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Des rires dans les couloirs

Arwen Wydman
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Arwen Wydman

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25e RP


   
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Titre du rp
Forchant | An 310, lune 5, semaine 1

« Mais merde, quoi mec ! »*

Décidément… Il y avait des serviteurs de nos jours qui ne savaient plus s’exprimer comme il fallait… « Mec ». Était-ce un mot venu d’Essos ? Pourtant Forchant n’était pas spécialement un endroit où le commerce d’Essos était réputé ! Enfin, qu’importe, je foudroyais le pauvre serviteur du regard, lui et son comparse devinrent pivoines et s’éloignèrent à toute vitesse. Je soupirais longuement. Il n’y avait vraiment plus de petit personnel de nos jours ! Je secouai un peu la tête avant de me diriger vers un salon que je connaissais bien, j’y avais passé des heures, enfant, à y jouer avec Gerold. J’avançai sans problème, ces couloirs de ma demeure, de Forchant n’avait aucun secret pour moi. Je repensais à la lettre de Gerold, il y avait beaucoup de chose à dire entre nous, parler de vive voix serait sans doute bien mieux, mais cette idée ne serait pas si facile que cela à mettre en place. Je devrais en parler à Oscar, pas aujourd’hui en tout cas. Je posai ma main sur la poignée de la porte qui étouffait les hurlements de rire. Je la poussai, délicatement pour voir un spectacle attendrissant qui fit fondre mon cœur.

Maegor aurait adoré voir cela.

La pensée avait traversé mon esprit alors que je voyais mes jumeaux debout sur un canapé avec Rose, une épée en bois à la main qui les défiait. Ils n’étaient pas seuls, il y avait d’autres de leurs cousins, c’était un véritable champ de bataille, visiblement, mes fils avaient décidé encore de l’histoire parce que Nestor donnait les directives. Plongés dans leur jeu, ils ne m’avaient pas vu. Je me faufilai, silencieusement, dans la pièce alors que Rose frappait, gentiment, un de ses cousins au flanc. Il poussa un grand cri, de rire surtout, et s’effondra au sol en criant encore plus fort :

« Je me meurs ! Je me meurs ! »

Pas de doute, Rose savait se retenir, c’était tant mieux, Corwyn finit par me voir et il sauta de sa tour.

« Mère ! »


Il se précipita vers moi pour se jeter dans mes bras. Contrairement aux grands, où j’avais toujours étais beaucoup plus réservée dans mes rapports avec eux, avec les plus jeunes, j’étais bien plus câlin et bisous. Je le saisis pour le serrer contre moi.

« J’ai vu que vous jouiez tous ensemble, c’était bien ?
- Nous combattions des abeilles géantes et des papillons carnivores venues des îles d’été ! »

Magnifique. Pourquoi mes enfants avaient toujours ce genre d’idée ? Et puis quoi encore… Je retiens un soupir.

« Vous avez de ces idées les enfants. Rose tu étais… ?
- La reine des guêpes ! »

Parfait. J’eus un sourire avant que Nestor coure nous rejoindre et s’accrocher à mes jupes.

« Jouez avec nous mère ! »

Jouer avec eux ? Et pourquoi faire encore ? Enfin, c’était des jeux d’enfants ! Ils ne voulaient sûrement pas la présence d’une adulte ! Les cousins se regardèrent, un peu surpris.

« S’il vous plaît mère ! On a besoin d’une reine à délivrer !
- Moi ? Une reine ? En ai-je l’air ? »

Il eut un silence puis Corwyn me lâcha pour courir récupérer je ne sais quoi, ah ! Il me semblait que c’était un vieux bijou à ma mère… Il me semblait qu’ils avaient emprunté un collier.

« Pour votre tiare ! Les autres ? »

Visiblement les autres étaient tout à fait d’accord pour avoir une reine ! Qui étais-je donc pour leur refuser le plaisir de jouer avec eux. J’acceptais de porter sur mon front le bijou pour jouer quelque temps pour leur faire plaisir. Je pouvais bien admettre en moi-même que j’avais adoré passer ce moment avec mes enfants. Même si je finis par leur demander de ranger et je confiais à Nestor le collier pour qu’il aille le rendre à sa grand-mère alors que Rose et Corwyn s’accrochèrent à mes mains alors que je les menais à nos appartements et je soupirais longuement en voyant leur état. Ils étaient couverts de poussières et de taches.

« Mais par les Sept… Comment vous faites pour toujours vous tacher dans tous les sens !
- On a fait du dessin avec le Mestre ! On a écrit tout plein d’histoire ! »

Comment dire non à cette bouille d’ange. Je pinçai malgré tout sa joue en levant les yeux au ciel, comment dire non à mon adorable fils ? Je fronçai les sourcils en voyant Rose rôder autour de mon bureau.

« Rose !
- Vous écriviez à qui ? »

Petite fouineuse. Je fronçai les sourcils avant de lui faire signe de venir pour que je la débarbouille moi-même avec un soupir. Rose se laissa faire sans trop protester alors que Nestor revenait, la bouche pleine. Oh non… Mère avait encore cédé à ces yeux de chien battu et avait dû lui donner quelque chose. Corwyn c’était installé sur l’un des canapés pour relire les leçons du matin.

« Nestor… nous allons bientôt manger, penses-tu que c’était le moment pour grignoter ?
- Ce n’était qu’un bout de brioche mère ! »

Soit… Soit… que pouvais-je faire contre la grand-mère ? Absolument rien. Autant laisser couler. Du moment que mes enfants étaient heureux, je ne pouvais pas demander beaucoup plus aux sept, n’est-ce pas ? Rose revient vers moi.

« Mère, à qui écriviez-vous ?
- À votre cousin Gerold. La main du roi. »

J’écrivais toujours aussi à Maegor, même s’il était sûrement mort, puisque je n’avais aucune nouvelle. Enfin, non, il n’était pas mort, peut-être me détestait-il maintenant ? C’était possible. Je ne cherchais pas à comprendre, je ne parlais pas de sentiments dans mes lettres, je parlais uniquement des enfants, Corwyn s’approcha de moi.

« Mère, est-ce qu’on peut lui écrire ?
- Que veux-tu lui raconter ? »

Il échangea un regard complice avec son frère qui fit une grimace. Je ne comprendrais jamais mes jumeaux.

« On veut lui écrire une histoire !
- D’accord… Une histoire de quoi ?
- Celle qu’on a dans le salon avec les draps. S’il te plaît !
- D’accord, mais je relierais. Et toi Rose ?
- Je pourrais écrire à Lucerys demain ?
- Oui. »

Elle écrivait une à deux lettres par jour à son frère. Je me demandais s’il y avait assez de corbeaux pour la correspondance de ces deux-là. Mais si cela pouvait les soulager, qui étais-je pour m’interposer ? Juste leur mère.

*Les salauds Gentilhommes Tome 1

DRACARYS
@Arwen Wydman | couleur dialogue



   
   
« I turn at last to paths that lead home »
~I saw the light fade from the sky. On the wind I heard a sigh. As the snowflakes cover my fallen brothers. I will sing this last goodbye Endlesslove. The Last Goodbye.