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Qu'on me donne pour ennemis des gens d'honneur {Nymeria & Tyrion}

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Tyrion passa sa main sur le papier jauni du livre qu'il venait d'achever. Il ferma la lourde couverture pourpre reliée de cuir tinté de noir. L'odeur significative du cuir l'appelait, lui donnait envie d’ouvrir à nouveau cet ouvrage mais il ne pouvait pas. Déjà sa malle était prête dans ses appartements et il se devait d'aller saluer une dernière fois son père, ce très cher Lord Tywin, Seigneur de l'Ouest, oui monsieur, avant de prendre la route vers le Nord. Tyrion bascula et tomba sur ses pieds, il prit l'ouvrage qu'il venait de terminer et, à contre cœur, il le rangea sur la grand bibliothèque tout le long d'un des murs de son bureau. Il descendit les trois marches qui le menèrent à la porte de son cabinet, qu'il referma. Il ne verrait pas avant longtemps cette porte sculptée, incrustée de pierreries et recouverte par endroits de dorures. Il devrait attendre avant de revoir la poignée ronde dont le bois était lustré à force d'avoir été tournée et retournée dans tous les sens suivant les vas-et-viens des divers occupants de ce cabinet. Puis il parcourut le couloir qui reliait ce petit bureau à ses appartements. Un couloir beige aux larges fenêtres. Il ne verrait plus le petit jardin où le mestre s'occupait entre autres des plantes médicinales et à taper sur les doigts des enfants qui osaient y pénétrer. Il se remémora le nombre de fois où lui et Jaime eurent l'audace de mettre les pieds dans ce jardin de curé et où ils avaient dû courir et se cacher pour échapper au mestre qui hurlait leurs noms dans tout le château. Tyrion sourit devant ce souvenir puis pressa le pas. Bien que plein de choses allaient lui manquer à Castral Roc, il n'était pas mécontent de fuir son père et sa sœur. Il mit donc furtivement les pieds dans le bureau de son père. Étrangement, il n'eut pas cette irrépressible envie de lui balancer un livre à la tronche (pauvres livres) ou lui envoyer sa main à la figure. Il n'eut pas envie de le voir mourir dans d'atroces souffrances. Il ne fut pas plein de haine envers son père. Peut être grâce à la perspective du périple qui l'attendait. Oui cela devait être cela car ni lui ni son père n'avait changé quoi que ce soit dans leur
façon d'être.

- Mon père je m'en vais vers le Nord. Dois-je vous ramener quelque chose en souvenir ?



Tyrion n'avait pas pu s'empêcher cette joyeuse pointe d'humour accompagnée d'un petit sourire mesquin. Il adorait ces moments, où il se moquait ouvertement de son père. Il regretta juste le fait que son père ne l'eut pas vu. Il fut même un poil vexé. A quoi est-ce que cela pouvait bien servir qu'il déploie autant d'efforts pour que son père ne le voie pas se moquer de lui. Il se faisait penser à un gosse. Et cela lui plaisait bien.

- Rien, ton retour c'est déjà trop.

Merci père moi aussi j'ai hâte de rentrer (non en fait mais c'est histoire de) et moi aussi j'espère que je ne mourrai pas en chemin. Bouffon. Bref. Tyrion tourna les talons et se dirigea vers la cour où il vit déjà la carrosse l'attendant. Lui au moins. Il monta dedans. Tyrion détestait la route. Sauf pour le carrosse. Des coussins partout et du vin, beaucoup de vin. Il s'écroula dans les coussins et a peine s'était-il servit une coupe du beau liquide pourpre que déjà le carrosse partit. Au revoir Castral Roc, dépérit bien pendant mon absence !
Quelques jours de route peuvent paraître longs. Mais Tyrion s'abandonna à la lecture, à l'histoire des Greyjoy qu'il trouvait ridicules mais chacun avait son propre avis. Imaginez-vous avoir l'avis de votre voisin ! Non Tyrion avait bu trop de vin, comme à chaque voyage de toutes façons.
Après deux semaines de voyage, il arrivèrent vers Vivesaigues. Tyrion savait que, en territoire étranger il valait mieux pour lui ne pas trop se faire remarquer. Ce qu'il fit. Il rangea le vin, ouvrit à demi les rideaux, puis se remit à lire. Jusqu'à, ce qu'aux portes de la ville, un élément perturbateur arriva. Cela se déroula ainsi : Tyrion lisait sur le Mur (un livre sur le Mur, bref, un livre qui parlait du Mur, parce que lui, il était dans son carrosse. bref) quand il entendit des cris. Le carrosse se stoppa et Tyrion continuait sa lecture. Nombreuses avaient été les fois où le carrosse avait été interrompu pour rien. Mais le silence s'abattit autour de Tyrion, ce qui lui fit fermer son livre et se hisser sur ses petites jambes. Il ouvrit la porte et sauta à terre et ce fut là qu'il la vit. Il sourit pour cacher son étonnement. Bien qu'un très proche connaissance, il ne valait peut être pas qu'elle sache qu'il était surpris.

- Nyméria ! Que me vaut le plaisir de cette courtoise rencontre ?



Il était en effet préférable qu'ils restent ennemis pour le moment. Il avait ouvert les mains et le bras et affichait un sourire satisfait, celui que les ennemis officieux affichaient quand ils se rencontraient. Car c'est ce qu'ils étaient, des ennemis officieux.
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Trop d'étrangers passaient près de Vivesaigues, trop de bannières qu'elle ne voulait pas voir et d'hommes sans bannières voulant se faire discret dans ces étendus d'herbe. Le ciel était gris, morne, tout comme l'humeur de la vipère. Elle était sortie ce jour là, armée, munie de son armure dornienne et de sa cape blanche, une longue natte noire dépassant le long de son épaule gauche. Trop de personnes passaient pour qu'elles soient toute honnête, elle se méfiait des jeunes sur leur chevaux comme des vieux avec leur roulotte. Elle les soupçonnait en effet d'espionner, de regarder ça et là comment se portait la demeure ancestrale de la maison Tully, ce qu'il y avait, l'activité, les personnes allant et venant étant autorisées à cela. Pour entrer dans cette demeure, fallait-il encore traverser les eaux et les remparts gigantesque si l'on ne vous ouvrait pas le pont ou les portes. Un parfait lieu pour tenir un siège : les ennemis se fatigueraient plus vite que les habitants lui avait-on dit.

Elle était à cheval ce jour là, sa condition lui permettait encore pour quelque temps alors elle comptait en profiter chaque jour jusqu'à ne plus pouvoir. Aznar, son étalon noir, un pur sang dornien, avait grand besoin de se défouler et courir dans les prés. Elle était comme toujours accompagnée de quelque uns de ses propre garde dorniens, autant dire que les regarder revenait à voir des tâches de couleurs vive dans un décor morne, comme voir de nombreux soleils dans un ciel gris.

Elle vit arriver de loin un carrosse, un peu trop près de Vivesaigues. A mesure qu'elle se rapprochait, elle pouvait nettement voir que ce carrosse n'était pas digne d'un vulgaire bourgeois, mais d'une belle maison au vue des matériaux. Elle demandait à ce que l'on fasse arrêter le carrosse mais ceux le conduisant n'avaient pas l'air d'être du même avis. Elle dût dire qui elle était et qui elle servait que cela ne changeait rien. Elle sortait alors son fouet pour qu'ils se montrent un peu plus coopératifs, chose faites rapidement tout compte fait. La porte du carrosse s'ouvrait et elle descendait de son étalon dornien. Tyrion Lannister. Si elle n'avait pas été une lady tenant aux convenances et à la grâce, elle lui aurait sans doute craché dessus. Si elle ne savait pas prendre sur soi, elle aurait sans doute enfoncer sa dague dans la gorge du nain. Que pouvait-il faire là ?! Les joues de l'aspic rougissaient quelque peu sous la colère, ses fins sourcils se fronçaient.

" Que me vaut le déplaisir de votre venue à Vivesaigues, Lannister ? "

Elle aurait pu l'appeler le nain, le lutin, elle avait préféré l'appeler par son nom de famille pour lui rappeler qu'à son sens, en ces temps, être un Lannister était un pire fardeau qu'être court sur pattes. Elle n'avait pas de véritable affection pour les Lannister et ces actes ne faisaient qu'accentuer sa colère envers eux pour leur trahison. Il allait devoir répondre des actes de son père, à défaut d'avoir Tywin elle avait le seul fils héritier, chose qui devait probablement compter.

" Attrapez le lionceau et tuez ses gardes. Il nous rejoint à Vivesaigues. "

La colère parlait pour elle, ses gardes avaient sortis leurs armes, prêts à obéir à l'aspic. Elle n'aurait aucune pitié pour eux, pas avec ce qu'ils osaient faire, en plus d'oser souiller ces terres de leur présence.
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Tyrion savait donc maintenant pourquoi ce brusque arrêt du carrosse. Il avait été un peu irrité. Ne pouvait-on donc pas traverser Vivesaigues tranquillement ? Il n'avait pas une grande garnison qui l'accompagnait tout de même ! Trois gardes tout au plus, Tywin ne voulait pas dépenser de gardes inutilement pour protéger la vie de son avorton de dernier fils, et accessoirement son héritier, mais cela il ne valait mieux pas que cela ne se sache trop. Bouffon de Tywin pensait Tyrion chaque jour en voyant le visage de son père chaque jour. Mais enfin bref. Pourquoi le carrosse s'était-il donc fait arrêter ? Un garde Lannister ayant regardé de travers un gardien de Vivesaigues ? Si c'était le cas, les autochtones étaient bien susceptibles ! Ou simplement le fait qu'ils soient des Lannister ? Étrangement cette dernière hypothèse paraissait bien plus crédible aux yeux de Tyrion que toutes les autres... Être Lannister ne sonnait pas toujours très bien ces temps-ci. A qui la faute... Cet abruti de Tywin et cette gourde de Cercei ! (Non, pas celle de Tyrion...?) Il avait donc été contraint de descendre de son carrosse en claudiquant, les kilomètres dans ses pauvres petites jambes se faisaient sentir. Mais il prit sur lui pour descendre dignement malgré la douleur dans ses membres inférieurs. Il n'aurait pas dû dormir, boire, lire, boire et dormir autant. Il aperçut un de ses gardes, il était à terre. Mort ? Assommé ? Peu lui importait, il était à terre et pour le nain, cela sentait le roussi. Si un de ses gardes avait été maîtrisé en si peu de temps, il ne donnait pas très cher de sa peau. Pourquoi est-ce que des embrouilles pareilles tombaient toujours sur lui ? Il maudissait les dieux ! Alors qu'il allait faire le tour du carrosse afin de faire l'état des lieux, 'il vit une ancienne amie, Nymeria, de grands cheveux bruns qui n'avaient jamais cessé de l'obséder, la peau brunie par ses ascendances dorniennes, son ventre rebondi dans le dessein d'une bonne nouvelle. Et dans ses yeux noirs, Tyrion semblait lire un profond dégoût pour sa personne. Il ne voulait pas jouer les martyrs, mais il avait l'habitude de provoquer le dégoût chez les gens. Mais pas à l'accoutumée chez Nymeria. Tu es peut être déçue du choix de Tyrion l'Aspic ? Oh mais tu fais bien, maintenant qu'il a prêté allégeance à Viserys tu n'es plus rien aux yeux de Tyrion, ou si en fait, une cible de choix.

Que me vaut le déplaisir de votre venue à Vivesaigues, Lannister ?

Oh elle s'était remise à le vouvoyer ? Et à l'appeler "Lannister" oui en effet elle était dégoûté par les choix stratégiques de Tyrion. Elle avait remis une distance auparavant brisée entre eux. Oui, elle était dégoûtée, et peut être même en colère à cause des choix de Tyrion. Mais enfin bon, la vie ne tournait pas autour de Madame. Puis Tyrion nota qu'elle n'avait pas répondu à sas question, elle donnait le ton : elle poserait les questions et il y répondrait. Tyrion fit un sourire faussement charmeur et s'inclina gauchement devant Nyméria. Prend ça.

Oh tu sais, ça va ça vient...

Mais elle ne l'avait pas laissé finir et déjà ordonnait-elle à ses gardes de l'attraper. Ah oui en effet, cela annonçait la couleur. Des gardes dorniens, (qui avaient accompagné l'Aspic à Vivesaigues de Dorne ?) fondirent sur lui, armés jusqu'au dents. "Mais enfin ! Je ne suis pas armé et vous faites trois fois ma taille ! Pas la peine de vous mettre à six sur moi !" Un lui attrapa le bars gauche et un autre le souleva en le prenant par le bras droit. Ses pieds décollèrent du sol. Ce n'était pas la première fois qu'il était soulevé de la sorte mais cela lui faisait toujours bizarre, encore plus ce jour-là de par le fait qu'il était totalement sobre.

Tttt tttt ne me touchez pas...

Les deux gardes le regardèrent puis continuèrent à marcher. Tyrion qui pensait connaître les Dorniens.. Il les pensait fêtards et joyeux, c'étaient en fait des barbares qui ne connaissaient pas le respect apparemment.

Ah les Dorniens, je ne vous connaissais pas sous cet angle là. On en apprend de belles choses !

Puis il vit Nymeria qui faisait volte face avec son cheval dans la direction de Vivesaigues. C'est cela, fais ta maline avec ton étalon ou il ne savait pas trop quoi. Tyrion avoua par la suite ne pas s'être souvenu du voyage entre l'endroit où ces idiots de gardes l'avaient attrapé et la salle dans laquelle il se retrouva, assis devant Nymeria. Il se souvint juste avoir eu un impossible mal de crâne et ses membres étaient encore plus endoloris. Les murs de la salle étaient pauvres en fenêtres et le plafond était traversé par des grandes poutres d'un bois foncé. Le sol était fait de tommettes grises et rouges, Tyrion ne savait pas où il était, et pour s'échapper -dans le pire des cas- il ne savait pas d'où il était arrivé. Il était donc contraint de supporter un interrogatoire de l'Aspic. Mais cela n'était, au fond, pas plus mal. Peut être pourrait-il arriver à faire voir plus clair cette petite Nymeria qui ne semblait avoir tout compris. A cause d'avoir été grossièrement assis par de grossiers personnages, Tyrion commençait à glisser de la chaise. Un inconvénient à être tout petit. Il se redressa donc gauchement sans quitter du regard Nymeria qui se trouvait gentiment assise devant lui. Bien correctement installé il croisa les mains, puis les décroisa en les ouvrants de part et d'autre de son torse.

Alors Nymeria, que puis-je pour toi...?
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Les choses allaient trop mal au Conflans pour qu'elle laisse passer cela. Provocation, voilà ce que c'était. Se pavaner près de Vivesaigues, un Lannister. Folie, provocation. Le nain. L'unique fils héritier qui plus est, d'une grande famille de l'Ouest, mais surtout d'une famille ennemie qui avait osé se proclamer pour Viserys quand Rhaegar comptait sur eux comme il fût 16 ans auparavant. Comment pardonner cette traîtrise ? Peut-être était-ce la fougue de la jeunesse, mais Nymeria ne pardonnait pas. Pratiquement jamais. A l'inverse de son oncle Doran, Nymeria était sans pitié même pour les repentis. Elle ne pardonnait pas. Un coup dans le dos était un coup dans le dos. On disait que Tywin Lannister pardonnait à ses ennemis lorsqu'ils ployaient le genou. Pas elle. Voilà pourquoi elle n'hésitait pas à faire attacher le nain pour avoir une discussion avec lui entre quatre yeux.

A Vivesaigues, Rhaegar ne semblait point présent. Tant mieux pour elle. Il n'aurait à se mêler de cette autre histoire. Cela se passerait entre elle et le lutin. Assise sur une chaise, elle le jaugeait, bras croisés, cachant son ventre commençant à pointer, bien que légèrement. Elle le regardait de haut, ce n'était plus là le masque chaleureux et bien veillant qu'elle portait sur son visage mais un masque de dureté qui exprimait bien qu'elle ne se laisserait pas attendrir par des mots.

" Lady Nym, pour vous, Lannister. "

Il aurait pu l'appeler Nymeria autrefois, mais maintenant, non. Qu'il se dandine sur sa chaise si ça l'amusait, pas elle.

" Est-ce folie ou idiotie que se promener si près de l'endroit où réside le roi Rhaegar Targaryen lorsqu'on clame si fièrement être pour le roi Viserys ? Je pencherai sur la folie pure et simple. Je vous pensais plus réfléchis que cela, Lannister. Je ne ferais pas deux fois la même erreur, entendez le bien. "

Elle se levait de sa chaise, posant ses mains sur la table entre eux pour le regarder de plus près.

" Qu'est-ce qu'un lionceau faisait là ? S'est-il perdu en chemin ? Je pensais les Lannister assez riche pour s'offrir les services de personnes plus avisées. Quelle décadence. "

Son ton était ferme, mais pas agressif. Sec, mais pas méchant. Fût un temps où elle s'adressait au lionceau avec une voix mélodieuse et douce, mais il ne le méritait plus. Beaucoup de questions lui trottaient mais elle irait peu à peu, ne pas l'étouffer de questions et peut-être répondrait-il à ses questions sans qu'elle n'ait à les lui poser directement. Elle croisait à nouveau les bras.

La politique était la politique, elle le savait bien, son père avait pris un parti et il était contraint de le suivre par loyauté et par honneur. Le mariage de la princesse Rhaenys était loin derrière eux - alors que cela ne faisait que deux lunes - et derrière eux, ainsi, la paix et la possibilité de s'amuser en faisant connaissance. Les bons temps passés étaient derrière eux, l'amusement, les bonnes boissons, les discussions intellectuelles ou les boutades, les femmes... Tout était loin derrière eux et elle n'avait d'autres choix que passer au dessus de cela désormais lorsqu'elle le regardait. Elle l'avait beaucoup apprécié, ce petit homme. Quelle tristesse que cette guerre.
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Haaaa...Nymeria Sand. Une réputation calquée à son image. Une dornienne qui ne pouvait l'être plus : de grands cheveux noirs et un tempérament de feu. Pas le même que les Targaryens mais un tempérament de feu. C'était d'ailleurs pour ça qu'on la nommait l'Aspic. Tyrion l'aurait avec grand plaisir nommée la vipère mais il lui semblait que ce surnom était déjà pris ou tout du moins un homonyme. Et puis l'Aspic la mettait sur une marche supérieure. Tyrion n'était pas du genre à rabaisser ses plus proches alliés. Et même ses ennemis, les vaincre serait donc une perte de temps si on les mettait dans un niveau inférieur. Pour Tyrion qui aimait le défi, les combats de rhétorique avec des ignares étaient vraiment ridiculisant...pour lui même. Enfin, avant qu'il se soit rabattu du côté de Viserys. Maintenant Nymeria n'était plus une amie, au grand dam de Tyrion, il l'avouait, mais il ne pouvait plus se permettre d'être vu en compagnie de Nymeria, donc de Rhaegar par procuration. En plus de l'envoyer au mur pour chercher des parchemins pour finaliser ses plans de guerre, il l'enverrait au mur pour rejoindre la garde de la nuit. Oui, Tyrion réalisait ce que voulait dire la garde de la nuit, pour lui, un nain. C'était pour cela qu'il essayait de se débarrasser rapidement du serpent dornien. Pour cela, il lui faudrait user de ruse.

Tyrion a été transbahuté sur les dos d'un cheval derrière un garde dornien. Le Lord Comandant a garde rapprochée de Rhaegar Targaryen aurait-il donc besoin d'une garde rapprochée ? Tyrion ne comprenait pas vraiment. En tout cas, il retrouvait bien là Nymeria la rustre ! Il l'avait déjà vue traîner ses adversaires dans la poussière afin de rendre leur défaite encore plus ridicule qu'elle ne l'était déjà. A vrai dire, il n'avait jamais trouvé ça de très bon goût même si la blague l'avait bien fait rire et à plusieurs reprises. Mais dès à présent, il jurait sur les anciens et nouveaux dieux de ne plus jamais rire des tours de Nymeria.

Qu'est-ce qu'un lionceau faisait là ? S'est-il perdu en chemin ? Je pensais les Lannister assez riche pour s'offrir les services de personnes plus avisées. Quelle décadence.

Haaa...la bonne ruse pour se placer en haut Nymeria. Lui parler à la troisième personne pour le reléguer à la place de paria. Ce n'était pas la première fois qu'elle utilisait cette technique. Et Tyrion avait l'habitude de se faire parler de la sorte, cela le faisait plus rire qu'autre chose ! Cependant, elle avait mis les point sur les i. Elle posait les questions, il répondait. Avait-elle seulement cillé devant sa question ? Non, Tyrion pissait dans un violon, il parlait dans le vent. Là, il s'adressait à un mur, et pas des moindres.

Nymeria...inutile de faire tant d'efforts pour me prendre de haut, baisser les yeux devraient amplement suffire...

Son humour un peu cynique avait le don d'irriter au plus haut point les gens à qui ils s'adressait. Peut être que Nymeria finirait par perdre son calme, et la grosses aidant, pourraient-ils peut être avoir une conversation plus intéressante qu'un pseudo interrogatoire de guerre. Car, même si il n'était pas allé à Vivesaigues pour la voir, pourrait-il sûrement lui faire voir un peu plus clair face à la situation.
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