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[Flashback] La séduction a toujours été une histoire de manipulation. | Ulwyck & Allyria
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La séduction a toujours été une histoire de manipulation.
An 299 Lune 11
ulwyck & allyria
La voilà enfin au summum de ce qu’elle avait espéré de ce voyage. Lancehélion, la magnifique. Elle a toujours aimé cet endroit quand elle était toute petite. Que ce soit à travers les récits qu’on lui contait ou lorsqu’elle a eu la chance d’y mettre les pieds et surtout d’y rencontre la famille princière, les Martell. Cela faisait un moment qu’elle ne s’y était pas rendue. Au moins cinq bonnes années, ce qui était certain c’est que depuis ses fiançailles avec Beric Dondarrion, elle n’était pas retournée aussi loin à Dorne. Elle y était donc de retour pour un court séjour, principalement pour se changer les idées. Mais ce qui se passait à ce moment-là à Lancehélion ne lui donnait pas envie de s’éterniser. Elle ne voulait pas être mêlée à cette histoire entre les Martell et Rhaegar Targaryen, pas ici sans avoir réfléchi aux actes. Elle se contenta donc de s’y inviter, tout en ayant pris la peine de se présenter à Doran Martell, elle était visiblement toujours la bienvenue et elle en était ravie. Tout était si beau, si différent même des Météores où elle a grandi. Mais c’était encore plus différent de Havrenoir. Elle avait d’ailleurs l’impression d’être en train de dépérir sur les Terres de l’Orage. Ce n’était pas faute d’avoir trouvé de quoi occuper ses pensées et son temps libre. Elle avait tout un tas de plans et de projets pour la maison Dondarrion, mais à l’heure actuelle, sa santé ne semblait pas être au plus haut. Il s’agissait toujours de ce même problème et pour elle, la seule solution serait de retourner à ses origines. C’est la raison pour laquelle, après avoir séjourné un moment chez elle, aux Météores, elle s’est rendue à Lancehélion. Elle a également en tête de se faire bien voir auprès de Doran Martell, afin de s’assurer que sa famille sera présente à son futur mariage. A quoi bon obtenir la présence de toutes les familles dorniennes s’il n’y a pas un Martell de présent.
Elle déambulait dans les couloirs et les atriums qui composaient Lancehélion. Elle repensait à son fiancé qui avait fait mention avant son départ de l’approche de l’hiver. Allyria n’avait pas du tout le sentiment que l’hiver venait tant la chaleur se faisait ressentir. Elle appréciait cela, c’était un climat qui lui convenait et elle sentait que son teint reprenait légèrement ses couleurs d’origine, elle avait le sentiment de mieux respirer. Etait-ce simplement dans la tête qu’elle se sentait ainsi, peut-être bien, mais c’était le principal, elle se fichait du reste. Elle restait persuadée qu’elle n’avait guère besoin de faire appel à la magie pour soigner ses maux, elle se sent même certaine qu’à son retour, ce qu’elle attend désespérément arrivera enfin. La meilleure solution reste certainement de ne pas y penser et de profiter de son passage chez les Martell. La demeure était très grande, elle ne s’y est jamais retrouvée. C’était un endroit parfait pour jouer à cache-cache. Mais elle n’était plus en âge de jouer à ce genre de jeux. Si elle voulait devenir une dame respectable et respectée, elle se devait de mettre de côtés tous ces jeux d’enfants.
Après une bonne heure à arpenter la demeure dans les moindres recoins, elle finit par se retrouver dans une cour. Il ne s’agissait pas d’une simple cour de passage mais, au vue des armes et des armures qu’elle pouvait trouver, il devait sûrement s’agir d’un lieu d’entraînement. Un jeune homme était justement en train de s’entraîner. C’est un endroit qui aurait plu à Edric, mais il n’était pas là et elle ne pouvait rien y faire. Elle se demanda alors si elle aurait l’occasion d’y voir son beau Quentyn Martell, puisqu’elle ne l’avait croisé à Ferboys, elle se demandait s’il était alors rentré à Lancehélion. Encore à ce jour, elle a cette amertume quand elle se souvient qu’elle n’épousera jamais celui qui prenait possession de ses rêves plus jeunes et parfois encore, alors qu’elle est fiancée. Elle aurait aimé être princesse et ce Quentyn avait toutes les qualités requises pour être le futur époux d’Allyria. Il était à peine plus âgé qu’elle, il était Prince, Dornien et était de surcroît plus beau que n’importe quel garçon qu’elle avait pu rencontrer, d’après ses souvenirs du moins. Peut-être était-ce la déformation des rêves. Soit, cela ne signifiait en aucun cas qu’elle pensait son fiancé repoussant, au contraire, mais légèrement trop vieux et il y avait tout à refaire quant à sa position politique. Mais elle allait devoir s’en accommoder et tourner les choses à son avantage. Elle s’apprêtait à tourner les talons afin de poursuivre sa visite lorsqu’elle se dit qu’elle pourrait plutôt s’approcher pour voir plus clairement qui était présent, en train de s’entraîner. De loin, la silhouette ne lui disait pas grand-chose. Elle voulait s’assurer qu’elle ne manquait pas un beau spectacle. Elle a toujours apprécié regarder des hommes se battre, surtout quand ces hommes en question se trouvent être plaisants à regarder. Ce qui n’est pas le cas de son neveu. Même s’il était bel homme, à ses yeux, elle ne pourrait le voir autrement que comme un membre de sa famille, qui plus est celui qui lui a volé sa gloire de jeunesse.
Une fois plus proche, tout en s’avançant à pas de velours, elle ne fut pas déçue du voyage. Ce visage lui était à la fois familier et inconnu. Elle était persuadée de l’avoir déjà vu quelque part sans être capable de mettre un nom sur son visage. Elle resta silencieuse, ignorant s’il l’avait remarquée. Elle se contenta de replacer sa chevelure blonde bien en avant puis elle croisa les bras, observant ce bel homme. Elle voulait attendre encore un peu avant de le déranger. Puis voyant qu’il ne faisait pas attention à elle, elle l’interpella alors. « Je reconnais là le style de combat d’un Dornien. Je n’en ai jamais vu de semblable ailleurs » dit-elle en affichant un large sourire. Le fait d’être fiancée ne la dérangeait pas et ne l’empêchait pas de tenter de plaire aux autres hommes. Elle est d’ailleurs persuadée que son promis ne se contente pas de l’attendre patiemment jusqu’au mariage. S’il se permet de se comporter de la sorte, elle ne voit pas de raison pour se contenir et se cacher de la gente masculine. Après tout, elle n’utilise son charme seulement pour obtenir ce qu’elle veut ou simplement pour s’amuser. Elle aime rire de ces hommes qui ne peuvent s’empêcher d’avoir l’air béat. Elle sait qu’elle n’est pas la plus grande beauté de Dorne, mais ça ne l’empêche pas de se comporter comme telle. Elle pense que sa confiance en elle est une force. « Je vous en prie continuez, ne vous gênez pas pour moi. » Même si elle aimait à regarder cet homme s’entraîner, ça voulait plutôt dire le contraire. Elle commençait à s’ennuyer de ses servantes mais également de la solitude qui la suivait tout en arpentant la demeure. Parler un moment avec un homme ne lui ferait pas de mal.
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An 299, Lune 11 - Lancehélion
Allyria Dayne & Ulwyck Uller
Le soleil tapait durement ce qui n'empêchait pas le Uller de s'entraîner. Certains vous dirait que des heures passés sous le soleil avait dût faire chauffer son cerveau à un point tel qu'il y avait là une possible explication à sa personnalité particulière. Il y avait un moment qu'il avait délaissé les mannequin. Et un moment que plus personne ne souhaitait s'entraîner par cette chaleur si bien qu'il se battait dans le vide. C'était une façon comme une autre de travailler ses bottes même si à ses yeux cela ne valait pas un véritable adversaire. Cela faisait un moment qu'il n'avait plus trouvé un adversaire de valeur. S'entraîner avec sa petite nièce Elia lui manquait profondément. Cette petite avait autant de sang d'Oberyn que de sang Uller et cela se voyait, se sentait. Elle n'était pas sa fille mais il était particulièrement fière de ses performances à la lance. Ce temps où ils pouvaient s'adonner à l'exercice lui semblait si lointain à présent. Doran avait agit avec justice mais cela ne signifiait pas qu'il gardait au fond de lui un léger ressentiment vis à vis de cette décision puisqu'elle avait entraîné l'éloignement d'une partie de sa famille. Sa lance fendait l'air rapidement et à son grand désarroi, il fut interrompu par une voix féminine. Priez pour elle pour qu'elle soit désirable auquel cas, le Uller risquait de l'envoyer paître. Heureusement pour la jeune dame, elle était passable et le jeune homme lui répondit rapidement du tac au tac.
«Dorne possède les meilleurs manieur de lance de tout Westeros, voir même du monde. J'ignore d'où vous venez mais sachez que vous ne trouverez jamais meilleure spectacle ailleurs même si par cette chaleur cela devient difficile de trouver un partenaire motivé et compétent.»
Torse nu, le Uller, ruisselait de sueur et s'essuya le front d'un revers du bras. La jeune femme lui avait dit de ne pas s'arrêter pour elle. Voilà qui était plutôt bizarre. Quand vous ne désirez pas interrompre quelqu'un vous ne l'interpeller pas. Le Uller haussa les épaules et se dirigea vers une cruche d'eau posé dans l'ombre. Il chasse une mouche d'un coup de doigt posé sur la cruche et commença à boire, un peu d'eau s'échappant de la cruche dans son empressement pour ruisseler sur lui et rafraîchir quelque peu de trop maigres parcelles de son corps. Une fois sa rasade terminée, le Uller reprit la parole calmement. Si la jeune femme n'avait pas jugé bon de se présenter, il n'y avait aucune raison qu'il fasse de même. De plus, sa réputation était telle qu'elle devait sans doute déjà connaître son identité et être venue ici pour l'admirer dans l'effort.
«Et bien je ne comptais plus m’entraîner des heures mais puisque vous semblez préoccupé par la beauté de cet art, je vous permettrais de m'observer encore quelques minutes. Si vous savez manier la lance, je vous invite même à quelques bottes en ma compagnie, si l'expérience vous tente !»
Le guerrier n'attendit pas sa réponse pour reprendre sa lance en main et continuer ses mouvements. Ses gestes étaient précis, minutieux et presque envoûtant pour un œil aguéri. Le jeune homme se mouvait avec aisance et ses mouvements donnaient l'impression d'être chorégraphié dans un véritable ballet martial.
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An 299 Lune 11
ulwyck & allyria
Pour Allyria ce n’était qu’un jeu. Elle ne cherchait pas à séduire concrètement tous les hommes qu’elle croisait mais elle aimait toujours voir de quelle manière ils réagissaient. Puis c’était un jeu auquel elle aimait jouer et c’était encore plus amusant lorsqu’elle ne jouait pas seule. Ce dornien qui se trouvait face à elle ne semblait pas avoir envie de jouer, il était beaucoup trop occupé par son entraînement, ce qu’elle pouvait comprendre. Ce n’était pas un problème, elle avait juste envie de parler et d’avoir de la compagnie, rien de plus. Elle appréciait simplement de voir un homme combattre, même si ce n’était qu’un entraînement. C’était un de ses passe-temps parmi d’autres. Elle avait d’ailleurs bien vu qu’il était dornien, elle lui avait fait savoir qu’elle reconnaissait son style de combat et elle n’avait pas tarit d’éloges sur celui-ci. Malgré les apparences, Allyria s’est toujours sentie entièrement dornienne. Elle sait bien que sa couleur de cheveux et le teint de sa peau peuvent porter à confusion parfois, mais ce n’est qu’une histoire d’ancêtres, elle descend des Andals et en est fière. Elle en joue parfois, surtout sur les terres de l’Orage où il lui est plus facile de s’intégrer. Le dornien à qui elle avait adressé la parole semblait ne pas avoir deviné qu’elle venait de là et ça l’amusait relativement de le voir se vanter. Elle se contenta de sourire à ses paroles, ne voulant pas tout de suite lui dire qui elle était.
Son interlocuteur ne semblait pas être quelqu’un de pudique, au contraire, il semblait même apprécier le fait de montrer son corps et d’être admiré. Si Allyria était un homme, elle serait sûrement pareille, elle ferait toujours pour avoir un corps désirable et ne le cacherait pas au monde, à quoi bon. Elle en profitait donc pour le regarder puisqu’il ne se cachait pas. Puis il lui adressa à nouveau la parole, lui disant qu’il l’autorisait à le regarder s’entraîner encore un moment et que si elle le désirait, elle pouvait se joindre à lui pour manier la lance. Mais ce n’était pas du tout dans ses cordes, elle ne voulait pas se ridiculiser. Elle laissait l’art du combat aux hommes et aux femmes qui sont réellement passionnées par cet art. Pour Allyria, ce n’est qu’une distraction, elle se contente de regarder, pas de participer. Elle ne voulait pas revenir à son fiancé en plusieurs morceaux, il ne serait pas ravi, déjà que sa condition actuelle ne la rend pas forcément désirable à ses yeux. Elle chassa rapidement cette idée désagréable avant de répondre au jeune homme. « Je ne pense pas avoir la carrure pour cela, ni la tenue adéquate, je pense que je me contenterai de vous observer. » C’était bien plus raisonnable, et plus sage. « Et pour répondre à votre interrogation quant à mes origines, je suis également de Dorne, malgré les apparences. Je suis Lady Allyria Dayne des Météores, actuelle fiancée de Lord Béric Dondarrion de Havrenoir. » S’il ignorait qui étaient les Dayne des Météores, elle n’aurait probablement rien à dire à cet homme. Même si les Dayne ne sont plus tout à fait ce qu’ils étaient, son frère aîné fut une légende même de son vivant. Légende qui avait pris fin par la faute de cet ignoble Eddard Stark qui, d’après les rumeurs, avait rendu l’âme il y a quelques mois.
Elle s’installa sur une caisse qui allait faire office de siège, le temps d’un moment. Elle ignorait encore qui il était, était-il un noble ? Devait-elle le rallier à sa cause ? Ou était-il un de ces nombreux bâtards de Dorne. Elle n’a rien contre les bâtards, mais il l’intéresse bien moins que les nobles. Elle n’a guère besoin du soutien de bâtards pour son futur mariage, à Havrenoir, ce serait très certainement mal vu. « Et à qui ai-je l’honneur ? » Elle ne se rappelait pas l’avoir déjà vu à Lancehélion, elle était persuadée qu’il venait d’un autre fief. « Vous n’êtes pas du coin, n’est-ce pas ? Je me suis rendue de nombreuses fois à Lancehélion durant mon enfance, et il ne me semble pas que votre visage me soit familier, du moins je n’arrive pas à l’associer à ces lieux. »
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An 299, Lune 11 - Lancehélion
Allyria Dayne & Ulwyck Uller
Pas la carrure ni la tenue adéquate ? La lance nécessitait certes de la force mais la souplesse et la rapidité était des atours majeurs pour maîtriser cette arme. Quant à sa tenue bien que peu pratique pouvait la mettre dans des conditions réels. Si un jour, elle se retrouvait confronter à une menace et que personne n'était là pour la protéger, l'adversaire ne lui laisserait pas le temps de revêtir une tenue plus adaptée au combat ! Il frapperait sans crier gare, profitant de tous ses avantages. Pendant qu'il continuait à faire vrombir sa lance, la jeune femme décida de se présenter. Elle prétendait être une dame de la maison Dayne des Météores. Cette maison avait rêvé Ulwyck étant gosse, et probablement n'importe quel petit garçon dornien. Les épées du matin, les porteur de l'épée légendaire Aube, jouissaient toujours d'une réputation digne des plus grands guerriers. Pas étonnant que cette jeune femme ait un physique si différent du sien au vu du sang qui coulait dans ses veines.
Ulwyck continua ses mouvements pendant quelques minutes avant de rejoindre la jeune femme assise qui prétendait ne pas le connaître ce qui en un sens prouvait qu'elle n'avait certes jamais fréquenter le gratin de la principauté. Posant le bout rond de la lance sur le sol, le jeune homme commença à parler, le souffle court par l'exercice. On pouvait cependant déceler dans son ton un léger entrain.
«Je ne suis pas d'ici non. Je viens de Denfert, un château situé en plein milieu du désert. Vous n'avez pas dût mettre les pieds à Lancehélion souvent ces dernières années. J'y ai passé beaucoup de temps. Je suis très proche de la Princesse Arianne et je suis quelque peu vexé que vous ne me connaissiez pas. J'espère que mon nom vous ravivera peut-être la mémoire. Je me nomme Ser Ulwyck, de la maison Uller, frère de Lord Harmen, Sire de Denfert.»
La jeune femme se trouvait loin de son fief. Il avait entendu parler d'une femme de la maison Dayne qui avait été promis à un Lord étranger mais il n'avait plus souvenir de quel région il provenait ni même le noms de sa maison. A vrai dire la politique et les jeux d'alliance avait toujours ennuyer Ulwyck.
«Vous aussi vous semblez loin de chez vous ! Qu'est ce qui vous amène à Lancehélion si ce n'est le désire de venir m'admirer et de me rencontrer ? J'aurai préféré me présenter à vous dans une tenue plus appropriée. Ne devrions nous pas rentrer ? Je crains que le soleil soit bien trop fort pour votre peau de lait.»
De toute façon, Ulwyck allait rentrer lui aussi. Elle pouvait bien l'accompagner jusqu'à sa chambre où il pourrait prendre un bon bain frais pour chasser la sueur qui lui collait à la peau et l'éventuelle odeur de bouc en rut qu'il devait dégager bien moins agréable que les flagrances d'agrumes qu'il appréciait porter lorsqu'il ne se battait pas.
«Nous autres hommes du déserts sommes habitués au soleil de plombs mais si vous avez grandit dans les montagnes et ses zones d'ombres nombreuses, je pense qu'il serait plus sage de vous mettre à l'abri. Le soleil est une amante des plus chaleureuse mais elle peut vous rendre un homme complètement fou. Je l'ai vu de mes propres yeux. Avez vous déjà passé du temps dans le désert Lady Dayne ?»
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