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Entre chien et loup [Pv Kyara]
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「 Entre chien et loup
」
Norne & Kyara
Je me souviens avoir vu le cadavre d'une chienne couché dans l'herbe. De son vivant s'était vraiment une sale chienne. Mais morte elle ressemblait à un gentil chiot. Je me souviens l'une des premières mouches posée sur ses yeux. S'était très étrange elle avait l'air vivante mais ses yeux restaient fixe. S'était la première fois que je me demandais à quoi pouvait bien ressembler cet instant là. Les bras ballant le long de mon corps ma nuque fraîchement dénudée au contact de la brise d'un vent si froid et abrupt qu'il hérissait ma pilosité plus ou moins distinguable de part et d'autres des parties de mon corps mis à nu. La notion de temps au travers de ce paysage n'existait plus. À mon sens cette île apportait une image figée à travers la glace auquel le temps n'avait plus aucune emprise désormais. Les nombreuses engelures et entailles sur mes doigts que j'arborais telles les stigmates du passé auquel j'avais décidé de ne plus continuer à penser apportaient des brides, des fragments de souvenirs auquel je préférais ne plus songer. Avais-je peur de la douleur ? Des émotions qui me submergeraient si jamais mon cœur tendait à se poser trop de questions ? Non, il n'en serait pas autrement m'obstinais-je à croire alors que l'évidence même déduisait de cet instant que je n'avais pas d'autres choix maintenant.
Mes mains calleuses se posèrent sur cet immense et robuste sapin aux branches bien développées et à la cime si haute qu'il en était presque capable de vous donner le vertige les pieds à même le sol. C'était peu dire que cet endroit regorgeait d'endroits, de lieux si uniques et particuliers qu'il était difficile de tous les répertoriés. Le manque d'habitude, la défaillante mémoire d'un homme qui pouvait reconnaître chaque détails aussi infimes soient-ils de la houle, des grandes marées et des tempêtes s'amorçant à travers l'océan. Et le voici là réduit à la réflexion, à la recherche de ce je ne sais quoi qui pouvait apporter une certaine habitude, un quotidien auquel il était plus qu'apte à traverser et à accepter. Tout était si simple à travers quelques pensées, elles viennent ici et là, vous traverse la boîte crânienne qui vous sert de tête et s’envolent aussi vite qu'elles apparurent dans votre esprit. Éphémère et si précieuse chose que la pensée humaine. Si le temps me permettait de me poser quelques instants j'aurais sans aucun doute prit le temps de contempler un peu plus longtemps les lignes sinueuses de l'écorce constituant l'armature de cet arbre. Bras ouverts, je suis seul. Je ne suis pas un héros, je ne suis pas fait de pierre. Vraie ou faux, je peux difficilement dire si Je suis sur le mauvais côté du ciel. Ou aux côtés des justes en Enfer. Le cordage tressé entre mes mains se délia subtilement si bien que mon corps machinalement et dans un geste aussi naturel se perdit à envoyer la corde de part l'autre côté d'une des solides branches de ce long pin auquel je percevais à travers le tronc un long mât de plusieurs pieds de long. La réalité semblait si confuse, en proie à un changement si brutal qu'il m'était difficile de comprendre si j'étais entrain de libérer les voiles de mon navire ou de préparer le propre nœud coulant de mon imminente potence.
Il n'en fut rien, mon corps se rétractant au contact de cet amas brumeux et froid glaçant l'humidité de mes yeux et éclatant mes poumons d'un souffle puissant et brûlant força mon esprit à sortir de cet état léthargique auquel je ne devais laisser aucune place. Ne pas céder face à la pression, aux attaches que je tentais vainement au fond de moi de faire subsister. Le monde n'était plus ainsi maintenant. Je n'avais plus rien en commun à cette créature au sang visqueux et noir arborant une peau caoutchouteuse et froide. Le kraken n'avait plus aucune emprise sur moi du moins je tâchais de m'en convaincre chaque jour qui passait peu à peu près de l'âtre d'un feu fébrile et pourtant si vigoureux pour nourrir mon corps d'une chaleur substantiellement bénéfique à ma survie. Une journée de plus alors que je perdais le fil et le court du temps une certaine forme à la silhouette si fine et peine perceptible à travers la brume s'approcha silencieusement de moi sans que je ne daigne détourner mon attention du piège que je confectionnais pour attraper ma pitance de se soir.
Mes mains calleuses se posèrent sur cet immense et robuste sapin aux branches bien développées et à la cime si haute qu'il en était presque capable de vous donner le vertige les pieds à même le sol. C'était peu dire que cet endroit regorgeait d'endroits, de lieux si uniques et particuliers qu'il était difficile de tous les répertoriés. Le manque d'habitude, la défaillante mémoire d'un homme qui pouvait reconnaître chaque détails aussi infimes soient-ils de la houle, des grandes marées et des tempêtes s'amorçant à travers l'océan. Et le voici là réduit à la réflexion, à la recherche de ce je ne sais quoi qui pouvait apporter une certaine habitude, un quotidien auquel il était plus qu'apte à traverser et à accepter. Tout était si simple à travers quelques pensées, elles viennent ici et là, vous traverse la boîte crânienne qui vous sert de tête et s’envolent aussi vite qu'elles apparurent dans votre esprit. Éphémère et si précieuse chose que la pensée humaine. Si le temps me permettait de me poser quelques instants j'aurais sans aucun doute prit le temps de contempler un peu plus longtemps les lignes sinueuses de l'écorce constituant l'armature de cet arbre. Bras ouverts, je suis seul. Je ne suis pas un héros, je ne suis pas fait de pierre. Vraie ou faux, je peux difficilement dire si Je suis sur le mauvais côté du ciel. Ou aux côtés des justes en Enfer. Le cordage tressé entre mes mains se délia subtilement si bien que mon corps machinalement et dans un geste aussi naturel se perdit à envoyer la corde de part l'autre côté d'une des solides branches de ce long pin auquel je percevais à travers le tronc un long mât de plusieurs pieds de long. La réalité semblait si confuse, en proie à un changement si brutal qu'il m'était difficile de comprendre si j'étais entrain de libérer les voiles de mon navire ou de préparer le propre nœud coulant de mon imminente potence.
Il n'en fut rien, mon corps se rétractant au contact de cet amas brumeux et froid glaçant l'humidité de mes yeux et éclatant mes poumons d'un souffle puissant et brûlant força mon esprit à sortir de cet état léthargique auquel je ne devais laisser aucune place. Ne pas céder face à la pression, aux attaches que je tentais vainement au fond de moi de faire subsister. Le monde n'était plus ainsi maintenant. Je n'avais plus rien en commun à cette créature au sang visqueux et noir arborant une peau caoutchouteuse et froide. Le kraken n'avait plus aucune emprise sur moi du moins je tâchais de m'en convaincre chaque jour qui passait peu à peu près de l'âtre d'un feu fébrile et pourtant si vigoureux pour nourrir mon corps d'une chaleur substantiellement bénéfique à ma survie. Une journée de plus alors que je perdais le fil et le court du temps une certaine forme à la silhouette si fine et peine perceptible à travers la brume s'approcha silencieusement de moi sans que je ne daigne détourner mon attention du piège que je confectionnais pour attraper ma pitance de se soir.
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