait d'entendre ; toujours habitué aux nordiennes qui, très sincèrement, ne criaient que lorsqu'un danger approchait. Ou du moins, celles qui lui venaient à l'esprit. Alors il ouvrait cette porte, au risque de se faire gronder par la suite car on n'ouvrait pas la porte d'une dame sans lui demander son consentement, il avait juste toqué une ou deux fois, dit "ma dame ?" puis avait ouvert la porte tandis que des personnes se rapprochaient derrière lui pour voir qui avait pu crier et pourquoi cette personne avait crié ainsi. Pourtant il regardait autour de lui et il ne voyait pas d'hommes ou femmes menaçant, juste une jeune femme avec une robe dans les mains, l'air effrayée.
" Ma dame, que se passe-t-il?! "
Un intrus était-il présent, mais caché ? Les curieux continuaient par dessus l'épaule de Jon ou en dessous de son bras tenant la porte.
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Knock-knock
Azilys & Jon
Aujourd'hui même, elle avait retrouvé un ami, Lord Baelish, au moins le mariage serait moins ennuyant qu'elle l'avait envisagé. Plus elle passait de jours dans ce lieu, plus elle se disait que les Nordiens étaient bien comme la jeune femme les avait toujours imaginés, trop rustre, trop franc, trop Nordiens quoi. Azilys avait hâte que le mariage se termine et qu'elle puisse reprendre la route vers l'ouest, même si elle ignorait pour combien de temps. Ses fiançailles venaient d'être officialisé, le mestre de Montargentvenait de lui écrire, là encore elle tenait la lettre entre ses mains. Cette idée était la sienne, mais elle n'arrivait à croire que cela allait se faire, la Paon d'argent allait devoir épouser l'homme qui avait été promis à sa soeur. Une décision prise simplement pour punir Tybolt, elle était encore très en colère contre lui, le tenant responsable pour la mort de sa soeur jumelle. Celle-ci hantait encore ses pas, sa présence lui manquait tellement.
Avançant dans les couloirs qui la menaient à sa chambre, elle salua avec un beau sourire, tous ceux qu'elle croisait. L'apparence était importante, son père lui avait bien enseigné cela, donc même si elle méprisait les Nordiens, jamais elle n'irait leur montrer, c'était bien mieux de paraître souriante et surtout pas forcément très intelligente. Les hommes préféraient avoir affaire à une femme qui n'était pas forcément capable de tenir une discussion, en tout cas pour la plupart, oui peur de la concurrence. Azilys savait jouer de cela et d'ailleurs, c'était réellement un amusement pour elle, de voir comment certains tombaient dans ses pièges.
Rentrant dans sa chambre, elle posa la lettre sur une petite table et aspira un grand coup. Aller plus que quelques jours et elle pourrait quitter ce froid infernal. Décidée à chercher la robe parfaite pour se rendre au mariage, elle alla elle-même ouvrir son coffre, n'ayant pas envie de supporter sa servante pour le moment. S'arrêtant une pleine action, un petit bruit étrange venait du coffre, ses yeux s'arrondir de surprise, face à une souris qui se faufilait dans un trou de sa robe qu'elle venait de faire. Tirant un grand coup, la souris voltigea et atterrit sur son lit, tandis qu'Azilysavait crié plus pour le trou que par la souris, dans les faits.
Examinant le trou dans sa robe, la colère la submergeait, cette souris Nordienne allait lui payer cet affront, ce fut à ce moment-là que la porte s'ouvrit. Azilys n'avait pas réalisé avoir crié si fort. De par, son apparence, elle sue de suite qu'il s'agissait d'un Nordien. La barbe devait être une tendance chez eux, surement pour pas que leur menton prenne froid.
" Ma dame, que se passe-t-il?! "
Elle pouvait bien voir que d'autres essayaient de voir ce qui se passait, une bande de curieux, dont elle se fichait totalement pour l'heure, tout ce qui occupait son esprit, c'était cette souris. À la question du Nordien, elle le foudroya du regard, tout en pointant le trou de la robe vers lui.
- Que se passe-t-il ?! Une de vos souris a fait un trou dans ma robe.
Jamais, une souris du Sud n'aurait agi ainsi, eux savaient bien les éduqués. Réellement, Azilys n'en avait pas croisé dû à la présence de chats à Montargent et qu'il était si rare que ça soit elle qui ouvre ses placards. En voyant, le Nordien immobile, elle vint à lui dire :
- Ne restez pas planter là, fermer la porte et attraper-là avant qu'elle dévore toutes les robes du nord.
Avançant dans les couloirs qui la menaient à sa chambre, elle salua avec un beau sourire, tous ceux qu'elle croisait. L'apparence était importante, son père lui avait bien enseigné cela, donc même si elle méprisait les Nordiens, jamais elle n'irait leur montrer, c'était bien mieux de paraître souriante et surtout pas forcément très intelligente. Les hommes préféraient avoir affaire à une femme qui n'était pas forcément capable de tenir une discussion, en tout cas pour la plupart, oui peur de la concurrence. Azilys savait jouer de cela et d'ailleurs, c'était réellement un amusement pour elle, de voir comment certains tombaient dans ses pièges.
Rentrant dans sa chambre, elle posa la lettre sur une petite table et aspira un grand coup. Aller plus que quelques jours et elle pourrait quitter ce froid infernal. Décidée à chercher la robe parfaite pour se rendre au mariage, elle alla elle-même ouvrir son coffre, n'ayant pas envie de supporter sa servante pour le moment. S'arrêtant une pleine action, un petit bruit étrange venait du coffre, ses yeux s'arrondir de surprise, face à une souris qui se faufilait dans un trou de sa robe qu'elle venait de faire. Tirant un grand coup, la souris voltigea et atterrit sur son lit, tandis qu'Azilysavait crié plus pour le trou que par la souris, dans les faits.
Examinant le trou dans sa robe, la colère la submergeait, cette souris Nordienne allait lui payer cet affront, ce fut à ce moment-là que la porte s'ouvrit. Azilys n'avait pas réalisé avoir crié si fort. De par, son apparence, elle sue de suite qu'il s'agissait d'un Nordien. La barbe devait être une tendance chez eux, surement pour pas que leur menton prenne froid.
" Ma dame, que se passe-t-il?! "
Elle pouvait bien voir que d'autres essayaient de voir ce qui se passait, une bande de curieux, dont elle se fichait totalement pour l'heure, tout ce qui occupait son esprit, c'était cette souris. À la question du Nordien, elle le foudroya du regard, tout en pointant le trou de la robe vers lui.
- Que se passe-t-il ?! Une de vos souris a fait un trou dans ma robe.
Jamais, une souris du Sud n'aurait agi ainsi, eux savaient bien les éduqués. Réellement, Azilys n'en avait pas croisé dû à la présence de chats à Montargent et qu'il était si rare que ça soit elle qui ouvre ses placards. En voyant, le Nordien immobile, elle vint à lui dire :
- Ne restez pas planter là, fermer la porte et attraper-là avant qu'elle dévore toutes les robes du nord.
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Il pensait vraiment qu'il y aurait un danger, pourquoi une femme crierait sinon ? Force était de constater après avoir chercher, qu'il n'y avait pas d'hommes essayant d'attaquer une femme, comme il se l'était imaginé. Toujours prêt au pire, après recule il se demandait pourquoi un homme du Val aurait attaqué une femme... Le monde était fou, c'était peut-être pour ça.
Jon finissait par entrer à la demande de la dame et fermer la porte derrière lui, mais il n'en pensait pas moins. Il jugeait clairement du regard cette femme, froidement, plus rustre et tendu, lui donnait-elle vraiment un ordre ? Disait-elle vraiment "vos souris" comme s'ils étaient des dresseurs de rongeurs ? Mais d'où sortait cette femme ? Jon était perplexe, loin du louveteau qui aurait acquiescé par peur de décevoir une femme ou ne pas lui faire grâce, aujourd'hui il se contentait surtout de la regarder pour voir si elle était sérieuse. Et le pire était qu'elle semblait l'être. Il levait alors les yeux au ciel et se dirigeait vers la souris. Mais celle-ci ne semblait pas avoir envie d'être attrapée, et au fond, il la comprenait bien.
Ce petit animal ne demandait rien à personne, juste vivre sa vie. Il se demandait déjà comment elle faisait pour ne pas mourir de froid par ce temps, si en plus on devait les chasser et les tuer... Jon trouvait juste plus judicieux de coincer la pauvre petite bête avec des meubles pour l'attraper, même si cela lui prenait bien dix minutes au vue de la rapidité de l'animal et son manque d'envie d'être capturée, ce qu'encore et toujours, il comprenait, il ne pouvait pas en vouloir à cette petite bête. On aurait pu appeler un servant ou une servante pour ça, n'importe quel domestique aurait pu s'en charger, mais Jon n'aimait pas que les gens se dérangent pour quelque chose qu'il pouvait lui-même faire. Soit capturer cette petite bête. Fût un temps où Ghost les gobait lui-même, ces bêtes. Un coup de mâchoire suffisait à anéantir ces bêtes. Mais il n'allait pas ramener son loup à l'intérieur des portes de la lune pour qu'il dévore l'animal, même s'il ne doutait pas qu'il aurait fallu deux fois moins de temps à Ghost qu'à lui pour attraper cette souris.
Mais une fois chose faites, Jon gardait la souris dans sa main, la serrant assez pour qu'elle ne bouge plus, celle-ci s'évertuait à mordre dans le gant de Jon pour se libérer et à se mouvoir mais sans succès, le gant était trop épais pour une si petite souris et il la tenait fermement, essayant tout de même de ne pas la broyer dans sa main. Elle était affolée. Ce n'est qu'après avoir regarder cette souris qu'il relevait le regard vers la jeune femme qu'il avait pris soin d'ignorer jusqu'à sa capture. Ce qu'il pouvait avoir du mal avec les ladies. Lyarra n'aurait jamais agit de la sorte, elle aurait laissé la souris faire sa petite vie ou elle l'aurait prise pour la sortir, mais jamais elle n'aurait hurlé à ce qu'on la vire et elle n'aurait pas été dire que les souris du Nord mangeaient toutes les robes. Il retenait un soupir, à ce qu'on disait, cela ne se faisait pas de soupirer d'agacement devant une lady.
" Cette pauvre souris est sans doute bien plus affolée que vous. Mais soit, elle est attrapée. "
C'est froidement qu'il lui avait parlé, se disant qu'heureusement qu'il l'avait attrapé avant qu'elle ne finisse aplatie par un pied ou un meuble quelconque. Mais il ne connaissait qu'une seule destinée pour cette créature. Il devrait la sortir et le froid la guetterait, il ne pouvait pas la relâcher dans les lieux. Finalement, il sortirait. Le froid l'aurait sans doute mais elle aurait toujours le moyen de trouver un autre lieu où se cacher avant de mourir, contrairement au fait d'être écraser qui ne laisserait aucune possibilité du tout. Il ne pouvait pas sentir les battements du coeur de cette petite chose dans sa main mais il devinait bien dans quel état elle était. Les souris lui rappelaient aussi ces fois où il rêvait, ces rêves où il était Ghost. Courant dans les forêts, le froid de la neige sous ses pattes, chassant la moindre chose, des lapins ou des souris cherchant un lieu plus chaud, des trous où creuser pour l'hiver. Le craquement des os dans sa mâchoire. Il frémissait légèrement de dégoût à y repenser. Il y avait des rêves comme ceux-ci qu'il valait mieux oublier.
" Bien, si ce n'était que ça, je vais libérer cette petite bête. "
Il se dirigeait vers la porte.
" Je ne me suis point présenté. Je suis Jon Stark, de Fort-Terreur. "
On disait qu'il était impoli de ne pas se présenter à une lady, alors si en plus on entrait dans sa chambre sans se présenter, il n'osait pas imaginer les foudres que Sansa lui aurait envoyé.
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Knock-knock
Azilys & Jon
Azilys avait trop l'habitude de donner des ordres pour réaliser que cela pourrait paraître inopportun en vue de la situation actuelle. En même dans son esprit, aucun Nordiens ne méritait réellement son respect, elle se fichait donc de savoir ce que les barbues penseraient d'elle. Bien sûr, le paraître se devait d'être important, mais là, elle pensait plus à faire déguerpir cette souris de sa chambre qu'autres choses. Le Nordien ferma la porte derrière lui et semblait la toiser du regard, mais Azilys n'en démordait pas et d'ailleurs, il était facile de voir qu'elle s'impatientait de le voir agir. Retenant son venin dans sa bouche, quand il agissait enfin et qu'elle se retrouvait dans son dos, elle leva les yeux au ciel. Surement aurait-elle mieux fait d'appeler un de ces gardes ou bien sa servante, le travail aurait été mieux fait. N'agissant en rien pour l'aider, elle l'observa bouger dans la pièce, déplacer ses meubles. Incapable d'attraper une souris, il était en rien d'étonnant, elle devait encore plus fuir à la vue de sa barbe, s'imaginant devenir son repas du soir. L'image des Nordiens dans l'esprit d'Azilys ne changeait pas et pourtant, elle se mit à avoir une pensée pour sa soeur qui rigolerait surement de la situation, alors qu'elle gardait son sérieux. Finalement, après quelques minutes, il l'attrapa enfin, la piégea dans son gant et vint enfin à la regarder de nouveau.
" Cette pauvre souris est sans doute bien plus affolée que vous. Mais soit, elle est attrapée. "
Dans le fond, si Azilys avait dû réagir comme elle aimerait, elle lui pointerait la porte sans le moindre remerciement, mais elle était bien élevée et surtout savait jouer le rôle de la dame convenable et pas très intelligente à la perfection.
- Je vous remercie pour cette prouesse.
Un sourire éclaira son visage, un sourire qu'elle maîtrisait très bien. Elle donnait l'impression de l'admirer pour son action, comme s'il était le plus grand des chevaliers, même les lueurs de son regard allaient dans ce sens. L'art de la manipulation était son talent, tout comme celui de cet homme devait être l'épée.
" Bien, si ce n'était que ça, je vais libérer cette petite bête. Je ne me suis point présenté. Je suis Jon Stark, de Fort-Terreur. "
Un Stark. La famille suzeraine du Nord. Là, il fallait l'avouer qu'elle était surprise, même si elle ne le montra pas. Jamais, elle n'aurait imaginé qu'un homme de haute noblesse vienne à agir sous les ordres d'une femme. Les Lannister l'auraient vite renvoyé sur les roses et c'était ainsi qu'il était normal d'agir. Une fois de plus, ça prouvait que les Nordiens étaient bien trop honorables.
- Je dirais à mon Mestre qu'il m'a mal renseigné, moi qui pensais que les Stark vivaient à Winterfell...Réellement, elle était certaine qu'ils vivaient à Winterfell, mais comme toujours, elle préférait jouer les sottes, car il était plus facile de berner les gens ainsi. Azilys Serrett de Montargent. Le château de ma famille se trouve dans l'Ouest.
Elle préféra préciser ce dernier fait, pour simple raison qu'elle était certaine qu'il ne connaissait pas sa maison. Tout comme, elle ne connaissait pas Fort-terreur, d'ailleurs quel nom de château ignoble. C'est sûr qu'avec un nom pareil, il ne devait pas recevoir beaucoup de visite. Finalement, attrapant un vêtement pour affronter le froid, elle ajouta sans le moindre doute :
- Allons donc libérer cette souris dans un lieu propice à un rongeur.
Oui, elle le suivait sans lui laisser le choix. Réellement, Azilys voulait vérifier qu'il la relâcherait très loin de sa chambre. Avançant près de lui, elle vint se rappeler que le suzerain actuel était jeune, mais surtout qu'il était marié ou alors était-ce un de ses frères. En même temps, les Nordiens n'étaient pas que pour engendrer un nombre important d'enfants, il était facile de s'y mélanger.
- Alors, Lord Stark, votre épouse est-elle heureuse de se rendre à un mariage royal ?
" Cette pauvre souris est sans doute bien plus affolée que vous. Mais soit, elle est attrapée. "
Dans le fond, si Azilys avait dû réagir comme elle aimerait, elle lui pointerait la porte sans le moindre remerciement, mais elle était bien élevée et surtout savait jouer le rôle de la dame convenable et pas très intelligente à la perfection.
- Je vous remercie pour cette prouesse.
Un sourire éclaira son visage, un sourire qu'elle maîtrisait très bien. Elle donnait l'impression de l'admirer pour son action, comme s'il était le plus grand des chevaliers, même les lueurs de son regard allaient dans ce sens. L'art de la manipulation était son talent, tout comme celui de cet homme devait être l'épée.
" Bien, si ce n'était que ça, je vais libérer cette petite bête. Je ne me suis point présenté. Je suis Jon Stark, de Fort-Terreur. "
Un Stark. La famille suzeraine du Nord. Là, il fallait l'avouer qu'elle était surprise, même si elle ne le montra pas. Jamais, elle n'aurait imaginé qu'un homme de haute noblesse vienne à agir sous les ordres d'une femme. Les Lannister l'auraient vite renvoyé sur les roses et c'était ainsi qu'il était normal d'agir. Une fois de plus, ça prouvait que les Nordiens étaient bien trop honorables.
- Je dirais à mon Mestre qu'il m'a mal renseigné, moi qui pensais que les Stark vivaient à Winterfell...Réellement, elle était certaine qu'ils vivaient à Winterfell, mais comme toujours, elle préférait jouer les sottes, car il était plus facile de berner les gens ainsi. Azilys Serrett de Montargent. Le château de ma famille se trouve dans l'Ouest.
Elle préféra préciser ce dernier fait, pour simple raison qu'elle était certaine qu'il ne connaissait pas sa maison. Tout comme, elle ne connaissait pas Fort-terreur, d'ailleurs quel nom de château ignoble. C'est sûr qu'avec un nom pareil, il ne devait pas recevoir beaucoup de visite. Finalement, attrapant un vêtement pour affronter le froid, elle ajouta sans le moindre doute :
- Allons donc libérer cette souris dans un lieu propice à un rongeur.
Oui, elle le suivait sans lui laisser le choix. Réellement, Azilys voulait vérifier qu'il la relâcherait très loin de sa chambre. Avançant près de lui, elle vint se rappeler que le suzerain actuel était jeune, mais surtout qu'il était marié ou alors était-ce un de ses frères. En même temps, les Nordiens n'étaient pas que pour engendrer un nombre important d'enfants, il était facile de s'y mélanger.
- Alors, Lord Stark, votre épouse est-elle heureuse de se rendre à un mariage royal ?
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Il était vraiment surpris qu'on le force à retirer une souris de ces lieux mais il le faisait sans trop broncher tout de même. Les femmes, décidément, il ne les comprenait pas, il ne les comprendrait pas. D'une femme froide, elle passait alors à reconnaissante et plus chaleureuse lorsqu'il attrapait la souris, il se demandait même si elle se moquait de lui mais elle lui semblait vraiment reconnaissante d'avoir attrapé cette souris. Oui, les femmes étaient de bien étranges créatures qu'il ne comprendrait jamais. Comment pouvait-on être ravi de capturer une pauvre petite créature qui ne demandait rien à personne ?
La façon dont elle l'avait regardé, il l'avait vu dans tant de regards, chez tant de femmes, mais c'était toujours si blessant, au fond. Comme s'il n'était rien d'autre qu'un parasite. On s'y faisait mais c'était blessant tout de même. Surtout qu'il connaissait ses valeurs, il savait qui il était et ce qu'il valait, plus ou moins. Mais il ne s'attardait pas trop dessus, cela ne valait pas la peine. Elle devenait plus sympathique tout à coup de toute façon, peut-être avait-elle juste eu peur sur l'instant et était-elle rassurée que Jon ait enfin attrapé cette souris. Ca ne le changeait pas pour autant, il restait froid, les traits froids, pas un sourire, rien de chaleureux n'émanait de lui, pas même son regard. Rien.
" Combattre sans être blesser est une prouesse. Attraper une souris n'est rien. "
Il y avait plus important qu'attraper une souris, quel étrange lady, ne se battaient-ils pas là d'où elle venait pour trouver cela si incroyable ? Il était perplexe.
Elle enchaînait avec d'autres réflexions et il fut un peu vexé sur le coup, comme s'il avait l'impression que l'on remettait en cause sa légitimité toute fraîche. Elle avait beau dire ça de façon sérieuse, il n'en était pas moins piqué au vif, alors il se contentait de répondre, tout aussi froidement en se dirigeant vers cette fameuse porte.
" Je viens de Winterfell, mais le suzerain, mon cousin, avait besoin d'un homme de confiance à Fort-Terreur. "
La branche principale à Winterfell, Sansa au Val d'Arryn, Bran avec une épouse du Conflans et lui à Fort-Terreur, Winterfell se vidait de ses Stark, et s'il n'en avait jamais rien dis à Robb, Jon espérait que jamais celui-ci n'ait dans l'idée de fiancer Arya contre son gré. Jon irait jusqu'à prendre Arya à Fort-Terreur s'il le fallait, sous sa protection. Elle restait, pour lui, sa petite soeur adorée et il était hors de question qu'on la force à devenir ce qu'elle ne voulait pas être. Il soufflait un peu pour se changer les idées. Ainsi elle venait de l'Ouest, il avait rencontré peu de femmes de l'Ouest, sinon les Lannister sur son voyage, encore que. Il ne répondait donc rien en particulier, il se contentait d'hocher la tête sans trop savoir quoi dire, il ne voulait pas lui dire qu'il était enchanté s'il ne l'était clairement pas, mais il savait que si Sansa était là, elle lui donnerait un petit coup de coude ou le forcerait à le faire. Sauf que Sansa n'était pas là à cet instant alors il ne fit pas l'effort de mentir poliment.
" Je suis à même de reposer cette souris, vous savez. "
Que croyait-elle ? Il la regardait faire curieusement, n'avait-elle pas confiance ou voulait-elle simplement sortir prendre l'air ? Il n'en savait rien et à force, ne voulait même pas le savoir. Il se contentait de sortir tandis que la souris dans sa main s'était calmée. Il commençait à marcher et voilà qu'elle le piquait à nouveau à vif. Il levait les yeux au ciel sans prendre garde au fait qu'elle pouvait le voir faire.
" Je n'ai point d'épouse. "
Il était jeune, il avait beaucoup voyagé, beaucoup combattu, il avait eu beaucoup à faire en reprenant Fort-Terreur alors l'idée de mariage lui était passé au dessus de la tête pendant un long moment, avant qu'on ne lui suggère l'air de rien, qu'il serait peut-être temps.
" Et vous, point d'époux pour venir à votre rescousse d'une souris " du nord " ? "
Un brin moqueur, il ne souriait pas pour autant, se moquant bien de passer pour un rustre ou quelqu'un de froid, mais il n'était pas non plus méchant ou agressif. Juste froid, aucune affection dans sa voix encore une fois. Il ne pourrait pas échapper à ces appréhensions de toute façon, il connaissait bien la réputation des nordiens et il ne faisait rien pour l'arranger non plus. Que se soit ses boucles noirs, sa barbe noir de jais elle aussi, ses airs de sauvageon, presque, du moins avait-il cette impression en venant ici, pire, en allant au Bief. Si elle mettait des formes dans ses phrases, il ne voulait pas le faire, Jon n'était pas un hypocrite, il n'était pas faux et ne voulait pas l'être, il ne voulait pas mimer être heureux s'il ne l'était pas, il ne voulait pas mimer être joyeux s'il ne l'était pas, il ne voulait pas mimer affectionner ou du moins respecter quelqu'un, s'il ne les affectionnait ni respectait. S'il voulait garder la réputation des Stark au plus haut, il ne voulait pas de faux semblant, et de toute façon, il n'était pas fait ni doué pour ces choses là. C'était un soldat, un stratège militaire, point final. Il évitait de regarder la jeune femme qui semblait décidée à l'accompagner, pour se diriger plutôt vers la sortie avec la souris calmée dans sa main, il évitait les mouvements brusques aussi il fallait dire, pour ne pas la brusquer. Pas que la vie d'une souris lui soit des plus importantes non plus mais s'il pouvait éviter de se faire mordre ou à ce qu'elle glisse, s'échappe, et qu'il doive à nouveau courir après... Il continuait d'avancer sans se soucier qu'elle suive ou non.
La façon dont elle l'avait regardé, il l'avait vu dans tant de regards, chez tant de femmes, mais c'était toujours si blessant, au fond. Comme s'il n'était rien d'autre qu'un parasite. On s'y faisait mais c'était blessant tout de même. Surtout qu'il connaissait ses valeurs, il savait qui il était et ce qu'il valait, plus ou moins. Mais il ne s'attardait pas trop dessus, cela ne valait pas la peine. Elle devenait plus sympathique tout à coup de toute façon, peut-être avait-elle juste eu peur sur l'instant et était-elle rassurée que Jon ait enfin attrapé cette souris. Ca ne le changeait pas pour autant, il restait froid, les traits froids, pas un sourire, rien de chaleureux n'émanait de lui, pas même son regard. Rien.
" Combattre sans être blesser est une prouesse. Attraper une souris n'est rien. "
Il y avait plus important qu'attraper une souris, quel étrange lady, ne se battaient-ils pas là d'où elle venait pour trouver cela si incroyable ? Il était perplexe.
Elle enchaînait avec d'autres réflexions et il fut un peu vexé sur le coup, comme s'il avait l'impression que l'on remettait en cause sa légitimité toute fraîche. Elle avait beau dire ça de façon sérieuse, il n'en était pas moins piqué au vif, alors il se contentait de répondre, tout aussi froidement en se dirigeant vers cette fameuse porte.
" Je viens de Winterfell, mais le suzerain, mon cousin, avait besoin d'un homme de confiance à Fort-Terreur. "
La branche principale à Winterfell, Sansa au Val d'Arryn, Bran avec une épouse du Conflans et lui à Fort-Terreur, Winterfell se vidait de ses Stark, et s'il n'en avait jamais rien dis à Robb, Jon espérait que jamais celui-ci n'ait dans l'idée de fiancer Arya contre son gré. Jon irait jusqu'à prendre Arya à Fort-Terreur s'il le fallait, sous sa protection. Elle restait, pour lui, sa petite soeur adorée et il était hors de question qu'on la force à devenir ce qu'elle ne voulait pas être. Il soufflait un peu pour se changer les idées. Ainsi elle venait de l'Ouest, il avait rencontré peu de femmes de l'Ouest, sinon les Lannister sur son voyage, encore que. Il ne répondait donc rien en particulier, il se contentait d'hocher la tête sans trop savoir quoi dire, il ne voulait pas lui dire qu'il était enchanté s'il ne l'était clairement pas, mais il savait que si Sansa était là, elle lui donnerait un petit coup de coude ou le forcerait à le faire. Sauf que Sansa n'était pas là à cet instant alors il ne fit pas l'effort de mentir poliment.
" Je suis à même de reposer cette souris, vous savez. "
Que croyait-elle ? Il la regardait faire curieusement, n'avait-elle pas confiance ou voulait-elle simplement sortir prendre l'air ? Il n'en savait rien et à force, ne voulait même pas le savoir. Il se contentait de sortir tandis que la souris dans sa main s'était calmée. Il commençait à marcher et voilà qu'elle le piquait à nouveau à vif. Il levait les yeux au ciel sans prendre garde au fait qu'elle pouvait le voir faire.
" Je n'ai point d'épouse. "
Il était jeune, il avait beaucoup voyagé, beaucoup combattu, il avait eu beaucoup à faire en reprenant Fort-Terreur alors l'idée de mariage lui était passé au dessus de la tête pendant un long moment, avant qu'on ne lui suggère l'air de rien, qu'il serait peut-être temps.
" Et vous, point d'époux pour venir à votre rescousse d'une souris " du nord " ? "
Un brin moqueur, il ne souriait pas pour autant, se moquant bien de passer pour un rustre ou quelqu'un de froid, mais il n'était pas non plus méchant ou agressif. Juste froid, aucune affection dans sa voix encore une fois. Il ne pourrait pas échapper à ces appréhensions de toute façon, il connaissait bien la réputation des nordiens et il ne faisait rien pour l'arranger non plus. Que se soit ses boucles noirs, sa barbe noir de jais elle aussi, ses airs de sauvageon, presque, du moins avait-il cette impression en venant ici, pire, en allant au Bief. Si elle mettait des formes dans ses phrases, il ne voulait pas le faire, Jon n'était pas un hypocrite, il n'était pas faux et ne voulait pas l'être, il ne voulait pas mimer être heureux s'il ne l'était pas, il ne voulait pas mimer être joyeux s'il ne l'était pas, il ne voulait pas mimer affectionner ou du moins respecter quelqu'un, s'il ne les affectionnait ni respectait. S'il voulait garder la réputation des Stark au plus haut, il ne voulait pas de faux semblant, et de toute façon, il n'était pas fait ni doué pour ces choses là. C'était un soldat, un stratège militaire, point final. Il évitait de regarder la jeune femme qui semblait décidée à l'accompagner, pour se diriger plutôt vers la sortie avec la souris calmée dans sa main, il évitait les mouvements brusques aussi il fallait dire, pour ne pas la brusquer. Pas que la vie d'une souris lui soit des plus importantes non plus mais s'il pouvait éviter de se faire mordre ou à ce qu'elle glisse, s'échappe, et qu'il doive à nouveau courir après... Il continuait d'avancer sans se soucier qu'elle suive ou non.
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