Correspondance entre Rosemary et Aegor

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An 300, 8ème lune, 1ère semaine
Mon cher oncle

Un certain temps s'est écoulé depuis ma dernière missive et je vous prie de m'en excuser, il semblerait qu'il file bien plus vite à la cour de Hautjardin qu'ailleurs, surtout depuis que j'ai repris ma place auprès de Lady Olenna. Vous serez, j'ose le croire, heureux d'apprendre qu'elle se porte à merveille depuis sa libération, tout comme je l'ai été quand j'ai enfin pu revenir dans la belle cité. Le domaine des Orme est beau et paisible mais rien ne vaut la vie au milieu des magnifiques jardins et des labyrinthes de verdure, où même l'air porte les promesses des fleurs et des fruits qui poussent tout autour de soi.

L'arrivée de lady Staunton au palais a d'ailleurs réjouit toute la cour, plus encore son futur époux, et j'ai eu le plaisir de découvrir une demoiselle charmante que j'apprécie guider dès que je le peux à travers les différences qui séparent notre royaume de celui d'où elle nous est arrivée. Je suppose que la vie est bien différente dans la Couronne et dans la capitale, sur ce point certainement mais sur d'autres aussi, et j'espère qu'avec l'hiver arrivant vous ne regretterez pas votre choix de suivre votre Reine si loin au nord.

Quelques rumeurs sont aussi parvenues jusqu'à moi, me donnant une nouvelle raison de vous écrire. Une dit que votre santé n'est pas au mieux, mais j'imagine que ça doit venir de votre dur labeur aux côtés de sa Majesté et de la qualité de vie à Port-Réal, rien de bien grave en somme. Une autre parle de votre présence au tournoi d'Harrenhal, auquel je n'ai pu me rendre vous avez du le voir, même si un tournoi sans notre beau Chevalier aux Fleurs semble beaucoup moins intéressant. Une dernière enfin évoquait le mariage prochain du Régent du Nord et de lady Sansa Stark dans le Val, qui précédera de peu celui de lord Tyssier et de lady des Essaims ici, une fête que beaucoup attendent. Peut-être aurais-je la chance de vous y croiser mon cher oncle, et si ce temps qui passe trop vite ne vous permet pas de vous y rendre, je me ferais un plaisir de vous le raconter.

Dans l'espoir d'avoir rapidement de vos nouvelles, à défaut de voir votre retour prochain dans notre belle contrée, et que cette lettre vous trouvera en meilleure santé que les rumeurs ne le prétendent, avec toute mon affection

Votre nièce