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Event 3 : Rage, rage against the dying of the light.

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Valar Morghulis
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Valar Morghulis

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Event 3
Si le sage sentant la fin sait que les ténèbres sont justes, car ses mots n’ont point forgé de foudre, il n’entre pas docilement dans cette douce nuit.



       
Winter is here.

Ils marchaient. L'ordre n'existait pas vraiment dans le groupe qu'ils formaient. Certain étaient plus en avance que d'autre mais dans les yeux de chacun brillait une lueur qui ne pouvait tromper personne. Les sauvageons avaient franchit le Mur, débordés la garde de nuit. Ils avançaient maintenant, bien trop nombreux pour le Nord qui n'avait écouté les paroles des anciens. "Winter is coming". Les loups le répétaient sans fin mais n’écoutaient leurs propres mots. Aujourd'hui, l’hiver était bel et bien là. Derrière les regards de givre du peuple libre, derrière les prunelles qui avaient déjà vues des horreurs disparues depuis des siècles. L’hiver était là et avec lui des souvenirs oubliés. La neige n'était le seul démon qui pointait le bout de son nez.

Mais dans cette horde qui avançait, mue par la peur et surtout l'envie de descendre toujours plus au Sud, on entendait les bruits d'au delà du Mur. Ils se cachaient en avançant mais leur nombre ne pouvait être discret. Ils allaient devoir se battre, ils le sentaient au plus profond de leur être. Et le peuple libre était prêt. Si quiconque tentait de les arrêter, ils n'hésiteraient pas. Ils allaient même attaquer avant que la moindre personne ne tente de leur barrer le chemin.

Les yeux du Zoman retrouvèrent leurs couleurs alors qu'il reprenait ses esprits. Regardant les hommes qui le suivaient, il acquiesça. On ne les avait pas encore remarqué et l'aigle qui poussa son cri si caractéristique dans le ciel disparu. Ils pouvaient attaquer. Les tours de Winterfell se dessinaient déjà dans l'horizon si froid et sous peu, l'herbe qui l'entourait serait couverte de sang. Le peuple libre voulait fuir l'hiver. Et ils arrivaient avec lui.
 

     
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Rage, rage against the dying of the light
Winter is here...



Event 3

Le mur, Edric ne l'avait jamais vu. Pas faute d'avoir monté toujours plus au nord, pourtant, il n'avait jamais dépassé le Don, allez savoir pourquoi. Dans tous les cas, il n'avait jamais vu le grand édifice les protégeant des sauvageons. Dans tous les cas, il n'avait jamais vu le grand édifice les protégeant des sauvageons. Sa première rencontre avec une sauvageonne fut même plutôt amicale, d'autres le furent moins par la suite, mais il ne pensait jamais qu'un tel jour arriverait.

Le jeune nordien tremblait, de froid ? Pas seulement. Une expression de terreur dans les yeux, il observait seul, depuis une colline, une foule avançant droit vers le sud, poussée par quelque énergie qu'il ne comprenait pas. Sans perdre une seconde, il remit au sol, tête plaquée contre l'herbe froide du nord. Par contre, il avait déjà vu des sauvageons, quelques-uns, loin d'être l'ensemble du peuple. Respirant à vive allure le nordien s'écarta doucement de sa position pour se diriger vers son cheval, un peu plus en contre-bas.

Pourquoi diable avait-il décidé d'aller au nord, pourquoi pas vers le sud ? Il y a plus de monde. Peut-être était-ce car c'était plus loin des Rus, ou simplement, car il espérait voir un peu plus de pays, ou bien même apercevoir le mur. Mais il s'était arrêté, cette foule en bas... Ils étaient nombreux, nombreux et loin d'être des paysans. Edric avait aperçu armes et tenues, des sauvageons, il en mettrait sa main à brûler.

Peut-être était-ce car c'était plus loin des Rus, ou simplement, car il espérait voir un peu plus de pays, ou bien même apercevoir le mur. Habile bretteur qu'il était Edric se plaisait à penser ne pas craindre les combats, pourtant là c'était ce qui le faisait fuir. Par tous les dieux, il n'était pas fou et ne voulait pas mourir. Une fois au niveau de son destrier Edric s'empressa de monter et de décamper, au galop, il s'éloigna de la zone, jetant quelques coups d'œil timide derrière, vérifiant qu'il ne soit pas pourchassé.

Malgré le froid permanent il ne put s'empêcher de se donner à fond pour s'en aller loin d'ici. Qui sait combien de personnes étaient au courant de cela ? Un fin brouillard sortant de sa bouche à chaque respiration le mercenaire fit son possible pour accélérer le pas, faisant de son mieux pour que son cheval se hâte, ces sauvageons n'avaient pas l'air aussi amical que la première qu'il a rencontrée. Il frissonnait de froid, il y avait encore quelques minutes de cela, tandis qu'il cherchait du gibier.

La température n'était désormais plus qu'un souci mineur pour lui, il y avait bien plus grave. Winter is coming. Un fin brouillard sortant de sa bouche à chaque respiration le mercenaire fit son possible pour accélérer le pas, faisant de son mieux pour que son cheval se hâte, ces sauvageons n'avaient pas l'air aussi amical que la première qu'il a rencontrée. De mémoire Âtres-les-Confins, le fief des Omble était le plus proche, fixant le soleil quelques instants, il décida de la trajectoire qu'il emprunterait et s'y dirigea à vive allure, il ignorait si un seigneur était au courant, mais dans tous les cas, il fallait que quelqu'un sache.

Tandis qu'il chevauchait des bruits l'interrompit, des pas ? Des hommes autour de lui. Pris de vieux réflexes, il porta sa main à son arme, la posant sur le pommeau tandis qu'il ralentissait, fixant autour de lui les endroits d'où pourraient venir ses personnes. Plus que des hommes, il y entendit des chevaux, lorsque les premiers d'entre eux arrivèrent le mercenaire fit marche arrière, méfiant, main sur le pommeau de son arme. Pris de vieux réflexes, il porta sa main à son arme, la posant sur le pommeau tandis qu'il ralentissait, fixant autour de lui les endroits d'où pourraient venir ses personnes.

Mais il fut plutôt rassuré en voyant les hommes arriver, bien équipés et habitués à ce qu'il faisait. Il y reconnut des compatriotes nordien, puis bientôt le symbole d'une maison noble, les Omble. Un sourire de soulagement naquit sur ses lèvres tandis qu'il laissait sa main retomber sur son cheval. Il fixa l'un des hommes face à lui et prit la parole.

« Je vous salue messieurs. Je me prénomme Edric, j'ai des informations à communiquer à Lord Omble, j'ai besoin de le voir, rapidement. Pourriez-vous me conduire jusqu'à lui ou à quelqu'un capable de parler en son nom ? »

Edric n'était pas certain de lui, il n'avait pas eu beaucoup de contact avec la noblesse depuis le meurtre de Lady Ryswell, encore moins de manières officielles et il semblait en avoir oublié en partie les manières.

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Le Port de Goëville était en pleine agitation. A en juger par les mouvements des gens, nul n'aurait pût dire que cette vile avait connu l'atrocité du feu. Pourtant, un regard averti pouvait encore en admirer les stigmates si et là. Le port avait été touché tout comme la ville et ses habitants. Pourtant ce n'était pas les traces noires qui laissaient le plus des cicatrices mais la perte d'êtres chers qui était restée gravée dans l'esprit des gens. Daenerys avait essayé d'éviter un carnage en défiant ouvertement son époux et le Val. Viserys n'était plus mais malheureusement Dany avait connu un sort tout aussi funeste. Quelqu'un avait prit sa vie. Qui ? Elbert l'ignorait. Cela pouvait être un proche comme une personne à qui il ne faisait jamais attention. En se livrant, elle avait fait courir des rumeurs et s'était montré sous un jours nouveaux qui lui avaient attirés les foudres de certains Valois. Le Arryn avait essayé de la raisonner, de lui monter son point de vue et il avait échoué. A présent, il souhaitait expier sa faute, chercher une sorte de rédemption par la lame. L'occasion s'était présenté par un corbeaux de la Garde nuit annonçant la recrudescence des problèmes avec les sauvageons. Elbert s'était sentit plus que concerné. Sa région n'abritait-elle pas elle aussi une espèce d'homme de ce genre en la personne des Clans des Montagnes ? Si bien des seigneurs sudiers n'en avaient cure, ce n'était pas le cas du Arryn. Son mariage avait commencé dans le sang et avait terminé aussi funestement. Ce n'était peut-être pas ses sauvages mais ceux du nord allait payer. De plus, il allait essayer d'apporter son aide à une organisation séculaire et protégerait le Nord, espérant ainsi promouvoir les liens d'amitiés qui unissaient cette contrée au Val d'Arryn.

La voie pédestre n'était  pas une solution envisageable pour Elbert. Elle prendrait trop de temps et il arriverait alors trop tard. Il avait fait réunir un peu moins de mille hommes pour ne pas dégarnir trop le Val. Comme il avait choisi la voie navale pour se rendre dans le Nord, il avait dût modérer le nombre d'individus car la flotte du Val avait prit un coup dans l'aile suite à la prise de Goëville. Ils arriveraient à Blancport et se dirigerait alors vers le Mur. Si le voyage se déroulait bien, ils rateraient peut-être une partie des affrontements mais il pourrait au moins prouver son engagement pour le sort du royaume. Il avait confié les Eyriés et l'organisation de la descente à son cousin Andar. Aemon était en sécurité et si quelqu'un s'en prenait à lui, il avait intérêt à ne pas se faire pincer sinon son sort serait bien pire qu'un passage par les Portes de la Lune. Le Seigneur avait eut un pincement au cœur en laissant son fils derrière lui mais il devait accomplir son devoir. Lorsqu'il reviendrait, il veillerait de nouveau sur lui et ferait tout son possible pour en faire un homme meilleure que sa propre personne. Il avait emmené Aeron avec lui, ne désirant pas le laisser seul auprès des gens incapables de comprendre ses besoins aussi bien que lui. Le Arryn n'était pas un expert mais il avait au moins le mérite d'avoir réussit à amadouer quelque peu la bête. L'heure du départ approchait. Il était temps de faire voile vers Blancport !
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Event 3
Si le sage sentant la fin sait que les ténèbres sont justes, car ses mots n’ont point forgé de foudre, il n’entre pas docilement dans cette douce nuit.



       
Winter is here.

Il n'y a personne. La forte voix du sauvageon résonna dans le silence du Nord. En effet, il n'y avait personne. Que faisaient les Stark ? Ils étaient donc si lâches, cachés derrière les épaisses tours qui ne pourraient les protéger ? Les hommes et les femmes qui se pressaient derrière lui sourirent pour la plupart. Mais certain d'entre eux n'avaient pas la tête à se battre. Ils voulaient juste fuir, ils voulaient juste la paix. Les hommes du Nord sont donc si faibles que ça ? La chaleur les a ramollis, c'est moi qui vous l'dit. Des quolibets retentirent derrière lui et les railleries reprirent de plus belles. Les sauvageons qui avaient traversé se sentaient pousser des ailes. Le reste du groupe restaient silencieux. Ils n'étaient qu'un minorité, une minorité qui aurait aimé être hurlante mais que personne n'écoutait. Alors que les autres se rassemblaient un peu plus pour écouter celui qui se rapprochait le plus de leur chef, ils s'éclipsèrent dans les ombres. Ils nourrissaient pour leur peuple d'autre dessin et ils ne voyaient tant d'horreur en ses hommes du Sud. Ils les aideraient. Après tout, les horreurs de par delà le mur les concernaient tous.

Alors que le plus gros des sauvageons réfléchissaient encore, le petit groupe, composé d'un dizaine de personne disparu. Ils ne savaient pas vraiment où ils devaient se rendre. A Winterfell, on les verrait et ils doutaient d'être bien accueillit. Mais où alors ? Ils n'avaient que peu de temps, ils devaient marcher vite. Ils virent des empruntes d'un cheval solitaire, des empruntes fraiches et décidèrent de les suivre. Un homme à cheval pouvait connaitre la région. Un homme pouvait les aider.

Ils avançaient, suivant toujours ses traces et finir par entendre une voix. Sans même réfléchir, ils s'approchèrent et s'agenouillèrent, suppliant dans leurs langues, priant leurs dieux pour qu'on les comprennent. Ils n'avaient aucune idée de ce qu'étaient ses hommes. Ils pouvaient se faire trancher la gorge. Ou simplement aider contre les leurs. pour une paix dont ils rêvaient.

Ils étaient les seuls à rêver de paix. Les autres attendaient. Encore une heure et ils se lanceraient à l'assaut de Winterfell, faisant taire pour de bon les loups. Une seule heure et les monarques du Nord tomberaient. Leurs armes étaient certes plus fortes mais le nombre des sauvageons changeaient tout. Les loups avaient été imprudents et ils payaient aujourd'hui le prix de leur arrogance.
 

     
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L’hiver était venu, une épaisse couche de neige recouvrait toute la contrée. De temps en temps, un blizzard survenait et quand c’était le cas, vous aviez intérêt à bien vous couvrir ou trouver un abri le temps que la tempête se dissipe. Les hommes du Nord étaient rudes, descendants directs des Premiers Hommes, ils étaient habitués à un climat hostile et glacial. Mais chacun a ses limites et le corps avait également les siennes, nul n’est invincible. Comme c’était leur région de naissance, les nordiens avaient une certaine résistance au froid, contrairement à tous ces Sûdier. Jon se disait que si l’un d’eux pointait son nez en pleine tempête, il gèlerait sur place  ou il supplierait qu’on l’achève au plus vite pour mettre fin à ses souffrances.  Chacun s’était bien préparé aux temps futurs, les réserves avaient été faites, il y aurait de quoi tenir suffisamment longtemps, du moins il fallait l’espérer. Les habitants des villages lointains et peu peuplés descendaient sur Winterfell pour aller peupler la ville d’hiver, cette dernière pourrait retrouver ainsi pleinement son activité et ses occupants pourraient s’y réchauffer en étant pleinement en sécurité.

La période ne serait pas sans danger, on disait souvent que l’hiver était l’heure des loups. Les créatures affamées n’hésitaient pas à attaquer de plus grosses proies en s’en prenant aux hommes. Mieux ne fallait pas sortir seul si on ne voulait pas servir de casse-dalle à une meute. Jon avait pris ses dispositions pour que ses gens tiennent l’hiver. Les troupeaux avaient été rassemblés tout autour de Last Hearth et étaient sous bonne garde pour que des bêtes sauvages ne viennent pas s’en prendre à eux. Ses gens venaient trouver refuge dans l’Âtre et tout autour. Mais très vite, on ne pouvait déjà plus accueillir personne, quant aux autres ils descendirent vers Winterfell. Les rumeurs allaient bon train, on disait que les sauvageons s’apprêtaient à passer le Mur. Jon avait averti les autres seigneurs lors du précédent conseil, mais il n’avait trouvé aucune oreille réceptive à ses propos.

L'Omble avait convoqué une bonne partie de son ost pour défendre ses terres en cas de besoin et avait disposé plusieurs éclaireurs au Nord pour prévenir d’une menace ennemie. Un corbeau lui parvenu un beau jour, un de ses éclaireurs le prévint que des hordes sauvageonnes filaient vers le Sud. Plusieurs dizaines de milliers, impossible de savoir le nombre exact. Les sauvageons se déplaçaient en hordes et ce n’était donc pas chose aisée d’estimer leur nombre. Jon avait immédiatement envoyé un message à son suzerain pour le prévenir de la menace imminente. Il s’attendait à ce son château soit assailli, il fit donc rentrer tous ses gens dans la forteresse et ils préparèrent les défenses. Avec l’ost mobilisé, aucune armée ne ferait tomber Last Hearth et les sauvageons avaient dû le comprendre. Ils contourneraient simplement la cité septentrionale du Nord et filèrent droit sur Winterfell.

Jon envoya un nouveau corbeau à Lord Stark pour le prévenir, en espérant qu’il parviendrait jusqu’à son suzerain. Il mit ses forces en ordre, en prit la tête et suivit les sauvageons. Les nordiens prendraient en étau ces sauvages sous les murs de Winterfell et ils leur feraient passer l’idée saugrenue d’avoir passé le mur. Une importante garnison resta sur les terres des Omble, commandée par ses grands oncles et ses frères, pour s’assurer qu’aucune horde ne prenne l’ost à revers. Des éclaireurs avaient été envoyés au Nord pour prévenir d’une arrivée ennemie, ils étaient munis de corbeaux pour prévenir au plus vite les seigneurs du Nord.

L’ost de la maison Omble était assez colossal, environ deux mille hommes et chevaux. Bien plus d’infanterie, mais chacun des hommes avait une solide expérience et des talents guerriers indiscutables. Qui viendrait se mettre sur le chemin d’un berseker Omble ?  Il fallait être fou ! Des éclaireurs et pisteurs avaient été envoyés au Sud vers Winterfell, ils devaient tenir en vue l’arrière-garde des sauvageons et tenir compte à Lord Omble de leurs mouvements.  Les hommes de la maison du géant marchaient vers le Sud, pour venir en aide à leur suzerain, comme ils l’avaient toujours fais dans le passé.

Ils marquaient quelques courts arrêts pour nourrir les chevaux et pour que les hommes soient frais pour la bataille P’tit-Jon s’était équipé de son armure pour la bataille, celle-ci serait rude, surement la plus dure qu’il est jamais connu. Mais il était prêt, il avait été formé toute sa vie pour faire face à ce genre d’évènements. Lamentation à ses côtés, il savait que l’épée en acier valyrien lui confèrerait plus de tranchant lors de ses frappes et ses ennemis auraient moins de chance d’en réchapper. Il regarda autour de lui, tout son ost avait rapidement accouru suite à ses ordres, loyaux et fidèles. Il était fier de chacun d’eux, mais certains ne verraient pas le jour se levait.

Il vit son ami, son frère, Daryn Corbois, en train de parler avec ses hommes autour d’un feu. Jon arriva par derrière et lui donna une grande claque amicale entre les omoplates. Enfin une claque Omble, de quoi faire assez mal au commun des mortels, mais le Corbois était presque un Omble, il fallait bien plus que ça pour le faire moufter. Sur un ton jovial et un léger sourire aux lèvres, il s’exprima :


« - Alors mon frère ! Tu es prêt à en découdre ? Selon mes éclaireurs, chacun de nous devrait avoir au moins vingt de ces sauvages à lui tout seul ! De quoi faire couler le sang pendant quelques heures ! Lorsqu’on en aura fini, ces pendards retourneront la queue entre leurs jambes derrière ce foutu Mur et on les reverra plus de sitôt ! »

Il parla un instant avec son meilleur ami, un des soldats vint le prévenir qu’il avait récupérer quelqu’un en marge du camp et qu’il voulait lui parler. Il ordonna qu’on le fasse venir à lui, deux gardes lui amenèrent l’individu en question. L’un deux le poussa vers l’Omble, ce dernier reconnut le visage de l’inconnu. Edric Snow, bâtard Ryswell ! Ils avaient pu s’entrecroiser à quelques reprises dans le passé, Jon était au courant de son crime, il ne s’en tirerait pas à si bon compte. D’une voix grave, il dit :

«  Tiens tiens, Edric Snow ! Tu dois être complétement stupide pour t’aventurer aussi loin au Nord avec les sauvageons qui rôdent et fou de te présenter à moi, alors que tu as tué Lady Ryswell ! Saches que tu répondras de tes actes devant Lord Stark ! La situation fait que je ne suis pas des plus patients et puis…Foutre dieu, Lord Corbois pourra t’affirmer que je ne l’ai jamais été ! Mes hommes me disent que tu as des informations pour moi ! Ne fais pas en sorte de me faire attendre, sinon ça ne sera pas le sang des sauvages qui inaugurera ma nouvelle lame, mais le tien ! »

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L’Hiver vient. Combien de fois les natifs du Nord de Westeros avaient-ils entendu cette phrase susurrée par leur nourrice ou bien proclamée à grands cris par les hommes lors des ripailles ? L’expression était presque rituelle, pourtant, alors que tous patientaient dans l’attente de la mort à venir, jamais Daryn n’avait à ce point compris ce que cette devise signifiait. Cette horde qui venait de déferler sur les terres de ces ancêtres n’était pas une simple armée : c’était le désespoir incarné, la sauvagerie brute, la tempête qui menaçait de s’abattre sur ceux qui vivaient au sud du Mur. Peut-être pourrait-il en ce jour. Peut-être que sa maison s’éteindrait avec lui. Il n’avait pas d’héritier. Pas de frère légitime, pas de fils, pas d’oncle. Il était le dernier Corbois.

Alors il avait bu avec les soldats des Omble, et lutiné toute la nuit cette somptueuse créature qui servait de servante à l’une des sœurs de P’tit-Jon. L’espace de quelques heures et d’une étreinte, il avait oublié les tourments de l’hiver et s’était perdu dans le plaisir de l’ivresse sensuelle. Qu’y avait-il de plus gratifiant pour un soldat que de savoir ce qu’il allait perdre, de sentir encore un peu le tressaillement de la jouissance avant de partir l’arme à la main ? Daryn ne savait pas, et c’était précisément pour ne pas perdre de vue ce pour quoi il combattait qu’il avait laissé libre cours à ses pulsions mâles. Il allait tremper son épée dans le sang pour que les nordiens vivent. Pour que les siens continuent à s’étreindre.

Et dire que tout avait pourtant commencé comme un voyage de routine entre Lords compagnons. L’orignac aimait rendre visite à la lande de son enfance et de son adolescence, et du reste, les avertissements sur la situation au-delà du Mur proféré par Jon Omble lors de la fête des moissons n’avaient pas manqué de l’alerter. Il avait vécu à Atres-les-Confins, il savait bien que la maison au géant était souvent la première à voir venir l’attaque sauvageonne. Quand il était rentré chez lui, il avait convoqué ses vassaux, fait l’inventaire de ses hommes et mit sa mère dans la confidence, lui demandant de rassembler l’ost et d’inventorier leurs réserves alimentaires avant de partir pour les terres de son meilleur ami afin d’avoir une vision de première main. C’était là que l’alerte l’avait surpris, lui et les quelques hommes qui lui servaient d’escorte.

La décision avait été difficile à prendre : il pouvait tenter de rentrer sur ses terres, mais une petite troupe mettrait plus de temps qu’un homme seul. Son ban était levé, il attendait juste l’ordre de se mettre en marche. En attendant, eu égard à leur amitié, aux serments professés, il ne pouvait laisser Jon seul. Daryn avait donc choisi le meilleur cavalier parmi ses soldats, avant de lui confier leur plus puissant destrier et de l’envoyer comme estafette jusqu’aux terres Corbois. Sa mission était simple : crever sa monture s’il le fallait, mais parvenir à rallier les fiefs plus au sud et les avertir de converger vers Winterfell. Le Corbois lui avait également ordonné de prévenir les habitants sur son passage pour que ces derniers mettent femmes et enfants à l’abri, mais que les hommes prennent les armes. Bien sûr, cela ne ferait que quelques miliciens supplémentaires, pas des guerriers entraînés. Mais les sauvageons avaient l’avantage du nombre, aussi quelques bras en plus ne seraient de trop. Surtout qu’à défaut d’être des combattants doués, ces paysans seraient des pisteurs de choix, capable de progresser sur leurs terres de naissance avec aisance et diligence.

Evidemment, il ne pouvait savoir que sa mère avait pris des dispositions quand son cousin, Ser Wendel, l’avait prévenu de son arrivée en bordure de ses terres pour se rendre à Winterfell et qu’elle lui avait confié leur ost, comprenant bien que son fils chéri ne reviendrait pas assez tôt pour en prendre lui-même le commandement. Mais Daryn savait qu’il avait tout ce qui était en son pouvoir.

De ce qu’il calculait à mesure que l’ost Omble avançait vers le sud, suivant à distance la horde sauvageonne, ils ne devaient être qu’à une ou deux heures de la capitale. Selon lui l’option la plus raisonnable aurait été de laisser les sauvageons se casser les dents sur les hautes murailles, sans armes des sièges pour les soutenir, ils auraient bien du mal à percer, et intervenir propice en fondant sur leur arrière-garde occupée à passer à l’assaut pendant que la garnison effectuait une sortie pour tenter une prise en tenailles, en espérant que la discipline nordienne serait à même de défaire l’effronterie de leurs ennemis.

Daryn en était là de ses pensées quand une main puissante s’abattit sur ses omoplates, le propulsant légèrement en avant. Heureusement qu’il avait l’habitude de la poigne légendaire des Omble, sinon il aurait roulé littéralement par terre. Mais l’avantage de s’être fait carressé les côtés pendants années par P’tit-Jon, c’était qu’il avait développé une excellente résistance à ses satanées tapes. Tout en époussetant la neige sur sa longue cape orangeâtre dont il s’était enveloppé pour résister au froid mordant, le Corbois répondit sur le même ton, déclenchant les rires des hommes autour d’eux :

« Ou alors ils repartiront avec nos queues entre les cuisses de leurs piqueuses. Il paraît qu’elles sont aussi belles et sauvages.

Je ne demande qu’à vérifier. »


Se levant, le sourire quitta son visage ordinairement jovial pour faire apparaître une mine inhabituellement sérieuse. Abattant sa main sur l’épaule de son presque-frère, comme il l’appelait parfois, Daryn souffla :

« Si je meurs et que tu vis, Jon… Fais savoir que j’ai juré devant toi faire de mon demi-frère, Larence Snow, mon héritier, et que j’ai demandé sa légitimation au cas où mon nom devait s’éteindre avec moi à qui de droit, devant les anciens dieux.

Promets-le. »


Libéré d’un poids, il ajouta, soucieux de détendre l’atmosphère devenue soudain grave :

« Quand bien même, en vérité, j’aurais étripé vingt sauvageons alors que tu commenceras seulement à souler l’estramaçon qui te sert d’arme ! »

Sur ces entrefaites, un personnage dont le nom ne pouvait qu’être familier aux gens du Nord arriva. Un Snow. Edric Snow. Bâtard, meurtrier, recherché … La guerre amenait de drôles de compagnie. Enfin, pour une fois, Daryn comptait mettre l’honneur de côté et ne pas cracher sur une épée supplémentaire, fut-elle tâchée du sang Ryswell. L’on verrait la justice après la guerre. S’il la voyait.

Se plaçant presque naturellement aux côtés de P’tit-Jon, le second Lord de l’assemblée toisa l’homme, main ostensiblement laissée sur le pommeau de son épée, avant de siffler :

« Je peux confirmer. L’ennui, c’est que je ne le suis pas d’avantage.

J’espère que tu sais autant tuer des hommes armés que des femmes ... »

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Si le sage sentant la fin sait que les ténèbres sont justes, car ses mots n’ont point forgé de foudre, il n’entre pas docilement dans cette douce nuit.



       
Winter is here.

Elyana n'aimait pas la guerre et encore moins voir quelqu'un souffrir à cause de la douleur d'une guerre qui n'était pas la leur mais il fallait qu'elle garde son sang froid pour aider les gens qui allaient en avoir besoin. Arrivant au côté de Mélinna dans Winterfell la jeune soigneuse se sentit soudainement stressée par cet endroit, elle était comme prisonnière entre quatre murs mais n'avait pas vraiment le choix si elle voulait aider les gens qui partaient en guerre pour essayer de sauver le Nord. Laissant son regard se poser sur sa guerrière pour se sentir à nouveau respirer la jeune femme savait qu'elle ne serait pas seule et que tout irait bien jusqu'au moment ou les blessés passeront les portes. A partir de ce moment elle aurait du boulot et savait que le sang allait couler à flot mais elle était prête pour tout ça même si ce n'était pas encore le moment. Avançant doucement en évitant les gens qui étaient dans leur pensées la soigneuse s'avança tout en jetant quelques coups d'oeil vers Mélinna pour être sur qu'elle suivait ne voulant pas la quitter une seule seconde. Elle était la seule personne qu'elle connaissait ici et s'arrêtant dans un coin la jeune femme s'arrêta tout en déposant ses bagages, se tournant doucement vers Mélinna la soigneuse déposa doucement sa main sur son bras tout en plongeant ses yeux dans les siens.

"Je sais très bien que rester à mes côtés tout en me regardant ne doit pas être drôle pour toi alors si tu décide de partir pour aller faire la guerre j'attendrais ton retour pour repartir et je ne t'en voudrais pas."  Laissant un sourire rassurant s'installer sur son visage la jeune femme reprit la parole. "Mais si tu reviens avec une blessure je te le ferais payer Mélinna, je ne veux voir aucune goute de sang sortir de ta peau!"

Elyana était sérieuse elle ne voulait pas voir son amie revenir allongée, elle était la seule qu'elle avait dans ce monde et la perdre serait quelque chose d'horrible pour la jeune femme. Laissant doucement son regard se perdre dans celui de sa guerrière la jeune femme sentit ses yeux devenir mouillé et avant qu'elle ne puisse s'en rendre compte la soigneuse se tourna pour ramasser son sac avant de prendre la route vers une jeune femme qui était au sol quémandant de l'argent. Etant donné qu'il n'y avait pas encore de blessé autant essayer d'aider les gens qui vivaient ici pour s'occuper l'esprit et éviter de penser à ce qu'il était en train de se passer non loin de là. Essayant de pas regarder en arrière pour éviter de regarder si Mélinna la suivait toujours la soigneuse se baissa pour s'agenouiller vers la jeune femme tout en lui procurant quelques plantes et essayant d'arrêter sa fièvre. La soigneuse passait son temps comme elle pouvait mais au fond d'elle la tristesse s'emparait petit à petit sentant que le moment allait bientôt arriver et que la guerre faisait rage de l'autre côté des murs et que des gens étaient en train de perdre la vie ne pouvant rien faire contre ça. Alors qu'elle était perdu dans ses pensées tout en continuant à marcher, Elyana s'arrêta subitement alors qu'elle venait de pousser quelqu'un ne faisant pas attention ou elle marchait. Levant les yeux doucement vers cette personne elle sentit ses joues devenir de plus en plus rouge en voyant la chevelure rousse et ce visage si doux devant elle. Tout le monde savaient à qui appartenait cette chevelure de feu et essayant de faire une petite révérence la soigneuse reprit la parole tout en déposant un doux sourire sur son visage.

"Lady Sansa Stark veuillez m'excuser de vous avoir bousculé, j'étais perdu dans mes pensées et je ne regardais pas ou j'allais."

 

     
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Rage, rage against the dying of the light
Winter is here...


 

       
Event 3

Ils acceptaient. Un soulagement déjà pour le snow, il allait pouvoir parler à un responsable. Malgré tout, il avait toujours une boule dans la gorge. Il avait déjà croisé bon nombre de seigneurs et ne pouvait qu'espérer qu'ils ne se souviendraient pas de lui. Les regards suspicieux étaient normaux, après tout un homme armée à cheval se pointant un peu n'importe comment n'était jamais exempt de tout soupçon.

Le nordien ne se souvenait que très peu de Lord Omble, si ce n'est ce que les gens disent des Omble. Il espérait juste que sa tête seule ne soit pas reconnue, cela serait sans doute une tâche alors bien plus simple. Ses espoirs étaient malgré tout présent. Tandis qu'il s'apprêtait à suivre ceux qui devaient être des éclaireurs ou une avant-garde d'autres personnes approchèrent, voyant leur accoutrement le Snow porta sa main directement sur son arme, tirant brièvement le début de la lame du fourreau.

Des sauvageons. Les tenues des derniers arrivants ne trompèrent pas le nordien qui s'arrêta dans son mouvement de défense et plissa des yeux en fixant les derniers arrivés. Ils parlaient dans un dialecte que le snow ne comprenait pas. Malgré cela, il n'avait pas l'air hostile, à genou et semblant supplier envers les cavaliers. Edric tourna sa tête vers les cavaliers, la première sauvageonne qu'il avait croisée fut amicale, bien qu'elle lui avait avoué que rares étaient ceux comme elle à être pacifiste, mais vu le nombre de passés Edric ne s'étonnaient pas d'en voir un mince groupe ainsi.

« Ces sauvageons n'ont pas l'air agressif, si vous permettez que je vous suggère quelque chose, vous pourriez les interroger ? »

Il n'était pas en position d'exiger ni de négocier franchement. Mais il tentait. Rentrant sa lame dans son fourreau, il laissa les éclaireurs Omble se charger des sauvageons tandis qu'il suivait un homme qui devait le mener jusqu'au seigneur de la maison d'Âtres-les-confins. Edric fut conduit jusqu'à un camp, toujours surveillé. Tandis qu'il mettait pied au sol le snow prit une profonde inspiration, il était trop tard pour reculer.

Un garde partit visiblement prévenir Lord Omble, Edric souffla et tenta ce qu'il pouvait pour se calmer, le moment crucial approchait. Après un court temps d'attente deux vinrent chercher Edric pour le conduire jusqu'à P'tit Jon. Une fois sur place l'un des hommes poussa Edric vers le chef de l'armée. Edric retint une grimace en voyant Lord Corbois à côté de Lord Omble, deux seigneurs, c'était bien sa veine...

Avant qu'il ne puisse dire un mot le Lord face à lui prit la parole, le ton toujours aussi peu aimable qui allait tellement bien à sa famille. Edric ne releva pas le fait qu'il le pensait idiot pour ce qu'il faisait, il le pensait également, il aurait sans doute simplement dû fuir le plein nord, il pouvait le faire. Mais quelque chose l'avait poussé à se rendre auprès de quelqu'un avec qui, visiblement, il risquait de ne pas très bien s'entendre.

La phrase suivante crispa encore un peu plus le bâtard des Rus. Répondre de ses actes devant Lord Stark. Merde... Edric admirait le seigneur de winterfell, mais il ne voulait pas avoir à répondre de ses actes, surtout pas devant lui... L'Omble mit en avant son manque de patience, appuyant que le second Lord pouvait confirmer qu'il n'en avait pas, étrangement Edric n'avait aucun mal à le croire. Jon Omble demanda les informations qu'Edric clamait avoir sur-le-champ, suivit d'une menace à peine voilée.

Lord Corbois poursuivit, précisant qu'il n'avait aucune patience non plus, puis continua sur une phrase au ton assez dédaignant. Bien souvent le meutre d'une lady par un homme est mal vu, Edric n'avait rien contre ça, mais il était fier de son talent une épée entre les mains et préférait éviter que celui-ci soit mis en doute. Le snow laissa quelques courtes secondes planer avant de reprendre la parole en regardant lord Corbois, un vague reste de souvenir non loin d'être provocateur sur le coin des lèvres.

« Ne vous inquiétez pas Lord Corbois, Lady Ryswell avait des hommes armés avec elle. »

Ils se souvenaient de lui, autant y aller franchement. Inutile d'utiliser de beaux mots ou de vaines promesses, il fallait y aller franc-jeu. De toute façon Edric n'avait jamais été doué pour manipuler les gens donc bon... Le bâtard des Rus reporta son attention sur Lord Omble. Il déglutit un instant en pensant à ce qui pourrait arriver et regretta sa décision d'aller voir les Omble. Il aurait dû aller voir quelqu'un d'autre... Quelle stupidité. Dans tous les cas, il était trop tard pour renoncer. Il prit une profonde inspiration et répondit.

« J'ai vu l'armée des sauvageons Lord Omble. Je puis comprendre que vous ne voulez pas de moi et que vous préfériez voir ma tête sur une pique. Comme bon nombre de personnes dans ma région hélas... Néanmoins, je suis malgré tout chez-moi et je ne pouvais pas me résoudre à laisser une horde sauvage courir le Nord ainsi. J'ai vu la horde Lord Omble, j'aurais préféré prévenir un autre seigneur, je ne le cache pas, mais vous êtes le plus proche. J'ai donc pris ma décision en connaissance de cause. Je ne vous demande pas ni de me pardonner, ni de m'apprécier, juste d'accepter que j'aie vu la horde, je l'ai vu se déplacer. À en juger par votre armée, au moins étiez-vous au courant de la présence des sauvageons. Je dois avouer que cela me soulage... Quand bien même le poids de mes informations diminue. Mais dans tous les cas acceptez au moins mon épée pour la bataille à venir, si vous voulez me voir mort... Autant que j'emporte quelques sauvageons avec moi non ? »

Il avait beaucoup parlé, il avait même sans doute trop parlé, mais il était nerveux et malgré le mal qu'il se donnait pour le cacher cela pouvait se voir. Edric se tut et attendit la réponse du Lord d'Âtres-les-confins avant de parler des sauvageons qu'ils avaient croisés en marge de l'armée.
       

           
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Les flots s'étaient montrés cléments. Les bateaux voguaient toujours le long de la côte. Les Trois sœurs étaient derrière eux depuis un long moment. La traversée n'avait posé aucun soucis majeurs. Ses hommes semblaient être conscients que le Nord se rapprochait de plus en plus et qu'il serait bientôt confrontés à affronter des sauvages. Ces hommes allaient sans doute se montrer redoutables même si leur équipement et leur sens stratégiques seraient certainement faible comparé à celui des troupes du Nord et du Val d'Arryn. Elbert avait hâte d'en découdre, non par soif de sang mais pour  se changer les idées et expier les fautes qu'il pensait avoir commis. Le jeune homme attendait dans sa cabine, consultant une carte du Nord pour imaginer le possible chemin qu'ils emprunteraient jusqu'au Mur. Il se demandait si tout se passait bien dans le Val. Comment se portait Andar ? Sa cousine Ysilla  et surtout son fils : la chaire de sa chaire. Il reviendrait vivant pour éduquer sa petite tête blonde. Il était le régent du royaume de son fils. Il agissait donc en homme d'honneur en donnant de sa personne pour aider une institution millénaire qui protégeait Westeros des attaques de sauvageons et si l'on en croyait l'histoire et les légendes, de celles des Autres. Le jeune homme espérait qu'il arriverait à temps.

Lassé de sa réflexion, il décida de sortir sur le pont pour contempler un peu la mer. Ce n'était pas vraiment son mode de déplacement préféré. Il appréciait beaucoup plus l'utilisation des équidés pour ce faire. Parfois il fallait savoir sacrifier ses envies dans un soucis d’efficacité et de pragmatisme. La flotte semblait au complet et aucun navire ne manquait à l'appel depuis le début de la traversée. On était jamais à l'abri d'une avarie ou d'une attaque mais pour une fois cela se passait très bien ce qui le changeait un peu des derniers événements qui avaient frappés sa région et l'avaient également touché personnellement. Profiter de quelques instants de répit ne pouvait pas lui faire de mal. Le calme avant la tempête. Il s'isola calmement à l'avant du bateau observant les vagues, l'esprit libre. Puis ses yeux se posèrent au loin sur les côtes du Nord et Blancport. La distance qui le séparait de la ville portuaire des Manderly diminuait à chaque instant. Il espérait que Lord Wyman avait bien prit note de sa missive et qu'il ne s'alarmerait pas devoir débarqué autant de navire dans son port. Il ignorait combien d'hommes le Nord allait envoyé en direction du Mur mais il était certains que les membres de la Garde de Nuit n'aurait pas à se plaindre du soutien du  Val d'Arryn. Il était temps qu'ils renouent leurs liens. Il étai temps que Elbert perpétue les œuvres de Jon Arryn. Jamais les sauvageons ne pourront déferler sur le reste du continent. Le Arryn comptait bien les en empêcher !
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Le Nord

Sansa s'était réveillé en plein milieu de la nuit avec la sensation que quelque chose n'allait pas. Elle c'était assise sur son lit. Encore tout étourdie par le sommeil, elle mit quelques instants avant de se rappeler  pourquoi elle n'arrivait pas à dormir, sa mère lui as dit que ça pouvait arriver lorsqu'on avait les saignées. C'était étrange de se dire qu'elle était femme. Le petit oiseau du Nord ne se sentait pas différente en traversant les longs couloirs de la cité. C'était même effrayant. Elle avait été réveillé par le visage inquiet de sa mère. Un regard vers le fenêtre lui avait indiqué qu'il était encore tôt, la nuit était encore là. Les explications étaient restées vagues, tout ce qu'elle savait c'est que quelque part dans le froid de l'hiver les homme du Nord se battaient contre un ennemi.

Elle ne savait pas vraiment où elle allait, marchant dans les couloirs de la cité, le visage inquiet, la peur qu'un homme arrive avec de mauvaises nouvelles. Elle aurait aimé se rendre utile, faire quelque chose pour aider. Elle avait confiance en son père et son frère, elle avait confiance dans les hommes du Nord. Des gens allaient mourir et cette idée la terrifiait littéralement. Le petit oiseau du Nord avait entendu parler de ces sauvageons qui menaçaient le Nord, mais la politique ne l'intéressait pas, Sansa préférait largement lire et coudre que s'occuper des problèmes d'adultes. Et puis son père les empêcheraient de venir jusqu'à Winterfell, personne ne pouvait faire tomber un Stark. Elle se pensait en sécurité, à l'abri de tous dangers entre les murs épais de ce lieux qui l'avait vu naître, grandir, changer en femme maintenant.

Elle se décide de retourner auprès de sa mère. D'un pas rapide elle retourne sur ses pas vers la grande salle. Une agitation lourde de tension règne dans la citadelle, la plupart des personnes lui sont inconnues, même si tous semble la connaitre elle. Sansa se sent  Puis elle percute une personne. Surprise elle recule de quelques pas. Son regard tombe sur une lady, elle fait une rapide référence avant de s'excuser. Sansa  hoche la tête avec un sourire pour lui dire que ce n'est rien. Tout le monde est préoccupé en cette journée.

"Ce n'est rien. Je ne faisais pas attention non plus, vous savez aujourd'hui..."

Elle s'arrête la gorgé serrée. Le visage de la femme lui est inconnu. Si elle l'a reconnu, Sansa ne croit pas avoir déjà vu son visage quelque part.   

"Je suis désolé, votre visage m'est inconnu, Lady ?" elle lui demande. Puis ses yeux tombent sur le petit panier qu'elle tient. "Vous...vous êtes soigneuse?" lui demanda-t-elle rapidement. La jeune Stark comptait bien se rendre utile auprès des hommes qui se battaient. Elle n'allait pas rester sans rien faire, elle était une Stark après tout.  
     

         
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Event 3
Si le sage sentant la fin sait que les ténèbres sont justes, car ses mots n’ont point forgé de foudre, il n’entre pas docilement dans cette douce nuit.



Winter is here.

Un sourire étira les lèvres du chef des sauvageons alors qu'il voyait revenir à lui un oiseau au plumage aussi blanc que la neige, qui se cachait parfaitement dans l’hiver qui venait. Une armée était là finalement. Son sourire s'élargit encore plus, carnassier. Si seulement ses hommes avaient conscience du véritable danger. Si seulement ils savaient qu'il ne fallait jamais sous-estimer la horde. D'un simple signe, il offrit le départ, non pas de sa propre horde, mais d'autre, beaucoup plus dangereux. Le loup avait voulu devenir politicien plutôt que guerrier ? Le Nord lui rappelait ce qu'il en était.

Trop proche de Winterfell pour que quiconque puisse intervenir, une seconde avancée de sauvageons fut découverte. Ils n'étaient pas une horde. Ils étaient bien plus organisés. Les sauvageons avaient appris des corbeaux que personne n'avait daigné aider. Et aujourd'hui, les nordiens ne pouvaient que s'en mordent les doigts. Les cloches de Winterfell hurlèrent mais c'était déjà trop tard. Ils avaient franchi les portes. Ils n'étaient que dix, mais dix hommes parfaitement entrainé et maitrisant à merveille les armes qu'ils portaient. Les Stark devaient se battre s'ils voulaient vivre. Personne ne pouvait arriver à leur niveau assez vite.

L'autre groupe de sauvageons ayant rejoint Edric Snow se voyaient accueillit par l'homme et sourirent au nordien. Avant d'être royalement ignoré par les gardes des ombles ce qui ne manqua pas de rapidement faire monter leur haine. On les ignorait ? Très bien. L'un d'eux disparu, avec un message simple. La localisation des Omble. Et l'ordre de ne pas toucher au bâtard qui aidait ses frères. Courant dans la neige, il ne mit pas longtemps à rejoindre la horde. Un plan se mettait déjà en tête dans l'esprit du roi sauvageon. Ils se divisèrent, en deux groupes, gardant une vision parfaite de la situation grâce aux woman. Les Omble ne pouvaient les voir, bien trop loin. Mais eux voyaient parfaitement maintenant qu'ils savaient où regarder. Ils se mirent en marche. La moitié d'une armée bien trop nombreuse. Ils voulaient la paix mais devaient passer par le sang pour l'obtenir. Les nordiens les avaient bien trop longtemps ignorés.

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L’accueil à Blancport fut bon. Malgré l'hospitalité des Manderly, Elbert ne resta pas plus d'une journée à Blancport. D'une part pour un soucis de logistique, ne souhaitant pas surcharger la consommation de nourriture à Blancport et d'autres part car il lui tardait d'arriver au bout de son périple. Le Mur était l'étape finale mais il risquait sans doute de faire un crochet par Winterfell pour s'entretenir avec le Lord Suzerain du Nord, Eddard Stark. Puisque l'une des principales raisons de sa venue dans le Nord était de renforcer les relations ancestrales entre le Val et le Nord, il se devait de passer par cet homme qui fut élevé en partie au Val d'Arryn. Il avait échangé plusieurs corbeaux avec lui et plusieurs affaires devaient être discutées. Il ne comptait cependant pas trop s'attarder dans le fief de la maison des loups. Son prochain objectif était le Mur, là où les problèmes étaient les plus sérieux. Il espérait en tout cas pouvoir faire les bons choix et ne pas prendre de mauvaises décisions une fois arrivé à Winterfell. Les Manderly avait eut la gentillesse et la sage idée de confier une petite poignée d'homme pour guider les Valois à travers le Nord et leur faire gagner un temps précieux.

Le Nord était comme on lui avait décrit, peut-être même plus. Dur et austère. Néanmoins, il trouva cela plutôt pittoresque et jugea qu'il était bon de découvrir soi même les terres environnantes au Val. Peut-être qu'en venant chercher une épouse dans le Nord ou quelqu'un à qui prêter son épée au lieu de partir avec sa mère pour Port-Réal, il aurait connu une toute autre vie, bien moins compliquée et bien moins difficile à assumer. S'il y avait bien une chose qu'il ne regrettait pas, c'était bien son fils. Le petit lui manquait. Il reviendrait en vainqueur dans le Val et ensuite, il tenterait de ne plus le quitter sauf en cas de force majeur pour veiller sur son enfant et faire de lui l'homme que Daenerys aurait voulu qu'il devienne.

Cela faisait à présent plusieurs jours qu'ils marchaient et chevauchaient en direction de Winterfell. Les hommes du Nord connaissait la région comme leur poche. Elbert imaginait que c'était le cas de toutes personnes vivant dans un endroit particulier. Le Val leur semblerait sûrement inconnu. Il avait hâte de s'arrêter à Winterfell pour se reposer quelques jours. Ses hommes aussi. Les grands déplacements n'étaient jamais une partie de plaisir. En arrivant ici, il s'était sentit quelque peu étranger. Sa région natale lui manquait mais un homme devait faire fit de ses sensations et accomplir son devoir. Il avait hâte de se poser quelque temps et d'éclaircir quelques points avec Nedd Stark. Il se demandait si cet homme reconnaîtrait l'enfant qu'il avait connu au Val. Un enfant qui était maintenant Lord Protecteur du Val et Régent de la partie Nord du Royaume. Cette rencontre risquait d'être intéressantes et les lieux diminuaient de plus en plus entre la position de l'ost du Val et Winterfell ! Cependant tout changea lorsqu'il tomba sur une estafette envoyé par Daryn Corbois.
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Les rues étaient assez silencieuse, les gens étaient surement en train de prier en silence pour les hommes qui étaient parti en guerre en essayant de sauver le Nord et de reprendre le contrôle. Perdu dans ses pensées la soigneuse n'avait pas vraiment fait attention ou elle mettait les pieds jusqu'au moment ou elle rentra dans une jeune femme aux cheveux de feu. S'excusant doucement tout en observant ce visage qu'elle n'avait encore jamais vu jusque maintenant mais dont elle avait souvent entendu parler la soigneuse laissa un doux sourire en l'écoutant parler. "Je pense que nous sommes tous un peu perdu aujourd'hui." Son sourire essaya d'être rassurant même après tout ce qui était en train de se passer, Elyana était comme ça, toujours a essayé de faire en sorte que les gens ne pensent pas au malheurs qui était en train de s'abattre non loin de là. Au moment ou Sansa lui demanda qui elle était tout en se rendant compte qu'elle portait un panier à son bras la soigneuse répondu d'un ton doux pour se présenter. "Je suis Elyana, une soigneuse du Nord qui traverse Westeros pour aider les gens mais je me suis arrêtée à Winterfell étant donné la situation dans laquelle nous sommes." Plongeant son regard dans celui de cette douce fille qui était d'une beauté à couper le souffle la soigneuse voyait bien qu'une lueur venait de s'allumer dans le regard de Sansa et s'en vraiment réfléchir elle reprit la parole. "Voulez vous m'aider à soigner les gens Lady Sansa Stark?" Elle savait pas si la jeune Noble allait accepter une proposition comme celle ci mais elle était toujours contente de proposer ce genre de chose à des gens qui avaient l'air d'avoir envie d'apprendre.

Alors qu'Elyana discutait avec la Stark elle entendit quelques bruits, puis de plus en plus fort et tournant doucement son visage vers le bas de la rue la jeune femme se rendit compte que les villageois étaient en train de courir essayant surement de fuir quelque chose. Tournant le visage vers Sansa Stark elle attrapa doucement son poignet tout en avançant pour se coller contre le mur, elle se doutait très bien de ce qu'il venait de se passer mais malheureusement elle n'était pas une combattante et ne savait pas tenir une arme dans la main mais jamais elle ne laisserait quelqu'un s'en prendre à elle et encore moins à la jeune Stark. Attrapant doucement une planche qui était au sol et la tenant de ses deux mains la soigneuse continua d'avancer pour laisser son regard observer ce qu'il était en train de se passer un peu plus loin. "Lady Stark vous devriez vous cacher, des sauvageons ont réussi à rentrer et je n'aimerais pas qu'il vous arrive quelque chose." Elle ne donnait pas d'ordre car après tout si elle voulait rester dehors pour essayer de sauver son peuple. Les cloches sonnaient mais c'était déjà trop tard elle pouvait voir les hommes arriver avec leurs armes en tuant tous les pauvres gens qui trainaient sur leur chemin, Elyana sentait son coeur se serrer petit à petit en voyant les gens tomber et cherchant du regard Mélinna la soigneuse ne savait plus quoi faire. Elle sentait son esprit qui avait envie d'aller aider les gens qui agonisaient sur le sol mais elle ne pouvait pas sachant très bien qu'elle y passerait aussi. Perdu dans ses pensées la jeune femme ne vit que trop tard ce sauvageon qui se trouvait face à elle, arme à la main et le sang des autres qui était collé sur son visage. Reculant de quelques pas ne sachant pas si Sansa Stark était restée à ses côtés là soigneuse souleva sa planche sachant très bien qu'elle ne ferait pas grand chose avec une arme comme celle ci et laissant l'air entrer dans ses poumons la jeune femme laissa sun cri du dernier espoir sortir d'entre ses lèvres. "MELINNA."

 

     
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Event 3

Le Nord est un endroit dangereux, Edric venait du Nord. Bizarrement il craignait plus les nordiens que les autres dangers maculant sa région. L'homme face à lui était quelqu'un à craindre. Edric était un criminel, le crime n'est pas pardonnable. Pourtant il était venu, arme à la main. Une question restait en suspend dans l'esprit du Nordien, qu'était-il advenu du groupe de sauvageons ? Ils ne lui avaient pas semblé agressifs, pourtant il avait toujours un doute.

Sa première rencontre avec une sauvageonne il y a quelques années lui avait confirmé qu'au nord du mur ils étaient dangereux, elle l'avait dit elle-même. Pourtant, il avait encore un espoir que ce soit faux. Intérieurement Edric rageait contre lui même de ces pensées gamines qu'il avait encore à l'esprit. Dans tous les cas il jeta ceci hors de son esprit en reportant son attention au Omble face à lui. Le temps lui parut long, beaucoup trop long, avant que finalement une réponse ne lui parvienne.

Il n'aimait pas la demande du bâtard des Rus', pour être franc Edric n'aimait pas la demande non plus. Néanmoins un point en ressortit : le fils de Lord Ryswell avait raison, s'il pouvait emporter quelques sauvageons avec lui, alors cela serait mieux. Dans tous les cas le seigneur d'Âtres-les-confins semblait certain qu'à la fin de la guerre Edric paierait pour ses crimes. De son côté le bâtard en exil était convaincu qu'il arriverait à s'en tirer.

Lorsque la réponse lui parvint Edric fut comme soulagé, il soupira pour le marquer, heureux de garder sa tête pour l'instant. Tandis qu'il s'apprêtait à remercier le Lord un homme vint à toute vitesse, un garde visiblement qui apportait une information importante. Des sauvageons approchaient. Beaucoup. Armés. Le snow grimaça, comment avait-il sut ? Le petit groupe de tout à l'heure ? Peut-être, dans tous les cas ceux-ci n'étaient sans doute pas amicales à en croire les paroles du soldat. Le regard du bâtard se porta sur le commandant de l'armée qui commençait à brailler quelques ordres.

« Je me joindrais au combat, j'ai déjà armes et armures ne vous inquiétez pas pour ma sûreté. »

Peut-être était-ce osé de dire cela à un moment comme celui-ci, mais le snow n'attendit pas plus longtemps pour savoir. Il dégaina son arme et suivit le flux de soldats, cornes et cri se perdaient dans le fracas du mouvement affolé de l'armée. Ils étaient prit de cours et la bataille risquait d'être aussi dangereuse que sanglante. Le Snow chercha du regard son cheval qu'il s'empressa de monter, bousculant quelques gardes au passage.

« Lord Omble me laisse me battre à vos côtés pour cette bataille soldat, estimez-vous heureux d'avoir une épée de plus avec vous. Si certains d'entre vous se sentent prêt à chevaucher un peu pour aller voir de quoi il en est, je serais ravis de ne pas être seul. »

Les nordiens grognèrent un peu, mais malgré tout un petit groupe monta à cheval, suivant le snow qui ne les avait pas attendu. Edric arriva avec les quelques hommes qui l'avaient suivit jusqu'à une butte un peu plus en avant. Il y avait bel et bien des sauvageons. Mercenaire qu'il était Edric n'avait encore jamais vécu une telle bataille, horrifié par le nombre il sortit de sa torpeur en entendant un vétéran de l'armée Omble distribuer quelques ordres à la va vite, deux cavaliers retournèrent au camp. Le reste resta sur le butte à observer l'armée avancer, charger serait suicidaire, mais au moins pouvaient-il voir le combat. Peu de temps après le fracas de l'armée en mouvement laissa la place aux sifflements des premières flèches. La bataille semblait lancée.

[HRP : S'il y a un quelconque problème n'hésitez pas à me mp ^^]

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Winter is here.

Le sang rougissait déjà la neige de son pourpre que d'autre regard auraient trouvés magnifiques dans le silence de l'hiver. Mais le silence n'était pas là et les cris des sauvageons se mêlaient à ceux des réfugiés de Winterfell. Ce n'était pourtant pas eux qu'on cherchait à tuer mais bien les têtes pensantes. On cherchait les Stark, on cherchait des chevelures d'un noir de jais. Les nouvelles informations, les flammes des enfants loups n'étaient arrivées jusqu'aux sauvageons. Alors ses derniers tuaient tout ce que apparaissaient dans leur champs de vision, s'approchant de plus en plus du lieu de vie des loups, certain en profitait pour piller, pour tuer et assouvir une rage sanglante. L'un d'eux sourit en voyant les deux proies qui s'offraient à lui, toutes deux d'une beauté remarquables. Ses attentions étaient loin d'être uniquement motivées par le sang. Il y avait là deux créatures qu'il s'offrirait avec plaisir. Mais ses idées furent coupées net alors qu'un loup bondissait, tronquant la grâce d'une Lady qui lui avait donné son nom pour une sauvagerie bestiale. Les deux jeunes femmes étaient à l'abri, derrière les poils hérissés de la bête. Mais pour combien de temps ?

Les sauvageons avançaient et un immense roux sourit de toutes ses dents lorsqu'il croisa le regard d'Eddard Stark, maitre des lieux, gouverneur du Nord et tous les titres qu'il emportait avec lui. Combat singulier. Voilà ce que les deux visages des hommes signifiaient. Voilà ce qu'il se passa. Voilà comment les deux armes se rencontrèrent, hurlant l'une contre l'autre. Et voilà comment Eddard Stark mourut sous les yeux de ses hommes. Le grand loup était mort. Le grand loup n'était plus.

plus loin, les sauvageons avançaient, hurlant, reprenant le désordre que les caractérisaient. Leur roi serait les poings tout en retenant une partie de ses hommes, tout en fixant son Zoman qui était repartie explorer les cieux. Il ne voulait pas être surpris, il refusait d'être prit en étaux. Son peuple se battait pour sa liberté. Son peuple se battait pour sa survie. Les sauvageons n'avaient plus rien à perdre. Alors ils hurlaient leur rage, alors ils attaquaient, s'enfonçant dans les flans des Ombles, criant pour leur survie. Ils savaient qu'ils ne devaient épargner qu'une seule vie. Mais seraient-ils capable de s'en souvenir alors que leurs armes transperçaient déjà les chairs ?


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