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The night of loneliness Ft Marianne
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The night of loneliness
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«Pièces cassées d'une histoire à peine respirée où il y a eu de l'amour jadis maintenant, il y a seulement moi et la solitude »
«Pièces cassées d'une histoire à peine respirée où il y a eu de l'amour jadis maintenant, il y a seulement moi et la solitude »
An 300, lune 8, semaine 2
Les yeux clos posés sur le plafond, le sommeil de la Serrett ne semblait pas vouloir venir. Le voyage jusqu'au Val n'avait pas été des plus divertissants, ne parlant que très peu à sa cousine et son époux. Elle était heureuse de pouvoir passer du temps avec son petit frère, mais au final, rien sa façon d'agir prouvait que les choses avaient changé, il avait été touché par le poison Conflanais. Terme qu'elle employait pour décrire ceux qui pensaient aux peuples avant toutes choses. Sa cousine en était un bel exemple. Naître noble était un atout précieux à ne pas gâcher en sympathisant avec ceux qui étaient nés pour servir. Comme Lénor, elle avait aussi perdu Lucian, tout ça par des décisions du seigneur de Montargent, Tybolt. Un homme qu'elle avait elle-même placé là, même si au final, c'était sa place d'héritier en premier lieu, mais qui avait été le chercher ? Qui lui avait ouvert les yeux sur son héritage ? Qui l'avait fait devenir l'homme qu'il était ? Tout simplement elle et malheureusement, elle avait payé le prix fort son erreur.
Restant égale à elle-même, elle fit voir son plus beau visage aux yeux de tous, se montrant des plus charmantes. Le Val pour dire vrai, jamais elle aurait cru y mettre les pieds, mais c'était un mariage royal, elle pourrait faire de grandes rencontres en espérant que son futur fiancé ne s'y trouve pas. L'idée de prendre la place de sa soeur dans cette union venait d'elle, un plan bien ficelé pour rendre la monnaie de sa pièce à Tybolt, il lui avait pris ce qu'elle aimait le plus au monde, elle allait faire de même en s'arrachant à lui. Ils s'aimaient bien plus qu'il le faudrait, mais pour le moment, tout ce qu'ils faisaient s'était se détruire l'un et l'autre et Azilys semblait avoir remporté la guerre. Un coup de maître qui l'avait quand même poussé vers l'inconnu. En tout cas, pour le moment, elle voulait simplement profiter de la vie avant de se retrouver lié à un Biefois.
La journée s'était bien passée avant qu'un invité du prochain mariage la confonde avec sa soeur jumelle. Le coeur d'Azilys n'avait pu que se serrer et là, elle ne put cacher le choc sur son visage. La douleur fit vite évincer et d'un léger sourire, elle signifia simplement qu'il se trompait et que malheureusement sa soeur était décédée depuis peu près deux lunes. Après cela, elle s'était excusée auprès de Marianne et Thorvald et avait décidé de gagner sa chambre. Une fois que sa servante la quitta à son tour, elle posa la main sur son coeur et fut prise d'un sanglot de larmes tout en se laissant glisser au sol. Sa soeur lui manquait tellement, encore aujourd'hui quand elle avait entendu l'homme prononcer son nom, elle avait cru apercevoir son visage et réaliser que les dernières semaines n'avaient été qu'un vilain cauchemar.
Quand elle eut retrouvé son calme, le Paon s'était allongé dans son lit, attendant le sommeil, mais celui-ci ne voulait pas d'elle, certainement parce qu'elle réfléchissait trop. Il y avait un tel vide en elle, jamais Azilys n'avait connu la solitude, ayant toujours sa soeur jumelle près d'elle et là, il n'y avait plus rien. Machinalement, elle avait le bras hors des couvertures, main tendue a coté d'elle, comme si elle attendait toujours que sa soeur la saisisse, comme elle le faisait si souvent quand elle venait dormir avec elle.
Se relevant d'un coup, elle alla se placer devant sa fenêtre pour observer la nuit et surtout les étoiles. Sa soeur aurait adoré se trouver ici, pouvoir assister à ce mariage et surtout faire la rencontre de tous ces nobles qui venaient de diverses maisons de Westeros. Pouvant apercevoir son reflet dans la fenêtre, elle posa sa main sur son visage semblable à celui de Lénor et là, elle lui mit à lui raconter sa journée, comme elle l'aurait fait en temps normal. En faisant cela, Azilys se sentait moins seule, imaginant sa soeur près d'elle. Puis d'un coup, elle entendit sa porte s'ouvrir et totalement absorber par ce faux instant avec sa soeur, elle crut qu'elle était de retour. Se retournant, elle se mit à dire d'un ton enjoué :
- Lénor !
Les traits joyeux de son visage furent très vite remplacés par la compréhension de la réalité. Jamais, la personne n'aurait pu être sa soeur vu qu'elle était morte. Pour le coup, Azilys n'eut envie de jouer la comédie, elle était exténuée par le voyage et par cette journée difficile pour ses nerfs. Une lueur de sévérité s'empara de son regard et elle prononça :
- Lady Harlton... Qui vous a permis d'entrer ?
Ce n'était en soi, pas la présence de Marianne qui la gênait, mais surtout qu'elle l'avait vu dans un état de faiblesse.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart
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L'espoir sait renaître de ses cendres
An 300 lune 8 semaine 2
Le voyage jusque dans le royaume du Val s’était avéré pourtant court, cependant le ressenti quant à ce délais donna l’impression à la jeune fille de s’écouler sous un temps de lunes sans précédent. Eprouvée par sa grossesse, Marianne avait eu l’impression que le temps avait raison d’elle et de sa santé, lui affligeant des instants de fatigue générale durant lesquelles se mêlaient volontiers symptômes de nausées et de céphalées de plus en plus importants. A croire que les Sept étaient contre elle et sa bonne volonté de désirer rassurer les siens. Torvald en premier lieu, était celui qui voyait à quel point sa santé se dégradait et dont les attentions n’avaient de cesse que de l’encourager à aller mieux. Des gestes qui l’amenaient à retrouver le sourire ainsi que puiser un peu plus dans ses forces les plus intérieures pour ainsi continuer sur ce chemin. Néanmoins, la réalité la rattrapait bien vite dès lors que les chemins n’en devenaient que plus escarpés et tendaient à bousculer les cadences des voitures de manière beaucoup plus houleuses. Etait-ce ainsi que l’on était censé se trouver lorsqu’un enfant trouvait son recueil en son sein ? Marianne n’avait jamais été avisé par les soutiens d’une mère quant à cette découverte, et voilà qu’elle en découvrait seule les symptômes. Mais même si le trajet fut difficile, même si certains instants lui parurent être dénués de tout sens, il n’en restait pas moins que la jeune lady osait profiter de chacun de ces instants. Il s’agissait là d’un mariage auquel Torvald et elle seraient enfin réunis en tant que mari et femme, un témoignage pour lequel, la jeune fille ne cessait de sourire dès l’instant où elle songeait à tout ce chemin qu’ils avaient parcouru ensemble. D’ailleurs, ses sourires n’en devenaient que plus grand dès lors que ses yeux croisaient ceux de son chevalier ou même lorsqu’il arrivait que la complicité qu’ils partageaient puisse trouver refuge sur ce chemin bien escarpés. Marianne avait l’impression de vivre enfin pleinement, chassant d’un revers de main et en tout bon état d’âme cette amertume et rancœur qui l’avaient habité durant de très nombreuses années. Sa clé, sa rédemption mais surtout son bonheur était juste là, à portée de main et elle ne pouvait que désirer la saisir un peu plus encore afin de sentir sa main contre sa peau frêle. Et ce sourire continuait de s’entretenir à mesure que le temps avait osé rapprocher une autre partie de sa famille. Cela faisait de très nombreuses années qu’elle connaissait l’aîné des Serret. Un oncle, un soutien, et un professeur à part entière. Le cœur de la jeune fille ne pouvait que se réjouir de pouvoir partager cette route en compagnie d’une de ses cousines, Azylis et elle ne se connaissait pour ainsi dire pas. Néanmoins, la jeune Harlton espérait que ce voyage parviendrait à les rapprocher afin qu’elles puissent se connaître plus avant l’une et l’autre. D’ailleurs, les premiers échanges entre elles n’en furent que plus encourageants quant à la suite à venir. En effet, Marianne avait su reconnaître une réelle amitié dans les attentions de sa cousine. Amitié, qui, elle l’espérait, lui permettrait ainsi d’ouvrir les portes d’une relation complices avec cette dernière. Mais malheureusement, il semblait que quelques tâches venaient assombrir ce tableau. Quelques effluves qui amenaient le regard pourtant si magnifique de sa jeune cousine, à s’assombrir dès lors que ses iris bleutés se posaient sur son jeune frère, Lucian. Préférant y mettre là le résultat d’une histoire de famille, Marianne osait croire que cette rancœur finirait par s’envoler dès lors que tous deux trouveraient un instant pour se retrouver. D’ailleurs, Marianne ne put s’empêcher d’essayer de mettre un point d’honneur à cette volonté en vantant les mérites du jeune Lucian.
La fin du voyage toucha enfin à son terme, et c’est avec des yeux cernés et un teint blafard que la jeune fille parvint à s’extirper de ce coche pour présenter ses hommages en compagnie de son époux et des siens devant le monarque du Nord. Elbert Arryn avait toujours été d’une amitié inconsidérable envers elle, mais surtout envers Torvald. Voilà pourquoi, la jeune lady ne put que répondre un peu plus à cet appel. Les accueils faits, Marianne s’excusa pour quelques instants, désireuse de trouver un peu de repos pour ainsi préserver la santé de l’enfant. Bien entendu, elle fut suivie de près par son époux, grâce auquel, elle finit par s’endormir complètement après lui avoir promis de faire attention. Peut être aurait-elle du rester en compagnie de sa cousine ? Une part d’elle s’en voulait quant à cette fatigue qui l’assommait littéralement, cependant une autre part lui dictait qu’Azylis désirerait probablement trouver sa propre place au sein de la cour. Et connaissant un peu cette dernière, Marianne ne se faisait pas de soucis pour elle. Les heures passèrent et l’on vint l’aider à s’apprêter pour le repas du soir. Peut être représentait-elle l’idée même de la sobriété dans ses accoutrements ? Nulle parure ne venait orner son cou, nul diadème ne s’étendait dans sa longue chevelure et nulle soierie ne se dessinaient sur sa litière. De tels costumes étaient généralement réservés pour les plus grandes occasions, d’autant plus que la jeune fille mettait un point d’honneur à ne revêtir que les cadeaux offerts par son amie disparue. Peut être à tort. Là encore, Marianne osait croire que ce témoignage marquait un profond respect pour Camelya. La soirée suivit donc son court, le repas fut pris sous bonne augure dans une simplicité festive. Marianne souriait dès lors qu’on la sollicitait, lançait quelques regards entendus à son époux lorsque certains sujets venaient à être évoqués, mais surtout, elle se plaisait à admirer sa jeune cousine profiter de quelques instants de calme. Elle espérait tellement que cette dernière se plaise ici, tout comme son espoir grandissait à mesure que sa volonté de trouver un instant avec elle pour qu’elles puissent parlé n’en devenait que plus grand. Déjà, la jeune fille osait espérer que cet instant viendrait après le repas. Mais tout ceci était sans compter ce rappel vers une douleur passée qui vint à toucher de plein fouet sa cousine. Témoin de ce manque de tact par rapport à la perte de sa sœur, Marianne lança un regard empli de compassion à Azilys. Si seulement, elle avait pu l’aider… Mais impuissante et surtout compréhensive quant à cette douleur qu’elle ressentait, la jeune fille n’eut d’autre recours que de hocher d’une manière affirmative tout en regardant sa silhouette aussi frêle que charismatique quitter les lieux. Et quelques heures plus tard, alors que l’heure du coucher était annoncée, Marianne ne put s’empêcher de raconter à son chevalier les tourments concernant sa cousine. Il s’agissait là d’une relation où tout deux visaient à se révéler leurs secrets et bien sûr, Torvald l’écouta attentivement avant de lui donner son propre avis sur le sujet. Après quoi, elle le recueillit dans ses bras et le berça comme à son habitude tout en attendant d’entendre sa respiration devenir de plus en plus régulière. Son sourire n’en devenait que plus perceptible à mesure que les reflets de la lune lui accordaient le privilège de pouvoir admirer les moindres détails de son visage, ce qui lui rappelait à quel point elle tenait à lui.
L’apaisement transparaissait sur ses traits, alors qu’elle continuait ses caresses le long de sa nuque, cependant son attention veilla à se trouver quelque peu détournée alors que le son d’une voix féminine lui donnait l’impression de virevolter autour d’elle à la manière d’un spectre. N’y prêtant pas une grande importance dans un premier temps, Marianne n’en devenait que de plus en plus troublée par cette dernière jusqu’au temps où, délicate dans ses gestes, elle finit par s’extirper des draps rêches pour emprunter un chemin qui la menait hors de la chambre. Aussi fluette que la bise parvenait à toucher les murs rocailleux du royaume, Marianne sortit de la pièce et s’arrêta en plein milieu du couloir, assidue quant à cette voix qui était ici plus forte. Marchant sur la pointe des pieds, elle suivit cette voix, qui au fil du temps lui devenait plus audible et lui rappelait surtout celle de sa cousine. Etait-elle en train de parler ? La curiosité de la jeune Harlton l’incita à poser son oreille contre le bois froid et humide de la porte de sa chambre, lui permettant ainsi de comprendre que sa jeune cousine parlait seule. Hésitante, Marianne ne connaissait que trop bien les effets d’une terreur nocturne pour en vivre plus d’une et il était hors de question qu’Azilys se retrouve seule face à ce désarroi. C’est avec cette volonté bien marquée sur son visage empli d’une compassion déroutante, que la jeune fille tourna le loquet de sa porte et pénétra doucement dans sa chambre. Un sourire avait rapidement pris place sur ses lèvres, dans le but de pouvoir se laisser dicter dans les dires à venir. Mais la surprise vint à s’immiscer entre les deux cousines aussi bien lorsque Marianne s’aperçut qu’Azilys n’était pas dans son lit, mais surtout lorsque cette dernière vint à l’appeler Lénor. Laissant un timide hoquet de surprise s’échapper d’entre ses lèvres, Marianne ne put qu’être victime du malaise de sa cousine face à cette situation dont elle paraissait vraiment gênée. « J’ai cru bon de vérifier que tout allait bien de votre côté… Votre voix m’a parût soucieuse. » Le regard de Marianne essayait de trouver celui de sa cousine, mais étant à contre jour, elle ne percevait que l’ombre de sa silhouette qui restait aussi figée que celle d’une poupée. « Vous sentez-vous bien cousine ? Peut être auriez-vous besoin d’un peu de compagnie. La nuit est souvent encline à nous montrer des démons que nous souhaitons oublier le jour… » Un pas en avant, Marianne se retourna pour refermer la porte derrière elle avant de retrouver son sourire et d’oser franchir la distance qui la séparait d’Azilys. « Et laissez Lady Harlton je vous prie, je suis bien plus Marianne pour vous. » Peut être agissait-elle à tort face à la jeune Serret. Néanmoins la famille était une chose pour laquelle Marianne appréciait se battre, là encore, très certainement parce qu’elle n’avait que très peu connue la sienne.
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An 300, lune 8, semaine 2
Perdu dans ses souvenirs, son esprit donnait vie à sa soeur grâce à son propre reflet. Comment pouvoir tourner la page quand la personne décédée se retrouvait à être l'image identique à la sienne ? Azilys savait bien que jamais Lénor ne reviendrait, mais cela lui faisait du bien de se perdre, d'imaginer sa présence auprès d'elle. Le pire était qu'elle ne lui avait pas dit en revoir, elle n'avait pas été là lors de son dernier souffle, au moment où Lénor aurait eu besoin d'elle. Avait-elle eu peur ? L'avait-elle réclamé ? Sa dernière vision d'elle fut de la voir rejoindre Tybolt dans le fiacre et lui offrir un de ses beaux sourires, elles s'étaient promis de se revoir, mais tout cela était vain à présent, tout ce qu'elle pouvait voir, c'était son propre reflet et lui parler comme s'il s'agissait de sa jumelle.
Étant seule dans sa chambre, face à sa fenêtre, Azilys lui racontait sa journée, tout ce qui aurait pu lui apporter des étoiles dans son regard. Lénor était si innocente, si rêveuse, elle ne méritait pas de mourir ainsi, à cet âge. Son plus grand rêve était de se marier à un grand chevalier, de fonder une famille, de vivre le grand amour et cela lui fut arraché alors que ceci allait peut-être devenir sa vie. Oui, Azilys ne connaissant pas l'homme qui aurait dû épouser sa soeur et qui viendrait surement à l'épouser elle, ne pouvait savoir ce qu'aurait été la vie de sa soeur. Finalement, ce fut le bruissement de sa porte qui la fit se retourner. Dans son esprit, il ne pouvait s'agir que de Lénor, n'étant pas encore véritablement habituée à ne plus l'avoir près d'elle, son visage se fit plus sévère en reconnaissant les traits du visage de sa cousine. Azilys se montra peu aimable envers elle, lui demanda d'ailleurs qui lui avait permis de rentrer dans sa chambre.
« J’ai cru bon de vérifier que tout allait bien de votre côté… Votre voix m’a parût soucieuse. »
Encore une fois, Lady Harlton prouvait son engouement pour le bien-être des autres. Qu'est-ce qui poussait une grande partie de sa famille à agir ainsi ? Qu'est-ce qu'il y avait de bon à vouloir tendre la main ? Azilys ne comprenait pas ce genre de réaction, même si au final, elle l'avait toujours fait envers sa jumelle, mais c'était pour elle différent, Lénor était la moitié de son âme, pas n'importe qui.
« Vous sentez-vous bien cousine ? Peut être auriez-vous besoin d’un peu de compagnie. La nuit est souvent encline à nous montrer des démons que nous souhaitons oublier le jour… »
Marianne avait refermé la porte derrière elle, tandis qu'Azilys n'avait pas bougé, n'ayant pas encore rebondi par rapport à la surprise de sa présence et surtout ce qu'elle avait pu entendre. La prenait-elle pour une folle de parler ainsi à une morte ? L'apparence était très importante pour la Serrett, mais dans sa logique, il ne s'agissait que d'une Conflanaise, elle aurait pu tomber sur pire. En tout cas, elle était décidée à ne pas lui dire si elle se sentait bien, ni à accepter sa présence auprès d'elle, non cela serait prouvé qu'elle avait besoin d'aide et Azilys était déterminée à n'avoir besoin de personne.
« Et laissez Lady Harlton je vous prie, je suis bien plus Marianne pour vous. »
Azilys continuait d'observer Marianne d'un air hautain. À la normale, elle se serait montrée plus respectueuse, simplement pour paraître plus docile qu'elle ne l'était réellement. Le paon d'argent ne montrait son vrai visage qu'à ceux qui avaient son entière confiance, ce qui voulait dire très peu. Là, exténuée par le voyage et par la journée qui avait suivi, Azilys ne pouvait se contenir davantage.
- Si cela vous sied, cousine.
Cousine, ce terme sonnait tellement faux à ses oreilles. Les Harlton se retrouvaient liés aux Serrett par le mariage, la mère de Marianne était la soeur de son propre père, mais Albéric Serrett ne parlait jamais de cette famille du Conflans, cette famille qui avait accepté Tybolt auprès d'eux. Jusqu'à sa fin, jamais son père n'avait cherché à joindre son fils, il l'avait véritablement rayé de sa vie.
- Il m'est toujours étrange d'employer ce terme envers vous, vous êtes bien plus de la famille du seigneur de Montargent que de la mienne. Malgré notre lien de sang, on ne se connaît pas.
Il était clair dans les mots qu'elle venait d'employer pour désigner Tybolt que les deux personnes étaient en froid. Pour Azilys, aucun doute que la Harlton soutiendrait son demi-frère, elle avait passé sa vie auprès de lui et elle n'était qu'une inconnue. Finalement, elle vint faire face à sa cousine et lui balança d'un ton amer :
- Avez-vous déjà perdu un être cher ? Une personne qui représentait tout pour vous, à tel point que vous étiez prête à toute accomplir pour celle-ci.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart
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L'espoir sait renaître de ses cendres
An 300 lune 8 semaine 2
L’on disait que la nuit qu’elle portait conseil à qui voulait bien l’écouter. Que la pénombre dégageait une certaine aura dans laquelle toute même pouvait trouver refuge afin de favoriser la confession. La jeune Harlton ne connaissait que trop bien cet adage et ce même si l’obscurité se lui était dégagé en premier lieu comme une menace. Le calme, le silence environnant, l’impression de se trouver bercer là dans les bras invisibles d’une force supérieure avait eu ce don de la réconforter lorsque des nuitées durant, la jeune fille pleurait ses pertes. L’orpheline d’une mère jamais connue, celle d’un père exécuté trop tôt. Les épreuves de l’existence avaient su forger ce caractère fort dont le courage puisait en son sein quelques soubresauts refoulés. Peut être que sa plus grande force résidait justement dans cette capacité à oser accueillir sa faiblesse pour ainsi mieux l’affronter ? Personne n’avait eu raison de ce conseil, tant les tourments de ce sujet restaient à jamais tût dans son être. Les souvenirs participaient à l’élaboration de ce caractère qu’on lui reconnaissait. Aimant, altruiste, Marianne veillait à laisser entendre sa raison et ce malgré les jugements qu’on pouvait lui donner. Le monde n’était empli que de préjugés. Elle l’avait compris dès sa plus tendre enfance, lorsque son oncle lui avait conté l’histoire de leur maison. Les grands avaient toujours eu ce regard hautain envers cette famille de petite naissance, alors que la noblesse résidait bien plus dans le cœur de ceux qui participaient à sa vie. Son peuple était sa famille, son soutien et bien plus encore tant ce dernier lui apprenait qu’une existence se valait d’être vécue pour profiter des petites choses qu’elle osait leur offrir. Se battre pour un sourire prévalait bien plus que cette soif d’argent, préserver la sureté des siens était une priorité à ne jamais négliger, bien plus que celle de vouloir faire entendre le nom de sa maisonnée. Le bonheur lui était enfin accessible et la jeune fille ne comptait pas le laisser s’envoler et ce qu’importait les remontrances. Peut-être même avait-elle réussi le dessein de sa vie toute entière ? Son mariage avec celui qu’elle considérait comme le plus noble de tous constituait à part entière ce but pour lequel elle continuerait à gravir les montagnes. Peut être en donnait-elle l’image d’une femme épanouie ? Il s’agissait en réalité de sa principale priorité tant cet état berçait son cœur pour lui susurrer de douces mélodies apaisantes et aimées. L’entièreté de son âme se trouvait dans les iris argentés de ce chevalier qui tenait son cœur pour l’éternité. Et son sourire ne cessait de grandir à mesure que les instants veillaient à leur permettre de profiter de la présence l’un de l’autre et ce même si sa santé tendait à la fatiguer plus que de raison. Les tourments tentaient de percer doucement les joies premières de cette grossesse, s’infligeant à elle comme un souvenir qu’elle n’avait jamais vécu. Comment se déroulerait cet état ? De quelle manière mettrait-elle au monde cet enfant qu’elle recueillait en son sein ? En survivrait-elle ou au contraire devrait-elle suivre le chemin jadis emprunté par sa défunte mère ? Son amour lui dictait de ne pas craindre en de telles directions, d’oser ne voir ici que le bonheur apporté à cette famille qu’ils constituaient ensemble. Néanmoins les tourments savaient prendre le dessus la nuit tombée et lui laisser entrevoir des images dans lesquelles la douleur et la mort se mêlaient pour ne faire plus qu’un. Torvald finirait probablement par reconnaître l’inquiétude dans son regard, peut être même lui en voudrait-il d’oser penser de cette manière ? Aussi préférait-elle garder le silence pour l’heure et songer uniquement aux bienfaits accordés par ce cadeau. D’ailleurs, les caresses donnaient sur la nuque de son époux veillaient à lui faire retrouver de cet apaisement dans lequel elle prenait l’habitude de se recueillir. Son chevalier lui donnait l’impression de dormir à point fermé, de se trouver dans un monde dans lequel la paix, la joie mais surtout l’amour le berçaient de ses plus douces mélodies et lui donnaient cet air dans lequel Marianne adorait se perdre. Telle une mère soucieuse du bien être de son enfant, la jeune fille souriait à cette vue alors que ses songes la transportaient vers des souvenirs passés ensemble.
Mais son attention se détourna dès lors que le silence de la nuit fut interrompu par une mélodie doucereuse semblable à celle de confessions portées à l’encontre de cette dernière. La curiosité emporta la jeune lady, qui ne put retenir plus longtemps encore ses prémices et qui s’en orienta pour ainsi trouver l’essence même de ce chant nocturne. La peine, la douleur mais surtout la nostalgie se reconnaissaient dans ce rythme qu’elle ne connaissait que trop bien pour l’avoir suivi elle aussi. Sa cousine était en proie à un mal terrible : celui d’un deuil qu’elle n’aurait jamais du connaître. Nul ne pouvait passer outre la douleur alors que l’acceptation devait se trouvait à des milles de cette résidence. L’altruisme de Marianne l’incita à franchir les dernières frontières qui les séparaient et dès lors que son regard émeraude porta une attention sur ses magnifiques saphirs, Marianne comprit qu’elle se situait sur la marche des défunts. La surprise se partagea d’une manière durable et d’autant plus puissante que toutes les deux donnaient l’impression de découvrir le visage l’une de l’autre. Azilys témoignait d’une froideur jamais connue jusqu’alors, néanmoins, elle ne parvint à rebuter la jeune fille qui y trouva là le gage d’une profonde tristesse. La famille était une chose primordiale, mais l’amitié demeurait bien plus importante encore. Voilà pourquoi la jeune Harlton avait jugé bon de rester et d’apporter peut être par sa présence un peu de ce réconfort qu’elle-même avait désiré dans son passé. Mais le silence continuait de s’abattre à la manière d’un glas qui sonnait la potence tandis que la jeune fille s’avançait dans l’espoir d’apporter un peu de réconfort à sa cousine. Peu importait les préjugés, peu importait ce renferment inconnu de sa personne, seul le désir d’accorder sa présence et par ce biais du soutien persistait et perçait tel le bourgeon pouvait le faire lorsque la neige figeait l’espace. Marianne inclina légèrement son visage en guise de révérence sans accorder une réponse audible envers celle qu’elle voulait aider. Même si le terme cousine sifflait à ses oreilles comme une tare qu’elle représentait, il n’en restait pas moins que sa bienséance restait intacte à mesure que ses pas franchissaient cette distance qui les séparaient l’une de l’autre. « Hélas, le temps ne nous a pas donné de telles occasions, voilà pourquoi nous devrions faire en sorte que cela ne sonne plus étrange à nos oreilles. A l’une comme à l’autre qu’en dîtes-vous ? » Son ton contrastait avec celui de sa cousine, tant elle cherchait à exprimer là une honnêteté non dissimulée. Certes, sa condition et son rang était moindre en comparaison à la jeune femme, mais il n’en restait pas moins que ses valeurs se voulaient de répondre à cet appel qu’elle décelait encore dans les yeux de sa cousine. Elle remarqua toutefois la distance avec laquelle Azilys s’entretenait au sujet de Tybolt, une nouvelle preuve d’une affaire de famille qui ne la regardait certainement pas. Cependant, elle ne pouvait que ramener ce ton à un sentiment qu’elle ne parvenait à comprendre, tant ce dernier lui paraissait indécis pour l’heure. La stupeur devait probablement se lire sur son visage, mais ce fut davantage l’incompréhension qui y trouva une place nette alors que la froideur des mots employés allait de pair avec la colère exprimée par la jeune lady Serrett. Les humeurs de Marianne ne firent qu’un tour dans son sang alors qu’elle tentait de rétreindre ses dernières pour accorder dans ce comportement un stade de deuil bien connu. « Pensez-vous que la réponse à cette question chassera t-elle vos tourments ? Ou au contraire n’en sera-t-il qu’un prétexte pour libérer cette colère que vous dissimulez au quotidien ? » Finalement, ses émotions dues à sa condition avaient raison d’elle et ce même si le ton qu’elle employait se voulait calme et patient. Il n’en restait pas moins, que sa volonté perdurait et c’est ce qui l’incita à avancer un peu plus le pas pour ainsi passer aux ôtés de sa cousine et s’asseoir sur le rebord de cette fenêtre sur laquelle elle était installée il n’y avait que quelques secondes. « Vous connaissez mon histoire, vous pouvez mettre des noms sur les pertes qui m’ont affligé durant ma jeunesse. » Le regard de Marianne s’effaça de celui de sa jeune cousine pour venir se perdre en direction de ses propres mains. L’évidence était une étape qu’il fallait franchir, un seuil qu’elle était parvenue à battre grâce aux soutiens des siens. « Je peux comprendre la douleur infligée face à la perte d’un être cher, néanmoins je ne peux qu’oser imaginer la douleur d’une absence telle que la votre. » La jeune lady se mit à déglutir difficilement alors que ses mains se croisaient l’une vers l’autre pour que ses doigts se joignent. « Le désarroi ne me paraît pas assez juste pour la refléter… » Ses yeux se relevaient doucement pour ainsi affronter le regard dur de sa cousine. Son expression lui était similaire, alors qu’elle songeait que ce comportement l’aiderait peut être à chasser des tourments qu’elle refoulait depuis trop longtemps en elle. « Ne laissez pas l’ombre noircir votre cœur. Ne lui donnez pas cette satisfaction alors que la victoire en vaut la peine. Ne devenez pas faible face à la douleur ais au contraire, prouvez lui que vous la vaincrez. C’est là que vous trouverez votre liberté. » Son ton se voulait empli d’une profonde compassion alors qu’elle tendait sa main en direction de sa cousine pour lui témoigner de sa présence. « Soyez-vous-même envers vous. Dénigrez moi, dénigrez votre famille, dénigrez les gens, nos existences ne sont que des préjugés qu’ils se plaisent à lâcher à tout va. Mais n’oubliez pas d’être honnête envers –vous-même, c’est ce qu’elle aurait voulu. » Marianne savait très bien qu’Azilys trouverait à qui ce elle faisait référence et elle espérait ne pas se tromper dans ses dires.
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Un bref moment de paix, passé en compagnie du fantôme de sa soeur, Azilys espérait ensuite pouvoir réussir à dormir et surtout oublier cette dernière journée, mais les sept en avaient surement décidé autrement, vu que Lady Harlton venait de pénétrer dans sa chambre. Son état de fatigue et surtout la situation dans laquelle l'avait trouvé sa cousine la poussait à oublier les faux-semblants, nul besoin d'être douce et courtoise, la Serrett n'avait pas la force de jouer celle qu'elle n'était pas. Marianne voulait savoir qui était sa cousine, elle allait le découvrir et peut-être s'en mordre les doigts, mais la Paon d'argent n'avait rien à prouver aux familles du Conflans, le paraître exemplaire n'était au final que pour ceux qui pourraient être un potentiel danger pour sa maison. Quand, la fille de sa tante évoqua le fait qu'elles devraient passer du temps à se découvrir pour que le terme cousine ne soit plus étrange à leurs oreilles, Azilys eut pour simple réaction d'un regard plus sévère. Qui la connaissait réellement ? Qui savait ce que refermait son coeur ? Personne, pour chacun, elle avait des secrets, même si certaines de ces relations étaient plus proches de la vérité à son sujet que d'autres, il n'y avait qu'elle qui savait ce que refermait son coeur et encore de moins en moins aujourd'hui.
Se rapprochant de Marianne, Azilys balança son venin d'un ton amer. Elle n'était pas décidée d'avoir une conversation agréable et put constater l’incompréhension sur le visage de la lady. Dans le fait, elle n'en avait que cure des réactions de sa cousine, n'était-ce pas elle qui s'était invitée dans sa chambre sans demander la permission ? Un risque pris que le Paon d'argent était décidé à lui faire payer. Au final, une part d'elle voulait simplement lui faire oublier le moment d'égarement qu'elle avait aperçu en rentrant dans la pièce.
« Pensez-vous que la réponse à cette question chassera t-elle vos tourments ? Ou au contraire n’en sera-t-il qu’un prétexte pour libérer cette colère que vous dissimulez au quotidien ? »
Sa cousine était passée auprès d'elle pour aller s'installer sur le rebord de la fenêtre, tandis que celle-ci se retourna pour la garder en vue. Encore une fois, elle n'était pas décidée à lui répondre. Azilys avait pour le coup envie de crier sa frustration d'avoir perdu sa soeur, avait envie d'exprimer au monde à tel point sa vie n'était pas aussi superficielle que certains pouvaient le croire. Derrière son sourire, elle cachait de véritables blessures qu'elle n'évoquait pas.
« Vous connaissez mon histoire, vous pouvez mettre des noms sur les pertes qui m’ont affligé durant ma jeunesse. Je peux comprendre la douleur infligée face à la perte d’un être cher, néanmoins je ne peux qu’oser imaginer la douleur d’une absence telle que la votre. Le désarroi ne me paraît pas assez juste pour la refléter… Ne laissez pas l’ombre noircir votre cœur. Ne lui donnez pas cette satisfaction alors que la victoire en vaut la peine. Ne devenez pas faible face à la douleur mais au contraire, prouvez lui que vous la vaincrez. C’est là que vous trouverez votre liberté. »
Face à ses paroles emplies de compassion, elle réalisa à quel point sa cousine ressemblait à certains points à Tybolt. La Harlton était orpheline de parent, tout comme elle, de souvenir sa mère était morte en couches et son père condamné à mort, certes des événements bien fâcheux, mais qui ne ressemblait guère à son propre vécu. Intérieurement, Azilys se mit à rire. L'ombre noircir son coeur, la victoire qui en valait la peine. Marianne arrivait trop tard pour cela, l'ombre s'était installé de son coeur le jour ou sa mère s'était suicidé et que son père lui avait fait promettre de ne jamais en parler, ensuite, elle avait pris plus de place, le jour où elle tua son géniteur en l'étouffant avec un coussin et à présent, sans la présence de sa jumelle, l'ombre se retrouvait victorieuse. L'ombre était sa liberté. Face à la main tendue de Marianne, Azilys ne fit rien, estimant toujours n'avait pas besoin d'elle pour obtenir du réconfort.
« Soyez-vous-même envers vous. Dénigrez moi, dénigrez votre famille, dénigrez les gens, nos existences ne sont que des préjugés qu’ils se plaisent à lâcher à tout va. Mais n’oubliez pas d’être honnête envers –vous-même, c’est ce qu’elle aurait voulu. »
Dans ses mots, tout ce que ressenti Azilys au premier abord fut une attaque, certes, il lui était facile de dénigrer les autres, mais elle acceptait moins qu'on lui jette cela en plein visage. Elle savait pertinemment en vue du ton de Marianne qu'elle ne disait pas cela pour la blesser, mais bien l'aidée, sauf que la Serrett n'avait rien demandé. Finalement, ce fut sa dernière phrase qui la fit réagir sans attendre.
- Comment pouvez prétendre savoir ce qu'elle aurait voulu, alors que vous ne la connaissiez pas ?
Azilys ne se voilait pas la place, beaucoup voyaient sa soeur comme une simple d'esprit et surement y avait-il du vrai dans ses dires. Il n'appartenait plus à des dames de leur âge à toujours vivre dans un monde merveilleux fait de magie et d'histoire qui finissent bien. Aliénor était ainsi, trop idéaliste, trop imaginative pour réellement comprendre le véritable monde qui l'entourait. Dans le fond, elle avait aussi idéalisé sa soeur, jamais Aliénor n'avait remarqué le côté sombre de la personnalité d'Azilys, jamais elle n'avait le moindre mal en personne.
- Ma soeur était naïve et innocente, tout ce qu'elle voulait s'était se marier au parfait chevalier qui lui donnerait de beaux enfants, puis si cela ne fonctionnait pas, elle se voyait partir découvrir Essos à dos de dragon ou encore devenir une sirène... Aliénor vivait dans son monde sans ne jamais se confronter à la réalité, ma soeur était faible... Vous voulez que je sois honnête avec moi-même, je vais vous le dire, elle était ma faiblesse. Je ne serais jamais plus forte qu'à présent qu'elle n'est plus. Ses mots étaient surement durs, mais elle n'avait jamais été autant sincère sur ces points. Une part d'elle avait toujours envié sa soeur de vivre dans ses illusions, aucune souffrance, aucune crainte, aucune bataille, simplement vivre pour soi-même. Finalement, avoir laissé ceci s'échapper de son coeur, la libéra en quelque sorte. Là, la tristesse s'empara de son visage et elle vint s'installer auprès de Marianne laissant s'échapper d'un murmure fragile. Pourtant, il m'est difficile de concevoir ma vie sans elle, c'était mon havre de paix.
Un havre de paix que Tybolt lui avait enlevé. Elle était pour lui son grand amour, il la voulait pour lui tout seul, jamais Azilys n'aurait cru cela possible de lui. Elle le détestait tellement et à la fois ne pouvait s'empêcher de l'aimer. Après quelques instants de silence, elle demanda d'un ton beaucoup plus calme :
- Comment était Tybolt quand il vivait près de vous ?
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