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L'étérnité est à nous. Mariage de Marianne et Torvald [PV Marianne.]

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Tu sera mienne et je serais tiens jusqu'à notre mort.

 
Torvald sentait l'excitation du moment à venir prendre petit à petit de l'importance dans sa tête. Il allait se marier avec la femme qu'il avait toujours aimé et alors que les servantes arrivèrent pour l'aider à l'habiller le jeune homme sentit qu'il était l'heure. Laissant les servantes le coiffer et lui enfiler une tenue aux couleurs de la famille Harlton, Torvald avança enfin vers le miroir pour observer cet homme qu'il ne connaissait pas et qui était face à lui. Il avait fait du chemin pour en arriver là, il était parti bien bas et voilà qu'aujourd'hui il allait épouser la seule femme au monde qui avait de l'importance à ses yeux. Il sentit son corps frissonner en entier et essaya de garder son calme face à tout ce qu'il allait se passer par la suite, il ne fallait pas qu'il montre qu'il était stréssé étant donné qu'il n'aimait pas être entouré que de Noble qui avait un autre langage que lui mais il savait que la seule personne qui allait compter à ses yeux serait son épouse. Cette femme qui allait arrivé dans cette magnifique robe allait lui faire ressentir des tonnes d'émotions et il n'était pas sur de pouvoir garder le contrôle face à tout ça. Reprenant une grande inspiration Torvald quitta sa chambre pour de bon avant de se diriger vers l'endroit ou il pourra enfin devenir l'homme qui vivra pour l'éternité aux côtés de la femme qu'il aime. Arrivant vers l'endroit le jeune homme pouvait déjà entendre le brouha des invités, Torvald s'arrêta tout en essayant de respirer calmement avant de voir ses parents s'approcher de lui tout sourire aux lèvres. Ouvrant ses bras il attrapa sa mère tout en essuyant les larmes qui coulait de son visage. Elle était surement la plus fiere du domaine à voir ce mariage et son fils épouser une si grande Dame. C'était comme un rêve pour elle qui était en train de se réaliser et pour cet événement Torvald avait prit la peine d'offrir à sa mère une robe qu'elle n'avait encore jamais eu jusque maintenant et après tout ce qu'elle lui avait offert pendant son enfance ce n'était que peu. La laissant enfin respirer le jeune homme l'embrassa sur le front avant d'en faire de même avec son père pour ensuite les laisser partir pour qu'ils puissent trouver une bonne place ou voir le mariage.

Il était temps, temps d'avancer et de sceller son destin. De continuer à avancer dans ce monde avec la belle Marianne à ses côtés sans avoir besoin de se cacher pour s'embrasser ou pour s'échanger un regard qui voulait en dire long sur ce qu'ils ressentaient tous les deux l'un pour l'autre. Passant une main dans ses cheveux bien coiffés, le jeune Chevalier avança le premier dans la grande pièce et eu un sourire légèrement gêné en voyant le monde qui était en train de le regarder avancer jusqu'au Septon. Jamais jusque maintenant il n'avait eu autant de regard porté sur lui, il aimait être discret dans la vie de tous les jours mais aujourd'hui il allait de voir faire avec pendant cette soirée. Laissant un sourire se figer sur son visage le jeune homme avancait tout en observant les quelques personnes qu'il connaissait et qui étaient là pour assister à ce mariage assez spéciale. Rare était les gens qui n'avaient pas de nom et qui étaient forgeron de base avaient la chance d'épouser une Noble mais lui avait réussi. Avec l'aide de Marianne il avait réussi à monter en grade en démarrant comme Ecuyer, elle avait toujours été à ses côtés pour l'aider et lui donner le courage de se relever à chaque erreur. Elle avait été là pour le recoudre à chaque fois qu'une lame arrivait à le transpercer et maintenant elle allait être là tous les jours jusqu'à sa mort et il profiterait de chaque moment que le destin lui a donné. S'arrêtant en face du Septon, Torvald sentit son coeur s’accélérer petit à petit tandis qu'il regardait l'homme qui allait sceller cette union. Il pouvait sentir le regard des gens posé sur son dos tandis que tout le monde gardait le silence attendant une seule chose. Voir Marianne arriver. Se mettant légèrement de côté pour voir lui aussi l'arrivée de son épouse, le jeune Chevalier sentait que son coeur allait lâcher si l'attente durait encore plus longtemps et la seule envie était de voir sa beauté arriver dans sa magnifique robe et pouvoir la regarder avec tout l'amour du monde sans que personne ne puisse lui reprocher quelque chose. Il avait hâte que tout soit fini, qu'il puisse rentrer avec son épouse et vivre sans tous les regards des gens posés sur lui.

L'heure était venu et il n'entendit plus aucun bruit dans la salle, tournant doucement son regard vers le bout de l'allée il laissa son sourire s'agrandir au moment ou il découvrit son visage passé la porte. Ses yeux n'arrivaient pas à quitter cette femme qui avançait aux côté de son Oncle et même si celui ci avait beaucoup de mal à marcher il avait fait l'effort pour pouvoir l'accompagner jusqu'à lui. Son regard se perdit doucement sur cet ange dans sa sublime robe bleu clair qui lui allait à la perfection. Il n'avait pas de mot pour la décrire. Son coeur battait de plus en plus fort tandis que ses yeux essayaient de retenir chaque petits détails de son visage, de sa robe et de ce sourire. Elle était parfaite. Essayant de reprendre le contrôle de son corps le jeune homme avança doucement jusqu'aux deux Harlton. Il voyait très bien que son Oncle ne pourrait pas continuer comme ça bien longtemps et c'est pour cela qu'il arriva à hauteur de Marianne pour prendre sa place et l'amener jusqu'au Septon. Même en continuant de marcher jusqu'à lui il n'arrivait pas à la quitter du regard, cette robe faisait ressortir le regard envouteur qu'elle avait et sa peau si pâle et si délicate. S'arrêtant enfin devant le Septon, le jeune homme la laissa prendre place avant de retourner à la sienne tout en lui souriant avec tout l'amour qu'il éprouvait à ce moment là. Il ne pouvait pas être plus fière de la femme qu'il allait épouser aujourd'hui et même si son coeur battait trop vite et son estomac se retournait il sentait que ce jour était le plus beau de sa vie.  C'était un rêve qui devenait réalité et pour rien au monde il n'échangerait sa place aujourd'hui. Cette femme, Marianne, était tout ce dont il avait espéré jusque maintenant et vivre à ses côtés pour le restant de sa vie était la seule chose qu'il voulait. Elle allait devenir sa femme. La plus belle des femmes.
 
© LYLOU
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Torvianne

« Je suis tienne et tu es mien à partir de ce jour jusqu'à mon dernier. »
L
a légèreté paraissait ouvrir ses ailes afin d’envelopper de sa douceur quelques unes des âmes qu’elle désirait préserver du mal. A croire qu’elle avait eu raison de ce dernier pour que deux cœurs puissent se répondre et ce d’une manière évidente. Les temps avaient été difficiles, pourtant le soleil perçait par delà les pénombres afin de bercer un peu ce domaine pendant longtemps endeuillé. Depuis leurs retours, la jeune lady de Castel-Bois n’avait eu de cesse que de partager pour quelques heures, quelques minutes et quelques secondes de plus, des instants avec celui qui l’avait ramené. Torvald, son Torvald, son chevalier qui avait eu raison de son cœur et de son âme et dont les moindres détails de son visage se dévoilaient à elle comme le plus beau des paysages qui lui ai été donné de découvrir. Son cœur respirait de la même manière que son amour grandissait encore et encore dès lors que les attentions qu’ils s’échangeaient s’accommoder à la perfection pour les transporter ensemble vers ce rêve. Ce songe dans lequel se mêlait la réalité et qui laissait entrevoir de cet avenir serein et on ne pouvait plus tendre qui s’offrait à eux. Malgré les peines, malgré les douleurs, malgré le deuil à faire, il n’en restait pas moins que la jeune fille souriait dès l’instant où ses yeux se posaient sur la silhouette de son chevalier. Un sourire, dont les expressions prenaient d’avantage d’ampleur, dès lors qu’il lui répondait de la même manière. Son amour grandissait encore lorsque la nuit tombant, tous deux veillaient à partager de nouveaux instants où la tendresse s’échangeait en adoptant les mêmes mélodies que la bienveillance et la complicité. Leur monde se créait doucement, construisait ses bases, dans lesquelles la confiance et sincérité chantaient telles des harmonies envoutantes. Si bien que le destin sembla jouer en leur faveur, leur permettant par ce biais, de pouvoir se répondre l’un l’autre de manière éternelle. Le regard enchanteur de son Amour ne la quitterait plus, ses caresses aussi douces que celle de la bise matinale n’en deviendraient que plus échangées, et son soutien bien plus solide que celui d’un roc pourrait se renforcer de plus belle encore alors que la nouvelle d’épousailles se répandaient sur les terres du domaine Harlton. Ainsi le bonheur ressemblait à ceci ? A cette plénitude qui ne cessait de grandir et donnait l’impression que le monde n’était pas assez vaste pour le découvrir à ses côtés ? Peut-être alors pourraient-ils voyager jusque dans les constellations qu’elle redécouvrait à chaque fois que son regard trouvait le sien ? Si l’avenir était aussi beau, Marianne le rejoindrait encore et encore tant ce dernier en valait la peine. Souriant à cette pensée, la jeune fille avait l’impression d’être transportée dans un nouvel espace, cette vie qu’ils sauraient partager à deux et qui ne cesserait de les rapprocher de plus belle alors qu’ils affronteraient ensemble les épreuves qu’elle leur réservait. Les yeux de Marianne devaient très certainement reflétaient des étincelles qui animaient un peu plus ses émeraudes, alors qu’elle sentait des doigts s’affairaient dans sa chevelure afin de la coiffer d’une manière plus convenable pour l’occasion. Sa nouvelle dame de compagnie l’y avait glissé quelques fleurs de saison aussi discrètes que jolies comme elle. Bien entendu la jeune Harlton s’était empressée de répondre à cette remarque que les plus jolies personnes n’étaient autres que celles qui avaient un grand cœur. Et cette jeune fille qui s’occupait d’elle lui donnait l’impression d’en faire partie. Fidèle à ce qu’elle était, Marianne se plaisait de partager également une certaine complicité avec chacun des membres de sa maisonnée. Tous constituaient sa famille et elle savait leur répondre d’une manière des plus tendres et amicale lorsqu’ils en ressentaient le besoin. Une tâche dont elle avait hâte de partager avec celui qui partagerait toute son existence et pour qui elle serait prête à se battre. Bien entendu, elle ressentit un pincement au cœur lorsqu’on l’habilla de cette robe. Aussi belle pouvait-elle être, il n’en restait pas moins qu’elle lui renvoyait en pleine figure le départ de Camelya. Son amie lui manquait et plus les jours passaient plus son absence ne cessait d’attrister son cœur. Malheureusement les choix d’une vie appartenaient à tout un chacun et Marianne n’aurait jamais pu aller à l’encontre du choix émis par le cœur. Elle était l’exemple même de ce qu’il en ressortait : ce bonheur qu’elle avait hâte de partager avec Torvald.

Revêtant ainsi ses effets, la jeune fille demanda à sa dame de compagnie quelques instants de solitude afin de pouvoir rassembler ses pensées. S’exécutant, la jeune fille disparut derrière la porte, laissant ainsi Marianne avec elle-même. A mi plongée dans la pénombre, les divers reflets qu’elle pouvait admirer sur les miroirs de fortune lui renvoyaient l’image d’une jeune épouse. Et alors que son sourire se retrouvait timidement sur ses lèvres, ses pensées s’en allèrent dans les cieux, afin d’émettre des questionnements quant à ce que feux ses parents penseraient de cette union. En seraient-ils fiers ? Ou au contraire émettraient-ils des objections quant à cet avenir qu’elle venait de choisir ? Selon les divers récits qu’on avait pu lui rapporter, Marianne songea qu’ils seraient heureux pour elle, puisqu’elle avait choisi de répondre à son cœur et non à son rang. Et cette pensée vint à la faire sourire de plus belle alors que ses yeux se portèrent instinctivement sur le collier qu’on allait lui ajuster. Ses doigts effleurèrent pour quelques secondes les pierres fines incrustées dans cet amas d’or. « Elle aurait été fière de te les mettre. » La voix de son oncle qui passait l’entrebâillement de la porte la fit sursauter avant que son regard n’en vienne à trouver le sien pour ainsi échanger un sourire. « Tous deux auraient très certainement aimé se rendre compte de la femme que tu es devenue. » Arwood Harlton s’approchait doucement de sa nièce et se retint contre le montant de ce meuble qui détenait le bijou avant d’effleurer les doigts de la jeune fille. « Puis-je ? » demanda t-il de sa voix vieillie et fatiguée alors que son sourire lui, donnait l’impression d’une nouvelle jeunesse pour l’instant. « Bien entendu mon Oncle. » répondit la jeune fille tout en se tournant afin de relever ses cheveux et permettre ainsi au vieil homme de s’appliquer à sa tâche. « Aujourd’hui tu scelles notre avenir et pour une des rares fois de ma vie, je suis bien content que tu ne m’aies pas écouté. » Marianne ne put s’empêcher de sourire de plus belle alors que les souvenirs quant à toutes ces occasions au cours desquelles il avait pu la sermonner sur divers sujets lui revenaient en mémoire. « Seriez-vous en train d’insinuer que pour une des rares fois de votre vie, vous admettez que j’ai raison ? » Elle ne pouvait s’empêcher de rire alors que celui de son oncle se joignait au sien. « Je l’admets oui. » finit-il par répondre alors qu’elle se retournait pour lui faire face et qu’elle constatait que quelque chose paraissait troubler le Lord. « Vous sentez-vous bien mon oncle ? Désirez-vous un peu de repos, tenez trouvez cette chaise pour quelques instants. Vous êtes surmenés… La prévention de la jeune fille finit par se faire arrêter à son envolée tandis que Arwood prenait son bras. « Tout va bien, il m’a juste semblé voir ta mère en te regardant. Tu lui ressembles énormément. » La jeune fille regarda son oncle avec un air qui ne cessait d’exprimer sa compassion alors que des larmes vinrent à trouver refuge dans le coin de ses yeux. Sincèrement touchée par cette remarque, Marianne n’espérait qu’une chose. « Mon plus grand bonheur serait de les avoir à mes côtés en ce jour. » « Leurs présences n’est pas visible, pourtant tous deux te surveillent et t’accompagnent à chacun de tes pas. Ils resteront à jamais dans nos cœurs à tous et… » « …chacune des personnes de notre domaine est un souvenir d’eux. » Des larmes perlaient le long de ses joues alors que son oncle se rapprochait pour serrer tendrement ses bras autour d’elle. « Allez, ne faisons pas plus attendre l’homme le plus chanceux de l’ensemble de tous les royaumes réunis. » Reniflant doucement tout en retrouvant son sourire, Marianne finit par sécher ses larmes de bonheur dans le même temps que sa dame de compagnie réapparaissait pour terminer de la préparer. En effet, elle ajusta une cape au niveau de ses épaules avant de se rendre à son tour à la salle de la cérémonie.

S’agissait-il d’une angoisse qui saisissait son estomac ? Ou plutôt de l’appréhension ? La jeune fille finit par trouver le terme adéquat à ce sentiment qui l’envahissait au fur et à mesure que les pas la rapprochaient de Torvald : de l’excitation. Son bonheur se situait à quelques mètres d’elle et plus les passaient la rapprocher de ce dernier, plus la jeune fille sentait l’impatience la guetter. Si seulement elle avait pu, probablement aurait-elle pressé le pas juste pour retrouver le visage de celui qu’elle aimait plus que tout. Malheureusement, le solennel prenait le dessus sur tout le reste et petit à petit, les doigts de la jeune fille se crispaient sur l’avant bras de son oncle. Ce dernier détourna son attention de ce point fixe qu’il se donnait à vouloir rejoindre pour sourire à sa nièce avant de reprendre sa marche en direction de la porte. Et alors que les portes s’ouvraient et qu’elle sentit tous les regards rivaient sur eux, Marianne ne sut si la chaleur qui émanait de son être était le fruit de toute cette attention ou au contraire celle donnée par Torvald. Car dès cette entrée, elle n’avait pu que porter son regard émeraude en direction de cet enchantement qu’elle ne trouvait que dans les yeux clairs de son chevalier. Son image n’en devenait que plus nette au fur et à mesure que ses pas le rapprochaient de lui et toutes ses pensées se rassemblaient en une seule face à cette merveille qui lui ait été donné de voir. Le charisme qu’il dégageait était tel, que Marianne avait l’impression de rejoindre un ange, son ange. Son sourire grandissait encore et encore à mesure que la vie défilait sous ses yeux et lui rappelait tous ces instants qu’ils avaient vécu ensemble et tous ceux à venir. Une vie entière ne serait certainement pas suffisante pour lui témoigner de son amour, néanmoins la jeune Harlton prenait tout de même cette décision : celle d’essayer de lui en offrir le plus possible. Les pas de son oncle commençaient à ralentir de leur cadence, veillant ainsi à attirer l’attention de la jeune fille vers ce dernier. Mais c’était sans compter sur le bon réflexe du jeune homme qui s’avançait déjà vers eux pour reprendre le relais. « Merci. » mima Marianne de ses lèvres tout en regardant son oncle alors que son bras trouvait refuge sur celui de Torvald. Son cœur battait à tout rompre contre sa poitrine, de cette mélodie qu’elle appréciait tant reconnaître alors qu’elle se trouvait à ses côtés. Et déjà le sourire grandissait de plus belle alors que ses yeux cherchaient à transmettre mille et une bontés dans ce regard qui l’envoutait. Son bonheur était là et elle l’accueillait aveuglément pour s’y adonner totalement. Mais son attention fut obligée de se détourner de ce magnifique sourire que son chevalier lui offrait pour venir trouver la mine joyeuse du Septon. « Qui se présente devant moi ? » vint-il à demander d’une manière bien audible pour que toute l’assemblée puisse entendre. L’oncle de Marianne ne tarda pas à répondre de cette même voix austère et plus sérieuse que tous lui connaissaient. « Lord Arwood Harlton, seigneur de la maison Harlton de Castel-Bois, me présente devant les Sept accompagné de ma nièce, Marianne Harlton, de la maison Harlton de Castel-Bois afin de la donner à cet homme. » Le regard de Marianne alternait entre les différents protagonistes avant de finalement trouver refuge dans celui de l’homme avec qui sa vie prenait enfin tout son sens à ses côtés. « Et qui réclame Lady Marianne Harlton ? » Le sourire de Marianne se mettait à grandir de plus belle alors que ses yeux détaillaient l’ensemble du visage de son tendre aimé dès l’instant où il répondait à cette simple question. Aussi anodine pouvait-elle être, les moindres mots qu’elle pouvait entendre de sa réponse éveillait son cœur et lui donnaient l’impression de vivre un rêve : leur rêve à tous les deux, celui dans lequel ils étaient enfin réunis et ce jusqu’à la fin des temps. La voix de son amour se mourant dans l’immensité de la pièce, le Septon finit par demander à ce que les vœux soient partagés. Et alors qu’elle joignaient ses mains à celle de Torvald , Marianne ne put s’empêcher de sourire à chacune des paroles qu’elle prononçait. « Par ce baiser, je vous engage mon amour et vous prends pour mon seigneur époux. » répétait-elle dans le même temps que son futur époux alors que ses yeux exprimaient tout autant ses paroles que son cœur se plaisait à lui rappeler. Le Septon face à eux releva son cristal à sept branche et prononça enfin ce serment qui scellait à tout jamais leurs âmes et les connectées pour toujours. « En ces lieux, au regard des dieux et des hommes, je déclare solennellement que Torvald Smithwood et Marianne Harlton sont mari et femme, une seule chair, un seul cœur, une seule âme, à présent et pour jamais, et maudit soit qui se mettrait entre eux. » Et le moment tant attendu arriva enfin, permettant ainsi à la jeune lady de profiter d’un baiser tendre et délicat de son époux. Son cœur lui donnait l’impression d’imploser contre sa poitrine alors que petit à petit la conscience qu’ils n’avaient plus à se cacher prenait le dessus. Quelques personnes dans l’assistance se mirent à émettre un « oh » bien spécifique à ce qu’ils voyaient, ce qui ne déstabilisait pas Marianne. Elle témoignait de tout son amour à son chevalier et ce dernier ne cessait de grandir davantage à présent que la liberté se joignait à eux. Son rêve s’accomplissait sauf qu’à la différence de tous les autres qu’elle avait pu faire jadis, dans celui-ci elle était bel et bien réveillée et elle pouvait ressentir ce que le fait d’être heureuse lui procurer. Elle le voyait dans ce regard qui l’admirait de la plus belle des manières et dans lequel elle désirait se perdre à tout jamais.




         
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