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Lorsque la fleur vient s'épanouir devant le renard [Feat. Margaery Tyrell]
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Lorsque la fleur vient s'épanouir devant le renard
L'admiration n'est qu'une chimère, la haine, une réalité.
Toute la maisonnée s'était mise en action dès les premières lueurs de l'aube, toutes les fenêtres du château du Rubriant avaient été ouvertes afin de laisser la brise venant de la Mer du Crépuscule aérer la demeure et laissant des traits de lumière dans les couloirs au parquet d'un éclat royal. Ici et là, les serviteurs s'activaient sur la grande terrasse, située à l'arrière de la large demeure de pierre, l'endroit était somptueux, bien loin de Hautjardin mais, les Florent n'avaient pas à rougir. Elle surplombait un jardin aux hautes haies, créant ainsi un labyrinthe avec des citronniers et diverses fontaines où des naïades offraient un peu de rafraîchissement. Une table était dressée sur les dalles aux rosaces dessinées, une nappe d'un blanc de nacre et aux fils d'argent cachait le bois et des coupes, des fruits trônaient au centre. Il y avait un kiosque éphémère, fait de bois et entrelacé par du lierre aux fleurs d'un rouge carmin centré pour abriter la table et donner un peu d'ombre. Regardant l'avancement des préparatifs depuis le balcon de son bureau, Alekyne fut satisfait, rien n'était trop beau pour une Tyrell. Le temps était également radieux ce qui ne faisait qu'améliorer ses chances de plaire à son invitée, tout était donc fin prêt.
Cela faisait combien de temps que les Florent n'avaient pas reçu la visite d'un Tyrell ? Trop longtemps, enfin d'un certain côté cela était normal non ? Les Florent avaient toujours eu des différents avec leur suzerain, des intendants devenant les maîtres du Bief alors qu'un Florent ou même un Hightower aurait été taillé pour cette tâche, depuis cette époque, sa maison avait une sorte de rancune envers eux, un goût amer qui ne s'effacerait pas de sitôt. Pourtant, Alekyne n'était pas si réfractaire aux ordres des Tyrell que fut son père par exemple, après tout, ce qui était fait ne pouvait être défait, il se voyait mal partir en croisade pour chasser les imposteurs.
On toqua à la porte et le sire du Rubriant se tourna pour voir le nouveau Mestre s'approcher avec sa drôle de démarche et sa barbe poivre et sel. "Messire, notre cavalier vient de revenir, Lady Margaery arrive." Le maître des lieux hocha doucement la tête et eut un petit sourire. "Et bien préparons son entrée." Ils quittèrent alors le bureau privé et descendirent jusqu'à la cour intérieure, sur le perron de la grande porte, il attendit, posant sa main sur le pommeau de son épée et il regarda ses hommes, tous en armures rutilantes, l'un tenait un drapeau frappé du blason des Florent, le renard flanqué d'hermine tandis qu'un autre, celui des Tyrell et sa rose d'or. Tout était prévu pour accueillir dignement son invité, mais en attendant son arrivée, le lord continua de se demander la raison de sa venue. Le règne de Rhaegar était propice à la paix depuis que le Greyjoy avait été vaincu, depuis il n'y avait pas eu grand chose et voir un membre de la famille suzeraine venir ici sans de réels motifs l'intriguait profondément, mais bon, au moins tout était en place pour l'accueillir.
Un bruit sourd se fit alors entendre, la herse relevée, Alekyne vit une formation de chevaliers du Rubirant encadré la suite de Margaery Tyrell, il avait préféré prendre les devants et lui offrir une escorte, non pas par peur des bandits, mais pour lui signifier l'importance qu'il accordait à sa visite. Les hommes arrivèrent dans la cour pour se présenter de part et d'autre du lieu alors que leur maître descendit les marches pour sentir le gravier fin crisser sous ses bottes de cavalier, il avait revêtu un habit d'un noir charbon et aux hermines d'un blanc cotonneux finement travaillées dans les doublures afin de rappeler son blason, une chaîne en argent où un renard tirait la langue pour parfaire le tout. L'équipée de la Tyrell arriva enfin et lorsqu'elle arriva face à lui, le noble Florent s'inclina légèrement avant de sourire. "Lady Margaery, c'est un plaisir que de voir une Tyrell accorder son attention à la Maison Florent." Oui, c'était bien un plaisir, mais elle devait se douter qu'il en fût tout aussi intrigué. D'un léger signe de la tête, les palefreniers se dépêchèrent de même que les chevaliers Florent de partir, plusieurs serviteurs invitèrent la petite troupe qu'avait la jolie jeune dame à venir avec eux, laissant les deux nobles entre eux dans cette cour qui était tout aussi agréable qu'un jardin, des bosquets de rosiers s'étalaient le long des murs. "Mais je serais un mauvais hôte si je ne vous invitais pas à me suivre jusqu'à une source de rafraîchissement." Il l'invita alors à le suivre, une particularité du château était que le hall d'entrée avait un couloir entre les deux grands escaliers et que ce couloir menait directement à l'arrière après une longue galerie de miroirs et de tapisseries montrant l'Histoire des Florent pour enfin déboucher sur la terrasse qui attendait d'être foulée.
Arrivant sous le kiosque, Alekyne offrit un siège à Margaery avant de s'installer en face d'elle, il lui proposa un vin venant de l'île des Redwyne aux accents de cannelle ou alors une hydromel douce et aux accents du citron poivré, de l'hydromel qui était réalisé ici, au Rubriant. Tout était maintenant en place pour une discussion plus sérieuse que les familiarités d'usages, car il n'était pas né de la dernière plus, elle n'était pas là uniquement pour une visite de courtoisie, ou alors il n'y avait vraiment rien à faire à Hautjardin ! L'idée l'amusa, comme quoi, rester oisif pour tous ne semblait pas pour plaire. La situation à Westeros ne laissait augurer rien de bien terrible, Les Baratheon exilés, ils n'avaient aucun soutien, être à Braavos ne signifiait rien, autant se lancer dans le mercenariat pour eux, cela serait sûrement mieux que de rester à imaginer des plans de retour. D'un autre côté, l'Orage n'était peut-être pas encore tout à fait sûr et que dire du Nord ? Même le Conflans n'était pas sûr dans un sens, il suffisait de peu, un brin de défi, un mort durant un tournoi... Qui sait ce que l'avenir réservait alors aux mortels qu'ils étaient.
Cela faisait combien de temps que les Florent n'avaient pas reçu la visite d'un Tyrell ? Trop longtemps, enfin d'un certain côté cela était normal non ? Les Florent avaient toujours eu des différents avec leur suzerain, des intendants devenant les maîtres du Bief alors qu'un Florent ou même un Hightower aurait été taillé pour cette tâche, depuis cette époque, sa maison avait une sorte de rancune envers eux, un goût amer qui ne s'effacerait pas de sitôt. Pourtant, Alekyne n'était pas si réfractaire aux ordres des Tyrell que fut son père par exemple, après tout, ce qui était fait ne pouvait être défait, il se voyait mal partir en croisade pour chasser les imposteurs.
On toqua à la porte et le sire du Rubriant se tourna pour voir le nouveau Mestre s'approcher avec sa drôle de démarche et sa barbe poivre et sel. "Messire, notre cavalier vient de revenir, Lady Margaery arrive." Le maître des lieux hocha doucement la tête et eut un petit sourire. "Et bien préparons son entrée." Ils quittèrent alors le bureau privé et descendirent jusqu'à la cour intérieure, sur le perron de la grande porte, il attendit, posant sa main sur le pommeau de son épée et il regarda ses hommes, tous en armures rutilantes, l'un tenait un drapeau frappé du blason des Florent, le renard flanqué d'hermine tandis qu'un autre, celui des Tyrell et sa rose d'or. Tout était prévu pour accueillir dignement son invité, mais en attendant son arrivée, le lord continua de se demander la raison de sa venue. Le règne de Rhaegar était propice à la paix depuis que le Greyjoy avait été vaincu, depuis il n'y avait pas eu grand chose et voir un membre de la famille suzeraine venir ici sans de réels motifs l'intriguait profondément, mais bon, au moins tout était en place pour l'accueillir.
Un bruit sourd se fit alors entendre, la herse relevée, Alekyne vit une formation de chevaliers du Rubirant encadré la suite de Margaery Tyrell, il avait préféré prendre les devants et lui offrir une escorte, non pas par peur des bandits, mais pour lui signifier l'importance qu'il accordait à sa visite. Les hommes arrivèrent dans la cour pour se présenter de part et d'autre du lieu alors que leur maître descendit les marches pour sentir le gravier fin crisser sous ses bottes de cavalier, il avait revêtu un habit d'un noir charbon et aux hermines d'un blanc cotonneux finement travaillées dans les doublures afin de rappeler son blason, une chaîne en argent où un renard tirait la langue pour parfaire le tout. L'équipée de la Tyrell arriva enfin et lorsqu'elle arriva face à lui, le noble Florent s'inclina légèrement avant de sourire. "Lady Margaery, c'est un plaisir que de voir une Tyrell accorder son attention à la Maison Florent." Oui, c'était bien un plaisir, mais elle devait se douter qu'il en fût tout aussi intrigué. D'un léger signe de la tête, les palefreniers se dépêchèrent de même que les chevaliers Florent de partir, plusieurs serviteurs invitèrent la petite troupe qu'avait la jolie jeune dame à venir avec eux, laissant les deux nobles entre eux dans cette cour qui était tout aussi agréable qu'un jardin, des bosquets de rosiers s'étalaient le long des murs. "Mais je serais un mauvais hôte si je ne vous invitais pas à me suivre jusqu'à une source de rafraîchissement." Il l'invita alors à le suivre, une particularité du château était que le hall d'entrée avait un couloir entre les deux grands escaliers et que ce couloir menait directement à l'arrière après une longue galerie de miroirs et de tapisseries montrant l'Histoire des Florent pour enfin déboucher sur la terrasse qui attendait d'être foulée.
Arrivant sous le kiosque, Alekyne offrit un siège à Margaery avant de s'installer en face d'elle, il lui proposa un vin venant de l'île des Redwyne aux accents de cannelle ou alors une hydromel douce et aux accents du citron poivré, de l'hydromel qui était réalisé ici, au Rubriant. Tout était maintenant en place pour une discussion plus sérieuse que les familiarités d'usages, car il n'était pas né de la dernière plus, elle n'était pas là uniquement pour une visite de courtoisie, ou alors il n'y avait vraiment rien à faire à Hautjardin ! L'idée l'amusa, comme quoi, rester oisif pour tous ne semblait pas pour plaire. La situation à Westeros ne laissait augurer rien de bien terrible, Les Baratheon exilés, ils n'avaient aucun soutien, être à Braavos ne signifiait rien, autant se lancer dans le mercenariat pour eux, cela serait sûrement mieux que de rester à imaginer des plans de retour. D'un autre côté, l'Orage n'était peut-être pas encore tout à fait sûr et que dire du Nord ? Même le Conflans n'était pas sûr dans un sens, il suffisait de peu, un brin de défi, un mort durant un tournoi... Qui sait ce que l'avenir réservait alors aux mortels qu'ils étaient.
crackle bones
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Florent ?
Maison fondée, selon la légende, par l'un des enfants de Florys la Renarde, fille de Garth Mainverte. Ils sont ceux qui s'opposent le plus fréquemment au pouvoir de notre maison. Un mariage saurait les ramener sur le droit chemin.
Olenna leva un sourcil interloqué devant la réponse de sa petite fille. Margaery quand elle a, regardait sa grand mère sans vraiment la voir, à dix milles lieux de là, vers son frère dont le fracas de l'arme l'appelait. Elle sortit pourtant de sa rêverie devant le silence de la reine des épines et lui posa une question muette à laquelle la vieille femme ne répondit pas.
Puis-je prendre congés maintenant ?
La vieille dame hocha la tête sans ouvrir la bouche, perdue dans ses pensées. Elle ne s'autorisait ses absences que en présence de cette enfant qui n'en était plus vraiment une. Lisant le plat de sa jupe, Margaery s'échappa dans les jardins, étonnamment seule. Loras ne joutait plus et, laissant apparaitre sur sa frimousse de sourie un sourire de chat, elle se cacha derrière les buissons fournis des jardins pour finalement surgir. Le visage décomposé de son frère alors qu'il se détachait de l'homme avec lequel il batifolait se glaçait, avant de reprendre des couleurs lorsqu'il comprit que ce n'était que sa soeur. Son amant de l'instant disparu quand à lui sans demander son reste et la jeune rose leva les yeux au ciel avait de prendre le bras que son frère venait de lui offrir. Il avait encore les joues bien roses et la demoiselle du Bief ne pu s'empêcher de pouffer. Rire que le chevalier fit rapidement s'étouffer.
Grand mère t'as dit ? Elle compte s'assurer de toi avant de t'envoyer à Port Réal. Quoi de mieux que les Florent pour tester ton goût pour les intrigues et ta petite langue de peste ? De toute manière, il n'y a pas grand chose à perdre, ils nous détestent déjà.
Margaery restait coite de stupeur. Les Florent. Mais. Elle n'avait aucune envie d'aller se perdre parmi les hommes aux oreilles décollées et que hurlaient si fort leurs liens avec la maison Mainverte que les oiseaux si lointain eux mêmes devant les entendre. Elle poussa un profond soupire, plissa son nez en un tic régulier et une petite moue vient s'afficher sur ses lèvres.
Voilà qui explique sa question. murmura-t-elle pour elle-même.
Loras lui jeta un regard interrogateur auquel elle ne prit pas la peine de répondre. Un jeune page courrait dans leur direction et il n'eut pas besoin d'ouvrir la bouche qu'elle savait déjà ce qu'on attendait d'elle. Les nouvelles allaient décidément bien trop vite dans cette famille et elle était toujours la dernière au courant. Margaery se jura que lorsqu'elle serait reine, elle se ferait un devoir de toujours tout savoir.~~~*~~~
Elle avait donc prit la route pour le château du Rubriant, boudant légèrement au début du voyage d'être ainsi envoyer pour tester ses charmes et ses bonnes manières. Elle n'y voyait aucun intérêt, comme elle ne voyait aucun intérêt dans les Florent. Mais elle devait faire bonne figure. Regardant son reflet dans l'une des vitres du carrosse, elle afficha un sourire aussi doux que celui de sa grand mère, inspirant légèrement l'air emplie de la poussière soulevée par les chevaux. Ne surtout pas penser qu'elle n'avait aucune envie d'être ici et que, quitte à gouter aux intrigues, elle préférait encore le faire à la capitale. Pourquoi par les sept lui demandait-on de faire ses armes dans une aussi petite ville ?! Alors qu'à Port Réal, sa grand mère serait là pour la soutenir en cas de mauvaise passe.
Mais Margaery descendit avec grâce du carrosse, et accorda un magnifique sourire à celui chargé de l’accueillir. La belle sourit à son hôte, gardant pour elle tout ce qu'elle pensait de la famille Florent. Après tout, il en était le seigneur et ils étaient vassaux de sa famille. Elle devait sa montrer particulièrement aimable. Olenna avait finalement bien réussit à piéger sa petite fille.
Elle suivit le Florent avec un sourire. Prenant place, elle accepta le verre d'hydromel, goûtant la saveur des épices. Margaery devait faire très attention. L'alcool était le plus dangereux ennemi des participants au jeu des trônes car il rendait aussi stupide qu'un enfant. La demoiselle de Haujardin regardait son interlocuteur, sans vraiment savoir ce qu'elle devait dire. Sa grand mère ne l'avait mit au courant de rien, la jetant dans cette petite arène pour qu'elle y face ses armes. Mais ce qui angoissait la demoiselle plus encore que de partir au combat, c'était de ne rien savoir. Pourquoi était-elle là ? Elle croisait mentalement les doigts pour qu'Alekyne le sache.
C'est un honneur pour moi de représenter ma famille ici Lord Florent. Mon père serait bien venue à ma place mais certain empêchement l'ont retenue à Hautjardin.
Badineries. Seules vérités en ce monde. Charmer son interlocuteur avait d'accepter de lui dire le pourquoi du comment. Un pourquoi qu'elle devait inventer très rapidement. Une raison qui aurait poussé les Tyrell chez les Florent. Aucune sensées ne lui venait à l'esprit.
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Lorsque la fleur vient s'épanouir devant le renard
L'admiration n'est qu'une chimère, la haine, une réalité.
Voilà que la Tyrell lui offrait les platitudes d'usage, son père n'a pas réussi à se décharger de ses obligations, intérieurement, Alekyne ricana. Comme si Fleur de Suif voulait venir rencontrer un Florent, c'était cocasse, mais quelque peu insultant que de voir à quel point les Tyrell pouvaient dédaigner certains de ses vassaux les plus rétifs et si au départ, le Sire du Rubriant se voulait aimable, son caractère devint, de suite, plus cynique quand bien même Margaery Tyrell n'y était pour rien. D'un autre côté, le camouflet était évident et il commençait à croire que quelqu'un d'autre était derrière cette supercherie et ses dents se mirent à grincer légèrement à la simple idée que la Reine des Épines soit derrière tout ça et surtout la raison, vu que Margaery ne semblait pas vraiment savoir quoi faire ici. Il y avait plusieurs possibilités, elle pouvait avoir été envoyée ici afin de se parfaire dans les relations diplomatiques et quoi de mieux que les Florent pour éprouver les nerfs d'un envoyé des Tyrell ? Dans ce cas, la jeune fille était promise à aller plus tard ailleurs, Port-Réal sûrement. Oh oui, c'est donc ça ? La préparer à la rudesse de la Cour de Port-Réal ? L'autre raison était aussi peut être que les Tyrell voulaient adresser un message au lord, qu'ils n'avaient pas peur d'envoyer une enfant ici, c'était tout à fait logique bien qu'inutile vu que Alekyne était beaucoup moins mauvais que son père et plus enclin à la paix.
Enfin, c'était avant cette mascarade, le prenait-on pour un simplet ? Un simple vassal arrogant qui ne méritait pas autre chose ? Si les Tyrell voulaient jouer à ça, offrir une nouvelle expérience à la belle damoiselle, soit, il se prêterait au jeu, un jeu d'équilibriste, mais un jeu qui pouvait être amusant.
Regardant son invitée, il prit une gorgée d'hydromel et eut un sourire affable. "Pour tout vous dire, il est plus agréable que les Tyrell soient représentés par une si charmante fleur que par votre père, sans l'offenser bien évidemment, mais votre beauté n'est pas comparable." Il rit doucement et leva son verre à sa santé, la pique était bien présente dans ses propos et pourtant, il y avait glissé des compliments et au final, cela pouvait juste être perçu comme une plaisanterie et une charmante tirade à l'égard de la belle. Il la considéra quelques instants, perplexes, envoyer une enfant si jeune ici sans "armes" était un pari risqué, Mace Tyrell n'était pas de ce genre, il tenait trop à ses enfants et puis, l'intérêt de l'envoyée ici était trop abstrait pour lui, il la voyait plus certainement ailleurs à faire briller la Maison Tyrell à travers ses yeux de biche. Non, une seule personne pouvait avoir eu l'envie de l'envoyer ici, c'était bien Olenna Tyrell. Ce n'était pas pour sonder la loyauté des Florent, n'y même pour un éventuel mariage, Alekyne n'était pas idiot, si Margaery était la plus belle jeune fille qu'il lui avait été donné de voir, il y avait un roi veuf qui pouvait offrir aux Tyrell une situation bien confortable et prestigieuse, mais pour ça, la petite devait être préparée à la dureté des intrigues de la Cour. Oui, plus il y réfléchissait et plus il se doutait que ce ne fût que ça, un exercice pour Margaery, un camouflet pour le Florent en somme mais il préférait la jouer plus finement. "Et comment se porte Lady Olenna Tyrell ? Vous lui transmettrez mes hommages." Mais pas à votre père, voilà qui était clair, mais comment allait-elle réagir à ça ?
La sagesse était de ne pas relever et d'offrir une réponse tout aussi vipérine, s'emporter face à pareille tirade serait un aveu de faiblesse. En réalité, il s'amusait quand bien même il ne pourrait tirer à lady Margaery une quelconque réponse, cela dit, il pouvait en profiter pour la narguer si jamais elle osait lui demander la raison de sa venue, il avait une réponse toute trouvée. En y repensant, lui n'avait jamais vraiment fait ses armes dans les intrigues, oh son père l'avait prévenu et ses nombreux tournois l'avaient fait passer dans différentes cités et son pavillon avait souvent accueillit des nobles, il avait fait ses armes comme ça, il ne savait pas s'il était doué, mais la Reine des Épines devait penser qu'au moins, un vassal aussi hostile qu'un Florent ferait tout de même quelque chose d'acceptable.
En y réfléchissant, la vieille Tyrell était redoutable, elle méritait largement sa réputation et son surnom, tout comme son fils d'ailleurs, il aimait rappeler à qui veut qu'il eût défait Robert alors que cette victoire revenait au final à un de ses vassaux et que dire du siège d'Accalmie ? Une garnison faible qui résiste à l'armée du Bief ! Les lauriers de Mace étaient fanés, mais il préférait ne pas le voir et le balayer et cela énervait Alekyne, enfin, il laissait le pouvoir aux Tyrell, de toute façon les autres seigneurs du Bief étaient des moutons, il n'y avait pas grand chose à tirer d'eux. Il fut surpris de ses pensées, il faut croire que de la visite chamboulait son petit univers, avec l'âge, il semblait devenir plus incisif et moins enclin à la paix qu'il désirait et puis, le fait d'être veuf commençait à le peser même si Lizzie occupait encore ses pensées. Il regarda attentivement la douce Margaery et attendit de voir comme elle allait réagir face à lui, allait-elle être timide ? Un agneau qui serait envoyé dans la tanière des loups ou alors était-elle une louve qui allait faire de Port-Réal son territoire ? Il était curieux de voir ça et puis, il était, au final, content de voir que Olenna Tyrell pensait à lui pour l'exercer à ses talents de diplomate, il fallait qu'il en soit digne maintenant et c'était une autre paire de manche, après tout, elle était sa petite-fille et elle avait des atouts non-négligeables pour se métier à part entière qu'était celui de l'intriguant...
Enfin, c'était avant cette mascarade, le prenait-on pour un simplet ? Un simple vassal arrogant qui ne méritait pas autre chose ? Si les Tyrell voulaient jouer à ça, offrir une nouvelle expérience à la belle damoiselle, soit, il se prêterait au jeu, un jeu d'équilibriste, mais un jeu qui pouvait être amusant.
Regardant son invitée, il prit une gorgée d'hydromel et eut un sourire affable. "Pour tout vous dire, il est plus agréable que les Tyrell soient représentés par une si charmante fleur que par votre père, sans l'offenser bien évidemment, mais votre beauté n'est pas comparable." Il rit doucement et leva son verre à sa santé, la pique était bien présente dans ses propos et pourtant, il y avait glissé des compliments et au final, cela pouvait juste être perçu comme une plaisanterie et une charmante tirade à l'égard de la belle. Il la considéra quelques instants, perplexes, envoyer une enfant si jeune ici sans "armes" était un pari risqué, Mace Tyrell n'était pas de ce genre, il tenait trop à ses enfants et puis, l'intérêt de l'envoyée ici était trop abstrait pour lui, il la voyait plus certainement ailleurs à faire briller la Maison Tyrell à travers ses yeux de biche. Non, une seule personne pouvait avoir eu l'envie de l'envoyer ici, c'était bien Olenna Tyrell. Ce n'était pas pour sonder la loyauté des Florent, n'y même pour un éventuel mariage, Alekyne n'était pas idiot, si Margaery était la plus belle jeune fille qu'il lui avait été donné de voir, il y avait un roi veuf qui pouvait offrir aux Tyrell une situation bien confortable et prestigieuse, mais pour ça, la petite devait être préparée à la dureté des intrigues de la Cour. Oui, plus il y réfléchissait et plus il se doutait que ce ne fût que ça, un exercice pour Margaery, un camouflet pour le Florent en somme mais il préférait la jouer plus finement. "Et comment se porte Lady Olenna Tyrell ? Vous lui transmettrez mes hommages." Mais pas à votre père, voilà qui était clair, mais comment allait-elle réagir à ça ?
La sagesse était de ne pas relever et d'offrir une réponse tout aussi vipérine, s'emporter face à pareille tirade serait un aveu de faiblesse. En réalité, il s'amusait quand bien même il ne pourrait tirer à lady Margaery une quelconque réponse, cela dit, il pouvait en profiter pour la narguer si jamais elle osait lui demander la raison de sa venue, il avait une réponse toute trouvée. En y repensant, lui n'avait jamais vraiment fait ses armes dans les intrigues, oh son père l'avait prévenu et ses nombreux tournois l'avaient fait passer dans différentes cités et son pavillon avait souvent accueillit des nobles, il avait fait ses armes comme ça, il ne savait pas s'il était doué, mais la Reine des Épines devait penser qu'au moins, un vassal aussi hostile qu'un Florent ferait tout de même quelque chose d'acceptable.
En y réfléchissant, la vieille Tyrell était redoutable, elle méritait largement sa réputation et son surnom, tout comme son fils d'ailleurs, il aimait rappeler à qui veut qu'il eût défait Robert alors que cette victoire revenait au final à un de ses vassaux et que dire du siège d'Accalmie ? Une garnison faible qui résiste à l'armée du Bief ! Les lauriers de Mace étaient fanés, mais il préférait ne pas le voir et le balayer et cela énervait Alekyne, enfin, il laissait le pouvoir aux Tyrell, de toute façon les autres seigneurs du Bief étaient des moutons, il n'y avait pas grand chose à tirer d'eux. Il fut surpris de ses pensées, il faut croire que de la visite chamboulait son petit univers, avec l'âge, il semblait devenir plus incisif et moins enclin à la paix qu'il désirait et puis, le fait d'être veuf commençait à le peser même si Lizzie occupait encore ses pensées. Il regarda attentivement la douce Margaery et attendit de voir comme elle allait réagir face à lui, allait-elle être timide ? Un agneau qui serait envoyé dans la tanière des loups ou alors était-elle une louve qui allait faire de Port-Réal son territoire ? Il était curieux de voir ça et puis, il était, au final, content de voir que Olenna Tyrell pensait à lui pour l'exercer à ses talents de diplomate, il fallait qu'il en soit digne maintenant et c'était une autre paire de manche, après tout, elle était sa petite-fille et elle avait des atouts non-négligeables pour se métier à part entière qu'était celui de l'intriguant...
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Le belle demoiselle tendit une oreille attentive aux paroles du Florent et grimaça mentalement, ne laissant rien paraitre sur son visage. Il ne lui livrait aucune information et elle se demanda une fois de plus le but de sa visite. Sa grand mère pouvait être aussi douce qu'elle voulait avec la rose, Margaery ne pouvait comprendre cette nouvelle minuscule machination qui venait la saisir. Elle n'avait rien à dire au jeune Lord qui lui faisait face, comme lui n'avait surement rien de son côté. C'était loin de la beauté de Port Réal et la rose était livrée à elle-même. Que donc répondre face aux piques visibles mais enduites de miel qu'on lui livrait ? Prenant une gorgée dans le verre qu'on lui avait offert et qu'elle avait accepté avec un magnifique sourire, la jeune femme planta ses prunelles dans celles de son interlocuteur, cherchant trace de mensonge et offrant sa bonne fois.
Vos compliments me vont droit au cœur Lord Florent. Mais mon père tenait réellement à cette entrevue en votre compagnie et je suis bien moins bonne stratège que lui pour ce genre de discussion.
Elle lui offrit un sourire, pas vraiment convaincu de ce qu'elle avait à dire mais des idées germant doucement dans sa tête. Margaery l'avait apprit, pour ce genre de jeu, il était très important de savoir retomber sur ses pattes. Improviser sans avoir l'air de le faire. La belle était loin d'être experte dans ce jeu mais petit à petit, prenant modèle sur le plus grand, elle faisait ses armes. Si les chevaliers avaient un entrainement plus dur que possible était, la biefoise n'avait pas joué pendant son enfance. Olenna ne l'avait pas lâché et en compagnie de sa cousine, elle avait apprit. Les familles, les importances, les jeux d'alliances, les trahisons et les forces de chacun. Elle pouvait jurer connaitre nombre de chose aujourd'hui. Et pourtant, cela ne lui suffisait pas. Elle était pour le moins désemparée face à Florent qu'elle avait méprisé quelques secondes avant d'arriver. Pour ce rendre compte qu'elle risquait gros à essayer de jouer. Mais par les sept, elle n'avait rien demandé.
Ma grand mère se porte à merveille, elle me parlait de votre famille pas plus tard que ce matin, ventant la grandeur de votre maison.
Olenna n'avait rien dit des paroles de sa petite fille et pourtant, cette dernière mentait en regardant droit dans les yeux son interlocuteur, ne se démontant pas devant le visage impassible du Florent. Margaery savait que ses plus grandes forces résidaient dans son décolleté et son visage mutin. Alors pourquoi ne pas jouer un peu plus de ses grands yeux de biches qu'elle n'éloignait pas de ceux du seigneur ?
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Lorsque la fleur vient s'épanouir devant le renard
L'admiration n'est qu'une chimère, la haine, une réalité.
Deviser avec la Tyrell était au final amusant et la journée s'y prêtait. S'installant confortablement dans son siège, le Florent s'amusa à la détailler du regard alors qu'elle parlait de façon élégante, oh, il n'y avait pas plus agréable que Margaery en réalité, sa voix était douce et son visage était aussi agréable que son décolleté. Oui, c'était peut-être légèrement voyeur, mais d'un autre côté, elle offrait cette vue sans broncher et il se demandait si ce n'était pas fait exprès. Après tout, Olenna était connu pour ne pas avoir froid aux yeux lorsqu'elle était jeune et il ne doutait pas qu'elle ait transmis les arts de la séduction à la jeune rose du Bief. Cela dit essayer de l'exercer sur Alekyne était un pari risqué, Lizzie avait été une perte très douloureuse pour lui, et même s'il partageait souvent sa couche avec d'autres femmes, il n'était pas le genre à tomber facilement sous le charme, c'était plutôt le contraire. Enfin pour l'instant ce n'était pas son but et il doutait de pouvoir séduire une si jeune plante qui avait sûrement une idée bien arrêtée sur ce qu'elle voulait et ce n'était certainement pas sentir l'étreinte d'un Florent sur elle. Pour tout dire, elle devait savoir à quel point les deux familles étaient en total désaccord, sa famille avait toujours adorée mettre des bâtons dans les roues des Tyrell et c'était toujours un défi que de faire accepter à un renard de se pencher sur la rose. "Et bien, vous direz à votre père que je suis bien désolé qu'il ne puisse assouvir se désire de venir ici même." Oui bien évidemment, elle sauvait les apparences et elle était douée, il ne pouvait la contredire, cela n'aurait pas été très correct et il ne voulait pas se mettre à dos ouvertement envers les Tyrell, après tout autant se glisser derrière un masque même si tout le monde savait que les Florent n'étaient pas les meilleurs des vassaux.
Alekyne se demandait si Margaery allait bientôt aller à la Capitale ? S'il servait de test, nul doute qu'Olenna la voyait fort bien à Port-Réal pour charmer la Cour mais, surtout... Qui donc ? L'ambition des Tyrell n'avait pas de limite, aussi, Rhaegar serait très certainement une cible potentielle pour la jeune fille. L'intérêt d'une pareille alliance était clair, d'un côté les Targaryen s'assuraient de posséder le grenier de Westeros, de l'autre, les Tyrell s'imposaient un petit peu plus dans le Bief, qui voudrait prendre la tête d'une révolte en sachant que derrière les roses, les dragons veillaient ? La situation politique en ce moment était propice à la paix et une révolte serait totalement idiote, les Arryn étaient presque sous la botte du Trône de Fer, les Lannister se mettraient du côté des plus forts, le Nord serait peut-être plus enclin à ne rien faire et le Conflans, n'en parlons pas, la famille suzeraine actuelle adorait semble t'il lécher les bottes targaryennes. Pour ce qui était des Îles de Fer, ils attaqueraient les faibles et les forts, profitant du chaos pour piller et enfin Dorne... Rhaegar était leur bannière... Mais c'était également un point de friction avec le Bief. Enfin le seigneur du Rubriant balaya toutes les questions politiques qui lui venaient en tête, pas la peine de se remplir la tête de ça et il préféra s'intéresser aux propos de la jeune lady. Reprenant un verre, il but une nouvelle gorgée et avec un petit sourire amusé, il regarda la belle. "Dame Olenna va me faire rougir. Puissante, voilà un bien grand mot comparé au prestige qu'offre le nom des Tyrell. Mais dite, moi ? A quand la Rose du Bief à Port-Réal ? Je n'ose imaginer voir votre beauté faner à Hautjardin alors que vous pourriez embrasser des sommets." Le sourire amusé se transforma en un sourire carnassier, si elle voulait rester évasive, il l'obligeait maintenant à orienter la conversation sur quelque chose de bien plus précis et bien plus politique, comment allait-elle réagir ? Voilà la question qui intéressait Alekyne.
Lui n'avait rien à prouver, il régnait sur ses terres, assistait aux banquets, parfois à deux ou trois tournois et c'était tout, il essayait simplement de vivre ainsi sans rien de plus, oubliant petit à petit le visage de celle qu'il avait aimé, seule sa voix, son rire restait. Il soupira intérieurement, une servante dans son lit ce soir lui ferait l'oublier encore une nouvelle fois, à force, il y arriverait, il n'en doutait pas.
Alekyne se demandait si Margaery allait bientôt aller à la Capitale ? S'il servait de test, nul doute qu'Olenna la voyait fort bien à Port-Réal pour charmer la Cour mais, surtout... Qui donc ? L'ambition des Tyrell n'avait pas de limite, aussi, Rhaegar serait très certainement une cible potentielle pour la jeune fille. L'intérêt d'une pareille alliance était clair, d'un côté les Targaryen s'assuraient de posséder le grenier de Westeros, de l'autre, les Tyrell s'imposaient un petit peu plus dans le Bief, qui voudrait prendre la tête d'une révolte en sachant que derrière les roses, les dragons veillaient ? La situation politique en ce moment était propice à la paix et une révolte serait totalement idiote, les Arryn étaient presque sous la botte du Trône de Fer, les Lannister se mettraient du côté des plus forts, le Nord serait peut-être plus enclin à ne rien faire et le Conflans, n'en parlons pas, la famille suzeraine actuelle adorait semble t'il lécher les bottes targaryennes. Pour ce qui était des Îles de Fer, ils attaqueraient les faibles et les forts, profitant du chaos pour piller et enfin Dorne... Rhaegar était leur bannière... Mais c'était également un point de friction avec le Bief. Enfin le seigneur du Rubriant balaya toutes les questions politiques qui lui venaient en tête, pas la peine de se remplir la tête de ça et il préféra s'intéresser aux propos de la jeune lady. Reprenant un verre, il but une nouvelle gorgée et avec un petit sourire amusé, il regarda la belle. "Dame Olenna va me faire rougir. Puissante, voilà un bien grand mot comparé au prestige qu'offre le nom des Tyrell. Mais dite, moi ? A quand la Rose du Bief à Port-Réal ? Je n'ose imaginer voir votre beauté faner à Hautjardin alors que vous pourriez embrasser des sommets." Le sourire amusé se transforma en un sourire carnassier, si elle voulait rester évasive, il l'obligeait maintenant à orienter la conversation sur quelque chose de bien plus précis et bien plus politique, comment allait-elle réagir ? Voilà la question qui intéressait Alekyne.
Lui n'avait rien à prouver, il régnait sur ses terres, assistait aux banquets, parfois à deux ou trois tournois et c'était tout, il essayait simplement de vivre ainsi sans rien de plus, oubliant petit à petit le visage de celle qu'il avait aimé, seule sa voix, son rire restait. Il soupira intérieurement, une servante dans son lit ce soir lui ferait l'oublier encore une nouvelle fois, à force, il y arriverait, il n'en doutait pas.
crackle bones
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