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Love is for children [PV Jon]
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Love is for children
Jon ∞ Ygritte
Le froid mordait cruellement la peau et le vent n’arrangeait rien. La nature cruelle n’épargnait personne mais les plus faibles étaient les premiers à lui céder. Les arbres ployaient sous la neige qui croulait régulièrement sous son propre poids. Les gens du Nord en avaient vu d’autres. Ils étaient des êtres solides comme des chênes et durs. Forgés par la nature peu clémente d’ici-bas. D’ailleurs, les Nordiens étaient souvent assez méprisants concernant ceux du Sud qu’ils considéraient comme des nantis bien terrés dans le confort d’un climat chaud et douillet. C’était également ainsi qu’Ygritte considérait les Nordiens. Elle venait d’au-delà du mur, où le froid était bien plus terrible qu’ici. Pour elle, ces Nordiens ignoraient tout de ce qu’était la vraie vie à la dure. Ils ignoraient tout de la terreur qui régnait au-delà des terres des rois. Ils n’auraient pas tenus plus d’une journée là d’où elle venait. Et c’était cet endroit qui avait fait d’elle ce qu’elle était à présent.
Elle était assise pour l’heure sur une pierre recouverte de neige et sentait le froid commencer à lui geler les fesses. Pourtant, elle ne bougeait pas, aiguisant patiemment son épée. Elle semblait imperturbable et à dire vrai, elle l’était. Elle ne se sentait jamais aussi calme que juste avant un combat. La vie avait grandement changée pour Ygritte. Elle était parvenue, avec nombre des siens, à traverser le Mur et se trouvait à présent dans le Nord, non loin de Winterfell. Et elle faisait ce que le Peuple Libre avait toujours fait : piller pour survivre.
Elle n’appréciait pas spécialement les Nordiens. C’étaient leurs ancêtres qui avaient chassés les siens et privés le Peuple Libre de ses terres. Autant dire qu’elle ne les portait pas vraiment dans son cœur. Mais Ygritte n’était pas une tueuse pour autant. Tant qu’elle le pouvait, elle évitait de tuer son adversaire, se contentant de le blesser. Naturellement, elle avait déjà dû en venir à des extrémités pour survivre et elle vivait très bien avec ses actes.
Mance dirigeait les opérations, comme toujours. Elle avait un immense respect pour cet homme. Il était leur chef, mais ils ne s’agenouillaient pas comme tous ces pauvres enchaînés de Westeros devant lui. Non, ils pouvaient discuter avec lui, s’opposer à Mance s’ils n’étaient pas d’accord avec lui. La notion de chef était toute relative. Ygritte finit par se lever. Elle monta sur son étalon bai et le lança au petit trot derrière la colonne de sauvageons. Il ne fallut guère de temps pour qu’ils arrivent au village voulu. Une fois les toitures en vue, ils lancèrent leurs chevaux au grand galop. Le feu prit aisément dans les toits de chaume et une odeur âcre s’éleva dans l’air. Les villageois fuyaient, hurlant et abandonnant leur récolte et leur demeure.
Ygritte descendit de selle et chargea sur sa monture tout ce qu’elle pouvait emporter : armes, nourriture, eau. Tout était bon à prendre. L’art était de ne pas trop charger son cheval afin de pouvoir se replier en cas de problème et justement, les problèmes allaient arriver. Un hurlement retentit :
Les Nordiens !!!!
Ygritte regarda derrière son épaule tout en remontant en selle. Les cavaliers qui déferlaient sur eux étaient supérieurs en nombre et vêtus d’armures. Elle dégaina son arme et se tint prête, esquivant une attaque avant de planter son arme jusqu’à la garde dans la gorge de son adversaire. Le sang éclaboussa sa joue et elle fit pivoter son cheval pour charger ses ennemis. Ce n’était pas très malin mais elle était impulsive et ce serait toujours des Nordiens en moins. Elle se retrouva soudainement face à un homme à la chevelure sombre et au regard ténébreux. Plutôt joli garçon. Bien dommage qu’il soit dans le mauvais camp. Elle para un coup et l’attaqua directement.
Elle était assise pour l’heure sur une pierre recouverte de neige et sentait le froid commencer à lui geler les fesses. Pourtant, elle ne bougeait pas, aiguisant patiemment son épée. Elle semblait imperturbable et à dire vrai, elle l’était. Elle ne se sentait jamais aussi calme que juste avant un combat. La vie avait grandement changée pour Ygritte. Elle était parvenue, avec nombre des siens, à traverser le Mur et se trouvait à présent dans le Nord, non loin de Winterfell. Et elle faisait ce que le Peuple Libre avait toujours fait : piller pour survivre.
Elle n’appréciait pas spécialement les Nordiens. C’étaient leurs ancêtres qui avaient chassés les siens et privés le Peuple Libre de ses terres. Autant dire qu’elle ne les portait pas vraiment dans son cœur. Mais Ygritte n’était pas une tueuse pour autant. Tant qu’elle le pouvait, elle évitait de tuer son adversaire, se contentant de le blesser. Naturellement, elle avait déjà dû en venir à des extrémités pour survivre et elle vivait très bien avec ses actes.
Mance dirigeait les opérations, comme toujours. Elle avait un immense respect pour cet homme. Il était leur chef, mais ils ne s’agenouillaient pas comme tous ces pauvres enchaînés de Westeros devant lui. Non, ils pouvaient discuter avec lui, s’opposer à Mance s’ils n’étaient pas d’accord avec lui. La notion de chef était toute relative. Ygritte finit par se lever. Elle monta sur son étalon bai et le lança au petit trot derrière la colonne de sauvageons. Il ne fallut guère de temps pour qu’ils arrivent au village voulu. Une fois les toitures en vue, ils lancèrent leurs chevaux au grand galop. Le feu prit aisément dans les toits de chaume et une odeur âcre s’éleva dans l’air. Les villageois fuyaient, hurlant et abandonnant leur récolte et leur demeure.
Ygritte descendit de selle et chargea sur sa monture tout ce qu’elle pouvait emporter : armes, nourriture, eau. Tout était bon à prendre. L’art était de ne pas trop charger son cheval afin de pouvoir se replier en cas de problème et justement, les problèmes allaient arriver. Un hurlement retentit :
Les Nordiens !!!!
Ygritte regarda derrière son épaule tout en remontant en selle. Les cavaliers qui déferlaient sur eux étaient supérieurs en nombre et vêtus d’armures. Elle dégaina son arme et se tint prête, esquivant une attaque avant de planter son arme jusqu’à la garde dans la gorge de son adversaire. Le sang éclaboussa sa joue et elle fit pivoter son cheval pour charger ses ennemis. Ce n’était pas très malin mais elle était impulsive et ce serait toujours des Nordiens en moins. Elle se retrouva soudainement face à un homme à la chevelure sombre et au regard ténébreux. Plutôt joli garçon. Bien dommage qu’il soit dans le mauvais camp. Elle para un coup et l’attaqua directement.
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feat. Ygritte
Le Nord n'était plus cette vaste étendue que c'était autrefois. Tout était beau d'un certain point de vue mais si on se penchait sur l'interne... C'était moche, bien moche. Un royaume désolé, sous la menace d'un hiver glaciale.
Et c'était à cause de cet hiver glaciale qui arrivait, que d'autres soucis s'abattaient sur le Nord, en plus de ceux qu'ils avaient déjà : comme s'ils avaient vraiment besoin de ça. Ils avaient été prévenus à de nombreuses reprises, par corbeaux, qu'il fallait se méfier, qu'il fallait faire attention à ce qu'il se préparait. Les enfants rentraient tôt, les filles ne sortaient que peu et les hommes du Nord montaient la garde : les hommes du Nord étaient valeureux et honorable, ils se battaient pour de bonnes choses, du moins... à leur yeux.
Ils avaient eu vent que certains sauvageons tenteraient quoi qu'il arrive de traverser le mur, que certains y étaient parvenus... Et d'autres pas. Pour le coup, ils avaient entendus parler de quelque villages voisins susceptible d'être touché par ces vermines, et ce jour là, Jon et quelque hommes du Nord ont été appelés pour protéger leur landes, rien de très étonnant : ils n'étaient pas sûrs d'avoir vu quelque chose mais il était toujours bon de vérifier et ainsi, éviter tout risque.
Ils étaient tout de même un bon nombre ce jour là, près à toutes éventualités et surtout faire le tour des propriétés appartenant au Nord, quelque patrouilleurs partis en avant vérifiés étaient revenus, clairs, concis : des sauvageons étaient là, à quelque kilomètres. On les reconnaissait vite, ils n'avaient aucune bonne manière, ils étaient vulgaire, sales, même les paysans avaient plus de manière – au sens de Jon.
Il étaient encore en pleine hésitation à partir au Mur, et cela lui donnait d'autant plus raison, visiblement ils n'étaient pas assez pour que des sauvageons réussissent à arriver là.
Jon sautait de sa monture, épée à la main, près à attaquer, ils n'avaient pas vraiment fait de quartier en arrivant, ils n'étaient pas passer par 4 chemins pour leur faire savoir qu'ils arrivaient et d'où ils venaient, en nombre suffisant pour défaire cette troupe.
Il tentait de ne pas faire dans la pitié ni dans la faiblesse, il ne fallait pas réfléchir : chose dont il était tout à fait capable, ne pas réfléchir et agir. Il mit à terre quelque hommes de Mance, la vue du sang était toujours assez surprenante : mais il ne fallait pas réfléchir, ça empêchait d'atteindre le but désiré. Il tuait encore quelque sauvageons avant de tomber sur une femme rousse à cheval, le teint très pâle, visiblement sale, et la voilà qui chargeait sur lui, il s'écartait à temps et profitait de la proximité de la dame pour donner un coup, le cheval ne semblant pas d'accord, ce ne que sa cuisse qui prenait, déchirant tout de même les vêtements, un coup assez fort au moins pour la faire saigner. Tuer une femme... Cela ne faisait pas parti de ses habitudes, c'était même tout à fait étrange d'avoir à tuer une femme... Il repensait à ses leçons, à ses heures d'entraînements mais rien n'y faisait, tuer une femme, il n'y parvenait pas. Mais au moins, elle était tomber de son cheval et il pouvait donner un coup à ce cheval pour qu'il fuit rejoindre les autres montures tentant de s'échapper, un de ses confrère vint immédiatement vers lui pour attraper la femme.
- Allez bâtard, tue la ! C'est qu'une sauvageonne, après on rentre !
Il regardait son épée et la femme tenu ferme, il hésitait quelque instants et lâchait un soupir. Cette fois-ci, il préférait opter pour réfléchir, bien que n'osant pas plus que cela regarder la sauvageonne dans les yeux.
- Elle pourrait servir à nous expliquer où sont les siens...
- C'est ça ouais, « servir à nous expliquer» comme si ces sauvageons étaient foutus d'expliquer un truc. Tue la !
Il reprenait mieux son épée en main, la brandissait et regardait à nouveau cette femme qu'il devait abattre de sang froid, au même titre que les autres déjà au sol. Il n'avait jamais tué de femme, devait-il vraiment commencer maintenant ?
Et c'était à cause de cet hiver glaciale qui arrivait, que d'autres soucis s'abattaient sur le Nord, en plus de ceux qu'ils avaient déjà : comme s'ils avaient vraiment besoin de ça. Ils avaient été prévenus à de nombreuses reprises, par corbeaux, qu'il fallait se méfier, qu'il fallait faire attention à ce qu'il se préparait. Les enfants rentraient tôt, les filles ne sortaient que peu et les hommes du Nord montaient la garde : les hommes du Nord étaient valeureux et honorable, ils se battaient pour de bonnes choses, du moins... à leur yeux.
Ils avaient eu vent que certains sauvageons tenteraient quoi qu'il arrive de traverser le mur, que certains y étaient parvenus... Et d'autres pas. Pour le coup, ils avaient entendus parler de quelque villages voisins susceptible d'être touché par ces vermines, et ce jour là, Jon et quelque hommes du Nord ont été appelés pour protéger leur landes, rien de très étonnant : ils n'étaient pas sûrs d'avoir vu quelque chose mais il était toujours bon de vérifier et ainsi, éviter tout risque.
Ils étaient tout de même un bon nombre ce jour là, près à toutes éventualités et surtout faire le tour des propriétés appartenant au Nord, quelque patrouilleurs partis en avant vérifiés étaient revenus, clairs, concis : des sauvageons étaient là, à quelque kilomètres. On les reconnaissait vite, ils n'avaient aucune bonne manière, ils étaient vulgaire, sales, même les paysans avaient plus de manière – au sens de Jon.
Il étaient encore en pleine hésitation à partir au Mur, et cela lui donnait d'autant plus raison, visiblement ils n'étaient pas assez pour que des sauvageons réussissent à arriver là.
Jon sautait de sa monture, épée à la main, près à attaquer, ils n'avaient pas vraiment fait de quartier en arrivant, ils n'étaient pas passer par 4 chemins pour leur faire savoir qu'ils arrivaient et d'où ils venaient, en nombre suffisant pour défaire cette troupe.
Il tentait de ne pas faire dans la pitié ni dans la faiblesse, il ne fallait pas réfléchir : chose dont il était tout à fait capable, ne pas réfléchir et agir. Il mit à terre quelque hommes de Mance, la vue du sang était toujours assez surprenante : mais il ne fallait pas réfléchir, ça empêchait d'atteindre le but désiré. Il tuait encore quelque sauvageons avant de tomber sur une femme rousse à cheval, le teint très pâle, visiblement sale, et la voilà qui chargeait sur lui, il s'écartait à temps et profitait de la proximité de la dame pour donner un coup, le cheval ne semblant pas d'accord, ce ne que sa cuisse qui prenait, déchirant tout de même les vêtements, un coup assez fort au moins pour la faire saigner. Tuer une femme... Cela ne faisait pas parti de ses habitudes, c'était même tout à fait étrange d'avoir à tuer une femme... Il repensait à ses leçons, à ses heures d'entraînements mais rien n'y faisait, tuer une femme, il n'y parvenait pas. Mais au moins, elle était tomber de son cheval et il pouvait donner un coup à ce cheval pour qu'il fuit rejoindre les autres montures tentant de s'échapper, un de ses confrère vint immédiatement vers lui pour attraper la femme.
- Allez bâtard, tue la ! C'est qu'une sauvageonne, après on rentre !
Il regardait son épée et la femme tenu ferme, il hésitait quelque instants et lâchait un soupir. Cette fois-ci, il préférait opter pour réfléchir, bien que n'osant pas plus que cela regarder la sauvageonne dans les yeux.
- Elle pourrait servir à nous expliquer où sont les siens...
- C'est ça ouais, « servir à nous expliquer» comme si ces sauvageons étaient foutus d'expliquer un truc. Tue la !
Il reprenait mieux son épée en main, la brandissait et regardait à nouveau cette femme qu'il devait abattre de sang froid, au même titre que les autres déjà au sol. Il n'avait jamais tué de femme, devait-il vraiment commencer maintenant ?
Codage par Jibunnie surNEVER-UTOPIA
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Jon ∞ Ygritte
Ygritte s’était préparée tôt cette journée-là. Elle savait qu’il fallait aller piller des villages non loin. Les hommes en avaient parlé la veille et elle avait demandé à en être. Enfin, demander était un bien grand mot. Elle prenait ce qu’elle voulait. Elle était une femme libre.
Mance était un grand chef et grâce à lui, les sauvageons étaient à présent de l’autre côté du Mur. Ygritte appréciait cette vie, bien plus clémente dans sa dureté que tout ce qu’elle avait vécu jusqu’alors. Sa vie était rythmée par la vie du camp, bien qu’elle apprécie de temps à autre s’isoler et profiter ainsi d’un moment de calme. Elle allait également souvent chasser dans la forêt. Elle avait ainsi rencontré un jeune seigneur fort avenant, Aethon Velaryon. Pactiser avec l’ennemi n’était pas recommandé mais la tentation avait été bien trop forte.
La jeune femme avait donc suivi le petit groupe de sauvageons en direction du village choisi. Naturellement, Ygritte ne tuait jamais pour le plaisir. Si elle y était contrainte, elle se voyait être une adversaire redoutable. Mais en règle générale, les villageois étaient si affolés qu’ils s’enfuyaient sans demander leur reste. Les sauvageons avaient alors le champ libre pour dérober tout ce qu’ils souhaitaient sans se soucier de qui que ce fut.
Alors que les pillages allaient bon train, Ygritte entendit soudainement la sentinelle les alerter. Jusqu’à présent, ils n’avaient pas eu beaucoup de mésaventures avec les Nordiens, leurs razzias étant si rapides que les cavaliers n’avaient pas le temps d’arriver qu’ils étaient déjà partis. Mais par prudence, il y avait toujours quelqu’un pour guetter aux alentours.
Ygritte mit ce qu’elle pouvait sur son cheval et elle sauta dessus, cherchant à s’enfuir. Elle fut cependant rapidement encerclée. Tirant son épée du fourreau, elle chargea l’ennemi, tuant un homme puis un autre. Elle ne faisait aucun quartier. Soudain, elle se retrouva face à face avec un homme brun au regard ténébreux. Malgré son regard qui la troubla un bref instant, elle chargea, épée au clair. Mais alors qu’il l’évitait, elle sentit une violente douleur à la cuisse et elle tomba de selle. Le Nordien l’avait touché. Elle jeta un coup d’œil rapide. Rien de très sérieux. Elle survivrait. Si elle s’en sortait vivante…
L’homme avait frappé son cheval qui, effrayé, s’était enfui. Elle était dans de beaux draps à présent. Mais elle comptait vendre chèrement sa peau. Elle savait ce que risquait une femme si des hommes la prenaient vivante. Elle ne leur laisserait pas l’occasion. Un autre nordien arriva par derrière et se saisit d’elle, la forçant à mettre genoux en terre.
Visiblement, l’homme brun semblait empreint d’hésitations. Ygritte saurait en tirer avantage. Son collègue l’enjoignait de mettre fin à sa vie mais il ne semblait guère décider à s’y résoudre. La sauvageonne le contemplait, son regard froid ne révélant nulle peur apparente. Comme si elle le mettait au défi de le faire. Alors que son geôlier s’était écarté en insistant pour que l’homme brun la tue, Ygritte observait toujours cet homme. Elle lâcha alors d’une voix cassante :
Vas-y, fais-le.
Quelques longues secondes s’écoulèrent pendant lesquels rien ne se produisit. Et puis soudain, un sauvageon attaqua l’autre homme. Ygritte profita de la diversion pour lancer un violent coup de pied dans l’entrejambe de l’homme brun. Ne regardant pas si son coup avait porté et à quel point, elle prit ses jambes à son cou. Mais elle savait qu’il la talonnait. Elle réussit cependant à s’enfuir jusqu’à l’orée du bois non loin. Elle était seule, avec un poursuivant sur le dos. Elle devait s’en débarasser… Mais en même temps, elle ressentait une curiosité sans borne. Pourquoi cet homme ne l'avait-il pas tué ? Elle était à sa merci !
Mance était un grand chef et grâce à lui, les sauvageons étaient à présent de l’autre côté du Mur. Ygritte appréciait cette vie, bien plus clémente dans sa dureté que tout ce qu’elle avait vécu jusqu’alors. Sa vie était rythmée par la vie du camp, bien qu’elle apprécie de temps à autre s’isoler et profiter ainsi d’un moment de calme. Elle allait également souvent chasser dans la forêt. Elle avait ainsi rencontré un jeune seigneur fort avenant, Aethon Velaryon. Pactiser avec l’ennemi n’était pas recommandé mais la tentation avait été bien trop forte.
La jeune femme avait donc suivi le petit groupe de sauvageons en direction du village choisi. Naturellement, Ygritte ne tuait jamais pour le plaisir. Si elle y était contrainte, elle se voyait être une adversaire redoutable. Mais en règle générale, les villageois étaient si affolés qu’ils s’enfuyaient sans demander leur reste. Les sauvageons avaient alors le champ libre pour dérober tout ce qu’ils souhaitaient sans se soucier de qui que ce fut.
Alors que les pillages allaient bon train, Ygritte entendit soudainement la sentinelle les alerter. Jusqu’à présent, ils n’avaient pas eu beaucoup de mésaventures avec les Nordiens, leurs razzias étant si rapides que les cavaliers n’avaient pas le temps d’arriver qu’ils étaient déjà partis. Mais par prudence, il y avait toujours quelqu’un pour guetter aux alentours.
Ygritte mit ce qu’elle pouvait sur son cheval et elle sauta dessus, cherchant à s’enfuir. Elle fut cependant rapidement encerclée. Tirant son épée du fourreau, elle chargea l’ennemi, tuant un homme puis un autre. Elle ne faisait aucun quartier. Soudain, elle se retrouva face à face avec un homme brun au regard ténébreux. Malgré son regard qui la troubla un bref instant, elle chargea, épée au clair. Mais alors qu’il l’évitait, elle sentit une violente douleur à la cuisse et elle tomba de selle. Le Nordien l’avait touché. Elle jeta un coup d’œil rapide. Rien de très sérieux. Elle survivrait. Si elle s’en sortait vivante…
L’homme avait frappé son cheval qui, effrayé, s’était enfui. Elle était dans de beaux draps à présent. Mais elle comptait vendre chèrement sa peau. Elle savait ce que risquait une femme si des hommes la prenaient vivante. Elle ne leur laisserait pas l’occasion. Un autre nordien arriva par derrière et se saisit d’elle, la forçant à mettre genoux en terre.
Visiblement, l’homme brun semblait empreint d’hésitations. Ygritte saurait en tirer avantage. Son collègue l’enjoignait de mettre fin à sa vie mais il ne semblait guère décider à s’y résoudre. La sauvageonne le contemplait, son regard froid ne révélant nulle peur apparente. Comme si elle le mettait au défi de le faire. Alors que son geôlier s’était écarté en insistant pour que l’homme brun la tue, Ygritte observait toujours cet homme. Elle lâcha alors d’une voix cassante :
Vas-y, fais-le.
Quelques longues secondes s’écoulèrent pendant lesquels rien ne se produisit. Et puis soudain, un sauvageon attaqua l’autre homme. Ygritte profita de la diversion pour lancer un violent coup de pied dans l’entrejambe de l’homme brun. Ne regardant pas si son coup avait porté et à quel point, elle prit ses jambes à son cou. Mais elle savait qu’il la talonnait. Elle réussit cependant à s’enfuir jusqu’à l’orée du bois non loin. Elle était seule, avec un poursuivant sur le dos. Elle devait s’en débarasser… Mais en même temps, elle ressentait une curiosité sans borne. Pourquoi cet homme ne l'avait-il pas tué ? Elle était à sa merci !
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Jon ne se posait pas toujours beaucoup de questions lors de combats. Il n'était pas né pour tuer : il faisait ce qu'il devait être fait, ce que son père lui avait enseigné. Un homme du Nord ne tue pas par plaisir, il fait son devoir. Un homme s'échappait du Mur ? Il fallait le tuer car il avait manqué à ses promesses et aucun homme manquant à ses promesses n'avait de place dans ce monde. Jon avait toujours pris exemple sur son père, il ne tuait pas par plaisir mais parce que cela s'imposait à lui. Ces sauvageons avaient tués bien des gens avant eux, quoi de plus logique donc que rappeler à ces sauvageons que les hommes de Winterfell ne sont jamais loin ?
Face à cette sauvageonne rousse, quelque chose le frappait : c'était une femme. Il n'avait jamais tué de femme jusqu'ici. Il n'avait jamais eu non plus à en tuer et voilà qu'on lui balançait cette sauvageonne pour lui couper la tête. Et voilà qu'elle lui répondait sèchement "vas-y, fais-le". Il haussait un sourcil : pour qui se prenait-elle ? Les sauvageons ne tenaient donc que si peu à leur vie pour ordonner qu'on leur coupe la tête ? Il la jaugeait quelque instants voir si elle était si sérieuse que ça mais hélas, un sauvageon débarquait et attaquait son compagnon et la rousse profitait pour partir en lui donnant un coup. Il gardait pour lui un grondement et faisait de son mieux pour se relever pour suivre la sauvageonne. Mais il ne s'inquiétait pas vraiment. Car il avait un ami fidèle sur qui comptait et celui-ci débarquait : un loup géant si blanc que la neige et aux yeux rouge comme le sang. Il ne pouvait grogner ni hurler mais sa présence imposante aura au moins assez ralenti la sauvageonne face à qui il s'était imposé pour que Jon l'attrape et avec l'aide de ses compagnons l'attache.
- Faire quoi ?
Il soufflait un peu et riait presque, les sauvageons avaient été rassemblés, tués, des corps gisaient ça et là, certains s'étaient probablement échappés mais ce massacre leur en dirait sûrement long sur la rapidité à agir des hommes du Nord.
Face à cette sauvageonne rousse, quelque chose le frappait : c'était une femme. Il n'avait jamais tué de femme jusqu'ici. Il n'avait jamais eu non plus à en tuer et voilà qu'on lui balançait cette sauvageonne pour lui couper la tête. Et voilà qu'elle lui répondait sèchement "vas-y, fais-le". Il haussait un sourcil : pour qui se prenait-elle ? Les sauvageons ne tenaient donc que si peu à leur vie pour ordonner qu'on leur coupe la tête ? Il la jaugeait quelque instants voir si elle était si sérieuse que ça mais hélas, un sauvageon débarquait et attaquait son compagnon et la rousse profitait pour partir en lui donnant un coup. Il gardait pour lui un grondement et faisait de son mieux pour se relever pour suivre la sauvageonne. Mais il ne s'inquiétait pas vraiment. Car il avait un ami fidèle sur qui comptait et celui-ci débarquait : un loup géant si blanc que la neige et aux yeux rouge comme le sang. Il ne pouvait grogner ni hurler mais sa présence imposante aura au moins assez ralenti la sauvageonne face à qui il s'était imposé pour que Jon l'attrape et avec l'aide de ses compagnons l'attache.
- Faire quoi ?
Il soufflait un peu et riait presque, les sauvageons avaient été rassemblés, tués, des corps gisaient ça et là, certains s'étaient probablement échappés mais ce massacre leur en dirait sûrement long sur la rapidité à agir des hommes du Nord.
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