[FB] Nouvelle arrivée dans la famille Ft Lyra et Jorelle
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Lyra x Jorelle x Dacey
Nouvelle arrivée dans la famille.
An 300, lune 1, semaine 1
Une nouvelle année venait de débuter, tandis que l'hiver continuait de prendre davantage sa place sur Westeros. Là, dans la demeure ancestrale des Stark, au bien milieu de Winterfell, la femme du suzerain avait passé la journée à avoir dû mal à se déplacer, souvent arrêter par des contractions de son ventre. Son enfant se préparait à venir et elle ne s'attendait pas à ce que ces phases de douleur soient autant désagréables. Certes, elle était au courant, les femmes aimaient parler des naissances de leur bambin, mais il fallait véritablement le vivre pour le comprendre et encore, elle n'était encore qu'au début. Au fur et à mesure des heures, Dacey n'eut autre choix que de rester au lit, tous attendaient le moment propice de la naissance. Le mestre se trouvait à ses côtés, tout comme des servantes. Des goûte de sueurs perlèrent sur le front de Dacey qui venait de traverser une autre vague de contraction, son corps se préparait à faire naitre son enfant et cela lui semblait prendre une éternité.
Dehors, il faisait nuit, la neige tombait et Dacey pour oublier la douleur, pensa à l'île aux ours, sa terre natale. Les cascades, la forêt de pins, sa demeure faites de rondins de bois, puis surtout sa famille. Finalement, une nouvelle contraction l'arracha à cette vision. À ce moment précis, elle avait simplement envie de hurler et se montrait de moins en moins courtoise. Elle s'était déjà retrouvée blessée sur le champ de combat et elle préférait cette souffrance à celle-ci, là, il lui semblait que tout son corps se retrouvait contre elle.
Finalement, le Mestre Luwin lui annonça qu'il serait bientôt venu le temps de mettre l'héritier du Nord au monde, donc qu'elle devait essayer de se reposer. Là, un rire s'échappa de sa gorge, qui pouvait se reposer dans cet état ? Puis, il lui donna d'autres conseils et pour finir, Dacey perdit patiente et balança tandis qu'une nouvelle contraction fit son apparition :
- Je vous jure que si vous me dites encore quoi faire, c'est ma masse qui va aller rencontrer.
Retombant en arrière, Dacey voulait que tout s'arrête, que son enfant soit dans ses bras et que toute douleur soit loin derrière elle. Plus les contractions se rapprochaient, plus elle réalisait qu'elle ne voulait pas être seule pour traverser cette épreuve. Robb ne se trouvait pas près d'elle, il était plutôt courant que les hommes attendent la naissance de l'enfant avant de venir revoir sa femme, mais là Dacey voulait tout de même de visage familier et non celui du Mestre qui l'énervait au plus au point. Oui, il ne lui voulait que du bien et elle arriverait à le comprendre si elle n'était pas en train d'accoucher.
- Mes soeurs, je veux mes soeurs. TOUT DE SUITE.
Un hurlement apparut dans la pièce à la fin de sa phrase. Le mestre fit des signes à une des servantes pour lui emmener tous les ustensiles dont il aurait besoin et surtout pour lui dire d'aller chercher les deux Mormont qui séjournaient à Winterfell depuis quelque temps. Un petit comité d'ourses n'attendaient qu'une seule chose, voir le nouveau membre de leur famille. Si le Nord attendait surement d'avoir un garçon, Dacey, elle souhaiterait avoir une fille, une petite guerrière, mais là, tout ce qui comptait, c'était d'avoir son bébé, son sexe n'avait plus aucune importance. Finalement, la servante revint avec les deux personnes demandées, la future mère était bien incapable de leur sourire, mais elle tendit la main, prouvant bien qu'elle avait besoin de leur force pour faire naître cet enfant.
Une nouvelle année venait de débuter, tandis que l'hiver continuait de prendre davantage sa place sur Westeros. Là, dans la demeure ancestrale des Stark, au bien milieu de Winterfell, la femme du suzerain avait passé la journée à avoir dû mal à se déplacer, souvent arrêter par des contractions de son ventre. Son enfant se préparait à venir et elle ne s'attendait pas à ce que ces phases de douleur soient autant désagréables. Certes, elle était au courant, les femmes aimaient parler des naissances de leur bambin, mais il fallait véritablement le vivre pour le comprendre et encore, elle n'était encore qu'au début. Au fur et à mesure des heures, Dacey n'eut autre choix que de rester au lit, tous attendaient le moment propice de la naissance. Le mestre se trouvait à ses côtés, tout comme des servantes. Des goûte de sueurs perlèrent sur le front de Dacey qui venait de traverser une autre vague de contraction, son corps se préparait à faire naitre son enfant et cela lui semblait prendre une éternité.
Dehors, il faisait nuit, la neige tombait et Dacey pour oublier la douleur, pensa à l'île aux ours, sa terre natale. Les cascades, la forêt de pins, sa demeure faites de rondins de bois, puis surtout sa famille. Finalement, une nouvelle contraction l'arracha à cette vision. À ce moment précis, elle avait simplement envie de hurler et se montrait de moins en moins courtoise. Elle s'était déjà retrouvée blessée sur le champ de combat et elle préférait cette souffrance à celle-ci, là, il lui semblait que tout son corps se retrouvait contre elle.
Finalement, le Mestre Luwin lui annonça qu'il serait bientôt venu le temps de mettre l'héritier du Nord au monde, donc qu'elle devait essayer de se reposer. Là, un rire s'échappa de sa gorge, qui pouvait se reposer dans cet état ? Puis, il lui donna d'autres conseils et pour finir, Dacey perdit patiente et balança tandis qu'une nouvelle contraction fit son apparition :
- Je vous jure que si vous me dites encore quoi faire, c'est ma masse qui va aller rencontrer.
Retombant en arrière, Dacey voulait que tout s'arrête, que son enfant soit dans ses bras et que toute douleur soit loin derrière elle. Plus les contractions se rapprochaient, plus elle réalisait qu'elle ne voulait pas être seule pour traverser cette épreuve. Robb ne se trouvait pas près d'elle, il était plutôt courant que les hommes attendent la naissance de l'enfant avant de venir revoir sa femme, mais là Dacey voulait tout de même de visage familier et non celui du Mestre qui l'énervait au plus au point. Oui, il ne lui voulait que du bien et elle arriverait à le comprendre si elle n'était pas en train d'accoucher.
- Mes soeurs, je veux mes soeurs. TOUT DE SUITE.
Un hurlement apparut dans la pièce à la fin de sa phrase. Le mestre fit des signes à une des servantes pour lui emmener tous les ustensiles dont il aurait besoin et surtout pour lui dire d'aller chercher les deux Mormont qui séjournaient à Winterfell depuis quelque temps. Un petit comité d'ourses n'attendaient qu'une seule chose, voir le nouveau membre de leur famille. Si le Nord attendait surement d'avoir un garçon, Dacey, elle souhaiterait avoir une fille, une petite guerrière, mais là, tout ce qui comptait, c'était d'avoir son bébé, son sexe n'avait plus aucune importance. Finalement, la servante revint avec les deux personnes demandées, la future mère était bien incapable de leur sourire, mais elle tendit la main, prouvant bien qu'elle avait besoin de leur force pour faire naître cet enfant.
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Nouvelle arrivée dans la famille
Dacey & Jorelle & Lyra
An 300, lune 1, semaine 1
Dans la nuit glacée du Nord, une fenêtre voyait encore une bougie danser contre sa vitre. Au milieu de l’obscurité et des bruits étouffés, une plume grattait le papier inlassablement. De temps en temps, l’encre manquait et la pointe blanche taché de noir s’asséchait. Les lettres sur le parchemin devenaient plus diaphanes et Lyra s’interrompait alors, songeant à ce qu’elle devait écrire ensuite. Dehors, la neige tombait à gros flocons blancs et recouvrait la coure intérieur boueuse du château. Un givre translucide grimpait déjà le long des carreaux et empêcherait probablement les marchands de repartir le lendemain matin. D’ailleurs il ne faisait aucun doute que la plupart des charrettes verrait le bois de leurs roues se craqueler pour finalement éclater. Les routes seraient probablement impraticables. Il serait alors impossible d’aller ni au Nord, ni au Sud, ni à l’Ouest, ni à l’Est. L’Hiver était bel et bien là et il emprisonnerait tout le monde dans le fief des Stark. Les yeux gris de la jeune femme scrutèrent un instant les faibles lumières blanches qui scintillaient encore dans quelques chaumières, perdues dans les alentours, avant de se replonger dans son labeur.
La tempête s’était déclarée en fin d’après-midi et la Mormont n’avait pas tardé pour en informer l’Île aux Ours. Depuis son retour des Îles de Fer, elle n’avait cessé de voyager, même si elle avait longtemps tenu à éviter les trajets, préférant rester en sécurité derrière l’enceinte des murs. Du Neck, elle avait remonté au Nord malgré le froid et s’était installée quelques temps à Winterfell. Il lui avait fallu se reposer, panser ses plaies, mais surtout discuter de la libération de Theon Greyjoy auprès de Robb Stark avant de pouvoir enfin rentrer chez elle. Elle s’était finalement attardée plus que de raison dans la forteresse grise pour assister aux soins des blessés de l’attaque des sauvageons ainsi que négociation le départ du frère d'Asha lors de la première semaine de son retour et n’était repartie que beaucoup plus tard. Après plus de deux semaines de voyages, elle avait finalement débarqué sur son île natale pour se trouver face à la pire des révélations. Marthe était morte et Alysane n’était plus que l’ombre d’elle même. Le débarquement soudain des fer-nés et les négociations avec les Bonfrère n’avaient pas rendu l’humeur plus joyeuse et elle s’était une nouvelle fois trouvée nez à nez avec son pire cauchemar : la peur de devoir retourner sur les Îles de Fer. Finalement, elle avait quitté l’Île pour se trouver près de Dacey lorsque sa grossesse arriverait à terme. Les accouchements n’étaient guère choses aisés, Lyra le savait pour avoir assisté certaines femmes des villages de pêcheurs qui peuplaient l’île, et elle comprenait pertinemment que son aînée désire avoir sa famille à ses côtés lors de cette épreuve. Mais depuis une semaine qu’elle logeait dans le fief des suzerains du Nord, son futur neveu ou sa future nièce ne donnait aucun signe de vouloir montrer le bout de son museau. Elle pouvait comprendre cela. Qui serait assez fou pour sortir d’un endroit chaud et sécuritaire pour plonger dans l’air glacé de l’hiver ? L’enfant de Dacey avait bien raison de profiter.
Cette pensée lui arracha un sourire alors qu’elle signait la missive pour sa mère de son écriture ronde et délicate. La tête de la famille Mormont était informée tous les trois jours de l’état de santé de son héritière par la main de sa troisième née. Lyra n’était pas certaine qu’elle lise tous les détails qu’elle se prenait la peine de mentionner, mais cela était plus fort qu’elle.
Pourtant, aujourd’hui, elle espérait qu’elle prête attention aux détails. Car cette journée n’avait guère été aisée pour sa sœur dont l’enfant à naître faisait des siennes et la forçait à garder le lit. La jeune femme connaissait assez de choses sur la vie pour comprendre que la naissance ne tarderait plus si la future mère était victime de tels symptômes.
La flamme vacillait et la fille de Maege la toisa quelques secondes, inquiète pour son aînée. Après un soupire, elle allait pour éteindre la bougie avant d’être interrompue par des coups sourds à sa porte. Elle en sursauta.
« Oui ? » demanda-t-elle d’une voix soucieuse.
« Lady Lyra, je suis envoyée par lady Stark et j’ai ordre de vous quérir pour vous présenter à son chevet. L’héritier menace de naître ! »
Il n’en fallut pas plus pour que la jeune ourse se redresse. Elle se précipita à la porte pour l’ouvrir à la volée. Une domestique, les bras chargés d’ustensiles se tenait dans le couloir. Derrière elle, la silhouette échevelée de Jorelle, déjà prévenue, lui faisait signe de se dépêcher. La pauvre servante avait les joues rougies d’avoir couru et le souffle court. Les deux sœurs suivirent au petit trot la suivante qui peinait à marcher.
« Par les Anciens Dieux Jorelle, Dacey va être mère ! » chuchota-t-elle.
Dans sa voix se mêlait excitation, émotion, mais également crainte. Donner la vie n’était pas la plus aisée des épreuves. Combien de femmes avaient-elles souffert le martyr avant de s’éteindre en emportant quelques fois avec elle l’enfant qui avait grandi dans leur ventre durant neuf lunes ?
Un hurlement à la fois rauque et strident rebondit dans un écho contre les murs de Winterfell. La jeune ourse se saisit de la main de Jorelle alors que le petit groupe pressait le pas. D’angoisse, Lyra pinçait les lèvres.
Lorsqu’elles pénétrèrent dans la chambre de la future mère, celle-ci était allongée sur le lit, les muscles bandés par la douleur et la souffrance. Tout son visage était déjà recouvert d’une fine pellicule de sueur. Il était évident qu’elle se forçait à serrer les dents pour éviter qu’un nouveau cri ne jaillisse de sa gorge. Elle avança ses mains fébriles vers ses sœurs et la troisième ourse se précipita pour la serrer dans les siennes. Son autre main vint effleurer ses cheveux sombres, étalés sur l’oreiller blanc qui soutenait sa tête. Dans leur dos, le mestre et les suivantes s’attelaient déjà à la tâche, faisant valser linges propres et bassines d’eau fumante.
« Oh, Dacey… » murmura-t-elle en se saisissant d’une serviette pour éponger son front. « Nous sommes là, avec toi. »
© DRACARYS
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Lyra x Jorelle x Dacey
Nouvelle arrivée dans la famille.
An 300, lune 1, semaine 1
Une jeune servante vint dans cette chambre presque inhabitée et déposa son lourd panier sur le sol avec un soupir de soulagement. Timidement, elle me souriait alors que mes yeux cherchaient à se fermer. J'étais épuisée et cela se lisait sur les traits fatigués qui étaient les miens. La route du retour avait été tumultueuse et par-dessous tout, exténuante. Je n'ai jamais aimé les bateaux, mais le chemin maritime était plus rapide que le chemin terrestre, alors j'avais choisi la facilité. Du moins, c'est ce que je croyais. Durant la traversée, je n'avais pas croisé de fer-né, mais les tempêtes furent rudes, aussi rudes que l'hiver. Avec la longue nuit qui approchait à grand pas, les traversés devenaient de plus en plus dangereuses et cela m'inquiétait.
J'ouvrais les yeux sur une jeune femme fluette aux lèvres glacées qui se réchauffait par le feu de la cheminée. Ce sont des yeux couleurs de mer démontée qui se plongèrent dans les miens et un visage si pâle qu'il ne pouvait appartenir qu'à une nordienne qui me faisait face. Je lui souriais à mon tour, comme pour la rassurer. Certes, elle faisait du bruit, mais je n'étais pas en colère contre elle et je n'allais sûrement pas lui grogner dessus. Elle ressemblait à une poupée de porcelaine, intacte et pure, dont personne n'ose toucher, par peur de la casser. Son nom était aussi doux qu'elle et peu à peu, elle devenait plus confiante. Encore une qui croit en les légendes des changeurs de peaux. Finalement, au lieu de poser ma tête sur mon oreiller, je lui vins en aide et lui pris son lourd panier qui lui donnait tant de mal.
La douce Lyra semblait être si inquiète que cela m'inquiétait de ne pas être inquiète. Je connaissais les risques, mais jamais une Mormont n'oserait mourir de la sorte et surtout pas Dacey ! Elle le chuchota quelques mots, nous allions être une fois de plus tante. Bien évidemment, c'était un jour de festivité, mais je n'arrivais pas à m’empêcher de penser à Marthe et à l'excitation qui avait été mienne à sa propre naissance. Toutes les trois, nous entendions ses hurlements et sous ce cri d'horreur, Lyra me prit la main et je la serrai davantage lorsqu'un autre retentit derrière la porte.
Lyra prit les mains de Dacey tandis que je contournais le lit pour l'atteindre. Par mes gardes, je vis ce que jamais je n'aurais voulu voir. Contrairement à mon aînée, je ne voulais pas être là. Son front était épongé et moi, je restais là, béa devant ce qui se passait devant moi. Je lui pris moi aussi sa main et lui sourit. Je ne savais pas quoi faire, ni quoi dire. Je n'étais pas la plus apte à être ici, contrairement à moi, Lyra était faite pour ça, faite pour aider dans les moments les plus douloureux.
- Es-tu bien installé ? Tu veux un autre oreiller derrière ton dos ?
Cette demande, c'est tout ce que je pouvais demander. C'était soit ça, soit je lui demandais comment elle allait et craignait que cette demande l'agace.
Une jeune servante vint dans cette chambre presque inhabitée et déposa son lourd panier sur le sol avec un soupir de soulagement. Timidement, elle me souriait alors que mes yeux cherchaient à se fermer. J'étais épuisée et cela se lisait sur les traits fatigués qui étaient les miens. La route du retour avait été tumultueuse et par-dessous tout, exténuante. Je n'ai jamais aimé les bateaux, mais le chemin maritime était plus rapide que le chemin terrestre, alors j'avais choisi la facilité. Du moins, c'est ce que je croyais. Durant la traversée, je n'avais pas croisé de fer-né, mais les tempêtes furent rudes, aussi rudes que l'hiver. Avec la longue nuit qui approchait à grand pas, les traversés devenaient de plus en plus dangereuses et cela m'inquiétait.
J'ouvrais les yeux sur une jeune femme fluette aux lèvres glacées qui se réchauffait par le feu de la cheminée. Ce sont des yeux couleurs de mer démontée qui se plongèrent dans les miens et un visage si pâle qu'il ne pouvait appartenir qu'à une nordienne qui me faisait face. Je lui souriais à mon tour, comme pour la rassurer. Certes, elle faisait du bruit, mais je n'étais pas en colère contre elle et je n'allais sûrement pas lui grogner dessus. Elle ressemblait à une poupée de porcelaine, intacte et pure, dont personne n'ose toucher, par peur de la casser. Son nom était aussi doux qu'elle et peu à peu, elle devenait plus confiante. Encore une qui croit en les légendes des changeurs de peaux. Finalement, au lieu de poser ma tête sur mon oreiller, je lui vins en aide et lui pris son lourd panier qui lui donnait tant de mal.
La douce Lyra semblait être si inquiète que cela m'inquiétait de ne pas être inquiète. Je connaissais les risques, mais jamais une Mormont n'oserait mourir de la sorte et surtout pas Dacey ! Elle le chuchota quelques mots, nous allions être une fois de plus tante. Bien évidemment, c'était un jour de festivité, mais je n'arrivais pas à m’empêcher de penser à Marthe et à l'excitation qui avait été mienne à sa propre naissance. Toutes les trois, nous entendions ses hurlements et sous ce cri d'horreur, Lyra me prit la main et je la serrai davantage lorsqu'un autre retentit derrière la porte.
Lyra prit les mains de Dacey tandis que je contournais le lit pour l'atteindre. Par mes gardes, je vis ce que jamais je n'aurais voulu voir. Contrairement à mon aînée, je ne voulais pas être là. Son front était épongé et moi, je restais là, béa devant ce qui se passait devant moi. Je lui pris moi aussi sa main et lui sourit. Je ne savais pas quoi faire, ni quoi dire. Je n'étais pas la plus apte à être ici, contrairement à moi, Lyra était faite pour ça, faite pour aider dans les moments les plus douloureux.
- Es-tu bien installé ? Tu veux un autre oreiller derrière ton dos ?
Cette demande, c'est tout ce que je pouvais demander. C'était soit ça, soit je lui demandais comment elle allait et craignait que cette demande l'agace.
copyright crackle bones
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Lyra x Jorelle x Dacey
Nouvelle arrivée dans la famille.
An 300, lune 1, semaine 1
Pour le moment, il lui était impossible de réfléchir tant la douleur la terrassait sur place. Accoucher, un moment merveilleux décrit par certaines, mais elles devaient surement parler de l'instant où elles avaient l'enfant dans les bras, car là, c'était certainement le pire moment de sa vie, c'était comme si on lui arrachait ses entrailles. Oui, cela devait être assez ressemblé en tout cas, c'est ce qu'elle se disait tandis que ces cris se répercutaient dans le château. Puis s'il n'y avait que la douleur, cela aurait pu été, mais MestreLuwin lui tapait sur les nerfs en lui donnant des conseils et elle se montrait peu aimable avec lui. Est-ce qu'il avait déjà accouché ? Ah ce qu'elle sache, non. Après une énième contraction, elle réclama la présence de ses soeurs, voulant des visages rassurants auprès d'elle et surtout, elle savait très bien que s'il y avait des choses précises à faire pour le bon déroulement de l'accouchement, elle en viendrait plus à les écouter, elles que le Mestre. Sa famille était-ce qu'il y avait de plus important pourDacey.
Tous s'activaient autour d'elle et la Stark était incapable de bien saisir tous les mouvements vus les assauts de douleur qui la submergeait. Les contractions étaient de plus en plus proches, prouvant que bientôt, elle viendrait à mettre au monde l'enfant tant attendu par le Nord, le petit héritier. Laissant son corps retomber après avoir poussé un cri strident, elle vit apparaitre le visage de ses soeurs auprès d'elle, tendant la main à Lyra pour que celle-ci la saisisse. Dacey se sentait un peu mieux de les savoir là. Jorelle se tenait de l'autre côté.
« Oh, Dacey…Nous sommes là, avec toi. »
Sentir la serviette sur son front la soulagea légèrement, elle avait tellement chaud, était-ce normal ? Du regard, elle remercia ses soeurs de leur présence, et même si toutes ces années passées auprès d'elles, l'ainée des Mormont s'était évertuée de ne jamais paraître faible, là, elle s'en fichait, elle avait seulement besoin d'elles.
- Es-tu bien installé ? Tu veux un autre oreiller derrière ton dos ?
Tournant la tête vers elle, une nouvelle contraction apparut et le Mestre lui demanda enfin de pousser. Serrant les deux mains sans qu'elle ne puisse retenir sa force, cela l'aida à pouvoir se concentrer sur le fait de pousser et elle répondit en même temps à Jorelle :
- NONNN, JE VEUX EXPULSER CET ENFANT.
C'était son obsession de voir l'enfant sortir, quitter son ventre et ne plus jamais entendre parler d'accouchement de sa vie. À peine, cette contraction terminée qu'une autre fut son apparition, le Mestre continuait à annoncer des informations et ce fut qu'au moment où elle perçut à ses oreilles qu'il voyait la tête que Daceyprit une grande inspiration pour se redonner le courage de pousser. Son corps retomba quand la contraction se calma et là, une voix lui annonça qu'à la prochaine cela sera bon, mais qu'elle faudrait qu'elle y mette toutes ses forces. Pour toutes avouées, la suzeraine du Nord se sentait épuisée, mais elle était prête à pousser une dernière fois, puis l'occasion arriva, tandis que son cri, qui fut surement le pire de tous ceux que s'était échappé de sa bouche auparavant, éclata dans la pièce, le Mestre et les servantes étaient prêts à accueillir l'enfant. Sentant sa tête retomber sur le coussin, elle se capta plus du tout ce qui se passait autour d'elle, comme-ci elle se trouvait dans une petite bulle protectrice. L'enfant était née et poussait ses premiers cris, mais tout ce que Dacey réalisait, c'est qu'elle n'avait plus mal, venant même à murmurer :
- Plus jamais, plus jamais....
Pour le moment, il lui était impossible de réfléchir tant la douleur la terrassait sur place. Accoucher, un moment merveilleux décrit par certaines, mais elles devaient surement parler de l'instant où elles avaient l'enfant dans les bras, car là, c'était certainement le pire moment de sa vie, c'était comme si on lui arrachait ses entrailles. Oui, cela devait être assez ressemblé en tout cas, c'est ce qu'elle se disait tandis que ces cris se répercutaient dans le château. Puis s'il n'y avait que la douleur, cela aurait pu été, mais MestreLuwin lui tapait sur les nerfs en lui donnant des conseils et elle se montrait peu aimable avec lui. Est-ce qu'il avait déjà accouché ? Ah ce qu'elle sache, non. Après une énième contraction, elle réclama la présence de ses soeurs, voulant des visages rassurants auprès d'elle et surtout, elle savait très bien que s'il y avait des choses précises à faire pour le bon déroulement de l'accouchement, elle en viendrait plus à les écouter, elles que le Mestre. Sa famille était-ce qu'il y avait de plus important pourDacey.
Tous s'activaient autour d'elle et la Stark était incapable de bien saisir tous les mouvements vus les assauts de douleur qui la submergeait. Les contractions étaient de plus en plus proches, prouvant que bientôt, elle viendrait à mettre au monde l'enfant tant attendu par le Nord, le petit héritier. Laissant son corps retomber après avoir poussé un cri strident, elle vit apparaitre le visage de ses soeurs auprès d'elle, tendant la main à Lyra pour que celle-ci la saisisse. Dacey se sentait un peu mieux de les savoir là. Jorelle se tenait de l'autre côté.
« Oh, Dacey…Nous sommes là, avec toi. »
Sentir la serviette sur son front la soulagea légèrement, elle avait tellement chaud, était-ce normal ? Du regard, elle remercia ses soeurs de leur présence, et même si toutes ces années passées auprès d'elles, l'ainée des Mormont s'était évertuée de ne jamais paraître faible, là, elle s'en fichait, elle avait seulement besoin d'elles.
- Es-tu bien installé ? Tu veux un autre oreiller derrière ton dos ?
Tournant la tête vers elle, une nouvelle contraction apparut et le Mestre lui demanda enfin de pousser. Serrant les deux mains sans qu'elle ne puisse retenir sa force, cela l'aida à pouvoir se concentrer sur le fait de pousser et elle répondit en même temps à Jorelle :
- NONNN, JE VEUX EXPULSER CET ENFANT.
C'était son obsession de voir l'enfant sortir, quitter son ventre et ne plus jamais entendre parler d'accouchement de sa vie. À peine, cette contraction terminée qu'une autre fut son apparition, le Mestre continuait à annoncer des informations et ce fut qu'au moment où elle perçut à ses oreilles qu'il voyait la tête que Daceyprit une grande inspiration pour se redonner le courage de pousser. Son corps retomba quand la contraction se calma et là, une voix lui annonça qu'à la prochaine cela sera bon, mais qu'elle faudrait qu'elle y mette toutes ses forces. Pour toutes avouées, la suzeraine du Nord se sentait épuisée, mais elle était prête à pousser une dernière fois, puis l'occasion arriva, tandis que son cri, qui fut surement le pire de tous ceux que s'était échappé de sa bouche auparavant, éclata dans la pièce, le Mestre et les servantes étaient prêts à accueillir l'enfant. Sentant sa tête retomber sur le coussin, elle se capta plus du tout ce qui se passait autour d'elle, comme-ci elle se trouvait dans une petite bulle protectrice. L'enfant était née et poussait ses premiers cris, mais tout ce que Dacey réalisait, c'est qu'elle n'avait plus mal, venant même à murmurer :
- Plus jamais, plus jamais....
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Dacey & Jorelle & Lyra
An 300, lune 1, semaine 1
La sueur perlait sur son front d’une pâleur de mort avant de glisser lentement et de se perdre dans ses cils couleur de charbon. Malgré son visage blanc, deux ronds rouges se dessinaient sur les joues de Dacey à mesure qu’elle se crispait sous l’effort et sous la douleur. Sa bouche grimaçante fit un instant penser à Lyra aux lèvres de leur mère qui, barrées d’une cicatrice, semblaient toujours souffrir. Et dans les yeux à la fois tendres et furibonds de l’Ourse Protectrice, sa cadette ne pouvait que remarquer leur étrange ressemblance avec ceux de Maege. Ni bleus, ni verts, ni gris, ni doux, ni agressifs, mais représentant le parfait mélange de tous ces sentiments et de toutes ces émotions contradictoires. Ainsi, c’était cela être mère ? Devenir mère ?
Le corps de Dacey gesticulant et s’arcboutant la rappela à l’ordre. Sa main droite se resserra autour des doigts tremblants de sa sœur tandis que de l’autre, elle continuait de caresser son front avec le linge humide. Jamais elle n’avait vu la guerrière aussi vulnérable et aussi fragile. Elle laissa aller sa tête contre la serviette, goûtant à sa fraîcheur. Ses cheveux noirs collés sur ses tempes blêmes lui donnaient l’air d’être malade. Mais Lady Stark n’avait jamais été malade. Ni même souffrante. Ou, si elle l’avait été, la troisième fille de Maege était trop jeune pour s’en souvenir. Sa sœur était la parfaite représentante des Mormont. Fière, farouche et robuste, rien n’était capable de la briser.
À la question de Jorelle, la future mère tourna ses yeux voilés vers elle avant que ses paupières ne se ferment brutalement. Son cri fit presque trembler les murs et Lyra se demanda si son écho fut entendu jusqu’à l’Île aux Ours. L’archère ne put offrir qu’un sourire crispé à sa cadette qui n’avait certainement pas pensé à mal. Mais il se trouvait que Dacey avait envie de hurler et que, malheureusement, ses deux cadettes se trouvaient être le parfait réceptacle à toutes ses frustrations. Mais ce rôle, elles l’avaient accepté de bonne grâce en accourant à son chevet. Après tout, les sœurs étaient faites pour cela.
Malgré les murmures d’apaisement que la jeune femme s’efforçait de chuchoter à la femme de Robb, celle-ci, enfermée dans sa douleur, restait muette à toutes ses tentatives d’encouragement. Jory, quant à elle, restait droite et figée et Lyra se demanda un instant si elle n’allait pas prendre ses jambes à son cou.
Le Mestre de Winterfell restait d’une sérénité incroyable alors qu’il ordonnait aux domestiques de s’organiser autour du lit. Une vraie petite armée de suivante se dépêchait de tout mettre en place avant la venue au monde de l’héritier ou l’héritière des Stark. Si Lyra ne se souvenait plus de la naissance de Jorelle, elle se rappelait nettement de la naissance de Lyanna et les choses avaient été loin d’être aussi rôdées. Maege aurait très bien pu éternuer dans les bois alors qu’elle chassait et elle serait rentrée avec sa fille sous un bras, un chevreuil dans l’autre. Lyra aurait peut-être été plus tranquille si Dacey avait accouché de la sorte. Après tout, c’était ainsi que vivaient les Mormont. Le calme olympien du religieux avait pourtant le mérite de la rassurer. Il savait ce qu’il faisait et avait certainement dû accompagner de nombreuses femmes dans ce dur labeur.
« Nous apercevons la tête, » déclara-t-il alors que la voix de Dacey se perdait dans un nouveau cri.
La brune en eut un hoquet de surprise. Elle tourna un instant ses yeux du visage de sa sœur pour essayer d’apercevoir l’enfant, mais au-delà de l’énorme ventre de son ainée, elle ne put apercevoir qu’une montagne de couverture et le sommet du crâne du Mestre. Cette affirmation ragaillardit la future mère qui grinça des dents et poussa une fois encore, la détermination se lisant nettement sur ses traits.
Un moment d’accalmie laissa la pièce vibrante des voix et des efforts de l’épouse du suzerain du Nord. Lyra en profita pour reprendre son souffle qu’elle avait, sans s’en rendre compte, retenu depuis la dernière contraction. Voir sa sœur souffrir autant lui déchirait le cœur, mais elle se rappelait des mots de la vieille cuisinière de l’Île aux Ours, lorsque sa propre fille avait donné naissance à son petit fils. « C’est le mal joli, » avait-elle bredouillé de bonheur en présentant le nouveau-né à la famille Mormont. Elle savait que sa sœur serait la plus heureuse des femmes lorsque tout serait fini.
Malgré son épuisement, Dacey revint à la charge pour la dernière fois. Tous ses muscles se bandèrent et l’archère sentit ses ongles s’enfoncer dans la paume de sa main, y imprimant des marques en croissant de lune. Elle ne l’abandonna pas pour autant. Elle lança un regard d’encouragement à Jorelle, malgré la crispation de ses traits. Le dernier cri bestial de l’héritière des Mormont lui fit fermer brutalement les yeux.
Et enfin, des pleurs. Des sanglots stridents couvrirent les derniers murmures de l’ainée de Maege. Le cœur gonflé de joie, Lyra leva les yeux vers le bébé que tenait délicatement le Mestre. Il avait beau être couvert de sang et de graisse, elle le trouva magnifique. Elle la trouva magnifique. La petite fille agitait ses petits poings et ses petits pieds de façon hiératique et il semblait déjà qu’elle avait pris les mains qui la supportaient en grippe.
Les servantes se dépêchèrent se couper le cordon qui la reliait encore au ventre de sa mère et l’enveloppèrent rapidement dans une serviette chaude en prenant bien soin d’essuyer délicatement sa peau rosâtre.
« C’est une fille ! » hoqueta Lyra. « Une fille ! »
Les jambes chancelantes sous l’émotion, elle parvint tout de même à se redresser pour venir quérir le bébé qui brayait à qui mieux mieux. Au contact de ses bras, elle ne se calma pas de se tortiller. La troisième ourse resta étonnée de la légèreté et de la fragilité de la petite fille. Pourtant, des bébés, elle en avait porté. Des enfants de pêcheurs, de tisserandes et de marchands ambulants… Mais celle-ci était certainement la plus précieuse de toute.
Se rapprochant de Dacey, elle lui présenta son enfant avant de la déposer sur sa poitrine.
« La petite princesse du Nord, » déglutit-elle d’une voix chaude.
Elle ne remarqua pas que deux grosses larmes translucides s’étaient échappées de ses paupières pour venir mouiller ses joues. Elle leva le nez vers Jorelle et se retint de renifler.
« Tu es tante Jory ! Te rends-tu compte ? »
Aucune des trois sœurs ne semblaient se rendre compte de la présence des domestiques qui continuaient à aller et venir dans la pièce alors qu’ils se préparaient à annoncer la bonne nouvelle à tout Winterfell.
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Lyra x Jorelle x Dacey
Nouvelle arrivée dans la famille.
An 300, lune 1, semaine 1
Telle une épée à deux tranchants, la vie sur l'île aux ours pouvait être autant dangereuse que savoureuse. Jamais je n'ai eu à me plier aux exigences d'un homme, comme toutes mes sœurs, j'ai été élevée dans cette idéalisation féminine. Toutes femmes doivent savoir prendre soin de leurs familles, de se défendre par ses propres moyens, sans l'aide de personne. En naissant Mormont, j'ai eu la chance d'être libre de choisir mon destin. Alors que Dacey grognait avec hargne, se crispait sous la douleur des contractions naissantes, je ne pensais qu'à cela, à notre chance d'avoir vu le jour sur cette petite île perdue. Cet enfant allait-il connaître cette même liberté ? Chaque fois que Dacey serrait ma main, j'imaginais la vie de ce petit ours. Plusieurs scénarios s'offraient à moi, un petit garçon qui courraient dans la cour de Winterfell, fuyant sa septa et en riant de tout son être. Une petite fille mal peignée, toujours avec ce même rire, qui délaisse la couture pour apprendre à se battre. Oui, j'imaginais tellement de choses pour cet enfant. Il en connaîtra peut-être jamais ce que c'est de vivre sur notre île, mais je savais qu'il allait être aimé et c'était cela le plus important.
Le râle de Dacey me fit presque sursauter, cela ressemblait à un cri de soldat tombé. Son hurlement et son broiement de main n'étaient rien en comparer à ce qu'elle vivait. Rien de très réjouissant en soit. Elle tomba une fois encore sur le lit, perlé de sueur. Je ne regardais qu'elle, essayant de toutes mes forces d'avoir un visage réconfortant. Heureusement que Lyra était avec nous, entre nous deux, c'était elle la plus humaine et celle qui arrivait à trouver les mots justes pour aider et non envenimer une situation. Depuis le début, elle encourageait notre aîné, la rassurait et moi je restais là, planté sur mes deux pieds, à l'éventer avec la seule chose qui se trouvait à côté de moi, un petit miroir. L'enfant se mit à pleurer, un son plus que désagréable, mais qui voulait tellement dire de chose. Il était là. Vivant. Je la vis parler, mais les cris de l'enfant m'interdisait d'entendre les mots de sa mère. Je levai les yeux vers Lyra qui elle ne quittait pas le petit ours des yeux. Sans le savoir, nous avions partagé nos rôles, je veillais sur notre sœur, elle viellait sur l'enfant. Avec un lige sec, je lui essuyais le front et récupérai par la même occasion ma main endoloris par la douleur.
- C’est une fille ! Une fille !
Ce fut cette fois un sourire spontané qui fit face à Dacey, elle avait raison, elle le savait. Une petite fille avait rejoint nos rangs. Nous en avions perdues une pour en retrouver une autre. Lyra prit cette enfant dans ses bras, un nouveau-née qui hurlait de toutes ses forces. C'était bien une Mormont dans le cœur. Lyra la nomma la petite princesse du Nord et ce fut un autre sourire qui se dessina sur mes lèvres, à défaut de la nommer par son prénom, la princesse du Nord fera parfaitement l'affaire. Ce fut avec un grand étonnement que je vis Lyra verser ses petites larmes, je devais vraiment ressembler à notre mère... Je ne pleurais pas de joie et pourtant, j'étais vraiment heureuse pour Dacey, pour cette naissance, mais aucune larme ne vint à s'écouler de mes yeux.
- Tu es tante Jory ! Te rends-tu comptes ?
J’acquiesçais du regard, je n'avais pas besoin de mots pour exprimer ce que je ressentais, surtout pas lorsque ce message corporel était adressé à mes sœurs. M'agenouillant près du lit et en prenant appui sur le lit, j'observais la petite princesse du Nord avec ses reflets roux. Un commentaire que je garderais pour moi, ce bébé n'était réellement beau, tout fripé.
- Félicitation Dacey, tu as eu ta petite fille... Tu avais raison
Je tendis la main à Lyra, certes, je ne pleurais pas devant cette naissance, mais je n'en étais pas moins émue. Mon autre main, je la posai sur l'épaule de Dacey.
- Comment va-t-elle se nommer ?
D'une manière délicate, je remis en place une de ses mèches de cheveux. Cela faisait du bien de voir du bonheur, c'est ce qu'il me fallait, du bonheur, rien de plus.
- Maman lui a transmit son talent pour se faire entendre
Telle une épée à deux tranchants, la vie sur l'île aux ours pouvait être autant dangereuse que savoureuse. Jamais je n'ai eu à me plier aux exigences d'un homme, comme toutes mes sœurs, j'ai été élevée dans cette idéalisation féminine. Toutes femmes doivent savoir prendre soin de leurs familles, de se défendre par ses propres moyens, sans l'aide de personne. En naissant Mormont, j'ai eu la chance d'être libre de choisir mon destin. Alors que Dacey grognait avec hargne, se crispait sous la douleur des contractions naissantes, je ne pensais qu'à cela, à notre chance d'avoir vu le jour sur cette petite île perdue. Cet enfant allait-il connaître cette même liberté ? Chaque fois que Dacey serrait ma main, j'imaginais la vie de ce petit ours. Plusieurs scénarios s'offraient à moi, un petit garçon qui courraient dans la cour de Winterfell, fuyant sa septa et en riant de tout son être. Une petite fille mal peignée, toujours avec ce même rire, qui délaisse la couture pour apprendre à se battre. Oui, j'imaginais tellement de choses pour cet enfant. Il en connaîtra peut-être jamais ce que c'est de vivre sur notre île, mais je savais qu'il allait être aimé et c'était cela le plus important.
Le râle de Dacey me fit presque sursauter, cela ressemblait à un cri de soldat tombé. Son hurlement et son broiement de main n'étaient rien en comparer à ce qu'elle vivait. Rien de très réjouissant en soit. Elle tomba une fois encore sur le lit, perlé de sueur. Je ne regardais qu'elle, essayant de toutes mes forces d'avoir un visage réconfortant. Heureusement que Lyra était avec nous, entre nous deux, c'était elle la plus humaine et celle qui arrivait à trouver les mots justes pour aider et non envenimer une situation. Depuis le début, elle encourageait notre aîné, la rassurait et moi je restais là, planté sur mes deux pieds, à l'éventer avec la seule chose qui se trouvait à côté de moi, un petit miroir. L'enfant se mit à pleurer, un son plus que désagréable, mais qui voulait tellement dire de chose. Il était là. Vivant. Je la vis parler, mais les cris de l'enfant m'interdisait d'entendre les mots de sa mère. Je levai les yeux vers Lyra qui elle ne quittait pas le petit ours des yeux. Sans le savoir, nous avions partagé nos rôles, je veillais sur notre sœur, elle viellait sur l'enfant. Avec un lige sec, je lui essuyais le front et récupérai par la même occasion ma main endoloris par la douleur.
- C’est une fille ! Une fille !
Ce fut cette fois un sourire spontané qui fit face à Dacey, elle avait raison, elle le savait. Une petite fille avait rejoint nos rangs. Nous en avions perdues une pour en retrouver une autre. Lyra prit cette enfant dans ses bras, un nouveau-née qui hurlait de toutes ses forces. C'était bien une Mormont dans le cœur. Lyra la nomma la petite princesse du Nord et ce fut un autre sourire qui se dessina sur mes lèvres, à défaut de la nommer par son prénom, la princesse du Nord fera parfaitement l'affaire. Ce fut avec un grand étonnement que je vis Lyra verser ses petites larmes, je devais vraiment ressembler à notre mère... Je ne pleurais pas de joie et pourtant, j'étais vraiment heureuse pour Dacey, pour cette naissance, mais aucune larme ne vint à s'écouler de mes yeux.
- Tu es tante Jory ! Te rends-tu comptes ?
J’acquiesçais du regard, je n'avais pas besoin de mots pour exprimer ce que je ressentais, surtout pas lorsque ce message corporel était adressé à mes sœurs. M'agenouillant près du lit et en prenant appui sur le lit, j'observais la petite princesse du Nord avec ses reflets roux. Un commentaire que je garderais pour moi, ce bébé n'était réellement beau, tout fripé.
- Félicitation Dacey, tu as eu ta petite fille... Tu avais raison
Je tendis la main à Lyra, certes, je ne pleurais pas devant cette naissance, mais je n'en étais pas moins émue. Mon autre main, je la posai sur l'épaule de Dacey.
- Comment va-t-elle se nommer ?
D'une manière délicate, je remis en place une de ses mèches de cheveux. Cela faisait du bien de voir du bonheur, c'est ce qu'il me fallait, du bonheur, rien de plus.
- Maman lui a transmit son talent pour se faire entendre
copyright crackle bones
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Lyra x Jorelle x Dacey
Nouvelle arrivée dans la famille.
An 300, lune 1, semaine 1
Le calme, elle ne percevait que le calme, il y avait bien des paroles autour d'elle, mais c'était comme celles-ci, elle n'arrivait pas à parvenir jusqu'à Dacey. Donner la vie, l'ourse protectrice n'avait rien donné, tout son corps avait souffert pour pouvoir, faire sortir l'héritière du Nord. Là, elle était simplement épuisée, savourant le faite de ne plus avoir à pousser, de pouvoir enfin se reposer, il lui était même impossible de concevoir qu'elle était mère, non la vérité, c'était simplement qu'elle allait mieux, qu'elle était bel et bien en vie. Même le linge sec que Jorelle lui passait sur le front ne la fit pas revenir à la réalité. Après tout, cela devait être le cas de chaque mère qui venait d'accoucher, car pour supporter la souffrance, il fallait faire preuve de courage, mais une fois fini, il fallait pouvoir s'en remettre, oublier le mal qui à traverser tout son être. Comme le reste, elle n'entendit pas Lyra annoncer fièrement qu'il s'agissait d'une fille, ni même leurs pleurs de son enfant.
Puis, il y a eu cet instant magique où le bébé se trouva sur sa poitrine, là, ce fut son instinct maternel qui se réveilla, son instinct qui lui souffla de revenir vers le monde des hommes. Quittant sa bulle protectrice, ses mains se mirent à trembler en voyant ce petit être posé sur elle, ces cris lui réchauffaient le coeur, son enfant était en vie. Ils avaient réussi, ils avaient traversé cette épreuve.
« La petite princesse du Nord, »
Ses paroles ne la firent pas quitter son enfant des yeux. Son coeur se réchauffait encore plus, une petite fille, elle avait eu une petite fille. Tout le temps de sa grossesse, elle avait eu ce pressentiment et son instinct ne l'avait pas trompé. Toutes ces longues lunes à l'attendre, toutes ses longues lunes à craindre d'être une mauvaise mère, mais là, en la voyant, elle ne pouvait que l'aimer, comme si son coeur l'avait toujours attendu. Son enfant, il n'y avait plus qu'elle qui comptait à ce moment précis.
- Félicitation Dacey, tu as eu ta petite fille... Tu avais raison
La douleur de l'accouchement se trouvait n'être qu'un vilain souvenir, les femmes avaient raison, une fois l'enfant dans les bras, il était facile d'oublier la douleur engendrée pour l'avoir, car au final, c'était une belle récompense. Levant le regard vers ses soeurs, les larmes ne quittèrent pas ses iris bleus, mais l'émotion était bel et bien présente. Elle était heureuse de partager ce moment si précieux avec elles.
- Comment va-t-elle se nommer ?
L'enfant se mit à crier plus fort, là, Dacey se releva légèrement pour avoir un meilleur appui et pouvoir la prendre comme il le fallait dans ses bras. Comme le disait Jorelle, la petite princesse du Nord avait hérité de la voix emplie de caractère des Mormont. Commençant à la bercer, elle articula avec beaucoup d'émotion ses premiers mots depuis l'accouchement.
- Elle est parfaite...parfaite... Chutt petite guerrière, tout va bien, maman est là.
Oui, elle était Maman. Sa voix douce calma l'enfant et ses yeux bleus s'ouvrirent légèrement. Dacey ne put qu'admirer sa beauté, elle ressemblait tant à Robb. Pour la suzeraine du Nord, il s'agissait du plus beau bébé qu'elle avait vu de sa vie, un merveilleux cadeau des anciens dieux.
- Avec Robb, nous avions décidé que si c'était une fille, on l'appellerait Maeve, en l'honneur de notre mère. À ce moment-là, l'enfant lui attrapa son doigt avec une force digne d'une Nordienne. Maeve Stark, fille de l'ourse et du loup.
De nouveau, elle vint à sourire à ses soeurs, sans elles, Dacey estimait qu'elle n'aurait pas eu autant de force. Maeve était leur cadeau béni à elles toutes, elles qui avaient traversé tellement d'épreuves ces dernières lunes, c'était leurs moyens de voir que la vie donnait autant qu'elle prenait.
- Ce prénom vous plaît-il ?
Le calme, elle ne percevait que le calme, il y avait bien des paroles autour d'elle, mais c'était comme celles-ci, elle n'arrivait pas à parvenir jusqu'à Dacey. Donner la vie, l'ourse protectrice n'avait rien donné, tout son corps avait souffert pour pouvoir, faire sortir l'héritière du Nord. Là, elle était simplement épuisée, savourant le faite de ne plus avoir à pousser, de pouvoir enfin se reposer, il lui était même impossible de concevoir qu'elle était mère, non la vérité, c'était simplement qu'elle allait mieux, qu'elle était bel et bien en vie. Même le linge sec que Jorelle lui passait sur le front ne la fit pas revenir à la réalité. Après tout, cela devait être le cas de chaque mère qui venait d'accoucher, car pour supporter la souffrance, il fallait faire preuve de courage, mais une fois fini, il fallait pouvoir s'en remettre, oublier le mal qui à traverser tout son être. Comme le reste, elle n'entendit pas Lyra annoncer fièrement qu'il s'agissait d'une fille, ni même leurs pleurs de son enfant.
Puis, il y a eu cet instant magique où le bébé se trouva sur sa poitrine, là, ce fut son instinct maternel qui se réveilla, son instinct qui lui souffla de revenir vers le monde des hommes. Quittant sa bulle protectrice, ses mains se mirent à trembler en voyant ce petit être posé sur elle, ces cris lui réchauffaient le coeur, son enfant était en vie. Ils avaient réussi, ils avaient traversé cette épreuve.
« La petite princesse du Nord, »
Ses paroles ne la firent pas quitter son enfant des yeux. Son coeur se réchauffait encore plus, une petite fille, elle avait eu une petite fille. Tout le temps de sa grossesse, elle avait eu ce pressentiment et son instinct ne l'avait pas trompé. Toutes ces longues lunes à l'attendre, toutes ses longues lunes à craindre d'être une mauvaise mère, mais là, en la voyant, elle ne pouvait que l'aimer, comme si son coeur l'avait toujours attendu. Son enfant, il n'y avait plus qu'elle qui comptait à ce moment précis.
- Félicitation Dacey, tu as eu ta petite fille... Tu avais raison
La douleur de l'accouchement se trouvait n'être qu'un vilain souvenir, les femmes avaient raison, une fois l'enfant dans les bras, il était facile d'oublier la douleur engendrée pour l'avoir, car au final, c'était une belle récompense. Levant le regard vers ses soeurs, les larmes ne quittèrent pas ses iris bleus, mais l'émotion était bel et bien présente. Elle était heureuse de partager ce moment si précieux avec elles.
- Comment va-t-elle se nommer ?
L'enfant se mit à crier plus fort, là, Dacey se releva légèrement pour avoir un meilleur appui et pouvoir la prendre comme il le fallait dans ses bras. Comme le disait Jorelle, la petite princesse du Nord avait hérité de la voix emplie de caractère des Mormont. Commençant à la bercer, elle articula avec beaucoup d'émotion ses premiers mots depuis l'accouchement.
- Elle est parfaite...parfaite... Chutt petite guerrière, tout va bien, maman est là.
Oui, elle était Maman. Sa voix douce calma l'enfant et ses yeux bleus s'ouvrirent légèrement. Dacey ne put qu'admirer sa beauté, elle ressemblait tant à Robb. Pour la suzeraine du Nord, il s'agissait du plus beau bébé qu'elle avait vu de sa vie, un merveilleux cadeau des anciens dieux.
- Avec Robb, nous avions décidé que si c'était une fille, on l'appellerait Maeve, en l'honneur de notre mère. À ce moment-là, l'enfant lui attrapa son doigt avec une force digne d'une Nordienne. Maeve Stark, fille de l'ourse et du loup.
De nouveau, elle vint à sourire à ses soeurs, sans elles, Dacey estimait qu'elle n'aurait pas eu autant de force. Maeve était leur cadeau béni à elles toutes, elles qui avaient traversé tellement d'épreuves ces dernières lunes, c'était leurs moyens de voir que la vie donnait autant qu'elle prenait.
- Ce prénom vous plaît-il ?
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Nouvelle arrivée dans la famille
Dacey & Jorelle & Lyra
An 300, lune 1, semaine 1
Si depuis le début de l’accouchement, Jorelle n’avait pas réellement semblé à son aise, ne sachant probablement pas comment réagir face à la douleur et aux cris de leur aînée, son masque d’incertitudes était tombé lorsque le museau crispé de pleurs de leur nièce fut posé contre le sein de sa mère. Sans un mot, elle hocha la tête alors qu’elle se rendait probablement compte qu’elle n’était plus seulement une fille et une sœur, mais également une tante pour ce petit être fragile qui ne demandait qu’à être aimé et protégé. En particulier lorsque l’on était l’héritière du Nord et que l’hiver menaçait déjà le pas de leur porte tout en réveillant d’anciennes animosités. Car ce n’était un secret pour personne, les climats rudes étaient propices aux querelles et aux trahisons. L’on ferait de son mieux pour survivre, même si cela signifiait dévoiler la facette la plus sombre de son humanité. Les Mormont, ayant toujours vécu sur un territoire hostile, y étaient habitués et, de fait, seraient probablement les plus résistants aux tentations mauvaises de l’ambition dévorante et des coups bas. La petite ourse n’aurait pu choisir de meilleure famille au sein de laquelle grandir. Car chaque de ses femmes, chacune de ses filles dévoileraient crocs et griffes pour protéger la nouvelle-née.
La quatrième ourse se rapprocha, curieuse, et s’agenouilla près du lit tandis que Lyra, dans son dos, attrapait la main qu’elle lui tendait. D’un revers de paume, elle essuya les quelques larmes qui perlaient sur ses cils sombres avant qu’elles ne mouillent ses joues. Au trait d’humour de sa cadette, l’archère laissa échapper un petit rire de sa gorge serrée par l’émotion. Il était certain que ce bébé avait hérité du don naturel de leur génitrice pour hurler.
Les yeux troubles de Dacey se levèrent vers elles alors qu’elle hoqueta avec difficulté quelques mots rassurant pour bercer la petite. Jamais l’héritière ne l’Île aux Ours ne s’était montrée aussi fragile et aussi délicate. Avait-elle un jour sangloté sous le coup de l’émotion ? Même le jour de son mariage, elle s’était montrée noble et farouche, arborant toujours le même air sévère et honorable qui ne la quittait jamais. De la voir aussi heureuse et épanouie, sa petite fille contre elle, rendit sa petite sœur si fière, si profondément fière qu’elle sentit les larmes lui picoter les yeux à nouveau. Elle les ravala cependant lorsque Jory demanda le prénom de la petite fille. Le couple avait-il déjà décidé avant la naissance ? Sentant presque que l’on parlait d’elle, l’oursonne lutta pour ouvrir ses paupières fripées, laissant apparaître deux orbes couleur d’azur qu’elle aurait pu autant tenir de sa mère que de son père. En revanche, le fin duvet roux, semblable aux couleurs de l’automne, qui recouvrait sa petite tête rose n’était définitivement pas de l’Ourse Protectrice.
« Maeve, Maeve, » chantonna presque Lyra. « Il lui va comme un gant. Mère serait très fière. Évidemment qu’il nous plaît ! »
Elle hocha la tête et chercha l’accord de sa cadette des yeux.
Depuis le retour de Jorelle dans le Nord, il lui avait semblé qu’elle et leur aînée s’étaient retrouvées dans une ambiance plutôt pesante et glaciale. La jeune femme avait conscience que Dacey avait mal vécu le départ de leur sœur dans le Sud, après de cette Reine qui n’était plus la leur depuis la scission des Sept Couronnes et qu’elle ne comprenait certainement pas son désir de repartir aussitôt qu’elle était de retour dans sa région natale. Mais Jory n’étaient pas comme elles. Elle avait toujours eu cet esprit aventureux, désireux de tenter de nouvelles choses quant bien même cela ne plaisait pas à tout le monde. Non, en particulier lorsque cela ne plaisait pas à tout le monde. La brune ne considérait pas les voyages de la quatrième ourse comme étant un abandon et encore moins comme une défection. Mais les choses étaient probablement plus difficiles à avaler pour leurs aînées. Lyra pouvait comprendre les deux points de vue, mais se gardait bien de choisir un côté ou l’autre.
Autour de la nouvelle-née, cependant, il semblait que toutes les tensions avaient disparu pour ne laisser place qu’à l’heureux événement qui était peut-être synonyme des véritables retrouvailles entre les trois Mormont tassées autour du lit de lady Stark.
« As-tu besoin de quelque chose, Dacey ? De l’eau ? Des linges propres ? N’importe quoi ? » lui demanda-t-elle d’une voix douce en écartant une de ses mèches sombres, collée à son front blanc.
Bientôt, la valse des domestiques et des serviteurs cessa alors que les derniers bruits de pas s’évanouissaient dans le couloir, laissant les quatre ourses réunies et enfin seules. Dans la grande chambre des suzerains Stark, le feu craquait contre les bûches. Mais la quiétude serait de courte durée. Car bientôt, le ballet des visiteurs venus admirer l’héritière du Nord se presserait contre la porte pour féliciter la jeune mère.
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Lyra x Jorelle x Dacey
Nouvelle arrivée dans la famille.
An 300, lune 1, semaine 1
La tête de l'enfant reposait sur son épaule Braillant haut et fort. Gigotant dans tous les sens. Elle était si petite et pourtant, elle se débattait déjà. Le contraste de ses cheveux roux et des boucles brunes de notre aîné me fit sourire. La petite princesse du nord n'était pas seulement la digne héritière de Maege avec ce hurlement perçant, elle était aussi la petite fille d'une Tully. Sa chevelure trahissait déjà ses origines. Le nourrisson continuait à crier jusqu'au moment bénit où Dacey réussit à la calmer, simplement avec des mots, simplement avec une douceur qui était inhabituelle pour elle. Notre sœur ressemblait déjà à une vraie maman. Ses bras qui berçaient le bébé ne paraissaient-il pas encore plus doux, plus tendres ? À ce moment, j'étais fière d'elle, fière du travail qu'elle avait accompli.
Doucement, comme-ci qu'elle ne voulait pas effrayer l'enfant, elle prononça le nom qui allait être le sien. La petite princesse du nord aura le doux nom de Maeve. Un prénom qui lui allait déjà si bien. Elle prit le doigt de sa mère et cela la fit sourire. Lyra chantonnait presque en récitant à plusieurs reprises le nom de la dernière Mormont et répondit pour nous deux. En effet, ce prénom était parfait, il lui correspondait si bien et ça montrait bien qu'elle n'était pas seulement une louve, mais aussi une oursonne. Ce moment qu'on partageait était joyeux et emplit d'émotion, un moment qui nous faisait du bien. C'est ce que nous avions besoin. Un moment de paix. Un moment de plénitude. Un moment à nous. À cet instant, tout était oublié, rien ne semblait nous empêcher d'être heureux.
- As-tu besoin de quelque chose, Dacey ? De l’eau ? Des linges propres ? N’importe quoi ?
Je reconnaissais bien notre Lyra. Elle s'inquiétait pour notre aînée et elle était prête à se plier en quatre pour satisfaire le moindre de ses désirs. Je voyais bien les servantes s'activer dans tous les sens, mais je ne voulais pas m'en préoccuper et préférait les ignorer. Maeve avait tantôt les yeux ouverts, tantôt les yeux fermer et de temps en temps, elle hoqueta d'un air plaintif. Décidément, ce prénom lui était destiné. Toutefois, elle n'était pas la première à porter un prénom qui se voulait être honorifique. Jeor, notre neveu, portait le prénom de notre oncle. Il en était de même pour moi, même si je n'en étais pas fière, mon patronyme me fut donné pour honorer Jorah. Je ne connaissais pas l'origine des prénoms de Dacey, Alysane, Lyra, mais pour Lyanna, j'ai toujours pensé qu'elle fut nommée ainsi pour la sœur de Ned Stark.
Finalement, sentant tous mes membres s'engourdirent, je me remis debout, puis je m'installai sur le lit. Sans que Dacey donne sa réponse, je lui tendis un verre d'eau, mais en la voyant si concentrer, je finis par le boire avant de remettre de l'eau dans le gobelet, qui cette fois, resta dans mes mains.
- Grâce à elle, les Tully continue à vivre, dis-je tout en touchant ses boucles rousses.
Je continuais à sourire, d'une manière involontaire. Un sourire qui était devenait naturel et qui commençait à provoquer des crampes.
- Elle va conquérir tous les cœurs cette petite perle du nord
La tête de l'enfant reposait sur son épaule Braillant haut et fort. Gigotant dans tous les sens. Elle était si petite et pourtant, elle se débattait déjà. Le contraste de ses cheveux roux et des boucles brunes de notre aîné me fit sourire. La petite princesse du nord n'était pas seulement la digne héritière de Maege avec ce hurlement perçant, elle était aussi la petite fille d'une Tully. Sa chevelure trahissait déjà ses origines. Le nourrisson continuait à crier jusqu'au moment bénit où Dacey réussit à la calmer, simplement avec des mots, simplement avec une douceur qui était inhabituelle pour elle. Notre sœur ressemblait déjà à une vraie maman. Ses bras qui berçaient le bébé ne paraissaient-il pas encore plus doux, plus tendres ? À ce moment, j'étais fière d'elle, fière du travail qu'elle avait accompli.
Doucement, comme-ci qu'elle ne voulait pas effrayer l'enfant, elle prononça le nom qui allait être le sien. La petite princesse du nord aura le doux nom de Maeve. Un prénom qui lui allait déjà si bien. Elle prit le doigt de sa mère et cela la fit sourire. Lyra chantonnait presque en récitant à plusieurs reprises le nom de la dernière Mormont et répondit pour nous deux. En effet, ce prénom était parfait, il lui correspondait si bien et ça montrait bien qu'elle n'était pas seulement une louve, mais aussi une oursonne. Ce moment qu'on partageait était joyeux et emplit d'émotion, un moment qui nous faisait du bien. C'est ce que nous avions besoin. Un moment de paix. Un moment de plénitude. Un moment à nous. À cet instant, tout était oublié, rien ne semblait nous empêcher d'être heureux.
- As-tu besoin de quelque chose, Dacey ? De l’eau ? Des linges propres ? N’importe quoi ?
Je reconnaissais bien notre Lyra. Elle s'inquiétait pour notre aînée et elle était prête à se plier en quatre pour satisfaire le moindre de ses désirs. Je voyais bien les servantes s'activer dans tous les sens, mais je ne voulais pas m'en préoccuper et préférait les ignorer. Maeve avait tantôt les yeux ouverts, tantôt les yeux fermer et de temps en temps, elle hoqueta d'un air plaintif. Décidément, ce prénom lui était destiné. Toutefois, elle n'était pas la première à porter un prénom qui se voulait être honorifique. Jeor, notre neveu, portait le prénom de notre oncle. Il en était de même pour moi, même si je n'en étais pas fière, mon patronyme me fut donné pour honorer Jorah. Je ne connaissais pas l'origine des prénoms de Dacey, Alysane, Lyra, mais pour Lyanna, j'ai toujours pensé qu'elle fut nommée ainsi pour la sœur de Ned Stark.
Finalement, sentant tous mes membres s'engourdirent, je me remis debout, puis je m'installai sur le lit. Sans que Dacey donne sa réponse, je lui tendis un verre d'eau, mais en la voyant si concentrer, je finis par le boire avant de remettre de l'eau dans le gobelet, qui cette fois, resta dans mes mains.
- Grâce à elle, les Tully continue à vivre, dis-je tout en touchant ses boucles rousses.
Je continuais à sourire, d'une manière involontaire. Un sourire qui était devenait naturel et qui commençait à provoquer des crampes.
- Elle va conquérir tous les cœurs cette petite perle du nord
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Lyra x Jorelle x Dacey
Nouvelle arrivée dans la famille.
An 300, lune 1, semaine 1
Être mère, Dacey était maman. Sa fille était si belle, si réussite, elle n'arrivait encore à y croire que cette petite merveille soit la sienne, mais surtout elle était envahie par des sentiments encore étrangers pour elle. Oui, elle connaissait l'amour, l'amour pour ses soeurs, pour Robb, mais là pour son enfant, c'était toute autre chose, elle englobait tout son coeur, tout son être. Maeve était-ce qu'elle avait toujours attendu sans jamais le réaliser jusqu'à ce jour. Levant le visage empli d'émotion diverse vers ses soeurs, elle vint leur demander si le prénom de la princesse du Nord leur plaisait. Dacey se souvenait encore du moment où les choix sur les prénoms s'étaient arrêté, Robb avait compris son envie de rendre hommage à sa mère avec un prénom ressemblant aux siens. Au même moment, Maeve ouvrit légèrement les yeux, et Dacey plongea son regard à l'intérieur de ses bulles bleues.
« Maeve, Maeve. Il lui va comme un gant. Mère serait très fière. Évidemment qu’il nous plaît ! »
C'était vrai, ce prénom lui collait à la perfection. Elle était une Stark, même l'âme des Mormont existerait en elle, sa fille deviendrait une guerrière, une femme forte, elle en avait aucun doute. Oubliant ceux qui l'entouraient, les Mormont contemplaient l'enfant et se laissaient envahir par ce sentiment de bonheur devenu bien rare c'est dernier temps.
« As-tu besoin de quelque chose, Dacey ? De l’eau ? Des linges propres ? N’importe quoi ? »
Continuant à admirer le visage de Maeve, Dacey vint à répondre d'une voix douce :
- Non, ça va...pour le moment.
Elle ne voulait pas briser ce moment si spécial, elle n'avait même pas vu que Jorelle lui avait tendu un verre d'eau, son esprit étant emporté par la contemplation de son enfant. Tout le monde avait quitté la pièce, hormis les ourses.
- Grâce à elle, les Tully continue à vivre,
Levant le regard vers sa soeur, elle en compris tout le sens. C'est vrai que sa fille avait hérité des traits des Tully, des traits de son père. Les Tully avaient beau avoir disparu dans le Conflans, ici dans le Nord, il restait des traces de leur famille, même si aucun d'eux ne portait les noms, il n'avait pas totalement disparu.
- Elle va conquérir tous les cœurs cette petite perle du nord
Voir ses soeurs sourire lui réchauffait le coeur, toutes les tensions semblaient avoir disparu, une naissance telle que celle-ci était véritablement un cadeau, ce fut à ce moment-là que la porte s'ouvrir. Levant le regard, son époux entra dans la pièce, elle pouvait voir dans son regard qu'il s'était inquiété. Venant près d'elles, elle lui passa sa fille dans ses bras et annonça :
- Je te présente notre fille, Maeve Stark.
Il était venu le temps que Robb découvre sa fille, découvre son héritière. Ensemble, ils avaient créé un être humain, et même si ce n'avait pas été un mariage d'amour, à présent, pour tous ceux qui pouvaient observer cette scène, l'amour des suzerains du Nord paraissait bien clair.
Être mère, Dacey était maman. Sa fille était si belle, si réussite, elle n'arrivait encore à y croire que cette petite merveille soit la sienne, mais surtout elle était envahie par des sentiments encore étrangers pour elle. Oui, elle connaissait l'amour, l'amour pour ses soeurs, pour Robb, mais là pour son enfant, c'était toute autre chose, elle englobait tout son coeur, tout son être. Maeve était-ce qu'elle avait toujours attendu sans jamais le réaliser jusqu'à ce jour. Levant le visage empli d'émotion diverse vers ses soeurs, elle vint leur demander si le prénom de la princesse du Nord leur plaisait. Dacey se souvenait encore du moment où les choix sur les prénoms s'étaient arrêté, Robb avait compris son envie de rendre hommage à sa mère avec un prénom ressemblant aux siens. Au même moment, Maeve ouvrit légèrement les yeux, et Dacey plongea son regard à l'intérieur de ses bulles bleues.
« Maeve, Maeve. Il lui va comme un gant. Mère serait très fière. Évidemment qu’il nous plaît ! »
C'était vrai, ce prénom lui collait à la perfection. Elle était une Stark, même l'âme des Mormont existerait en elle, sa fille deviendrait une guerrière, une femme forte, elle en avait aucun doute. Oubliant ceux qui l'entouraient, les Mormont contemplaient l'enfant et se laissaient envahir par ce sentiment de bonheur devenu bien rare c'est dernier temps.
« As-tu besoin de quelque chose, Dacey ? De l’eau ? Des linges propres ? N’importe quoi ? »
Continuant à admirer le visage de Maeve, Dacey vint à répondre d'une voix douce :
- Non, ça va...pour le moment.
Elle ne voulait pas briser ce moment si spécial, elle n'avait même pas vu que Jorelle lui avait tendu un verre d'eau, son esprit étant emporté par la contemplation de son enfant. Tout le monde avait quitté la pièce, hormis les ourses.
- Grâce à elle, les Tully continue à vivre,
Levant le regard vers sa soeur, elle en compris tout le sens. C'est vrai que sa fille avait hérité des traits des Tully, des traits de son père. Les Tully avaient beau avoir disparu dans le Conflans, ici dans le Nord, il restait des traces de leur famille, même si aucun d'eux ne portait les noms, il n'avait pas totalement disparu.
- Elle va conquérir tous les cœurs cette petite perle du nord
Voir ses soeurs sourire lui réchauffait le coeur, toutes les tensions semblaient avoir disparu, une naissance telle que celle-ci était véritablement un cadeau, ce fut à ce moment-là que la porte s'ouvrir. Levant le regard, son époux entra dans la pièce, elle pouvait voir dans son regard qu'il s'était inquiété. Venant près d'elles, elle lui passa sa fille dans ses bras et annonça :
- Je te présente notre fille, Maeve Stark.
Il était venu le temps que Robb découvre sa fille, découvre son héritière. Ensemble, ils avaient créé un être humain, et même si ce n'avait pas été un mariage d'amour, à présent, pour tous ceux qui pouvaient observer cette scène, l'amour des suzerains du Nord paraissait bien clair.
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