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Tritons et Dragons [PV Wynafryd]

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Aegon éructait de rage.

Comment les choses avaient put à ce point partir de travers ? Comment avait-il put se retrouver dans une situation pareille ? Le jeune prince se sentait à la fois en colère mais aussi perdu et complètement décontenancé par se qui s'était déroulé dans la salle du conseil devant le trône de barral des seigneurs du Val. Il ne savait pas s'il avait bien fait de défier son père de cette façon et de lui dire de se taire à partir de maintenant, mais avait-il vraiment eu le choix ? Ses révélations fracassantes avaient faillit mettre en péril tout ce pour quoi ils tentaient de travailler. Rhaegar aurait aussi bien put tenter de saboter l'alliance avec le Val qu'il ne s'y serait certainement pas prit autrement. En tout cas, Aegon ne voyait pas se qu'il aurait put faire de plus.

Il avait besoin d'air. Besoin de respirer et de se calmer. Beaucoup de choses étaient arrivées dernièrement. Trop sans doute. Il avait l'impression d'avoir sans arrêt courut à droite à gauche. Sans jamais quoi que se soit qui lui permette de s'arrêter ou tout du moins de ralentir.

Si on lui avait demandé à combien de temps s'était écoulé depuis le mariage de Daenerys et la dernière fois qu'il avait mis les pieds aux Eyriés, il aurait certainement chiffré cela à une dizaine d'années. Cela lui paraissait bien loin et il avait l'impression que c'était une tout autre personne qui avait assisté à ces événements.

C'était surprenant à quel point une situation peu dégénérer rapidement.

Mais le plus dérangeant, c'était que lorsqu'il regardait son propre passé, il avait l'impression que tout cela se trouvait noyé dans un nuage rose et plein de barbe à papa cotonneuse et niaise. Et il se demandait vraiment s'il était préférable de revenir à cela. Il avait l'impression de n'avoir servit à rien et de n'avoir été qu'une ombre pendant les quinze premières années de sa vie. Et maintenant que la guerre s'était déclenchée, il se sentait tellement plus vivant. Il n'avait pas l'impression d'avoir fait grand chose par le passé. Et pourtant, il avait combattu avec succès des Immaculés. En soit, c'était un exploit dont n'importe qui pouvait être fier. Mais cela aussi lui semblait risible. Tout le monde avait retenu le nom de Rowen Hightower comme celui de l'illustre défenseur de la cité de Port Réal parce qu'il avait combattu des éléphants de guerre et qu'il y avait gagné la main de Rhaenys. Peu avaient l'air de se souvenir que Rowen Hightower ne défendait qu'une moitié de la ville et que c'était lui qui avait défendu l'autre avec succès. Lui qui avait tué des centaines d'Immaculés qui avaient brûlé vif. Lui qui avait fait une percé dans les rangs Dothrakis. Lui encore qui avait chargé et mis hors combat les trébuchets de Stannis Baratheon.

Le jeune prince se força à se calmer et à respirer calmement pour évacuer cette bile qui venait le ronger. Toute cette colère enfermée de ne pas parvenir à sortir de l'ombre, il fallait qu'il lui trouve un meilleur usage. Il fallait qu'il la tourne contre Viserys et uniquement contre Viserys. Il fallut que se soit lui qui le tue.

L'air des jardins était calme et appaisant. On entendait à peine les conversation qui animaient encore un peu plus loin le château. Et pour peu que le vent fasse danser les feuilles des arbres, elles étaient totalement masquée. Les yeux fermés, Aegon se força à respirer pour retrouver son calme. Il devait laisser ses frustrations infantile le quitter, s'écouler le long de ses membres pour venir dans le sol et disparaître. Il y avait plus en jeu que son orgueuil d'être reconnu pour ses actes. Il était le Prince de Peyredragon, l'héritier du Trône de Fer, dans ses veines coulait le sang de l'Antique Valyria, il était de la lignée du Conquérant. Il devait faire honneur à son nom. Peu importait comment l'Histoire se souviendrait de lui. Il devait pouvoir se présenter devant les Sept sans ressentir la honte.

Peu importe comment on le traitait. Le royaume valait tellement plus que sa personne.

Mais par les Sept, Viserys allait mourir.

Un frollement inhabituel tira le jeune prince de ses pensées. Il jeta un regard derrière lui pour voir la silhouette d'une jeune femme brune. Un instant, il se demanda de qui il pouvait s'agir, ne la reconnaissant pas immédiatement dans les ombres du jardin avait de parvenir à distinguer son visage.

Il lui offrit un léger sourire.

« Lady Manderly. Vou aussi vous venez rechercher le calme de ce bosquet ? »
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Les Eyriés
Aegon Targaryen & Wynafryd Manderly


TRITONS ET DRAGONS


Année 299, 5e lune, 2e semaine

Wynafryd n’avait pas eu le temps de s’ennuyer depuis son arrivée dans le Val. Entre la course presque effrénée pour arriver à temps et pouvoir assister à la cérémonie dédiée à Jon Arryn, puis le tournant politique que cette dernière avait prise, il y avait de quoi faire. La jeune Manderly avait été ravie de ne pas être laissée de côté et de pouvoir assister à une telle réunion, malheureusement, celle-ci ne l’avait pas totalement rassurée. Les mots qui avaient été employés pour décrire Viserys n’étaient pas tendres. Bien sûr, elle connaissait déjà sa réputation, mais elle s’était dit que comme partout, il y avait aussi une partie de légende urbaine. Alors certes, elle ne l’avait pas rencontré de ses propres yeux et ceux qui avaient parlé de lui avait tout intérêt à intimer la terreur à son égard au public du Val… Mais c’était des gens qui l’avaient vraiment côtoyé et l’expression sur leur visage ne laissait guère de doute quant à la véracité de leurs propos.

La jeune femme avait accepté l’invitation à dîner que lui avait proposé le nouveau Lord du Val et en attendant que ça soit l’heure, elle avait regagné les appartements qu’on lui avait attribués dans la tour de La Vierge. Elle avait retrouvé là-bas sa dame de compagnie qui l’avait aidé à changer de tenue pour quelque chose d’un peu plus confortable et surtout de plus chaud. A cette altitude, cela ne faisait plus aucun doute, l’hiver arrivait et rapidement. Gyles l’avait rejoint un peu plus tard pour s’assurer qu’elle allait bien et prendre des nouvelles des évènements. Elle lui fit un rapport complet et lui partagea ses craintes sur l’avenir qui se dessinait pour Westeros. Elle ne savait pas encore ce qu’elle devait faire dans l’immédiat. Reprendre la route au plus vite ? Mais pour aller où ? Continuer comme elle l’avait prévu initialement ? Ou retourner au Nord dans le but de rapporter les nouvelles et peut-être espérer un rassemblement des troupes ? Et Wylla dans tout ça ? La jolie brune finit par congédier son ami, voulant un peu de repos et de calme. Une fois la porte refermée, elle se laissa tomber en travers du lit et essaya de trouver une solution.

Mais comme après plusieurs longues minutes, elle n’avait toujours pas réussi à pencher vers la solution qu’elle voulait être la meilleure, elle décida qu’elle avait besoin de changer d’air, peut-être que l’air frais et vivifiant des Eyriés lui ferait du bien, que la marche lui permettrait d’y voir plus clair. Son mestre, un vieux Lannister de naissance, lui avait déjà parlé des jardins du château, qui à l’origine auraient dû être un bois sacré, elle était curieuse de voir à quoi il ressemblait, peut-être qu’elle retrouverait là-bas quelque chose de familier qui l’aiderait. Après tout, à Blancport, c’était bien dans le bois sacré qu’elle s’isolait pour réfléchir au mieux. Sur la route, elle ne croisa pas grand monde, tout le monde devait être dans ses propres appartements ou rassemblés dans la pièce principale. Après quelques escaliers et plusieurs couloirs, elle arriva enfin dans le jardin. D’un rapide coup d’œil en l’air, elle vit qu’il n’y avait personne sur la terrasse qui le surplombait… Elle y serait sûrement tranquille. A cause de la multitude de buissons, elle ne se rendit pas tout de suite compte qu’elle n’était pas seule. Elle avançait lentement vers le fond du jardin, admirant au passage toutes les statues qui le décoraient. Une voix familière finit par la faire sursauter. C’était le prince. Elle lui rendit son sourire, légèrement gênée et fit une courbette pour le saluer.

« C’était en effet mon espoir mon Prince. Mais si ma présence vous dérange, j’irais me trouver un autre lieu paisible. »

Elle avait gardé la tête baissée. S’il y avait bien une personne qu’elle ne voulait pas contrarier, c’était Aegon. Son discours et son comportement avait eu leur petit effet sur Wynafryd. Au-delà d’être un beau jeune homme de son âge, comme elle avait pu s’en rendre compte dès le premier regard, elle avait apprécié son comportement et ses discours. Certes, son intervention après l’argumentaire de son père avait été très remarqué et sûrement pas des plus subtiles, mais dans le fond, elle l’avait trouvé nécessaire. Même si Raeghar ne plaisait plus à tout le monde, le fait qu’Aegon soit son héritier devait tout de même compter pour quelque chose… surtout face à Viserys. Du moins c’était ce que la nordienne pensait.

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Aegon fut quelque peu soulager de constater qu'il n'avait pas fait erreur sur la personne. Les dames prennent en général assez mal qu'on les confonde avec une autre. Il faut toujours se montrer assez prudent lorsque l'on agis avec elle faute de quoi on se retrouve avec une réputation de goujat avant même d'avoir eu le temps de comprendre son erreur. Non pas que ce genre de futilité soit particulièrement importante étant donné les conditions actuelles du royaume, mais Aegon préférait éviter de se fermer des portes parce qu'il aurait vexé une dame. Après tout, il était le seul de la famille royale encore à marier. Difficile de dire si on pouvait compter Viserys dans le lot. Mais puisque de toute façon Viserys aurait bientôt le grand plaisir de découvrir la couleur de ses propres tripes, cela n'avait en fait qu'une importance assez limitée.

Mais chaque chose en son temps. Déjà, il fallait qu'il réussisse à ne pas se comporter comme une espèce de gros goujat avec la demoiselle qui lui faisait face et il aurait toute la l’attitude pour réfléchir à la façon la plus inventive de réduire son oncle en miette par la suite. Il ne fallait pas mettre la charrue avant les bœufs.

Pour être parfaitement honnête, il avait été quelque peu surpris de découvrir des nordiennes aux Eyriés. Bien qu'en y réfléchissant, c'était somme toute assez cohérent. Même s'ils avaient perdu la guerre, les Arryn et les Stark n'en avaient pas moins toujours entretenu de bonnes relations. Le vieux Lord Manderly devait certainement être un ancien compagnon d'arme de Jon Arryn. En tout cas, le prince ne prenait guère de risque à faire ces suppositions.

Assez rapidement, Aegon s'efforça de se remettre en tête se qu'il savait de cette petite famille. Blason et devise, c'était la partie facile et la base. Il ne s'agissait pas d'une obscure lignée perdue dans le fin fond du trou du cul des Îles de Fer, mais d'une grande et noble famille du Nord. S'il se souvenait bien, Lord Manderly était connu pour son grand appétit et sa pense prohéminente. Une caractéristique physique à laquelle se fille avait de toute évidence échappé. Mais la famille ne se résumait pas à cela. C'était aussi de vaste terre, un grand nombre de lord vassaux et de chevaliers fieffé, une des plus puissante famille du Nord et assurément sa plus grande fortune, dépassant de loin les Stark grâce aux recette de Blancport qui, bien que modeste, était le premier et principal port de commerce maritime du Nord. Et quant on connaissait les conditions de voyage dans le Neck, rien d'étonnant à se qu'une grande partie des marchandises transitent par Blancport pour rejoindre le Nord, gonflant au passage la bourse et le ventre de son seigneur.

En résumé, les Manderly étaient, sans mauvais jeu de mot, des gros poissons.

Enfin, il y avait un truc qu'il oubliait quant à sa jolie interlocutrice. Quelque chose qui concernait sa famille mais dont il ne parvenait pas à se rappeler.

En tant que futur roi, on avait très tôt commencé à lui apprendre l'Histoire ainsi que ceux qui l'avait faite. La géographie, la généalogie également. Bien entendu, celle des Targaryen en tête. Il aurait été assez honteux pour un prince de ne pas réussir à faire la différence entre ses ancêtres, quant bien même ils étaient nommés exactement de la même manière et n'avaient pas le bon goût d'avoir accédé au trône pour se voir garnir d'un numéro. On lui avait aussi apprit la généalogie récente de grandes familles dont celles des Manderly, mais il n'arrivait pas à se remémorer exactement cet arbre.

Wynafryd était l’aînée. De cela il se rappelait. Il avait toujours prit bien soin de noter les noms des aînés, tout simplement parce qu'il savait que se serait avec eux qu'il aurait surtout à traiter lorsqu'il monterait sur le trône. Mais pour le reste, cette famille lui restait assez obscure quant bien même une voix persistante dans sa tête lui disait qu'il y avait un élément important dedans.

« Inutile de vous retirer madame, ce jardin est bien assez calme pour nous deux. »

Oui, inutile qu'elle s'en aille. Il aurait put le demander, mais il n'y voyait aucun intérêt et à vrai dire, la présence de la jeune femme était plutôt pour l'apaiser qu'autre chose. Elle avait ce maintient noble et posé de vieille noblesse qui semblait faire défaut à tant de demoiselle de ce temps alors que c'était une qualité si hautement appréciable. Elle n'était en rien en train de minauder ou de pousser un de ces si irritants gloussements. Non, lorsqu'elle s'était inclinée, elle l'avait fait avec élégance et elle ne se comportait en rien comme une gourde alors qu'elle se relevait devant son prince. Lorsqu'elle avait parlé, elle l'avait fait avec grâce et avec calme, que s soit dans l'intimité de ce jardin ou plus tôt dans la salle du conseil.

Et Aegon se sentit soudainement stupide de se rendre compte que de longues minutes de silence venaient tout juste de s'écouler sans qu'il vienne à ouvrir la bouche. Il fallait trouver quelque chose à dire et si possible rapidement avant d'être prit pour un pauvre idiot inintéressant.

« Avez-vous lut le Compedium de jade, lady Manderly ? »

Aegon ne l'avait jamais fait. Apparemment, c'était un manquement dans son éducation, surtout depuis qu'il avait effectué le voyage au Mur. Mais le jeune prince s'était toujours bien plus préoccupé de la science des armes et du gouvernement très concrète et n'avait jamais montré un grand intérêt aux légendes et aux textes sacrés. Pensez donc. Quant bien même le Grand Septon lui avait offert un superbe exemplaire de l’Étoile à Sept Branches, l'ouvrage avait eu dans le bureau d'Aegon une formidable carrière de presse-papier.

Bon, il fallait avouer, comme sujet de conversation, il y a plus sexy que les bouquins. Mais sait-on jamais. Le fantasme de la bibliothécaire coquine n'est pas apparut par hasard. Et puis, Mélissandre a déjà démontré de très nombreuses fois que le contenu de ce foutu bouquin peu avoir un haut degré de sexitude. Même s'il y a un certain degré d'injustice dans le fait que les hommes peuvent baver devant la prêtresses rouge, mais que peu de femmes sont en émois devant le poivrot rougeaud de Thoros de Myr.
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Les Eyriés
Aegon Targaryen & Wynafryd Manderly


TRITONS ET DRAGONS


Année 299, 5e lune, 2e semaine

Elle qui avait voulu faire plus amples connaissances avec le Prince, elle allait être servie. Mais ne s'y attendant pas, elle se sentait à présent démunie. Wynafryd avait toujours sur sa place. Elle savait qu'elle venait d'une des familles les plus puissantes du Nord de part leurs richesses, mais elle savait aussi qu'ils étaient en dessous des Stark, les vassaux de la région. Alors là, que représentait-elle par rapport à la famille royale ? Plus tôt dans la journée, lors de la réunion en petit comité, les choses étaient différentes, elle y avait joué le rôle d'émissaire pour sa région, chacun autour de la table avait eu rôle à jouer, défendait une position précise. Mais là, en tête à tête dans le jardin, elle ne se voyait guère être quiconque que Wynafryd, une jeune dame Nordienne de dix-huit ans et elle se sentait gênée. Il lui fallut une longue minute pour calmer la tempête qui battait dans son esprit. Il lui suffisait de faire comme d'habitude, comme on lui avait inculqué durant toutes ses années... rester calme et souriante, ne pas trop parler, ne pas poster trop de questions... bref être un bel ornement pour l’œil et non point une douleur pour l'oreille comme l'aimait à répéter sans cesse sa mère. Aegon lui paraissait être quelqu'un de très intéressant de par ses aventures notamment et elle mourrait d'envie de faire plus ample connaissance avec lui, mais elle savait aussi pertinemment qu'elle ne pouvait pas se comporter avec lui, comme elle l'aurait fait avec n'importe qui. Elle préférait d'abord tâter le terrain prudemment. Après tout, qu'est-ce qui lui garantissait qu'il était gentil et agréable et qu'il ne tenait pas de son oncle ? Wynafryd en frissonna rien qu'à l'idée d'un jour croiser la route d'une personne aussi tordue mentalement.

Aegon lui répondit calmement qu'elle pouvait rester, ne troublant pas particulièrement son calme. Alors elle le remercia d'un beau sourire et d'une courbette de la tête.

« Merci, c'est très aimable à vous mon Prince. »

Il n'y avait aucun mal à réitérer son allégeance. Elle espérait simplement qu'il n'y verrait pas une quelconque hypocrisie. Elle vint s'installer sur un banc à côté du sien. Elle allait dire quelque chose, une banalité, quand elle vit qu'Aegon était perdu dans ses pensées, alors elle se retint, attendant qu'il entame la conversation s'il le voulait. Après tout elle pouvait bien profiter du calme pour réfléchir puisque c'était dans ce but qu'elle avait voulu rejoindre le jardin. Est-ce qu'elle trouverait sa réponse ici ? Peut-être, du moins elle l'espérait, elle détestait vraiment ses moments de doutes et plus généralement l'absence de certitudes concernant l'avenir. C'est sur cette pensée qu'elle s'arrêta puisque Aegon s'adressa de nouveau à elle. Étrange question que la sienne d'ailleurs, il lui fallut quelques secondes pour retrouver une contenance et répondre dignement à la question.

« Pas tout à fait s'il on puit dire, mon Prince. Nous n'en n'avons pas d'exemplaire complet dans notre bibliothèque de Chateauneuf, juste quelques extraits par ci, par là.   Par contre mon grand-père, Lord Manderly, a eu l'occasion de feuilleter celui de Chateaunoir lors d'une visite il y a déjà bien longtemps au Mur. Et il m'en relatait certains passages lorsque je n'étais encore qu'une enfant. Ça change pas mal de nos contes Ouestriens. »

Un sourire nostalgique s'était dessiné sur le visage de Wynafryd. Elle ne gardait que de bons souvenirs de ces moments-là. Il n'y avait pas de moments particuliers où Wyman lui racontait des histoires, ça pouvait être quand elle était malade, juste avant d'aller se coucher ou par des après-midis de tempête, bref, dès que l'envie lui prenait. Bien sûr Wyman lui avait apprit toutes sortes de choses concrètes sur la politique, sur les familles de Westeros, mais il avait toujours aimé lui raconter toutes sortes de contes et de légendes pour qu'elle soit capable d'en tirer des conclusions par elle-même. Il n'avait pas tellement voulu lui dire que telle ou telle famille était infréquentable, il avait voulu que sa petite fille se forge ses propres valeurs et il en était très fier aujourd'hui.

« Et vous ? »

Demanda-t-elle en tournant la tête vers lui. Mais elle se sentit idiote soudainement, s'il lui parlait spécifiquement de ce livre, c'est qu'il l'avait sans doute lui même lu. Elle se mordit nerveusement la lèvre à l'idée de passer pour une gourde à ses yeux.

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