:: La tanière de Westeros :: Derrière les flammes du passé :: Archives Dracarys 1.0 :: Rp Abandonnés
The only road I’ve ever been down •• Denys
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I'll take you down
the only road I've ever been down You know the one that takes you to the places where all the veins meet I need to hear some sounds that recognize the pain in me I let the melody shine, let it cleanse my mind, I feel free now
Whyatt n’en revenait toujours pas de se trouver dans la capitale, aussi loin de sa famille et avec sa propre servante pour l’aider à s’habiller le matin. Mais cela restait un décor, un détail dans cette nouvelle vie qui s’offrait à elle. Ce qui intéressait le plus la jeune fille était la liberté certaine qu’elle possédait ici. Bien sûr elle se perdait encore dans les couloirs du palais, elle devait une allégeance à la Princesse Rhaenys qui lui avait ouvert les bras et elle ne pouvait pas oublier que le but principal de sa nouvelle position était de trouver un époux, mais à côté de tout cela elle pouvait faire ce qu’elle voulait. Elle pouvait aller où elle le voulait sans demander la permission de son père. Elle pouvait bavarder autant qu’elle le voulait, elle pouvait parler à qui elle le voulait et ne passait plus sa journée à aider la septa à s’occuper de tous ses neveux et nièce. Elle n’avait plus personne sur le dos pour lui dire quoi faire et quand ou pour lui rappeler qu’elle était une déception permettant pour sa famille, un poids mort. Car même si la lettre avec le sceau de la famille royale avait changé le regard que son père lui portait, elle n’en oubliait pas pour autant que pendant toute sa vie il l’avait traité comme son boulet le plus lourd. Forte de ces nouvelles conditions de vie et n’ayant pas à retrouver sa belle princesse avant le diner, elle avait décidé de se promener dans les jardins du palais.
Le soleil brillait sans être étouffant et dans les endroits les plus calmes on pouvait entendre le léger bruissement du vent dans les feuilles des buissons et autres végétaux. Whyatt admirait les fleurs et les plantes si différentes du Nord, toujours aussi éblouis par ce changement. Elle avait très vite adopté des tenues plus légères pour supporter la différence de température avec sa terre natale. Là où elle avait chaud sur le domaine des Holt, elle avait ici l’impression de se trouver dans le désert entourant les Cités Libres. Il n’était alors pas toujours très facile pour elle de trouver le juste milieu pour respecter la décence alors qu’elle aurait eu envie de se promener nue ou de sauter dans la fontaine pour se rafraichir. Cette simple pensée la fit glousser légèrement puis son attention fut attirée par un papillon virevoltant autour d’elle. La brunette leva le nez pour l’observer tout en continuant de marcher et rata ainsi la petite marche qui se trouvait sur son chemin. Whyatt s’étala de tout son long au pied de la marche en poussant un petit cri de surprise. Le visage vers le sol, elle roula pour ensuite se redresser et s’asseoir. Elle lança un regard furieux à l’obstacle même si elle savait que la pierre ne prendrait pas peur puis elle tenta de se relever. « Ah aie. » Cria-t-elle de nouveau lorsqu’elle dû prendre appuis sur sa cheville et resta en conséquence assise par terre. Elle regarda alentour s’il y avait quelqu’un pour l‘aider même si cela signifiait un témoin de sa maladresse et surtout de sa disgrâce.
crackle bones
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[A cause d'une fichue tablette qui m'a planté trois fois, ce rp est à sa quatrième mouture, un peu décousue je m'en excuse ; mpottes moi s'il y a un souci quelqconque j'éditerai!]
La charge avait avorté. Robert avait pris la tête de l'Avant Garde, comme d'habitude. Le défi lancé à Rhaegar Targaryen avait trouvé une réponse ; le mur de boucliers de la piétaille loyaliste n'avait pas succombé. Les destriers des Sires de l'Orage avaient été ralentis par le lit de la rivière, malgré le passage à gué, et la très légère pente de l'autre côté du cours d'eau avait achevé de nuire à l'impact initial. La cavalerie lourde des Baratheon était rejetée dans la rivière, non sans avoir causé de sévères pertes à l'ennemi. Mais désormais, c'était la réserve toute entière de nos adversaires qui couraient sus aux hommes du Cerf ; le vacarme des combats montait jusqu'à nous. Les infanteries des deux camps se massacraient allégrement dans le lit de la rivière ; le Trident se teintait de rouge. Stark a vu le danger, commandant de notre propre réserve il devait percer le front ébranlé de l'ennemi, mais j'ai compris que tout ce que nous pouvons faire pour le moment est dégager la chevalerie de Robert, en difficulté dans un espace aussi peu manoeuvrable. Je descends mon homme sur le visage alors que notre chevalerie d'élite se forme en ligne pour charger à son tour, et tire ma fidèle Tueuse de son fourreau. Lorsque vient le signal de la charge, une clameur terrible s'élève de nos rangs alors que la terre tremble sous nos sabots. La plus belle charge de la rebéllion, des centaines de chevaliers en armure lourde, épée au clair ou lance baissée, se préparant à culbuter l'ennemi comme un seul homme. Et l'ennemi, on le brise, on le culbute, on l'ébranle, on le rejette à la rivière. Tueuse pratique son habituelle œuvre de mort dans ma poigne de fer, mais il est trop tard. Au bout de notre charge, je vois le cimier à bois de cerf tomber dans la rivière. La piétaille perd pied. Les cavaliers de l'Orage se débandent. L'ennemi poursuit ces deux éléments et nous encercle. Je tue un chevalier ennemi en le transperçant de la pointe, sous l'aisselle moins bien protégée que le reste. Trop tard pour voir le fer de hallebarde foncer droit vers mon heaume. Tout devient noir.
La fine fleur de la chevalerie de l'Orage, du Conflans, du Nord et du Val agonise dans le lit du Trident en même temps que son chef.
Je me réveille en sursaut et en sueur, haletant. Grognant sous l'effet d'un puissant mal de crâne, il me faut quelques secondes pour chasser de mon esprit. Je suis à Port Réal. Plus de quinze ans après. Ma chambre est déjà chaude ; le jour est levé. Cet hôtel sent bon, il sent le frais. Plus que moi. Je me lève péniblement, titubant sur mes deux jambes pour appeler mon écuyer à me préparer un bain. Dans ces contrées sudiennes, je me plais à me baigner deux fois par jour quand en campagne je me satisfais d'une toilette occasionnelle dans la rivière, juste pour me réveiller. Là, je dois faire passer ma gueule de bois. Qu'ais je fait de ma soirée ? Il faut attendre l'eau fraîche que j'affectionne pour me dégourdir un peu les pensées. Ces jeunes nobliaux du Nord, avec qui j'ai ripaillé toute la nuit au hasard des rencontres. Les fils d'anciens combattants d'armes. Nous avons parlé batailles, blessures et histoires de famille jusqu'au petit matin. Que les Sept me damnent, ce vin âcre m'a détruit. Je profite du bain, et file avaler une pleine assiette de lard fumé, une bonne tranche d'un vieux fromage dur comme le pain noir qui l'accompagne. Une bonne pinte de brune pour faire passer le tout, et je suis paré. Cet après midi, je dois me rendre au Donjon Rouge pour affaire ; je dois parler au Grand Argentier des droits de douane appliqués à Goeville. C'est en cherchant ce bougre de natif du Val que je vis une silhouette s'écrouler non loin de moi, à quelques dizaines de pas dans les jardins. Je me précipite bien sûr, et voit une jeune femme à même le sol. Elle semble peiner à se relever. Je m'approche rapidement, réellement inquiet ; ce genre de chute n'est jamais anodin.
| Ma Dame, vous allez bien ? Quelle chute ! Permettez... |
Oui, je n'attends pas son accord que je me permets déjà, et accroupis à ses côtés je pose mes mains sur la base de son tibia et sur son pied, touchant du bout des doigts la cheville.
| Rien de cassé, rassurez vous. Foulé, probablement. Ces vieilles dalles sont pleines de dangers... Il faut qu'un Mestre puisse vous ausculter ; je suis bien malgré moi infiniment meilleur à infliger des blessures qu'à en soigner. |
Je redresse le regard pour la première fois sur son visage, et suis frappé par sa beauté. Visage aux traits fins et délicats, lèvres minces, chevelure en cascade et yeux très expressifs. Vêtue à la mode sudienne, ce qui me fait détourner un instant les yeux sur sa poitrine mais je me reprends aussitôt, gêné. Ce n'est pas comme si je manquais de chaufferettes à Port Réal ! Quoiqu'il en soit, la jeune femme est aussi très belle, mais je n'ai aucune idée de son identité ni de son âge, même si elle semble bien plus jeune que moi.
| Ser Denys Arryn, pour vous servir. Appuyez vous donc sur mon bras, ma Dame, que l'on voit si vous pouvez toujours vous tenir debout, autrement je vous porterai jusqu'au Mestre le plus proche, si vous en connaissez dans cette forteresse. |
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Alors que Whyatt regardait dans la direction d’où elle venait avant de raté cette stupide marche, une voix vint de l’autre côté, masculine et visiblement inquiète de son bien-être. Si la demoiselle pouvait se réjouir de trouver de l’aide alors qu’elle s’était fait mal, elle senti néanmoins ses joues s’empourprer profondément alors qu’il commentait sa chute. Elle se sentait tellement honteuse de s’être donnée ainsi en spectacle pour avoir seulement suivi un papillon des yeux. Elle avait beau se trouver à la cour du Roi, accompagner une princesse, elle n’en restait pas moins une enfant dans l’esprit. Chez elle on lui pardonnait ce genre d’écart comme elle était de toute manière perçue comme un cas désespéré, le vilain petit canard de sa famille alors même que personne ne s’était illustré véritablement. Pour la demoiselle, le plus valeureux restait son jeune frère parti protéger le Royaume en rejoignant le mur. Les autres ne valaient pas mieux qu’elle parce qu’ils étaient marié. Évidemment maintenant qu’elle était sous l’aile d’une Targaryen ses parents la regardaient d’un autre œil et s’ils la voyaient là, assise dans la poussière, elle aurait droit à de nombreuses remontrances mais son sauveur ne sembla pas lui en tenir rigueur alors que déjà il examinait sa jambe, ce qui la fit rougir d’autant plus que ses jupons étaient légèrement remontés et qu’il s’agissait de la première fois qu’un homme la touchait ailleurs que pour un baisemain. Fort heureusement même si l’action pouvait paraître déplacée, il garda un côté médical et elle fut rassurer d’apprendre qu’elle n’avait probablement rien, cela aurait été tellement embarrassant à raconter à sa princesse. Alors que Rhaenys lui avait pratiquement sauvé la vie en la faisant venir à Port-Réal, quelle genre de servante ferait-elle se montrait d’une telle nullité à peine une semaine après son arrivée au Donjon Rouge ?! Elle préférait ne pas y penser.
En même temps que lui, Whyatt prit le temps de regarder, d’observer celui qui lui venait en aide pour découvrir un homme fort charmant, brun, aux yeux tout aussi brun mais reflétant une certaine gentillesse. Bien sûr les apparences pouvaient être trompeuses mais accroupis là pour lui venir aide, elles concordaient. La jeune fille nota bien sûr le léger détour de ses fameux yeux sur son décolleté et espéra que tout ce pourpre sur ses joues depuis le début pourrait se dissimuler sous un coup de chaud dû à la température et à sa chute plutôt à ses émotions intérieures. Il se présenta ensuite confirmant que s’il était meilleur pour infliger des blessures c’était à cause de son statut de chevalier et d’ailleurs avec son nom, la Nordienne pu aisément se souvenir de lui comme un homme à la réputation de bon jouteur même si dans sa mémoire elle ne pouvait trouver un moment où elle avait pu en être témoin. Son cœur se mit à battre un peu plus fort alors qu’elle réalisait qu’elle se trouvait face à un membre de la maison Arryn. Finalement son père ne serait pas entièrement mécontent de la savoir si maladroite si cela lui faisait rencontrer un aussi bon parti. Whyatt mit cela de côté dans son esprit pour se présenter à son tour alors qu’elle acceptait gestuellement, en agrippant le bras offert, la proposition de se faire accompagner. « Je m’appelle Whyatt Holt, de la maison Holt… » Elle se fustigea intérieurement pour avoir déclaré quelque chose d’aussi évident mais continua pour qu’il ne s’attarde pas trop sur ce point. « Merci de votre aide Ser. » Elle lui offrit un sourire somme toute sincère et un peu charmeur mais il l’était naturellement puis poussa sur ses jambes pour se redresser. Son visage afficha alors une expression de douleur.
« Je ne suis pas ici depuis assez longtemps pour connaître un mestre et vous m’en voyez plus que désolée maintenant que je suis dans le besoin d’un de ses braves hommes. » Déclara-t-elle pour oublier un peu le mal qui pulsait dans sa cheville. Pour supporter un peu l’effort elle mit un peu plus de son poids sur le bras de Ser Arryn et ne posa que la pointe de son pied douloureux. La demoiselle n’osant même pas imaginer la souffrance qu’elle pourrait ressentir si elle s’était réellement cassé quelque chose. Elle prit une grande inspiration se préparant à marcher tant bien que mal avec son handicape temporaire. « Mais vous vous rendiez certainement quelque part avant, je m’en voudrais de vous retarder à cause de mon idiotie. » Un seigneur du Val devait avoir bien mieux à faire au château que d’aider une petite noble du Nord comme elle. En plus il pourrait raconter cette mésaventure à toute la cour s’il le souhaitait ce qui ne l’aiderait pas à trouver un mari, même avec l’appui de la princesse de sang. Ses parents avaient finalement raison sur elle depuis longtemps, elle n’était qu’une bonne à rien, elle venait de gâcher la chance de sa vie, la chance d’être ici, à la cour, à cause de son esprit enfantin. Un cas désespéré. « Je comprendrais que vous souhaitiez retourner à vos occupations plutôt que de m’accompagner à la recherche d’un mestre. » Fit-elle avec un air désolé et contrit. Elle s’en voulait réellement de le retenir de la sorte et encore plus qu’il devait se rendre compte de son inaptitude sociale. Chez elle Whyatt avait été très attachée à l’étiquette et attirée par les hautes sphères, mais recevoir les petits nobles amis de son père et se retrouver ici avec tant de gens au rang tellement plus élevé que le sien, n’avait rien à voir. Elle devait lui avoir déjà fait la pire des impressions même s’il avait pris le temps de la regarder de façon un peu indécente. La brunette attendit donc qu’il l’abandonne pour vaquer à ses propres occupations.
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