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When fates meet, in the bowels of the Widows Tower- PV Naera

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When fates meet, in the bowels of the Widows Tower

Harrenhal - An 300, lune 7, semaine 4, jour 1



Naera de Brisevagues & Cletus Allyrion


La nuit était avancée. A l’intérieur des murs d’Harrenhal, le banquet toucherait bientôt à sa fin. Cletus l’avait quitté sans attendre que la plupart des invités n’aient déserté la Grande Salle pour rejoindre leurs appartements, ou leurs auberges pour ceux issus de la plus petite noblesse. Mais ses pas ne l’avaient pas conduits jusqu’à la sombre chambre que l’on avait accordé à sa famille. Arpentant les couloirs d’allure presque macabres éclairés par des torches aux flammes vacillantes, le cadet de la Grâcedieu ne croisait guère plus personne, à présent qu’il s’était enfoncé trop profondément dans les entrailles de la gigantesque forteresse d’Harren le Noir. Etait-ce dû à l’Histoire de ces lieux, une certaine tension semblait régner dans les boyaux d’escaliers et de couloirs, donnant une atmosphère toute particulière à l’endroit. La rumeur assourdie de la musique était désormais presque inaudible, et le dornien ne reconnaissait plus l’escalier qu’il venait de grimper, ni cet angle de couloir devant lequel il s’était arrêté. Il était perdu. Mais sans doute était-ce cela qu’il cherchait à faire, alors qu’il n’avait fait que choisir arbitrairement la direction du chemin qu’il suivait, et qui n’avait aucun but. Le vin bu au banquet ainsi que la fatigue ne l’aidaient pas à éclaircir ses pensées sur ce qu’il conviendrait de faire. Au matin, il jouterait. Pour lui qui n’était pas un guerrier accompli, une bonne nuit de sommeil était une nécessité, s’il ne voulait pas risquer paraître définitivement  ridicule sur la lice. Pourtant il ne trouverait le sommeil que très tard cette nuit-là, il le savait. Même allongé dans un lit, la fatigue du voyage depuis Dorne pesant encore sur ses muscles, il ne s’endormirait pas, et ressasserait ses inquiétudes et ses pensées sans parvenir à se laisser sombrer. Il s’était déjà passé tant de choses ce soir-là. Le banquet avait été riche en rencontres et en retrouvailles parfois inattendues. Les discussions avaient été nourries, et les sujets de conversations n’avaient été que rarement légers. Des projets étaient nés. Des idées qu’il lui faudrait présenter à sa sœur pour obtenir, il l’espérait, l’autorisation de cette dernière. Valena justement, avait échangé avec la Reine Rhaenys, et l’Allyrion mourrait d’envie de savoir ce que les deux femmes s’étaient dit à l’abri des oreilles indiscrètes. Lui n’avaient pu que constater le nombre conséquent de bieffois qui avaient fait le déplacement. Et toute la soirée il s’était évertué à chasser la sombre question qui martelait son esprit. Qui parmi eux, était responsable de la mort de leur père ? Peut-être celui qui portait un pourpoint rouge, ou alors celui qu’il avait vu se renverser du vin dessus ? Peut-être qu’aucun n’était coupable. Peut-être l’étaient-ils tous. Quoiqu’il en soit, la mort de Soleil Noir n’avait guère était, et heureusement, au centre des conversations. S’il était évident que les Allyrion n’étaient pas prêts d’effacer la rancune qu’ils nourrissaient pour leurs voisins du Bief, c’était d’une toute autre façon que de prendre les armes que la Grâcedieu comptait faire payer cet affront.

La paix pour laquelle leur père était allé à la rencontre de la fille d’Elia Martell semblait n’être qu’une utopie, un but impossible à atteindre, tant il y avait de colère et de rancune dans l’Histoire qui liait Dorne à ses voisins. Mais un dessein auquel le Soleil Noir croyait, ou tout du moins voulait croire. Malgré la haine qui gangrénait ces négociations, la Grâcedieu ne baisserait pas les bras, ne serait-ce que par respect pour la mémoire du Soleil Noir. Mais il fallait se montrer prudent, et surtout exigeant, avec cette reine dans laquelle le Lord Ryon avait placé tant d’espoirs. Les Allyrion ne pouvaient faire sans ce que le défunt lord avait entamé, ils ne pourraient faire sans, s’ils ne voulaient pas donner satisfaction aux bieffois qui s’étaient soulevés contre leur Reine. Aucun ennemi ne passera, et la Grâcedieu n’était pas prête de baisser sa garde. Rhaenys Targaryen était jeune, plus jeune que Valena. Trop jeune pour régner. Elle avait accédé au pouvoir de la main de son oncle fou qui avait tant fait souffrir Westeros, et à la mort de ce dernier, elle ne s’était guère montrée clémente envers son propre père. La fille d’Elia Martell n’avait pas bénéficié d’un début de règne facile, et les bases de ce dernier étaient fragiles. Soudainement, Cletus se heurta à quelque chose, ou plutôt quelqu’un, et le flux de ses pensées dans lesquelles il était plongé si profondément qu’il ne prêtait plus attention où il allait, fût interrompu. Réveillé brutalement de sa réflexion, ses yeux tombèrent sur la malheureuse qu’il avait si violemment bousculée.  « Par les Sept ! Vous ai-je fait mal ? » La jeune fille qui avait eu la malchance de se trouver sur sa route ne lui était pas tout à fait inconnue, il était certain de l’avoir vue au banquet, alors qu’il reconnaissait les traits fins qu’il n’avait fait qu’apercevoir. « Je suis navré, veuillez m’excusez, c’est de ma faute, je ne faisais pas attention.. » Le cadet de la Grâcedieu tenait le bras de celle qui avait pâti de sa fatigue, qu’il avait attrapé comme un réflexe pour prévenir la chute de cette dernière. Il ne laissa retomber sa main qu’après s’être rendu compte qu’il le tenait avec un peu trop de fermeté. « Permettez-moi de me présenter, je suis Cletus de la Maison Allyrion, de la Grâcedieu, à Dorne. » Malgré les murs épais de la forteresse, le froid n’avait eu aucun mal à envahir les couloirs avec la tombée de la nuit, en particuliers ceux qui, comme celui dans lequel ils se trouvaient, étaient si peu éclairés que l’obscurité dominait sans peine. Pourtant le cadet ne souffrait pas de la température, et si beaucoup aurait dit que le vin y était sûrement pour quelque chose, il n’en était rien. Il posait sur la demoiselle un regard inquiet désolé, gêné et presque honteux de sa brutalité involontaire. La robe de l’inconnue était tâchée de vin, sans doute un fâcheux accident lors du banquet, mais la richesse de cette dernière poussa le dornien à penser que la jeune fille était comme lui, de noble naissance.

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When fates meet, in the bowels
of the Widows Tower


"I can control my destiny, but not my fate. Destiny means there are opportunities to turn right or left, but fate is a one-way street. I believe we all have the choice as to whether we fulfil our destiny, but our fate is sealed."
Cletus & Næra



Harrenhal
An 300, lune 7, semaine 4, jour 1


Elle n’était pas venue innocemment au banquet. C’étaient de rêves que son esprit était rempli. De frivoles ambitions qui guidaient ses pas et ses dires. Elle avait tout mis en œuvre pour faire face à son destin, ce soir-là. Ce banquet se révélait être l’occasion parfaite pour elle de faire des rencontres, et pourquoi pas de changer le cours de son existence. La jeune fille s’était brossée les cheveux des heures durant sur le chemin entre Port-Réal et la forteresse d’Harrenhal. Sa crinière avait repris son éclat d’antan, débarrassée de vagues négligées et cheveux emmêlés. Arrivée sur les lieux, elle s’était glissée dans une somptueuse robe, et pas n’importe laquelle. Une de celles dont lui avait fait don une putain dans le bordel de la Rue de la Soie de Port-Réal, où elle avait elle-même été employée. Ce n’était pas un vêtement provoquant, au contraire : de ses textures que très peu échancrées et sa fine taille, il laissait l’imagination s’occuper des plaisirs dont la vision était privée. Sans doute la Reine n’aurait pas choisi pareille tenue pour sa servante si elle avait été sollicitée, mais voilà peu de temps que Naera travaillait à son service, et déjà la jeune fille prenait des libertés. Peut-être était-ce l’engouement du banquet, ou la liberté dont elle jouissait, ou alors  était-ce tout simplement son caractère controversé qui la poussait à se comporter ainsi. Elle essayait pourtant de faire bien. Elle avait souri à des inconnus, baissé la tête devant la noblesse. Elle s’était presque inclinée devant quelconques seigneurs, ce dont elle ne se serait jamais crue capable. Rhaenys pouvait en être fière, elle avait provoqué tout cela. Elle avait changé la petite Naera, lui avait inculqué une notion fondamentale ; celle d’être redevable. Rares avaient été les personnes qui avaient œuvré pour elle par le passé. Elle ne se souvenait pas du sentiment que cela procurait, de se sentir protégée par quelqu’un, et la Reine n’était pas n’importe qui. Elle était une femme de haut rang, puissante et influente, ce qui promettait à la petite une certaine complaisance dans son poste. Au donjon rouge, elle se sentait importante. Elle n’était plus la clandestine qu’elle avait été, elle n’était plus esclave, elle était une servante de la Reine. Sa vie ne semblait plus être négligeable et elle ne s’agitait plus en vain. Peut-être même que ses anciennes collègues du bordel ou amis de mendicité l’enviaient, et c’est de cette pensée qu’elle souriait. Elle n’était pas fondamentalement mauvaise, mais il lui arrivait bien souvent de s’abandonner dans les plaisirs coupables, ceux dont on reproche le sentiment. Ce qui la rendait redoutable était sans doute le fait qu’elle en soit consciente, de ses vices, et qu’elle n’en ait cure. Elle avait fait tant d’efforts pour ce banquet. Elle s’était en vérité bercée d’illusions.
Elle n’était pas victime de troubles semblables à ceux du cadet de la Grâcedieu, mais elle cultivait son propre désarroi. Elle aussi ne trouverait pas le sommeil ce soir-là, elle aussi n’avait pas pris peine d’essayer. Son âme était assénée de doutes, de peines de cœur et d’amourettes échues. Il lui était routine de ressasser le passé, de songer à l’avenir et à son caractère incertain. Elle songeait à sa position, à sa vie d’avant, aux fantômes de son passé. Elle savait qu’elle n’avançait pas, qu’elle était piégée dans cette toile de souvenirs. Prisonnière de ses propres pensées, elle s’en était vite lassée. Ce qui manquait à Naera de Brisevagues était de l’action. Cette nouvelle personnalité qu’elle s’était inventée et qu’elle avait nommé d’après le navire qui la transporta de sa vie passé à sa nouvelle vie était ainsi : une femme qui haïssait le calme. Si Céleste jouissait d’avoir une vie paisible, si Rose avait apprécié la routine et si Renarde ne rêvait qu’un lendemain plus lumineux, Naera quant à elle recherchait un continuel changement. Plus tard, la capitale et ses intrigues lui procureraient tout le mouvement dont elle rêvait tant. Elle allait s’y plaire, elle ne le savait simplement pas encore. Dans cette forteresse, dans les terres du Conflans, elle demeurait la femme inaccomplie et chagrinée que son passé avait forgé, à coup de peines et de souffrances. Elle ne vivait plus que pour voir un jour sa chance être inversée, voir la pendule de l’univers s’équilibrer. Elle avait vécu tant de malheurs, son destin devait forcément lui réserver quelques bonheurs. C’était un dû qu’elle considérait mériter. La jeune native d’Essos était ainsi, pleine de flagrants défauts et de qualités dissimulées. Elle était un être humain, ni bonne ni mauvaise, ni parfaite ni médiocre.
Le sort semblait pourtant s’abattre sur elle comme hache sur bois. D’abord, ce fut un verre dont elle fut victime. L’inadvertance d’une certaine demoiselle lors du banquet souilla sa robe, puis elle fut brusquée une nouvelle fois, au beau milieu den ses tergiversions. Un homme la heurta brutalement. Elle se serait effondrée si la forte poigne de ce dernier ne l’avait pas retenue in extremis, lui évitant ainsi pareille incommodité. Elle retrouva rapidement ses esprits et porta son regard sur le trouble-fête. C’est lorsqu’il l’affranchie de son emprise qu’elle en ressentit la fermeté, en passant instinctivement sa main sur la peau fraîchement libérée. Elle l’observa débiter ses excuses, en s’amusant quelque peu de son air embarrassé. Lorsqu’il eut terminé, et pour toute réponse, la jeune fille afficha un léger sourire qui fit pétiller son regard. Elle haussa légèrement les épaules. « Je vous en prie, effacez-moi cet air désolé. Je n’étais pas à mon affaire non plus et je n’en fais pas toute une histoire. » Son sourire s’élargit. « Ce n’est rien, je vous assure. Et puis, constatez donc ma robe. Vous n’êtes pas le premier à perdre à un concours de circonstances avec moi ce soir. » Son accent, jamais bien dissimulé, s’entendait plus encore lorsqu’elle buvait quelques verres. « Je suis enchantée, Cletus de la maison Allyrion, de la Grâcedieu, à Dorne. J’ai bien peur de ne pouvoir faire aussi long dans ma présentation. Naera de Brisevagues, je suis venue en compagnie de la Reine. Appelez-moi simplement Naera, le reste n’est qu’ornement. Vous me perturbez justement dans ma réflexion au sujet du banquet. C’était un événement… intéressant. Je n’ai pas les mots, à vrai dire. » Elle frissonnait quelque peu. Elle n’appréciait pas le froid, les terres du Conflans ne lui étaient guères agréables. Là d’où elle venait, il faisait beau et chaud. Westeros n’était que terres hostiles.
 

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When fates meet, in the bowels of the Widows Tower

Harrenhal - An 300, lune 7, semaine 4, jour 1



Naera de Brisevagues & Cletus Allyrion


Les traits fins de la jeune fille, sa peau pâle et sa chevelure avaient tout pour laisser penser au cadet qu’elle n’était autre qu’une lady, ou quoique ce soit d’autre, du Nord. Du Nord comme seul l’entendaient les dorniens, c’est-à-dire tout ce qui se situait au délà de la frontière formée par les Montagnes Rouges. Le physique de la malheureuse qu’il avait heurté de plein fouet n’aurait pas éveillé de soupçons si un accent qui n’avait rien de Westerosi ne venait pas faire chanter ses paroles. Devant ce fait, le cadet ne put s’empêcher de froncer légèrement les sourcils alors qu’un air interrogatif et curieux venait animer son regard clair, la fatigue accumulée du voyage et du banquet n’aidant pas vraiment à sauver les apparences. « Je…je suis navré pour votre robe. » Il avait conscience du manque de pertinence ou d’intérêt de ce qu’il venait de dire, mais malgré le temps et les évènements, le plus jeune des Allyrions restait aussi peu sûr de lui dès qu’il s’agissait de la gente féminine, et ce bien que son cœur soit définitivement en possession d’une dornienne peu recommandable pour ce genre d’attachement affectif. Il pensait disposer de la tranquillité et du calme de la nuit pour réfléchir, mais manifestement, le destin en avait décidé autrement. Peut-être n’était-ce pas plus mal, après tout, rencontrer ainsi quelqu’un au milieu de la nuit, dans le dédale de couloirs et d’escaliers qui ressemblait plus à un labyrinthe qu’à un véritable lieu de vie ne pouvait que signifier l’existence de points communs. Ses pommettes s’empourprèrent lorsque la jeune femme releva la longueur un brin pompeuse de la présentation qu’il venait de lui servir. Mais s’il se contentait de son nom à Dorne, dans les terres du Nord la Maison Allyrion ne jouissait pas d’une célébrité qui n’obligea pas ses membres à détailler leur identité pour que les sudiers et nordiens saisissent enfin l’origine de ce nom qu’ils ne connaissaient pas. Il se doutait du côté presque ridicule de cette étalage d’informations, surtout lorsqu’on savait que la plupart des gens ignoraient de quoi il relevait lorsqu’on leur parlait de « la Grâcedieu », car d’aucun ne connaissait les désert qui l’entouraient, ni la Sang-Vert qui la traversait. Les dorniens n’attiraient jamais la curiosité que par leurs vêtements atypiques, et peu étaient ceux qui daignaient démontrer de l’interêt pour les familles nobles qui étaient bien moins nombreuses que dans les autres régions de Westeros, et dont les fiefs au nom exotiques relevaient de l’inconnu, si l’on écartait l’indétronable et célèbre Lancehélion, où siégeait le Prince de Dorne. Le nom de la brune, bien que constitué d’une particule, ne rappela rien au cadet Allyrion, dont la mémoire prodigieuse n’avait pourtant eût que peu de difficulté à retenir le moindre patronyme de sang-bleu de Westeros. « De Brisevagues ». C’était un bien joli nom, mais peut-être trop poétique pour être affilié à une quelconque noblesse. « Pardonnez-moi, mais j’ai pris l’habitude de me montrer plus pointilleux dans ma présentation. Les Nobles Westerosi ne montrent que peu d’interêt à enrichir leurs connaissances avec les noms dorniens. Et rares sont ceux qui voient l’interêt d’en savoir d’avantage sur une région qui compte à peine plus de Maisons nobles que les Iles de Fer. » Encore une fois l’accent étranger de celle qui répondait au nom de Naera lui fut plus évident encore, et il se doutait, ou bien il espérait, que la jeune fille avait conscience de cela, quand lui-même parlait de cette façon propre aux dorniens, roulant trop les « r » pour passer inaperçu. « C’était la première fois que assistiez à un évènement de la sorte ? Ce banquet était en effet intéressant, sur ce point je peux qu’être d’accord avec vous, ne serait-ce que par la mixité de la foule qui y participait. » Il aurait voulu ajouter « dangeureuse », mais comme la jeune fille venait de l’informer que la personne qu’elle accompagnait n’était autre que la Reine du Sud, cela aurait pu retomber dans l’oreille de cette dernière. « Ainsi donc vous êtes ici car vous accompagnez la Reine Rhaenys Targaryen ? Seriez-vous donc une de ses suivantes ? » La curiosité du cadet était piquée, Naera l’intriguait, et il souhaitait en savoir d’avantage sur cette étrange demoiselle. « Excusez-moi, mais je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer votre accent, d’où vient-il donc ? J’ai beau chercher, il ne m’est pas familier. » La nuit avait plongé les couloirs dans une semi-obscurité, que seul venait percer la lumière de rares torches qui n’éclairaient guère assez loin pour laisser deviner la fin du couloir. S’il ne craignait plus le froid, Cletus remarqua l’attitude de la mystérieuse brune, qui laissait deviner que les voiles de sa robe gâchée n’étaient guère suffisants pour supporter le commencement de l’Hiver qui gagnait le Conflans. « Peut-être voudriez-vous que je vous raccompagne à vos appartements ? Je ne voudrais pas que vous attrapiez mal par simple politesse. »

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