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[Flashback] La séduction a toujours été une histoire de manipulation. | Ulwyck & Allyria

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La séduction a toujours été une histoire de manipulation.

An 299 Lune 11



ulwyck & allyria

La voilà enfin au summum de ce qu’elle avait espéré de ce voyage. Lancehélion, la magnifique. Elle a toujours aimé cet endroit quand elle était toute petite. Que ce soit à travers les récits qu’on lui contait ou lorsqu’elle a eu la chance d’y mettre les pieds et surtout d’y rencontre la famille princière, les Martell. Cela faisait un moment qu’elle ne s’y était pas rendue. Au moins cinq bonnes années, ce qui était certain c’est que depuis ses fiançailles avec Beric Dondarrion, elle n’était pas retournée aussi loin à Dorne. Elle y était donc de retour pour un court séjour, principalement pour se changer les idées. Mais ce qui se passait à ce moment-là à Lancehélion ne lui donnait pas envie de s’éterniser. Elle ne voulait pas être mêlée à cette histoire entre les Martell et Rhaegar Targaryen, pas ici sans avoir réfléchi aux actes. Elle se contenta donc de s’y inviter, tout en ayant pris la peine de se présenter à Doran Martell, elle était visiblement toujours la bienvenue et elle en était ravie. Tout était si beau, si différent même des Météores où elle a grandi. Mais c’était encore plus différent de Havrenoir. Elle avait d’ailleurs l’impression d’être en train de dépérir sur les Terres de l’Orage. Ce n’était pas faute d’avoir trouvé de quoi occuper ses pensées et son temps libre. Elle avait tout un tas de plans et de projets pour la maison Dondarrion, mais à l’heure actuelle, sa santé ne semblait pas être au plus haut. Il s’agissait toujours de ce même problème et pour elle, la seule solution serait de retourner à ses origines. C’est la raison pour laquelle, après avoir séjourné un moment chez elle, aux Météores, elle s’est rendue à Lancehélion. Elle a également en tête de se faire bien voir auprès de Doran Martell, afin de s’assurer que sa famille sera présente à son futur mariage. A quoi bon obtenir la présence de toutes les familles dorniennes s’il n’y a pas un Martell de présent.

Elle déambulait dans les couloirs et les atriums qui composaient Lancehélion. Elle repensait à son fiancé qui avait fait mention avant son départ de l’approche de l’hiver. Allyria n’avait pas du tout le sentiment que l’hiver venait tant la chaleur se faisait ressentir. Elle appréciait cela, c’était un climat qui lui convenait et elle sentait que son teint reprenait légèrement ses couleurs d’origine, elle avait le sentiment de mieux respirer. Etait-ce simplement dans la tête qu’elle se sentait ainsi, peut-être bien, mais c’était le principal, elle se fichait du reste. Elle restait persuadée qu’elle n’avait guère besoin de faire appel à la magie pour soigner ses maux, elle se sent même certaine qu’à son retour, ce qu’elle attend désespérément arrivera enfin. La meilleure solution reste certainement de ne pas y penser et de profiter de son passage chez les Martell. La demeure était très grande, elle ne s’y est jamais retrouvée. C’était un endroit parfait pour jouer à cache-cache. Mais elle n’était plus en âge de jouer à ce genre de jeux. Si elle voulait devenir une dame respectable et respectée, elle se devait de mettre de côtés tous ces jeux d’enfants.

Après une bonne heure à arpenter la demeure dans les moindres recoins, elle finit par se retrouver dans une cour. Il ne s’agissait pas d’une simple cour de passage mais, au vue des armes et des armures qu’elle pouvait trouver, il devait sûrement s’agir d’un lieu d’entraînement. Un jeune homme était justement en train de s’entraîner. C’est un endroit qui aurait plu à Edric, mais il n’était pas là et elle ne pouvait rien y faire. Elle se demanda alors si elle aurait l’occasion d’y voir son beau Quentyn Martell, puisqu’elle ne l’avait croisé à Ferboys, elle se demandait s’il était alors rentré à Lancehélion. Encore à ce jour, elle a cette amertume quand elle se souvient qu’elle n’épousera jamais celui qui prenait possession de ses rêves plus jeunes et parfois encore, alors qu’elle est fiancée. Elle aurait aimé être princesse et ce Quentyn avait toutes les qualités requises pour être le futur époux d’Allyria. Il était à peine plus âgé qu’elle, il était Prince, Dornien et était de surcroît plus beau que n’importe quel garçon qu’elle avait pu rencontrer, d’après ses souvenirs du moins. Peut-être était-ce la déformation des rêves. Soit, cela ne signifiait en aucun cas qu’elle pensait son fiancé repoussant, au contraire, mais légèrement trop vieux et il y avait tout à refaire quant à sa position politique. Mais elle allait devoir s’en accommoder et tourner les choses à son avantage. Elle s’apprêtait à tourner les talons afin de poursuivre sa visite lorsqu’elle se dit qu’elle pourrait plutôt s’approcher pour voir plus clairement qui était présent, en train de s’entraîner. De loin, la silhouette ne lui disait pas grand-chose. Elle voulait s’assurer qu’elle ne manquait pas un beau spectacle. Elle a toujours apprécié regarder des hommes se battre, surtout quand ces hommes en question se trouvent être plaisants à regarder. Ce qui n’est pas le cas de son neveu. Même s’il était bel homme, à ses yeux, elle ne pourrait le voir autrement que comme un membre de sa famille, qui plus est celui qui lui a volé sa gloire de jeunesse.

Une fois plus proche, tout en s’avançant à pas de velours, elle ne fut pas déçue du voyage. Ce visage lui était à la fois familier et inconnu. Elle était persuadée de l’avoir déjà vu quelque part sans être capable de mettre un nom sur son visage. Elle resta silencieuse, ignorant s’il l’avait remarquée. Elle se contenta de replacer sa chevelure blonde bien en avant puis elle croisa les bras, observant ce bel homme. Elle voulait attendre encore un peu avant de le déranger. Puis voyant qu’il ne faisait pas attention à elle, elle l’interpella alors. « Je reconnais là le style de combat d’un Dornien. Je n’en ai jamais vu de semblable ailleurs » dit-elle en affichant un large sourire. Le fait d’être fiancée ne la dérangeait pas et ne l’empêchait pas de tenter de plaire aux autres hommes. Elle est d’ailleurs persuadée que son promis ne se contente pas de l’attendre patiemment jusqu’au mariage. S’il se permet de se comporter de la sorte, elle ne voit pas de raison pour se contenir et se cacher de la gente masculine. Après tout, elle n’utilise son charme seulement pour obtenir ce qu’elle veut ou simplement pour s’amuser. Elle aime rire de ces hommes qui ne peuvent s’empêcher d’avoir l’air béat. Elle sait qu’elle n’est pas la plus grande beauté de Dorne, mais ça ne l’empêche pas de se comporter comme telle. Elle pense que sa confiance en elle est une force. « Je vous en prie continuez, ne vous gênez pas pour moi. » Même si elle aimait à regarder cet homme s’entraîner, ça voulait plutôt dire le contraire. Elle commençait à s’ennuyer de ses servantes mais également de la solitude qui la suivait tout en arpentant la demeure. Parler un moment avec un homme ne lui ferait pas de mal.


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La séduction a toujours été une histoire de manipulation.

An 299, Lune 11 - Lancehélion



Allyria Dayne & Ulwyck Uller

Le soleil tapait durement ce qui n'empêchait pas le Uller de s'entraîner. Certains vous dirait que des heures passés sous le soleil avait dût faire chauffer son cerveau à un point tel qu'il y avait là une possible explication à sa personnalité particulière. Il y avait un moment qu'il avait délaissé les mannequin. Et un moment que plus personne ne souhaitait s'entraîner par cette chaleur si bien qu'il se battait dans le vide. C'était une façon comme une autre de travailler ses bottes même si à ses yeux cela ne valait pas un véritable adversaire. Cela faisait un moment qu'il n'avait plus trouvé un adversaire de valeur. S'entraîner avec sa petite nièce Elia lui manquait profondément. Cette petite avait autant de sang d'Oberyn que de sang Uller et cela se voyait, se sentait. Elle n'était pas sa fille mais il était particulièrement fière de ses performances à la lance. Ce temps où ils pouvaient s'adonner à l'exercice lui semblait si lointain à présent. Doran avait agit avec justice mais cela ne signifiait pas qu'il gardait au fond de lui un léger ressentiment vis à vis de cette décision puisqu'elle avait entraîné l'éloignement d'une partie de sa famille. Sa lance fendait l'air rapidement et à son grand désarroi, il fut interrompu par une voix féminine. Priez pour elle pour qu'elle soit désirable auquel cas, le Uller risquait de l'envoyer paître. Heureusement pour la jeune dame, elle était passable et le jeune homme lui répondit rapidement du tac au tac.

«Dorne possède les meilleurs manieur de lance de tout Westeros, voir même du monde. J'ignore d'où vous venez mais sachez que vous ne trouverez jamais meilleure spectacle ailleurs  même si par cette chaleur cela devient difficile de trouver un partenaire motivé et compétent.»

Torse nu, le Uller, ruisselait de sueur et s'essuya le front d'un revers du bras. La jeune femme lui avait dit de ne pas s'arrêter pour elle. Voilà qui était plutôt bizarre. Quand vous ne désirez pas interrompre quelqu'un vous ne l'interpeller pas. Le Uller haussa les épaules et se dirigea vers une cruche d'eau posé dans l'ombre. Il chasse une mouche d'un coup de doigt posé sur la cruche et commença à boire, un peu d'eau s'échappant de la cruche dans son empressement pour ruisseler sur lui et rafraîchir quelque peu de trop maigres parcelles de son corps. Une fois sa rasade terminée, le Uller reprit la parole calmement. Si la jeune femme n'avait pas jugé bon de se présenter, il n'y avait aucune raison qu'il fasse de même. De plus, sa réputation était telle qu'elle devait sans doute déjà connaître son identité et être venue ici pour l'admirer dans l'effort.

«Et bien je ne comptais plus m’entraîner des heures mais puisque vous semblez préoccupé par la beauté de cet art, je vous permettrais de m'observer encore quelques minutes. Si vous savez manier la lance, je vous invite même à quelques bottes en ma compagnie, si l'expérience vous tente !»

Le guerrier n'attendit pas sa réponse pour reprendre sa lance en main et continuer ses mouvements. Ses gestes étaient précis, minutieux et presque envoûtant pour un œil aguéri. Le jeune homme se mouvait avec aisance et ses mouvements donnaient l'impression d'être chorégraphié dans un véritable ballet martial.

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An 299 Lune 11



ulwyck & allyria

Pour Allyria ce n’était qu’un jeu. Elle ne cherchait pas à séduire concrètement tous les hommes qu’elle croisait mais elle aimait toujours voir de quelle manière ils réagissaient. Puis c’était un jeu auquel elle aimait jouer et c’était encore plus amusant lorsqu’elle ne jouait pas seule. Ce dornien qui se trouvait face à elle ne semblait pas avoir envie de jouer, il était beaucoup trop occupé par son entraînement, ce qu’elle pouvait comprendre. Ce n’était pas un problème, elle avait juste envie de parler et d’avoir de la compagnie, rien de plus. Elle appréciait simplement de voir un homme combattre, même si ce n’était qu’un entraînement. C’était un de ses passe-temps parmi d’autres. Elle avait d’ailleurs bien vu qu’il était dornien, elle lui avait fait savoir qu’elle reconnaissait son style de combat et elle n’avait pas tarit d’éloges sur celui-ci. Malgré les apparences, Allyria s’est toujours sentie entièrement dornienne. Elle sait bien que sa couleur de cheveux et le teint de sa peau peuvent porter à confusion parfois, mais ce n’est qu’une histoire d’ancêtres, elle descend des Andals et en est fière. Elle en joue parfois, surtout sur les terres de l’Orage où il lui est plus facile de s’intégrer. Le dornien à qui elle avait adressé la parole semblait ne pas avoir deviné qu’elle venait de là et ça l’amusait relativement de le voir se vanter. Elle se contenta de sourire à ses paroles, ne voulant pas tout de suite lui dire qui elle était.

Son interlocuteur ne semblait pas être quelqu’un de pudique, au contraire, il semblait même apprécier le fait de montrer son corps et d’être admiré. Si Allyria était un homme, elle serait sûrement pareille, elle ferait toujours pour avoir un corps désirable et ne le cacherait pas au monde, à quoi bon. Elle en profitait donc pour le regarder puisqu’il ne se cachait pas. Puis il lui adressa à nouveau la parole, lui disant qu’il l’autorisait à le regarder s’entraîner encore un moment et que si elle le désirait, elle pouvait se joindre à lui pour manier la lance. Mais ce n’était pas du tout dans ses cordes, elle ne voulait pas se ridiculiser. Elle laissait l’art du combat aux hommes et aux femmes qui sont réellement passionnées par cet art. Pour Allyria, ce n’est qu’une distraction, elle se contente de regarder, pas de participer. Elle ne voulait pas revenir à son fiancé en plusieurs morceaux, il ne serait pas ravi, déjà que sa condition actuelle ne la rend pas forcément désirable à ses yeux. Elle chassa rapidement cette idée désagréable avant de répondre au jeune homme. « Je ne pense pas avoir la carrure pour cela, ni la tenue adéquate, je pense que je me contenterai de vous observer. » C’était bien plus raisonnable, et plus sage. « Et pour répondre à votre interrogation quant à mes origines, je suis également de Dorne, malgré les apparences. Je suis Lady Allyria Dayne des Météores, actuelle fiancée de Lord Béric Dondarrion de Havrenoir. » S’il ignorait qui étaient les Dayne des Météores, elle n’aurait probablement rien à dire à cet homme. Même si les Dayne ne sont plus tout à fait ce qu’ils étaient, son frère aîné fut une légende même de son vivant. Légende qui avait pris fin par la faute de cet ignoble Eddard Stark qui, d’après les rumeurs, avait rendu l’âme il y a quelques mois.

Elle s’installa sur une caisse qui allait faire office de siège, le temps d’un moment. Elle ignorait encore qui il était, était-il un noble ? Devait-elle le rallier à sa cause ? Ou était-il un de ces nombreux bâtards de Dorne. Elle n’a rien contre les bâtards, mais il l’intéresse bien moins que les nobles. Elle n’a guère besoin du soutien de bâtards pour son futur mariage, à Havrenoir, ce serait très certainement mal vu. « Et à qui ai-je l’honneur ? » Elle ne se rappelait pas l’avoir déjà vu à Lancehélion, elle était persuadée qu’il venait d’un autre fief. « Vous n’êtes pas du coin, n’est-ce pas ? Je me suis rendue de nombreuses fois à Lancehélion durant mon enfance, et il ne me semble pas que votre visage me soit familier, du moins je n’arrive pas à l’associer à ces lieux. »


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An 299, Lune 11 - Lancehélion



Allyria Dayne & Ulwyck Uller

Pas la carrure ni la tenue adéquate ? La lance nécessitait certes de la force mais la souplesse et la rapidité était des atours majeurs pour maîtriser cette arme. Quant à sa tenue bien que peu pratique pouvait la mettre dans des conditions réels. Si un jour, elle se retrouvait confronter à une menace et que personne n'était là pour la protéger, l'adversaire ne lui laisserait pas le temps de revêtir une tenue plus adaptée au combat ! Il frapperait sans crier gare, profitant de tous ses avantages. Pendant qu'il continuait à faire vrombir sa lance, la jeune femme décida de se présenter. Elle prétendait être une dame de la maison Dayne des Météores. Cette maison avait rêvé Ulwyck étant gosse, et probablement n'importe quel petit garçon dornien. Les épées du matin, les porteur de l'épée légendaire Aube, jouissaient toujours d'une réputation digne des plus grands guerriers. Pas étonnant que cette jeune femme ait un physique si différent du sien au vu du sang qui coulait dans ses veines.

Ulwyck continua ses mouvements pendant quelques minutes avant de rejoindre la jeune femme assise qui prétendait ne pas le connaître ce qui en un sens prouvait qu'elle n'avait certes jamais fréquenter le gratin de la principauté. Posant le bout rond de la lance sur le sol, le jeune homme commença à parler, le souffle court par l'exercice. On pouvait cependant déceler dans son ton un léger entrain.

«Je ne suis pas d'ici non. Je viens de Denfert, un château situé en plein milieu du désert. Vous n'avez pas dût mettre les pieds à Lancehélion souvent ces dernières années. J'y ai passé beaucoup de temps. Je suis très proche de la Princesse Arianne et je suis quelque peu vexé que vous ne me connaissiez pas. J'espère que mon nom vous ravivera peut-être la mémoire. Je me nomme Ser Ulwyck, de la maison Uller, frère de Lord Harmen, Sire de Denfert.»

La jeune femme se trouvait loin de son fief. Il avait entendu parler d'une femme de la maison Dayne qui avait été promis à un Lord étranger mais il n'avait plus souvenir de quel région il provenait ni même le noms de sa maison. A vrai dire la politique et les jeux d'alliance avait toujours ennuyer Ulwyck.

«Vous aussi vous semblez loin de chez vous ! Qu'est ce qui vous amène à Lancehélion si ce n'est le désire de venir m'admirer et de me rencontrer ? J'aurai préféré me présenter à vous dans une tenue plus appropriée. Ne devrions nous pas rentrer ? Je crains que le soleil soit bien trop fort pour votre peau de lait.»

De toute façon, Ulwyck allait rentrer lui aussi. Elle pouvait bien l'accompagner jusqu'à sa chambre où il pourrait prendre un bon bain frais pour chasser la sueur qui lui collait à la peau et l'éventuelle odeur de bouc en rut qu'il devait dégager bien moins agréable que les flagrances d'agrumes qu'il appréciait porter lorsqu'il ne se battait pas.

«Nous autres hommes du déserts sommes habitués au soleil de plombs mais si vous avez grandit dans les montagnes et ses zones d'ombres nombreuses, je pense qu'il serait plus sage de vous mettre à l'abri. Le soleil est une amante des plus chaleureuse mais elle peut vous rendre un homme complètement fou. Je l'ai vu de mes propres yeux. Avez vous déjà passé du temps dans le désert Lady Dayne ?»

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An 299 Lune 11



ulwyck & allyria

Elle se demandait si le Dornien était quelqu’un qu’elle avait connu dans le passé et qu’elle était incapable de reconnaître tant il avait changé. Ce serait assez amusant. Ce fut le cas avec Cletus Allyrion, même si elle n’était pas certaine, elle avait tout de même émis un doute sur son identité. Tandis que cet homme-là, elle n’arrivait vraiment pas à voir qui il pouvait être. Elle devait avoir passé trop de temps dans l’Orage pour oublier. Il confirma alors ses doutes, il n’était pas de Lancehélion, elle n’avait déjà pas fait d’erreur sur ce point, c’était une bonne chose pour elle. Lorsqu’il poursuivit sur ses origines, elle se sentit un peu confuse. Denfert était un endroit qu’elle avait visité sur sa route entre les Météores et Lancehélion. Elle s’y était arrêtée dans le même but que tous ses arrêts à Dorne. Maintenant qu’il parlait de Denfert, elle pouvait reconnaître quelques airs de famille entre lui et le seigneur du fief. Elle ne faisait pas fausse route car il se présenta, Ser Ulwyck Uller. Les Uller étaient effectivement les personnes qu’elle avait rencontrées quelques semaines auparavant, et le nom d’Ulwyck lui était familier, bien qu’elle ne l’ait jamais rencontré. « Bien sûr, les Uller de Denfert, je connais votre frère, du moins, j’ai eu l’occasion de le rencontrer lors de mon voyage. » Il marquait un point sur le fait qu’elle ne soit pas venue à Lancehélion depuis un moment. « Vous avez raison, je ne suis pas revenue à Lancehélion depuis mes fiançailles, ma dernière visite remonte à au moins huit ans je pense. Mais même à l’époque, il ne me semble pas avoir été présentée à vous, vous m’en voyez désolée. » En tout cas, le fait qu’il soit un noble était une bonne chose. Elle n’arrivait pas à déterminer si elle avait été suffisamment convaincante lors de sa visite à Denfert. Les Uller sont des personnes qu’elle n’a que très rarement fréquentées et dont elle sait peu de choses. C’est dans de tels moments qu’elle regrette de ne pas avoir assez bien écouté ce qui lui a été enseigné lorsqu’elle était enfant.

Il demeurait un inconnu pour Allyria, mais la mention d’une connaissance commune, Arianne Martell, pouvait changer les choses. Mais ce n’était pas le problème actuel. Elle avait bien vu que le jeune homme avait confiance en lui, mais cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas rencontré quelqu’un d’aussi sûr de lui. Il l’était beaucoup plus qu’Allyria ne l’était elle-même. Et la différence était que la jeune Dayne gardait ses certitudes pour elle, afin de laisser paraître aux autres qu’elle n’est qu’une jeune fille bien élevée et agréable. Lorsque le jeune Uller demanda à la blonde ce qu’elle faisait par ici, hormis l’envie de l’admirer et le rencontrer, elle ne put s’empêcher de rire, elle se retint cependant de lui faire remarquer son côté imbu de lui-même. D’autant plus qu’il arrivait à faire passer de telle paroles avec d’autres qui semblent plus appropriée pour une telle rencontre. « Je ne suis pas contre le fait d'aller m’abriter, il est vrai que je n’ai plus vraiment l’habitude d’une telle chaleur, par là où je vis maintenant, l’hiver vient. » Elle lui adressa un sourire. « Je suis venue ici à Dorne non pas pour vous rencontrer mais pour rendre visite aux Martell ainsi que pour me reposer et changer d’air. Voyez-vous, l’air des terres de l’Orage ne me siéent guère. » Elle pouvait en juger d’abord par son teint. Elle avait toujours été blanche de peau, mais depuis ses fiançailles elle était encore plus pâle. « Je vous suis, vous connaissez vraisemblablement mieux les lieux que moi. » Il lui parla alors du désert, il était vrai que lors de son arrivée à Denfert, le trajet avait été difficile pour elle mais également pour ses hommes. Mais les gens oubliaient trop souvent qu’elle venait des Météores et que même si elle n’avait pas passé son enfance dans le désert, le climat sur son île natale n’était pas des plus cléments. Elle avait été habituée plus jeune à ce soleil. Habitude qu’elle avait perdue avec les années. « Je me suis effectivement rendue dans le désert, Ser Ulwyck, lorsque je suis allée à Denfert justement. J’y étais il y a quelques semaines de cela, c’est tout à fait hasardeux de vous rencontrer ici d’ailleurs, après leur avoir rendu visite. Le désert était effectivement très difficilement supportable, mais sachez que je suis tout de même habituée à la chaleur et au soleil. Je l’étais, du moins. Les Météores se trouvent presque à la même latitude que Lancehélion, ce qui les rend plus agréables, je suppose que c’est une île. » Le climat était très différent, mais elle se souvient avoir été très malade la première fois qu’elle était partie pour Havrenoir. « Je pense que l’Orage m’a fait perdre mes habitudes de dornienne, ce qui est fort dommage. »

Lorsque l’homme fut enfin prêt à changer d’endroit, elle le suivit. « Où allons-nous ? Ne devrions-nous pas nous rafraichir en buvant quelque chose ? » Elle ignorait ce qu’il avait derrière la tête et s’il comptait réellement rester en compagnie d’Allyria, mais tant qu’il ne lui demandait pas de partir, elle le suivrait. Elle avait besoin de compagnie autre que ses servantes, ces dernières deviennent ennuyantes à mourir.


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An 299, Lune 11 - Lancehélion



Allyria Dayne & Ulwyck Uller

La jeune femme prétendait connaître Harmen. Grand bien lui fasse mais cette information ne sucita pas grand intérêt chez Ulwyck qui essayait d'éviter son grand frère comme d'autre fuyait la grisécaille, sous prétexte que chaque fois qu'il se voyait, Harmen essayait de contraindre son frère à prendre une femme en épousailles pour assurer la descendance de la maison Uller. N'était pas encore né celui qui parviendrait à dompter Ulwyck. Si elle ne se souvenait pas de lui, c'était qu'elle ne l'avait jamais rencontré. Les femmes n'oubliaient jamais Ulwyck Uller, c'était un fait indéniable et prouvé aussi certain que le fait que l'eau mouillait. Au moins, la jeune femme eut la présence d'esprit de reconnaître qu'il serait plus sage pour elle de rentrer. Elle lui parla ensuite du désert mais la pauvre jeune dame n'en avait sans doute qu'une vision tronquée au vu du peu de temps où elle y avait séjourné.

«Passez quelques semaines à vivre dans le désert et vous vous rendrez compte à quel point cet endroit est à la fois dangereux et merveilleux. Je suppose que vous n'avez fait que le traverser pour les raisons de vos voyages. Cela est ma fois plus confortable que de s'y isoler quelques temps.»

En utilisant son cerveau, chose rare, Ulwyck comprit qu'elle séjournait dans les Terres de l'Orage, une région limitrophe à la principauté et qu'elle devait sans doute avoir été fiancé à un quelconque seigneur de ces terres. Bien triste de constater qu'une dornienne doivent aller mêler son sang avec des gens si différent pour le bien être de sa maison. Le mariage était vraiment une mauvaise chose. Ce n'était pas le cas de cette Allyria qui allait le faire changer d'avis. La Dayne parla ensuite d'aller prendre des rafraîchissements ce qui n'était pas exactement dans le programme du Uller.

«Et bien, je pensais prendre un bain pour être un peu plus présentable mais rien ne vous empêche de prendre quelques rafraîchissements pendant que me lave. Je pense qu'on ne perd jamais le sang de Dorne qui sommeille en nous. Il dort juste dans vos veines prêt à se réveiller sous l'appel du soleil. Si vous voulez bien me suivre.»

Le Uller ne se perdait jamais dans le labyrinthe de Lancehélion qu'il connaissait comme sa poche. En deux coup de cuillère à peau, il conduisit la jeune dame dans ses appartements et fit mander à ce qu'on lui apporte de quoi se rafraîchir ainsi qu'une bassine d'eau fraîche pour pouvoir se nettoyer. Ne connaissant pas trop la jeune femme et préférant ne pas choquer sa possible transformation en orgaeoise, le jeune homme décida de prendre un bain derrière un paravent dont il ne se servait jamais pendant que les domestiques apportaient du vin, divers jus de fruits ainsi que de l'eau pour pouvoir apaiser la soif des jeunes gens et leur apporter un peu de fraîcheur.

Ce fut donc en laissant la jeune femme un bon quart d'heure seule qu'Ulwyck entreprit de se laver et de se vêtir de vêtements léger aux coloris orangés rappelant ceux de la maison Martell et de se parfumer avec quelques touches de parfum aux odeurs d'agrumes. Il était à présent bien plus présentable. Sortant de son paravent, il se dirigea vers la jeune femme, se servit une coupe de vin et la sirota tranquillement.

«J'espère que ma tenue vous convient mieux à présent. Avez vous trouvez la fraîcheur que vous recherchiez ? Je suis sûr que toutes ces boissons et les mets de Dorne doivent cruellement vous manquer à l'étranger ! Sa chaleur aussi mais aussi celle qui réside dans le cœur de chaque dornien et dornienne !»

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An 299 Lune 11



ulwyck & allyria

Il avait des paroles justes lorsqu’il parlait de la chaleur. Elle ne doutait pas que vivre réellement dans le désert devait être difficilement supportable et que malgré ses origines, elle ne supporterait sûrement pas. Elle savait que le désert était habité par une faune qu’on ne peut comparer au reste de Westeros. Un loup ou un ours, c’est dangereux, mais un serpent ou un scorpion est beaucoup plus mesquin. Le jeune Uller disait que c’était également un endroit merveilleux par moment. Elle essayait de le croire, mais elle n’irait certainement pas se terrer dans un tel endroit, y passer est déjà bien suffisant. « En effet, je n’ai fait que traverser le désert. Comme vous le dites, c’est certainement bien plus confortable. Je ne suis pas née dans un tel environnement, je pense que m’y adapter serait long et fastidieux, pas impossible, mais ce n’est actuellement pas ma priorité. » Elle avait d’autres projets, plus au Nord. Vu que c’était la vie qu’on lui avait destinée, autant la tourner à son avantage et c’était exactement pour cette raison qu’elle venait rendre visite à tous les fiefs de Dorne qu’elle connaissait.

A force de parler de la chaleur, elle commençait à avoir soif. Elle ne s’était pas rendu compte qu’il faisait aussi chaud quand elle était sortie de sa chambre pour déambuler dans Lancehélion. Elle aurait mieux fait de mettre une robe encore plus légère, mais elle n’avait vraiment plus l’habitude de ça. Elle lui avait donc proposé d’aller boire un rafraîchissement, mais il n’avait visiblement pas cela dans ses plans. C’était pourtant quelque chose de simple et agréable pour discuter, surtout par ce temps. Cela dit, il avait l’intention de prendre un bain. Elle ne pouvait pas lui refuser, même si elle ne s’était pas amusée à savoir s’il sentait ou non. Elle l’avait interrompue dans un effort après tout, elle pouvait bien lui laisser faire cette chose. Il serait sûrement plus à l’aise pour discuter après s’être lavé. La remarque qu’il fit ensuite sur le sang dornien la fit sourire. « Je suis entièrement d’accord avec cela, je ne pense pas avoir réellement perdu mes habitudes de dornienne. Mais disons que passer six années dans l’Orage fait que mon temps d’adaptation devient un peu plus conséquent aujourd’hui. » Elle le suivit donc jusqu’à ce qui devaient être ses appartements, vu qu’il comptait prendre un bain. Il y a quelques années, elle aurait été gênée de cette situation, elle aurait eu peur de se retrouver seule avec un homme. Elle avait toujours eu des idées d’enfants, du prince charmant, mais se retrouver avec quelqu’un du sexe opposé lui avait toujours fait peur. Pour le coup l’Orage l’avait bien changée. Depuis qu’elle s’était mise en tête de gravir les échelons, elle s’était habituée à fréquenter davantage la gente masculine et peu importe ce qu’en disaient les bavards. Elle était fiancée mais pas prisonnière de son promis. Elle n’avait de toute manière jamais rien fait de mal et savait se défendre si un homme agissait de façon déplacée sans qu’elle n’ait prévu cela.

Lorsqu’elle arriva dans ses appartements, elle jeta un coup d’œil bref, ce n’était pas bien différent de là où elle dormait, quoiqu’un peu plus grand tout de même, sûrement parce qu’elle ne restait pas aussi longtemps que lui. Elle s’installa à la table à laquelle on lui apporta de quoi boire. Ils apportèrent de l’eau mais également divers jus de fruits, principalement d’agrumes mais également du vin. Elle aurait choisi le vin en temps normal, mais elle avait peur qu’avec la chaleur ça ne lui monte déraisonnablement à la tête. Elle opta alors pour le jus d’agrumes bien frappé. Pendant ce temps, Ulwyck Uller allait se nettoyer, elle détourna son regard, bien qu’il soit derrière un paravent. Elle ne voulait pas paraître trop voyeuse et surtout mal éduquée ou irrespectueuse. Elle se contenta de boire son jus tout en se levant pour aller s’appuyer contre la fenêtre. Il y avait une belle vue depuis ses appartements. Ça devait être agréable au quotidien de se réveiller avec une telle vue. Elle l’enviait, et dans un tel moment, elle se demandait si elle ne devrait pas rester à Lancehélion et ne jamais retourner à Havrenoir. Changer de couleur de cheveux, d’identité et simplement vivre une vie comme elle l’avait toujours rêvée. Mais elle ne pouvait pas, pour le bien de sa famille, pour les venger, elle avait d’autre plans à mettre en application. Elle était tellement perdue dans ses pensées, qu’elle n’avait même pas vu le temps passer pendant que le dornien se lavait. Elle fut presque surprise d’entendre sa voix à nouveau. Elle lui répondit, un sourire sincère. « Votre tenue est parfaite, Ser Ulwyck. Je vous remercie pour ces boissons, elles sont parfaites. Vous n’avez pas idée à quel point, chaque soir, à chaque repas à Havrenoir, je rêve de manger les plats de mon enfance. Je ne dirai pas que leur cuisine est infâme, ce serait mentir, mais ce n’est pas comparable. Dorne est beaucoup critiquée dans Westeros, nous sommes souvent vus comme des êtres étranges, différents. Mais notre différence fait pourtant notre caractère. Je n’ai pas vu le monde dans son ensemble, mais je peux tout de même dire que je n’ai jamais été mieux reçue qu’à Dorne. Je ne connais pas tous les seigneurs de ces terres, personnellement j’entends, mais malgré tout, j’ai toujours su trouver une table à laquelle manger et un toit sous lequel m’abriter. » L’orage l’avait changée en une jeune fille fausse et avare de pouvoir. Mais lorsqu’elle était là, à Dorne, même si elle aimait encore jouer de son charme, par habitude, elle se sentait plus vraie et plus vivante.

Elle retourna s’asseoir à la table. Elle était un peu curieuse de savoir qui était cet Ulwyck Uller. « Parlez-moi de vous. Que faites-vous ici à Lancehélion ? Pourquoi ne pas être resté à Denfert ? Ou alors pourquoi ne pas voyager ? Avez-vous une fonction particulière ici ? Ça m’intéresse d’en savoir plus à propos de vous. Nous ne devrions pas être des inconnus, nous dorniens sommes une grande famille, n’est-ce pas ? »



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An 299, Lune 11 - Lancehélion



Allyria Dayne & Ulwyck Uller

La Dayne ne pouvait pas vraiment appréhender toutes les merveilles du désert ni même y voir l’œuvre d'art que constituait ce milieu de vie. Il fallait être né dans le désert pour le comprendre mais ceci n'était pas l'objet de leur discussion principale. Ils ne se trouvaient pas au milieu du sable, à la recherche d'un puits proche mais était plutôt confortablement installé dans le faste et le luxe de Lancehélion. Elle lui parla à nouveau de l'Orage, cette région qui n'avait jamais porté Dorne dans son cœur et réciproquement. Les seuls qui les surpassaient dans le ce domaine n'était nulle autre que le Bief.

« J'y ai bien réfléchi pendant que je me lavais. Vous auriez dû épouser un homme du crû plutôt que de vous retrouver fiancée à un orageois. Je suppose qu'il doit y avoir des raisons politiques pour justifier vos noces mais les intrigues et ma petite personne ont toujours fait deux. Avez vous déjà connu les plaisirs de la chair avec un homme de Dorne ? »

Ulwyck parlait de ces choses là comme d'autres parlaient d'une partie de chasse ou d'un voyage. Il savait que les étrangers ne mettaient pas de piment dans leur plat, ni d'épices aussi fortes que celle de sa contrée. Et les olives ! Par les Sept, les olives ! Il s'agissait là d'un met divin que l'on ne trouvait pas facilement dans les autres contrées mis à part peut-être aux meilleures tables. Parler de nourriture lui mit l'eau à la bouche mais il n'avait pas pour autant fin. La gourmandise était un vilain défaut mais Ulwyck n'avait jamais sût dire non, surtout à une jolie jeune femme.

«Notre nourriture est comme nous ! Elle est forte en bouche ! Elle a du caractère et ne se laisse pas apprécier ni dompter par n'importe qui ! Tout doit vous semblez bien fades dans l'orage alors profitez des cuisines de Lancehélion et faîtes des provisions pour votre voyage du retour, ne serait-ce que de piment-dragon, ne serait ce que pour vous permettre de vous rappelez les goûts de votre enfance, une fois de retour dans l'Orage.»

La jeune femme semblait intriguer par le Uller. Après tout quelle jeune femme ne le serait pas face à cet homme qui faisait la fierté de Dorne et à qui peu de femme arrivait à résister ? Elle lui posa une flopée de questions comme si elle brûlait d'un ardent désir de tout savoir sur ce jeune homme au charme fou qu'elle venait de rencontrer. Le Uller n'avait pas de secret si bien qu'il répondit à chacune d'entre elle.

«Pourquoi je ne suis pas à Denfert ? Parce que mon frère veut me marier pardi et la seule chose qui l'en empêche pour le moment est le fait que je sois à Lancehélion, dans la position la plus confortable qui soit ! Je suis l'Amant de Coeur de la Princesse Arianne ce qui m'assure quelques menus avantages bien loin d'égaler tous les bienfaits et la passion que m'apporte cette magnifique femme. J'ai jouté dans de nombreux tournois, il y a quelques années mais depuis que ma relation s'est stabilisée avec la Princesse, je préfère demeurer à ses côtés. Je ne vous comprend que trop bien. Entre dornien, nous devons pouvoir nous rendre des services et je suis prêt à vous aider si vous le désirez même si mes talents ne sont qu'au nombre de deux. Je suis à la fois une fine lame avec celle que je peux tenir dans ma main et également avec celle qui se trouve en dessous de ma ceinture.»

Toujours autant d'assurance et d'aplombs chez le Chevalier de Denfert qui ne semblait pas mettre de formes particulière à ses mots suggérant tout bonnement que si elle avait un petit creux au niveau de son entrejambe, Ulwyck s'engageait à le combler pour lui rappeler ses origines et lui démontrer que les orageois ne pouvaient rivaliser dans les jeux d'amour comparé aux dorniens.

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An 299 Lune 11



ulwyck & allyria

Tous les souvenirs de l’enfance d’Allyria commençaient à remonter. Elle se souvient de son enfance aux Météores mais aussi de sa première visite à Lancehélion. Elle se rappelle aussi de la fois où elle a accompagné Jynessa jusqu’aux Jardins Aquatiques, avant que son amie n’y reste pour un moment. Même si elle avait passé la majorité de sa vie à Dorne, avoir passé autant de temps dans l’Orage lui donnait l’impression que son enfance n’était qu’un lointain souvenir. Pourtant, Allyria était encore une enfant, elle n’avait que seize ans mais on l’avait mise bien rapidement face à des devoirs de jeune femme. Fiancée à onze ans, dans l’obligation de quitter sa terre natale et de se débrouiller par elle-même. De sa famille, il ne reste plus que son neveu et quelques membres éloignés, des cousins et des oncles. Mais sa véritable famille n’était plus là, c’était peut-être pour ça que ça faisait toujours étrange de revenir à Dorne. Ser Ulwyck tenta de la convaincre qu’elle aurait mieux fait d’épouser un dornien. Elle était tout à fait d’accord avec cela, mais son mariage avait en quelque sorte été le don en échange de l’écuyage d’Edric. C’était cher payé, la vie d’Allyria contre l’éducation d’Edric. Elle avait toujours du mal à se remettre de cette décision, mais elle avait appris à s’en accoutumer. « Si ça ne tenait qu’à moi, je serais sûrement devenue la fiancée ou simplement l’amante de cœur d’un beau dornien. Mais il est parfois nécessaire de faire des concessions pour obtenir plus. Dorne offre énormément, mais le monde offre encore plus. Quant à votre question sur mon expérience avec un dornien… » Elle lui adressa un sourire joueur. « C’est un secret qu’il faut mériter. » Elle avait eu des histoires légères avec un ou deux dorniens, c’étaient plus des jeux d’enfants que de réelles relations. Elle avait choisi la fidélité envers son promis, du moins le temps d’avoir consommé son mariage avec ce dernier. Elle ne pouvait pas se permettre de perdre sa virginité avec un autre et prendre le risque d’être répudiée.

Elle sirota son jus d’agrumes, sa gorge devenant rapidement sèche à force de parler. Le jeune homme parla alors de la cuisine dornienne qu’il comparait à ses habitants. Il était assez amusant aux yeux d’Allyria. Elle avait déjà vu des hommes sûrs d’eux mais lui, il avait atteint un record tel qu’elle ne savait pas s’il était sérieux ou non. Mais elle était divertie pour sûr et se demandait comment elle avait fait pour ne jamais le rencontrer avant. « Ne vous en faites pas, à chaque passage dans une ville ou domaine de Dorne, je prends soin de faire mes provisions d’épices et aliments introuvables à Havrenoir. Je pourrai alors penser à vous et à votre idée quand je rentrerai. » Son sourire était ineffaçable, au moins, même si la discussion était assez banale, elle était tout de même amusante et pour cela, elle était reconnaissante. Mais ce qui intéressait Allyria c’était d’en savoir plus sur lui, sur l’histoire de ce personnage assez haut en couleurs, aux questions dérangeantes et à l’égo encore plus important que toutes les personnes qu’elle connaissait réunies. Il répondit à ses questions sans problème et sans hésitations. C’était assez rare de rencontrer des personnes qui n’avaient visiblement rien à cacher. La raison de sa présence à Lancehélion était que son frère voulait le marier. C’était une raison valable, effectivement. Il avait un âge plus avancé que celui d’Allyria, probablement l’âge de Beric, donc il pouvait se permettre de faire le choix de fuir tant qu’il n’était pas fiancé. Il ajouta ensuite qu’il était l’amant de cœur d’Arianne Martell. Elle aurait voulu se taire jusqu’à la fin de son récit. Mais elle ne pouvait s’empêcher de réagir à cela. « Et bien ! Amant de cœur de la splendide Arianne, vous savez faire de bons choix à ce que je vois. » Même pour Allyria qui était clairement plus attirée par le sexe masculin, elle trouvait Arianne d’une telle beauté et avait un tel charisme qu’elle pouvait parfaitement comprendre le choix du brun. Elle le laissa poursuivre, il disait avoir jouté dans plusieurs tournois, elle ne doutait pas de son talent qu’elle avait vu à l’œuvre un peu plus tôt, même s’il n’avait pas d’adversaire. Il évoqua alors le souhait de l’aider si elle avait besoin et ça, c’était un énorme point qu’il marquait. Jouer la carte de la famille, entre dornien, ça faisait toujours son effet à qui voulait entendre. Il termina alors par une phrase qui la fit rire, elle qui pensait avoir tout entendu. Elle s’approcha un peu plus de lui, saisissant les lacets de la tunique du jeune homme pour jouer avec. Et d’un ton enjôleur elle lui répondit : « Je ne doute absolument pas de vos talent, Ser Ulwyck. Je suis même certaine que vous aurez l’occasion de me le prouver. Mais… Aujourd’hui, j’ai seulement besoin de savoir que je pourrai compter sur vous si besoin est. » Pouvait-elle le ranger de son côté ? Serait-il avec elle si elle en avait besoin, pour n’importe quelle raison ? Elle caressa sa joue avant de le laisser tranquille et s’installer à nouveau bien au fond de sa chaise. « Puis-je vous demander l’effet que ça fait d’être amant de cœur d’Arianne Martell ? C’est une belle femme, vous avez une sacrée chance. » Elle sirota de nouveau son jus tout en veillant à ne pas quitter son interlocuteur du regard. Il en avait un beau, de regard.


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Allyria Dayne & Ulwyck Uller

Allyria de la maison Dayne semblait prendre son mariage comme un mal nécessaire ! Nécessaire à quoi ? Voilà la véritable question que se posait le Uller. Il avait trouvé la jeune femme passable et normale mais elle venait à l'instant de susciter un peu plus d'intérêt de la part du jeune homme. Comment ? En lui faisant comprendre tout simplement qu'elle ne se confierait pas sur les sujets coquins à moins qu'il ne gagne sa confiance.

«Je m'interroge sur votre mariage. Qu'est ce que vos fiançailles vous apporte de si précieux ? Vous faites bien des secrets ! J'accepte vos propos mais je pense que les secrets devraient être laissé aux politiques. »

Souriante était un mot qui convenait très bien à la Dayne qui tentait tant bien que mal de ne pas oublier d'où elle venait. Quel terrible déracinement cela devait être pour elle. Il espérait au moins que le jeu en valait la chandelle sinon pourquoi ainsi se pourir la vie ? On était maître de son propre destin et si son mari devenait trop encombrant, elle pouvait glisser du poison dans sa nourriture et le tour serait joué. Délivrée ! Libérée ! Voilà ce que deviendrait la jeune dame des Météores ! Elle le félicita finalement pour le choix de la personne dont il était l'Amant de Cœur. Certes la plupart des hommes verraient cela comme une place prestigieuse mais Ulwyck n'y était pas là pour cette aspect. A vrai dire, peu importe le statuts d'Arianne, il aurait passé sa vie. De toute façon, elle avait précisé qu'il finirait par lui prouver un jour l'étendue de ses talents.

Pendant quelques instants, il crut qu'elle allait commencer à le déshabiller. Allyria avait adopté l'attitude typique de certaine femme qui sont un peu gêné de ce qu'elle s'apprête à faire, tournant autour du pot alors que l'on peut lire le désir dans leur yeux comme dans un livre ouvert. Ses propos furent cependant tout autre et le jeune s'empressa de répondre avec entrain. Ce n'était pas cela qui allait lui miner le moral. Difficile d'être déçu de ne pas batifoler avec une femme lorsque l'on sait que l'on retrouvera la plus belle créature de ce bas monde dans son lit.

«Ce que vous dite n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, Lady Dayne. Je saurais m'en souvenir. Je suis enclin à vous aider mais je ne vois pas quel aide je vous pourrais vous apporter si vous ne la sollicitez pas clairement.»

Allyria sembla s'intéresser à nouveau à Arianne. Faisait-elle une fixation sur son amante ? Si elle désirait assouvir de bas instinct avec la Princesse, le jeune homme pouvait fort bien faire en sorte que cela se réalise en faisant passer le message à la Martell.

«L'effet que cela me fait ? Beaucoup de bien pardi ! Arianne et moi partageons beaucoup de bons moments, ensemble ou à plusieurs. Nous nous parlons beaucoup et je veille toujours à sa protection. C'est un véritable bonheur d'être l'amant d'une dame de sa qualité. Vous semblez fort intéressé par la Princesse. Auriez vous un petit faible pour elle ? Si c'est le cas, je pourrais intercéder auprès d'elle en votre faveur. Il n'y a pas de honte à désirer la Princesse Arianne ! Seul un fou ou une folle se sentirait de marbre face à elle ! Même un eunuque retrouverait ses biens perdus pour un seul de ses souries.»

Peut-être que le Uller se trompait sur le compte de la Dayne et que ses intentions était tout autre mais s'il l'avait percée à jour, il était en mesure de faire son bonheur. Toutes ces questions l'intriguait au plus haut point et il avait hâte d'entre les réponses de son interlocutrice aux cheveux aussi blond que le blé.

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An 299 Lune 11



ulwyck & allyria

Allyria commençait à se rafraîchir grâce au jus qu’elle buvait et puis le fait d’être à l’ombre faisait qu’elle supportait davantage la chaleur que plus tôt. Elle en avait appris un peu plus sur son interlocuteur, sur les raisons de sa présence ici et aussi sur sa situation. Ce qui était bien avec cet Ulwyck Uller, c’est qu’il ne semblait pas avoir de secret ou alors il savait parfaitement les camoufler car ses réponses donnaient toujours cette impression de franchise et d’honnêteté, toutes ses réponses il les faisait sans broncher. C’était particulièrement importante, ça signifiait sûrement que cet homme pouvait mentir sans le moindre problème. Si tel était le cas, il était à la fois un danger mais aussi un allié à se faire.

Le jeune homme dit alors qu’il s’interrogeait sur le mariage d’Allyria. Il ne semblait pas comprendre pourquoi elle tenait tant à cœur à ces fiançailles et aussi, il ne comprenait pas qu’elle fasse des secrets, chose qui ne devrait pas avoir lieu en dehors de la politique. C’était assez amusant comme remarque, mais Allyria ne se dévoilait jamais complètement à quelqu’un dont elle ne pouvait faire confiance assurément. Elle connaissait à peine ce jeune homme, elle semblait déceler chez lui la possibilité d’en faire un allié mais pour le moment, il n’y avait aucune certitude de pouvoir complètement compter sur lui. « Mon mariage est une promesse faite à ma famille, c’était un moyen d’unir à la fois une partie de Dorne et une partie de l’Orage. Si je tiens cette promesse aujourd’hui, c’est parce que je pense possible que Dorne et l’Orage soient unis et ce en partie grâce à mon mariage. C’est pourquoi je dois savoir si je peux compter sur les familles dorniennes. La maison Dayne n’est plus ce qu’elle a pu être, mais je compte bien redorer son blason. » C’est tout ce qu’elle acceptait de lui dire pour le moment. Elle ne voulait pas lui dévoiler ses plans et tout ce qu’elle envisageait, car ça ne pouvait pas être dit aussi impunément.

Elle avait parlé d’avoir besoin de lui surtout si elle nécessitait de l’aide. Mais il ne semblait pas très patient, demandant ce qu’elle voulait exactement, il lui demandait d’être plus claire. Mais à l’heure actuelle, elle n’avait pas réellement besoin de lui. « Comment vous dire… Je n’ai pour le moment pas besoin de votre aide. Mais il se pourrait que dans un futur proche, pour n’importe quelle raison, je puisse faire appel à vous. Que ce soit pour vous battre ou pour d’autres tâches un peu plus délicates. J’aime le goût du risque, je joue beaucoup avec le feu, seulement, il arrive parfois que seule, je ne suis pas capable de tout contrôler. Et c’est alors que vous entrez en jeu et m’apportez de l’aide. Mais cela, seulement si vous m’assurez que vous pouvez être quelqu’un sur qui compter. » Elle savait que ce qu’elle avait dit précédemment, il allait tâcher de s’en souvenir. Il n’était pas un homme pour rien. Après tout, si c’était le prix à payer pour un service quelconque dans le futur, elle pouvait se réjouir qu’il soit agréable à regarder. Mais il était inutile de renchérir sur ce point pour le moment.

Allyria se recentra sur Arianne Martell. Cette femme, Allyria l’admire énormément pour beaucoup de raisons. Elle ne cherche pas à lui ressembler particulièrement, mais elle aime s’inspirer de sa façon d’être et aime entendre ses exploits. Il faut dire qu’elle trouvait cet Uller plutôt chanceux, Arianne n’était pas n’importe quelle femme mais plutôt le genre que tout homme normalement constitué rêve d’avoir dans son lit au moins pour une nuit. Lui, il l’avait pour à peu près quand il voulait. Elle s’intéressa donc sérieusement à ce qu’il avait à lui dire à propos de leur relation. Il expliqua la complicité entre lui et la princesse, ainsi que le fait qu’il la protège mais n’oublia pas de mentionner qu’ils partageaient évidemment beaucoup de moments de plaisir. Puis il finit par demander si elle était intéressée par Arianne. Question qui fit rire Allyria. « Comme vous dîtes, il faut être fou pour ne pas succomber à son charme. Mais ce n’est que de l’admiration. Je trouve cette femme très belle et pleine de tout plein d’autres qualités. Mais je ne suis pas vraiment attirée par ce genre de propositions en théorie. Bien que si je me retrouvais à pouvoir partager une nuit avec elle, je pense que je ne dirais pas non. Mais ne vous embêtez pas, ça ne fait pas partie de ma liste de choses à faire pour cette fois-ci. » C’était une chose à dire. Il y a parfois des plaisirs qui ne peuvent être ignorés. Même si Allyria n’a pas réellement ces penchants, elle ne pourrait se refuser à une telle personne.

Allyria se leva de son siège pour retourner au balcon. Elle avait l’impression que le temps n’allait pas lui suffire pour profiter de cette vue. « Vous avez tant de chance d’avoir de tels appartements. Je ne me lasserais pas de cette vue. »



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Allyria Dayne & Ulwyck Uller

Ulwyck avait un doute qu'elle puisse un jour redorer le blason de la famille Dayne car les lois d'héritage n'était pas les mêmes à Dorne que dans le reste de Westeros. Les enfants de la Dayne ne porteront pas le nom de Dayne. Ce sera à l'héritier de la maison des Météores de faire perdurer leur noms. Quant à une association avec l'Orage, Ulwyck avait du mal à en comprendre la nécessité absolue.

«Dorne est indépendante et s'en sort très bien toute seule. Je ne vois pas pourquoi nous devrions quémander l'amitié de l'Orage en offrant une perle de nos régions en pâture à leurs mains humides et sales d'orageois bourrus.»

Ulwyck avait un avis bien tranché sur les gens qui peuplaient l'Orage et le Bief. Inutile de s'étendre sur le sujet. Les seuls entorses qu'il pouvait commettre à ce principe était au niveau des femmes par simple envie d'exploration et d'exotisme. Les femmes des autres régions n'avaient pas souvent l’aplomb de celle de Dorne et se taisait face à leur maris ce qui les obligeaient bien souvent à afficher les mêmes idées que leurs crétins d'époux. Enfin tout du moins c'était ainsi que le Uller voyait la chose. La Dayne lui avoua avoir un certain goût pour le risque et semblait solliciter son aide même si elle restait vague sur la question bien qu'elle mentionna le mot « combattre ».

«Demandez si gentiment je peux vous apporter mon aide. Je ne puis point laisser une dame du peuple dornien seul face à des menaces. Voyez ça comme une solidarité entre dornien.»

Le Chevalier prit une gorgée de vin de sa coupe avant de déposer celle-ci sur la table. Pendant qu'elle commençait à lui parler de sa sensuelle Amante, Arianne de la maison Martell, Ulwyck se glissa derrière la Dayne et posa ses deux mains sur ses épaules. A l'aide de geste précis, il entreprit de les masser. Il ne fallait pas y voir quelque chose de sexuel là dedans mais il trouvait que la jeune femme paraissait tendue à force de parler d'aide si bien qu'il ne trouva pas d'autres moyen de la détendre. Bon bien sûr, il y en avait d'autre mais la jeune femme ne semblait pas prête à franchir le cap et ce même Arianne.

«C'est dommage. Vous ne savez pas ce que vous perdez. Peut-être une autre fois. Votre époux comment est-il ?»

Si elle l'avait questionné sur Arianne, il avait bien le droit de lui retourner ses questions pour voir quel genre d'homme elle allait épouser. Il la suivit jusqu'au balcon et posa à nouveau ses mains sur ses épaules pour les masser à nouveau, la laissant apprécier la vue. C'est vrai que le panorama était superbe. Le Uller commençait à apprécier cette petite qui semblait être attachée à Dorne dont elle allait un jour être totalement arrachée. Ses gestes étaient calculés. Il avait l'habitude de détendre Arianne de la sorte même si cela entraînait souvent des massages bien plus osés par la suite. La voix du Uller parvint alors calmement aux oreilles de la Dayne. Il lui fit une proposition auquel elle ne s'attendait peut-être pas.

«Je puis déménager quelques jours pour laisser ces pièces à votre disposition. Je ne dors pas souvent ici de toute façon. Voyez cela comme ma première aide, ma première pierre à l'édifice de notre solidarité et notre collaboration même si je me demande quelle aide vous pourriez m'apporter.»


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An 299 Lune 11



ulwyck & allyria

Lorsqu’Allyria expliquait en partie les raisons pour lesquelles elle acceptait ces fiançailles, cela semblait ne pas trop plaire au dornien. Elle comprenait ce qu’il voulait dire, elle comprenait son point de vue. Mais Allyria savait qu’elle tirerait son épingle du jeu, même s’il ne voyait pas l’intérêt. C’est un choix qu’elle a fait, elle aurait pu se rétracter depuis un moment. Mais elle était persuadée que d’une manière ou d’une autre, cette partie de l’orage pourrait finalement être rattachée à Dorne. C’était un projet ambitieux et pour cette raison elle n’en parlait pas et ne voulait pas donner plus de détails à ce jeune homme qu’elle ne connaissait pas suffisamment. Elle pouvait lui dire des choses, mais à qui parlait-il ? Qui disait que ses mots ne seraient pas répétés, déformés et amplifiés ? Elle préférait ne pas trop s’étendre sur le sujet. « Même si je comprends votre point de vue, il en s’agit pas de quémander l’amitié de l’Orage comme vous dîtes. Mais ne vous inquiétez pas, je saurai tirer profit de ce mariage et je n’oublierai pas qui je suis réellement, si c’est ce qui vous fait peur. Mon intérêt va d’abord à Dorne qu’à leurs terres. »

Elle était en tout cas ravie de savoir qu’il lui apporterait son aide si elle était dans une sale situation. C’était un point de gagné. Une solidarité entre dornien, c’était une chose qui devrait être toujours revendiqué. A quoi bon se partager au sein d’une même région, au sein d’une même grande famille alors que les étrangers s’amusent déjà à créer des conflits et des guerres. Elle lui répondit d’un sourire, le genre de sourire qui veut dire merci. Elle fut surprise lorsqu’il s’approcha d’elle pour lui masser les épaules. Elle lui parlait de son avis sur Arianne Martell, et lui, il lui massait les épaules tout simplement. Elle essayait de ne pas se laisser aller, elle était du genre à s’endormir quand on lui faisait de tels massages. Mais ce n’était pas vraiment le moment pour s’endormir en pleine discussion. C’est pour cette raison qu’elle s’était levé pour retourner voir le paysage à la fenêtre. Le Uller lui dit que c’était dommage qu’Allyria ne soit pas intéressée pour franchir le cap avec la princesse. Il poursuivit en demandant comment était son fiancé. Juste retour des choses, il était normal qu’il pose la question, vu qu’elle en avait fait de même. « Il n’est pas encore mon époux, juste mon fiancé. Mais je dirai que c’est un homme bien, même si je ne l’aurais probablement pas choisi. Il est bel homme et me traite bien, je pense que c’est le principal. J’aurais pu être fiancée à un vieil homme, pervers et irrespectueux. J’ai eu de la chance dirons-nous. Puis entre nous, je pense qu’il m’apprécie beaucoup, il ne m’aurait pas laissée faire un tour de Dorne sans lui autrement. Quand je lui ai dit que c’était pour ma santé, il semblait inquiet. J’espère qu’il en profite pour faire sa vie et voir d’autres femmes. » Allyria n’avait rien contre ça, vu qu’elle ne l’aimait pas d’amour. Tant qu’il lui accordait un minimum d’attention et qu’il répondait à ses désirs et caprices, pourquoi exiger de lui une fidélité absolue. Ça n’intéressait pas la Dayne, pas venant de la personne de Beric Dondarrion.

Elle observait le paysage dont elle ne se lassait pas. Ulwyck Uller était revenu à la charge avec ses massages. Elle appréciait énormément, mais elle se sentait fatiguer. Elle aurait été sur un divan, elle se serait probablement endormie. Mais il lui susurra des mots aux creux de l’oreille, lui faisant savoir qu’il pouvait lui laisser ses appartements si ça lui faisait plaisir, qu’elle devait voir cela comme une première aide. Elle ne savait pas ce que ça cachait et ne savait pas si c’était raisonnable, après tout elle avait une chambre agréable aussi. Mais refuser serait impoli, probablement. « C’est une très belle proposition que vous me faites. Si ça ne vous pose aucun problème donc, je demanderai à mes suivantes de faire venir mes affaires ici. Vous pourrez bien sûr venir quand vous voudrez, ce sont vos appartements, il serait déplacé de ma part de vous refuser toute visite. Sachez que de toute manière je ne serai pas à Lancehélion pour très longtemps. » Elle ne pouvait se permettre de s’éterniser malheureusement. Elle avait encore une ou deux famille à visiter avant de rentrer à Havrenoir comme promis pour le début de l’an 300. Elle se tourna vers le jeune homme en souriant. « Vous êtes un homme à femme, n'est-ce pas ? Vous savez comment parler à une femme et vous savez comment vous comporter avec. » Même si elle n'était pas insensible à son charme, elle ne succomberait pas, c'était important pour elle de garder une relation normale un moment, si elle voulait être certaine de compter sur son aide et ne pas voir la chose se retourner contre elle.


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La séduction a toujours été une histoire de manipulation.

An 299, Lune 11 - Lancehélion



Allyria Dayne & Ulwyck Uller

Elle pouvait bien lui raconter ce qu'elle voulait, Ulwyck était convaincu que son rôle se résumerait à écarter les cuisses pour que l'orageois puisse procréer. Fin de la discussion. Au moins avec lui, elle aurait pût goutter au plaisir de Dorne. Il n'attendait qu'un geste d'elle pour que le massage se fasse plus intime. La jeune femme lui semblait naïve. Il n'était pas difficile pour un homme de se faire passer pour le parfait chevalier servant avant le mariage ou la coucherie pour ensuite se révéler être parfaitement le contraire une fois le but accompli. C'était une technique plus vieille que l'âge de l'Aube.

«Avant d'atteindre leurs objectifs, les hommes se montrent toujours sur leur meilleur jour. Vous devriez apprendre à vous méfiez. La naïveté n'est un vilain défaut, sauf lorsqu'il s'agit de prendre du bon temps.»

Ses gestes étaient plus appuyés, non pas pour y chercher un quelconque contact plus prononcé mais simplement parce que la jeune femme avait les épaules noués ce qui n'était pas quelque chose de bon. Du moins, Ulwyck avait remarqué que les gens qui était détendu ne possédait pas ce genre de contraction à ce niveau du corps.

«Voir d'autres femmes ? Est ce bien vu par chez lui ? Comment peut-on avoir envie d'aller courir la gueuse quand on dispose d'une Dayne auprès de soit ? Je ne comprendrais jamais les orageois.»

Le Uller allait s'amuser de la réaction de la Dayne à n'en pas douter. Allyria semblait enchanté par le fait de pouvoir occuper les appartements du Uller. Il n'aurait aucun mal à partager ceux d'Arianne ou de n'importe quelle autre femme à Lancehélion, voir même d'autres appartements plus modestes. Le dornien avait de la ressource.

«Je pourrai vous visiter le soir si vous le désirez. Personne n'en saura rien. Ce sera notre petit secret.»

Il était amusé par cette perspective même s'il savait très bien que la jeune dame refuserait très certainement cette nouvelle proposition. Elle devait avoir un moral d'acier pour lui résister ainsi mais il arrivait parfois qu'une exception vienne confirmer ou infirmer la règle. La Dayne le complimenta ensuite sur ses talents de séducteurs. C'était indéniable. Il ne pouvait nier l'évidence. La nature l'avait ainsi faite.

«Oui c'est ce que je suis. Pas seulement mais en grande partie. J'aime les femmes et je le leur rend bien et elle aussi. En y repensant, je pense que j'aurai très bien pût naître sur les îles d'été. Je rêve de m'y rendre un jour. Ces insulaires ont une culture des plus intéressantes. Je préfère cependant rester auprès d'Arianne pour le moment. Vous êtes déjà allé en Essos, Lady Dayne ? »

Le jeune comme continua ses massage, posant à présent ses doigts sur les temps de la jeune femme pour les masser doucement. Une femme détendue était une femme plus encline à être heureuse. Une femme heureuse sourit plus souvent. Une femme qui sourit verra d'un œil plus favorable les propositions d'un homme. Bien que dans le fond, Ulwyck ne tenait pas vraiment à spécialement à la mettre dans sa couche. C'était juste une habitude et pour la beauté du geste, qu'il s'évertuait à tenter de la séduire.



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An 299 Lune 11



ulwyck & allyria

Allyria était loin d’être naïve et facilement manipulable. Elle sait de quoi son faits les hommes et le peu d’esprit qu’ils possèdent. Elle sait qu’un homme a toujours tendance à se montrer sous son meilleur jour jusqu’à ce qu’il obtienne ce qu’il veut. Elle sait également ce qu’elle veut elle et ce qu’elle ne veut pas. Elle ne prétend pas avoir la force et le pouvoir de faire tout ce qu’elle désire, mais elle se débrouille toujours pour parvenir à ses fins ou justement éviter que quelque chose qu’elle ne désire pas se produise. Elle savait aussi que l’homme qui était à ses côtés ce jour-là n’était qu’un homme parmi tant d’autres et que malgré ce qu’elle pouvait dire, il ne changerait pas sa façon de penser. Alors autant aller dans son sens et faire perdurer cette idée qu’elle est naïve et juste une femme. « Vous avez raison. Je devrais être méfiante à l’égard de mon futur époux. Je suppose que c’est également valable pour vous, Ser Ulwyck. Mais quels sont vos objectifs à vous ? » C’était plus fort qu’elle, lui poser la question la démangeait. Il avait dit ça comme s’il n’était pas comme les autres hommes, ou s’il ne prétendait pas être différent, elle était bien curieuse d’entendre ce qu’il attendait d’Allyria. Elle s’attendait à une certaine réponse, mais il n’obtiendrait certainement pas ce qu’il recherche.

Ils parlaient pendant qu’il lui faisait ces massages aux épaules. Elle appréciait grandement le geste même si elle ne comprenait pas les raisons pour lesquelles il lui faisait ça. Elle n’était pas si tendue que ça. En avait-elle l’air ? Le jeune homme posa alors des questions quant au fait de voir d’autres femmes. Elle rit alors, le trouvant bien naïf à son tour. « Voyons, un homme est un homme. Il pourra disposer de la plus belle et plus prestigieuse femme au monde qu’il ne refusera pas d’aller en voir une autre. Il n’ira bien sûr pas me le conter et le crier sur tous les toits de Havrenoir, mais sachez que même dans l’Orage, les hommes apprécient la compagnie des femmes et pas seulement de leur promise ou de leur épouse. Si ça peut lui faire du bien et combler mon absence, je n’y vois pas d’objection, je ne suis pas possessive. Pas encore, du moins. » Allyria ne sait pas ce que le temps fera d’elle. Elle était franche avec cet homme à ce sujet, parce qu’après tout, qu’est-ce qu’elle perdait à lui dire la vérité. Ça pourrait bien être amplifié et déformé qu’il suffirait d’un démenti de la part de la Dayne pour que tout le monde comprenne que ce n’est qu’une rumeur qui cherche à nuire à leur couple. Et puis pourquoi le dornien irait répéter ce genre de choses après tout.

Lorsqu’ils vinrent au sujet de l’appartement, elle lui avait fait savoir qu’il pourrait bien entendu revenir quand il le souhaiterait. Mais lorsqu’il précisa qu’il viendrait lui rendre visite le soir, elle voyait alors où il voulait en venir. Elle se contenta de lui répondre avec un sourire, il n’y avait rien à rétorquer. Ni de oui pour insister, ni de non pour passer pour une prude à ses yeux. Elle savait que quoiqu’il en soit, il passerait s’il avait envie de lui rendre visite un soir. En secret, comme il le disait. Elle avait bien cerné le personnage, un homme à femme, séducteur et sûr de lui. Il devait en faire tomber des femmes, et Allyria aurait pu aussi tomber dans d’autres circonstances. Mais elle n’avait aucune envie d’avoir une relation avec un autre homme, aussi beau soit-il. Même en secret, elle devait se montrer pas si accessible qu’elle en a l’air. Le dornien évoqua alors qu’il aurait pu naître sur les îles d’été. C’est vrai qu’il en avait le tempérament. Mais malgré ces belles paroles, il restait très fidèle à son Arianne. Il demanda alors à Allyria si elle s’était déjà rendue en Essos. « Je n’ai pas eu cette chance. Pas encore du moins. J’aimerais pouvoir y aller un jour. J’ai ouï dire que Volantis valait le détour. Je verrai bien dans quelques années. Je suis encore jeune, j’ai le temps pour voir le monde. Et vous ? Avez-vous déjà voyagé en Essos ? Ou dans d’autres régions que Dorne ? »


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