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Into the wild || pv melisandre

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Into the wild

Jyana glissa son pied dans l’étrier qui était rattaché à la selle de sa monture et se hissa souplement en selle. Sa jument sombre bougea et elle en profita pour la faire pivoté vers le petit groupe de chasseur qui l’accompagnait. Ils étaient de féroce guerrier, une horde de sauvage qui hantait les cauchemars des enfants lors des nuits sombres où seuls les cris des chouettes et des loups sauvages venaient percer le silence de mort qui entourait l’obscurité de cette partie de la journée. Armée d’arc, d’épée, de couteau et de lance la troupe imposait le silence sur son passage, tandis que les mères effrayaient lancés des regards noirs, aussi aiguisés que les lames que portaient les guerriers. Les peintures aussi noires que les ailes des corbeaux qui barraient leur visage, leur donnait l’air peu sympathique alors que ce n’était que de bons gars qui nourrissaient le château des Rogers avec leur chasse. Leurs surnoms des Ombres d’Amberly étaient rapidement tombés quand la bâtarde au cœur d’ombres avait pris la tête de cette troupe. Si au début tous ses regards étaient durs à encaisser, petit à petit cela était devenu un monotone quotidien que la jeune femme avait appris à ignorer.

D’un geste vif de la main, elle ordonna le départ de la troupe. Au programme, une chasse. Rapporter du gibier au seigneur et maître d’Amberly, son oncle. Jyana n’avait guère le droit à l’échec, elle ne pouvait échouer dans aucune des tâches que le frère de sa mère lui donnait. Si elle voulait racheter la faute de sa mère, l’erreur était à bannir. Elle ne pouvait rentrer les mains vides car sinon les petits privilèges qu’elle avait réussi à gagner jour après jour, s’envolerait et elle retournerait laver les draps et les vêtements de cette famille. Et la bâtarde au cœur d’ombre n’avait que très peu envie de retourner faire une chose aussi peu passionnante. Alors elle faisait toujours son maximum pour satisfaire les désirs capricieux de cet homme ingrat. Et il était vrai que moins elle le voyait, mieux la jeune femme se portait et la réciproque était également avérée.

Les chevaux prirent rapidement une allure endiablée afin de s’éloigner de l’agitation du château qui faisait assurément fuir les bêtes. Le galop des chevaux foulant la terre meuble étouffée légèrement le bruit de la cavalerie. Aucun chien ne les accompagnait, Jyana aimait chasser dans le plus grand silence, l’aboiement des canidés étaient une affreuse chanson à ses oreilles. Alors que le silence, laisser la nature communiquait avec elle, ça s’était une mélodie qu’elle aimait tout particulièrement. Quand ils furent suffisamment éloignés, elle se laissa glisser à terre rapidement. Un homme attrapa les rênes de sa jument afin qu’elle n’aille pas crapahuter à un endroit peu convenable. Jyana ferma les yeux, laissant la forêt pénétrer son âme. Elle avança pas à pas, doucement écoutant le crissement de ses pas sur les feuilles rougissantes de l’automne ainsi que la réponse des bois tout autour. Elle prit son arc et le banda à la limite de l’inconscience. Elle rouvrit les yeux et doucement accéléra le pas, ayant entendu un aboiement de chevreuil. Elle se cacha dans un bosquet de fougère et observa l’animal et fit signe à ses guerriers ne pas avancer d’avantage.

Aussi silencieusement que possible, elle se prépara à tirer, prenant des appuis sur, respirant lentement, visant. Elle souffla et laissa la flèche lui échapper des doigts. La corde vibra dans une trille grave tandis que la flèche siffla avant de venir frapper en plein cœur l’animal. Elle se leva et se dirigea vers la bête mais des bruits de pas, la firent s’arrêter. Et se glissa derrière un arbre pour observer. Un géant plein de muscle s’avança vers sa prise, Jyana grinça des dents. C’était sa prise. Non la sienne. Elle rangea son arc, et dégaina brutalement sa lame pour faire face au géant et mettre le pied sur le cadavre de la pauvre bête.
« Je crois qu’il va y avoir un malentendu. Je ne te donnerais pas mon gibier, aussi fort que tu puisses être ou repoussant. »

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Voilà des jours qu'ils couraient. Une course épuisante, qu'il leur fallait faire. Juste parce que la prêtresse l'avait ordonné. Sigurd l'avait accompagné, comme toujours, contre vent et marée, dans la nuit noir il l'aurait suivie. Pris au piège. Quelque chose semblait l'appeler dans l'Orage, autre que le seigneur et suzerain Stannis Baratheon. Des voix, sans doute. Des mouvements dans les flammes. Des appels à l'aide, par ici, par là.

Elle avait du fuir, sans réellement fuir, le prince Aegon Targaryen. Elle était partie, le laissant à ses affaires. Le prince Aegon avait été l'un des premier à ravir le Donjon Rouge, lorsque la prêtresse se dépêchait à reprendre ses affaires dans ses grandes appartements : potions, poisons, poudres diverses et variées, tous venus directement d'Asshaï qu'elle avait cher payé. Elle en avait grand besoin, en aurait grand besoin, c'était inévitable pour elle de tout reprendre. Mais le prince Aegon avait été rapide et l'avait prise sur le fait.

Il aurait pu le faire pendre, il aurait pu la brûler, la maudire, la bannir. Mais les mots avaient été plus forts et le prince avait préféré garder la prêtresse à ses côtés. Tout comme sa tante, le prince était sensible aux mots de la prêtresse, le feu, la chaleur... Le prince qui fût promis. Tout simplement. Melisandre fût convaincu qu'en disant ces mots, elle s'était sauvée la vie. Ou plutôt : son dieu lui avait sauvée la vie en lui faisant dire ces simples mots.

Mais voilà qu'aujourd'hui encore, elle était en fuite, cherchant ces mots, cherchant cette aide qu'elle devait apporter. L'Orage, quelle étrange destination. Balerion était à ses côtés, dans une cage faites pour lui, cage qu'ils avaient pris soin de couvrir d'une couverture épaisse pour que le dragon ne prenne pas froid et surtout : qu'on ne le voit pas. Mais il grandissait vite et avait grande faim, il commençait par ailleurs à ronchonner dans sa cage, s'agiter. Sigurd savait ce qu'il avait à faire. La prêtresse s'occuperait d'allumer un feu, lui de chasser. Balerion ronchonnait toujours dans sa cage et ce n'était là que le début. Un sourire tendre étirait les lèvres de la prêtresse.

Elle relevait la tête par dessus son épaule, regardant au loin le bruit qu'elle avait entendu. Un autre sourire étirait ses lèvres. Elle vérifiait que la couverture était bien mise sur la cage, cage que Sigurd avait posée au sol entre temps. Ils étaient reculés de la forêt, mais la saison devenait rude. Elle songeait à ce qu'il ait trouvé un animal, quelconque. La cage avait été disposée au sol, de manière à ce qu'elle puisse gardé un oeil sur lui, pensant qu'un cheval pouvait facilement s'enfuir avec la cage et qu'elle ne voulait prendre aucun risque de la sorte. Balerion apprendrait à mesure du temps, il fallait donc qu'il reste avec elle pour apprendre. Elle regardait autour d'elle, peu de signe de vie, si ce n'est des oiseaux dans le ciel.

Elle aurait du se méfier, car dans la forêt, Sigurd partait à la chasse au gibier. Il s'y connaissait bien, ancien paysan puis fuyard, il avait passé sa vie à chasser et voler. C'est aussi pour cela qu'elle lui faisait confiance pour leur ramener ce dont ils avaient besoin.

La prêtresse regardait par la suite les flammes montante, tandis que de son côté, Sigurd faisait face à une femme qui lui apparaissait comme sauvage. C'était elle ou lui, face à un cadavre d'animal. Sigurd n'était pas partageur, et n'avait aucun réel respect pour les femmes. Il dit alors à cette femme :

" C'est à moi. Va chasser le lapin, fillette. "

En s'approchant sans craindre, la bête. Sa hache était à portée de main, comme toujours. Il arrachait de l'animal la flèche avec un peu de mal, celle-ci étant bien enfoncée dans la chair, et la jetait en direction de la jeune femme.

" Si c'est ce que tu voulais, tiens, ta flèche. "

Sigurd se demandait comment cette jeune femme aurait fait pour attraper l'animal, ne sachant pas qu'une troupe risquait de venir chercher la jeune femme. Il aurait pu partager avec cette femme, après tout, ils n'étaient que trois, Melisandre mangeait peu, lui mangeait beaucoup mais l'animal était trop gros pour lui, et Balerion était encore tout petit pour manger l'animal entier. Mais l'idée même de partager lui plaisait peu. Il jaugeait la jeune femme de haut en bas, de bas en haut, d'un air presque méprisant.
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Into the wild

   La peur aurait dû s’insinuer dans ses veines face au géant qui se dressait face à elle. Mais les yeux clairs de la bâtarde au cœur d’ombre restèrent d’un calme étrange, une lueur de défi dans son regard tandis qu’un léger sourire narquois vint orner ses lèvres fines. Elle était toujours sur les terres de son oncle, elle avait une dizaine d’homme armée jusqu’aux dents qui attendait des ordres. Même loin d’elle, ils ouvraient leurs oreilles prêtes à intervenir au moindre sifflement de Jyana. Un code de divers sifflement avait été mis au point entre eux afin d’agir à distance et de communiquer discrètement. Un point longuement mis en place faisant varier subtilement des trilles plus ou moins grave, des rythmes différents ou alors de l’imitation de cri d’oiseaux de la région.

La fillette était risible, il s’avança sans peur et arracha la flèche. Elle avança également, sa lame se posant sur la main du géant, les yeux bleus lançant des éclairs. Glissant sa langue entre ses dents, elle poussa de sifflement strident, montrant la colère et la détermination. Mettant au défi le géant de lancer de passer la frontière de sa patience. La bâtarde au cœur d’ombre n’était pas peureuse, elle n’était pas téméraire non plus, c’était pour cela qu’elle ne voulait pas l’affronter directement. La folie et l’inconscience n’étaient pas des traits qui la caractérisait mais elle ne laisserait pas proie lui échapper, elle ne rentrerait pas les mains vides à Amberly. Alors elle mettrait toutes ses chances pour récupérer ce chevreuil qu’elle avait abattu.
« Ta mère ne t’as jamais dit que c’était mal de voler. Si tu veux manger, tu tues ta proie toi-même. Et je ne suis pas sure que Lord Rogers apprécie que des brigands chassent sur ses terres sans son autorisation. »

Provocatrice et au même moment le bruit des chevaux se firent entendre et la troupe arriva. Le chant des lames quittant leur fourreau empli l’air tandis que les ordres fusaient au milieu du hennissement des chevaux effrayés par tout ce soudain remue-ménage. La tension était soudainement palpable et la bâtarde pencha la tête avec un sourire mesquin sur les lèvres. Ce n’était peut-être pas une situation idéale mais elle aurait pu rester seule face à ce géant. Elle n’était peut-être pas très bonne combattante mais elle était une bonne pisteuse et ne se laissait jamais prendre par surprise, elle restait toujours à distance audible de ce groupe de guerrier. Jyana n’était pas aveugle, elle savait que face à cette montagne de muscle elle ne tiendrait guère plus de cinq minutes même en se montrer plus rusé et plus rapide.
« Je pense que ces messieurs ne sont pas très content de se voir voler le gibier qu’ils sont censés ramener à Lord Rogers. »

Sur ses mots deux hommes armés firent un pas en avant mais d’un geste de la main, la bâtarde les arrêta afin qu’ils ne s’avancent d’avantage. Elle ne voulait pas mener cette affaire à un combat qui conduirait à des morts et où elle devrait s’expliquer avec son oncle. Lui dire pourquoi certains de ses guerriers étaient décédés pour une simple chasse. Jyana n’était guère emballé à cette idée alors elle préférait régler cela de façon plus calme et posé. Une solution plus diplomatique même si elle n’était pas très doué pour faire sensation dans les foules. Mais elle tentait de régler ça de façon douce, si on pouvait appelé cela comme ça quand un groupe armée menace un homme.

   
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" Je pisse sur les seigneurs qui ne sont pas les miens, fillette. "

Le ton était donné, Sigurd n'avait guère la patience pour rire, surtout lorsqu'il savait que Melisandre l'attendait. Sigurd était un boucher. Ni plus ni moins. Il ne faisait jamais dans la dentelle, pire qu'un boucher, il était un ours. Non seulement de par sa taille mais aussi de par sa carrure et sa manière de fonctionner. Il étripait. Alors il sortait l'une de ses haches quand la demoiselle venait à le menacer de sa lame, bien que légèrement amusé qu'une petite femme ose s'opposer à lui. Etaient-ils fous dans ces terres, qu'on vienne ainsi lui chercher des noises ? Sigurd se le demandait. Mais de plus en plus de femmes, lui semblait-il, tenter de montrer qu'elles étaient des femmes fortes. Jusqu'à ce qu'un homme les remette à leur place : Sigurd n'aurait aucune gêne à remettre celle-ci à sa place femme. La prêtresse rouge et la reine mère Rhaella avaient été les seules femmes qu'il avait su respecter - et encore, c'était plus compliqué pour la reine mère - alors une femme sauvage sortie de nulle part ?

Ils pouvaient être dix ou vingt à débarquer, Sigurd n'était guère impressionné. A lui seul, il pouvait les avoir - du moins, en était-il convaincu. Il avait déjà combattu nombreux hommes et son manque de loyauté et chevalerie au combat jouaient en sa faveur : la brutalité même. Qu'il faille étriper ou couper des têtes. Il fallait faire beaucoup pour survivre.

" Faut l'dire en quelle langue que j'pisse sur les seigneurs qui sont pas les miens ? "

Alarmer tant d'hommes, la jeune femme ne jouait pas en sa faveur en faisant ça, provoquer Sigurd qui ne manquait jamais une bonne occasion de se battre n'était guère la chose la plus intelligente à faire. Quitte à ce qu'il sorte une seconde hache. Elles semblaient souillées, le fer mordu. Mais il avait veillé à ce qu'elles restent tranchante, il n'avait pas l'argent pour s'acheter de grandes armes avec des noms mais se satisfaisait parfaitement de celles qu'il avait.

" T'es bien une fillette. Y'a qu'une fillette pour appeler du renfort en difficulté. Ca joue les durs, faut les jouer jusqu'au bout. Fillette. "

Un sourire large, lui aussi pouvait provoquer. Il avait à faire, beaucoup à faire, et perdre son temps avec ces idiots n'était pas dans ses intentions.

" J'ai des gens affamés à nourrir. J'suis pas un d'vos seigneurs ou un d'vos paysans, j'compte pas en faire parti. J'sais juste que j'ai des bouches à nourrir et qu'c'est pas un d'ces putain de lapin qui les nourrira. "

Pas forcément doué pour mentir, il préférait des vérités tranchantes. Il était vulgaire, et s'en moquait bien. De son côté, la prêtresse tentait de faire de son mieux pour calmer l'impétueux dragon qui commençait à s'énerver d'avoir à attendre.
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Into the wild

Les paroles de la pisteuse n’étaient malheureusement que du vent. Cela l’agaçait mais elle ne laisserait guère son gibier s’enfuir. Elle ne laisserait nullement ce géant plein de muscle l’impressionner, le laisser l’emporter. Elle n’avait pas le droit. Son oncle ne le lui pardonnerait jamais d’avoir laissé un braconnier chasser impunément sur ses terres et lui voler son repas. Lord Rogers ne seraient guère enclin à laisser Jyana continuer à mener sa vie de chasseuse, pisteuse. Cette épée de Damoclès qui régnait au-dessus de sa tête en permanence faisait réfléchir la jeune femme, la poussait toujours à trouver des solutions à sortir des mauvais pas. Toujours trouver une solution. Toujours avancé. Toujours revenir avec un résultat. L’échec lui était plus qu’interdit. Elle préférait l’humiliation, la mort plutôt que de devoir se mêler parmi les servantes d’Amberly.

Mais un des hommes de Jyana perdit patience face à la provocation du géant et l’air vibra avant qu’une ne flèche ne siffle pour venir se planter dans la cuisse du géant. La bâtarde au cœur d’ombre grimaça, le responsable passerait un mauvais moment à leur retour. Elle lui ferait apprendre la patience et ne jamais répondre de la sorte à une provocation.
« T’obéis à l’nièce d’Lord lourdeau ! T’as p’têt des bouches à nourrir, on a château à nourrir ! Alors va chasser trois quatre lapins qu’t’aura tué toi-même comme un grand ! »

Jyana soupira. Son identité était révélée, mais cela n’allait surement rien changé pour le géant. A part qu’il serait en colère, et allait surement les attaquer. Mais attaquer, signifier, abandonner sa proie. Même si elle devait perdre quelques hommes, elle pouvait peut-être réussir à récupérer l’animal par la ruse car visiblement il n’avait guère céder. Une drôle de situation allait commencer dans les secondes qui allait s’écouler. Une situation dont la bâtarde ignorait la finalité. Le sang coulerait, c’était indéniable avec un homme comme lui. La mort s’inviterait parmi eux, danserait avec eux avant de les embrasser en les entourant de ses bras cajoleurs. Mais elle n’avait pas décidé de mourir de suite.

Elle ne pouvait pas se tourner, afin de voir le comportement de ses hommes. Elle ne pouvait pas tourner le dos face au géant, se serait la mort assuré. Mais derrière elle, tous était en garde ou les arcs bandaient en direction du géant, près à tirer. Les chevaux piaffait face à l’agitation, ronflant de mécontentement, frappait le sol meuble de leur antérieur. Si elle ne pouvait les voir, elle les entendait distinctement. En dehors de ses bruits, la forêt semblait étrangement trop silencieuse, comme si le temps s’était suspendu le temps que la situation se dénoue afin de reprendre un souffle nouveau et laisser la terre absorber le sang qui coulerait assurément.

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Du côté de la prêtresse

Cela commençait à faire long et Balerion ne permettait pas cela. Il avait un caractère tel que son ancêtre au même nom et s'agitait dans sa cage, râlant, grondant, il aurait été capable de lancer des flammes qu'il l'aurait sans doute fait. La prêtresse n'avait rien sur elle lui permettant d'accéder à la requête de son ami à écailles, de la nourriture. Elle était une prêtresse, pas une chasseuse et si elle se débrouillait bien souvent pour obtenir ce qu'elle voulait, disons que cela paraissait plus compliqué avec ce genre de requête. Le maître de la lumière ne mettrait pas par enchantement un lapin devant elle, prêt à être passé sur le feu. Le feu, voilà une des seule chose qu'elle pouvait faire à l'heure actuelle. Elle le regardait longuement, espérant y voir un message, mais rien ne lui parvenait ce jour là. Par une parole, pas un signe, hormis Balerion qui se secouait dans sa cage.

Du côté de Sigurd

Il eut un rire gras quand on lui annonçait que celle qu'il prenait pour une gueuse était la nièce d'un seigneur. Ca, se disait-il, la nièce d'un seigneur ? Habillée et peinturlurée de cette façon ? Ils en avaient de bien bonnes dans l'Orage décidément ! Entre Renly et maintenant ça, il ne pouvait retenir son rire. La flèche dans la cuisse était douloureuse, c'était un fait, mais que la demoiselle devant soit une lady, alors ça...

" C't'une bien jolie flèche qu'celle-ci ! C'est dommage, j'comptais p'têtre vous laissez en vie. "

La hache sifflait dans l'air pour atterrir dans le crâne d'un de ses opposant. Il ne pouvait en être autrement avec Sigurd, cela avait été trop loin, ils avaient poussés trop loin leur provocation. Ah, les nobles, sous prétexte qu'ils étaient sur leur terres, la Terre entière pouvait crever de faim, du moment que leur chiards étaient bien gras. Entre un dragon à nourrir et quelque gardes à tuer, disons que le choix était vite fait pour lui, de même que pour sa vie et son orgueil il ne comptait pas rester à ne rien faire. Il cassait la flèche dans sa jambe pour la retirer, la prêtresse le soignerait, songeait-il.

" Tout ça pour du gibier, ah, vous en avez des bien belles de priorités ! C'bien les richards ça ! Ca préfère s'nourrir et prendre aux pauvres et les laisser crever d'faim, tant pis pour eux du moment qu'les richards ont d'quoi bouffer ! "

Il riait, cynique.

" A qui l'tour ? "
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