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Retrouvailles [PV Rhaenys]
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Le chemin avait été long et épuisant. Beaucoup moins cependant que l’allée. Je m’étais endormie plus d’une fois dans la litière qui me ramenait jusqu’à la reine. Je revenais dans le Bief, la peur au ventre. Que c’était-il passé pendant mon absence. Viserys était mort, la nouvelle était parvenue jusqu’à ma personne. Je savais que Daenarys était morte, j’étais encore trop proche des Eyriés lorsque la nouvelle avait éclatée. Il ne restait plus qu’une seule reine, ma reine. Celle à qui j’avais prêté serment et à qui je serais toujours fidèle. Ma main releva un rideau de la litière et j’embrassais les paysages de ma couronne qui m’avaient tant manqués. J’aurais aimé rentrer chez moi avant pour voir mes sœurs et soutenir le regard de mon père. Je savais pourtant que j’en étais incapable. Et la reine ne me le pardonnerait jamais. J’avais entendu que Myrielle était loin d’elle et qu’elle avait besoin de ses dames de compagnie. Rowen semblait disparaitre dans l’alcool et je l’imaginais tristement, seule chez les Hightower.
Villevielle apparu dans l’horizon et un sourire grandit sur mon visage. Je rentrais enfin aux côtés de ma reine. Je ne tenais plus, terriblement pressée de la retrouver. Je savais pourtant que je devrais me changer pour ne pas apparaitre dans une robe froissée devant elle mais j’avais hâte qu’elle me voit. C’était égoïste et je le savais mais je voulais qu’elle me félicite pour ce que j’avais fait. Elle m’avait manqué. Rhaenys était une jeune femme bonne, comme l’avait été Daenerys avec moi.
Ma camériste me tendit une robe d’un bleu très clair, avec un décolleté bien trop profond pour moi. Je fis pourtant glisser l’étoffe entre mes doigts, laissant ses derniers s’attarder sur les bordures du col et des manches, sur ce blason dont j’étais à présent héritière. Je n’étais pas prête. Je ne le serais jamais. Comme mon père n’accepterait jamais que je prenne sa relève à sa mort. Une fille à la tête de Cendregué, une fille non mariée. C’était hors de question. C’était maintenant trop tard. Les reines avaient fait leur choix. On m’aida à mettre cette si jolie robe, on brossa mes cheveux avant de les attaché en une coiffure compliquée qui mettait mon visage en avant. Puis, avec un sourire, on me présenta la porte derrière laquelle je trouverais la reine. Mon cœur battait plus vite qu’il ne l’avait jamais fait alors qu’un sourire illuminait mon visage. J’étais enfin rentrée chez moi et j’allais enfin retrouvé la vie que je n’aurais jamais voulu quitter.
Rhaenys était là. Le Bief était tout autour de moi. Voilà longtemps que je ne mettais plus sentie aussi heureuse. Le Val d’Arryn était beau mais bien trop froid, avec bien trop de montagnes. Les paysages verts du Bief étaient les plus beaux qu’il ne m’avait jamais été donné de voir. Secrètement, j’espérais pourtant que nous repartirions sous peu à Port-Réal. Je n’oubliais pas pourquoi j’avais été envoyée aux côtés de la reine. Je devais trouver un époux.
Villevielle apparu dans l’horizon et un sourire grandit sur mon visage. Je rentrais enfin aux côtés de ma reine. Je ne tenais plus, terriblement pressée de la retrouver. Je savais pourtant que je devrais me changer pour ne pas apparaitre dans une robe froissée devant elle mais j’avais hâte qu’elle me voit. C’était égoïste et je le savais mais je voulais qu’elle me félicite pour ce que j’avais fait. Elle m’avait manqué. Rhaenys était une jeune femme bonne, comme l’avait été Daenerys avec moi.
Ma camériste me tendit une robe d’un bleu très clair, avec un décolleté bien trop profond pour moi. Je fis pourtant glisser l’étoffe entre mes doigts, laissant ses derniers s’attarder sur les bordures du col et des manches, sur ce blason dont j’étais à présent héritière. Je n’étais pas prête. Je ne le serais jamais. Comme mon père n’accepterait jamais que je prenne sa relève à sa mort. Une fille à la tête de Cendregué, une fille non mariée. C’était hors de question. C’était maintenant trop tard. Les reines avaient fait leur choix. On m’aida à mettre cette si jolie robe, on brossa mes cheveux avant de les attaché en une coiffure compliquée qui mettait mon visage en avant. Puis, avec un sourire, on me présenta la porte derrière laquelle je trouverais la reine. Mon cœur battait plus vite qu’il ne l’avait jamais fait alors qu’un sourire illuminait mon visage. J’étais enfin rentrée chez moi et j’allais enfin retrouvé la vie que je n’aurais jamais voulu quitter.
Rhaenys était là. Le Bief était tout autour de moi. Voilà longtemps que je ne mettais plus sentie aussi heureuse. Le Val d’Arryn était beau mais bien trop froid, avec bien trop de montagnes. Les paysages verts du Bief étaient les plus beaux qu’il ne m’avait jamais été donné de voir. Secrètement, j’espérais pourtant que nous repartirions sous peu à Port-Réal. Je n’oubliais pas pourquoi j’avais été envoyée aux côtés de la reine. Je devais trouver un époux.
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Retrouvailles
Les jours succédaient, raccourcissant doucement mais pas de façon perceptible. Son ventre grossissait également lentement mais surement. Le temps s’échappait chaque jour un peu plus. Chaque jour où Rhaenys se posait des questions. Elle se demandait où était réellement sa place dans ce monde. Elle n’aurait jamais dû régner. Aegon aurait dû. Elle se demandait parfois pourquoi elle avait accepté, pourquoi elle avait voulu jouer à ce jeu dangereux, usant, éreintant et si compliqué. Sa douce tante avait perdu la vie à cause de cela. Combien de temps encore avant qu’un assassin ne se glisse à ses côtés pour venir lui porter le coup fatale ? Son autorité était constamment mis en doute malgré son entourage assez biefois. Son époux sombrait chaque jour dans l’alcool laissant les affaires du Bief à d’autres plus qualifié. Les journées étaient interminable et le moral allait et venait comme si rien n’avait de l’importance. Un jour l’humeur était paisible un autre jour sombre. Ce n’était pas sa condition de femme enceinte qui avait fait cela. Non. C’était belle et bien son rôle dans les Sept Couronnes.
Elle faisait ce qu’elle pensait juste, ce qu’elle pensait le plus adéquat pour son peuple. Etre ferme, protectrice sans être inactif comme son père avant elle. Son désir d’être meilleure que son père guidait ses pas chaque jour. Si elle était pressée par chacun pour partir en guerre contre les pillards de fer-nés elle avait résisté et voulait que la diplomatie gagne. Elle ne voulait pas encore faire la guerre. Elle avait vu trop de violence, trop de sang inondé les terres de flots rouges, trop de mort. Le peuple n’avait guère besoin de cela. Il avait besoin de panser ses plaies, de refermer ses blessures et d’aller de l’avant. Un monde nouveau pouvait s’offrir à eux. Mais beaucoup restait dans l’ancien et mourrait dans celui-là. Son inexpérience lui jouait de nombreux tours. Rapidement un surnom était venue l’affublé comme tous les Rois Targaryen avant elle. Elle était la Jeune Reine. C’était indéniable, elle était jeune, sans expérience. Et cela la travaillait beaucoup même si elle apprenait vite de ce qu’elle voyait, entendait vivait. Elle devait montrer au peuple qu’elle était digne d’être leur souveraine. Ce n’était pas gagner et elle tenterait de faire preuve de patience pour les convaincre.
Mais elle restait avant tout chose le Dragon Ensoleillé. Trop souvent elle l’avait oublié, trop souvent elle s’était perdue dans des choses qu’elle n’était pas. Mais ses dames d’honneur, Allyria et Jorelle étaient pour le lui rappeler avec douceur et bienveillance. La présence de ces femmes était d’un réconfort indéniable pour Rhaenys. Sans elle, la vie serait plus dure, plus amère. Quand elle était en leur présence, la jeune femme pouvait être elle, celle qu’elle était vraiment. Pas la Reine que les gens voulaient. Bien qu’elle tente toujours de paraître le plus naturelle possible, elle savait que la moindre faiblesse que ses détracteurs trouverait, ils l’utiliseraient contre elle. Elle ne pouvait pas se permettre de montrer ses points faibles. Etre forte constamment. Avoir l’air comme ceci ou comme cela pour que la cours ne puisse pas en profiter. Un exercice où malheureusement elle n’excellait pas. Elle n’arrivait pas à mentir, à être fausse. Elle ne pouvait pas, c’était plus fort qu’elle. Pourtant elle devait essayer chaque jour. Alors quand elle trouvait le temps et le repos d’être avec ses Dames, la tension retombait et les langues parlaient avec franchise et sincérité.
Mais elles n’étaient que deux alors que Rhaenys en avait quatre. Mais fort heureusement l’une d’entre elle arrivait sous peu à Villevieille. Sonia était de retour après de longues lunes d’absences causé par la guerre. La petite chose fragile qu’avait repérer le Dragon Ensoleillé lors d’un tournoi revenait chez elle, revenait auprès d’elle. La Jeune Reine ne s’entourait pas de femme douce et fragile. Mais elle avait décelé chez Sonia quelques choses de particulier qui l’avait touché au fond d’elle. Elle ignorait ce que c’était, elle ne savait pas. Mais elle avait demandé à ce que la jeune Cendregué entre à son service. Et cela faisait plus d’un an que la jeune biefoise était à ses côtés. Elle avait même accompli de grande chose, que le Royaume ne devrait pas oublier mais qui tombera dans l’oubli. Sauvant un nourrisson de Port Réal pour le conduire à son père alors que les hommes de Viserys pouvaient lui tomber dessus à tout moment et la tuer sur place si l’envie leur en disait. Elle n’avait pas cillé et avait atteints son but pour le plus grand soulagement de nombreuses personnes. Aujourd’hui, elle revenait pour prendre un peu de repos.
Un serviteur arriva pour annoncer la jeune femme. Rhaenys se leva immédiatement mais pas trop vite afin que son ventre ne vienne pas la rappelez à l’ordre. Enceinte de quatre lunes, sa grossesse se voyait. Le mestre disait que cela n’était pas normal que son ventre soit si enflé après seulement quatre lunes. Il soupçonnait la présence de jumeaux qui grandissait en elle. La jeune femme espérait que cela ne soit pas le cas. La crainte d’avoir autant de difficulté que sa mère à donner la vie était assez grande. Alors elle priait les dieux pour que tout se passe bien pendant la grossesse et l’accouchement.
La porte s’ouvrit sur la jeune Cendregué. Le voyage ne semblait pas l’avoir trop fatigué, son visage était assez frais, portant toujours des traits aussi doux que dans ses souvenirs. Un sourire vint orner les lèvres de la Jeune Reine qui s’avança vers sa dame en écartant bras pour l’accueillir comme il se devait.
« Sonia, quel plaisir de vous revoir ! »
Brisant les quelques mettre qui les séparaient, Rhaenys l’étreignit doucement. Elle était heureuse de la revoir saine et sauve. Désormais tout n’était qu’un lointain passé dont il fallait oublier les affres au plus vite.
« J’espère que votre voyage jusqu’à Villevieille s’est bien passé. Venez, asseyez-vous, vous devez être fatigué. Gella, les boissons s’il te plait. »
Le Dragon Ensoleillé entraîna Sonia vers une table entouré de fauteuil moelleux où se trouvaient déjà Allyria et Jorelle qui se levèrent pour l’accueillir tout aussi chaleureusement tandis que la jeune servante apportait diverses boissons pour qu’elles puissent se désaltérer.
Elle faisait ce qu’elle pensait juste, ce qu’elle pensait le plus adéquat pour son peuple. Etre ferme, protectrice sans être inactif comme son père avant elle. Son désir d’être meilleure que son père guidait ses pas chaque jour. Si elle était pressée par chacun pour partir en guerre contre les pillards de fer-nés elle avait résisté et voulait que la diplomatie gagne. Elle ne voulait pas encore faire la guerre. Elle avait vu trop de violence, trop de sang inondé les terres de flots rouges, trop de mort. Le peuple n’avait guère besoin de cela. Il avait besoin de panser ses plaies, de refermer ses blessures et d’aller de l’avant. Un monde nouveau pouvait s’offrir à eux. Mais beaucoup restait dans l’ancien et mourrait dans celui-là. Son inexpérience lui jouait de nombreux tours. Rapidement un surnom était venue l’affublé comme tous les Rois Targaryen avant elle. Elle était la Jeune Reine. C’était indéniable, elle était jeune, sans expérience. Et cela la travaillait beaucoup même si elle apprenait vite de ce qu’elle voyait, entendait vivait. Elle devait montrer au peuple qu’elle était digne d’être leur souveraine. Ce n’était pas gagner et elle tenterait de faire preuve de patience pour les convaincre.
Mais elle restait avant tout chose le Dragon Ensoleillé. Trop souvent elle l’avait oublié, trop souvent elle s’était perdue dans des choses qu’elle n’était pas. Mais ses dames d’honneur, Allyria et Jorelle étaient pour le lui rappeler avec douceur et bienveillance. La présence de ces femmes était d’un réconfort indéniable pour Rhaenys. Sans elle, la vie serait plus dure, plus amère. Quand elle était en leur présence, la jeune femme pouvait être elle, celle qu’elle était vraiment. Pas la Reine que les gens voulaient. Bien qu’elle tente toujours de paraître le plus naturelle possible, elle savait que la moindre faiblesse que ses détracteurs trouverait, ils l’utiliseraient contre elle. Elle ne pouvait pas se permettre de montrer ses points faibles. Etre forte constamment. Avoir l’air comme ceci ou comme cela pour que la cours ne puisse pas en profiter. Un exercice où malheureusement elle n’excellait pas. Elle n’arrivait pas à mentir, à être fausse. Elle ne pouvait pas, c’était plus fort qu’elle. Pourtant elle devait essayer chaque jour. Alors quand elle trouvait le temps et le repos d’être avec ses Dames, la tension retombait et les langues parlaient avec franchise et sincérité.
Mais elles n’étaient que deux alors que Rhaenys en avait quatre. Mais fort heureusement l’une d’entre elle arrivait sous peu à Villevieille. Sonia était de retour après de longues lunes d’absences causé par la guerre. La petite chose fragile qu’avait repérer le Dragon Ensoleillé lors d’un tournoi revenait chez elle, revenait auprès d’elle. La Jeune Reine ne s’entourait pas de femme douce et fragile. Mais elle avait décelé chez Sonia quelques choses de particulier qui l’avait touché au fond d’elle. Elle ignorait ce que c’était, elle ne savait pas. Mais elle avait demandé à ce que la jeune Cendregué entre à son service. Et cela faisait plus d’un an que la jeune biefoise était à ses côtés. Elle avait même accompli de grande chose, que le Royaume ne devrait pas oublier mais qui tombera dans l’oubli. Sauvant un nourrisson de Port Réal pour le conduire à son père alors que les hommes de Viserys pouvaient lui tomber dessus à tout moment et la tuer sur place si l’envie leur en disait. Elle n’avait pas cillé et avait atteints son but pour le plus grand soulagement de nombreuses personnes. Aujourd’hui, elle revenait pour prendre un peu de repos.
Un serviteur arriva pour annoncer la jeune femme. Rhaenys se leva immédiatement mais pas trop vite afin que son ventre ne vienne pas la rappelez à l’ordre. Enceinte de quatre lunes, sa grossesse se voyait. Le mestre disait que cela n’était pas normal que son ventre soit si enflé après seulement quatre lunes. Il soupçonnait la présence de jumeaux qui grandissait en elle. La jeune femme espérait que cela ne soit pas le cas. La crainte d’avoir autant de difficulté que sa mère à donner la vie était assez grande. Alors elle priait les dieux pour que tout se passe bien pendant la grossesse et l’accouchement.
La porte s’ouvrit sur la jeune Cendregué. Le voyage ne semblait pas l’avoir trop fatigué, son visage était assez frais, portant toujours des traits aussi doux que dans ses souvenirs. Un sourire vint orner les lèvres de la Jeune Reine qui s’avança vers sa dame en écartant bras pour l’accueillir comme il se devait.
« Sonia, quel plaisir de vous revoir ! »
Brisant les quelques mettre qui les séparaient, Rhaenys l’étreignit doucement. Elle était heureuse de la revoir saine et sauve. Désormais tout n’était qu’un lointain passé dont il fallait oublier les affres au plus vite.
« J’espère que votre voyage jusqu’à Villevieille s’est bien passé. Venez, asseyez-vous, vous devez être fatigué. Gella, les boissons s’il te plait. »
Le Dragon Ensoleillé entraîna Sonia vers une table entouré de fauteuil moelleux où se trouvaient déjà Allyria et Jorelle qui se levèrent pour l’accueillir tout aussi chaleureusement tandis que la jeune servante apportait diverses boissons pour qu’elles puissent se désaltérer.
AVENGEDINCHAINS
┗ I'm Fire, I'm the Sun. ┛
Do you really think he’s changed? People’s nature is people’s nature. I’m a bit of a bitch, always will be. He’s a monster, always will be.
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