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Event 3 : Une vague de justice.
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Valar Dohaeris
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Event 3
Il est de la justice de prendre vengeance d'un crime, mais c'est une vertu de ne pas se venger.
Le Dragon dans le nid de Vipères
A peine indépendante, voilà que la contrée dornienne doit faire face à un problème auquel elle n’aurait pas du entrer en lice. L’enfermement de l’ancien monarque, Rhaegar Targaryen, dans les locaux de Lancéhélion a su entraîner de vives réactions dans le cœur du peuple du soleil. Certains l’accusent, d’autres le condamnent à la peine capitale, tous crient haut et fort les contraintes infligées par cette présence. Ils réclament justice pour des actes passés, ne régissent entre eux que sous une soif de vengeance exacerbée. Tous grondent et font ainsi miroiter des effervescences de plus en plus oppressantes et incontrôlables. Tout ceci doit se terminer. Le tocsin doit sonner une bonne foi pour toutes l’arrêt de ces hostilités, sans pour autant prendre un parti ou bien l’autre.
Le Prince Doran Martell a donc décidé de profiter d’une légère accalmie, en cette fin 299, pour pallier à des conspirations à son égard, et, après avoir laissé réfléchir le roi déchu, a ainsi donné une date notoire pour ce procès. Les Seigneurs ne se sont pas fais attendre et arrivent déjà dans la salle prévue à cet effet. Justice doit être rendue et elle saura s’avérer impartiale.
Le Prince Doran Martell a donc décidé de profiter d’une légère accalmie, en cette fin 299, pour pallier à des conspirations à son égard, et, après avoir laissé réfléchir le roi déchu, a ainsi donné une date notoire pour ce procès. Les Seigneurs ne se sont pas fais attendre et arrivent déjà dans la salle prévue à cet effet. Justice doit être rendue et elle saura s’avérer impartiale.
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Valar Dohaeris
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Event 3
Il est de la justice de prendre vengeance d'un crime, mais c'est une vertu de ne pas se venger.
Justice sera rendue
Le soleil brillait bien haut sur les hauteurs de Lancéhélion depuis des heures maintenant. Apportant à la fois un sentiment de quiétude mais tout aussi pressant que lorsque l’impression de suffoquer se faisait de plus en plus pesante. Des lunes étaient passées à des vitesses plus ou moins rapides, alors que les lieux habitaient de nouveaux résidants. La patience s’alliait avec la retenue, à moins que cette dernière n’en vienne à bout d’une sagesse impromptue, alors que le nom de Rhaegar Targaryen sifflait encore entre les crocs du nid des vipères et des serpents. Allaient-ils se mordre la queue ? Ou au contraire arriveraient-ils à démêler les divers nœuds de vie autour desquels ils s’emmêlaient ? Les effusions de clameurs s’élevaient à certains instants, alors que le silence pesait tout autant à d’autres. Le sort de Dorne était entre leurs mains depuis peu, et voilà qu’ils devaient déjà régler des affaires qui n’auraient pas dû les accommoder. Les crises de gouttes ne faisaient que se répéter, alors que même la colère parvenait à percer par delà la patience légendaire du Prince Dornien. Pourtant, il fallait qu’il se ressaisisse, afin de rester le plus impartial possible. L’y parviendrait-il ? Le récent exil de son frère, Oberyn, ne faisait qu’augmenter un peu plus cette si significative verve dornienne. L’ingratitude des uns, les complets des autres, Doran commençait à s’impatienter des diverses fiertés qui l’entouraient. Jusqu’où devraient-ils aller ? Le passé venait se mêler au présent de façon intrinsèque, rappelant au Prince des alliances bénéfiques et d’autres plus néfastes grâce mais aussi à cause des Targaryens. Les nuits n’en devinrent que plus courtes à mesure que la date du procès se rapprochait. Ces dernières l’amenaient toujours à devoir reconsidérer ses positions, tantôt impartiales, tantôt animées par l’impatience. Mais seul le déroulement de cette audience définirait du sort de ce roi déchu, nul devin ne pouvait prétendre en une quelconque résolution, tant les diverses causes agissaient autant en faveur qu’en désavantage du Dragon. La patience n’en demeurait que plus exacerbée encore, à mesure que les divers seigneurs des contrées ensoleillées pénétraient dans cette grande salle. La véracité de certains contrastait à merveille avec la ténacité des autres, reflétant ainsi des mines furibondes dignes des héritiers dorniens. L’assemblée grandissait à mesure que les rayons du soleil traversaient la pièce et entraînaient avec eux des volutes de poussières. Calmes, elles virevoltaient dans les airs comme les constellations prétendaient faire de même tard la nuit.
Assis sur son fauteuil de coutume, le Prince Doran paraissait à des milles de cet espace à mis clos. Son regard fixait l’une des dalles pierreuses de sa demeure alors que sa main droite serrait un peu plus son chapelet serpenté d’or et de pierres précieuses. Le brouhaha ne semblait pas le sortir de sa torpeur, du moins essayait-il ne de pas s’en préoccuper pour l’instant. Il savait que ce dernier finirait par s’emporter. De son autre main, le prince caressait furtivement ses lèvres, trahissant ainsi sa volonté de préserver sa patience intacte. Son conseil arrivait, ce qui le fit songer une nouvelle fois à son frère absent. Son caractère vif et désabusé aurait très certainement agit contre ses intentions, mais au moins, Oberyn Martell se serait affiché comme un héritier de feu leur père. Un léger soupir s’extirpa de ses lèvres entrouvertes alors que son regard ambré relevait une émotion acerbe et aigri avant même que tout cela ne débute. Tous étaient présents et tous attendaient avec impatience l’arrivée du Dragon. Doran Martell dégagea sa main de ses lèvres pour inviter ses garder éloignés à répondre des ordres intimés plus tôt. Ces derniers acquiescèrent d’un signe de tête et s’évanouirent pendant un instant. Il jeta alors un regard sévère sur certaines personnes afin d’imposer un silence précieux.
« Mes Seigneurs, sommes-nous réunis en ces lieux pour traiter d’un présent incertain chargé d’un passé dont le pouvoir fut inégalement réparti. Devons-nous décider de l’avenir d’un ancien roi. Cette tâche incombe aussi bien des responsabilités que des exactitudes que nous nous devrons de garder pendant tout le long de ce procès. »
Le ton du prince laissait entendre bien des sentiments, notamment celui qui veillait à se convaincre lui-même de ses avancements. L’impartialité était de son ressort pour en être un très bon adepte, la patience était sa force et ce même si la rancœur n’en résidait que plus intacte encore. Du même geste que toute à l’heure, Doran intima l’ordre d’ouvrir les portes de la salle, laissant ainsi entrevoir la chevelure blonde des Targaryens. Il lui laissa franchir quelques pas, traversant ainsi l’assemblée par son milieu, le dévisageant de manière nette.
« Ainsi, moi, Doran Martell, Prince de Dorne, déclare l’ouverture d’audience de Rhaegar Targaryen, anciennement monarque des Sept Couronnes, accusé de désertion de ses anciennes charges, instigateur de félonies dues à ses actes, responsable involontairement de la perte de notre regrettée Elia Martell. Puisse justice être rendue en ce jour. »
Gardant son regard ambré ancré dans les iris du Dragon, le Prince de Dorne attendait dès à présent, que les témoignages débutent et scellent ainsi le destin.
Assis sur son fauteuil de coutume, le Prince Doran paraissait à des milles de cet espace à mis clos. Son regard fixait l’une des dalles pierreuses de sa demeure alors que sa main droite serrait un peu plus son chapelet serpenté d’or et de pierres précieuses. Le brouhaha ne semblait pas le sortir de sa torpeur, du moins essayait-il ne de pas s’en préoccuper pour l’instant. Il savait que ce dernier finirait par s’emporter. De son autre main, le prince caressait furtivement ses lèvres, trahissant ainsi sa volonté de préserver sa patience intacte. Son conseil arrivait, ce qui le fit songer une nouvelle fois à son frère absent. Son caractère vif et désabusé aurait très certainement agit contre ses intentions, mais au moins, Oberyn Martell se serait affiché comme un héritier de feu leur père. Un léger soupir s’extirpa de ses lèvres entrouvertes alors que son regard ambré relevait une émotion acerbe et aigri avant même que tout cela ne débute. Tous étaient présents et tous attendaient avec impatience l’arrivée du Dragon. Doran Martell dégagea sa main de ses lèvres pour inviter ses garder éloignés à répondre des ordres intimés plus tôt. Ces derniers acquiescèrent d’un signe de tête et s’évanouirent pendant un instant. Il jeta alors un regard sévère sur certaines personnes afin d’imposer un silence précieux.
« Mes Seigneurs, sommes-nous réunis en ces lieux pour traiter d’un présent incertain chargé d’un passé dont le pouvoir fut inégalement réparti. Devons-nous décider de l’avenir d’un ancien roi. Cette tâche incombe aussi bien des responsabilités que des exactitudes que nous nous devrons de garder pendant tout le long de ce procès. »
Le ton du prince laissait entendre bien des sentiments, notamment celui qui veillait à se convaincre lui-même de ses avancements. L’impartialité était de son ressort pour en être un très bon adepte, la patience était sa force et ce même si la rancœur n’en résidait que plus intacte encore. Du même geste que toute à l’heure, Doran intima l’ordre d’ouvrir les portes de la salle, laissant ainsi entrevoir la chevelure blonde des Targaryens. Il lui laissa franchir quelques pas, traversant ainsi l’assemblée par son milieu, le dévisageant de manière nette.
« Ainsi, moi, Doran Martell, Prince de Dorne, déclare l’ouverture d’audience de Rhaegar Targaryen, anciennement monarque des Sept Couronnes, accusé de désertion de ses anciennes charges, instigateur de félonies dues à ses actes, responsable involontairement de la perte de notre regrettée Elia Martell. Puisse justice être rendue en ce jour. »
Gardant son regard ambré ancré dans les iris du Dragon, le Prince de Dorne attendait dès à présent, que les témoignages débutent et scellent ainsi le destin.
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Une vague de justice
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Voilà quelque lunes que l'aspic était rentrée chez elle. Elle était parvenue à refaire peu à peu son nid à travers Dorne, retrouver quelque uns de ses anciens amis laissés, mais il restait encore beaucoup à faire, elle le sentait bien. Mais la jeune aspic était alitée depuis quelque lunes, elle avait entamé sa sixième lune de grossesse, était toujours l'aspic colérique qu'elle avait été, bien que plus mesurée, elle avait énormément appris pendant cette année de désertion totale. Elle s'était inspirée de Doran lui-même, mais avait encore énormément de travail à faire sur elle. Et les hormones, la douleur, n'arrangeaient rien.
Elle avait eu vent, comme toute personne de Dorne, de la réunion imposée par Doran. Ce fût dur mais ils en auraient enfin le coeur net. L'aspic craignait le choix des hommes de Dorne, elle les connaissait, fougueux, le sang chaud, le sang qui coulait ne leur faisait pas peur bien au contraire. Aurait-elle la force de participer au débat ? Elle l'espérait. Son teint était pâle et ses habits l'étouffaient, pourtant simplement vêtue d'une robe rouge ample, son ventre ne lui avait jamais apparu si gros et le petit dragon en son ventre était on ne peut plus agité en cette chaude journée. C'est son garde rapproché, Baeron, qui l'avait poussée sur sa chaise jusqu'au lieu de rendez-vous de Doran. Ce qu'elle pouvait haïr devoir rester assise sur une chaise et ne pas pouvoir gambader par ses propres moyens.
Elle restait néanmoins Nymeria Sand, l'aspic aux 12 lames. Tuer un dornien ? Loin d'elle cette idée. Mais elle était prise de certaines paranoïa depuis que certains clamaient haut et forts qu'ils voulaient tuer Rhaegar Targaryen. Elle n'était plus sa commandante de Garde Royale, mais il restait son amant et le père de son enfant, il était donc hors de question que quelqu'un s'en prenne à lui sans qu'elle ne réagisse. Elle aussi avait le sang chaud. C'était donc plutôt par réconfort qu'elle portait des armes, plus que pour attaquer qui que ce soit.
Les mains posées sur son ventre, elle exigeait à être placée près de son oncle, et non loin de son amant. Bâtarde ou non, elle avait ses exigences. Et il fallait bien quelqu'un pour plaider pour Rhaegar, non ? Baeron plaçait la chaise de Nymeria à côté de celle d'Arianne, tous comptes faits. Elle ne s'en plaignait pas, sa cousine restait tout de même une personne qu'elle adorait. Le pire dans cette situation étant qu'elle adorait son oncle et qu'il risquait de prendre une décision capitale.
Aux yeux de Nymeria, Rhaegar n'avait rien fait qui mérite une sentence capitale comme nombreux dorniens l'exigeait. Il n'avait tué personne, n'avait pas mené une guerre contre Dorne, n'avait pas provoqué une guerre contre Dorne ni dans Dorne, le seul blessé de leur escapade avait été Daemon et c'était pour la sauver elle, Rhaegar n'avait rien à voir là dedans. Allaient-ils lui reprocher son exil à Dorne ? Elle serait de la faute de Nymeria, puisqu'elle l'avait incité à venir. Allaient-ils lui reprocher la mort d'Elia Martell ? La faiblesse de son corps l'avait fait disparaître, après deux enfants. Chose que Nymeria avait du concevoir pour son propre sort, au vue de la faiblesse qu'elle ressentait depuis sa grossesse. Allaient-lui lui reprocher la guerre de Westeros, provoquée par Viserys ? Elle ne savait pas exactement, mais quand quelqu'un avait de la rancoeur pour une autre personne, il trouvait toujours de quoi l'accuser.
Mais enfin, tout le monde installé, Rhaegar arrivait. Son coeur se serrait dans sa poitrine. Reste droit, Rhaegar. Reste fier. avait-elle envie de lui dire. Son regard parlait sans doute pour elle tandis qu'elle avait ses mains posées sur son ventre, une le caressant dans l'espoir de calmer l'agitation là-dessous. Son oncle débutait la séance. Elle restait silencieuse en le regardant. Au fond, elle savait qu'il faisait simplement ce qu'il avait à faire et rien de plus. Les sentiments et la politique ne faisaient que très rarement bon ménage. Elle regardait les personnes autour d'elle, voir qui était présent, un sourire étirait ses lèvres charnues à la vue de Livia Forrest. Elle avait fait le déplacement jusqu'à Lancehélion...
Elle avait eu vent, comme toute personne de Dorne, de la réunion imposée par Doran. Ce fût dur mais ils en auraient enfin le coeur net. L'aspic craignait le choix des hommes de Dorne, elle les connaissait, fougueux, le sang chaud, le sang qui coulait ne leur faisait pas peur bien au contraire. Aurait-elle la force de participer au débat ? Elle l'espérait. Son teint était pâle et ses habits l'étouffaient, pourtant simplement vêtue d'une robe rouge ample, son ventre ne lui avait jamais apparu si gros et le petit dragon en son ventre était on ne peut plus agité en cette chaude journée. C'est son garde rapproché, Baeron, qui l'avait poussée sur sa chaise jusqu'au lieu de rendez-vous de Doran. Ce qu'elle pouvait haïr devoir rester assise sur une chaise et ne pas pouvoir gambader par ses propres moyens.
Elle restait néanmoins Nymeria Sand, l'aspic aux 12 lames. Tuer un dornien ? Loin d'elle cette idée. Mais elle était prise de certaines paranoïa depuis que certains clamaient haut et forts qu'ils voulaient tuer Rhaegar Targaryen. Elle n'était plus sa commandante de Garde Royale, mais il restait son amant et le père de son enfant, il était donc hors de question que quelqu'un s'en prenne à lui sans qu'elle ne réagisse. Elle aussi avait le sang chaud. C'était donc plutôt par réconfort qu'elle portait des armes, plus que pour attaquer qui que ce soit.
Les mains posées sur son ventre, elle exigeait à être placée près de son oncle, et non loin de son amant. Bâtarde ou non, elle avait ses exigences. Et il fallait bien quelqu'un pour plaider pour Rhaegar, non ? Baeron plaçait la chaise de Nymeria à côté de celle d'Arianne, tous comptes faits. Elle ne s'en plaignait pas, sa cousine restait tout de même une personne qu'elle adorait. Le pire dans cette situation étant qu'elle adorait son oncle et qu'il risquait de prendre une décision capitale.
Aux yeux de Nymeria, Rhaegar n'avait rien fait qui mérite une sentence capitale comme nombreux dorniens l'exigeait. Il n'avait tué personne, n'avait pas mené une guerre contre Dorne, n'avait pas provoqué une guerre contre Dorne ni dans Dorne, le seul blessé de leur escapade avait été Daemon et c'était pour la sauver elle, Rhaegar n'avait rien à voir là dedans. Allaient-ils lui reprocher son exil à Dorne ? Elle serait de la faute de Nymeria, puisqu'elle l'avait incité à venir. Allaient-ils lui reprocher la mort d'Elia Martell ? La faiblesse de son corps l'avait fait disparaître, après deux enfants. Chose que Nymeria avait du concevoir pour son propre sort, au vue de la faiblesse qu'elle ressentait depuis sa grossesse. Allaient-lui lui reprocher la guerre de Westeros, provoquée par Viserys ? Elle ne savait pas exactement, mais quand quelqu'un avait de la rancoeur pour une autre personne, il trouvait toujours de quoi l'accuser.
Mais enfin, tout le monde installé, Rhaegar arrivait. Son coeur se serrait dans sa poitrine. Reste droit, Rhaegar. Reste fier. avait-elle envie de lui dire. Son regard parlait sans doute pour elle tandis qu'elle avait ses mains posées sur son ventre, une le caressant dans l'espoir de calmer l'agitation là-dessous. Son oncle débutait la séance. Elle restait silencieuse en le regardant. Au fond, elle savait qu'il faisait simplement ce qu'il avait à faire et rien de plus. Les sentiments et la politique ne faisaient que très rarement bon ménage. Elle regardait les personnes autour d'elle, voir qui était présent, un sourire étirait ses lèvres charnues à la vue de Livia Forrest. Elle avait fait le déplacement jusqu'à Lancehélion...
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Les procès étaient toujours sources d'emballement et de divertissement mais celui-ci avait une saveur toute particulière pour Ulwyck Uller puisqu'il s'agissait de celui de Rhaegar Targaryen, ancien roi de Westeros. La politique l'ennuyait toujours autant mais ce descendant de l'Antique Valyria ne jouissait pas d'une excellente réputation auprès du Chevalier dornien. S'il n'avait pas entraîné Nymeria dans les affres de l'amour passionné et ne l'aurait pas distraite, Daemon ne serait peut-être pas dans l'état dans laquelle il se trouvait actuellement. Brûlé et porteur de ses séquelles pour le restant de ses jours. Il n'était pas là pour participer. Il n'était pas un des plus fins orateurs qui soit et les seules moments où sa langue semblaient plus habiles que celles de la plupart des nobles, c'était lorsqu'il s'agissait de séduire ou de donner du plaisir à une femme. Non en théorie, il n'interviendrait pas sauf si le cas de Daemon n'était pas évoqué. Non, il était ici pour assurer la sécurité. Areo Hotah et les gardes du prince étaient déjà présent mais une lame de plus ne serait pas du luxe. Leurs lames protégeraient en particulier le prince alors que la sienne servirait à frapper tout ennemi potentiel qui tenterait de s'approcher du corps de la plus magnifique femme qui soit : Arianne de la maison Martell. L'accusé devait avoir des partisans en petit nombre dans le royaume. Si ceux-ci décidaient d'intervenir, c'était maintenant où jamais. Voilà pourquoi le jeune homme portait son armure, prêt à intervenir à tout moment. L'action lui faisait presque le même effet qu'une séance entre les cuisses de son amante de cœur.
Si Oberyn avait été frappé du sceau de l'exil, il était normal que la peine capitale soit appliqué pour le Targaryen. Un homme capable d'exiler son propre frère devait être en mesure de proclamer cette sentence pour un homme qui avait sans nul doute bafoué l'honneur de sa sœur, Elia Martell et provoqué probablement la disparition bien trop précoce de cette dernière. Il n'apprécia pas de voir la Nymeria placée auprès de sa belle. La Sand voilà un femme qui le troublait. Non pas pour sa beauté ou le fait qu'elle soit engrossée. Non ceci était des détails. Ce qui le dérangeait profondément c'était les deux avis qui se battaient dans son esprit. L'un soutenait cette amie précieuse avec qui il avait passé tant de bons moments mais l'autre lui reprochait constamment sa fuite, le fait d'avoir ramener son pathétique amant à Dorne. Le fait d'avoir prit le risque de tourner les yeux de Westeros vers Dorne alors que la principauté avait prit son indépendance. Le fait d'avoir traîné Daemon a demi-mort alors que des soins auraient dût lui être prodigués. Un dilemme cruel. Il avait hâte de voir la réaction des grandes pontes de Dorne. Il attendait ce moment avec délectation. Il ne donnait pas cher de la vie de l'ancien roi qui pouvait s'estimer heureux de recevoir un procès. Son père n'avait pas eut cette chance.
Si Oberyn avait été frappé du sceau de l'exil, il était normal que la peine capitale soit appliqué pour le Targaryen. Un homme capable d'exiler son propre frère devait être en mesure de proclamer cette sentence pour un homme qui avait sans nul doute bafoué l'honneur de sa sœur, Elia Martell et provoqué probablement la disparition bien trop précoce de cette dernière. Il n'apprécia pas de voir la Nymeria placée auprès de sa belle. La Sand voilà un femme qui le troublait. Non pas pour sa beauté ou le fait qu'elle soit engrossée. Non ceci était des détails. Ce qui le dérangeait profondément c'était les deux avis qui se battaient dans son esprit. L'un soutenait cette amie précieuse avec qui il avait passé tant de bons moments mais l'autre lui reprochait constamment sa fuite, le fait d'avoir ramener son pathétique amant à Dorne. Le fait d'avoir prit le risque de tourner les yeux de Westeros vers Dorne alors que la principauté avait prit son indépendance. Le fait d'avoir traîné Daemon a demi-mort alors que des soins auraient dût lui être prodigués. Un dilemme cruel. Il avait hâte de voir la réaction des grandes pontes de Dorne. Il attendait ce moment avec délectation. Il ne donnait pas cher de la vie de l'ancien roi qui pouvait s'estimer heureux de recevoir un procès. Son père n'avait pas eut cette chance.
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Une vague de justice
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Arianne était sceptique. Le procès de pour Rhaegar Targaryen avait lieu ce jour et la princesse n’était pas convaincue que l’ancien roi puisse sortir indemne de la situation. Et pourtant au fond d’elle, la brune ne voulait pas que cela arrive, pour Nymeria principalement. L’aspic souffrirait de devoir perdre son amant à l’heure actuel, l’enfant qu’elle portait pourrait aussi en pâtir. Et pour la jeune femme, ceci était impensable. Elle agirait donc pour protéger Nym et son enfant. Elle n’avait que faire de son oncle, elle agirait pour sa cousine. Mais il fallait la jouer finement, il fallait que cela plaise à Doran de la façon dont elle plaiderait pour la clémence envers ce dragon sans titre et sans terre. Rester dans les bonnes grâces de son père tout en défendant l’intérêt pour Nym que Rhaegar reste en vie. Cela ne serait pas un exercice facile car le Targaryen avait plus de détracteur que d’allier à Dorne. Ils seraient rare, les dorniens plaidant sa cause, voire inexistant. Alors il faudrait se montrer convainquant.
Arianne descendit finalement sur le lieu du procès et s’assit non loin de son paternel mais le laissant trôner à sa place de Prince de Dorne. Aero non loin derrière lui afin d’assurer sa sécurité. Le Norvosi était un homme impressionnant, que dame sa mère avait ramené avec elle et finalement il était resté à Lancehelion au service de Doran après le départ de lady Mellario. La princesse continuait de discuter avec sa mère, elle lui avait parlé de la situation de Dorne et des Targaryen. L’ancienne Martell n’était nullement surprise de tout cela et elle espérait que son ex époux trouve la solution adéquate à ce problème épineux afin que le peuple de Dorne n’ait guère à souffrir de cette décision. Une situation trop délicate au gout d’Arianne qui encore une fois était contente que le temps lui permette de n’être qu’héritière et non à la place de son père. Pourquoi la politique était parfois si compliquée ? Le soleil de Dorne faisait tout son possible, pour comprendre tout ce qui se tramait et réfléchir posément mais son caractère de feu était encore trop présent et prenait le dessus.
La Martell laissa sa cousine s’installer à ses côtés. Son ventre grossissait encore et toujours, bientôt le petit dragon des sables sortirait de ce ventre pour venir brailler aux oreilles de sa famille. Un jour qui arriverait trop tôt aux yeux de certains mais l’enfant serait intouchable même pour les détracteurs de Rhaegar. On ne touchait pas aux enfants à Dorne, ils étaient la prunelle des yeux du peuple de Dorne. S’en prendre à un enfant était un crime des plus graves, alors si ce petit être naissait sur le sol de la région, il ne risquait rien. Et c’était une mince consolation de savoir cela car l’avenir du père n’était pas encore assuré sur les terres brûlantes de la région la plus méridionale de Westeros. La fougue des dorniens était légendaire et lors d’un procès il était sans doute à craindre les échauffements d’esprit. Doran réussirait surement à maintenir le calme, il était respecté par tous pour sa sagesse légendaire. Arianne priait donc pour que tout se déroule calmement.
La princesse regarda les gens autour d’elle et remarqua Ulwyck et son épée. Elle fronça les sourcils ne comprenant pas pourquoi venir armer à un procès. Même si Rhaegar était condamné à mort, il ne serait pas exécuté dans la foulée mais dans les jours qui suivrait et encore, ils pouvaient demander un jugement par combat et là encore cela prendrait plusieurs jours. Nymeria était armée, mais c’était une chose habituelle chez elle. Si l’aspic ne portait aucune dague sur elle, ce n’était pas bon signe. Mais venir armer dans un procès où juste la parole régnerait, Arianne ne comprenait pas. Mais elle ignora, afin de se focalisé sur la chose la plus importante en ce jour. Le procès. Elle prit la main de Nym et la serra dans la sienne en lui lançant un regard encourageant. Les cousines affronteraient cela ensemble.
Arianne descendit finalement sur le lieu du procès et s’assit non loin de son paternel mais le laissant trôner à sa place de Prince de Dorne. Aero non loin derrière lui afin d’assurer sa sécurité. Le Norvosi était un homme impressionnant, que dame sa mère avait ramené avec elle et finalement il était resté à Lancehelion au service de Doran après le départ de lady Mellario. La princesse continuait de discuter avec sa mère, elle lui avait parlé de la situation de Dorne et des Targaryen. L’ancienne Martell n’était nullement surprise de tout cela et elle espérait que son ex époux trouve la solution adéquate à ce problème épineux afin que le peuple de Dorne n’ait guère à souffrir de cette décision. Une situation trop délicate au gout d’Arianne qui encore une fois était contente que le temps lui permette de n’être qu’héritière et non à la place de son père. Pourquoi la politique était parfois si compliquée ? Le soleil de Dorne faisait tout son possible, pour comprendre tout ce qui se tramait et réfléchir posément mais son caractère de feu était encore trop présent et prenait le dessus.
La Martell laissa sa cousine s’installer à ses côtés. Son ventre grossissait encore et toujours, bientôt le petit dragon des sables sortirait de ce ventre pour venir brailler aux oreilles de sa famille. Un jour qui arriverait trop tôt aux yeux de certains mais l’enfant serait intouchable même pour les détracteurs de Rhaegar. On ne touchait pas aux enfants à Dorne, ils étaient la prunelle des yeux du peuple de Dorne. S’en prendre à un enfant était un crime des plus graves, alors si ce petit être naissait sur le sol de la région, il ne risquait rien. Et c’était une mince consolation de savoir cela car l’avenir du père n’était pas encore assuré sur les terres brûlantes de la région la plus méridionale de Westeros. La fougue des dorniens était légendaire et lors d’un procès il était sans doute à craindre les échauffements d’esprit. Doran réussirait surement à maintenir le calme, il était respecté par tous pour sa sagesse légendaire. Arianne priait donc pour que tout se déroule calmement.
La princesse regarda les gens autour d’elle et remarqua Ulwyck et son épée. Elle fronça les sourcils ne comprenant pas pourquoi venir armer à un procès. Même si Rhaegar était condamné à mort, il ne serait pas exécuté dans la foulée mais dans les jours qui suivrait et encore, ils pouvaient demander un jugement par combat et là encore cela prendrait plusieurs jours. Nymeria était armée, mais c’était une chose habituelle chez elle. Si l’aspic ne portait aucune dague sur elle, ce n’était pas bon signe. Mais venir armer dans un procès où juste la parole régnerait, Arianne ne comprenait pas. Mais elle ignora, afin de se focalisé sur la chose la plus importante en ce jour. Le procès. Elle prit la main de Nym et la serra dans la sienne en lui lançant un regard encourageant. Les cousines affronteraient cela ensemble.
AVENGEDINCHAINS
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Rhaegar se sentait étrangement serein en ce jour. Même s'il s'agissait d'un événement qu'il avait toujours redouté depuis que la couronne avait ceint son front, un calme apaisant habitait son cœur. Cette audience ne serait pas seulement l'occasion de se faire absoudre de quelques péchés, loin de là ; pour l'ancien monarque, c'était là une occasion de comprendre ce peuple qu'il avait tenté de mener droit, d'entendre ses tords que la si franche noblesse ouestrienne crachait habituellement dans son dos. Aujourd'hui, sonnait le glas de l'hypocrisie, de la frustration, et, par les Sept ! s'il survivait à ce jugement, demain verrait le soleil de Dorne se lever sur un homme neuf.
Alors le Dragon passa une main dans sa chevelure, la lissant par habitude tandis qu'un de ses gardes l'appelait pour le mener au prince Doran et ses pairs. Rhaegar n'était pas naïf, il avait entendu la colère sous ses fenêtres et vu le mépris dans les yeux des hommes, mais que pouvaient-ils comprendre ? Auraient-ils fait mieux dans un royaume saigné à blanc par la folie d'un homme déraisonné ? Auraient-ils laissé un digne héritier de cette instabilité accéder au trône ? Auraient-ils pu prévoir cet amour insensé et cette noblesse de cœur qui l'avaient aujourd'hui conduit aux portes de sa destinée ?
Il avait tant à leur dire et en même temps rien à justifier. Le peuple de Dorne était en colère et il avait fallu déverser cette hargne sur un coupable, le sort avait voulu que cela incombât à l'ancien Roi des Sept couronnes...maintenant réduites à six grâce à la pugnacité légendaire des dorniens. Cette réflexion lui arracha un sourire alors qu'il attendait au milieu de son escorte que la porte s'ouvrît. Cela fait, ses yeux d'améthyste furent immédiatement attirés par sa chère Nymeria et il crut un instant entendre le rire vengeur d'une dornienne qu'il avait trop connu. Elia emporterait-elle la douce bâtarde pour le punir ? Rhaegar préférait encore mourir démembré dans une foule surexcitée.
Alors, droit et digne dans l'adversité, Rhaegar salua le prince Doran et sa fille, ainsi que les autres dignitaires qu'il reconnaissait ici. Il s'attarda un bref instant sur une Nymeria qu'il ne pouvait étreindre, mais le regard qu'il lui adressa valait toute les effusions du monde. Il prit ensuite place sur le banc qu'on lui désigna, respectueusement assis pour ne pas que l'on jugeât provocatrice envers le bienheureux Doran une station debout plus conventionnelle en de telles circonstances.
Il attendait, attentif et calme alors qu'une tension désagréable flottait dans l'air. Bientôt, il saurait ce que le monde lui reprochait. Bientôt, on lui exposerait ses tords. Bientôt, on lui cracherait ce venin que les courtisans craignaient de déverser dans ses belles années. C'était facile de s'acharner sur un homme dont on ne risquait plus rien plutôt que sur un roi au sommet de sa puissance, mais parviendrait-il à leur faire comprendre que c'étaient les langues de vipères qui menaient les royaumes dans le chaos ? Rhaegar avait toujours été un roi honnête et bon de cœur. Il était temps de montrer qu'il n'avait rien perdu de ce prince autrefois assez prometteur pour que la princesse régente de Dorne désirât devenir son alliée.
Alors le Dragon passa une main dans sa chevelure, la lissant par habitude tandis qu'un de ses gardes l'appelait pour le mener au prince Doran et ses pairs. Rhaegar n'était pas naïf, il avait entendu la colère sous ses fenêtres et vu le mépris dans les yeux des hommes, mais que pouvaient-ils comprendre ? Auraient-ils fait mieux dans un royaume saigné à blanc par la folie d'un homme déraisonné ? Auraient-ils laissé un digne héritier de cette instabilité accéder au trône ? Auraient-ils pu prévoir cet amour insensé et cette noblesse de cœur qui l'avaient aujourd'hui conduit aux portes de sa destinée ?
Il avait tant à leur dire et en même temps rien à justifier. Le peuple de Dorne était en colère et il avait fallu déverser cette hargne sur un coupable, le sort avait voulu que cela incombât à l'ancien Roi des Sept couronnes...maintenant réduites à six grâce à la pugnacité légendaire des dorniens. Cette réflexion lui arracha un sourire alors qu'il attendait au milieu de son escorte que la porte s'ouvrît. Cela fait, ses yeux d'améthyste furent immédiatement attirés par sa chère Nymeria et il crut un instant entendre le rire vengeur d'une dornienne qu'il avait trop connu. Elia emporterait-elle la douce bâtarde pour le punir ? Rhaegar préférait encore mourir démembré dans une foule surexcitée.
Alors, droit et digne dans l'adversité, Rhaegar salua le prince Doran et sa fille, ainsi que les autres dignitaires qu'il reconnaissait ici. Il s'attarda un bref instant sur une Nymeria qu'il ne pouvait étreindre, mais le regard qu'il lui adressa valait toute les effusions du monde. Il prit ensuite place sur le banc qu'on lui désigna, respectueusement assis pour ne pas que l'on jugeât provocatrice envers le bienheureux Doran une station debout plus conventionnelle en de telles circonstances.
Il attendait, attentif et calme alors qu'une tension désagréable flottait dans l'air. Bientôt, il saurait ce que le monde lui reprochait. Bientôt, on lui exposerait ses tords. Bientôt, on lui cracherait ce venin que les courtisans craignaient de déverser dans ses belles années. C'était facile de s'acharner sur un homme dont on ne risquait plus rien plutôt que sur un roi au sommet de sa puissance, mais parviendrait-il à leur faire comprendre que c'étaient les langues de vipères qui menaient les royaumes dans le chaos ? Rhaegar avait toujours été un roi honnête et bon de cœur. Il était temps de montrer qu'il n'avait rien perdu de ce prince autrefois assez prometteur pour que la princesse régente de Dorne désirât devenir son alliée.
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Il est de la justice de prendre vengeance d'un crime, mais c'est une vertu de ne pas se venger.
Une vague de justice
Tout ceci était drôle. Terriblement drôle. Enfin, cela l’aurait été. Dans une situation autre, avec des conséquences autres. En réalité, il aurait fallu que tout soit différent. Mais tout de même, cela n’était-il pas cocasse, pour la nouvelle région indépendante de Dorne, de juger l’ancien roi des Septs Couronnes ? N’y avait-il pas une incohérence plus grosse encore que le dragon Caraxes ? Il était certain que je ne comprenais pas encore tous les rouages subtils de la politique. J’étais encore loin du niveau de mon père, même si cela me coûtait de l’admettre. Pourtant, le cœur même de l’affaire me semblait absurde. Une part de moi ne comprenait pas pourquoi le Prince Doran tenait tant à s’occuper si ardemment de cette affaire. Il n’était pas le genre d’homme à se mêler de choses qu’il ne considérait pas être ses problèmes.
En revanche, une autre part de moi comprenait la teneur de cette volonté à juger. Rhaegar avait joué un rôle non négligeable dans la décision du sort actuel de Dorne, d’Oberyn et des aspics l’ayant suivi. Le Martell en faisait-il une affaire personnelle ? En ce qui me concernait, l’affaire était on ne peut plus personnelle. Le roi dragon ne m’avait vue qu’une fois, lors de son arrivée à la Grâcedieu. Peut-être avait-il déjà oublié mon visage. Moi, je n’avais rien oublié de ce moment. Leurs mines épuisées et abattues. Le corps brisé de mon frère. À cause d’eux… à cause d’eux la vie de Daemon était en lambeaux. Des lambeaux qu’il me fallait recoller. Rhaegar ne considérait probablement même pas cela comme étant de sa faute. À mes yeux, toute la responsabilité reposait sur ses épaules. Il fallait bien quelqu’un. Il fallait bien un bouc-émissaire.
Je voulais ma vengeance. Avec le feu et le sang, qu’ils disaient. Soit, avec le feu et le sang. Le bâtard des Allyrion en avait payé de sa chair. Baratheon, Orageux, Targaryen, Roi… Quelle différence ?
Et Nymeria, dans tout cela ? Elle était mon amie. Depuis bien des années déjà. Pouvais-je voter la mort de l’homme qu’elle aimait ? En avais-je le droit ? J’étais tiraillée. Depuis longtemps, mon cœur penchait d’un côté, puis de l’autre. À chaque nouveau levé de soleil, ma décision à leur égard changeait. Aujourd’hui, jour fatidique, je ne savais plus vraiment sur quel pied danser. La colère me tirait d’un côté, la compassion d’un autre. Je n’avais jamais été du genre à pardonner. Pas si facilement. Pas comme ça.
Dans la salle du jugement, la plupart des seigneurs était déjà installé. Doran Martell siégeait à sa place, sa fille à ses côtés. Je leur adressais un hochement de tête respectueux. Derrière eux, je distinguais la silhouette rondouillette de Nymeria, bien encombrée par son ventre imposant. Je n’osais pas la regarder dans les yeux. Qu’aurais-je pu y lire ? La même colère sourde que moi ? L’inquiétude ? L’angoisse ? La peine ? Je ne voulais pas savoir. Cela aurait suffit pour remettre en question mes convictions. Convictions qui étaient si facilement ébranlables…
Dans la foule de tête parfois brunes, parfois blondes, je repérais le visage mat d’Ulwyck. Je me rangeais à ses côtés.
« Ulwyck, » le saluais-je en prenant place.
L’ancien écuyer des Allyrion était un homme de confiance que je considérais presque comme un frère. Et que considérait également Daemon comme tel. Je n’avais pas de mal à m’imaginer que ses sentiments devaient être similaires aux miens. Que pensait-il de toute cette histoire ? Je ne le lui avais jamais demandé, trop focalisée sur mes propres problèmes. Je le regrettais un instant. Son avis m’importait.
Je toisais le roi déchu. Son visage serein m’agaça un instant. Etait-il sûr de lui ? Confiant en ce milieu hostile ? Il n’avait que peu d’amis, très peu d’amis à Dorne. Son sort était presque déjà décidé et je ne donnais pas cher de sa vie. En était-il conscient ? Espéraient-ils, Nymeria et lui ?
Le Prince déclara l’ouverture du procès.
Les dés venaient d’être jetés.
En revanche, une autre part de moi comprenait la teneur de cette volonté à juger. Rhaegar avait joué un rôle non négligeable dans la décision du sort actuel de Dorne, d’Oberyn et des aspics l’ayant suivi. Le Martell en faisait-il une affaire personnelle ? En ce qui me concernait, l’affaire était on ne peut plus personnelle. Le roi dragon ne m’avait vue qu’une fois, lors de son arrivée à la Grâcedieu. Peut-être avait-il déjà oublié mon visage. Moi, je n’avais rien oublié de ce moment. Leurs mines épuisées et abattues. Le corps brisé de mon frère. À cause d’eux… à cause d’eux la vie de Daemon était en lambeaux. Des lambeaux qu’il me fallait recoller. Rhaegar ne considérait probablement même pas cela comme étant de sa faute. À mes yeux, toute la responsabilité reposait sur ses épaules. Il fallait bien quelqu’un. Il fallait bien un bouc-émissaire.
Je voulais ma vengeance. Avec le feu et le sang, qu’ils disaient. Soit, avec le feu et le sang. Le bâtard des Allyrion en avait payé de sa chair. Baratheon, Orageux, Targaryen, Roi… Quelle différence ?
Et Nymeria, dans tout cela ? Elle était mon amie. Depuis bien des années déjà. Pouvais-je voter la mort de l’homme qu’elle aimait ? En avais-je le droit ? J’étais tiraillée. Depuis longtemps, mon cœur penchait d’un côté, puis de l’autre. À chaque nouveau levé de soleil, ma décision à leur égard changeait. Aujourd’hui, jour fatidique, je ne savais plus vraiment sur quel pied danser. La colère me tirait d’un côté, la compassion d’un autre. Je n’avais jamais été du genre à pardonner. Pas si facilement. Pas comme ça.
Dans la salle du jugement, la plupart des seigneurs était déjà installé. Doran Martell siégeait à sa place, sa fille à ses côtés. Je leur adressais un hochement de tête respectueux. Derrière eux, je distinguais la silhouette rondouillette de Nymeria, bien encombrée par son ventre imposant. Je n’osais pas la regarder dans les yeux. Qu’aurais-je pu y lire ? La même colère sourde que moi ? L’inquiétude ? L’angoisse ? La peine ? Je ne voulais pas savoir. Cela aurait suffit pour remettre en question mes convictions. Convictions qui étaient si facilement ébranlables…
Dans la foule de tête parfois brunes, parfois blondes, je repérais le visage mat d’Ulwyck. Je me rangeais à ses côtés.
« Ulwyck, » le saluais-je en prenant place.
L’ancien écuyer des Allyrion était un homme de confiance que je considérais presque comme un frère. Et que considérait également Daemon comme tel. Je n’avais pas de mal à m’imaginer que ses sentiments devaient être similaires aux miens. Que pensait-il de toute cette histoire ? Je ne le lui avais jamais demandé, trop focalisée sur mes propres problèmes. Je le regrettais un instant. Son avis m’importait.
Je toisais le roi déchu. Son visage serein m’agaça un instant. Etait-il sûr de lui ? Confiant en ce milieu hostile ? Il n’avait que peu d’amis, très peu d’amis à Dorne. Son sort était presque déjà décidé et je ne donnais pas cher de sa vie. En était-il conscient ? Espéraient-ils, Nymeria et lui ?
Le Prince déclara l’ouverture du procès.
Les dés venaient d’être jetés.
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Il est de la justice de prendre vengeance d'un crime, mais c'est une vertu de ne pas se venger.
Justice sera rendue
Les visages se teintaient de sentiments on ne pouvait plus équivoques. Certains hagards de curiosité, d’autres emplis de vilénies palpables, d’autres encore préféraient se terrer dans un mutisme que le Prince de Dorne considérait comme pantois. Le Lance devrait-elle percer les écailles acerbes du Dragon ou plutôt lui accorder une platitude quant à un passé jugé par tous comme étant néfaste ? La sagesse du Prince tentait de prendre le dessus sur une affaire personnelle. Le dilemme se traduisait dans ses comportements dont les regards marquaient une patience certaine, mais dont les mais s’efforcer de se serrer en poing de manières constantes. Sa voix allait primer sur le peuple dans on intégralité, son jugement se devrait de rester intègre et on ne peut plus juste. Les responsabilités qui lui incombaient ne cessaient de se mirer dans les divers regards qu’il s’efforçait de croiser. Bien entendu, le premier dans lesquelles ses ambres trouvèrent un appel enclin à l’incertitude fut les iris d’onyx de sa chère enfant. L’impatience de sa jeune fille se lisait nettement dans ses attitudes. Sa compassion s’exhortait de son cœur au moment où sa nièce s’installait à ses côtés. Son ventre arrondi paraissait telle une insulte à sa pauvre sœur alors que Doran essayait de parjurer ce sort si funeste. Qu’en serait-il de sa pauvre nièce ? Si seulement son frère avait pu éteindre les flammes de ses ardeurs, ainsi auraient-ils pu juger ensemble de ce destin qu’ils n’auraient jamais du croiser. Dorne était un berceau dont chaque fils et chaque fille méritaient justice.
Son regard toisa encore quelques uns des présents de cette audience, remarquant par ce biais, l’armement de certains des participants. Le Prince ne put retenir son sourire en coin alors qu’il reconnaissait bien là les aspirations de son peuple. Certains cherchaient la guerre, d’autres protection alors qu’une infime poignée désiraient la paix. La paix. N’était-ce pas ce que le Dragon avait clamé haut et fort durant son règne ? Un luxe qu’il s’était plu à garder pour lui dans ses appartements, ou plutôt une léthargie qui avait eu du mal à venir jusque sur les terres arides des déserts dorniens ? Une âme se pouvait-elle de rester en paix alors qu’elle était descendante d’une lignée pugnace et encline au génocide ? Bien heureusement, les pas troublèrent les pensées assombries du Prince, lui permettant ainsi de dégager son regard pour le poser sur la silhouette charismatique et royale qui s’avançait. La finesse marquait cet homme, ses années de règne se dévoilaient à mesure que sa prestance dégageait une aura qui aurait pu en impressionner plus d’un. Pourtant, Doran ne faiblissait pas. Le pourrait-il seulement ? Certainement pas, alors qu’il assistait à cette triste marque d’affection entre l’amant et l’aimée. Aucune remarque n’émana de cette effusion pourtant distraite, ce qui eut le don de surprendre Doran. Toutefois, ce dernier planta ses ambres dans les améthystes qui le saluaient. Et à la manière de deux monarques, le Prince de Dorne inclina légèrement sa tête en guise de salutations respectives. Il ne l’oubliait pas, ce jugement n’était pas anodin et ne devait refléter en aucun cas une manque de respect par rapport à la situation passée du condamné.
« J’appelle Valena de la maison Allyrion, en tant que premier témoin de cette audience. »
La patience était un art que Doran maîtrisait et connu aussi bien par ses amis que par ses ennemis, mais la surprise. Cette dernière était généralement attendue par son frère bien plus que par lui. Peut être avait-il pu apprendre de ce dernier au cours des années ? Quoi qu’il en soit, le Prince restait indifférent face aux émois qu’il pouvait entendre. Ses tactiques avaient été définies depuis quelques jours, alors que l’insomnie l’avait guetté. L’absence des mâles de la maison Allyrion était remarquée, néanmoins, la présence de l’héritière de cette dernière ne pourrait apporter qu’un témoignage de plus à ces discours qu’il avait déjà pu entendre. Les ambres prenaient une teinte un peu plus joviale alors que le Prince admirait la démarche féline et élégante de cette fille de Dorne se mouvoir pour prendre place à l’endroit qu’on lui indiquait.
« Conte-nous le récit de ton frère tel qu’il te l’a rapporté je te prie. »
Son regard toisa encore quelques uns des présents de cette audience, remarquant par ce biais, l’armement de certains des participants. Le Prince ne put retenir son sourire en coin alors qu’il reconnaissait bien là les aspirations de son peuple. Certains cherchaient la guerre, d’autres protection alors qu’une infime poignée désiraient la paix. La paix. N’était-ce pas ce que le Dragon avait clamé haut et fort durant son règne ? Un luxe qu’il s’était plu à garder pour lui dans ses appartements, ou plutôt une léthargie qui avait eu du mal à venir jusque sur les terres arides des déserts dorniens ? Une âme se pouvait-elle de rester en paix alors qu’elle était descendante d’une lignée pugnace et encline au génocide ? Bien heureusement, les pas troublèrent les pensées assombries du Prince, lui permettant ainsi de dégager son regard pour le poser sur la silhouette charismatique et royale qui s’avançait. La finesse marquait cet homme, ses années de règne se dévoilaient à mesure que sa prestance dégageait une aura qui aurait pu en impressionner plus d’un. Pourtant, Doran ne faiblissait pas. Le pourrait-il seulement ? Certainement pas, alors qu’il assistait à cette triste marque d’affection entre l’amant et l’aimée. Aucune remarque n’émana de cette effusion pourtant distraite, ce qui eut le don de surprendre Doran. Toutefois, ce dernier planta ses ambres dans les améthystes qui le saluaient. Et à la manière de deux monarques, le Prince de Dorne inclina légèrement sa tête en guise de salutations respectives. Il ne l’oubliait pas, ce jugement n’était pas anodin et ne devait refléter en aucun cas une manque de respect par rapport à la situation passée du condamné.
« J’appelle Valena de la maison Allyrion, en tant que premier témoin de cette audience. »
La patience était un art que Doran maîtrisait et connu aussi bien par ses amis que par ses ennemis, mais la surprise. Cette dernière était généralement attendue par son frère bien plus que par lui. Peut être avait-il pu apprendre de ce dernier au cours des années ? Quoi qu’il en soit, le Prince restait indifférent face aux émois qu’il pouvait entendre. Ses tactiques avaient été définies depuis quelques jours, alors que l’insomnie l’avait guetté. L’absence des mâles de la maison Allyrion était remarquée, néanmoins, la présence de l’héritière de cette dernière ne pourrait apporter qu’un témoignage de plus à ces discours qu’il avait déjà pu entendre. Les ambres prenaient une teinte un peu plus joviale alors que le Prince admirait la démarche féline et élégante de cette fille de Dorne se mouvoir pour prendre place à l’endroit qu’on lui indiquait.
« Conte-nous le récit de ton frère tel qu’il te l’a rapporté je te prie. »
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Il est de la justice de prendre vengeance d'un crime, mais c'est une vertu de ne pas se venger.
Une vague de justice
La salle était bondée. Des hommes et des femmes de Dorne venus des quatre coins du désert s’étaient présentés pour être à Lancehélion. Tous pépiaient, murmuraient à voix basse des paroles que je ne pouvais pas entendre. Ils avaient leur avis. Dans leur tête, ils savaient déjà tous ce qui devrait arriver à Rhaegar Targaryen. La vie ? La mort ? Leur opinion était tranchée. Pourtant, aucun ne pouvait se mettre à ma place. Aucun. J’étais venue pour représenter ma famille. J’étais les yeux, les oreilles et la voix des Allyrion. Pour la première fois, mon père, le respectable lord Ryon Allyrion, m’avait laissée tenir les rennes. La Grâcedieu demandait son attention. Et il ne pouvait que la lui donner après ses longues semaines d’absence, d’abord dans le fief des Martell puis à Dorne. Mère et Cletus avaient choisi de rester derrière les murs, ma génitrice car cette affaire l’affectait beaucoup trop et mon cadet pour assister notre père. Quant à Daemon… J’imaginais que tout le monde savait pourquoi il ne siégeait pas à mes côtés. Cette pensée me fit serrer les dents et le poing. Je parlais pour ma famille, me rappelais-je. Je me devais de faire preuve de mesure et de bon sens. C’était ce que tous attendaient de l’héritière des Allyrion. Pourtant, il était difficile de contenir la rage qui brûlait au creux de mon ventre et se répandait dans mes veines comme du poison lorsque mon regard se posait sur la silhouette élancé et pleine de noblesse du dragon.
Lorsque mon nom résonna dans la bouche du Prince, j’eus du mal à déglutir. Je savais qu’il me faudrait témoigner. Exposer les faits. C’était généralement ce qu’il se passait, durant un jugement. Cependant, il me fallait être objectif. Cela n’était pas mon fort. Loin de là.
Je déliais mon corps et m’avançais au centre de l’espace central, dégagé. Je soutins un instant le regard sévère et juste de Doran Martell. Au fond, j’étais persuadée que sa décision était déjà prise. Il avait dû y réfléchir il y a des semaines de cela, lorsqu’il avait appris que le Roi Déchu finirait par traverser les portes de son palais. Patient, stratège et d’une intelligence fine, notre suzerain avait tout préparé. C’était le genre d’homme qu’il était. Étions-nous là pour le spectacle ? Se servait-il de nous pour aller dans son sens ? Quelles étaient ses intentions ? Lui seul le savait. Je le respectais pour cela. Je lui accordais ma pleine confiance pour que la sanction décidée soit juste. Après tout, il ne me semblait pas être en état de faire preuve de mesure et de recul. La doute et la soif de vengeance obscurcissait encore mon jugement. Je pouvais m’estimer heureuse de faire preuve d’un minimum de lucidité sur ces choses là.
« Je suis Valena Allyrion et je parlerai aujourd’hui au nom de mon demi-frère, Daemon Sand. »
Je ravalais résolument ma rage.
« Vous connaissez tous mon frère, le bâtard de la Grâcedieu. Vous savez qu’il serait venu, en temps normal. On ne peut esquiver le jugement d’un Roi par pure fainéantise ou victime de son esprit fantasque qui aurait trouvé mieux à faire. »
Je tentais de rester impassible, parlant d’une voix forte et dure. Cependant, il était aisé de voir que mon masque de sévérité se fissurait à mesure que je relatais les faits.
« Daemon n’est ni fainéant, ni fantaisiste. Il n’est pas venu car il ne le peut pas. Son corps est encore trop faible pour supporter le voyage. Son corps est encore trop faible pour marcher. Il y a quelques semaines, nous ne savions même pas s’il survivrait. »
Ma voix pesa sur le dernier mot alors que je détournais les yeux de Doran Martell pour les poser pour la première fois sur Nymeria, puis sur Rhaegar.
« Il a été brûlé, brisé, lors du retour de Nymeria Sand et de Rhaegar Targaryen vers Dorne. Une attaque des Baratheons et de leurs fanatiques pyromanes qui pourraient être de l’engeance d’Aerys le Fol. Mon frère a ignoré les ordres et a rejoint Nymeria par loyauté. Il a sauvé et sa vie et celle de Rhaegar Targaryen. Sans lui, se tiendraient-ils là ? En échange, voilà ce qu’il a gagné. »
Mes doigts qui s’étaient enfoncés dans les plis de ma robe noire et dorée s’ouvrirent devant moi. Mes yeux sombres se posèrent sur les yeux mauves du Dragon.
« Un corps d’infirme et un esprit en lambeaux. »
Je pinçais les lèvres.
« Je veux que mon frère soit vengé. Je veux que justice soit faite. »
Avec un hochement de tête, j’annonçais la fin de mon témoignage. Je voulais que Doran Martell tranche. Peut m'importait sa décision, je voulais un visage sur lequel cracher, sur lequel plonger une torche enflammer pour regarder fondre ses joues et sa bouche comme j'avais vu celles calcinées de mon frère. Cerf ou dragon ? La justice… Une notion bien subjective, finalement.
Lorsque mon nom résonna dans la bouche du Prince, j’eus du mal à déglutir. Je savais qu’il me faudrait témoigner. Exposer les faits. C’était généralement ce qu’il se passait, durant un jugement. Cependant, il me fallait être objectif. Cela n’était pas mon fort. Loin de là.
Je déliais mon corps et m’avançais au centre de l’espace central, dégagé. Je soutins un instant le regard sévère et juste de Doran Martell. Au fond, j’étais persuadée que sa décision était déjà prise. Il avait dû y réfléchir il y a des semaines de cela, lorsqu’il avait appris que le Roi Déchu finirait par traverser les portes de son palais. Patient, stratège et d’une intelligence fine, notre suzerain avait tout préparé. C’était le genre d’homme qu’il était. Étions-nous là pour le spectacle ? Se servait-il de nous pour aller dans son sens ? Quelles étaient ses intentions ? Lui seul le savait. Je le respectais pour cela. Je lui accordais ma pleine confiance pour que la sanction décidée soit juste. Après tout, il ne me semblait pas être en état de faire preuve de mesure et de recul. La doute et la soif de vengeance obscurcissait encore mon jugement. Je pouvais m’estimer heureuse de faire preuve d’un minimum de lucidité sur ces choses là.
« Je suis Valena Allyrion et je parlerai aujourd’hui au nom de mon demi-frère, Daemon Sand. »
Je ravalais résolument ma rage.
« Vous connaissez tous mon frère, le bâtard de la Grâcedieu. Vous savez qu’il serait venu, en temps normal. On ne peut esquiver le jugement d’un Roi par pure fainéantise ou victime de son esprit fantasque qui aurait trouvé mieux à faire. »
Je tentais de rester impassible, parlant d’une voix forte et dure. Cependant, il était aisé de voir que mon masque de sévérité se fissurait à mesure que je relatais les faits.
« Daemon n’est ni fainéant, ni fantaisiste. Il n’est pas venu car il ne le peut pas. Son corps est encore trop faible pour supporter le voyage. Son corps est encore trop faible pour marcher. Il y a quelques semaines, nous ne savions même pas s’il survivrait. »
Ma voix pesa sur le dernier mot alors que je détournais les yeux de Doran Martell pour les poser pour la première fois sur Nymeria, puis sur Rhaegar.
« Il a été brûlé, brisé, lors du retour de Nymeria Sand et de Rhaegar Targaryen vers Dorne. Une attaque des Baratheons et de leurs fanatiques pyromanes qui pourraient être de l’engeance d’Aerys le Fol. Mon frère a ignoré les ordres et a rejoint Nymeria par loyauté. Il a sauvé et sa vie et celle de Rhaegar Targaryen. Sans lui, se tiendraient-ils là ? En échange, voilà ce qu’il a gagné. »
Mes doigts qui s’étaient enfoncés dans les plis de ma robe noire et dorée s’ouvrirent devant moi. Mes yeux sombres se posèrent sur les yeux mauves du Dragon.
« Un corps d’infirme et un esprit en lambeaux. »
Je pinçais les lèvres.
« Je veux que mon frère soit vengé. Je veux que justice soit faite. »
Avec un hochement de tête, j’annonçais la fin de mon témoignage. Je voulais que Doran Martell tranche. Peut m'importait sa décision, je voulais un visage sur lequel cracher, sur lequel plonger une torche enflammer pour regarder fondre ses joues et sa bouche comme j'avais vu celles calcinées de mon frère. Cerf ou dragon ? La justice… Une notion bien subjective, finalement.
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Quelque chose en lui ne sembla pas plaire à Arianne mais Ulwyck ne s'en offusqua pas. Même s'il lui arrivait par ses actes de lui déplaire, il y avait toujours un moment où il lui procurait énormément plus de satisfaction qu'aucun homme ne pourrait jamais lui apporter. Le dragon accusé ne parla pas. Cette pauvre âme avait sans doute encore un peu de dignité mais en aurait-il encore lorsque le bourreau accomplirait son office ? Face à la mort honneur, dignité ou courage ne changeait rien. Un cadavre honorable pourrissait de la même manière que celui de la pure des crapules. Valena Allyrion passa à son tour et salua le jeune homme qui lui rendit la pareil d'une voix calme et suave.
«Valena !»
Un sourire s'afficha sur son visage en la voyant arrivé. Il n'avait pas vu Daemon, ni Lord Ryon. Si elle était ici, Valena représentait sans doute à elle seule la maison de la Gracedieu. La Allyrion avait choisi de rester non loin de lui. Le Uller incarnait sans doute le seul simulacre de famille pour elle en ce lieux. Lorsque le Prince Doran parla, Ulwyck eut un sourire aux lèvres. Bien qu'il n'était pas une fine flèche en matière de politique, il comprenait que le fait d’appeler Valena Allyrion en tant que témoin n'avait rien d'anodin. Que pouvait-elle apporter comme élément contre l'ancien roi, si ce n'était narrer l'histoire de son frère gravement brûlé ? Il en eut la confirmation lorsque le Prince de Dorne lui demanda de raconter l'histoire du bâtard de la Gracedieu. Comme pour l'encourager, il lui pressa l'épaule et lui murmura quelques mots.
«Tout repose sur toi Valena. Montre leur l'horreur sans nom que Daemon à connu par la faute de ce dragon de pacotille. Compte sur moi si le besoin s'en fait sentir.»
Si les Allyrion vouaient sans aucun doute une véritable haine à l'ancien roi Rhaegar de la maison Targaryen, Ulwyck ressentait un sentiment tout aussi dévastateur. Il l'écouta narrer les faits. Il sentit un instant de faiblesse et l'apprécia. Il connaissait très bien la relation qui unissaient le bâtard à sa demi-sœur. Un lien conflictuel les unissaient et il était heureux de constater qu'elle était là pour défendre la cause de Daemon et que le sort de ce dernier semblait la toucher. Il désirait tout autant qu'elle de voir le Sand venger. Si on lui laissait le choix, Rhaegar connaîtrait sans doute lui aussi des brûlures, sans doute moins graves que celle qui avaient déformées la chaire de son frère de fougue. Non, attaché nu sur le sable chaud du désert, à attendre la mort sous un soleil de plombs. La chaleur et la soif le rendrait sûrement fou mais il y avait moyen de rajouter des souffrances physiques à tout cela. Lorsqu'il s'agissait de vengeance, les dorniens et le Uller pouvaient se montre particulièrement imaginatif.
Le jeune homme garda son regard braqué sur Valena pour lui conférer la force et le soutien dont il faisait preuve à la maison Allyrion et à ses membres. Elle trouverait sans doute du soutien parmi les nobles présents mais jamais elle ne trouverait d'épaules aussi solides et de personne prête à l'aider que le Uller. Il y avait des liens aussi indéfectibles que ceux du sang. Qu'allait donc penser la foule réunie ici de tout ceci ? Lâchant Valena du regard quelques secondes, il essaya de capter les émotions qu'affichait la princesse de Dorne, tout en se tenant à disposition de la Allyrion pour répondre à la moindre de ses questions lorsqu'elle regagnerait sa place.
«Valena !»
Un sourire s'afficha sur son visage en la voyant arrivé. Il n'avait pas vu Daemon, ni Lord Ryon. Si elle était ici, Valena représentait sans doute à elle seule la maison de la Gracedieu. La Allyrion avait choisi de rester non loin de lui. Le Uller incarnait sans doute le seul simulacre de famille pour elle en ce lieux. Lorsque le Prince Doran parla, Ulwyck eut un sourire aux lèvres. Bien qu'il n'était pas une fine flèche en matière de politique, il comprenait que le fait d’appeler Valena Allyrion en tant que témoin n'avait rien d'anodin. Que pouvait-elle apporter comme élément contre l'ancien roi, si ce n'était narrer l'histoire de son frère gravement brûlé ? Il en eut la confirmation lorsque le Prince de Dorne lui demanda de raconter l'histoire du bâtard de la Gracedieu. Comme pour l'encourager, il lui pressa l'épaule et lui murmura quelques mots.
«Tout repose sur toi Valena. Montre leur l'horreur sans nom que Daemon à connu par la faute de ce dragon de pacotille. Compte sur moi si le besoin s'en fait sentir.»
Si les Allyrion vouaient sans aucun doute une véritable haine à l'ancien roi Rhaegar de la maison Targaryen, Ulwyck ressentait un sentiment tout aussi dévastateur. Il l'écouta narrer les faits. Il sentit un instant de faiblesse et l'apprécia. Il connaissait très bien la relation qui unissaient le bâtard à sa demi-sœur. Un lien conflictuel les unissaient et il était heureux de constater qu'elle était là pour défendre la cause de Daemon et que le sort de ce dernier semblait la toucher. Il désirait tout autant qu'elle de voir le Sand venger. Si on lui laissait le choix, Rhaegar connaîtrait sans doute lui aussi des brûlures, sans doute moins graves que celle qui avaient déformées la chaire de son frère de fougue. Non, attaché nu sur le sable chaud du désert, à attendre la mort sous un soleil de plombs. La chaleur et la soif le rendrait sûrement fou mais il y avait moyen de rajouter des souffrances physiques à tout cela. Lorsqu'il s'agissait de vengeance, les dorniens et le Uller pouvaient se montre particulièrement imaginatif.
Le jeune homme garda son regard braqué sur Valena pour lui conférer la force et le soutien dont il faisait preuve à la maison Allyrion et à ses membres. Elle trouverait sans doute du soutien parmi les nobles présents mais jamais elle ne trouverait d'épaules aussi solides et de personne prête à l'aider que le Uller. Il y avait des liens aussi indéfectibles que ceux du sang. Qu'allait donc penser la foule réunie ici de tout ceci ? Lâchant Valena du regard quelques secondes, il essaya de capter les émotions qu'affichait la princesse de Dorne, tout en se tenant à disposition de la Allyrion pour répondre à la moindre de ses questions lorsqu'elle regagnerait sa place.
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Une vague de justice
évent
Les sourcils froncés, le nez plissé. Les yeux sombre de l'aspic regardait le témoin demandé par Doran Martell. Valena. Que comptait-elle dire, que comptait-elle faire ? Le verdict tomberait. Les muscles de l'aspic se tendait, c'était tout ou rien. Soit l'Allyrion se montrerait raisonnée, soit elle laisserait sa colère l'aveugler. Nymeria pensait que l'Allyrion favoriserait une vengeance stupide et elle eut raison. L'aspic la regardait, Valena allait-elle trouver le courage de regarder l'aspic, celle qu'elle prétendait être son amie ? Non, elle ne le fit pas. Lâche. Elle fuyait lâchement le regard de Nymeria. Lâche, voilà comment l'aspic voyait celle qui fût pourtant son amie même dans les pires moments. La colère s'accentuait et elle était à deux doigts de siffler comme un chat furieux l'aurait fait ; l'envie de contrer les dires de Valena ne manquaient pas, ou tout du moins de les clarifier. La main d'Arianne dans la sienne l'aidait néanmoins à se retenir de pester, un grand secours et un soutien pour la première fois depuis fort, fort, fort longtemps. Il n'y avait pas besoin de connaître Nymeria pour savoir qu'elle était on ne peut plus énervée. Son regard se posait ensuite sur les hommes armés réunis au conseil et elle se dit pendant quelque instants qu'elle aurait mieux fait d'être aux côtés de Rhaegar, d'une part pour le soutenir comme elle l'avait toujours fais et d'une autre part, son instinct protecteur envers ceux qu'elle considérait de sa famille, resurgissait.
PAR LES SEPT ! S'ils voulaient une vengeance, s'ils voulaient une justice : qu'ils aillent en guerre contre le véritable fautif, Stannis Baratheon ! De quoi parlait-on ?! Quel était le rapport avec l'état de Daemon et la possible condamnation de Rhaegar Targaryen ?! Elle serrait fermement son poing libre, se retenant de taper du poing dans un "rare" excès de violence. Stannis et ses sbires étaient les fautifs de l'état de Daemon, elle était là, l'avait vécue elle aussi. Daemon avait fait ce pour quoi il était chevalier ! Que Rhaegar ait été là ou non, Stannis leur aurait réservé le même sort ! Ce fût même une chance que Rhaegar soit là, un grand guerrier supplémentaire. L'avaient-ils seulement vu ? Non. Conneries. Foutaises. C'était à Stannis d'avoir ce poids sur les épaules, pas Rhaegar ! L'envie de se lever et protester était présente, elle bouillonnait. Et ce n'était là que le début.
Elle regardait de nouveau la main d'Arianne dans la sienne, tentant de se calmer et de desserrer sa poigne pour ne pas la heurter. Arianne était là, à ses côtés, il fallait souffler. Après avoir inspiré profondément, elle détournait son regard vers son oncle, tentant de déchiffrer ses expressions. Doran était trop intelligent, il ne ferait pas une erreur pareille, non ?! Il valait mieux que cela ! Il ne mettrait pas cela sur les épaules de Rhaegar, non ?! Elle savait que son oncle avait encore le coeur lourd de l'affront envers Elia Martell, tous à Dorne l'avait et si cela ferait bientôt 15 ans, elle était parfaitement consciente qu'il restait des non-dits qui attendaient d'éclater. Même elle, avait le coeur lourd sur ce sujet, quand bien même était-elle la moins bien placée désormais pour en parler. Mais ce sujet n'avait pas sa place ici non plus. Qu'était Dorne pour décider de la vie ou de la mort de Rhaegar ? Ils avaient été liés par les liens du mariage et Dorne n'avait jamais eu à se plaindre, l'indépendance était prise désormais en plus de cela, ils n'auraient plus à subir de roi. Alors pourquoi ?! Pourquoi cette réunion ?!
C'est parce qu'il restait un soupçon -bien caché- de rationalité à l'aspic, pourtant fougueuse et impulsive, qu'elle gardait le silence. Cela n'aurait pas servi à la cause de Rhaegar et pour une fois, c'était à lui de parler, non pas à elle de prendre, une fois encore, sa défense. Le roi avait quarante années désormais. L'aspic se mordait la lèvre inférieur. Que l'un d'eux tente de lever une arme contre Rhaegar Targaryen. Que l'un d'eux s'y essaie. Elle s'en chargerait. Venir armée était une habitude pour elle. Mais voir les autres armés et en armures... A une réunion... Cela ne présageait rien de bon, non, rien. L'angoisse la prenait désormais. Pourquoi venir dans cet accoutrement lors d'une réunion ?.
PAR LES SEPT ! S'ils voulaient une vengeance, s'ils voulaient une justice : qu'ils aillent en guerre contre le véritable fautif, Stannis Baratheon ! De quoi parlait-on ?! Quel était le rapport avec l'état de Daemon et la possible condamnation de Rhaegar Targaryen ?! Elle serrait fermement son poing libre, se retenant de taper du poing dans un "rare" excès de violence. Stannis et ses sbires étaient les fautifs de l'état de Daemon, elle était là, l'avait vécue elle aussi. Daemon avait fait ce pour quoi il était chevalier ! Que Rhaegar ait été là ou non, Stannis leur aurait réservé le même sort ! Ce fût même une chance que Rhaegar soit là, un grand guerrier supplémentaire. L'avaient-ils seulement vu ? Non. Conneries. Foutaises. C'était à Stannis d'avoir ce poids sur les épaules, pas Rhaegar ! L'envie de se lever et protester était présente, elle bouillonnait. Et ce n'était là que le début.
Elle regardait de nouveau la main d'Arianne dans la sienne, tentant de se calmer et de desserrer sa poigne pour ne pas la heurter. Arianne était là, à ses côtés, il fallait souffler. Après avoir inspiré profondément, elle détournait son regard vers son oncle, tentant de déchiffrer ses expressions. Doran était trop intelligent, il ne ferait pas une erreur pareille, non ?! Il valait mieux que cela ! Il ne mettrait pas cela sur les épaules de Rhaegar, non ?! Elle savait que son oncle avait encore le coeur lourd de l'affront envers Elia Martell, tous à Dorne l'avait et si cela ferait bientôt 15 ans, elle était parfaitement consciente qu'il restait des non-dits qui attendaient d'éclater. Même elle, avait le coeur lourd sur ce sujet, quand bien même était-elle la moins bien placée désormais pour en parler. Mais ce sujet n'avait pas sa place ici non plus. Qu'était Dorne pour décider de la vie ou de la mort de Rhaegar ? Ils avaient été liés par les liens du mariage et Dorne n'avait jamais eu à se plaindre, l'indépendance était prise désormais en plus de cela, ils n'auraient plus à subir de roi. Alors pourquoi ?! Pourquoi cette réunion ?!
C'est parce qu'il restait un soupçon -bien caché- de rationalité à l'aspic, pourtant fougueuse et impulsive, qu'elle gardait le silence. Cela n'aurait pas servi à la cause de Rhaegar et pour une fois, c'était à lui de parler, non pas à elle de prendre, une fois encore, sa défense. Le roi avait quarante années désormais. L'aspic se mordait la lèvre inférieur. Que l'un d'eux tente de lever une arme contre Rhaegar Targaryen. Que l'un d'eux s'y essaie. Elle s'en chargerait. Venir armée était une habitude pour elle. Mais voir les autres armés et en armures... A une réunion... Cela ne présageait rien de bon, non, rien. L'angoisse la prenait désormais. Pourquoi venir dans cet accoutrement lors d'une réunion ?.
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Event 3
Le jugement.
Justice sera rendue
Dickon avait apprit un peu tard le jugement de Rhaegar Targaryen qui allait se tenir à Lancéhélion par Doran Martell. Le jeune homme savait très bien que son père refuserait qu'il y aille étant donné qu'il ne voulait rien à voir avec la politique mais au fond de lui le guerrier voulait savoir ce qu'il allait se passer pour cet homme pour qui il c'était battu trouvant ça injuste de le punir de la sorte pour quelques erreurs de sa part. Tout le monde faisait des erreurs dans la vie et ce n'est pas pour autant qu'on était tous jugés, c'est pour cela que Dickon prit la route en prévenant sa cousine d’où il allait comme ça. Sachant très bien que ce moment ne serait pas drôle et encore moins en présence de Nyméria pour sa jeune cousine il lui ordonna de rester ici tout en veillant à ce que personne ne se pose des questions sur le lieu ou le Chevalier des Forrest allait. Traversant le désert de Dorne sous une chaleur extenuante le jeune homme arriva enfin devant les portes de Lancéhélion, le monde grouillait tout autour de lui et déposant enfin les pieds à terre après ce long trajet le jeune homme laissa son épée sur son cheval tout en le laissant à un écuyer pour qu'il s'en occupe à sa place. Gardant tout de même une dague près de lui pour éviter de se sentir nu face à tous ces gens le jeune homme avança en silence vers la salle d’audience tout en essayant d'apercevoir des visage qu'il connaissait. Au loin il vit le visage de Nyméria Sand qui était plus pâle et plus triste que d'habitude, cette femme était celle qui avait réussi à briser le coeur de sa cousine mais elle restait tout de même une guerrière qu'il appréciait beaucoup et serait à ses côtés quoi qu'il arrive pendant cette audience. Avançant doucement dans la foule le jeune homme se faisait discret pour arriver tout près de Nymeria Sand restant dans le fond de la salle debout tout en observant la scène qui était en train de se passer. Le jugement était en train de commencer et il écoutait d'une oreille attentif tout ce qui était en train de se dire mais sa main se crispa sentant la colère l'envahir petit à petit. Dickon était quelqu'un qui pouvait partir très vite si quelque chose n'allait pas mais il essaya de se calmer tout en écoutant les faits de cette dornienne qui faisait croire que Daemon Sand avait été brulé à cause de Rhaegar Targaryen mais Dickon avait été là à ce moment tout comme Nyméria Sand et il avait très bien vu que le fautif de tout ça était Stannis Baratheon, alors pourquoi tout faire retomber sur cet homme? Pourquoi faire croire qu'il était coupable de ce qui arrivait à Daemon? Laissant son regard parcourir la salle le jeune homme arrêta sur Doran Martell qui était froid et surement très fier de tout ce qui était en train de se passer. La justice, voilà ce qu'il pensait faire alors qu'il était juste là pour rabaisser cet ancien Roi des 7 couronnes. N'écoutant plus rien dans la salle son regard se posa sur cet ancien Roi, il sentit de la peine remplir tout son corps petit à petit mais se sentait faible face à tout ça. Sur un champ de bataille le Guerrier des Forrest aurait put faire pencher la balance mais ici, devant des gens qui en voulaient à Rhaegar Targaryen que pouvait il vraiment faire? Son frère Mors aurait surement put dire des choses qui auraient touchés les gens mais Dickon n'était pas très doué avec les mots et tout ce qu'il pouvait faire c'était d'attendre et de voir le jugement final tout en essayant de réconforter Nyméria Sand si ce jugement n'était pas en sa faveur.
Dickon savait que quelque chose n'allait pas pendant ce jugement. Pourquoi les gens étaient ils tous habillés comme pour partir en guerre? Pourquoi étaient ils tous armés jusqu'au dent? Et en voyant leur visage on pouvait très bien voir de la rancœur mais tout ça ne présageait rien de bon. Serrant doucement sa main contre le manche de sa dague qui était rangée le jeune homme ne quittait pas une seule seconde du regard les hommes qui étaient près à partir en guerre comme si il allait se passer quelque chose d'injuste dans cette pièce si jamais le jugement final ne leur plaisait pas. La jeune femme venait de finir de parler et tout le monde se tourna petit à petit vers Doran Martell pour savoir ce qu'il allait suivre de ce qu'elle venait de dire mais aussi qui serait le suivant à parler. Et surtout à parler pour Rhaegar ou contre?
Dickon savait que quelque chose n'allait pas pendant ce jugement. Pourquoi les gens étaient ils tous habillés comme pour partir en guerre? Pourquoi étaient ils tous armés jusqu'au dent? Et en voyant leur visage on pouvait très bien voir de la rancœur mais tout ça ne présageait rien de bon. Serrant doucement sa main contre le manche de sa dague qui était rangée le jeune homme ne quittait pas une seule seconde du regard les hommes qui étaient près à partir en guerre comme si il allait se passer quelque chose d'injuste dans cette pièce si jamais le jugement final ne leur plaisait pas. La jeune femme venait de finir de parler et tout le monde se tourna petit à petit vers Doran Martell pour savoir ce qu'il allait suivre de ce qu'elle venait de dire mais aussi qui serait le suivant à parler. Et surtout à parler pour Rhaegar ou contre?
base cracles bones, modification lawina
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Une vague de justice
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Rhaegar arriva, droit sans dire le moindre mot. Il comprenait enfin qu’il fallait jouer cette partie en faisant mine basse, les bêtises n’avaient plus leur place désormais. Il fallait qu’il se comporte dignement et non comme le Roi qu’il avait été durant ses quinze dernières années de règne. Que l’honneur s’empare de lui et qu’il cesse d’être insultant envers la maison Martell. S’il ne faisait pas cela pour lui, qu’il le fasse pour Nymeria s’il l’aimait vraiment. Elle espérait que l’amour que portait le dragon pour sa cousine était vrai et non un simulacre de gestes tendres comme il avait pu le faire avec sa tante Elia Martell. Arianne voulait espérer que le bonheur de sa cousine était possible avec cet homme même si elle ne l’aimait pas pour ce qu’il avait fait à feu sa tante. Elle avait peut-être peu de souvenir de la rébellion des Baratheons, mais suffisamment pour se rappeler de l’anxiété de son oncle et son père qui avait dû envoyer des piques dorniennes se battre pour Rhaegar alors que leur sœur était enfermée par Aerys à Port-Réal.
Du coin de l’œil, la princesse héritière de Dorne repéra Valena. Les deux dorniennes pouvaient s’appréciaient comme elles pouvaient se disputaient violemment. Deux caractères de feu qui n’aimaient guère se faire marcher sur les pieds. Par ailleurs son père demanda à l’héritière des Allyrion de venir témoigner pour sa famille, pour Daemon. La jeune femme pouvait sentir la colère de Valena pour l’état de Daemon. Mais ceux qui était à blâmer était les Baratheon ou alors Daemon lui-même pour ne pas avoir désobéis. La loyauté avait parfois un prix, foncer tête baisser également. Les deux combinés avec des effets dévastateurs. Il était vrai que si Daemon n’avait pas désobéi, il ne serait pas dans cet état et peut-être que Nym et Rhaegar ne serait pas ici non plus.
A côté d’elle, Arianne sentait sa cousine bouillonner littéralement sur place. La colère l’avait envahi et la princesse craignait qu’elle n’explose en plein procès. Mais un excès de colère porterait préjudice à son amant, ce n’était pas le moment de faire cela. Ce n’était pas le moment de craquer. Elle serra un peu plus la main de Nymeria, l’intimant silencieusement de ne rien dire, ne pas parler tant que Doran ne ne lui avait pas demandé. Mais heureusement, elle ne dit rien malgré sa colère, malgré son envie d’intervenir. Les yeux bruns du soleil de Dorne, suivirent du regard Valena qui regagnait sa place. Chacun pensait qu’il agissait pour la bonne cause, pour la justice. Les dorniens voulaient visiblement faire payer le dragon car ils pensaient que c’était la chose la plus juste à faire. C’était légitime.
Arianne se tourna vers son père pour tenter de savoir ce qu’il pensait de tout cela. Et qu’est-ce qu’il souhaitait faire pour la suite, réagir au parole de l’héritière de la Gracedieu ou alors appeler quelqu’un d’autres à la barre.
Du coin de l’œil, la princesse héritière de Dorne repéra Valena. Les deux dorniennes pouvaient s’appréciaient comme elles pouvaient se disputaient violemment. Deux caractères de feu qui n’aimaient guère se faire marcher sur les pieds. Par ailleurs son père demanda à l’héritière des Allyrion de venir témoigner pour sa famille, pour Daemon. La jeune femme pouvait sentir la colère de Valena pour l’état de Daemon. Mais ceux qui était à blâmer était les Baratheon ou alors Daemon lui-même pour ne pas avoir désobéis. La loyauté avait parfois un prix, foncer tête baisser également. Les deux combinés avec des effets dévastateurs. Il était vrai que si Daemon n’avait pas désobéi, il ne serait pas dans cet état et peut-être que Nym et Rhaegar ne serait pas ici non plus.
A côté d’elle, Arianne sentait sa cousine bouillonner littéralement sur place. La colère l’avait envahi et la princesse craignait qu’elle n’explose en plein procès. Mais un excès de colère porterait préjudice à son amant, ce n’était pas le moment de faire cela. Ce n’était pas le moment de craquer. Elle serra un peu plus la main de Nymeria, l’intimant silencieusement de ne rien dire, ne pas parler tant que Doran ne ne lui avait pas demandé. Mais heureusement, elle ne dit rien malgré sa colère, malgré son envie d’intervenir. Les yeux bruns du soleil de Dorne, suivirent du regard Valena qui regagnait sa place. Chacun pensait qu’il agissait pour la bonne cause, pour la justice. Les dorniens voulaient visiblement faire payer le dragon car ils pensaient que c’était la chose la plus juste à faire. C’était légitime.
Arianne se tourna vers son père pour tenter de savoir ce qu’il pensait de tout cela. Et qu’est-ce qu’il souhaitait faire pour la suite, réagir au parole de l’héritière de la Gracedieu ou alors appeler quelqu’un d’autres à la barre.
AVENGEDINCHAINS