A la fraîcheur du soir |- Aegon

# Dim 6 Déc - 16:17

Ysilla & Aegon

On était en guerre. Officiellement. La mort de Jon Arryn avait amener le nouveau gardien du Val, Elbert, à prendre la décision d'entré presque publiquement en guerre contre le roi Viserys. Je le nommer roi, mais même pour moi il avait aucune légitimité. Oui le trône revenait de droit au Targaryens, cette ligné le méritait en quelque sorte. Mais Viserys était loin de mériter ces fesses sur ce trône. Il l'avait usurper. Bien que j'avais conscience qu'il ne fallait pas mettre en colère, un roi, et encore moins un qui était aussi fou que son père, je n'était pas d'accord avec sa prise de pouvoir. En tout cas bien que je méprisait Viserys pour ce qu'il avait fait à ma cousine, je ne pouvais rien faire contre cela. Je ne l'avais pas montré à Elbert, mais j'étais aussi concerné par la situation de Daenerys. Elle était aussi de ma famille. Elbert avait lever des armes pour aller récupérer sa femmes et la princesse Rhaenys. C'était courageux, mais il ne devait pas ce louper, je n'ose imaginer les représailles. Même si il réussit, Viserys ne resterais pas sans rien faire.

Il comptait partir le plus vite. Ce qui voulais dire demain dés l'aube. J'avais tout juste eu le temps de récupérer son fils, et de l'installer qu'Andar m'avait tout expliquer en sortant de leur réunion. Apparemment le roi avait eu des paroles déplacées. Andar s'en souviendrais, je n'en doute pas. Cette décision était si rapide et surtout mise en place si rapidement. J'espérais vraiment qu'ils savaient tous ce qu'ils faisaient. J'avais quitter le petit Aemon, qui était aux soins d'une nourrice. Bien que je ne doutais pas des capacités de cette nourrice, je n'avais pas l'esprit tranquille. Il avait besoin de quelqu'un de sa famille puisque sa mère n'était pas là.

Avant qu'il ne fasse trop nuit, j'étais sortie. Pendre l'air. Me changer les idées. Comme toujours Nocturne m'accompagnais. Même pour venir au Eyries je l'emmenais. Il y avait toujours des parties de chasse par-ci par-là. Je comptais bien rester ici, jusqu'à ce que les parents du bébé reviennent. Je m'occuperais de lui. Assise sur un rocher, je regardais mon oiseau voler dans le ciel, faire des cercles. J’eus un soupire, je priais tous les dieux possible pour qu'ils reviennent tous en vie. Je ne voulais pas en parler, ni à Andar ni à Elbert. J'espérais juste ne pas tomber sur la statue de pierre qui allait devenir ma belle-sœur. Je n'avais pas la patience de supporter sont dédain.

# Sam 19 Déc - 2:21

L'air était frais et, si le jour était encore là, il ne tarderait guère à tomber, laissant place à une nuit d'encre. C'était l'un des désavantage de vivre entourés de hautes montagnes comme celles du Val d'Arryn. La nuit tombait assez rapidement et elle pouvait surprendre une personne qui ne s'y était pas vraiment préparé ou, plus simplement, n'avait gère l'expérience de ce genre de situation. Les cavaliers qui étaient de sortit et filaient sur la route en étaient bien conscient et ne semblait guère avoir l'envie de dormir à la belle étoile. D'autant qu'il ne fallait pas se leurrer, le Val était dangereux à la nuit tombé. Les Andals s'étaient peut-être emparés de leurs terres, mais les Premiers Hommes étaient toujours à l’affût.

Ils n'étaient pas particulièrement discret et ne cherchaient guère à l'être. De toute façon, avec leurs armures et leurs tabars rouge, il semblait difficile de ne pas les voir venir. Ils formaient une troupe certes réduite en effectif, mais visiblement dangereuse. La raison sûrement qui faisait qu'aucun clan n'avait chercher à leur causer d problèmes. Pourquoi s'en prendre à des Fer-Vêtus quant on peu attendre en embuscade la passage d'un bon gros marchand et de ses trois jolies filles ? Dans toute l'histoire du banditisme, s'en prendre à des blasonnés n'avait jamais été une excellente idée. Et les deux étendars qui claquait au dessus des têtes des cavaliers était un message bien assez parlant pour tout bandit de grand chemin disposant d'un instinct de survie.

En tête du cortège, le prince Aegon poussait un peu sa monture, espérant atteindre bientôt les Portes de la Lune pour pouvoir y prendre un petit peu de repos.

Ce voyage à Goëville avait été salutaire.

Bien sur, il l'avait empêché de participer au sauvetage de sa tante pour lequel son oncle était partit voilà quelques temps. Mais il lui avait permis de préparer une future offensive dans les Terres de la Couronne. Avec le soutient des Stauton et du Repos-des-Freux, Aegon espérait pouvoir arracher toute la Claquepince à Viserys. Peut-être même le repousser jusque devant les murs de Sombreval. Cette perspective avait de quoi être alléchante quant bien même elle s'arrêterait à cela. Tout dépendrait bien sur de combien d'hommes il pourrait lever dans la Claquepince, mais il doutait d'en avoir assez pour faire tomber Sombreval, pouvoir passer Rosby tiendrait du miracle et s'en prendre à Port-Réal n'était même pas du domaine de l'envisageable. Pas sans de très sérieux et très nombreux renforts que le prince savait ne pas pouvoir trouver dans le nord des Terres de la Couronne. Menacer Port Réal avec une armée inférieure à celle d'un Lord Suzerain tenait purement et simplement du fantasme.

Un lot de consolation serait peut-être Peyredragon.

Si Aegon parvenait à reprendre la Claquepince et à récupérer l'aide des Velaryon, peut-être pourrait-il mettre en place un blocus de l'île. Il savait déjà comment convaincre lord Bar Emmon de se joindre à lui. Mais la manœuvre semblait très hasardeuse.

Plongé dans ses pensées et occupé par la course, Aegon faillit ne pas la remarquer. La demoiselle n'avait guère put louper le groupe de cavalier depuis son rocher, mais Aegon avait faillit passer devant elle sans s'en apercevoir.

Il ralentit le pas assez rapidement, jetant un regard dans la direction de la jeune femme avant de faire sortir son cheval de la piste tout en faisant signe à ses hommes de l'attendre là. Le grand destrier avança de quelques mètres vers la demoiselle avant qu'Aegon ne l'arrête. Si le prince était vêtut de son armure noire et de ses draperies rouges à la mode d'Essos, il était tête nue et on pouvait parfaitement voir ses cheveux si identifiables. Seuls les crétins ou les débutants portent leurs heaumes et leurs gantelets en toute occasion. Avec un peu d’entraînement, un harnois n'est pas si compliqué que cela à porter.

Il observa un instant la jeune femme. Une belle robe, une apparence soignée et distinguée, un faucon qui l'accompagnait... visiblement elle était de noble naissance. De plus, son joli minois et cette chevelure de feu ne gâchait rien à la demoiselle. Un minois qu'Aegon était sur d'avoir déjà vu quelque part sans pour autant parvenir à mettre un nom dessus. En même temps entre le mariage de sa tante et les obsèques de Jon Arryn, il y avait de fortes chances qu'il ait déjà croisé tout se que le Val pouvait compter de noble depuis les Royce jusqu'à la plus petite lignée de chevaliers fieffés.

« Ma dame, fit Aegon en s'inclinant autant sur sa monture que le lui permettait la rigidité du plastron. »

Ce n'était pas parce qu'il était prince qu'il ne devait pas être courtois. Et puis, entre leur oncle taré, leur cause et son père, l'image des Targaryen ne souffrirait en rien d'un petit coup de polliche que pouvait apporter une galanterie gratuite envers de demoiselle.

« Ma dame, il se fait tard et je crains que la nuit ne vous surprenne. Permettez que moi et mes hommes nous vous servions d'escorte, offrit Aegon avec politesse. »

Il n'était pas si tard que le prince voulait le faire entendre et la demoiselle aurait le temps de rejoindre quelque castel avant que la nuit ne soit totalement tombée. Mais encore une fois, un rien de galanterie ne pouvait faire aucun mal.

« Peut-être nous indiquerez vous la route de votre château, j'ai entendu qu'un seigneur des environs organisait une chasse demain, peut-être pourrions nous abuser de son hospitalité avant de rentrer aux Eyriés. »

Il avait supposé qu'elle venait de la région proche. Après tout, une demoiselle ne s'éloigne guère de chez elle. Peut-être même venait-elle des Portes de la Lune. Avec toutes ces montagnes, Aegon avait un petit peu de mal à se repérer dans l'espace. Encore heureux que le val ne soit pas parsemer de centaines et de centaines de vallées ou il s'y serait assurément égaré de la plus belle des façons.

# Dim 27 Déc - 14:57

Ysilla & Aegon

Nocturne était loin et haut dans le ciel. Je ne l'avais pas suivit du regard et je serais incapable de le retrouver dans le bleu-gris du ciel Valois. Il n'était pas le seul oiseaux à prendre l'air, et puis il y avait aussi des rapaces sauvages. Il avait déjà attraper des petits oiseaux, comme des moineaux. Mais il ne s'était jamais battu avec ces cousins sauvages. Après quelques instants à savourer la solitude parmi les vallée de ma terre natale, la réalité revint dans mon esprit. Il fallait que je me décide à rentré. Les Eyries n'était pas loin, même à pieds, il suffisait de couper à travers. Lorsqu'on connaissait bien le terrain on le voyait plus les distances de la même façon. Je n'avais vraiment pas envie de rentré. Je soupirais. Pourtant il le fallait bien. La nuit n'était pas le meilleure moment dans la journée. Pour une jeune femme sans défense comme moi, j'étais un véritable jackpot pour les sauvages des tribus du Val. Bougonnant et marmonnant dans la barbe j'entends alors du bruit.

Je n'avais pas remarquer, les silhouettes sur la grande route qui passait au loin, et surtout celle qui s'approchait. J'étais tellement occuper à râler intérieurement que je n'avais pas fait attention à cela. C'était le bruit proche des sabots qui m'avait sortie de mes pensées. Reconnaissant l’étendard mais aussi le tabard sur le cheval, je me redressa. Le dragon des Targaryen. Le Prince Aegon. Comment j'en était aussi sûre ? Son père était partie dés que la réunion des seigneurs avait été terminé. Il ne restais plus qu'un dragon au Val. Je me redressa et épousa ma robe, paraître dépareiller devant le prince n'était pas forcément une bonne idée.

-Mon seigneur, dis-je aussi en fait une révérence.

J'eus un sourire. Il était ben polie, mais surtout aimable. Sur le coup j'avais du mal à croire qu'il était du même sang que l'Ursupateur. Quand on entendait des histoire sur Viserys, on comprenait que c'était pas l'homme le plus sociable et agréable en compagnie. Aegon semblait en tout cas bien plus aimable. Andar, avait bougonner contre son père tout l'heure que j'avais passé avec lui après la réunion. Peut-être qu'Aegon se ferait mieux voir par mon frère.

-Je vous remercie pour votre intérêt. Mais je connais bien ces vallées. Les Eyries ne sont pas loin quand on connaît le chemin. Mais je crois que vous avez raison....

Je posa mon regard au sol. Oui il avait raison, je devais rentré. J'avais envie de tout envoyer ballader et de partir loin. Loin de tout ça. Remarquant que mon silence soudain pouvait être embarssant, je reposa mes yeux azure sur le prince.

-Je vais vous suivre mon seigneur, dis-je d'une voix qu'on sentait dépité.

Je siffla, rappelant Nocturne. Il savait que c'était le signale pour me retrouver et me suivre. Resserrant mon gant épais en cuir, en cas où il préférais faire le chemin posé que le faire en vol.

#