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Une halte qui se promet agréable [Pv Lyessa]

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Temps de merde. Effectivement, il suffit de regarder le ciel pour comprendre que j’suis pas particulièrement gâté. Si ce n’est par la quantité de flotte qui s’est décidée à me tomber sur la trogne. M’enfin, de toute façon je comptais faire une halte supplémentaire, et c’est bien une chance que ça tombe avant que je ne parte de cette même halte. Ma tâche était concise, me renseigner au maximum sur les affaires Mallister, vous savez, cette bataille navale qui se résume à une déculottée violente ? Et bien… voilà. Brynden m’as envoyé guetter des informations, me jugeant sans doutes plus digne de confiance que l’homme qui répondrait à un quelconque corbeau. Il sera sans doute aussi ravi d’apprendre que jusque là, la pêche est légère. Ils se font rétamer le fondement, voilà la seule certitude. Vous me direz, ça les calmerait peut être, ces nobliaux.  M’enfin, dans le fond, je redoute surtout la réaction de notre cher Brynden si son frère présent en viens à tomber au combat pour le pauvre bougre qui à décidé de se lancer dans cette bataille perdue d’avance. Même moi  que ne suis pas originaire du coin, je sais qu’attaquer les îles de fer avec une petite soixantaine de bateau, c’est comme se baisser pour non plus se faire récurer le fondement, mais s’y faire planter un mât. M’enfin, je ne suis pas là pour ça bien qu’au final, si je peux réussir à gratter quelques informations, je ne crache pas spécifiquement dessus. Salvemer, voilà une ville ou je n’ai pas mis les pieds souvent. Vous me direz, je n’ai pas mis le pied souvent à beaucoup d’endroits, depuis que je suis tout gamin. M’enfin, il ne me reste plus qu’à trouver ma destination, c’est sans doutes l’endroit le plus difficile et le plus simple à trouver à la fois, mais je ne me fais pas de soucis il me suffira de trouver un lieu ou… trois hommes bourrés et fredonnant se soutiennent pour marcher plus ou moins droits, salués par une jeune femme dont la beauté n’est plus à redire, ni même la tenue presqu’entièrement inutile. J’vous l’avais dit, faut être aveugle pour pas trouver ce genre d’endroit.  

Je m’avance donc vers la porte, tranquillement. Ma tenue est simple, elle est plus proche d’une armure en cuir qu’autre chose. Je n’ai pas particulièrement besoin de beaucoup plus et je ne pars pas en temps de guerre, l’immense épée siégeant dans mon dos fais, bien souvent, le travail d’une bien plus lourde armure, aux yeux de bons nombres de gens. Ses mes épaules, une lourde cape en peau, servant à la fois de chauffage en ces temps humides que de maintien à mon arme. Je ne suis pas particulièrement plus grand que beaucoup, mais je porte cette lourde épée avec une certaine facilité, cela se voit sans mal à ma démarche. Celle-ci n’est pas particulièrement celle d’un noble, mais plutôt une stature droite, tel un militaire quelconque. Maintenant, les militaires tiennent trop souvent à leur armure pour préférer les apports du cuir. Si on met de côté l’entretien de celui-ci, qui est certes chiant au possible, on se rend vite compte que le cuir se montre plus pratique et pas beaucoup moins efficace face à plusieurs types d’armes, bien au contraire. C’est donc là un lourd prix à payer, que celui de prendre le temps de s’en occuper et cet autant dire plus souvent qu’un attirail de fer, mais en contrepartie, on à pas l’impression d’être une conserve ambulante, prête à rôtir, et ça, c’est bien. Mon pantalon, quand à lui, n’est pas entièrement en cuir, mais il reste bien protégé. Je n’aime pas la sensation des pantalons de cuir, ça aussi, c’est encore un coup à se faire planter un mât, peut être même encore plus profondément. En somme, si ce n’est mon allure et mon armure, l’on pourrait facilement me prendre pour un quelconque roturier au vu du négligé dont je témoigne, de part mes cheveux et ma barbe. Nous verrons bien qui s’y prête, mais il ne faut pas oublier que qui s’y frotte, s’y pique.

Je passe donc paisiblement la porte d’entrée, sondant rapidement les lieux pour finir par constater que l’endroit semble en vogue. Les clients sont présents et l’ambiance agréable. La pluie à sans doutes poussé les quelconques esprits à venir se réchauffer au creux des cuisses féminines. En tant qu’homme de main des Nerbosc, il est fortement possible que quelqu’un d’un minimum cultivé ai entendu parler de moi, après tout, les rumeurs sous mon nom ne sont pas retenues. Entre ceux qui croient dur comme fer en l’existence du sang de géant dans mes veines, ceux qui reconnaissent ma valeur et qui ont céssé de chercher à me rabaisser, me jugeant digne de me tenir aux côtés de Brynden et les incommensurables idiots qui continuent à me traiter comme un chien et à renier mon poste aux ordres de leur seigneur… Et bien, moi, je m’amuse assez. Après tout, si on peut causer, tant mieux. Sinon… ça ne fera toujours quelques os de brisés, comme toujours. Toujours étant que même si j’ai longuement pensé toutes ces histoires sur mon nom éteintes, j’ai récemment eu l’occasion de constater que non. Comme j’aurais pu m’y attendre, une femme vient donc m’accueillir, me proposant de la suivre et bien entendu, je ne me fais pas particulièrement prier. Elle me propose ensuite à boire, chose à laquelle je ne vais pas particulièrement faire mon difficile, prenant soin de tirer ne petite bourse scellée d’une de mes poches, pas assez grande pour tenter quelconque voleur –sauf si un élan de folie le traverse- mais déjà bien assez pour faire comprendre que je possède les moyens et que je ne compte pas m’arrêter à quelques pièces. Je suis peu familier dans ce genre d’endroits, bien que je reste un homme parlant d’honneur, mon honneur ne m’empêche nullement d’assouvir mes propres besoins, en tout cas, de cette façon tant que je possède personne dans ma vie et ça, pour l’instant, aucune personne ne s’est montrée assez tarée pour viser ce genre de lien. En tout cas, la jeune femme semble particulièrement intéressée à la vue de cette bourse.

-En plus de possibles « services », j’aurais bien besoin de quelques informations, ma belle. Tu ne saurais pas, par hasard, à qui je pourrais m’adresser ici pour en avoir, Hmm ?

Le flot est lancée, voyons à quel point réponds la marée.
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Une halte qui se promet agréable


La pluie s’abattait sur Salvemer, torrentielle, sans pitié avec un ciel noir, faisant croire que la nuit était tombée plus tôt. La mer était déchaînée contre la forteresse mais le fracas des flots sur le roc pouvait être entendu par tous dans la cité, faisant trembler ceux qui pensait que les dieux étaient en train de les punir pour quelconque faute. Mais cela ne pouvait que ravir les auberges et maisons closes de la grande forteresse du Conflans. Ils faisaient le plein de voyageur souhaitant se mettre à l’abri de ce déluge qui leur tombait dessus. Trouver un peu de chaleur, un peu de vin et de nourriture pour patienter que la tempête ne se calme. La météo était toujours un facteur non négligeable dans les affaires.  Alors l’or glisserait des bourses pour venir enrichir les gestionnaires de ces établissements qui ne rêvaient que de bonne fortune.

Lyessa était plutôt du temps, les hommes affluaient dans son établissement. Ses filles s’en donnaient à cœur joie. Dans les lumières tamisés des pièces on pouvait sentir l’odeur de plaisir charnel, de doux gémissement et des râles étaient plutôt bon signe. La matronne veillait à ce que tout se déroule bien, qu’aucun homme n’abuse de ses filles. Son regard océan scrutait les clients, certains la regardaient avec envie mais les habitués savaient que pour l’avoir il fallait payer le prix fort. Elle était hors de prix et peu avait les moyens de se payer la couche de la jeune femme. Elle était dans un petit salon, notant le rapport de ses filles qui faisaient une pause entre deux clients, notant chaque étoile de cuivre, chaque cerf d’argent gagné dans un livre. La plume grattait le papier humidifié par l’air ambiant.  

La porte du petit salon s’ouvrit sur une de ses filles, elle était suivie d’un homme imposant. La Reine de la Nuit, comme on la surnommait, posa son regard sur sa fille.  « Oui ? » La fille de joie présenta l’homme. « Il souhaite des informations en plus de nos services…Mais… » Lyessa leva la main pour la faire taire.  L’homme allait se ruiner. « Dehors ! » Les filles disparurent et la porte se referma laissant l’homme et la jeune femme seule. Elle se leva lentement. Sa tenue était presque aussi légère que ses filles, elle observa le client, elle croisa les bras sous sa poitrine. « Je crains que vous ne devrez choisir entre information et plaisir. Je doute que vous possédiez assez d’argent sur vous pour vous payer ce luxe. »

Lyessa l’invita néanmoins à s’assoir sur les sofas luxueux qui se trouvaient dans la pièce. Elle lui servit un verre de vin venu de la Treille et s’assit en face de lui. « Bien, que souhaitez-vous savoir ? » La brune allait toujours droit au but, ses établissements étaient de véritable plateforme de rumeurs mais elle ne pouvait guère perdre beaucoup de temps à les retransmettre personnellement. Elle était celle qui était au courant de quasiment toutes les rumeurs qui circulaient parmi ses filles. Elle était donc la mieux placé pour répondre aux questions de l’homme.


AVENGEDINCHAINS