Apprend moi [Pv Daven]

Date d'inscription : 27/08/2015

# Jeu 11 Aoû - 19:39

Apprend moi

Notre soleil est d'or

Daven & Alyx

Alyx claqua le livre qu’elle était en train de lire, d’un mouvement sec de la main suite au bruit de la porte qui s’ouvrait de ses appartements. Personne ne rentrait sans ses quartiers sans frapper sauf une personne. La personne qui partageait sa vie et qui partagerait sa vie jusqu’à son dernier souffle. Daven Lannister. Le lion, chevalier brillant de la Dent d’Or. Ambitieux mais trop impulsif, trop fonceur. La Lefford l’était également, à un niveau bien moindre mais souvent ce qu’elle entreprenait elle le réussissait sans trop de résistance. Le lion lui-même s’en était brûler les ailes face à la jeune femme, seul le soutien de Leo Lefford lui avait permis d’obtenir ce dont il rêvait : la main de la brune. Ils s’étaient mariés presque en même temps que Wynafryd et Léo, ce qui avait mis Alyx d’une humeur massacrante mais elle avait toujours honoré son devoir sans rechigner. Mais elle avait un secret que même le lion ignorait. Seul Otto le connaissait.

La jeune femme se tourna vers son époux et se leva, posant sans livre sur la table qui trônait dans la vaste pièce et rajusta son châle sur ses épaules. L’hiver venait et les températures s’étaient déjà bien refroidit laissant des courants d’air froid parcourir les couloirs de pierre de la forteresse. Mais les diverses pièces étaient chaleureuses et agréable, alimenter par de grands feux de cheminée. Et les serviteurs avaient un seul mot d’ordre, faire en sorte que la Dame de la Dent d’Or ne tombe pas malade au vu de son état de grossesse avancé. Un détail pour certains mais c’était le détail qui rendait Alyx de sombre humeur quasiment constamment. Tant que l’enfant ne serait pas né, elle ne serait pas rassurer, elle ne pourrait retrouver un sourire franc envers le monde. Son père ne pouvait la comprendre sur ce point, le seul pour le moment c’était Otto. Daven ne la comprenait pas encore, mais peut-être. Il voulait un enfant, elle n’en voulait pas. Elle ferait tout pour le faire changer d’avis, pour lui faire comprendre son point de vue.

Les deux époux se retrouvaient régulièrement avant le dîner du soir pour tenter de calmer le côté fonceur de Daven. Alyx tentait de lui inculper les leçons que lui avait apprises son propre père quand elle était enfant. Manipuler, parler avec justesse, avoir les bonnes piques au bon moment. Il n’était pas dénué d’intelligence, il était têtu mais il était possible qu’un jour cela rentre. Elle l’espérait, sinon elle continuerait à vivre comme elle vivait. Elle ouvrirait les cuisses pour son bon plaisir, elle ferait mine d’aller voir le mestre régulièrement en feignant d’être inquiète car elle n’avait toujours pas d’enfant en son sein, elle affronterait le regard noir et dure de son père avec douleur. Mais elle tiendrait bon. Elle comptait sur la loyauté de son serviteur qui ne la lui trahirait pas.
« Mon époux. » le salua la jeune femme « Votre journée a-t-elle été bonne ? »

Feindre la parfaite épouse, un jeu d’enfant. Mais Daven savait parfaitement qu’il n’avait pas capturé le cœur de la brune. Cela faisait plusieurs lunes qu’il essayait mais en vain. Mais il ne baissait pas les bras, il espérait encore et toujours pouvoir se targué d’avoir percer les secrets du cœur d’Alyx Lefford.

# Ven 12 Aoû - 16:28

Thème

Incapable d'engrosser une femme. Regarde moi le ce fière chevalier qui se dit lion rugissant. Il n'est pas foutu de dompter la Lefford. Un rire s'échappa des lèvres qui avaient jeté ses mots emplis de poison et il fut rejoint par celui de l'homme assit à côté, une choppe de bière à la main. Moi j'dis qu'elle est pô si facile. J'sais même pas s'il a pu la sauter. L'est dangereuse la gamine. L'autre leva les yeux au ciel, avant de répliquer. C'est un bon p'tit lot. puis bon, il l'a épousé, il peut la prendre comme il veut cette teigne. Moi une garce comme ça j'laurais forcée depuis longtemps. Et voilà longtemps qu'elle me lécherait les pieds. Les poings de Daven se serraient de plus en plus alors que les mots roulaient jusqu'à ses oreilles. Oui, Alyx n'était pas enceinte. Oui, Alyx ne lui donnerait pas encore d’héritier. Mais de là à être la risée de tous, c'était hors de question. C'est p(tete un lâche. Ou alors l'est impuissant. Fort quand il a une épée mais ridicule dans un pieu. Ce furent les mots de trop et le lion se releva, renversant la table. Il dégainait son épée en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire et rugit, de son visage emplie par la rage que les paroles avaient fait grandir en lui. Ses nerfs lâchaient. Ces abrutis ne pouvaient donc comprendre que le principal concerné en était le plus horrifié. Il en avait rêvé de ce mariage. Il en avait rêvé du pouvoir, de la peau d'Alyx, de tout ce que lui apportait de poser le lourd manteau d'or des Lannister sur les épaules de la brune. Et voilà que ses rêves s'écroulaient sans qu'il ne puisse rien faire. Rien ne se déroulait comme il le voulait, il perdait ses moyens face à l’héritière de la Dent d'Or. Il n'était qu'un chaton inoffensif entre des mains de marionnettiste.

Le feu se reflète dans la lame en acier valeryen et les hommes reculent devant la rage qu'ils lisent dans le regard qui leur fait face. Daven veut se battre, veut sentir le goût du sang qui n'a pas assez caressé le fil de son arme. Mais il n'attaque pas, pas encore. Ce serait un meurtre que de tuer de la sorte. C'est l'autre qui bondit pour lui faire face qui se heurte à la garde du chevalier. pourtant, le combat n'a pas lieu. Le sang ne coule pas alors que la tavernière les fout dehors sans le moindre état d'âme. Les hommes ont tôt fait de disparaitre dans la nature et Daven ne veut perdre de temps à leur courir après. Non, il veut des réponses de son épouse. Le fait-elle réellement exprès ou le destin se joue-t-il de leur couple ? Connaissant héritière, le lion n'a pas vraiment de doute.

Il prit pourtant son temps, débarbouillant son visage et attendant que les vapeurs d'alcool disparaissent. Il se rinça, faisant disparaitre l'odeur qui le suivait depuis la taverne et offrir un regard glacial à son miroir. Aujourd'hui, il aurait des réponses. Et il réussira à convaincre la belle.

C'est sans frapper qu'il rentra dans les appartements de son épouse et la trouva en pleine lecture, aussi belle qu'à son habitude. Les mots qui gonflaient dans sa gorge s'étranglèrent quelques secondes mais il devait reprendre convenance et ne pas se laisser une fois de plus berner. Alyx. glissa le lion pour ton formalité, sans s'entacher de mots doux.

Il se servit un verre de vin qui était mit à sa disposition par des serviteurs perspicaces et but une gorgée, fermant un instant les yeux avant de répondre à la question. Mal. Et vous n'y êtes pas étrangère. Il tourna alors son regard de glace jusqu'à la si belle brune, tentant d'oublier le désir qu'elle faisait encore et toujours naitre en lui. Sa voix se radoucie pourtant alors qu'il ajoutait : J'ai besoin de réponses de votre part. Des réponses honnêtes qu'un époux peut espérer de sa femme. Il posa sa coupe, restant tout de même à une certaine distance d'elle. Vous ne voulez pas d'enfant n'est ce pas ? La question avait tonné dans le silence, sans pour autant le moindre reproche dans la voix qui l'avait proférée. Oui, ce n'était les reproches qui emplissaient Daven. Mais il voulait des réponses. Il voulait comprendre. pour mieux la convaincre.

Date d'inscription : 27/08/2015

# Ven 12 Aoû - 22:18

Apprend moi

Notre soleil est d'or

Daven & Alyx

Sa réponse. Elle laissa la jeune fille perplexe. Elle ne s’attendait pas à ce genre de réponse, il n’avait pas mordu à l’hameçon. Peut-être avait-il apprit quelque chose de leur leçon. Mais ce n’était pas la première fois qu’il ne rentrait pas dans son jeu mais c’était la première fois qu’il en donnait la raison avec autant d’amertume dans la voix. Mais la surprise ne passa pas sur le visage d’Alyx. Il en fallait plus pour déstabiliser la brune. Mais elle était intriguée, il ne s’était pas croisé dans la journée donc elle l’avait incommodé de façon indirecte mais elle ignorait pourquoi. Pour une fois il avait peut-être une longueur d’avance sur elle, il savait et pas elle. Elle n’avait pas fait de vague ce jour alors c’était quelque chose de bien plus générale. La jeune femme fit donc une moue intrigué et incompréhensive.
« Qu’ai-je fait pour assombrir votre journée ? »

La voix de Daven se radoucit, moins dure. Il faiblissait…Cela laisserait une porte ouverte à Alyx pour renverser la situation, prendre l’avantage sur son époux qui venait de la surprendre. La jeune femme savait que lorsqu’elle n’était pas de bonne humeur, elle arrivait moins à contrôler les situations. Mais elle avait l’avantage de l’expérience. Mais face à la réponse de son époux, la belle arqua un sourcil comme son père pouvait le faire. Elle était bien la fille de son père, même réaction, même façon de procédé. Elle ne devait pas perdre ses moyens, elle fit un pas en avant avec un air détaché.
« Que souhaitez-vous savoir ? »

Son regard s’assombrit face à la question de Daven. Encore et toujours ce sujet, encore et toujours cet histoire d’enfant qui ne venait pas. Elle poussa un long soupire. Que répondre ? C’était peut-être le moment de vraiment aborder le sujet, lui expliquer, le convaincre. Lui en parler. Elle ignorait si c’était vraiment le bon moment, elle devait être prudente. Si elle livrait son secret et que Daven allait livrer l’information à Leo, la jeune femme risquait de parler vraiment un très sale quart d’heure. Et cela, Alyx ne voulait pas prendre ce risque de se prendre une raclée de la part de son paternel. Elle pinça ses lèvres et alla attaquer directement là où elle pouvait déstabiliser Daven.
« Vous pensez que cela me fait plaisir de voir les regards sombres de mon père face au rapport du mestre, de me faire ausculter par ce vieil homme toutes les semaines pour savoir si je suis stérile ? Je souhaite avoir un enfant, avoir un héritier, faire continuer le nom des Lefford. »

Elle plongea ses yeux verts dans l’azur de Daven. Alyx avait envie de lui expliquer, envie de vider son sac mais elle connaissait la loyauté de son époux envers son père. Elle devait se montrer maligne, prudente. Alors elle allait tester le terrain, avancé pas à pas pour savoir. Ne pas foncer, se montrer prudente. Ne pas se précipiter, peser les mots, elle pouvait avoir l’avantage facilement et arriver à ses fins à savoir ce qu’il pensait vraiment en utilisant les bons mots. Normalement un jeu d’enfant pour Alyx mais le terrain était glissant, il n’avait jamais été aussi glissant.
« Cet absence d’enfant vous incommode-t-il à ce point ? M’accusez-vous de…faire en sorte de ne pas avoir d’enfant ? Je peux supporter avec douleur ce regard accusateur de la part de mon père, mais j’aimerais de guère l’avoir de la part de mon époux. »

Alyx baissa la tête, mimant la tristesse d’un possible manque de confiance. Mais elle voulait voir la réaction de Daven. Le jugeait sur ce point afin de savoir que dire, que faire par la suite.

# Mar 30 Aoû - 19:57

Thème

Les mots de la Lefford n'attendrirent pas le visage de Daven. Il restait fermé, sans vouloir lui offrir pour de bon un regard. Il savait parfaitement qu'il se perdrait dans les yeux verts aussi manipulateurs que ceux des lions. Alyx le rendait faible mais les mots qu'il avait entendu plus encore. Quelque part, il avait peur. peur que ce qu'on racontait soit réel. peut-être était-il incapable d’engendrer un enfant. Après tout, il n'avait jamais eu d'échos concernant de possibles grossesses de femmes qui l'avaient côtoyé. Il priait lorsqu'il se rendait au septuaire, il priait pour ce qui l'effrayait ne soit qu'un mensonge. Et une petite voix lui soufflait encore et encore qu'Alyx était suffisamment forte pour empêcher un marmot dans son ventre. Mais pourquoi ? Quelles folles idées traversaient la Lefford ? Il voulait des réponses, pas des larmes et des jérémiades. Depuis quand Alyx subissait ? Depuis quand elle n'était plus maitre de son destin ? Elle se jouait de lui et il devait par tout les moyens essayer d’éviter son piège.

Mais cette fois, il ne pu éviter le regard qui le fixait. Il parvient à ne pas tomber dans les beaux yeux qui lui faisaient face, à ne pas se laisser happer. Il savait qu'il y avait quelque chose derrière, quelque chose qu'Alyx refusait de lui dire. Daven était certes moins intelligent que sa femme mais il n'était pas bête pour autant. Il était allé à la bonne école, fils de Lannister, écuyer de Leo. Il prit une profonde inspiration, détournant les yeux pour éviter ce qu'elle pouvait faire de lui, ce qu'elle pouvait faire sans même qu'il ne puisse lutter. Depuis combien de temps le lion aimait-il cette femme ? Il ne parvenait à mettre de date précise. Elle l'avait immédiatement charmée dans leurs enfances. Elle l'avait en son pouvoir depuis tant d'années.

Il devait lutter. La tristesse dans les yeux de la Lefford était fausse. Il devait s'en persuader s'il ne voulait pas lui appartenir dans un final qu'il refusait. Je ne porte aucun regards accusateurs. glissa-t-il alors qu'il se rapprochait, prenant son menton dans son main pour mieux relever la tête de la jeune femme. Derrière ce visage de déesse se cachait une ombre qu'il voulait faire disparaitre. Alyx était une manipulatrice née. Mais elle s'heurtait à un homme qui se voulait plus fort encore qu'elle. Son pouce glissa un instant sur la joue de sa femme avant que ses prunelles se glacent. Oui, je t'accuse de tout faire en sorte pour qu'aucun enfants ne grandissent dans ton ventre. Et je veux savoir pourquoi. Il n'y avait aucune possibilité d’échappatoire face au regard accusateur du Lannister.

Il lâcha pourtant son menton, retournant à son verre de vin dans lequel il trempa ses lèvres avant d'ajouter, sans lui laisser le temps de répliquer. Tu as toujours été maitresse de ton destin Alyx. Alors ne me fait pas croire que les dieux se jouent de toi. Je te sais bien plus intelligente que ça. Le tutoiement lui était revenue. Ce dont ils parlaient les rapprocherait ou les éloignerait à jamais. Mais Daven voulait prouver à la belle qu'il était là, à ses côtés. Comme un époux et non un simple homme qu'elle était obligée de côtoyer.

Date d'inscription : 27/08/2015

# Sam 10 Sep - 17:04

Apprend moi

lune 6, semaine 1

Daven & Alyx

Alyx esquiva un pas en arrière, ses yeux verts se transformèrent dans leur regard. Elle n’était plus l’épouse minaudant, elle était la vipère méfiante, mordante et piquante qu’elle savait être lors des réceptions. Elle se retranchait dans son domaine de confort, pour échapper à la douleur des mots que prononçait Daven. Il l’accusait réellement, comme s’il savait ce qu’elle faisait. La jeune femme se sentait en danger, son père n’avait pas encore abordé directement le sujet de front, il ne l’avait pas encore poussé dans ses retranchements mais son époux n’avait pas la patience du Lord de la Dent d’Or. Il voulait savoir, il voulait que la vérité éclate au grand jour, être fixé sur ce qui rendait la brune si éloignée de son devoir d’enfanter un héritier. Le contact du pouce du lion sur sa peau, avait ce gout de l’autorité, qu’il ne céderait pas face aux manipulations de la fille de la forteresse de l’Ouest.

Sans qu’elle ne sache pourquoi, elle sentit que la situation allait lui échapper. Son cœur se jeta dans une course effrénée, chose qu’il n’avait jamais réellement fait. Elle contrôlait toujours la situation, on lui avait appris à toujours contrôler la situation. Et là tout s’échappait. Il fallait qu’elle rattrape le tout avant que cela ne devienne incontrôlable et qu’elle doive faire face aux conséquences de ses actes. Et elle ne voulait pas affronter son père sur ce sujet car elle savait pertinemment qu’elle avait perdu d’avance. Il était son maître, elle ne le surpassait pas. Et malgré l’amour que son père lui portait, même si elle était désormais mariée, il n’hésiterait pas à la remettre à sa place, lui rappelait ce qu’elle était, une femme.

Daven ne lui laissa guère le temps de répliquer. Son pouce lâcha le menton de la jeune fille, tandis qu’il trempait ses lèvres dans le liquide carmin du vin. Le tutoiement était revenu, cela ne laissait rien de bon en prévision. Alyx se sentait prisonnière de son secret, elle était coincée, au pied du mur. Son cœur tambourinait dans sa poitrine pourtant son visage ne reflétait rien à part une certaine douleur face à la situation. Elle ne contrôla pas la larme qui coula le long de sa joue pâle et qui vint s’échouer sur l’arrête de sa mâchoire. Que faire ? Que dire pour celle qui contrôlait toujours la situation face à son mari. Elle allait se retrancher derrière son venin, sa dernière chance. Sa dernière carte. Un sourire de colère naquit sur les lèvres de la jeune fille.
« Effectivement j’ai toujours été maîtresse de mon destin et de mes actes. Vous me savez intelligente, et je vous sais incroyablement loyale envers mon père. Mon secret ne regarde que moi car si des mots franchissent mes lèvres, une centaine de lèvre iront susurrer mes paroles aux creux de l’oreille de mon père. »

La jeune femme tourna le dos à son époux pour aller se réfugier prêt de la fenêtre qui laissait apercevoir les plaines de l’Ouest s’étendre à perte de vue. Elle ferma les yeux un instant, tentant de se calmer. Pouvait-elle lui faire confiance ? Pouvait-elle seulement espérer que Daven respecte son secret ? Comprenne ses raisons ? Elle l’ignorait pourtant elle se devait de tâter le terrain, le poids de la situation devenant trop lourde pour ses frêles épaules.
« Je ne suis cependant pas maîtresse des actes des autres, et bien des situations m’échappent. Ce que je croyais avant n’est plus, les espérances ne sont plus. Les dieux se sont joués de moi, je ne laisserais pas cela se produire une deuxième fois. »

Elle parlait par énigme, testant ainsi son époux. Cherchant à savoir à qui sa loyauté serait plus grande. Envers Leo Lefford ou envers Alyx Lefford ? Le père ou la fille avait la loyauté du lion ? Elle l’ignorait mais elle le saurait. Elle était maîtresse dans cet art, Daven finirait par lui dire si oui ou non, il irait raconter ses dires à son père ou non. S’il s’avérait qu’il pouvait garder son secret, elle se livrerait, mais sinon elle serait muette comme la tombe de sa pauvre mère. Elle ne dirait pas un mot sur ses raisons, elle ne dirait rien.

# Dim 16 Oct - 0:14

Thème

La larme sur la joue d'Alyx fit mal au coeur du lion mais il ne devait céder, pas maintenant alors qu'il savait parfaitement qu'elle lui offrait du terrain sur lequel il s’avançait d'un pas conquérant. Il voulait garder le visage haut, un sourire sur ses lèvres et surtout ne pas la laisser faire. Elle était peut-être une reine de la manipulation mais... Daven était un Lannister et le fiel de ses paroles ne se taisaient jamais. Il n'était pas qu'un combattant, il savait se jouer des banquets et des hommes, avec où sans son épée. Le goût de la bataille n'était pas le seul dans son coeur. Il était proche d'Alyx, il avait été élevé par le même homme, oubliant son père pour embrasser la cause de son beau père. Et cette fois, elle ne le tiendrait pas. Cette fois, la manipulation n'était plus que dans un seul camps. Il jouait à son tour. Cette garce qu'il aimait tant ne le contrôlerait pas une seconde de plus. oui, il lui laissait bien du pouvoir. Mais aujourd'hui, c'était hors de questions; Les réponses lui importaient, beaucoup, bien trop.

Le lion leva les yeux au ciel aux paroles d'Alyx. Il était proche de Leo mais ce qu'il se passait entre eux ne concernait que leur couple. Si le Lefford avait mit son nez dans leur histoire au début, réglant les dernières mises en place de leur mariage, aujourd'hui, Daven refusait la présence du lord de la Dent d'Or. L'homme avait surement bien autre chose à faire avec sa nordienne, grosse jusqu'aux yeux. Elle attendait un enfant alors que celle du lion était encore plate, comme aux premiers jours de leur mariage. Elle ne lui avait jamais refusé sa couche alors pourquoi ? Pourquoi aucun enfant ne grandissait dans son ventre ? Alyx n'avait aucune peur à avoir. Ses enfants seraient des Lefford, Daven l'avait juré. Il ne servait à rien de se triturer les méninges. Il était venu pour des réponses, pas pour de nouvelles questions dans son esprit.

Daven s'avance et sans laisser le choix à Alyx il attrape son épaule, la forçant à la faire se retourner sans la moindre douceur. Il y a pourtant autre chose qui brille dans les prunelles du lion, un sentiment que ses gestes réfutent. Il se montrerait violent mais dans ses yeux brille la douceur d'un lionceau.

parle moi Alyx. Je t'en supplie parle moi. Explique moi, dit moi la vérité. Leo n'a rien à voir avec nous. Je lui suis fidèle mais je ne suis un chien. Les lions ne sont fidèles qu'à leur lionne tu devrais le savoir. Je sais que tu me caches quelque chose.

C'est presque de la détresse qu'on peut entendre dans la voix de Daven et qu'on peut lire dans ses yeux. Sa poigne sur l'épaule d'Alyx s'est fait un peu plus douloureuse alors qu'il est plongé dans les yeux verts si proches de ceux de sa véritable famille. pourquoi refuse-t-elle un enfant de lui ? Il sait qu'elle ne l'aime pas, que son coeur de glace est incapable de sentiment. Mais il ne lui demande que de lui faire croire. par instant, le lion se maudit d'avoir offert son âme à cette sorcière. Il ne s'est jamais vu si faible face à une femme. Jamais au grand jamais aucun n'a eu un tel pouvoir sur lui. Mais depuis combien de temps aime-t-il la belle Lefford ? Depuis combien de temps brule-t-il pour la demoiselle ? Alors pourquoi ? Il a tout pour plaire, bel homme, intelligent, ambitieux, portant l'un des noms les plus prestigieux de Westeros. Et elle se contente d'être sa femme, de lui écarter les cuisses quand il voudrait bien plus. Elle lui ment, elle le manipule. Mais le jeu est terminé. Il veut des réponses. Alyx ne sortira d'ici sans lui avoir offertes.

Date d'inscription : 27/08/2015

# Dim 16 Oct - 11:23

Apprend moi

lune 6, semaine 1

Daven & Alyx

Il posa sa main sur son épaule sans aucune délicatesse et la força à lui faire face. Les yeux verts d’Alyx fixant le bleu de son époux avec une détermination féroce de protéger son secret, ses convictions. On ne l’aurait pas à ce jeu. Elle ne menait peut-être pas la danse aujourd’hui, elle n’avait guère l’habitude d’être attaqué sur son propre terrain, mais elle savait très bien tenir tête, se défendre et retourner une situation. Elle était faite ainsi, Leo l’avait formé à son image, la rendant dangereux et son corps de femme la rendant encore plus mordante. Daven le savait très bien. La jeune Lefford ne baisserait pas les bras sans avoir lutté, elle se battrait jusqu’à être au pied du mur, elle ne ferait rien pour se laisser avoir. Elle était mariée à un lion, elle se battrait comme une lionne. Il ne fallait pas croiser une Lefford avec un Lannister. Cela était à coup sûr signe d’étincelles dangereuses pour tout le monde.

Les paroles atteignirent les fissures de sa carapace. Mais elle tint bon, ne cédant toujours pas malgré les affirmations de son époux. Il avait beau affirmé que cela ne concernait que leur couple mais cela affecter toutes la famille Lefford qu’il le veuille ou non. Si Leo soupçonnait Daven de savoir le secret de son enfant, il ferait tout pour le faire parler. Le lion arriverait-il alors à ne pas craquer devant l’homme qu’il respectait plus que son propre père ? Elle l’ignorait. Elle n’avait aucune preuve de cela, même si en son for intérieur elle voulait le croire. Mais son esprit était plus fort que ses émotions, que ses sentiments. Elle ne laissait jamais son cœur lui dicter ses faits et gestes. Et visiblement petit à petit, Daven réussissait à le faire également. Il ne semblait guère vouloir craquer face à Alyx. C’était bien une première, signe que ses leçons marchaient. Mais du coup cela la mettait en danger. Mais elle pouvait le faire craquer, la voix de son époux avait ce gout de détresse.

La main qui était posé sur son épaule, commençait lentement à la faire souffrir car il resserrait sa prise, comme si elle était une ancre et qu’il ne pouvait lâcher pour ne pas couler. Mais la jeune femme avait un physique bien plus frêle que son époux. Il avait la force d’un lion, mais elle n’avait guère la robustesse physique d’une lionne. Elle tenta de se dégager de son emprise avec une grimace de douleur.
« Vous me faites mal… »

Heureusement il desserra sa poigne, soulageant l’épaule de la jeune femme qui souffla de soulagement. Elle savait que ce n’était surement pas volontaire de sa part, l’émotion était à mettre sur cela. Le lion était impulsif, il n’agissait pas vraiment dans le calme et laissait bien souvent ses sentiments l’emporter contrairement à son épouse. Même s’il arrivait à ne pas craquer, ses émotions parlaient, elle était forte et Alyx devait affronter plus cela que l’inflexibilité dont il faisait preuve à l’heure actuelle. C’était compliqué quand le contrôle affrontait des émotions puissantes. D’ordinaire l’affrontement se faisait entre deux personnes contrôlant parfaitement leur cœur. Mais Daven était brut de décoffrage sur ce point et la Lefford ne pourrait guère le changer, elle le savait parfaitement.

Mais Alyx finit par craquer, les yeux bleus insistant de Daven contrastait avec son autorité. Elle voyait ce désir d’améliorer les choses. Il la connaissait parfaitement, il savait que l’épouser ne serait pas de tout repos, il savait que ce ne serait pas facile à vivre. Mais il n’avait surement pas prévu, qu’elle lui résiste sur le fait de ne pas avoir d’enfant tout en lui ouvrant ses cuisses pour obéir à son devoir conjugale. Cela pouvait effectivement être déroutant. Et elle le voyait à ce moment-là. Elle n’était pas très douée pour déchiffrer les émotions des gens. Elle savait juste reconnaître la force. Daven était fort. Pas uniquement fort avec une lame en main. Mais il venait de lui prouver qu’il pouvait l’affronter malgré l’amour qu’il lui portait. Elle avait fait une promesse à sa mère. Rester forte. Aujourd’hui, elle avait du mal à tenir cette promesse. Elle avait besoin de l’aide de quelqu’un pour la tenir. Peut-être que Daven pouvait l’y aider. Il faudrait qu’Alyx arrive à faire confiance, à ne pas vouloir tout contrôler. Il lui fallait quelqu’un pour l’aider à contrôler cela. Elle devait accepter le fait, qu’elle pouvait avoir un petit élan de faiblesse. Elle devait se forcer à accepter cela pour peut-être avancer et avoir des jours meilleurs devant elle.
« Sa catin…elle a brisé MA famille. Elle s’est incrustée, elle envenime l’esprit de mon père. Et là voilà grosse, portant un enfant. Il portera peut-être le nom des Manderly…mais ce sera un Lefford par le sang. Son père sera Leo Lefford. Même s’il est destiné à la maison Manderly…si c’est un garçon…il n’y a aucune certitude pour qu’il ne se retourne pas contre moi car c’est un homme. Si son ambition est suffisamment importante, il pourrait parfaitement me destituer et faire valoir sa masculinité. Mon père veillera à ce qu’il est la même éducation que moi, en plus de sa formation militaire…. »

Elle lui avouait sa crainte. La peur que lui inspirait son enfant, sa haine de la nordienne. Elle lui avouait tout. Sa voix sifflait telle la langue d’un serpent. Elle laissait tout son venin sortir, se déversant.
« Je n’ai pas le courage d’être mère, pas encore. Je n’ai pas cette fibre comme peut l’avoir Alysanne. Je veux voir cet mourir. Je veux que mon héritier soit le premier avant le sien. Le souci ait qu’elle soit tombé enceinte trop tôt. Si c’est elle met au monde une fille, je n’aurais peut-être pas autant de soucis à me faire. Elle ne pourra pas mettre la main mise sur la Dent d’Or, je ferais en sorte de couper tout cela. Mais je ne peux le faire en étant grosse. »

Ces paroles étaient cruels, assassines. Mais elle parlait de façon franche sur ce qu’elle ressentait. Elle mettrait en œuvre tout ce qu’elle pouvait pour contrer l’enfant à naître. Mais elle ne pouvait le faire en étant diminuer par des nausées matinales, par des douleurs aux dos, par un ventre énorme apportant de la fatigue. Elle devait avoir les pensées clairs, limpide comme de l’eau de roche. Elle baissa sa voix afin d’être sûr que personne en dehors de Daven ne puisse l’entendre.
« Otto m’apporte du thé au lune depuis que Wynafryd a annoncé sa grossesse…Je ne fais donc pas cela depuis le début de notre mariage. »

# Lun 17 Oct - 10:57

Thème

Oui, il lui faisait mal. Il le savait. Sa force physique était et serait toujours plus puissante que celle de sa jeune épouse. Alyx était une femme et lui un chevalier, il était impossible de comparer l'entrainement qu'ils avaient reçu. Mais Daven savait également que si Alyx n'était qu'une petite chose fragile dès lors que ses muscles apparaissaient, elle était loin de cela lorsque sa langue se mettait à siffler.

Durant quelques minutes, Daven crut qu'il n'aurait aucune réponse. Il ne servait à rien de forcer la Lefford et pourtant, il savait qu'il continuerait quoi qu'elle face ou dise. Il voulait ses réponses et ne laisserait le silence emplir son coeur qui avait soif de connaissance. Alyx était sienne mais elle ne l'était finalement qu'à moitié. Elle ne disait rien, se contentant du silence pour tout mensonge, se forçant à aucune réponses. Il voulait plus, toujours plus. Le lion n'avait jamais été capable d'entendre les mots qu'on refusait de lui souffler. Il savait lire dans les visages mais celui d'Alyx était un puits qu'il ne parvenait à comprendre.

Puis il comprit, alors que la voix claire d'Alyx s'élevait, rompant le silence pesant qui s'était formé. C'était la peur, de cette femme, de tout ce que la nordienne avait apporté ici bas. Daven n'avait compris pourquoi Leo s'était remarié. Et encore moi à une femme de ce Nord si sauvage et si étrange. Le lion connaissait les Manderly et leur pouvoir mais il n'aurait jamais pensé que le Lefford lie pour de bon sa famille avec eux. Les yeux de Daven se baissèrent aux paroles de son épouse. Il comprenait, à moitié. Lui n'avait jamais été héritier, lui le fils parfait, l'enfant prodige n'était qu'un Lannister lointain, étranger à la couronne des suzerains de l'Ouest. Lui, le parfait chevalier, bien meilleur que ce déchet de lutin n'était rien d'autre qu'un Jaime qui n'en était pas un. On le connaissait, c'était certain. Mais il n'était que le fils d'un cousin, sans aucun intérêt pour Tywin. Et si le vieux lion l'appréciait, Daven n'en demeurait pas moins un cousin.

Pourtant les mots d'Alyx le touchèrent. La détresse qu'il lisait dans sa voix et dans son visage le poussait à agir. Mais comment ? Il ne pouvait rien faire, le sang et les armes rendus inutiles dans ce jeu qui n'en était pas un. Wynafryd avait épousé Leo et rien ne pourrait changer tout cela. Alyx était la véritable héritière et Daven n'avait rien vu dans le joli visage de la nordienne qui pourrait la pousser à vouloir la Dent d'Or. Mais comment faire comprendre ça à la Lefford. Puis, alors que le lion essayait de la réconforter, la prenant dans ses bras avec plus de douceur que jamais, les derniers mots de la belle le firent retenir sa respiration. Il aurait voulu cacher les sentiments qui se battaient en lui mais il ne pouvait s'empêcher de retenir ses paroles. Elle prends du thé de lune. Bien qu'il en comprenait les raisons, Daven ne pouvait s'empêcher d'avoir mal, au plus profond de son coeur. Et pourtant, à l'extérieur, un sourire étira ses lèvres. Il serra un peu plus Alyx contre lui avant de prendre son visage entre ses mains, se plongeant dans les yeux qu'il aimait tant.

Il n'est même pas certain que l'enfant survive Alyx. Le sourire du Lannister était doux, rassurant, faisant briller ses yeux d'une lueur méconnue. Je te promets que jamais elle ne prendra ta place, la place de nos enfants. Tu es l'héritière de la Dent-d'Or et personne ne te l’enlèvera, je t'en fais le serment.

Ce n'était que des mots, Daven le savait. Mais il ne pouvait rien dire d'autre, juste faire des promesses. Alyx resterait plate tant que cet enfant ne serait né. Mais cette fois, le lion savait pourquoi et, dans un élan égoïste, il comprenait que la faute n'était sienne. Elle avait choisi quelque chose qu'il pensait impossible de contrôler. Les dieux seraient avec eux. Et lorsque Wynafried mettrait au monde son enfant, en espérant qu'il ne soit qu'une petite demoiselle, Alyx laisserait les dieux décider de ses grossesses.

Leo t'aime, plus qu'il n'aimerait jamais un autre enfant. Tu es son héritière, celle qu'il a formé toute sa vie pour prendre la tête de la Dent-d'Or. Et je doute qu'avec une mère aussi douce, l'enfant parvienne à te tenir tête.

Il voulait, devait, rassurer sa épouse. Et il pensait le moindre de ses mots. Jamais personne ne pourrait éclipser Alyx, aussi bien dans le coeur de Leo que dans son héritage. Elle était faite pour le rôle auquel on l'avait formé depuis qu'elle était née. Et ce n'était un enfant qui changerait cela.

Date d'inscription : 27/08/2015

# Ven 11 Nov - 18:01

Apprend moi

lune 6, semaine 1

Daven & Alyx

Alyx resta raide comme i quand son époux la serra doucement contre lui avant de prendre son visage délicat entre ses mains. Il voulait la rassurer, elle le sentait mais rien ne pourrait la rassurer tant que la nordienne n’aurait pas mis au monde le monstre qui grandissait en son sein. Pourtant le lion avait raison, rien ne pouvait dire si l’enfant à naître vivrait suffisamment pour atteindre un âge convenable pour devenir dangereux. L’hiver arrivait et le froid s’installait pas à pas, meurtrier, emportant les plus faibles auprès de l’étranger. Mais tout ceci résultait également du hasard. Alyx n’aimait pas le hasard, le destin car ils étaient imprévisibles. Elle avait toujours contrôlé la situation et tourner sa vie comme elle l’entendait. Aujourd’hui ce n’était plus le cas et elle devait rétablir l’équilibre dans son quotidien. La Lefford n’y parvenait juste pas depuis plusieurs lunes. Rien n’allait. Son père semblait réellement épris de son nouvelle et jeune épouse, il voulait voir sa fille cordiale avec une femme qu’elle détestait. Elle n’avait jamais fait cela. Etre cordial avec quelqu’un qu’elle n’aimait pas n’avait jamais fait partie de son éducation, de ses apprentissages, de ses façons de faire. Leo lui avait appris à être impitoyable avec ces gens-là et aujourd’hui, il lui demandait l’inverse. Cela était bien pénible pour la jeune fille.

Daven tentait de la rassurer en lui disant que son héritage était sien et que rien ni personne ne lui enlèverait. Il lui en faisait peut-être le serment mais le cœur d’Alyx était toujours craintif à cette idée. Elle n’avait jamais pensé voir un jour se remarier et donc mettre en péril son possible héritage. En vingt années, jamais son héritage n’avait possiblement était remis en question. Et même si la loi permettait que les filles héritent avec les hommes, ce remariage, chamboulait tout dans l’esprit de la jeune Lefford. Son père aimait une autre femme que sa mère, sa tante et elle. Et cela, était un fait très étrange pour Alyx. Jamais elle n’aurait cru cela possible. Leo lui avait appris à verrouiller son cœur, ne pas l’offrir, ne laissait personne l’atteindre afin de ne pas souffrir, de ne pas se faire manipuler. Et voilà qu’il faisait tout le contraire de ce qu’il lui avait appris, cela avait complètement déboussolé l’héritière de la Dent d’Or. Son modèle, son mentor, son père faisait l’inverse de tout ce qu’il lui avait dit. Alors elle se posait des questions, elle avait des doutes, des craintes et des peurs qui pouvaient paraître bien stupide aux yeux de quelqu’un d’extérieur à la famille Lefford.

Les mots de son époux furent crève-cœur pour la jolie brune. Une larme coula le long de sa joue pâle pendant qu’il énonçait une vérité plus que grande aux yeux de tous et qu’elle avait remis en question depuis que Wynafryd était entrée dans leur vie. Elle craignait chaque instant, que l’amour de son père lui portait soit diminuer par cette nordienne et cet enfant qui allait naître dans les lunes à venir. Alyx capturait ces mots qu’il prononçait pour les verrouiller dans son cœur, pour tenter de s’en convaincre. Elle voulait y croire de tout son être comme une histoire qu’on pouvait raconter aux enfants. Elle voulait laisser cette naïveté enfantine s’emparer d’elle pour croire dure comme fer aux paroles du Lannister. Mais il y avait une chose qu’elle ne pouvait croire. Que Wynafryd soit une femme douce et gentille, inoffensive. Elle avait réussi à transformer son père et si elle avait réussi à cela, cela signifiait qu’il fallait se méfier de cette femme.
« Elle n’est pas si douce qu’elle en a l’air. Elle a réussi à empoisonner le cœur de mon père et cela suffit à me dire qu’elle est dangereuse. Sous ses airs de lady parfaite, gentille et bienveillante elle est observatrice et manipulatrice. Elle est la petite fille de Wyman Manderly, la réputation de cet homme n’est plus à refaire. Je doute qu’il ait éduqué son héritière à qu’elle soit gentille, douce et bienveillante. Cela ne lui ressemblerait pas. »

Wynafryd avait surement reçu une éducation similaire à celle d’Alyx, avec peut-être moins de poison dans ses paroles. Leur différence était assez visible. La Lefford était sans pitié, mais la Manderly en avait. Elle pouvait avoir de la compassion, chose dont la brune était quasiment dépourvue. Et pour elle, c’était là où se trouvait la faiblesse de la nordienne, sa compassion. Mais l’attaquer de plein front avec Leo était impossible ce qui rendait tous les manœuvres de la jeune fille inutile et cela la rongeait jour après jour. Ne pouvoir rien faire, rester à compléter le désastre s’opérait sous ses yeux. Laisser cette femme détruire l’unité de sa famille. Il ne lui restait que le soutien d’Alysanne. Visiblement Daven semblait de son côté également et peut-être pouvait-elle lui faire confiance aveuglément comme elle le faisait avec sa tante ? Elle en aurait besoin, un soutien plus proche d’elle qui pouvait la rassurer de façon différente à celle de la sœur de de Leo.

Alyx leva son regard vert vers le bleu cristallin de son époux, ses yeux criaient à l’aide et son cœur résistait avec sa fierté. Elle devait faire un compromis entre sa souffrance et sa fierté. Pouvait-elle continuer à vivre ainsi durant plusieurs lunes ? Elle n’en savait rien mais plus les jours et les semaines passaient, plus son humeur devenait morose, plus son mal être devenait grand, plus elle avait mal de voir ce regard paternel être accusateur. Elle voyait bien en regardant les yeux clairs de Daven, qu’il ne portait plus ce regard accusateur. Il était avec elle, de son côté. Elle ne pouvait pas refuser cette main tendue qui ne voulait que l’aider, qu’il l’aimait profondément. Elle ne pouvait plus le repousser, le refuser à son cœur. Elle devait se permettre d’ouvrir son cœur à cet homme qui ne demandait que ça, mettre son éducation et sa fierté de côté quelques temps et lui laissait sa chance, lui laissait la possibilité de lui offrir tellement plus si elle se laissait faire, si elle s’offrait de son plein grès à lui et non par devoir. Elle le connaissait depuis sa naissance. Depuis qu’elle avait ouvert les yeux sur ce monde, il l’avait vu grandir, il avait vécu une partie de leur vie ensemble dans leur enfance. Elle pouvait lui faire confiance, elle devait lui faire confiance.

Elle se laissa aller contre lui, laissant ses peurs et ses doutes l’envahir.
« Aidez-moi… »

┗ Like a raging sun ┛

Cunning is the art of concealing our own defects, and discovering other peaople's weaknesses

# Dim 11 Déc - 22:08

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Une larme. Une perle saline solitaire qui coulait sur la joue d'Alyx, qui se glissait jusqu'à ses lèvres. Daven aurait voulu la faire disparaitre et pourtant il se contentait de l'écouter. Le lion taisait ses paroles, se contentant de la regarder de toute la douceur dont il était capable. De ses prunelles, il scellait pour de bon son serment. Il ne la trahirait pas, jamais. Dès l'instant où le lourd manteau des Lannister s'était posé sur les épaules d'Alyx, Daven avait sut qu'il prêtait allégeance, dans une cérémonie bien plus belle encore que lorsqu'il s'était agenouillée devant Leo. C'était son épée qu'il offrait mais plus encore, c'était son coeur qu'il avait vendu voilà des années pour la femme qui se tenait aujourd'hui devant lui. pour la femme dont le masque venait de se craqueler, lui offrant une enfant qui n'en était plus vraiment une. Sa femme avait ses faiblesses, comme chacun, comme lui, comme son père, comme les lions. Elle était humaine et elle craquait devant lui, lui offrant une confiance qu'il n'aurait jamais cru posséder un jour. Mais il pouvait le jurer sans tremolo dans sa voix. C'était à elle qu'il avait prêté fidélité et non à son père. Juste elle, pour l'éternité qui ne faisait que commencer.

Wynafryd était dangereuse. Et elle faisait frémir Alyx, frémir cette femme qu'il pensait si forte. Une nordienne qui n'avait pas sa place ici. Le soleil flamboyant avait toujours fait fondre la neige. Et pourtant, c'était cette dernière qui s'était emparée de l'astre. Alyx avait raison. Si elle avait réussit à percer les défenses de Leo, cette petite garce devait possède quelques charmes étranges. Aussi loin que remontent ses souvenirs, Daven avait toujours vu son mentor garder une certaine distance avec les femmes. Même lorsque le jeune Lannister découvrait les milliards de beauté de ses dernières. Leo n'avait pas bougé une oreille dans les tavernes où ils étaient allés. Non, jamais. Et voilà qu'il offrait son coeur à un Manderly... Une sauvageonne du nord. Il y avait surement quelque chose, quelque chose qu'il devait à tout prit comprendre.

Mais là n'était pas sa principale inquiétude. Non, son coeur s'emballait alors que ses yeux plongeaient dans ceux d'Alyx, alors qu'il s'oubliait dans le verre éblouissant de ses prunelles. Il lui sourit, un sourire doux qu'il n'avait jamais offert à personne auparavant. Jamais les époux n'avaient été si proches malgré les nuits qu'ils avaient partagé. Jamais ils n'avaient été si complices, si unis. Cette même unité que Daven voulait pour les années à venir. Alyx et lui pouvaient décrocher les étoiles, conquérir le monde s'ils le désiraient.

Je te le jure Alyx. murmura-t-il, s'oubliant un peu plus dans les yeux de sa femme.

La violence n'avait plus sa place ici. Il n'était plus que douceur alors que sa main glissa sur la joue de la Lefford, faisant disparaitre les traces de ses larmes avant de s'engouffrer dans ses cheveux qu'il caressa alors qu'il la serrait contre son torse.

J'irais voir ce qu'est la nordienne. Je veux comprendre ce qu'elle a fait à Leo. Mais je te jure qu'il ne t'oublie pas. Il t'aime Alyx, de tout son corps. Comment pourrait-il ne pas t'aimer ? Tu es tout ce qu'il a toujours rêvé.

Et tout ce que j'ai également toujours rêvé. Mais ses pensées devaient rester muettes, même si elles hurlaient dans le regard qu'il posait sur la jeune femme. Elle devait faire taire ses peurs. Il embrassa sa chevelure, sentant battre le coeur d'Alyx à l'unisson du sien. Oui, il serait là. Qu'elle ne l'oublie jamais. Elle avait le meilleur des alliés à ses côtés.

Date d'inscription : 27/08/2015

# Jeu 29 Déc - 16:29

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Apprend moi

lune 6, semaine 1

Daven & Alyx

Les paroles de Daven touchèrent le cœur de la jeune femme. L’amour que portait Alyx pour son père était incommensurable et elle doutait de la réciproque en ce moment même. Les regards durs de Leo la blessaient, la faisaient douter, la fragilisaient. Elle perdait ses moyens. Il était sa force mais également sa plus grande faiblesse. Wynafryd avait réussi à éloigner le père de sa fille et la jeune Lefford sentait son monde, ses piliers se fragilisaient, prêt à se briser sous son poids, prêt à se briser à chaque nouveau pas qu’elle faisait. Elle ne devait pas céder à tout cela mais avancer contre son père était une chose trop difficile, trop dure pour elle. Elle s’était toujours servie de lui pour avancer, pour être ce qu’elle était devenue. Elle n’était pas prête à se forger son monde sans lui et pourtant aujourd’hui elle devait réussir, elle devait trouver son socle de remplacement et cela serait Daven.

Elle laissa ses larmes couler librement contre le torse de son époux, dans cet appartement où personne ne pourrait la voir où les seuls témoins étaient Daven et les Sept. Personne ne la jugerait, personne n’aurait vent de ce moment de doute et de faiblesse. Son père était tout pour elle et elle avait l’impression de l’avoir perdu ses derniers mois, elle n’avait rien montré à personne mais elle n’avait que vingt ans et elle ne pouvait pas tout porter, tout assumer seule. Elle avait promis à sa mère d’être forte mais elle s’apercevait que être forte signifiait avoir le droit à des moments de faiblesse. Il était autorisé de tomber, on avait le droit de tomber du moment qu’on se relevait. Alyx était tombée, elle tombait aujourd’hui contre Daven. Mais le lendemain matin, elle se relèverait un peu plus forte aux côtés de son lion.

Les minutes filèrent où elle resta contre lui à pleurer sa tristesse, ses doutes et laisser sa douleur de voir son père si loin d’elle. Si Daven le disait, si Leo l’aimait toujours cela la rassurait mais pour le moment elle voulait laisser son vase trop plein se vider. Elle avait besoin de se laisser aller, de ne pas être la petite lady parfaite et insensible qu’elle avait l’habitude d’être. La vipère, la peste était bien loin. Elle était la petite fille fragile qui se cachait derrière ses airs de lady, derrière ses airs de perfection forgé par Leo. Tout ce qu’elle était n’était qu’une carapace, une surface brillante difficile à briser. Mais dessous, se trouvait une Alyx plus fragile, cherchant l’amour des siens, cherchant le soutien des siens, cherchant la fierté, cherchant sa famille, cherchant sa force. Elle venait d’en trouver une autre, une nouvelle.

Elle s’écarta légèrement de Daven, afin de pouvoir plonger son regard émeraude dans l’azur de son époux. Doucement et avec une infinie timidité, la jeune Lefford se hissa sur la pointe des pieds et vint poser ses lèvres innocentes et débutantes sur celles du lion. Elle avait tout à apprendre dans ce domaine qui n’était pas le sien, qui était si loin de ce qu’elle savait faire. Elle ne savait pas vraiment que faire, elle ignorait tout de ce qu’il fallait faire, comment il fallait faire. Elle ne s’était pour le moment juste contenter d’ouvrir les cuisses et le laisser faire sa besogne, mais elle voulait quelque chose de différent. Elle voulait savoir comment faire, comment être deux dans cette action qui était censé montrer l’amour entre deux êtres. Elle rompit avec tout autant d’incertitude son baiser et formula sa demande à mi-voix.
« Apprend-moi… »

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