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A l'aube d'un jour nouveau | Gawain | FB
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A l'aube d'un jour nouveau
«Le temps des récompenses et des chasses toujours guérira les âmes.»
Réfléchir avant d'agir. Combien de fois on l'avait dit, soufflé au creux d'une oreille qui n'écoutait rien. Combien de fois on l'avait murmuré avec une attention toute particulière. Et combien de fois elle avait fait celle qui n'entendait rien, certaine que son instinct seule pouvait la sortir de là, certaine que son instinct seul était capable de tout comprendre et de tout connaitre. Malheureusement, dans la théorie, cela marchait toujours. Mais dans la pratique. Certainement pas. Alyssa essayait vainement de se défendre face à cette arme qu'on pointait sur elle et qui attaquait encore et encore. Elle enchainait les passes, plus dangereuses les unes que les autres. Elle était folle d'agir de la sorte, elle le savait, mais elle ne pouvait rien y faire. Elle prenait des risques insensés qui finiraient très certainement par la blesser.
Mais peut lui importait. Elle beugla un rugissement sauvage alors qu'elle sautait sur son adversaire. Ce dernier attrapa son bras, évitant facilement l'arme et un éclat de rire s'échappa de ses lippes alors qu'il voyait l'air boudeur qui s'inscrivait sur les lèvres de la jeune fille. Les prunelles de la brune se froncèrent, ainsi que ses sourcils alors qu'elle lui offrait des éclairs comme toute réponse à son rire.
Allez Alyssa. promis, un jour tu y arriveras. Maintenant, on rentre. Je pense pas que ton père et ton frère apprécient grandement que tu te battes avec moi.
La jeune fille ne prit même pas la peine de lui répondre, boudant toujours. Sautant sur sa jument, elle lui tira la langue sans même prendre la peine de le remercier et lança sa monture au plein galop. Les sabots du cheval quittèrent rapidement la terre pour la pierre de Beaumarché mais elle ne ralentit pas pour autant. Les insultes rebondirent sur elle alors qu'elle s'excusait rapidement, sans pour autant s'attarder. Les murmures avaient circulés, même jusqu'à l’orée de la carrière où elle s'entrainait. Il y avait, chez elle, un ami de son frère. Alessander n'était pas rentré depuis si longtemps que ça. Suffisamment pour qu'elle voit son échange avec leur génitrice. Mais elle ne devait pas penser à ça.
Arrêtant sa monture un peu trop rapidement devant les écuries, elle jeta à l'écuyer un bonjour amical et lui tendit la cordelette de Brise. Se changer, rapidement, avant que sa mère où Alessander ne la voit. Criston ne dirait rien, mais il y avait une limite. Courant à travers les couloirs, aussi discrète qu'un troupeau d'éléphant, elle débarqua dans sa chambre les joues plus que rouges et la joie hurlant dans son regard. Sa femme de chambre en appela aux sept avant de brosser ses cheveux. Moins de dix minutes plus tard, elle serait autour de sa taille une large ceinture à la mode du Conflans.
Alyssa, tout sourire, débarqua alors dans la grande salle du château de Beaumarché, parfaite jusqu'au bout des ongles où elle remarqua une tache. L'essuyant tout en souriant, elle sentait la fierté grandir en elle. Son frère lui offrit un regard désapprobateur. Le feu des joues de la jeune fille ne pouvait trahir personne. Bon, il était où ce copain tant attendu du cygne noir ? La brune était impatiente et il était certain qu'elle n'attendrait pas longtemps.
Je ne pensais pas que tu nous ferais l'honneur de ta présence petite soeur. Tu as une autre tâche là.
La jeune fille lui tira la langue avant d'essuyer l’énième tâche. De toute façon, elle n'avait pas vraiment envie d’impressionner l'ami de l’héritier. Mais Alessander avait tenu à ce qu'elle soit à ses côtés alors elle se dressait là. par pitié que ce ne soit pas une nouvelle idée stupide de son frère.
Mais peut lui importait. Elle beugla un rugissement sauvage alors qu'elle sautait sur son adversaire. Ce dernier attrapa son bras, évitant facilement l'arme et un éclat de rire s'échappa de ses lippes alors qu'il voyait l'air boudeur qui s'inscrivait sur les lèvres de la jeune fille. Les prunelles de la brune se froncèrent, ainsi que ses sourcils alors qu'elle lui offrait des éclairs comme toute réponse à son rire.
Allez Alyssa. promis, un jour tu y arriveras. Maintenant, on rentre. Je pense pas que ton père et ton frère apprécient grandement que tu te battes avec moi.
La jeune fille ne prit même pas la peine de lui répondre, boudant toujours. Sautant sur sa jument, elle lui tira la langue sans même prendre la peine de le remercier et lança sa monture au plein galop. Les sabots du cheval quittèrent rapidement la terre pour la pierre de Beaumarché mais elle ne ralentit pas pour autant. Les insultes rebondirent sur elle alors qu'elle s'excusait rapidement, sans pour autant s'attarder. Les murmures avaient circulés, même jusqu'à l’orée de la carrière où elle s'entrainait. Il y avait, chez elle, un ami de son frère. Alessander n'était pas rentré depuis si longtemps que ça. Suffisamment pour qu'elle voit son échange avec leur génitrice. Mais elle ne devait pas penser à ça.
Arrêtant sa monture un peu trop rapidement devant les écuries, elle jeta à l'écuyer un bonjour amical et lui tendit la cordelette de Brise. Se changer, rapidement, avant que sa mère où Alessander ne la voit. Criston ne dirait rien, mais il y avait une limite. Courant à travers les couloirs, aussi discrète qu'un troupeau d'éléphant, elle débarqua dans sa chambre les joues plus que rouges et la joie hurlant dans son regard. Sa femme de chambre en appela aux sept avant de brosser ses cheveux. Moins de dix minutes plus tard, elle serait autour de sa taille une large ceinture à la mode du Conflans.
Alyssa, tout sourire, débarqua alors dans la grande salle du château de Beaumarché, parfaite jusqu'au bout des ongles où elle remarqua une tache. L'essuyant tout en souriant, elle sentait la fierté grandir en elle. Son frère lui offrit un regard désapprobateur. Le feu des joues de la jeune fille ne pouvait trahir personne. Bon, il était où ce copain tant attendu du cygne noir ? La brune était impatiente et il était certain qu'elle n'attendrait pas longtemps.
Je ne pensais pas que tu nous ferais l'honneur de ta présence petite soeur. Tu as une autre tâche là.
La jeune fille lui tira la langue avant d'essuyer l’énième tâche. De toute façon, elle n'avait pas vraiment envie d’impressionner l'ami de l’héritier. Mais Alessander avait tenu à ce qu'elle soit à ses côtés alors elle se dressait là. par pitié que ce ne soit pas une nouvelle idée stupide de son frère.
© Garrett
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A l'aube d'un jour nouveau
« D'histoire en histoire, en cycle de légende. »
Cela faisait déjà plusieurs mois que la route de Gawain avait croisée celle du seigneur Alessander Desdaings, héritier de cette noble maison du Conflans. Tout comme lui, cet homme était épris d'aventure, de voyage et autres découvertes. Tout deux avaient rapidement sympathisé, avant de tout simplement devenir de bons amis. Ils s'étaient trouvés de nombreux points communs qui ne les avais rapprochés que bien plus, partagés de nombreuses pintes et histoires toutes plus incroyables les unes que les autres. Chacun racontait avec fierté ses combats mortels dont chacun étaient ressortis, certes blessés, mais transformés à jamais. Rapidement, ils se mirent à voyager ensemble, traversant de nombreux dangers côte à côte, risquant leur vie de maintes fois, mais chaque fois, avec l'assurance d'avoir ses arrières farouchement protégées. Oui, les deux compères étaient devenus très proches, si bien que, de temps à autres, chacun en arrivait à parler de sa terre natale et de sa famille, tant et si bien que chacun en vint à connaître sur le bout des doigts les frères, sœurs, oncles tantes et je ne sais quoi encore de l'autre. Si pour Gawain, l'intégration des noms fut relativement aisé, pour le Desdaings, cela fut bien plus compliqué. Une grande fratrie d'une dizaine de membres dont certains avaient déjà des fils et des filles, les différents noms ne purent que s'accumuler encore et encore jusqu'à s'entremêler pour ne former qu'un cafouillage sans nom. A force de parler encore et encore de tout cela, une idée saugrenue vint finalement germer dans l'esprit d'Alessander. Une idée qui parut bien étrange au premier abord pour le bieffois. En effet, l'héritier du Conflans espérait faire rencontrer à sa famille son ami avec qui il avait traversé tant de choses. Cela le fit doucement rire, ironisant la chose en lui demandant s'il comptait lui demander sa main par la suite, avant de finalement accepter. Après tout, cela semblait grandement faire plaisir à son ami et puis, cela leur permettrait d'avoir un bon lit et de bons repas durant un temps, alors, à quoi bon refuser ?
C'est donc après avoir envoyé une missive que nos deux compères se dirigèrent joyeusement vers Beaumarché. Par chance, le petit groupe ne rencontra aucun problème durant leur court voyage et le majestueux berceau des Desdaings se découvrit peu à peu devant les yeux ébahis de l'étranger. S'il y avait bien une région qu'il avait admiré pour son paysage – outre le bief, bien entendu – c 'était bel et bien le Conflans pour ses nombreuses rivières et la clarté de ses pierres. Les châteaux et les villes fortifiées tout autour possédaient toujours ce petit quelque chose en plus qui plaisait tant à notre ami et c'est sans doutes l'une des raisons qui a fait que, la plus grande partie de son voyage se déroula dans ce royaume. L'endroit portait fort bien son nom. Gawain qui appréciait tant flâner dans les différents marchés qu'il rencontrait était aux anges, découvrant monts et merveilles à chaque étal et à chaque coin de rues. Cela semblait drôlement amuser le futur maître de ses lieux pour qui, tout cela semblait des plus normaux.
Après une assez courte visite de la ville et après s'être promis de revenir voir le reste, les deux jeunes gens prirent du temps pour se décrasser et se changer. Le Risley voulant à tout prix faire bonne impression auprès des parents de son ami avait, quelques jours plus tôt, lavé de son mieux sa tenue officielle. Tenue qu'il portait lors des rencontres avec les différents seigneurs mais aussi pour les grands banquets auquel il était convié. Une tenue d'un blanc éclatant, richement décoré de quelques broderies ça et là, avant d'être frappé du chevalier en armure noire sur son torse, emblème familial de sa famille dont il était fier. Il n'était peut-être pas un chevalier mais avait toujours tout fait pour respecter ses codes. Enfin habillé, il changea quelques peu ses habitudes en mettant ses deux épées à sa gauche, trouvant la chose un tantinet plus élégant que d'avoir une arme de chaque côté. Certes, il ne risquait que peu de choses dans la demeure de son ami, mais, au cas où un quelconque danger venait à arriver, il espérait ne pas être passif.
Fin prêt, notre ami se rendit dans le château où, Alessander l'attendait déjà sûrement en compagnie des siens. S'il y avait bien une chose que Gawain redoutait en ce moment, outre le fait de ne pas être apprécie par la famille, était de se tromper dans les noms. Une espèce de petit coup de stress malvenu. On le laissa sans mal pénétrer la salle où on l'attendait et, une fois suffisamment proche, le trentenaire s'inclina des plus respectueusement devant ses hôtes.
« C'est un honneur que de vous rencontrer enfin, Alessander m'a de nombreuses fois parlé de vous. »
Souriant chaleureusement, le bieffois salua plus personnellement chacun d'eux, baisant la main de dame Cerenna et donnant même du « Seigneur » au bâtard de la famille. Chose qui ne sembla que peu plaire à la dame de Beaumarché et qui sembla tout autant surprendre son ami. Gawain avait toujours grandi en compagnie de demi-frères et demi-sœurs, ne faisant aucune différence entre Flower ets Risley. Pour ne rien vous cacher, le membre de la fratrie avec lequel Gawain s'était toujours le mieux entendus n'était autre qu'un bâtard. C'est avec la jeune sœur que l'étranger finit les salutations, une fille très jeune, mais aussi incroyablement belle, ce qui laissa notre ami stupéfait un bref instant, avant de sourire et de venir lui baiser la main avec le plus grand des respects, faisant mine de ne pas voir les quelques tâches présentes sur son habit. Tant son sourire que ses yeux semblèrent faire oublier ces petites mégardes.
« Mon ami, vous aviez oublié de mentionner à quel point votre jeune sœur était belle, sans doutes n'aurais-je pas hésité à venir avec pareille information. »
Se relevant doucement, notre ami rit légèrement, rapidement accompagné par l'héritier de ces lieux.
C'est donc après avoir envoyé une missive que nos deux compères se dirigèrent joyeusement vers Beaumarché. Par chance, le petit groupe ne rencontra aucun problème durant leur court voyage et le majestueux berceau des Desdaings se découvrit peu à peu devant les yeux ébahis de l'étranger. S'il y avait bien une région qu'il avait admiré pour son paysage – outre le bief, bien entendu – c 'était bel et bien le Conflans pour ses nombreuses rivières et la clarté de ses pierres. Les châteaux et les villes fortifiées tout autour possédaient toujours ce petit quelque chose en plus qui plaisait tant à notre ami et c'est sans doutes l'une des raisons qui a fait que, la plus grande partie de son voyage se déroula dans ce royaume. L'endroit portait fort bien son nom. Gawain qui appréciait tant flâner dans les différents marchés qu'il rencontrait était aux anges, découvrant monts et merveilles à chaque étal et à chaque coin de rues. Cela semblait drôlement amuser le futur maître de ses lieux pour qui, tout cela semblait des plus normaux.
Après une assez courte visite de la ville et après s'être promis de revenir voir le reste, les deux jeunes gens prirent du temps pour se décrasser et se changer. Le Risley voulant à tout prix faire bonne impression auprès des parents de son ami avait, quelques jours plus tôt, lavé de son mieux sa tenue officielle. Tenue qu'il portait lors des rencontres avec les différents seigneurs mais aussi pour les grands banquets auquel il était convié. Une tenue d'un blanc éclatant, richement décoré de quelques broderies ça et là, avant d'être frappé du chevalier en armure noire sur son torse, emblème familial de sa famille dont il était fier. Il n'était peut-être pas un chevalier mais avait toujours tout fait pour respecter ses codes. Enfin habillé, il changea quelques peu ses habitudes en mettant ses deux épées à sa gauche, trouvant la chose un tantinet plus élégant que d'avoir une arme de chaque côté. Certes, il ne risquait que peu de choses dans la demeure de son ami, mais, au cas où un quelconque danger venait à arriver, il espérait ne pas être passif.
Fin prêt, notre ami se rendit dans le château où, Alessander l'attendait déjà sûrement en compagnie des siens. S'il y avait bien une chose que Gawain redoutait en ce moment, outre le fait de ne pas être apprécie par la famille, était de se tromper dans les noms. Une espèce de petit coup de stress malvenu. On le laissa sans mal pénétrer la salle où on l'attendait et, une fois suffisamment proche, le trentenaire s'inclina des plus respectueusement devant ses hôtes.
« C'est un honneur que de vous rencontrer enfin, Alessander m'a de nombreuses fois parlé de vous. »
Souriant chaleureusement, le bieffois salua plus personnellement chacun d'eux, baisant la main de dame Cerenna et donnant même du « Seigneur » au bâtard de la famille. Chose qui ne sembla que peu plaire à la dame de Beaumarché et qui sembla tout autant surprendre son ami. Gawain avait toujours grandi en compagnie de demi-frères et demi-sœurs, ne faisant aucune différence entre Flower ets Risley. Pour ne rien vous cacher, le membre de la fratrie avec lequel Gawain s'était toujours le mieux entendus n'était autre qu'un bâtard. C'est avec la jeune sœur que l'étranger finit les salutations, une fille très jeune, mais aussi incroyablement belle, ce qui laissa notre ami stupéfait un bref instant, avant de sourire et de venir lui baiser la main avec le plus grand des respects, faisant mine de ne pas voir les quelques tâches présentes sur son habit. Tant son sourire que ses yeux semblèrent faire oublier ces petites mégardes.
« Mon ami, vous aviez oublié de mentionner à quel point votre jeune sœur était belle, sans doutes n'aurais-je pas hésité à venir avec pareille information. »
Se relevant doucement, notre ami rit légèrement, rapidement accompagné par l'héritier de ces lieux.
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A l'aube d'un jour nouveau
«Le temps des récompenses et des chasses toujours guérira les âmes.»
L'ami tant attendu de son frère franchit enfin la porte et la jeune fille le détailla de haut en bas, avec le moins de politesse du monde. Elle le dévisageait sans prendre aucun gants et une moue étira ses lippes pleines. Un éternel noble. Lorsqu'elle avait sut qu'un ami de son frère leur faisait l'honneur de sa présence, elle avait pensé à quelqu'un comme Lucas le voleur, un homme qu'il avait rencontré pendant des combats épiques où elle l'imaginait se défendant vaillamment. pas un être aussi lambda que celui qui baisait actuellement la main de leur mère. Malgré tout, la petite brune ne pouvait s'empêcher de penser qu'il avait cette beauté propre aux hommes d'armes. Il la partageait avec son frère. Tout comme il partageait avec lui des prunelles d'un bleu saisissant. Mais à trop vivre avec Cerenna et Criston, Alyssa en avait apprit à ne plus se laisser emporter par de trop belles prunelles. personne n'avait d'aussi beaux yeux qu'Alessander de toute manière. Boudant à moitié de devoir être là pour assister à ce qui devenait une cérémonie officielle, la brune fit glisser sa main dans l'étoffe de soie de sa robe bleu nuit.
Mais à l'instant où l'ami de son frère, qui se nommait Gawain si elle avait bien retenu les leçons d'Alessander, s'approcha d'Isendre et lui offrit du Seigneur, les lèvres d'Alyssa s'étirèrent sur un véritable sourire. Impossible de savoir si c'était la grimace de sa mère ou le regard malicieux de son père qui lui offrait ce magnifique sourire mais toujours était-il qu'elle en pouvait l'empêcher de grandir sur ses lèvres.
Elle inclina respectueusement la tête sous le feu de prunelles de sa génitrice qui lui ordonnait de se comporter de la meilleure de manière d'un simple regard aussi froid que la mort. Alyssa ne laissa rien paraitre de la rage qui la gagnait petit à petit alors qu'elle subissait les paroles muettes de Cerenna et offrit un sourire qui disparu à l'instant exacte où les compliments du brun parvenaient jusqu'à ses oreilles. Il riait, c'était impossible. La belle dame de cette famille était sa mère mais certainement pas elle. Il était bien le première à lui dire de tels compliments. Mais le rire de son frère la ramena immédiatement sur terre. Oui, c'était de faux compliments pour faire plaisir à la famille Desdaings. Alyssa lui jeta un regard glacial qui prouvait parfaitement sa filiation avec sa vipère de mère.
Je n'allais pas te dévoiler toutes les beautés de Beaumarché avant que tu ne nous rejoigne. lança le cygne noir, railleur. Je sais que nous venons d'arriver mais que dirais-tu de venir chasser sur les terres de ma famille. Je suppose que vous n'y verrez aucun inconvénient père ?
Les prunelles d'Alyssa s’écarquillèrent devant l’annonce de son frère. Une chasse. L'occasion de montrer à tous ce qu'elle avait fait de Brume et de leur prouver que la meilleure cavalière de cette famille, c'était bien elle. Devant le regard que lui jetait sa fille et son fils, Criston accepta et la brune dut se faire violence pour ne pas lui sauter au cou en le remerciant de tout son coeur. Elle allait pouvoir troquer cette robe trop ample contre... Mais elle n'eut le temps de finir qu'elle croisait déjà le regard de sa mère. La chasse oui. Mais habillée comme une Lady ou rien. Ronchonnant légèrement, Alyssa recula brusquement alors que son frère ébouriffait sa chevelure comme il le faisait toujours.
Je me joins à vous Alessander. grogna le jeune cygne, ne tolérant aucun refus. Son caractère était toujours aussi impétueux et l'héritier des Desdaings ne pu retenir un rire. Mais avec plaisir petite soeur. Si mère l'accepte et que tu désires te ridiculiser en public. La brune leva les yeux au ciel avant de déguerpir. C'était une idée en or qu'avait eu Alessander. Une idée qui détendrait tout le monde.
Mais à l'instant où l'ami de son frère, qui se nommait Gawain si elle avait bien retenu les leçons d'Alessander, s'approcha d'Isendre et lui offrit du Seigneur, les lèvres d'Alyssa s'étirèrent sur un véritable sourire. Impossible de savoir si c'était la grimace de sa mère ou le regard malicieux de son père qui lui offrait ce magnifique sourire mais toujours était-il qu'elle en pouvait l'empêcher de grandir sur ses lèvres.
Elle inclina respectueusement la tête sous le feu de prunelles de sa génitrice qui lui ordonnait de se comporter de la meilleure de manière d'un simple regard aussi froid que la mort. Alyssa ne laissa rien paraitre de la rage qui la gagnait petit à petit alors qu'elle subissait les paroles muettes de Cerenna et offrit un sourire qui disparu à l'instant exacte où les compliments du brun parvenaient jusqu'à ses oreilles. Il riait, c'était impossible. La belle dame de cette famille était sa mère mais certainement pas elle. Il était bien le première à lui dire de tels compliments. Mais le rire de son frère la ramena immédiatement sur terre. Oui, c'était de faux compliments pour faire plaisir à la famille Desdaings. Alyssa lui jeta un regard glacial qui prouvait parfaitement sa filiation avec sa vipère de mère.
Je n'allais pas te dévoiler toutes les beautés de Beaumarché avant que tu ne nous rejoigne. lança le cygne noir, railleur. Je sais que nous venons d'arriver mais que dirais-tu de venir chasser sur les terres de ma famille. Je suppose que vous n'y verrez aucun inconvénient père ?
Les prunelles d'Alyssa s’écarquillèrent devant l’annonce de son frère. Une chasse. L'occasion de montrer à tous ce qu'elle avait fait de Brume et de leur prouver que la meilleure cavalière de cette famille, c'était bien elle. Devant le regard que lui jetait sa fille et son fils, Criston accepta et la brune dut se faire violence pour ne pas lui sauter au cou en le remerciant de tout son coeur. Elle allait pouvoir troquer cette robe trop ample contre... Mais elle n'eut le temps de finir qu'elle croisait déjà le regard de sa mère. La chasse oui. Mais habillée comme une Lady ou rien. Ronchonnant légèrement, Alyssa recula brusquement alors que son frère ébouriffait sa chevelure comme il le faisait toujours.
Je me joins à vous Alessander. grogna le jeune cygne, ne tolérant aucun refus. Son caractère était toujours aussi impétueux et l'héritier des Desdaings ne pu retenir un rire. Mais avec plaisir petite soeur. Si mère l'accepte et que tu désires te ridiculiser en public. La brune leva les yeux au ciel avant de déguerpir. C'était une idée en or qu'avait eu Alessander. Une idée qui détendrait tout le monde.
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« D'histoire en histoire, en cycle de légende. »
Le protocole n'avait jamais été une des spécialités de Gawain. Pour tout vous dire, il n'avait jamais été très à l'aise quand il s'agissait de rencontre officielles emplies de faux-semblant, où il devait peser chacun de ses mots et de ses gestes. Non, ce qui était certain, c'était que notre ami n'était pas fait pour ce genre de vie, l'aventure, l'action, la protection et les combats, voilà la vie faite pour lui, tout simplement. Ainsi, se retrouver dans pareille situation le mettait des plus mal à l'aise, encore plus qu'à l'accoutumée. Alessander ayant tout fait pour le présenter à sa famille, le bieffois devait tout faire pour faire honneur à son ami. Malheureusement, tout ne se passa pas vraiment comme prévu. Le bâtard Desdaings, présent lors de cette entrevue, le Risley pensa tout naturellement que ce dernier était au moins aussi bien intégré que ses propres demi-frères et demi-sœurs, ainsi, il lui offrit tout naturellement le respect qui lui était dû. Bien que cela sembla assez plaire au seigneur et même extasier la cadette de la fratrie, la dame de Beaumarché elle, ne sembla guère apprécier ce genre de choses. Après tout, rares étaient les épouses à apprécier de tels écarts. Mais, ce qui surpris le plus l'invité fut la réaction de dame Alyssa lorsque celui-ci la complimenta pour ses charmes. Alors que toutes les autres femmes de Westeros se seraient contentées de sourire, voire de faire mine de rougir, celle-ci lui lança un regard froid et presque meurtrier. Cela ne fit que le mettre encore plus mal à l'aise. Pourquoi une telle réaction ? Avait-il dit quelque chose de mal ? Ou peut-être avait-elle mal pris ces mots ? Comment pouvait-il en être ainsi ? Comment pouvait-on se fâcher en recevant des compliments ? A moins que … Peut-être est-ce que la jeune demoiselle voyait-elle cela comme un sarcasme ? Peut-être que le léger rire du bieffois y était pour quelque chose après tout. Cependant, chose que notre ami ne comprenait guère, c'était qu'avec un visage si doux, des traits si fins et des yeux tant envoûtant, la demoiselle devait être habituée à recevoir des compliments de la sorte. Ne comprenant absolument et, à deux doigts de paniquer, de peur d'avoir fait une énorme bêtise, son cher ami vola à sa rescousse. Sûrement qu'il n'avait pas conscience de son acte mais, il lui sauva toutefois la mise en répondant à ces quelques mots. Cela eu le don d’apaiser Gawain, lui faisant même retrouver le sourire.
« Je ne peux qu'apprécier de telles surprises mon ami, d'autant plus qu'il y a des choses en ce monde que les mots seuls ne suffiraient à décrire. »
Gardant son sourire, notre ami espérait ne pas être à nouveau la cible de ces yeux perçants. Il ne pouvait aussi que prier pour que ces mots atteignent réellement sa cible. Peut-être étaient-ils mieux choisis cette fois ? Charmer les femmes n'avait jamais non plus été la plus grande des spécialités de notre ami, tout comme les mots doux et les compliments bien choisis. Il préférait être franc, dire ce qu'il pensait tout simplement. Si ça convenait tant mieux, si non, tant pis. Une fois de plus, Alessander vola au secours de son ami, proposant d'aller chasser, lui offrant par la même occasion la possibilité de découvrir les terres Desdaings. La scène qui s'ensuivit fut assez étrange aux yeux de l'étranger, qui participa à un échange de regards de toute part, entre dame Cerenna, le seigneur Criston et leur fille, qui, semble-t-il voulait elle aussi venir. De ce que notre ami décoda, le père semblait d'accord et la mère à moitié, mais, une voix et demie contre une demie semblait l'emporter, si bien que la jeune femme, après s'être fait ébouriffer la crinière par son frère grogna qu'elle aussi serait de la partie. Alessander, sembla taquin, en lui disant qu'elle se ferait sûrement ridiculiser. Gawain vit là l'occasion de se racheter aux yeux de la demoiselle.
« Je crains fort que si quelqu'un venait à se ridiculiser, cela serait sans doutes moi, ne te rappelles tu pas de nos séances de tir à l'arc ? Je suis sans nul doute le plus mauvais archer des Sept Couronnes, c'est lamentable. »
Soupirant longuement, le trentenaire se remémora douloureusement ces fameux entraînements aux côtés de son ami qui atteignait facilement les cibles, tandis que ses flèches à lui semblaient mener leur propre vie et étaient décidées à promener un peu de partout sur le stand, sous les rires moqueurs du cygne. Ce souvenir le fit légèrement rire, oui, sans nul doute que n'importe quel enfant prenant un arc pour la première fois ferait mieux que lui. Cependant, s'il avait réussi à survivre si longtemps, c'était bel et bien parce qu'il savait chasser, il préférait tout simplement les armes de jets.
« Je ne voudrais en aucun cas abuser de votre hospitalité mais, si d'aventure, je pourrais vous emprunter quelques lances ou javelots, je pourrais certainement me montrer utile durant cette partie. Qui sait, peut-être pourrais-je avoir quelques jolies prises ? Et ne pas me ridiculiser. »
Souriant à son ami, ce dernier fit un geste envers un des servants qui s’exécuta, sous le remerciement chaleureux du bieffois. Peut-être ne se ridiculiserait-il pas ainsi face à la jeune Desdaings qui venait de partir ? Sans doutes était-elle partie se changer, nul doute que les robes ne doivent être guère pratique pour chevaucher et chasser le gibier.
« Je ne peux qu'apprécier de telles surprises mon ami, d'autant plus qu'il y a des choses en ce monde que les mots seuls ne suffiraient à décrire. »
Gardant son sourire, notre ami espérait ne pas être à nouveau la cible de ces yeux perçants. Il ne pouvait aussi que prier pour que ces mots atteignent réellement sa cible. Peut-être étaient-ils mieux choisis cette fois ? Charmer les femmes n'avait jamais non plus été la plus grande des spécialités de notre ami, tout comme les mots doux et les compliments bien choisis. Il préférait être franc, dire ce qu'il pensait tout simplement. Si ça convenait tant mieux, si non, tant pis. Une fois de plus, Alessander vola au secours de son ami, proposant d'aller chasser, lui offrant par la même occasion la possibilité de découvrir les terres Desdaings. La scène qui s'ensuivit fut assez étrange aux yeux de l'étranger, qui participa à un échange de regards de toute part, entre dame Cerenna, le seigneur Criston et leur fille, qui, semble-t-il voulait elle aussi venir. De ce que notre ami décoda, le père semblait d'accord et la mère à moitié, mais, une voix et demie contre une demie semblait l'emporter, si bien que la jeune femme, après s'être fait ébouriffer la crinière par son frère grogna qu'elle aussi serait de la partie. Alessander, sembla taquin, en lui disant qu'elle se ferait sûrement ridiculiser. Gawain vit là l'occasion de se racheter aux yeux de la demoiselle.
« Je crains fort que si quelqu'un venait à se ridiculiser, cela serait sans doutes moi, ne te rappelles tu pas de nos séances de tir à l'arc ? Je suis sans nul doute le plus mauvais archer des Sept Couronnes, c'est lamentable. »
Soupirant longuement, le trentenaire se remémora douloureusement ces fameux entraînements aux côtés de son ami qui atteignait facilement les cibles, tandis que ses flèches à lui semblaient mener leur propre vie et étaient décidées à promener un peu de partout sur le stand, sous les rires moqueurs du cygne. Ce souvenir le fit légèrement rire, oui, sans nul doute que n'importe quel enfant prenant un arc pour la première fois ferait mieux que lui. Cependant, s'il avait réussi à survivre si longtemps, c'était bel et bien parce qu'il savait chasser, il préférait tout simplement les armes de jets.
« Je ne voudrais en aucun cas abuser de votre hospitalité mais, si d'aventure, je pourrais vous emprunter quelques lances ou javelots, je pourrais certainement me montrer utile durant cette partie. Qui sait, peut-être pourrais-je avoir quelques jolies prises ? Et ne pas me ridiculiser. »
Souriant à son ami, ce dernier fit un geste envers un des servants qui s’exécuta, sous le remerciement chaleureux du bieffois. Peut-être ne se ridiculiserait-il pas ainsi face à la jeune Desdaings qui venait de partir ? Sans doutes était-elle partie se changer, nul doute que les robes ne doivent être guère pratique pour chevaucher et chasser le gibier.
© Garrett