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Visite de courtoisie ♠ Mezz' & Ida [année 295]
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La chaleur était écrasante en cette nouvelle journée passée sur le port de Volantis, et l’armure d’Ida gisait lamentablement dans un coin de sa cabine. La jeune femme faisait les cent pas sur le pont de son boutre, essuyant la sueur qui perlait sur son front du dos de la main « Mais qu’est-ce qu’il peut bien foutre par mes Ancêtres ! » lâche-t-elle avec un agacement aucunement dissimulé. Une heure qu’elle attend un marchand qui ne se décide pas à montrer le bout de sa grosse panse graisseuse. Si certains de ses hommes se sont proposés d'aller le tirer hors de son trou, Ida leur a intimé la patience, une vertu que la blonde ne semble guère posséder tandis qu'elle ne cesse d'observer le port et ses nombreux passants. Si les fer-nés ne sont pas réputés pour être de grands négociants, Ida gardait au fond de la cale quelques tissus précieux qu'elle avait récupéré lors d'un de ses nombreux raids menés durant le long et périlleux voyage jusqu'en Essos. Des tissus qui leur permettraient d'acquérir de l'eau en abondance ainsi que de la nourriture pour le voyage de retour dans les Iles de Fer. Tout du moins si celui qui lui a promis de venir daigne se montrer avant que les mers ne viennent engloutir le monde.
Après une nouvelle heure d'attente et tandis qu'elle s'apprêtait à descendre pour aller lui faire une petite visite. Un homme - plutôt costaud - se rapproche de la jeune femme avant de s'incliner profondément. « Dame Salfalaise. » Ida fait la grimace devant cette appellation. Cela fait bien longtemps qu'on ne l'appelle plus ainsi, et alors qu'elle allait rétorqué qu'elle n'était nullement une dame, l'homme la coupa de nouveau « Mon maître à du travail à vous proposer... »♒♒♒
C'était intriguée et accompagnée de deux de ses hommes - dont Daegan - qu'elle avait suivi l'homme jusque dans une taverne proche du port. Celui qui souhaitait l'engager ne devait plus être très loin, et voulait probablement se montrer discret en la recevant dans un tel lieu. Elle observait les lieux avec un oeil circonspect. Finalement elle fut introduite, seule et sans arme, dans une des vastes chambres où un homme d'un certain âge semblait l'attendre. « Dame Salfalaise. » Nouvelle grimace avant qu'elle ne réponde « Pas besoin du cérémonieux. Venez-en au fait. Pourquoi m'avoir fait venir ici ? » Elle voulait savoir absolument et maintenant. « Le fait est que ma petite-fille s'est évanouie dans la nature et que je souhaiterais que vous la retrouviez. Vous autres fer-nés semblez être plutôt doués pour ce genre de choses. Et vous serez bien évidemment rémunéré pour vos services. » La blonde fronça légèrement les sourcils, croisant les bras sous sa poitrine. C'était une chance à ne pas laisser passer, cela ne faisait aucun doute, et ses hommes auraient enfin un peu d'action après une semaine resté au port. Retrouver une gamine en fuite ne devrait pas trop poser de problèmes. « J'accepte. Mais j'ai quelques conditions. » Le Volantien lui fit un geste pour l'inciter à continuer « Je veux assez de vivre pour le voyage, et un tiers de l'argent que vous nous promettez. Sinon je reprends mon boutre et vous pouvez dire adieu à votre petite-fille. » Ida esquissait un sourire mutin tandis que l'homme pinça les lèvres avant de lâcher un soupir « Bien. J'accepte. »♒♒♒
Deux semaines qu'ils avaient quitté Volantis pour rejoindre la côte Dornienne, écoutant le moindre bruit dans les tavernes pour retrouver la demoiselle en fuite. Visiblement la garce était douée et n'avait laissé aucune trace de son passage par ici. Mais elle avait surement paré au plus pressé en quittant Essos afin de gagner Westeros. Et Dorne était la terre la plus proche. Mais rien ne l'avait empêché de quitter sa route. Autant dire qu'elle pouvait se trouver n'importe où. « Capitaine ! Je crois que j'ai une piste ! » La blonde releva le visage vers lui, reposant le portrait que le père lui avait donné afin de lui donner une idée de l'aspect que la jeune fille pouvait avoir. « Un homme m'a dit qu'il avait emmené une fille avec un grand homme jusqu'à la frontière avec le Bief. La fille avait visiblement un accent étranger et ressemblait à la description que vous nous en aviez faite. » Un léger sourire éclaira le visage de la jeune femme « On décolle les gars. Direction le Bief ! »
Ils avaient donc de nouveau mit les voiles en direction du Bief. Quelques semaines de voyages furent de nouveau nécessaire avant d'accoster. Et de là, les recherches ne furent pas bien difficile à mener. Un accent Volantin se retrouvait et s'entendait aisément dans ce genre de contrée, en particulier chez les petites gens. On leur avait bien évidemment indiqué la direction d'une auberge non loin du port de Villevieille. Ida avait emmené un autre homme avec elle. Pas de quoi attirer les soupçons et leurs armes soigneusement dissimulées pour éviter quelques ennuis qui leur auraient coûté leur discrétion. Ils pénétrèrent ainsi dans l'auberge, le tenancier lâchant un grognement en guise de bienvenue tandis que les deux personnages s'attablaient en scrutant la pièce soigneusement.
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An 295
Mezzara n’aimait pas les villes portuaires. Elle les haïssait même. Depuis trois ans maintenant, elle fuyait Volantis et sa famille. Loin de tout ce qui pourrait la brider, la faire souffrir, aller contre ses idées et ses envies. Car les ports signifiaient qu’il y avait un risque pour tomber sur des hommes travaillant pour les Maegyr ou alors des mercenaires donc la promesse d’une riche récompense les faisait se montrer pressant envers chaque femme blonde avec un accent. Un harcèlement qui n’avait pas encore porté ces fruits car la jeune femme était toujours libre de ses mouvements à Westeros en compagnie de son cher et tendre époux qu’elle faisait tourner en bourrique. Elle pouvait se cacher derrière cette identité que son mari lui offrait, un nom ouestrien, un dornien. Elle était tout à fait contente de cela, et jouait avec à s’en fendre la poire. D’ailleurs, Mezz se présentait toujours sous le nom d’Orys quand elle devait décliner son identité. Il était hors de question, qu’elle prenne le moindre risque, surtout avec son accent et ses quelques fautes de langages.
Orys avait des affaires dans cette ville portuaire dont la volantaine avait oublié le nom. Elle avait rabattu sur sa chevelure blonde un châle en laine et arpenter le marcher à la recherche de fil, de perle ou d’osier. La blonde achetait souvent ce genre de chose pour fabriquer des objets de chez elle et les revendre ensuite. Cela permettait au couple de vivre. Quand elle n’était pas dans un port, elle vendait ses histoires de cité libre et de la fin de l’empire Valyria, de l’essor de la cité au mur noir. En ce jour, elle acheta du fil et des perles. Elle rejoignit prudemment le Santagar dans une auberge et une fois à ses côtés ôta son châle de sa chevelure. Ils discutèrent des affaires du dornien, Mezzara étant pire qu’une petite curieuse, il se devait de lui dire ce qu’il faisait, parfois à son plus désespoir. Mais aujourd’hui c’était juste pour la divertir, lui changer les idées, la détendre. Dès que la porte de la taverne s’ouvrait, elle sursautait, se méfiait et se taisait. Orys savait parfaitement les craintes de sa femme, et tentait vainement de la rassurer en lui assurant qu’il n’avait vu aucun navire de Volantis amarrer. Mais cela ne suffisait pas à la rassurer.
Un pleutre s’approcha du couple, s’assit à côté de la blonde en la poussant s’en ménagement. Les yeux bleus de la tigresse lancèrent des éclairs, elle se retint une insulte sentant le regard désapprobateur de l’homme qu’elle aimait. L’inconnu commença à leur baratiner des choses avec un fort accent lysien et en mélangeant ses mots avec le haut valyrien. « Vous me semblez être des voyageurs ! Toi et ta gueuse ! Venez faire un tour à lys, la cité des plaisirs et des charmes ! Ta blonde pourrait y apprendre des choses charmantes qui te feront bander juste en y pens…arg… » Mezzara n’avait pas tenu et lui avait attrapé les couilles en tirant dessus forçant l’étranger à s’écraser le nez contre la table. « Mezz… » soupira Orys. « Je ne suis pas une vulgaire putain ! Alors le lysien tu retournes dans ta cité aux mœurs débouchées et tu me fous la paix si tu ne veux pas devenir eunuque avant l’heure ! » Elle écrasa dans sa paume de main encore un peu plus les bijoux de famille de l’homme. Orys était dépités et le lysien commença à la supplier en haut valyrien. Pendant cette altercation une femme blonde et un homme étaient entrés dans l’auberge discrètement. Mais l’œil de Mezz ne les avait pas loupés. « Va plutôt emmerder les deux pleutres la bas ! Valar Dohaerys ! »
Il fut surpris de voir la jeune femme parlait le haut valyrien avec un accent parfait et ne tarda pas obéir provoquant un magnifique sourire sur les lèvres de la volantaine. En face d’elle, le Santagar était plus que dépité. « Tu ne changeras donc jamais… » « Oh je ne fais que m’amuser ! Et il a commencé en m’insultant de catin ! Je ne suis pas une catin ! »
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