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L'Hydre jamais ne se soumettra (Ida Salfalaise)

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Fort-Terreur :

Lord Roose Bolton présidait. 14 de ses sbires étaient face à lui. Cette salle du château était pleine de courants d’air. Ramsay Snow s’appuya contre le mur du fond, son pardessus simplement pendu à ses épaules. Le seigneur du château beuglait, inutile de s’approcher plus près. Son père annonça :

« Vous savez les raisons pour lesquelles je vous ais convoqués, et vous savez l’essentiel de votre travail. Je me débats pour faire rentrer quelques richesses dans ce château ! Les récoltes sont médiocres. J’ai donc décidé de vous envoyer rapiner un peu dans les autres régions du Nord. Libre à vous de chaparder à l’envie tout ce que vous pourrez grappiller, du moment que vous restez discret et qu’aucun autre seigneur ne se rende compte que c’est moi qui vous envoie. »

Les hommes rirent, un sbire lança :

« Nous reviendrons avec plein de victuailles ! »

« Je n’en doute pas, et le bâtard itinérant qui nous épie depuis le fond, ne pourra pas s’empêcher de tuer quelqu’un pour dérober quelque chose. Je ne demanderais pas au bâtard de se joindre à nous, car ses façons furtives de se cacher au fond de la pièce ressemblent fort à sa façon de faire. »

Les sbires éclatèrent de rire en entendant les paroles de leur maître, Ramsay se força à sourire et salua d’un geste. Son père déroula un parchemin et reprit :

« Arrêtons là les futilités, notre principale cible c’est le marchand Landcleve de Pouce-Flint. Ce négociant vient de faire venir du sud des marchandises exprès pour les revendre à prix d’or aux maîtres du Nord : 50 chevaux de Dorne, dont 8 étalons et 42 juments, 36 bœufs de traits, 20 vaches laitières, 200 brebis, 20 kilos d’or fin et 20 kilos d’argent, 1000 talents d’or fin pour battre monnaie à l’effigie du dragon, 50 coudées de lin tissé et de coton, 8 caisses de vaisselle en céramique peinte d’Essos, 1000 épée de bronze, durcies au Fer de Qohor, 1000 baudriers, 1000 boucliers et 1000 selles de cuir du Conflans, cloutées et plaquées de fer. »

Les sbires étaient complètement bouche bé.

« Tous les seigneurs du Nord vont se battre entre eux pour avoir l’exclusivité sur les marchandises de Landcleve. D’ailleurs de tel convois de biens et la nouvelle de ses possessions ne sont pas passé inaperçus. Tout Westeros du Mur à Dorne en passant par Port-Réal est au courant ! Il nous faut agir vite ! Je veux qu’on enlève ce Landcleve et qu’on lui dérobe ses marchandises. Tout doit aller à Fort-Terreur avant qu’un chef brigand du Conflans quelconque, un capitaine Fer-nés ou un seigneur maraudeur comme moi n’ai la même idée en tête. »

Les hommes applaudirent, un des tortionnaires de Fort-terreur envoya quelques directs en l’air comme un abruti. Ramsay se piqua une petite suée du genre : si c’est moi qui rapporte tout ça à mon père, il sera content de moi.

…………………………

Blancport :

Ramsay Snow avait beau avoir voyagé vite en peu de jours, il arriva en retard. 4 soldats de la maison qui dominait la ville agrippaient Landcleve et le poussaient dans une charrette, juste devant son domicile, avec sa femme sur le perron, en train de piquer une crise. Ramsay descendit de son cheval et assista au déroulement. Landcleve portait un maillot de corps et des espèces de chaussures orientales qu’on ne trouvait qu’en Essos, des babouches se souvenaient Ramsay. Landcleve le plus riche marchand du Nord ressemblait à un crieur de marché dans la débine. L’épouse était toujours sur le perron en chagrin. Ramsay remonta à cheval et suivit discrètement la charrette avec ses deux autres sbires. Ils arrivèrent en vue d’un poste de garde. Ramsay laissa son canasson à ses sbires et se faufila jusqu’à une des cahutes pour espionner. La fosse d’aisance était pas très loin des baraquements. Le bâtard eut une idée : le riche marchand aura forcément besoin de se soulager à un moment ou un autre. Il inspecta les lieux. La fosse d’aisance était protégée par des murs, des planches de pacotilles couvraient la fenêtre du fond. La vue donnait sur la forêt juste derrière pour se tirer d’ici. Mais la fenêtre était petite et Landcleve était gros. Ramsay rejoignit les sbires, il annonça :

« J’ai un plan, dès que notre marchand s’en va pisser, ça sera l’occasion. Toi tu rentres par cette fenêtre et tu l’attends. Dès qu’il entre tu le force à passer par la fenêtre et tu le pousses. On se l’attrape et on fuit à cheval dans les bois. »

Et en effet quelques instants plus tard après qu’ils se soient tous mis en place, les gardes laissèrent Landcleve aller uriner. Il cria lorsque le sbire de Fort-Terreur le brusqua. On poussa Landcleve par la fenêtre, il força le passage en y laissant du tissu, pour se retrouver cul nul à la fin de la manœuvre.

…………………………

La fuite à travers la forêt avait été facile, ils se dégotèrent un cheval pour le marchand reconnaissant. Ramsay le cajola et lui promit de le ramener dans son fief de Pouce-Flint. Il savait intérieurement qu’il y trouverait le butin… Il n’y aurait plus qu’à envoyer un corbeau à son père pour qu’il envoie des hommes d’armes et des chariots venir récupérer ce qu’on pouvait. Le trajet jusqu’à Pouce-Flint donna un avant-goût. Landcleve incendia tous ceux qui voulaient le voler depuis un mois non-stop. Il injuria les brigands du Conflans qui faisaient des razzias, il insulta les Fer-Nés qui avaient coulés ses navires et l’obligeaient à amener tout son négoce par voie terrestre. Il fulmina contre ces avides qui l’avaient retenus contre son grès à Blancport.

Ils arrivèrent à Pouce-Flint sur le Cap du Kraken, en plein face à la baie d’Enfer. Ramsay n’avait pas trop l’habitude de la mer. L’air sentait l’eau salée et la boue. Le moindre bout d’arbre avait été coupé pour faire du bois de construction pour navire. Ils atteignirent la rive. Leurs chevaux marchèrent dans les sables parsemés de rocher sur les plages. Ramsay vit une crique. Un espèce de mercenaire colosse hallucinant sortit de nulle part se planta devant eux. Landcleve exulta. Le colosse devait mesurer 2 mètres, il portait une tunique mauve, une grande épée et une cape de madras. Il avait 2 émeraudes aux doigts et autour du cou un pendentif d’Hydre en cristal rempli de sang.

« Bienvenue chez vous maître Landcleve. »

Ramsay pointa du doigt le pendentif autour du cou :

« C’est quoi ça ? »

« Je l’ai prit sur le cadavre d’un Fer-Nés que j’ai tué. »

Le fief de Landcleve était un hameau en pierre avec accès à la mer et une clôture en barbelés. Plusieurs petits navires étaient amarrés devant. Ramsay flâna sur le ponton et recula exaspéré face aux embruns qui frappaient les piliers pour ensuite projeter de l’eau sur ceux à proximité comme lui. Il vit une bannière de Fer-Nés représentant l’Hydre, accrochés à un mur comme un trophée. Il demanda au colosse :

« Vous avez coulé un de leur navire ? »

« Du tout, on est pas assez fou pour les attaquer en pleine mer, en fait un de leur bateau s’est échoué sur des récifs en pleine nuit. Ils ont tous été noyé, j’ai récupéré leur bannière sur le mat. »

Ramsay se balada dans le reste de la propriété en cherchant dans quel endroit le riche marchand avaient planqué tous ses biens. Les jardins derrière le hameau étaient jonchés de cadavres de rongeurs. Des oiseaux de proie plongeaient pour se régaler. Le soir ils mangèrent en plein air. L’air marin avait pas mal abimé le bois de la terrasse sur laquelle ils s’empiffraient. Landcleve se la joua reconnaissant : vous m’avez fait libérer de cette bande d’empaffé à Blancport jeune Homme, vous n’aurez pas affaire à un ingrat. Ramsay partit se promener sur la plage. Un ciel d’encre, on ne voyait rien à l’horizon. Des brises de mer n’arrêtaient pas de lui décoiffer sa tignasse bouclée. Il retourna voir ses 2 sbires qui se prélassaient dans la crique, sur un des beaux appontements à bateaux. Ramsay les trouva sur l’avant-pont. Un chien somnolait. Des épées de Fer-Nés prisent sur l’équipage qui était mort sur les récifs, pendouillaient partout.

« Je n’ai pas bien regardé mais je crois que notre marchand à au moins 15 mercenaires dans cette propriété. Il nous faut trouver où il cache ses biens. On enverra ensuite un corbeau à mon père. »

Le chien s’approcha, Ramsay passa les doigts dans son pelage, le chien fourra son nez contre lui.

« Et une fois qu’on a trouvé ce qu’on cherche ? »

Grand sourire du bâtard.

« Quoi ? Tu veux encore qu’on tue tout le monde ? Mais ils sont 15 et on est que 3 ! T’as pas assez de peaux comme ça à Fort-Terreur ? »
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«V
ous vouliez me voir père ? » aucun sourire n’éclaira son visage alors qu’elle dardait ses prunelles sur le seigneur de Salfalaise. Ce dernier, homme vieillissant mais toujours le pas et l’œil vif, se contenta de se lever avant de lui tourner le dos « Oui en effet. » Le silence se fit pendant quelques instants tandis qu’Ida tirait une chaise pour y prendre place, attendant que son seigneur et père daigne continuer son récit « L’un de nos boutre a disparu en mer voilà près d’une semaine sans donner le moindre signe de vie et je voudrais... » Elle fini sa phrase pour lui, croisant nonchalamment les jambes tout en gardant cet air sérieux dont elle avait le secret « Que je parte à sa recherche. C'est comme si s'était fait. » Voilà quelques semaines qu'elle brûlait d'envie de quitter le port, et si elle pouvait se montrer également utile à la communauté elle le ferait. Son géniteur approuva vivement en se tournant dans la direction de sa fille qui, dans son armure de cuir souple, ressemblait plus à un vieux loup de mer qu'à une dame de la noblesse comme pouvait l'être sa sœur. « J'ai confiance en toi pour mener rondement cette affaire Ida. Ils se dirigeaient vers le nord, sur les terres de Pouce-Flint où un convoi plus... qu'intéressant y serait dissimulé. Retrouve les et remplit leur mission si ce n'est pas déjà fait. » Ida hocha la tête en silence tandis qu'elle se relevait d'un geste précis. « Vous pouvez compter sur moi. » Et tandis qu'elle se détournait déjà pour gagner son navire afin d'établir un plan précis de navigation, son père marmonna quelques paroles dans sa barbe qu'elle prit comme une mise en garde. Un sourire en coin apparu sur le visage de la blonde... Comme si elle en avait besoin.

♒♒♒

Un vent froid venait fouetter le visage rougit de la blonde tandis que, perchée sur le pont de son boutre, l’horizon commençait à poindre à travers la brume opaque qu’avait déposé la nuit sur la côte nord de Westeros. La mine sombre et visiblement songeuse qu’Ida affiche depuis le départ témoigne de son inquiétude. Les guerriers fer-nés qui se trouvaient sur le navire disparu étaient tous expérimentés. Comment avaient-ils pu s'évaporer ainsi ? La jeune femme était bien résolue à résoudre ce mystère ainsi qu’à faire payer ceux qui étaient responsable - si responsable il y avait – de cet incident. Ida sentit un léger sourire apparaître sur ses lèvres tandis qu'elle songeait aux nouvelles têtes rejoignant celles déjà accrochée sur la bôme du Kraken, ces dernières résonnant comme un avertissement aux autres navires qui avaient un jour souhaité lui prendre sa place de capitaine.
Un soupire passa à travers ses lèvres tandis qu'elle se résigne à rejoindre le cœur du boutre où l'attendait cartes et autres papiers aussi passionnant l'un que l'autre. Mais alors qu'elle s'apprêtait à écrire un corbeau à son père pour l'informer de la situation, un de ses hommes descendit rapidement pour la rejoindre « Capitaine. Nous approchons de la côte. Que voulez-vous que nous fassions ? » Pinçant les lèvres tandis qu'elle réfléchissait aussi rapidement que possible, elle leva le regard vers l'homme d'équipage « Rangez la voile. Nous allons ramer aussi discrètement que possible vers la côte... Si nous avons de la chance la brume restera encore assez longtemps pour nous dissimuler. Que les hommes se tiennent prêt. » L'homme hocha la tête avant de se précipiter sur le pont, donnant les ordres a l'équipage qui s'empressèrent de s'exécuter tandis qu'Ida remontait sur le pont en voyant approcher au loin la côte. Ils y étaient enfin. Et au loin, un aboiement répondait aux mouvements des rames qui s'agitaient au bruit des vagues. La nuit ainsi que le brouillard dissimulait leur venue... Mais ce stupide chien allait les trahir. La jeune femme avait sorti un arc sur lequel elle banda une flèche attendant qu'elle puisse enfin apercevoir le canidé afin de lui porter le coup fatal...
Encore quelques minutes. Quelques secondes. Elle aperçu les yeux de l'animal brillant dans la nuit. Maintenant. Ses doigts lâchèrent la corde tandis que la flèche décrivait une courbe précise, faisant à jamais taire l'animal qui s'effondra dans un glapissement. « Bien joué capitaine ! » Un sourire léger éclaira ses lèvres tandis qu'elle balançait déjà l'arc sur son épaule, mais alors qu'elle allait se retourner, elle vit un soudain mouvement près du cadavre de l'animal « Par le cul du dieu Noyé. Y'a des hommes qui nous attendent les gars ! » Et tandis que la navire raclait le sol de la plage pendant quelques instants avant de s'immobiliser, le regard d'Ida s'arrêta sur une bannière présentant l'hydre de sa propre maison. Ses dents se serrèrent imperceptiblement tandis qu'elle bondit hors du boutre. Ils vont payer. La jeune femme, d'ordinaire peu encline à la clémence, ne le serait certainement pas en ce jour funeste et tandis que l'équipage sortait déjà du navire, Ida se dirigeait vers le cadavre de l'animal, récupérant une flèche plantée dans sa gorge saisissant une hache qui avait déjà prit moult vies auparavant.
 
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Ramsay allait dire quelque chose à ses deux hommes lorsque le chien blottit contre lui s’affala brusquement au sol. Il baissa les yeux étonnés et vit le chien étendu à ses pieds, inanimés et une flèche planté dans le flanc. Le nordien et ses deux acolytes tournèrent brusquement la tête vers la mer.

« On décampe ! »

Les deux sbires de Bolton détalèrent, ils s’arrêtèrent au bout de 3 mètres et se retournèrent. Ramsay ne les avait pas suivit, il était agenouillé, la tête basse, les deux mains sur le cadavre du chien. Le bâtard de Bolton n’éprouvait bizarrement aucune empathie pour les humains, mais était très sensible au mal infligés aux molosses dont il s’était fait une spécialité. Un des Bolton fonça vers lui et le tira par l’épaule tout en jetant un regard inquiet vers la mer en s’attendant à une nouvelle flèche hostile.

« Qu’est-ce que tu fais petit ! Dépêche toi faut qu’on s’en aille ! Cette bête est morte ! Laisse là ! »

Il traina Ramsay contre son gré qui restait interdit. Il le poussa hors du ponton. Le fils de Bolton reprit ses esprits et ils détalèrent avant que le bateau des Fer-nés n’accoste. Les 3 fuyards contournèrent le hameau. L’un d’eux lança :

« Je me trompe ou un autre empaffé à eut la même idée que nous ? »

Ils passèrent en courant devant une autre terrasse en bord de mer. Les mercenaires de Landcleve étaient en train de s’engnôler. Au moins 20 hommes entassés. Ils étaient si souls qu’ils ne remarquèrent même pas la fuite paniquée des 3 hommes de Bolton. Ramsay et sa suite continuèrent à courir et se planquèrent derrière une dune de sable en bord de mer. Juste devant un grand feu allumé. Les hommes du marchand avaient empalé un bœuf qu’ils faisaient rôtir à chaque tour de broche. Un des hommes de Ramsay leva la tête et jeta un coup d’œil par-dessus la dune :

« Je crois que je vois une bande de barbare en train de courir sur la plage, ils viennent vers nous et la bande d’ivrogne ne s’en rend même pas compte. »

« Ils sont venus par la mer non ? Ça ne serait pas des Fer-nés par hasard ? »

« Manquait plus que ça ! Remarquez, s’ils s’entretuent tous dans la confusion, ça nous laisse le temps de fouiner pour trouver ce qu’on cherche. »

Un des mercenaires aiguisait son espèce de machette sur une pierre ponce, assis sur la plage. Il leva la tête et eut à peine le temps de crier qu’il se prenait un coup de masse dans la figure. Les ivrognes sortirent brusquement de leur torpeur lorsque les assaillants foncèrent sur eux. Ils sortirent leurs épées de leurs fourreaux et la désorganisation générale commença. Ramsay s’esclaffa. Un de ses hommes dû plaquer ses deux mains sur sa bouche pour le faire taire avant qu’il n’alerte les attaquants Fer-Nés.

« C’est trop dangereux ! On ne peut pas rester ici ! On quitte ce foutus coin et on revient au petit jour pour ramasser ce qu’il restera ! »

« D’accord ! »

Les deux séides prirent la fuite vers la forêt à côté. Ramsay resta planté derrière sa dune à contempler le spectacle du carnage tout sourire. Ils se retournèrent inquiet une fois de plus.

« Mais qu’est-ce que tu fais petit ?! Viens ! »

« Laissons ce fou ici s’il y tient ! Nos vies d’abord, on décampe. »

Et ils s’évanouirent dans la forêt, laissant Ramsay seul qui se décida enfin à se bouger. Il marcha d’un pas tranquille en sifflotant pendant que derrière lui sur la plage les Fer-nés massacraient tout le monde dans les règles de l’art. Ramsay passa à l’entrée du hameau. Une charrette qui venait d’arriver s’arrêta. Des racoleuses en descendirent en gloussant. Les catins avaient été amenées ici sur demande de Landcleve, et ignoraient évidemment le sinistre évènement qui se déroulait en ce moment même sur la plage devant la demeure du riche négociant. Ramsay leur fit le coup du charme, un sourire jusqu’aux oreilles il s’inclina devant elles en leur indiquant la direction de la plage d’un geste de la main.

« C’est par ici mes dames. »

Elles gloussèrent à nouveau et suivirent la direction. Ramsay continua sa route tout joyeux et bientôt les cris des Fer-nés retentirent sur la plage :

« Regardez ! Des femmes ! »

« A nous les femmes-sels ! »

« J’en veux une ! »

S’ensuivit des cris de femmes effrayées. Ramsay n’y prêta même pas attention. Il ignora le vacarme et marcha dans les jardins de Landcleve. Derrière lui 2 ou 3 catins tentaient de prendre la fuite vers la végétation, elles furent prestement rattrapées. Des Fer-nés leurs tombèrent dessus et les trainèrent par les cheveux en ignorant leurs cris. Ramsay continua sa marche autours de la propriété avec son sourire insouciant. Un ivrogne qui ne se rendait pas plus compte que lui du danger de la situation, sortit d’une des maisons du hameau en titubant. Il se prit une flèche de Fer-nés et s’écroula. Ramsay passa le plus calmement du monde devant le cadavre et le salua de la main comme s’il était encore vivant. Landcleve lui aussi en fuite accourut derrière Ramsay, il cria :

« Les Fer-nés ! Ces pirates en veulent à mes biens ! Sauve-moi jeune homme ! »

« En fait j’ai envie de jouer à un jeu. »

« Qu…que…quoi ? »

« Voilà, moi je vais faire le Fer-Nés et toi tu seras le nordien. Maintenant cours ! »

« Mais ? »

Ramsay dégaina les deux dagues courtes de son ceinturon dans un crissement effrayant et s’énerva :

« Cours ! Cours pour ta vie ! C’est le jeu ! »

Le marchand paniqua et se tira en courant à pas malhabiles. Ramsay se mit à lui courir après en brandissant en l’air ses poignards.

« Mais cris enfin ! Ça fait partie du jeu ! Faut que ça à l’air vrai ! »

Il le poursuivit à travers une clairière d’herbes des marais. Landcleve trébucha et se releva frénétique. Trop tard, Ramsay arriva sur lui les bras en fléau. Il cogna et trancha de gauche à droite, des deux mains, des morceaux de cuir chevelus volèrent. Ramsay releva la tête et aperçut une nouvelle venue. Blonde, armure légère. Ramsay lorgna sur sa poitrine. Il lança :

« Quoi ? Me regarde pas comme ça la blonde, c’était lui qui n’était pas convaincant. »

Ramsay essuya le sang qu’il avait dans la figure  et s’approcha un peu plus d’elle.

« Tu veux jouer avec moi ? On va dire que je suis le Fer-Nés et toi la nordienne. »

On entendit des cris au loin, les pirates achevaient les blessés. Quelqu’un avait foutu le feu à un des baraquements.

« Et c’est pas la peine de me regarder comme ça ! Je fais pas le nordien ! Me dis pas que tu meurs d’envie de faire la Fer-nés je ne te croirais pas ! »
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L
a main fermement resserrée autour de la poignée de sa hache, Ida entendait encore les membres de son équipage mettre pieds à terre dans un mélange de cris gutturaux et guerriers. Elle n'était pas peu fière de ce boutre acquis à la sueur de son front et du sang versé. Et désormais elle avait sous ses ordres près d'une centaine d'hommes qui lui obéissaient au doigt et à l’œil et qui, surtout, la respectait. C'était le plus important pour un capitaine de boutre. En particulier pour une femme. La blonde jeta un dernier coup d'oeil au chien qu'elle enjamba avant de faire signe à quelques-uns de ses hommes de la suivre tandis qu'elle se dirigeait sur le bord de mer, entendant des bruits tout à fait caractéristiques. Les hommes qu'ils avaient aperçus étaient peut-être ici. Ils avancèrent d'un pas rapide avant de finalement se jeter sur la vingtaine d'hommes, avinés et visiblement surpris de se faire attaquer. Des proies faciles. De futurs cadavres. Elle balança sa hache vers une gorge, la tranchant en partie d'un coup net, puis vers une jambe un peu trop exposée. C'était une artère cette fois. Les coups pleuvaient et la jeune femme semblait en être la principale destinatrice. Les derniers hommes ayant encore un peu d'esprit prirent rapidement la fuite, mais ils furent rattrapés par quelques fer-nés en soif de quelques prises un peu plus glorieuse à ramener auprès de leur famille ou bien à exposer auprès de leurs camarades.

Mais Ida recherchait une nouvelle tête à accrocher à son bateau, et celle du seingneur de Pouce-Flint en ferait certainement une merveilleuse. Restait à savoir où il pouvait bien se trouver. Essuyant le sang sur son visage d'une main, elle se détourna en silence, s'éloignant de ses hommes qui semblait avoir trouvé une nouvelle distraction.   « Regardez ! Des femmes ! » Un sourire éclaira ses lèvres. Oui. Finalement ils auraient au moins quelque chose à ramener. L'équipage serait content de ce pillage. Et un équipage satisfait était l'assurance d'une loyauté sans faille. Mais elle devait absolument mettre la main sur la cargaison du Pouce-Flint. Et autant dire que ce n'était pas gagné d'avance. Le pas de la jeune femme était plus que rapide, évitant quelques fer-nés une putain balancée sur son épaule alors qu'elle pénétrait dans la demeure - misérable - du seigneur des lieux. C'est hache à la main qu'elle inspectait chacune des pièces, se faisant soudainement surprendre par un mercenaire qui se trouvait là. Ce dernier posa une main sur ses lèvres pour l'empêcher de hurler avant de lui murmurer quelques paroles peu plaisantes à l'oreille. La jeune femme se contenta de mordre sa main jusqu'au sang, lui arrachant un cri tandis qu'il la relâchait et elle lui enfonça profondément sa hache dans le crâne, ce dernier émettant un craquement sinistre tandis que le visage de l'individu ne ressemblait plus qu'à un vulgaire amas d'os et de chairs sanguinolente. Ce fut pire lorsqu'elle retira sa hache, et ce qui aurait arraché un haut le cœur aux plus grandes dames arracha un sourire à Ida. Vulgaire erreur que de croire que parce qu'elle était une femme elle ne se trouvait pas en mesure d'assurer sa défense. Elle continua donc son chemin sans rien trouver de plus que le silence ainsi que quelques cadavres éparpillés un peu partout dans la demeure.

Elle sorti donc avant d'apercevoir une babouche aux couleurs particulièrement extravagante. Aucun homme du nord ne porterait ce genre de choses hormis un négociant particulièrement influent et revenant tout juste d'Essos. Fort heureusement la piste ne s'arrêtait pas là et il fut aisé de retrouver la trace du seigneur de Pouce-Flint... ainsi que de son poursuivant. Lorsqu'elle arriva sur les lieux, il était déjà trop tard et sa proie avait déjà expiré. Un jeune homme penché sur lui s'acharnait sur son corps tandis que la blonde l'observait en se demandant si sa santé mentale n'était pas partiellement réduite en poussière, et lorsqu'il se releva - lorgnant ostensiblement sa poitrine - Ida resserrait sa prise sur la poignée de son arme. « Ouais. Et ben j'aurais aimé qu'il le soit un peu plus. » La jeune femme observait la tête du seigneur Pouce-Flint qui n'était pas en très bon état, ce qui lui arracha une grimace  alors que l'homme se rapprochait d'elle, lui demandant si elle souhaitait jouer à un jeu. Cela arracha un rire à la blonde « Tu veux qu'on joue mon gars ? J'ai déjà poursuivit plus de nordiens que tu pourrais l'imaginer. J'voudrais pas te battre à ce petit jeu. » Elle recula d'un pas « Surtout que tu y perdrais bien plus que ta fierté le nordien. » Il puait la neige à des kilomètres. De quelle famille ? Elle l'ignorait. La jeune femme enjamba le cadavre du gros lard avant de lui arracher une clé qu'il portait autour du cou « Et puis tu as tué celui que je cherchais. Alors dis moi... Pourquoi je ne te tuerais pas maintenant ? »

 
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Ramsay observa décontenancé cette femelle blonde. Il s’attendait à ce qu’elle soit un minimum effrayée par sa joie macabre et le sang qui parsemait sa face après qu’il ait massacré le marchand. Mais non. Il écarquilla un peu plus les yeux pour l’observer. La tenue martiale de la demoiselle, son assurance ainsi que sa hache. C’était une des attaquantes comme il le constatait maintenant. Une Fer-nés. Ramsay manqua de s’esclaffer. Il avait entendu dire que certaines femmes prenaient les armes dans certains coins de Westeros (très peu au Nord en tout cas) mais il n’avait jamais eut l’occasion d’assister à ça. Ce qui lui donnait encore plus l’envie de s’amuser aux dépends de cette blonde dont la poitrine le faisait saliver il devait bien l’avouer.

«Que tu le veuilles ou pas on va jouer ! C’est d’accord ! Tu fais la Fer-nés vu que tu connais à merveille le rôle. Et moi ! Je fais le nordien ! »

Ramsay s’empara d’un geste vif et rapide de la clé qu’avait accaparé la blonde et détala avant même qu’elle ait pu le frapper. Il courut à toutes jambes dans le marais en se marrant. Il serra ravit cette clé que la blonde était parvenu à trouver. Il fonça à travers le marais plein cadre. Il s’engouffra dans la forêt. Il ne s’arrêta qu’une seule fois un bref instant. Pour assister au passage d’une catin qui courait au bord du désespoir, poursuivi par un autre pirate Fer-nés. Il passa devant le bâtard sans même le remarquer tellement il était obnubilé par sa proie. Les deux disparurent dans la végétation et Ramsay reprit sa propre course avec joie. Il tomba en plein sur un grand bâtiment dans la forêt. Presque un entrepôt vu qu’il atteignait les 2 étages de hauteur. Les fenêtres avaient des treillis métalliques. Ramsay devina à l’instinct que c’était là que Landcleve avait planqué ses marchandises. Il prit son souffle, il se posta devant une des portes, il la déverrouilla avec la fameuse clé, il entra à l’intérieur. Il vit des rangées et des rangées, des piles et des piles. Il explora. Il toucha. Il regarda. Il compta. Il inventoria. Il vit : des caisses bourrées d’or jusqu’à hauteur de ceinture. Des riches manteaux de peaux de bêtes empilés. Des selles, des harnais, des baudriers, des épées alignés côtes à côtes. Des meubles anciens qui s’étalaient en largeur. Ramsay arpenta les rangées et identifia le butin. Il arpenta les allées en passant devant des caisses d’argent et de vaisselles en céramique d’Essos. Il fureta. Il examina. Il s’empara d’une des torches allumées, disposées de part et d’autres. Il réfléchit à tout ça : il avait trouvé le butin. Les Fer-nés, ces maudits pirates allaient mettre la main sur ça cette nuit même. Bien avant qu’il puisse prévenir son père par corbeau et qu’il envoie assez d’hommes pour faire main basse sur tout ça. Donc conclusion : autant jouer le tout pour le tout, juste pour frustrer les Fer-nés vu que les Bolton ne pourraient jamais l’avoir. Et au passage il s’amuserait aux dépends de la blonde.

Ramsay balança la torche sur les manteaux de fourrure. Il s’empara des autres torches et les balança à des coins stratégiques sur les piles. Tout s’embrasa. Il sortit dehors tout satisfait. Il aperçut sa Fer-nés. Il s’approcha d’elle avec un air espiègle. Il lui tendit sa clé. Il jeta un regard en arrière. Le bâtiment entier était prit dans le feu.

« Quoi ? Tu ne pourras pas dire que l’accueil n’est pas chaleureux dans le Nord ! »

Les lueurs du feu lui permettaient maintenant de mieux voir cette femme qui sortait de l’obscurité. Ramsay bava sur elle. Cette blonde : peut-être sauvagerie et sensualité, sans doutes, donnant très fort sur probablement. Peut-être violente et délicieuse. Probablement, donnant très fort sur oui. Il la mata allégrement.

« Bon ? Et si je te réchauffais ? »
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S
on regard restait méfiant tandis qu'elle observait le jeune homme l'observer avec un peu plus d'attention. Peut-être la prendrait-il un peu plus au sérieux une fois qu'il aurait sa hache fichée dans le crâne. Ida serra imperceptiblement les dents tandis que sa main se refermait sur la clé, seule chance qu'elle avait d'accéder à l'entrepôt tant convoité. Elle observait avec attention le jeune homme : cheveux noir, œil vif, le corps fin et musclé. Un joli garçon si ce n'était cette sorte de flamme démente dans le regard qui mettait la blonde sur ses gardes. Mais cela ne suffit pas à éviter ce qui allait suivre. « Que... » Elle n'eut guère le temps d'ajouter autre chose lorsque celui-ci lui arracha le précieux objet métallique et se mit à partir en courant comme un dératé à travers la forêt. Laissant échapper un glorieux « Putain de merde. », Ida lui emboîta le pas aussi rapidement que possible. Mais c'est qu'il courrait vite le p'tit merdeux. Et si pendant quelques minutes elle apercevait encore son ombre se détacher dans la nuit, bientôt elle ne vit plus rien d'autres que les différentes branches d'arbres qui se détachaient devant elle, menaçant de lui entailler le visage à chaque pas. Poussant un soupir agacé tandis qu'elle sentait une goutte de sang perler sur sa joue, elle balançait sa hache de chaque côté pour éviter les cruelles de venir lui mordre la peau, se libérant un passage à travers les bois.

Soudainement, une odeur de fumée, de bois et de peaux carbonisées s'éleva dans l'air. Un nouveau juron passa les lèvres de la jeune femme qui accéléra encore le pas. Au moins la fumée lui donnait une direction à prendre pour retrouver cet imbécile qui avait probablement encore fait foirer son plan. Ida ne tarda guère à arriver devant un entrepôt en flamme. Un entrepôt dont elle identifia rapidement le contenu qui ne serait désormais bientôt plus que cendre. La blonde s'arrêta pendant quelques instants, observant les flammes venir lécher le bois, le dévorer peu à peu, s'élevant de plus en plus vers le ciel. Une voix amusée, goguenarde, l'arrachait à sa contemplation. Elle baissa le regard vers le nordien, pinçant les lèvres tout en le regardant. Le sang bouillonnait dans ses veines alors qu'une veine palpitait légèrement sur sa tempe. Les poings serrés, elle avança d'un pas avant de finalement lui donner un coup dans l'estomac puis sur la pommette  « Laisse-moi plutôt te refroidir petite enflure ! » Il avait détruit toute une expédition prévue depuis des mois, et c'était un stock entier qui était parti en fumée par sa faute. Autant dire qu'Ida avait envie de le massacrer et d'accrocher sa tête avec les autres de son boutre. Elle massa légèrement son poing avant de ramasser la clé pour la jeter parmi le bâtiment en flamme. Au moins les hommes auraient des femmes à ramener, et ils savaient ce qu'il était advenu du vaisseau disparus. Cependant Ida était bien décidé à découvrir qui était la cause de son échec. Peut-être pourrait-il lui être utile. « Qui es-tu donc hein ? Qui es-tu pour faire ça ?! »
 
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Ramsay s’était dit que cette soirée imprévisible à cause des Fer-nés était une joyeuse occasion de faire couler le sang. Mais plus il voyait cette garce blonde. Et plus il pensait que ça serait l’occasion de profiter d’une femelle aussi. Sa coiffure était excentrique, mais elle avait cette allure de chat sauvage plaisante, qui ravissait en Ramsay cet espèce de chasseur qui aimait à traquer les oiseaux rares pour ses perversions. La garce et lui étaient seuls devant cet entrepôt en feu. C’était l’occasion idéale de la frapper, de la mettre à terre et de la besogner sur les feuilles mortes au sol. Les lueurs du brasier à côté seraient très excitantes pour profiter d’elle. Les pensées lubriques du bâtard n’eurent pas l’occasion d’aller plus loin. La pirate, ne supportant pas sa petite réplique malicieuse,  lui rétorqua son désintérêt et lui asséna un enchainement de direct qui le surprit et le fit tomber à terre. Ramsay leva aussitôt les yeux vers elle avec dedans l’excitation d’un homme qui venait de trouver un nouveau jeu et non celui d’un individu humilié par une femme. Ramsay avait tellement l’habitude que les femmes tremblent et fuient devant lui à cause de son horrible réputation. Alors se faire malmener par l’une d’entre elle ne le formalisa pas. Il ambitionnait maintenant de jouer plus avant avec cette sauvage. En étant farouche, elle n’en devenait que plus désirable. Ramsay jubila, quel défi ça serait que de lui apprendre à vivre et de se l’approprier. Si ça se peut, après l’avoir culbuté, il pourrait même la persuader de ne pas lui en tenir rigueur et de rejoindre sa compagnie pour participer à ses parties de chasse. (Soyon indulgent, Ramsay n’avait qu’une connaissance sommaire de la psychologie féminine, ses rapports avec les femmes étant totalement biaisés par sa situation de tortionnaire, de bâtard et de criminel).

Ramsay se releva en lançant hilare :

« Tu as tort de refuser ! Ce n’est pas tous les jours que des souillons comme toi se voient proposer la sublime tringlette par un homme de mon rang ! »

Le bâtard se décida ainsi à répondre à la question de la Fer-nés à propos de son identité. Il mentit pour la simple raison qu’il ne supportait pas d’avouer qu’il n’était qu’un bâtard engendré d’un viol et qu’il fantasmait en s’imaginant noble.

« Sache petite coquine que tu as devant toi Ramsay Bolton, héritier de la place de Fort-Terreur et de toutes les terres au sud de la Larmoyante ! Viens donc avec moi dans les buissons ! Jamais plus tu n’auras l’occasion de te faire trousser par un noble ! »

Des pirates Fer-nés attirés par le feu surgirent bientôt des arbres et contemplèrent ébahis la scène. Ils repèrent vite Ramsay qui ne semblait pas à sa place. Avec ses vêtements nordien et son sourire stupide, il avait tout du fâcheux qui importunait leur capitaine. Un des Fer-nés bouscula Ramsay. Il sortit un bâton de 25 cm de long, entouré de lanières de cuire pour assurer la prise en main. Les Fer-nés s’en servaient pour malmener leurs captifs. Ramsay se tortilla en se marrant alors que 2 Fers-nés l’empoignaient par les bras pour le maintenir à genoux au sol.

« Où est le butin ? »

Le robuste qui tenait le bâton fit le tour de Ramsay et lui caressa sa tignasse bouclée avec son arme.

« Avoue fils, c’est dans ton intérêt. »

« C’est partie en flamme ! Ah ah ! »

Le pirate lui balança un coup de bâton en plein dans les reins. Ramsay hurla sous le coup de la surprise.

« Avoue. »

Ramsay cracha dans la direction de la blonde. Le pirate lui balança un coup de bâton, en plein dans les reins, Ramsay gesticula.

« Avoue. »

Ramsay eut un haut le cœur, il cherchait de l’air. Il cracha à nouveau.

« Dîtes, maintenant qu’on a le feu de camp ? On fait cuire des saucisses ? J’adore les saucisses. »

Le pirate lui balança en coup, en plein dans les reins, Ramsay hurla et ria en même temps. De la bouche de Ramsay coula de la bile. Elle était mélangée à du sang. Ses yeux se mirent à faire des choses bizarres.

« Je crois que ce garçon n’a pas toute sa tête. »

« Je crois qu’il a bu. »

« Je crois qu’il sert à rien. »

« Avoue. »

Ramsay cracha du sang en direction de la blonde. Le pirate balança un coup de bâton, en plein dans les reins, Ramsay se marra.

« Avoue. »

« Fais ce qu’il dit petit. »

Ramsay haleta en bavant un peu :

« D’accord, mais à condition que cette blonde me montre ses attributs, mais quelle poitrine ! »

Nouveau coup, nouveau cri de Ramsay.

« Avoue pauvre fou. »

« Laissons tomber et égorgeons le ! »

Ramsay se mit à rire.

« Oui laissons cet idiot, on a mieux à faire. »

Ramsay se mit à rire et à sangloter. Le pirate exaspéré lui rebalança un coup. Ramsay releva la tête et aspira à fond.

« En fait tout est enterré sous la maison du marchand. »

« Il a avoué ! »

« Allons creuser ! »

Le pirate chatouilla le menton de Ramsay avec son arme.

« Je peux avoir le même ? »

Ramsay fit son laaaaarge sourire, du sang coula de son menton. Nouveau coup, ils le lâchèrent enfin. Ramsay essaya de se relever et trébucha. Un Fer-né s’esclaffa. Ramsay s’esclaffa avec lui. Le Fer-né étonné cessa de se marrer aussitôt. Ramsay observa la blonde, Ramsay se lécha les lèvres, Ramsay lui fit un clin d’œil.
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