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Félin à l'affut Irrinette ∮ Elia

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Félin à l'affut
Runing is victory


Irri la sulfureuse, Elia l'impétueuse

Située à la pointe sud-est de la péninsule de Dorne. Lancehélion se réveillait peu à peu, aider par le fond d'un décors mystique qui encadrait le ciel. Elia arpentait les murs le regard préoccupée et démunit. Elle semblait absente et dépossédée de sa vivacité matinale précédent, en temps normal, chacun de ses entraînements. Le couperet était tombé et la décision de Doran fut sans appel. La réclamation des excuses de Nymeria et Oberyn était inévitable sous peine de bannissement. Depuis cette nouvelle, la brune choisit de se taire, ne sachant quoi pensée de cette torture légitime qui la faisit se sentir neutre dans cette affaire.

Désuet, la jeune fille interrompu son érance. Elle grimpa sur une pierre non loin de sa trajectoire d'où elle pu se laisser bercer par le vent. Il lui faudrait prendre de la hauteur sur les choses, oublier n'étant jamais une solution. Percher là, Elia ne pu s'empêcher de contempler les gens à l'oeuvre. Une activité qui la fit sourire, furtivement. Pendant que la brune s'évertuait à évader son esprit tourmenté, une jeune fille, paraissant guère plus âgée, entra soudainement dans son champ de vision.

Elle possédait un visage dont les princes se souviennent. Son allure laissant quasiment pensée à une noble dame de haut rang. Elia la suiva rapidement du regard, à la fois captivée et surprise par son ora qui transpirait sur son passage. Elle semblait éprise d'une assurance vorace, trahissant presque ses yeux innocents. La marche de la belle fut ensuite rapidement suivit par celle d'un roméo de passage qu'Elia surprit à suivre l'inconnue.

L'aspic leva les yeux au ciel, se demandant bêtement si la fille connaissait ce fanfaron qui marchait derrière elle. Descendant de son mirador, l'aspic décida de suivre les jeunes gens par curiosité. Son pas se voulais léger et volontairement distant. Ils ne tardèrent pas à marcher quelques lieux pour finalement s'arrêter d'un pas net aux abord d'un embranchement désert. Le jeune homme entama la conversation, usant d'un charme pittoresque et ridicule sur l'inconnue..
Elia plissa les yeux, puis s'accroupie pour en saisir le manche d'une petite lame qu'elle gardait attachée près de son pied. Au regard de cet homme, l'aspic décida de garder sa position, préférant voir comment les choses allaient évoluer, par prudence.. *essaye voir petit malin* songea aussitôt Elia en caressent sa lame. Surveillant tout écart, la Sand attendit son moment.

Elia se tenait prête à bondir.. Méditant déjà sur son effet de surprise. Cette filature improvisée lui ayant finalement redonnée l'humeur de ses meilleurs jours.


     

         
base cracles bones, modification lawina

         
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L'argent teintait dans tes poches, fruits d'un méfait que tu ne considérais comme tel. L'homme que tu avais délesté de sa bourse affichait avec trop de stupidité l'or qui lui appartenait. Sa bourse pleine avait rapidement fait un trajet qu'il n'avait remarqué et tu étais déjà loin lorsque tu avais entendu les premiers cris s'échapper de ses lèvres se rendant compte de ton larcin. Mais un sourire avait étiré tes lippes alors que tu dépensais déjà les dragons d'or. Jamais telle richesse n'avait été tienne et tu t'étais offert des vêtements de maître. Arianne allait te trouver magnifique ainsi vêtue et tu n'attendais que ça. Après tout, la princesse t'avait littéralement tapée dans l'oeil. Et si tu n'oubliais Maeli, tu ne pouvais t'empêcher de t'attarder sur les lèvres de la magnifique brune.

Pour un dragon d'or, tu avais pu t'offrir une arme que tu ne connaissais encore parfaitement mais dont le tranchant avait laissé une légère trace de carmin lorsque tu l'avais testé sur ton pouce. Sourire aux lèvres, tu avais payé et avait choisi de visiter la ville, sachant pertinemment que tu allais partir d'ici, à la recherche de ses Lannister si étrange au blason de lion. Eux avait peut-être des réponses sur ton géniteur, sur cet homme aux prunelles vertes que ta mère avait aimé avec désespoir et que tu n'avais jamais connu. Mais pour l'heure, tu referais connaitre Lancehélion dans son ensemble.

Les rues et les bazzars avaient des airs d'Essos, qui, loin de te rendre nostalgique, te faisait penser à ton passé. Autrefois, tu n'avais le droit d'être seule dans ses lieux et tu portais autour du cou la marque de ton esclavage. Plus aucune traces ne subsistaient. Tu étais comme les autres, tu étais aussi libre que les maîtres. L'idée te charmait avec plus de force que cet homme qui bavait allègrement sur ta gorge dévoilée. Féline, tu l'attirais à toi. Venimeuse, comme l'une de ses magnifiques plantes carnivores qui te fascinait tant. Tu connaissais celui qui avait jeté son dévolu sur ta personne. Tu connaissais son passé et l'argent dans ses poches. Tu savais que sa mort était bénéfique aux Martell et tu faisais tout pour leurs beaux yeux. Ils n'étaient pas tes maîtres. Ils étaient tes amis.

Tu te retournes, plantant tes prunelles dans les siennes. Un sourire s'affiche, et il te le rend, heureux de voir ton attention focalisé sur sa seule personne, incapable de se rendre compte que tu l'as mené avec facilité dans un lieu où personne ne vous voit. On ne te jamais apprit qu'il ne fallait suivre les dames ? L'accent d'Essos qui roule sur ta langue rend plus venimeuses encore tes paroles. Le charme de l'étranger, le charme de l'inconnu. Penses-tu que me suivre te fera me séduire ? Mais ton regard, ta posture et ton sourire démentent ta question qui pourrait être froide. Après tout pourquoi pas. Les moeurs légères de Dorne t'aident avec facilité. Il ne peut que croire que tes cuisses vont s'écarter pour lui.

Il s'approche, inconscient du danger. Inconscient de l'éclat argenté qui brille déjà dans ta paume, uniquement visible des cieux. Inconscient de la mort qui flotte, si proche de lui et dont tu te fais la cavalière. Il va mourir. Sans que tu n'ai le moindre cas de conscience.