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She's got the looks that kill. ft. Valena Allyrion

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She's got the looks that kill
Don't damn me.

Fin lune 9, an 299.

Le ventre rond, les joues rondes, une poitrine plus ronde que jamais, Nymeria avait, on pouvait le dire, bien changé. Elle qui autrefois était mince, toute fine, on pouvait dire que cette grossesse l'avait plus que changée. Elle ne voyait déjà plus ses pieds et elle en était à la sixième lune de ce fardeau qui la suivrait jusque dans la tombe. Et ses humeurs, oh, ses humeurs. N'en parlons pas. Ses humeurs faisaient de nouveau trembler les murs de Lancehélion et elle crut surprendre une servante dire que cela lui avait manqué tant d'animation de la part des aspics. On lui avait dit, en effet, que cela avait paru bien vide sans elle, sans Obara, sans Tyerne, sans Sarella. Et maintenant, sans ses autres petites soeurs. Obara et elle était les deux seules à Lancehélion, allez savoir où se trouvait Tyerne et Sarella voyageait encore et toujours. Ellaria et ses filles ... Nymeria n'osait y penser.

Mais quoi qu'il en soit, elle était tout à fait exécrable. Ajoutez aussi à cela qu'on la forçait à rester assise ou coucher ce qui n'arrangeait en rien son état de nerfs. Pour tout dire : Nymeria n'avait jamais été si insupportable que depuis qu'un dragon poussait dans son ventre. Ce jour-ci, elle était restée loin de son amant, l'envie de lui coller son poing dans la figure la démangeait furieusement mais une part de lucidité lui déconseillait fortement d'aller jusqu'au bout de son geste. Mais quel idiot tout de même de l'avoir mise dans un état pareil ! Des baffes se perdaient !

Elle buvait un thé au citron, pensant que cela la rafraîchirait. Ce qui participait à la rendre si exécrable était l'ennuie, l'incapacité de bouger, de faire ce qu'elle désirait faire. Entre autre, redresser la barre. Recontacter ses vieux amis, retrouver ses amis, ses liens, les refaire. Parler aux seigneurs de Dorne qu'elle avait tant aimé et qui l'avaient tant aimés. S'expliquer. Les Forrest, les Fowler, les Allyrion, en têtes de listes. Mais les Fowler et Forrest étaient trop loin dans les marches et la maison Allyrion trop sourde à ses corbeaux. Elle ne pouvait pas leur en vouloir en temps normal. Mais ce n'était pas un temps normal et elle pestait furieusement. Encore. Elle avait envoyé il y a quelque semaines de cela une requête à son amie - car elle espérait bien qu'elle le soit toujours - Valena Allyrion. Aurait-elle l'envie de venir la voir ? Elles avaient beaucoup à se dire et on ne pouvait pas dire que les derniers moments où elles s'étaient vus, étaient propices à la discussion. Mais cela faisait des lunes maintenant et il fallait avancer. Valena l'avait toujours soutenue et cela, Nymeria ne l'avait pas oubliée, toute furieuse qu'elle était, toute orgueilleuse qu'elle était. Elle n'oubliait pas ses vrais amis, ils étaient rares et il fallait en prendre le plus grand soin. Chose qu'elle n'avait pas pu faire depuis près d'un an. Ou en fait, depuis un an où elle avait posé les pieds à la capitale. Cela faisait une année, déjà. Fichu dragon.

Elle le maudissait de tous les noms et fort heureusement pour lui, il ne pouvait entendre sa lady sortir pareilles horreurs, nul doute que ses impressions sur l'aspic auraient grandement changés. Même s'ils pensaient avoir tout vu l'un de l'autre, du meilleur au pire, elle se devait de garder certaines choses secrètes. Et pourtant...

" Lady Nym, quelqu'un désire vous voir. "
" Ai-je seulement l'air de vouloir rencontrer quelqu'un ?! M'avez-vous seulement vu, pauvre idiote ?! "

Insulter les servantes, ça, c'était ...

" Nymeria, calme toi un peu ! T'as envoyé un corbeau à quelqu'un il me semble et ce quelqu'un veut te voir. "

Obara. Nymeria l'adorait et cette mésaventure les avait plus que jamais rapprochées. Si Nymeria avait restreint le nombre de personne qui pouvaient la voir, ce n'était pas pour rien : elle n'était pas dans état physique et mental à discuter, de mettre le fond et la forme dans ses phrases, ses discussions. Elle avait le teint pâle, des sueurs froides, elle se sentait loin de la gracieuse dame qu'elle fût, quand bien même avait-elle de beaux vêtements, quand bien même sa peau n'avait jamais été si douce et quand bien même ses cheveux n'avaient jamais été si éclatant de santé. Elle ne se sentait pas à sourire faussement et mettre ce masque habituelle. Elle était épuisée et elle ne laissait entrer sur sa famille ou ses plus proches amis.

Mais dans le cas de Valena, Nymeria ne pouvait faire la fine bouche, elles avaient besoin de parler, Valena avait sûrement aussi beaucoup à dire sur tout ce qu'il s'était passé - après une année sans réelle discussion du moins elle l'espérait - et Nymeria n'avait pas l'impression que les conversations pouvaient être replacée à plus tard. La servante autorisait alors la jeune femme à entrer, mais Nymeria ne pouvait se lever, ce qui l'embêtait fortement. On aurait glissé du poison dans son thé qu'elle aurait eu la même impression que ce petit être aspirant son énergie. Rhaegar avait de la chance qu'elle l'aime tant, elle l'aurait massacré sinon. Nymeria posait sa tasse, tentait de défroisser un peu sa robe tandis qu'on fit entrer son amie.

" Lady Valena... Tu me pardonneras de rester assise. "

Un sourire un peu forcé, il fallait avouer que la revoir lui faisait grand plaisir tout compte fait, bien que c'était inattendu qu'elle arrive ce jour-ci, elle n'allait point s'en plaindre.

" Je te remercie d'avoir fait tout ce déplacement pour venir, cela me touche énormément... "

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Some saw the sun, some saw the smoke. Sometimes the wire must tense for the note. Caught in the fire, say oh, we’re about to explode. Carry your world, I’ll carry your world. Some far away, some search for gold, some dragon to slay. Heaven we hope is just up the road. Show me the way, Lord because I'm about to explode. Carry your world and all your hurt.
Nymeria & Valena



La nuit s’écoulait, lente et lascive. Je me trouvais seule dans les appartements que j’occupais habituellement au Palais Vieux. Le petit salon aux couleurs chaudes et ma chambre au grand lit à baldaquins n’avaient pas changé depuis ma dernière visite. Pourtant, tout avait l’air différent. Une atmosphère opaque, dérangeante, semblait suinter des murs pour venir s’engouffrer sous mes draps et se glisser sous ma peau brune. Malgré la tiédeur agréable de la nuit et un vent frais agitant les voilages, il faisait une chaleur à mourir. Malgré mon corps fatigué et le voyage pénible de la Grâcedieu à Lancehélion, je n’arrivais pas à fermer l’œil. Mon esprit fiévreux réfléchissait, tournait mes souvenirs et mes peurs dans tous les sens. Je dormais toujours du sommeil du juste, d’ordinaire. Pas de question, pas de tourment. Tout avait changé depuis le retour de Daemon. Je ne cessais de me demander s’il allait mourir. Si les mestres faisaient tout leur possible pour le sauver. Si, finalement, il valait mieux pour lui de mourir ou de rejoindre l’Etranger. Je ne savais pas. Son corps était désormais si faible. Si respiration si sifflante… Pourrait-il surmonter la souffrance ? Pourrait-il supporter de vivre comme un infirme ? Au delà de son physique brisé, c’était également son esprit qui me préoccupait. Je n’étais pas encore aller le voir, c’était au-dessus de mes forces. Mais ma mère et mon frère m’avaient racontée… Ce n’était pas beau à voir. Loin de là. Et le venin qui avait brulé son corps semblait aussi jaillir de sa bouche lorsqu’il trouvait le courage de parler. Bien sûr que j’aurais dû me rentrer dans sa petite chambre étriquée pour constater moi même les dégâts. Bien sûr. Mais je ne le voulais pas. Être confrontée à la réalité… J’avais déjà aperçu ses brulures et sa chair calcinée, mais dans ma tête, j’avais encore l’image fière et narquoise du Daemon que j’avais connu toute ma vie. Je n’étais pas prête à la laisser s’envoler. En particulier lorsqu’il me faudrait la remplacer par ce corps allongé qui risquait de se casser à la moindre brise trop forte.

Nymeria m’avait faite venir pour ça. Pour que l’on puisse discuter, s’expliquer. Nous avion bien tenté de le faire lors de ses quelques jours passés dans notre forteresse pour se remettre du voyage. Mais cela n’avait abouti à rien, évidemment. J’étais bien trop désemparée, en colère et remplie de rage que la moindre conversation pouvait dégénérer. Mon père m’avait déconseillée de chercher des informations auprès d’elle. Je m’étais exécutée et l’avais ignorée après ma première et ma dernière visite à son chevet. La présence du dragon déchu à ses côtés n’arrangeait en rien les choses. Je fuyais ses écailles pourrissantes comme la peste. À mes yeux, tout était de sa faute. Non. En réalité, c’était la faute du monde entier. Mais plus particulièrement la sienne. Peut-être aussi la mienne. Je n’aurais jamais dû le laisser désobéir aux ordres et les rejoindre dans le Conflans. J’aurais dû lui casser les jambes moi même. L’assommer et le clouer au lit. Je préférais ça. Je préférais mille fois cela.

Je détestais attendre. Quitter mon fief qu’il me fallait gérer en l’absence de Lord Allyrion pour rencontrer au plus vite l’aspic et finalement attendre une journée et une nuit ? J’imaginais bien que sa condition l’avait grandement affaiblie, en particulier avec le voyage, mais mon temps était précieux. Ce nordien rencontré la veille m’en avait d’ailleurs fait perdre, du temps. Mais au moins, je n’étais pas restée enfermée à me morfondre dans mes appartements. C’était mieux que rien.

L’entrevue avec Nymeria ne m’angoissait pas. J’avais même hâte de me trouver en face d’elle. La fille d’Oberyn savait que je lui en voulais. Terriblement. Je voulais lui dire ses quatre vérités. Siffler enfin tout le fuel qui m’étranglait. J’avais besoin de quelque pour extérioriser. Il n’y avait personne. Personne, sauf elle. L’aspic était rentrée à Dorne désarmée. Evidemment, elle avait des couteaux tout le tour du ventre, mais les armes les plus mortels dans le désert ne sont pas des lames. Une lame ne vous sauvera pas du soleil. En revanche, des alliés… Un allié pouvait vous apporter de l’eau et un toit. Et la jeune aspic n’avait plus beaucoup d’amis à Dorne. Après tout, la plupart la considérait comme fautive. Fautive d’avoir trahi son rôle d’ambassadrice. Fautive d’être devenue la maîtresse de Rhaegar Targaryen. Fautive de porter son enfant. Pour moi, elle n’était fautive que d’une chose : avoir laissé mon frère aux mains des Baratheons et de leur Dieu Rouge. Je me fichais du reste.

Je subis ma nuit, dormant à moitié, mais l’esprit alerte. Mais enfin, le soleil vint laisser filtrer ses timides rayons à travers les toiles transparentes entourant mon lit. Des suivantes vinrent m’aider à me vêtir, pour mon plus grand déplaisir. A la Grâcedieu, les domestiques savaient que je préférais m’habiller seule. Mais ici, personne ne semblait leur avoir fourré un peu de bon sens dans la tête. Ma robe ocre, simple et pratique ressemblait à toutes les autres.

Une servante me conduisit à Nymeria après ma demande. Elle s’exécuta, même si je notais une lueur d’appréhension dans son regard. La jeune femme ne devait pas être facile à vivre depuis son retour. Derrière la lourde porte de ses appartements, j’entendis la voix étouffée et rageuse de la jeune femme, même si ses paroles me parvenaient inarticulées. Finalement, après quelques secondes, la domestique m’autorisa à entrer.

Mon visage fermé et inhabituellement sévère ne trahissait aucun émoi de voir mon amie ainsi, étendue de tout son long sur sa couche. Son ventre semblait avoir encore grossi depuis notre dernier face à face. Encore un peu et elle finirait par exploser. Sa mine fatiguée me laissa dubitative. Je ne l’avais encore jamais vue comme ça. Elle me semblait d’un coup bien vulnérable. Vulnérable alors que moi, j’étais prête à l’attaque. Je savais que l’aspic était à la fois meilleure au combat et à manier les mots que moi, mais aujourd’hui, les rôles étaient inversés. Sans forcer, je pourrais l’écraser. Même si elle tentait de se débattre en hurler et en vociférant. Elle était en position de faiblesse. Heureusement, dans un coin, Obara veillait au grain. Je la saluais d’un hochement de tête avant de reporter mon attention sur la jeune femme allongée. Je sourcillais lorsqu’elle m’appela « Lady ». Nous avions laissé tomber les titres depuis bien longtemps.

« Lady Nym, » lui répondis-je un peu surprise. « Reste donc où tu es. Je ne voudrais pas que tu risques l’éventration. »

Je hochais la tête lorsqu’elle me remercia avant de prendre place, en face d’elle. Mon dos droit s’appuyait à peine contre le dossier de mon fauteuil.

« Épargne moi tes remerciements, nous n’en sommes plus là. Il fallait bien que quelqu’un se décide à venir te voir et mon père n’allait certainement pas venir jusqu’à Lancehélion. »

Ryon Allyrion se trouvait actuellement dans le Bief, à discuter avec celle qui s’appelait la Reine du Sud. Je lui en voulais, à lui aussi. Nous abandonner de la sorte pour d’obscures raisons alors que l’urgence était à Dorne. Était-il redevenu un petit garçon à fuir les responsabilités qu’il adorait tant ? Je n’étais plus une fillette et pouvais m’occuper de la Grâcedieu sans lieu. Mais je ne pouvais pas gérer notre fief, Daemon et Nymeria en même temps.

Malgré mon ton dur, il était évident de voir qu’il m’était difficile de m’adresser ainsi à celle que je considérais comme ma plus vieille amie. Je le faisais pour Daemon. Uniquement pour lui.

« Notre dernière conversation a coupé court aux vues des circonstances, » commençais-je. « Mais je suis là. Dis-moi ce que tu veux me dire et je retournerai à la Grâcedieu. Des affaires m’attendent. »


  

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Don't damn me.

C'était à se demander si elle avait déjà été aussi infecte ou si elle battait ses propres scores. Elle épargnait à son amant certaines visites, d'autres fois, c'était plus fort qu'elle ; il fallait qu'il paie pour l'avoir mis dans cet état. Obara restait avec elle, souvent pour lui changer les idées mais d'autres fois, Obara n'en pouvait plus. Nymeria avait toujours quelque chose à redire à absolument tout, à râler, hurler pour tout et n'importe quoi. Obara en venait même à dire : vivement qu'elle expulse ce dragon, qu'on ait enfin la paix.

Nymeria n'avait à l'heure actuelle plus que sa colère et sa rage pour se défendre. Le monde entier semblait lui en vouloir, même ce bébé dans son ventre qui se débattait furieusement parfois. Aurait-elle seulement pu tenir sur ses jambes et brandir une arme ? Non. Oh, elle le ferait quand même, quitte à tomber et se faire mal, si l'occasion devait se présenter. Mais elle n'avait à cet instant que sa colère pour s'exprimer, c'était plus fort qu'elle. Obara était ses bras désormais et jusqu'à ce qu'elle accouche. Baeron, son garde rapproché le plus fidèle, était ses bras mais surtout ses jambes, le colosse s'était trouvé une autre utilité que la protéger ; la porter. Plus fort encore que Nakhti, de cela, Nymeria en était persuadée sans pour autant le dire. Sans pour autant prononcer son nom.

Elle aurait au moins aimé se lever pour accueillir Valena, mais elle n'en était pas capable. Il avait intérêt à être beau ce bébé, à être irrésistible, même.

Nommer Valena par un titre et non pas simplement Valena, marquait simplement : sommes-nous toujours amies, ou avons-nous laissé tomber cela pour des histoires qui nous dépassent ? Ces histoires les dépassaient, il fallait le dire tel que c'était.

Nymeria s'était surtout retrouvée bien cynique, depuis quelque temps. Son état empirait de jour en jour et son unique force, elle la gardait pour ses poussées de colères. Elle s'était dit que comme Elia et Lyanna, il y avait de fortes chances qu'elle ne résiste pas, si forte qu'elle soit, à ce qui arriverait dans quelque lunes. A l'arrivée du petit dragon. C'était une possibilité qu'elle émettait. Qu'on ne garde pas une image négative d'elle serait souhaitable en effet. Qu'on ne la regarde pas comme la traîtresse à son sang et qu'on ne se souvienne pas d'elle comme la femme qui avait trahi Dorne pour un Targaryen. Qui avait trahi ses amis, pour un Targaryen.

" Je me suis laissée dire que nous avions du temps à rattraper. J'aurais aussi souhaité savoir comment se portait ta famille, mais surtout, ton frère. "

Daemon s'était révélé être l'un de ses seul véritable ami. S'il était casse-pieds, grincheux, s'il avait un sale caractère, il était un des seul à avoir braver tous les risques pour la rejoindre et la ramener à Dorne. Elle l'avait toujours dit : elle n'oublierait pas cela. Le sujet Daemon était sensible, Nymeria le voyait bien au regard de Valena. Mais n'avaient-elles pas connus le pire ? N'était-ce pas là l'intérêt des amis, affronter le pire, ensemble ? Une autre manière pour elle de juger si Valena était toujours son amie ou si elle ne devait plus compter sur elle pour quoi que ce soit. Elle espérait sincèrement que Valena soit encore son amie et que tout ceci ne soit qu'une part d'ombre.

Elle n'était pas naïve pour autant. Il ne fallait pas croire que tout ceci s'oublierait par magie, par un claquement de doigts, juste parce qu'elle l'avait désiré. Mais qu'avait fait Nymeria pour mériter la rancoeur de Valena ? Ca. Valena avait tout su, ou pratiquement tout, de la relation Rhaegar et Nymeria. Ou tout du moins, ce qu'elle avait eu besoin de savoir ; Nymeria avait choisi de suivre son coeur, même quand celui-ci le guidait loin de chez elle, à la bataille. Nymeria n'aurait pas fait ça pour n'importe qui. Nymeria n'aurait, en temps normal, fait cela que pour sa famille, que pour la maison Martell. Que si Doran ou Oberyn le lui avaient demandés, que si ses soeurs avaient été en difficulté. Rhaegar était comme sa famille, désormais, dans un certain sens.

Valena et Nymeria avaient partagées trop d'années d'amitié pour que cela se jette pour cela. Elles avaient partagées trop de moments, trop de secrets, pour jeter au néant cette amitié. Et Nymeria restait confiante là dessus. Elle regardait longuement Valena.

" Ainsi, tu commences peu à peu à prendre les rennes... Est-ce plus dur que tu l'avais imaginé ? "

Nymeria le lui avait toujours promis. Elle serait là, le jour où Valena voudrait reprendre la Gracedieu. Elle serait là, si Daemon ou Cletus voulaient se proclamer seigneur à sa place. Elle la soutiendrait le jour où il faudrait assumer ce titre. Elle espérait néanmoins que cela n'arrive pas avant encore longtemps, qu'elle soit en état pour cela.

Partir sur un autre sujet que les sujets réellement fâcheux... Il fallait que Nymeria commence à se montrer plus subtile et qu'elle cesse de vouloir aller trop vite. Les femmes de Dorne, comme Valena ou comme elles, étaient des femmes susceptible que le moindre mot de travers pouvait amener à la perte. Même entre elles, femmes de Dorne, elles ne se faisaient que rarement de cadeaux.

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