Of darkness and light (daenerys)
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Of darkness and light
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Un vent frais soufflait sur la plaine verdoyante et le ciel, d'un gris très clair, annonçait une possible pluie en fin de journée. A l'horizon, les forets courraient jusqu'aux domaines de Castel-Lychester et Bonru, qu'ils avaient passé une paire de jours plus tôt, faisant face aux derniers bois les séparant de leur destination. « L'on me dit que nous serons à la Haye-Pierre avant la tombée de la nuit. » annonça Brynden tandis qu'il rejoignait son épouse, s'approchant de sa monture pour en vérifier la selle. Il était impressionné par sa volonté, une volonté qu'elle ne lui avait jamais montré avant d'arriver, quelques lunes plus tôt, à Vivesaigues. Brynden savait qu'elle n'était plus la Daenerys qu'il avait laissé lors de son départ pour Winterfell, mais il ne pensait pas que l'éclosion de Rhaellon eut pu changer ainsi sa compagne. Il ne s'en plaignait guère, il appréciait cette assurance nouvelle qu'elle tentait de se donner, cette détermination qui brillait dans son regard alors même que l'inconfort la faisait grimacer lorsqu'il l'aidait à descendre de cheval. Cela passerait, lui avait-il dit le second soir de leur départ de Vivesaigues en direction de la demeure des Ryger. Devenir cavalier ne s'improvisait pas et elle avait toujours été habituée à voyager en carrosse, il était normal que son corps souffre un peu de l'exercice qu'il lui imposait depuis plusieurs semaines. Cependant, il admettait qu'il était un peu cruel depuis qu'un corbeau en provenance de la Haye-Pierre lui était parvenu, changeant leurs plans et hâtant Brynden vers l'ancienne demeure des Bracken. Il aurait pu laisser Daenerys derrière lui, Lord Ryger était d'une grande amabilité et la présence d'une princesse honorait sa famille et sa demeure. Il aurait aussi pu l'envoyer seule à Bel-Accueil et l'y rejoindre plus tard, la laissant constater par elle même la régence que Ser Desmond offrait à sa fille unique. Mais cela aurait été lui refuser d'être également la suzeraine des temps de guerre et la repousser des marques d'autorité. S'il voulait que Daenerys prenne pleinement la place qui était sienne, s'il voulait que le plan fonctionne dans les esprits des conflanais, elle devait aussi être présente pour voir de ses yeux la trahison et le chaos. Et puisqu'il lui avait laissé le droit de juger de ce qui serait fait des femmes, il ne pouvait pas lui épargner cette visite, dut-elle souffrir de la chevauchée. « Dans quelques heures, tout sera fini ... Ça ira pour toi ? » lui demanda-t-il, usant du tutoiement qu'il ne lui offrait qu'en privé, profitant de l'absence de leur escorte, occupée à se dégourdir les jambes et à se rafraichir avant de reprendre la route.
Du coup de l'oeil il voyait Ser Jorah aider Lady Vittany à marcher tandis qu'Edmund discutait avec quelques hommes, une gourde à la main. Ils étaient tous fatigués, épuisés par le rythme vif qu'imposait Brynden mais de tous, c'était pour elle qu'il s'inquiétait. Elle la princesse qui avait toujours été si fragile. Elle, la soeur endeuillée qu'il n'avait pas vu pleurer une seule fois. Elle qui n'avait rien d'une cavalier et qui chevauchait pourtant depuis près d'une semaine. « Je peux ordonner que la pause soit plus longue même si je pense que tu seras plus qu'heureuse de prendre un bain brulant à notre arrivée. » ajouta-t-il, cherchant à éveiller son envie de terminer leur voyage et, enfin, de mettre un pied à terre pour quelques jours. L'objet de cet empressement, Lythène Bracken, l'attendrait bien quelques heures de plus mais il voulait en finir. Il regrettait, par moment, de ne pas avoir fait raser ce maudit château et le souvenir de la famille qui y avait vécu. Pour ce que Jonos Bracken avait fait à son père. Pour les multiples trahisons dont la famille s'étaient rendue coupable au fils des siècles. Pour le souvenir de ses propres ancêtres et de la guerre ancestrale qu'ils menaient contre eux. Mais la Haye-Pierre restait un endroit stratégique, un château d'importance à quelques lieues de la Route de la Rivière bien qu'aujourd'hui, il ne soit le pâle écho d'une grandeur passée. Peut être le ferait-il détruire, une fois la guerre finie, songea-t-il sérieusement. Laisser ainsi la trace, ou plutôt rayer de l'histoire, le nom de Bracken et les terribles évènements qui leur étaient liés.
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@Brynden Nerbosc & Daenerys Targaryen
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Un simple divertissement. C'est ce que c'était au départ. Un passe-temps entre deux enfants privés d'une vie des plus ordinaires. Une modeste distraction composée de règles stricts et exigeantes, mais qui occupait Daenerys durant des heures. Elle avait appris à jouer à ce jeu dès son plus jeune âge, mais avec les années, ce jeu était devenu une habitude. Une habitude qui se mua rapidement en armure à l'âge adulte. Des plus tenace, qui plus est. Aucun rictus, pas de signe d'embarras ou de fatigue, seulement de l'indifférence et du détachement dans le regard. Voilà les principes qu'elle devait suivre à la lettre, peu importait ce qui se déroulait autour d'elle, tout son être devait être stoïque. Sinon, elle perdait. La princesse de Westeros était d'un flegme à toute épreuve à présent. Ce visage ivoirin restait impassible devant ce chaos provoqué par son frère et des conséquences de son avidité de pouvoir, face aux regards attendrissants de son époux ou de ses mimiques de déception. C'est ce même masque qui empêcha toute personne d'assister à son affliction, à ce sentiment âpre qui la tenaillait depuis l'annonce officielle de la mort de son frère et au deuil qu'elle vivait.
Il était alors plus qu'évident que cette nouvelle ne provoquait aucun mouvement de sa part. Et pourtant, Daenerys était infiniment reconnaissante et heureuse d'entendre ses quelques mots. Tous arriveraient à la Haye-Pierre avant la tombée de la nuit, une aubaine après ses longues chevauchées dans la campagne Conflanaise. Très mauvaise cavalière, l'insulaire vivait un véritable supplice sur sa monture. L'ensemble de son corps protestait ouvertement à chacun de ses gestes, la rappelant douloureusement à l'ordre et l'incitant à ne plus bouger. La jeune femme découvrait même des muscles dont elle ignorait totalement l'existence. Cet inconfort physique, elle ne pouvait pas s'empêcher de le laisser transparaître. Mais malgré toute cette liste de désagrément qu'elle énumérait inlassablement dans son esprit, de sa réelle envie d'être de nouveau dans ses appartements douillets, elle ne regrettait pas son choix. Rien dans ce vaste territoire ne l'aurait empêché d'être à cet endroit précis, à ses côtés.
« Dans quelques heures, tout sera fini ... Ça ira pour toi ? », cette question était douce à son oreille. Daenerys aimait particulièrement ce timbre de voix qui trahissait son inquiétude, mais qui était si subtil qu'il ne devait pas en prendre conscience. « Être sur cette monture est un véritable plaisir, je crois que je serais même chagriné à notre arrivée », un léger rictus envahissait ses lèvres, bien entendu, elle faisait de l'humour et savait pertinemment qu'il connaissait son aversion pour les chevaux. En réalité, l'insulaire ne détestait pas cet animal, mais elle préférait marcher à leurs côtés, plutôt qu'être sur son dos. « Cela ira Brynden, je tiendrais jusqu'à ce soir », dit-elle avec ce calme habituel. Elle préférait voyager sur les mers, sentir le vent sa chevelure argenté et sentir chaque gouttelette d'eau salée sur sa peau, comme lorsqu'elle était plus jeune, hélas, le seul chemin possible était par voie terrestre.
Daenerys imita son époux et observa à son tour Ser Jorah et Lady Vittany. Jamais elle n'aurait imaginé un jour se retrouver à parcourir des kilomètres à toute hâte afin de retrouver Lythène Bracken, plongeant ainsi ses deux amis dans les tumultes des trahisons et des chevauchées interminables. Elle était bien consciente d'en demander beaucoup trop, surtout à sa confidente, mais telle était sa place. Pourtant, même si elle connaissait parfaitement les obligations de Lady Vittany, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe de culpabilité et de se préoccuper de son confort. Mais tout comme la Princesse, elle devait serrer les dents et espérer que cette chevauchée cesse un jour. « Je connais l'importance de cette mission et l'inconfort que cela doit te procurer de devoir te rendre en ses lieux. Si nous arrivons prestement, nous pouvons nous en aller tout aussi vite », sa voix se voulait rassurante et sereine, « nul besoin de me ménager, mais il est vrai, un bon bain sera le bienvenu ». Tout comme elle n'appréciait pas voyager à dos de cheval, elle n'aimait également pas l'odeur qui s'incrustait sur chaque parcelle de son corps douloureux, « pour toi également ». La jeune femme émit un très léger rire, si discret que cela pouvait ressembler à un souffle coincée dans une narine bouchée. Daenerys essayait réellement d'être à la hauteur des attentes de son époux. Sans savoir si elle y parvenait, elle continuait à soigner avec délicatesse ce lien qu'elle avait tant malmener ses dernières années.
Elle prit sa gourde à peine entamée accrochée à sa selle et tout en s'installant avec une lenteur ridicule sur une pierre instable, elle prit quelques gorgées d'eau. À cet instant, elle regretta d'avoir décliné son offre de retarder le départ, la jeune femme aurait bien fermé les yeux quelques instants. Avec sa main libre, elle massa sa nuque raide et observa de l'œil son époux. « Puis-je te poser une question ? », jamais elle n'avait trouvé son époux aussi éprouvé par ces conflits et par les trahisons que ses dernières semaines, sans doute parce qu'elle était également tout aussi harassé physiquement par cette quête lancée par Brynden. « Est-ce que tu penses que Dame Lythène est disposée à répondre à tes interrogations ? Et si tel est le cas, comment être certain de la véracité de ses propos ? ». Bien qu'elle avait participé passivement à des procès menés par la maison Nerbosc, la princesse était une novice dans ce domaine. Daenerys n'était pas encore la suzeraine tant attendue, mais elle était en train de le devenir, leçon après leçon.
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Comment ne pas être inquiet, se demandait par moment le suzerain. La première fois qu'il avait vu Daenerys, c'était une jeune fille tout juste sortie de l'enfance, la première fois qu'il l'avait étreint, il avait eut peur de la briser. A maintes reprises, elle avait démontré sa fragilité à de multiples niveau et Brynden demeurait hanté par l'idée de retrouver la demoiselle en détresse qu'elle avait été dans les premières années de leur mariage. La jeune femme qui lui faisait face était nouvelle encore à ses yeux. Sa nouvelle assurance n'était pas pour lui déplaire mais il craignait que ce ne soit qu'une façade dissimulant il ne savait quoi. Et s'il se trompait encore ? Alors il se montrait prudent, peut être trop précautionneux s'il en jugeait par sa réaction, mais il avait déjà bien trop, à son gout en tout cas, la réputation d'être une homme guère alerte sur ce genre de chose pour qu'il continu de leur donner raison. S'il hocha distraitement la tête tandis que son ton laissait supposer que son inquiétude l'ennuyait, il leva un sourcil surpris tandis qu'elle lui parlait de l'inconfort qu'il pouvait connaitre lui aussi. Un inconfort certes différent, après tout il était habitué à être à cheval depuis le plus jeune âge, mais non moins négligeable. Songeant que personne n'avait jamais envisagé qu'il puisse se sentir mal à l'aise à l'idée de s'approcher de la Haye-Pierre il eut un instant d'absence, ses yeux clignant pour intégrer ce qu'elle venait de dire. Ce n'était pas tant l'endroit que ce qu'il représentait, pas tant les souvenirs que le symbole, finit-il par conclure intérieurement. « Parfois je me dis que j'aurais du raser ce maudit château quand j'en avais l'occasion. » marmonna le Nerbosc avec mauvaise humeur, et une pointe de regret. Si son père avait été là, n'aurait-il pas été chagriné de voir jusqu'où la rivalité entre Nerbosc et Bracken avait été ? Mais sans les Bracken, il serait sans doute toujours vivant, siffla une petite voix à son oreille. Il se ferma un instant, songeant à tout le monde, à toute la peine que Jonos Bracken avait causé autour de lui. Avec lui semblait disparaitre la maison, ou presque. Sans fils pour perpétuer le nom, l'entièreté de sa pérennité reposait sur Barbara, laquelle avait fuit vers le Val une fois ses aveux envoyés aux Nerbosc. Qu'aviendrait-il de ce fief, il l'ignorait encore. Une part de lui voulait bannir à jamais ce nom de sa vie, une autre se demandait si cela serait un jour possible. Ce fut elle qui le tira de ses sinistres pensées, lui arrachant ce qui ressemblait à un rire étouffé. « Serais-tu en train d'insinuer que mon hygiène laisse à désirer, femme ? » lui demanda-t-il, une fausse sévérité dans la voix. Oui, il était temps qu'ils arrivent, songea Brynden avant de regarder Ser Jorah et sa pauvre compagne de marche. Ils en avaient tous besoin après une telle chevauchée.
Alors que la discussion se poursuivait, il autorisa la question d'un signe de tête, demeurant muet tandis qu'elle s'interrogeait sur ce qui les attendait sur place. Brynden, lui, ne se faisait pas d'illusion. Si Dannis avait bien remplis ses tâches, le château ne serait plus aussi lugubre et plein de corps que lorsqu'il l'avait quitté, cependant, il doutait que l'ambiance soit plus jouasse. Lythène était peut être née Vance, mais Bel-Accueil lui avait démontré que l'amitié n'empêchait pas la trahison et si Liane, qu'il avait en haute estime, avait pu lui tourner le dos, que pouvait-il dire de sa cousine. « Je ne pense pas ... Si elle n'avait pas été en accord avec les actions de son mari, elle avait le loisir de se manifester lorsqu'il a quitté le territoire mais elle est restée caché dans son coin jusqu'à maintenant. » rappela le brun, croisant les bras sur son torse. Il voulait bien croire en la pauvre épouse muselée et éplorée mais celle ci avait tout d'une veuve noire et il ne doutait pas qu'elle lui planterait une dague dans le dos si elle en avait l'occasion. Combien de petite pouliche avait-elle donné à Jonos avant que l'âge ne la rattrape ? Quel espoir avait été sien à l'idée d'offrir le garçon tant attendu, se glissant dans les draps du traitre, se montrant à ses côtés, demeurant son épouse dévouée toutes ces années ? Non, Lythène Vance n'était plus et c'était bien une Bracken qu'ils rencontreraient. Et de leurs bouches ne sortaient que mensonges et viles paroles. « Je ne pense pas qu'elle sera très heureuse de me voir et je doute qu'elle se montre très bavarde. Ceci dit, je n'ai aucune intention de la torturer, Daenerys, je t'ai promis que tu aurais tous les droits sur les dames du Conflans et il te reviendra de décider de quoi faire. Cependant, je ne comptais déjà pas en faire une martyr. Toucher à Lythène Bracken ce serait donner raison aux probables arguments de son mari et des raisons aux traitres de venir la venger. » Il se souvenait du jour où il lui avait écrit cette résolution : s'il demeurait le suzerain, le responsable des gens de ces contrées, il voulait féliciter la prise de responsabilité de sa femme, lui montrer que son avis comptait à ses yeux. Alors il avait offert à sa princesse, tout droit de vie ou de mort sur les femmes du Conflans, l'assurance que nul ne les toucheraient, qu'aucun mal leur serait fait et qu'elle demeurerait seule juge de leurs destins. A une époque où toutes les têtes blondes se voyaient arborer une couronne, il voulait qu'elle se sente, ne serait-ce qu'un peu, reine de ce royaume. Cependant, même sans cette promesse, toucher à l'ancienne Dame de la Haye-Pierre aurait été une mauvaise idée que cela soit vis à vis de ceux qui lui aurait été encore loyaux dans les environs autant que pour l'image que cela renvoyait. Il devait être au dessus de ces querelles, au dessus de son désir de vengeance. Il devait être le suzerain et faire du mal à Lythène Bracken serait se comporter en monstre. Alors, il laisserait Daenerys assister aux interrogatoires, se faire caution de son comportement et voir, par elle-même, la laideur du monde.
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Il y avait cette question que la princesse argentée n'avait jamais osée prononcée à voix haute. Elle était tapie dans un coin reculée de son esprit depuis des années, attendant le moment idéal pour bondir et quitter les méandres d'une pensée sciemment sinueuse pour devenir des mots tangibles. Inaltérable. De temps à autre, comme à cet instant précis, cette interrogation douloureuse revenait la hanter. Est-ce parce qu'elle était pleine de doute sur son rôle à jouer ou parce que cette question attendait depuis trop longtemps ? Daenerys n'aurait pas su le dire, mais elle était certaine que ce n'était ni le lieu, ni le moment d'obtenir une réponse. D'autant plus si elle risquait de la fragiliser un peu plus ou de le perturber davantage. Elle connaissait que trop bien les contours de son inquiétude pour en reconnaître les signes, elle sentait son inconfort, sans véritablement saisir toute son étendue et son ampleur. Brynden n'avait jamais été très avares de mots pour exprimer ses sentiments, mais elle avait toujours perçu cette nette différence entre elle et les autres. Il ne lui confiait pas l'ensemble de ses pensées et semblait lui dissimuler, tout comme elle, une part de lui-même, sauf à cet instant. Raser ce château, Dany n'aurait pu dire si cette idée était une bonne ou une mauvaise chose. Elle était encore trop novice dans ce domaine pour percevoir tout l'enjeu d'un tel acte, mais elle pouvait aisément imaginer le soulagement pour son époux et l'indignation pour les membres de cette maisonnée. Tout un emblème, une histoire, tout ce qui raccrochait cette maison sur les terres du Conflans disparaître sous la poussière de la destruction... Rien qu'à imaginer cette scène lui provoqua, contre son gré, un élan de sympathie pour les Bracken.
Brynden répondait favorablement à sa tentative de... Elle ne savait même pas ce que c'était en réalité. Un essai de rapprochement ou le souhait de retrouver un peu de légèreté dans cette quête ? Elle esquissa un léger sourire complice, ravis d'avoir réussit à lui changer les idées, pour quelques secondes seulement. Quelques seconde qui lui était tout aussi bienvenue. Etait-elle trop douce ou encore trop faible pour agir comme une suzeraine ? Chaque jour, le typhon faisait ses preuves, enflant sous les conseils avisés de son entourage, mais il y avait encore quelques choses de précaire en elle. La jeune femme pouvait le sentir, cette fracture immense. Dany s'était habitué à vivre avec cette impression de n'être qu'à un seul pas de la chute, mais depuis la naissance de Rhaellon, elle s'était tenue éloignée de cette falaise imaginaire. Pourtant, elle était toujours là, quelque part. Parfois, elle se demandait si son époux pouvait ressentir l'abîme glaciale qui vivait en elle, ce gouffre béant qui avalait toute joie, toute motivation à vivre ? Est-ce qu'il continuait à le percevoir malgré les efforts surhumains qu'elle déployait pour devenir la personne qu'elle voulait être ? Elle ne pouvait pas répondre à cette question, mais pouvait constater de son souhait à l'impliquer davantage dans la gestion de ce vaste domaine.
Dany laissa volontairement le silence planer au-dessus d'eux. Il lui était difficile de comprendre à quel point cette trahison affectait son mari, mais elle savait pertinemment que torturer Lythène ne lui apporterait aucune paix. « Quel triste sort d’être captive jusqu’à la fin de sa vie, privé des siens », elle jeta un regard doux vers Brynden, cherchant à attirer son attention, « mais elle a forgé elle-même les barreaux de sa prison en choisissant de suivre son époux et.. mon frère », ce frère qui malgré les années de séparation, malgré les infamies, lui manquait toujours autant. « Lynthène aura alors la vie sauve. Épargnée par la maison qu'elle abhorre le plus, une humiliation qu'elle devra porter le reste de sa vie, tel sera son châtiment. », Dany ignorait si l'ancienne Vance le vivrait de cette manière, mais c'est ce qu'elle imaginait. L'ancienne Dame de la Haye-Pierre survivra à cette trahison, peut-être estimera-t-elle que Brynden faisait preuve de lâcheté, mais la princesse savait que cela coûtait également à son époux. Qu'il aurait aimé la voir morte, plutôt que de devoir lui offrir un minimum de confort. « Hoster accepterait-il d'être son gardien ? Je serais plus tranquille de la savoir sous de bonne garde à Vivesaigues, plutôt que chez nous », même après toute ses années de mariage, il lui était toujours aussi étrange de prononcer ses deux mots. Chez nous. Son chez elle avait toujours été Peydragon et même aujourd'hui, il restait l'endroit qu'elle chérissait le plus.
La princesse argentée se laissa de nouveau gagner par ses propres réflexions, cherchant d'autres arguments pour s'assurer du bien fondé de cette décision, jamais elle n'avait eu la trajectoire d'une vie entre ses mains. A cet instant précis, assise auprès de Brynden, elle n'avait pas encore pris conscience de cette crainte qui allait guider le reste de sa vie. Daenerys était terrifiée à l'idée de devenir comme Aerys II, le roi fou qui prenait des vies dans la souffrance et dans la cruauté, son père. Elle ne voulait en aucun cas devenir comme lui. Le regard loin devant elle, une mèche de ses cheveux entre ses longs doigts fins, elle finit par reprendre la parole, mais avec une voix plus terne : « Rhaegar aurait également pris cette décision, il aurait épargné sa vie pour l'utiliser à son avantage. Un moyen de pression, une monnaie d'échange pour obtenir gain de cause... Lythène pourrait un jour se montrer utile », finit-elle par dire, peu convaincue par son propre argument. Cela lui semblait peu probable, mais tant que l'ancienne Vance vivrait, elle resterait un atout, certes maudit. « Avons-nous des nouvelles de Bess Bracken ? », demanda-t-elle tout en se levant. L'ensemble de son corps protestait ouvertement contre ce changement de position, Daenerys avait de la volonté, mais son corps réclamait du repos et ses pensées des réponses, « quelle décision prendrais-tu pour la fille d'un traitre ? ».
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Il ne s'attendait pas à ce Daenerys comprenne le ressentiment qu'il avait pour la maison Bracken : le passif des deux familles étaient trop important, trop profond pour réellement espérer le voir s'atténuer un jour. Ce n'était pas faute d'avoir essayer. Combien de femmes Bracken avaient épousé des Nerbosc, combien de Nerbosc avait été offertes à des Bracken ? Des mariages imposé par une autorité supérieure qui ne supportait plus les chamailleries constantes des deux familles. Mais si quelque part, Brynden avait des gouttes de sang Bracken, au même titre que Jonos avait de lointain ancêtre Nerbosc, cela ne changeait rien. Il était triste de noter que toutes les tentatives pour rapprocher les anciens ennemis échouaient invariablement ne faisant que renforcer davantage l'animosité des deux parties dans un combat sans fin. Lorsque Tytos Nerbosc avait reçu la suzeraineté des mains de Rhaegar Targaryen, il avait lui même tenter d'étouffer les siècles de tension qui l'opposait à son rival de la Haye-Pierre et si Jonos Bracken était resté discret dans son coin de Conflans, force était de constater que ce n'était que pour mieux aiguisé le couteau qu'il se préparait à planter dans le dos de son vieil ennemi. Le Nerbosc doutait qu'il y eut, dans les Sept Royaume, plus vieille, profonde et vivace haine entre deux familles et même si la maison Targaryen avait eut son lot de problème avec les Feunoyr, il ne s'agissait que de petites rébellions inspirées par une jalousie qui prenait corps entre les différentes branche de la famille. Non, Daenerys ne pourrait jamais saisir l'ensemble de ce qui animait Brynden, Lucas et le reste des Nerbosc, car bien que marié à l'un d'entre eux, elle demeurait une Targaryen. « Hoster ? Hm ... C'est sans doute le plus susceptible d'y être favorable. Après tout, sans lui Rivers ne coulerait pas des jours heureux sur son mur. » réfléchit Brynden à voix haute. Si le suzerain aimait sa fratrie, il en avait longuement voulu à son cadet de lui imposer une forme de clémence envers l'assassin désigné de leur père. Une clémence qui l'avait forcé à accepter de laisser Harry Rivers repartir libre quoi qu'à jamais lié à la garde de nuit. D'aucun prétendrait qu'il s'agissait là d'un châtiment qui témoignait de la miséricorde du seigneur mais qui imposait une sentence à vie, exilant l'accusé loin de tout ce qui avait été son existence dans un serment qui le dénuait de tout ce qu'il avait été un jour. Brynden n'était pas entièrement d'accord. Pour les petits forfaits, la garde était une option qui rétablissait l'honneur perdu dans le délit, une manière de s'amender d'une dette de vie qui grandissait l'homme en le mettant au service d'une cause plus importante que sa propre personne. Mais dans le cas d'Harry Rivers, seule la mort pouvait expier son crime : qu'est-ce que le bâtard pouvait espérer de son existence dans le Conflans quand la Garde lui offrait la possibilité de prendre des fonctions qu'il n'aurait jamais pu espérer rêver auprès des siens ? Mais la Garde était un ordre sacré et une fois prononcé le désir de prendre le noir, il n'y avait rien que Brynden eut pu faire pour imposer son désir de vengeance. Alors oui, il avait maudit Hoster et son désir de sauver la veuve et l'orphelin. Il lui en avait voulu de lui imposer une clémence qui l'empêchait de totalement faire son deuil, de lui dicter une décision qui était sa première en tant que seigneur et suzerain et qui niait ce qu'il était. « Toutefois, je ne sais pas si la solution serait viable à long terme, Vivesaigues reste une forteresse en travaux. Mais cela permettrait de temporiser le problème un temps. » Il ignorait également quelle serait la réaction de son frère et, sur le long terme, du Conflans. tout entier. S'il avait fait de Vivesaigues le centre de la région en guerre, il ne voulait pas se voir usurper une part de son pouvoir par son cadet : et Corneilla ne pouvait s'effacer face aux château de l'ancienne maison suzeraine. En outre, lorsque tout ceci serait terminé, avoir Lythène Bracken sous la main pourrait lui être des plus utiles.
Il secoua la tête, les quelques échanges qu'il avait eut avec son conseil ne faisant nullement mention des plus jeune filles de l'ancien seigneur de la Haye-Pierre. Un mystère qui mettait Brynden dans un certain malaise tandis qu'il se demandait où se trouvaient ces filles dont le pouvoir de nuisance pouvait encourager d'autres famille à suivre l'exemple de Jonos. « Aucune. Pas plus que de la petite dernière. » soupira le brun avec agacement. L'idée qu'il restait des familles qui se jouaient de lui avait tendance à le mettre dans une colère sourde qu'il dissimulait autant que possible au reste du monde. « Mais si je devais fuir le Conflans je ne le ferais pas en restant groupé: je confierai les enfants à des hommes de confiance et je me déplacerai le plus discrètement possible. Un cavalier seul est moins suspect qu'un groupe entier. Lythène a du penser la même chose et je ne serai pas étonné d'apprendre que les petites ont été aperçues loin de l'endroit où elle a été capturée. » explicita la corneille qui avait déjà envisagé toutes les possibilités lorsque les conflits avaient commencé dans le Val. Comment protéger les siens ? Comment s'assurer que Daenerys et les enfants, que ses frères et soeurs, que ses cousins, survivent si ses forces étaient aussi facilement balayées que ne l'avaient été celles d'Harrold Hardyng ? Alors vint la question, celle qui éveillait la part sombre de son être, celle qui nécessitait qu'il prenne sur lui et se souvienne que, pour le coup, ces enfants étaient innocents. « Je l'ignore, Daenerys. » confessa-t-il. Il n'était pas homme à faire du mal à des enfants mais il ne pouvait nier le caractère dangereux que l'héritage de ses jeunes filles pourraient avoir dans l'avenir. Si, comme il le pensait, il existait des familles alliées des Bracken qui demeuraient dans l'ombre, ils se hâteraient d'épouser ces jouvencelles pour donner plus de poids à leurs propres revendications, pour récupérer un peu de ce que les Bracken avaient laissé en désertant leur château. Il ne pouvait prendre le risque de voir ses ennemis se démultiplier en acceptant cela. Après un instant de réflexion, Brynden reprit. « Si nous mettions la main sur Alysanne, nous pourrions la garder comme pupille à Corneilla pour s'assurer que ses soeurs se tiennent tranquilles mais Bess est plus âgée. Je craindrais trop de l'avoir libre de ses mouvements entre nos murs : si Jonos lui a déjà pourris l'esprit, elle pourrait s'en prendre à n'importe qui ... Elle pourrait s'en prendre aux enfants. » Il ne lui était pas simple d'envisager la progéniture de Jonos entre ses murs mais la benjamine était bien jeune et le contact de ceux que son père avait tant haït aurait sans doute pu corriger son éducation. En revanche, Bess était déjà une jouvencelle de quinze ans, un âge ingrat où ils étaient tous persuadé d'en savoir plus que tout le monde. Avoir Bess à Corneilla c'était faire entrer le loup dans la bergerie car il doutait qu'elle se laisse attendrir par son geste. La laisser auprès d'un allié serait sans doute moins difficile pour elle également, songea-t-il, quoi qu'il demeurait un risque qu'elle rassemble les mécontents autour de sa personne. « J'imagine que si nous la retrouvions, nous pourrions l'envoyer à Salvemer ou à Bois-de-Saule auprès d'une famille de confiance ... Ou la confier aux soeurs du matristère de Port-Lannis ? » Il se souvenait de la piété de la deuxième fille de Jonos et en venait presque à espéré que sa soeur ait les mêmes vocations. Quinze ans ... Il ne pouvait la laisser aux soeurs du silence, elle était innocente des crimes de son père, mais il ne pouvait pas prendre de risque pour autant et le matristère pourrait peut être lui offrir une nouvelle vie ou, si elle était aussi innocente qu'il l'espérait, se porter garant de sa loyauté. Il fixa alors Daenerys, l'invitant, par son silence, à faire état de ce qu'elle ferait dans cette situation.
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« L'esprit du chaos les guide, c'est évident, et je crains que leurs exactions ne s'inscrivent dans un dessein plus vaste » (Pierre Bottero, 2008, p. 178), son regard était emprunt d'inquiétude et de pyrrhonisme, mais il étincelait d'une détermination qui lui était encore bien trop étrangère. Daenerys ignorait les plans de son frère aîné, s'il avait une stratégie bien définie dans sa conquête de Westeros ou s'il se laissait emporter par son impulsion du moment, mais la princesse était certaine d'un élément, Viserys avait toujours eu un talent incontestable pour trouver du potentiel de destruction. La perte du Val en était l'ultime preuve. Il avait réussi à retourner quelques grandes maisons contre d'autres, débusquant des traites en utilisant les vieilles rancœurs pour obtenir ce qu'il désirait le plus, le chaos et la domination. La maison Hardyng disparaissait et une autre remplacera le vide laissé derrière elle, c'était ainsi que le monde de la politique fonctionnait et il en était de même pour la Maison Bracken. Mais la jeune femme avait retenu une précieuse leçon en parcourant les ouvrages du Donjon Rouge et de la Corneille, les jeux de pouvoir n'a jamais de fin, ils continuent jusqu'à ce qu'il n'y aient plus de joueurs ou qu'il n'y ait plus rien à se partager. « Lorsque j'étais enfant, je vouais une adoration sans pareil pour mon père. Je ne l'ai jamais connu, mais c'était ainsi. Viserys me contait de nombreuses histoires à son sujet et j'ai appris à aimer l'homme que mon frère adulait. Aujourd'hui je comprends qu'Aerys était le roi fou, qu'il était un homme détestable, mais enfant, j'aurais tant sacrifier pour l'avoir à mes côtés. Un père reste un père, quoiqu'il est, quoiqu'il fasse, quoiqu'il pense. Comment être certain d'avoir acquis leur loyauté alors que le rôle d'un enfant est de le défendre quoiqu'il en coûte ? Jamais nous pourrions être sûr que les filles Bracken ne veuillent pas venger leur père ou même, mener à bien la mission qu'il s'était donné », la vision de la Targaryen était légèrement tronquée, pour elle, chaque enfant avait un devoir de loyauté et vivait très mal la trahison, même si c'était pour le bien commun. Le lien du sang primait. Et à présent qu'elle était l'épouse d'un homme qu'elle respectait, le lien marital obéissait à cette même règle.
Fixant son regard sur les nuages qui avançaient avec une lenteur presque irréel, la princesse songea aux mots de Brynden, sur la confiance qu'il pourrait avoir aux filles de Baraba et de Jonos Bracken, sur des destinées possibles et sur le risque que Bess pourrait s'en prennent à ses jumeaux. « Je crains que tu aies raison concernant Bess, lui faire confiance serait un risque trop important. Après tout, nulle bride nous les soumets » pourtant, elle se refusait de lui ôter la vie, encore plus pour un crime que la jeune fille n'avait pas commit. « Nous pourrions en effet l'envoyer dans une maison de confiance, même au-delà de nos frontières si cela était nécessaire. Bess pourrait être un atout pour ceux qui soutiennent mon frère... », la jeune femme réfléchissait à voix haute, cherchant où est-ce qu'elle pourrait vivre si les hommes de son mari la retrouvait, « nous pourrions la marier à l'un de tes cousins, nous l'aurions ainsi toujours à porter de regard ». Du coin de l'œil, elle observait la réaction de Brynden, persuadé qu'il trouverait cette idée profondément offensante pour le clan Nerbosc, refusant de lier une fois encore son sang à celui de cette maison. Et après tout, est-ce que l'un des siens accepterait de prendre pour une épouse une femme constamment suspectée de traîtrise ? « Cela serait si simple si nous étions des êtres machiavéliques » dit-elle en esquissant un léger sourire à son époux, « je demanderais à Rhaellon de les brûler vive et tout serait finit, mais je ne suis pas Aerys, ni Viserys et tu n'es pas aussi nuisible que Jonos Bracken. Elles ont finalement de la chance ces deux fillettes. Si tes hommes arrivent à les retrouver, elles vivront une vie différente de ce qu'elles imaginaient, mais vivront leurs vies ». Avec difficulté, Daenerys se remit sur ses pieds. L'ensemble de ses muscles protestaient ouvertement aux moindres mouvements de sa part, mais elle ressentait le besoin de marcher, du moins quelques pas.
La Targaryen observa de nouveau la petite troupe qui se reposait en contre-bas, certains se détendaient tandis que d'autres en profitait pour grignoter quelque chose. Instinctivement, son regard chercha Ser Jorah et Lady Vittany, scrutant le moindre signe qui lui indiquerait des difficultés, mais ils étaient tous les deux en train de discuter tranquillement. Là où le couple était positionné aucune oreille indiscrète ne pouvait les entendre, alors elle profita de cet instant : « Ne trouves-tu jamais harassant d’être le suzerain de cette contrée ? D'être celui qui doit prendre des décisions difficiles pour le bien commun et de devoir les justifier auprès de ceux qui ne les comprennent pas ? ». Une interrogation qui lui semblait légitime, car si la jeune femme avait l'impression de ne plus pouvoir faire confiance aux maisons de cette région, elle se demandait si son époux ressentait de la lassitude ou un sentiment similaire. S'il y avait des moments où il voulait tout quitter pour vivre en Essos à faire du commerce ou prendre le noir dans la Garde de Nuit. La dame de la Corneille se doutait de la réponse de son époux, mais elle avait envie de l'entendre. C'était une de ses nouvelles résolutions, ne plus lui prêter des intentions ou des pensées, mais ouvrir le dialogue. Durant toute cette discussion, elle faisait des efforts surhumains dans cette communication qui leur avait tant fait défaut. Jamais elle n'avait évoqué son père lors de leur précédent échange et encore moins essayer de détendre l'atmosphère. Et avec étonnement, elle semblait apprécier cela.
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Nulle bride de nous soumet ... Avec une telle devise, il était évident que la maison Bracken avait de quoi devenir l'épine dans le pied de n'importe quel seigneur, un fléau qui ne connaissait qu'un antidote : une répression forte et violente. En cela, l'attaque de la Haye-Pierre avait presque remplit son office ne laissant derrière les armées de la coalition qu'une ruine fumante et vide, le symbole des Bracken ouvert aux quatre vents. La colère d'avoir trouvé les lieu vide n'était rien face à l'image que Jonos Bracken avait offert à ses proches et quoi que certains paysans continueraient sans doute de porter la famille dans leurs prières, sa fuite lâche n'était qu'une preuve supplémentaire de son indignité. Pour autant, la situation n'en était que plus complexe. Si la désertion de Lord Bracken, et ses bannières flottantes sur la péninsule d'un Val en proie au chaos, ne faisait qu'appuyer sa trahison, il ne voulait pas se montrer trop hâté à débarrasser le Conflans de l'engeance de son ennemi : il ne voulait pas passer pour un homme soumit à ses passion, aussi mortifères soient-elles. D'autant que si Lord Jonos avait fait montre de couardise et de félonie, ses filles, elles, demeuraient jusqu'à preuve du contraire innocente. N'était-ce pas le rôle des filles que d'écouter leur père, d'obéir sans poser de question ? Il ne pouvait pas condamner d'innocentes âmes sur l'autel de sa vengeance : au delà des vives protestations que cela engendrerait, il n'appartenait pas à ses valeurs d'agir de la sorte. Parmi la ribambelle de jouvencelles issus des mariages du Bracken, il en était cependant une qui avait ouvertement affirmé sa position : le cas de Barbara serait à questionner dès qu'il aurait fait la lumière sur les agissements dont Lyhtène aurait pu être complice. L'héritière représentait tout ce qui posait question au suzerain : assez âgée pour avoir possiblement participé à des réunions secrètes, son statut d'héritière aurait pu jouer contre elle dans le jugement rendu envers la Haye-Pierre. Pourtant, sans Barbara, ils n'auraient jamais eut les preuves permettant de faire le siège du château et sa fuite vers le Val trahissait peut être la division qui régnait entre Jonos et sa fille. « Voilà des mots bien durs, ma dame. » commenta Brynden avec une pointe de surprise. Il lui faudrait sans doute encore un peu de temps pour se faire à l'idée des changements soudains que Daenerys avait opéré en son coeur, pour accepter que la poupée de cire, lointaine et si peu préoccupée par leur monde terrestre s'intéressait désormais à ce qu'il s'y déroulait. Cependant, il devait reconnaitre que cela rendait son existence plus facile : durant les années où il avait tenté d'obtenir son attention et, à défaut de son affection, au moins son amitié, il s'était heurté à un mur infranchissable. Rendu à l'idée qu'ils seraient sans doute de ces couples qui ne se voyaient qu'aux banquets et obligations mondaines, la voir s'impliquer de la sorte et questionner les règles en place était une forme de soulagement inattendu. Avec Daenerys à ses côtés, on ne pouvait plus lui reprocher d'être aveuglé par la haine ancestrale qui opposaient Nerbosc et Bracken. « Crois-tu que ton frère ferait une telle chose ? Quoi qu'en ce qui concerne Rhaegar je crois que nous avons notre réponse. » Au final, Brynden se rendait bien compte qu'il ne connaissait pas Viserys plus que cela : pour autant, quoi que son beau-frère, ils n'avaient jamais développé d'entente particulière et l'éloignement du prince à Dorne puis son exil suite à son ordalie perdue ne leur avaient guère offert d'occasion de changer les premières impressions qu'ils avaient eut l'un sur l'autre. Mais Brynden pensait à Mya, à sa fille encore au sein, qui seraient sans doute les premières victime des évènements dans le Val. Quelle pitié offrir à ceux qui n'en avait point ? Ne serait-ce pas lâche que d'épargner des filles de traitre lorsque d'innocents nourrissons se voyaient menacé pour la simple raison des ambitions d'autrui ? Il n'était plus sur de rien, plus après que les nouvelles de Chutebourg lui soit parvenues. Elevé en guerrier, Brynden ne se considérait pas comme facilement impressionnable ou particulièrement délicat mais il avait été profondément secoué en apprenant l'ordre que Rhaegar Targaryen avait donné à l'encontre de la famille Piète : un drame qui aurait pu devenir une véritable horreur si la princesse n'avait pas empêché le roi de s'en prendre aux enfants. Oui mais des enfants de traitre, avaient sifflés certains de ses conseillers les plus revêches tandis que Brynden imaginait la ville en proie aux flammes et à la mort. Son cadet s'était interposé, rappelant que tout n'était pas forcément aussi simple que ce que les corbeaux amenaient à leur yeux horrifiés, que les Piète n'avait fait que se soumettre à un oppresseur plus forts et en avaient payé le lourd tribu. Hoster ... Doux et généreux Hoster ... Pour les Piète comme pour Harry Rivers, pour les innocents comme pour les coupables, il tentait de comprendre la nature humain autant qu'il le pouvait. « Je pense qu'Hoster veut croire en la bonté des gens, en l'innocence de tout un chacun lors de son arrivée au monde. J'aimerai pouvoir avoir une vision aussi absolue, me dire que ce n'est pas le sang qui rend les hommes mauvais mais ce que la vie fait d'eux. Mais ... » Il eut un soupire. Et si Barbara jouait double jeu ? Et si la folie dont Rhaegar avait fait preuve à Chutebourg avait été annoncé par la même folie dont son père avait été victime ? Si cette aisance à basculer se trouvait dans le sang des Targaryen expliquant le renoncement du prince Aegon au trône, de la princesse Rhaenys à son mariage, de Viserys à son exil. Il se tourna vers Daenerys mais ne vit nulle marque de défiance, nul dragon cherchant à dévorer les corneilles, nulle traces d'inquiétude à avoir. « Tu semble être l'exception qui confirme la règle, princesse. »
Il n'avait jamais réfléchit à cette question. Bien sur, par moment, la suzeraineté lui pesait comme le poids des ans, comme la brulure de la fatigue. Mais, tout comme le temps ou l'état de son corps, il voyait les responsabilités qui lui incombait comme une part de ce qu'il était, comme un don inné sur lequel il n'avait pas de prise. « Laisse moi te retourner le questionnement : n'est-il pas difficile d'être l'une des dernières représentantes d'une civilisation perdue, une altesse royale avec ses devoirs de dame, de suzeraine mais aussi de princesse ? » lui demanda-t-il. Bien qu'elle fut protégée du monde entre les murs sombre de Peyredragon, il doutait que la reine Rhaella eut enseigné à sa fille une vie d'oisiveté et de contemplation, de belles robes et de pierre précieuses. Elle était loin d'être une simple princesse de titre, acceptant sa destinée dans le Conflans, prenant position à de multiples occasions. Aujourd'hui encore, renonçant à la chaleur de Vivesaigues pour patauger dans la boue avec lui, abandonnant l'éclat de bijoux délicats, la caresse d'un peigne dans sa chevelure d'argent et la délicieuse odeur d'un feu de cheminée pour la rudesse d'un tour du Conflans, pays de rivières et de forêts parfois indomptées. « Nous avons été élevés pour cela Daenerys. » rappela-t-il avec un sourire, désignant d'un geste de main ample, l'espace qui se trouvait devant eux comme s'il s'agissait du Conflans tout entier, de Westeros dans son ensemble. « Bien sur, la suzeraineté n'était même pas envisagée lorsque je suis né, mais j'étais destiné à devenir le seigneur de l'une des plus vieilles familles du Conflans. » Au rang de maison majeure, les sires de Corneilla avait toujours tenu une place d'importance dans la dynamique de la région depuis qu'elle avait été fondée par le Conquérant, se séparant de l'archipel des Iles de Fer. Quoi que les origines des Nerbosc remontaient jusque dans un passé presque mythique dans lequel ils avaient été bannerets des rois du Nord, l'installation de la famille à Corneilla était quasiment impossible à dater quoi qu'on prêtait à leur rivalité avec les Bracken d'une époque si lointaine qu'on voyait des royaumes fleurir en bien des endroits et qui les opposait sur qui avait été soumis à qui. S'ils étaient sans doute les derniers représentant de la foi des Premiers Hommes dans le Conflans, les seigneurs de Corneilla avaient toujours été traité avec égard, que ce fut par leurs voisins ou par la suzeraineté qui s'imposerait trois siècles plus tôt à Vivesaigues. Être seigneur ou suzerain n'était pas bien différent, songea Brynden, le travail est le même mais l'ampleur de la tâche est simplement plus grande. « Mais aussi chanceux que j'ai pu être d'avoir eut quelques années pour le faire à l'idée que mon territoire ne se limiterait plus aux frontières de Corneilla ... Je crois que personne n'est jamais vraiment prêt à succéder à un parent. » finit-il par dire, le souvenir de Tytos s'étouffant dans sa coupe de vin le frappant tel un harpon en plein coeur. Il avait passé l'époque où il se comparait à son prédécesseur, mais quoi que le deuil fut également terminé, la mention de son père lui était toujours douloureuse. Peut être n'avait-elle pas conscience de cela, née après deux frères, née après deux neveux qui étaient autant de cadavre à enjamber pour espérer hériter de quoi que ce soit. « J'aime à penser que les dieux ne nous mettent que face à des épreuves que nous sommes capables de surmonter. Ainsi, si demain tu devais devenir Daenerys, première du nom, je crois que même si tu n'as jamais été formée à devenir reine, tu serais capable d'être une bonne souveraine. » expliqua-t-il quoi que l'hypothétique avenir qu'il pointait comme exemple sonnait étrangement à son esprit.
Il éloigna cette image de son épouse sur le trône de fer pour revenir au propos initial qui dictait son discours. « Toute sa vie, Jonos Bracken l'a passé à maudire ma famille puis à convoiter le titre que les Nerbosc ont reçu de la Couronne. Sans doute que les anciens dieux, comme les nouveaux, ne l'ont pas jugé digne de cette tâche. » Bien que lent à en venir aux faits, il voulait pointer l'idée que rien n'était du aux hasards et que la convoitise ne rendait pas les êtres plus méritants. Une part de lui voulait croire que cette jalousie lui avait rongé le coeur, là où Tytos, plus humble et fort dans son honneur et ses valeurs n'aurait certes pas fêter la suzeraineté des Bracken mais n'en aurait pas conçu un telle rage. Il était ironique de constater que dans de trop nombreuses batailles, les Nerbosc et les Bracken eurent soutenu des camps différents mais qu'il n'était pas rare de voir la pouliche de la Haye-Pierre s'allier aux rébellions et complots comme s'ils étaient déloyaux par nature. Cette rivalité n'en finirait jamais, songea Brynden, toujours exacerbée quelle était par de nouveaux affronts. Il avait beau prendre la hauteur pour juger la chose avec le plus d'impartialité possible, il ne doutait pas que les hostilités reprendraient, par sa génération ou par celle de son fils, ou de son petit-fils. « Garde cela en tête lorsque nous verrons Lady Lythène. Princesse ou non, cette femme désirait ta place ... Peut être envisageait-elle même en être plus légitime. » dit-il pour la mettre en garde. Les ambitions de Jonos n'était pas les seules à prendre en compte et il craignait que les attributs Targaryen de Daenerys ne suffise pas à empêcher la veuve du Bracken de se voir plus importante et estimable qu'elle ne l'était réellement. « Ceci dit, il y a peut être là une carte à jouer. Si tel est son état d'esprit, Lythène préfèrera voir sa descendance supplanter les premiers enfants de son défunt époux. Avec le mariage de la première, Bess semble toute désignée pour être porteuse des ambitions de ses parents : la retrouver doit donc être notre priorité. Ceci dit, Lady Barbara pourrait elle même renier le reste de sa famille en apprenant que cette dernière envisageait de la déposséder de son héritage ... » songea-t-il à voix haute. Barbara n'aurait pas fuit si elle s'était sentie en sécurité dans son fief et si Jonos n'avait eut le temps de la renier, ou de la déshériter, il y avait fort à parier que sa veuve ne se gênerait pas pour dégager l'ingrate belle-fille dans l'espoir de rallier ses soutiens à la cause de sa propre descendance. Son regard remonta vers le ciel dont les nuages gris annonçait l'averse qui ne manquerait pas d'arrivée en fin de journée. Ils devaient se hâter.
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Des mots bien dur avait-il dit, malgré l'apparente vulnérabilité de Daenerys, elle avait toujours su les utiliser habilement, jouer avec eux pour dissimuler une vérité derrière de la sincérité ou les manier comme une arme pour éloigner toute personne souhaitant créer un lien. Aucune âme qui vive ne s'attendait réellement à ce qu'elle soit implacable dans ses paroles, car cet oisillon était trop fragile pour blesser avec une simple phrase. Pourtant... La princesse, avec cette froideur innée, possédait en elle tout ce potentiel. Sa voix douce et mélodieuse ne laissait jamais présager la force de ses convictions, tous étaient habitués à ses sourires élégants et à ses silences flegmatiques, mais ils découvraient progressivement cette facette secrète. Chaque jour, sa voix se forgeait, jusqu'au jour où ceux qui l'avaient tant sous-estimé seront décontenancés. C'est du moins ce qu'elle espérait. La typhon-née s'éveillait enfin, prenait lentement de l'ampleur, tout comme son frère. « Les desseins de Viserys m'échappent. J'ose simplement espérer qu'il possède encore une lueur de bonté en lui, pourtant... Nos chemins se sont éloignés depuis trop de lunes pour que je puisse en être certaine. »
Rhaegar lui manquait. Il n'y avait pas à proprement d'amour filial entre-eux, ni de lien solidement tissé pour tenir face à une tempête. Ce n'était pas la personne en elle-même qui lui faisait tant défaut, mais la sécurité qu'elle avait toujours ressentie auprès de lui. Durant toutes ces années, la paix avait régné, grâce à lui et à ses décisions, aussi discutable soit-elle. Il portait sur lui cette assurance réconfortante. C'était cela qui lui manquait, ce sentiment d'être protégé par un frère-roi qui faisait régner une stabilité. À l'annonce de son décès, la princesse avait été envahie par une multitude de sentiments ; tristesse, colère, inquiétude, désolation... L'aîné de sa fratrie n'était plus. Un autre Targaryen disparaissait. Un autre Targaryen embrassait la folie meurtrière de son sang. Bien qu'elle connaissait que très peu son frère le roi, elle aurait souhaité un autre destin pour lui, qu'il reste celui qu'il avait toujours été et non une pâle copie d'un père défaillant. « N'as-tu jamais entendu ce dicton, chaque fois qu'un nouveau Targaryen naît, les dieux tirent à pile ou face... », elle offrit un doux sourire à son époux, appréciant sa constatation et la confiance qui s'en dégageait, « la pièce a donc été clémente ».
Les mots de son époux étaient doux à son oreille, elle appréciait particulièrement la vision qu'il avait d'elle et aurait, à cet instant, tant aimé s'observer à travers ses yeux. Daenerys s'affirmait un peu plus chaque jour, mais elle était si loin de cette femme qu'il décrivait. À cet instant, elle se sentait davantage comme une enfant apprenant une précieuse leçon, bien loin de l'image de la bonne souveraine qu'il implantait dans son esprit. Devenir reine. Une idée qui lui tordait l'estomac. Jamais elle n'avait envisagé de prendre place sur le Trône de Fer et heureusement, jamais elle n'aurait à le faire. Qu'elle soit aussi douée que son époux pour régner ou non, elle n'était pas certaine d'assumer ce rôle. Elle avait encore trop à apprendre.
La princesse argentée se laissa de nouveau gagner par ses propres réflexions, prise toute entière dans un tourbillon de pensée complexe. Plongeant son regard dans les nuages qui s'annonçaient une averse, elle réfléchissait aux actions de l'ancienne Vance et aux implications des décisions qu'elle allait prendre. Brynden avait appris de Tytos, Daenerys apprenait de Brynden. Ils avaient des désaccords, mais c'était grâce à sa patience qu'elle avait pu évoluer. « Nous devrions nous hâter si nous voulons éviter le déluge », elle pointa du nez les nuages menaçants. Aidée par son époux, elle remonta sur son cheval, l'ensemble de son corps endoloris par la chevauchée protestèrent au moindre mouvement. Sur le chemin, la Targaryen continua à penser à Lythène et à ses projets, aux sacrifices qu'elle avaient dû faire pour se hisser à cette place. Et si Brynden avait raison, si les dieux anciens ou nouveaux avaient provoqué cette situation, qui arriverait à remporter cette épreuve ?
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It is not easy to confess a long-buried truth. A pact has been sealed, the union of the Targaryens for the good of a homeland.
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