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La rencontre des Gugu's [Gudrun]
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Gudrun ♦ Gulian
La rencontre des Gugu's
G
ulian aimait se battre et tout le monde le savaient ici au Bief, il était venu de Dorne spécialement pour le combat et comptait bien s'amuser comme il se doit dans ce genre d'endroit. Il ne connaissait pas grand monde et avait amené avec lui deux de ces hommes mais pas plus pour éviter d'amener tout les regards sur lui, il ne passait déjà pas inaperçu à cause de sa musculature et de sa peau bronzée alors autant essayer d'en attirer en plus. Il c'était préparé tout la matinée en combattant avec son compagnon et frère d'arme et sentait tout ses muscles endolori mais il aimait cette sensation, c'était comme ci il savait qu'il était fin près pour aller frapper quelqu'un. Le combat allait commencer et il allait être contre un homme qui faisait sa taille et surement son poids aussi mais ça ne le dérangeait pas bien au contraire il adorait les challenges. Echauffant ses poignées en faisant des petits tour sur eux même il entra dans l'arène en prenant d'une main son épée tout en fixant l'homme qui était de l'autre côté, les rumeurs disaient qu'il était sans pitier et qu'il pouvait tuer si jamais l'envie lui venait mais Gulian sentait que ce n'était pas son heure et qu'il n'allait pas mourir aujourd'hui. Le signal fut lancé et l'ogre géant qui était en face de lui fonca comme un taureau sur lui, Gulian ne changea pas de position et attendit que la brute soit assez proche pour se pousser doucement sur le côté et frapper l'homme à la tête avec son pied, il n'aimait pas les bourrin dans son genre et se battre avec lui était comme se battre avec un chien affamé de sang. Les épées commencèrent à s'entrechoquer et les coups étaient tellement violent que plus personne autour d'eux n'arrivaient à parler ou même respirer. L'homme qui était face à lui commençait à se fatiguer à cause de ses gestes complétement stupide qu'il n'arrêtait pas de répéter. Gulian reprit doucement sa respiration en se concentrant sur tout les gestes qu'il était en train de faire et quand le bourrin fonca à nouveau sur lui il laissa sa lame fendre l'air pour ouvrir une blessure à la jambe de son rival, profitant du doute et de la douleur qui venait de planer sur l'autre combattant Gulian abattu le pommeau de son épée sur sa tête pour l’assommer et le mettre au sol. Il n'était pas fait pour tuer juste pour le plaisir et préférait laisser vivre ses rivaux pour pouvoir les combattre une prochaine fois, entendant la foule applaudir il savait que c'était fini. Le combat n'avait pas duré très longtemps mais Ggulian était fatigué par la route qu'il avait fait jusqu'ici et savait que demain il aurait un autre à combattre. Sortant de l'arène il retrouva son frère d'arme qui lui donna un gobelet que Gulian accepta avec joie. Enlevant tout ce qui lui servait de protection il se retrouva torse nu et plein de sueur dans cette petite rue ou le silence régnait, il n'aimait pas la foule et était un loup solitaire c'est pour cela qu'il laissa derrière lui ses compagnons et profita pour marcher un peu en essayant de penser à autre chose que le combat ou sa famille qui attendait son retour, le retour qui n'était pas encore prévu! Se battre était toute sa vie et il ne comptait pas arrêter de si tôt, son regard se baissa doucement au moment ou il sentit une petite liqueur chaud couleur le long de son torse, il avait une petite écorchure juste en dessous du téton mais ce n'était pas vraiment ça qui allait le faire mourir aujourd'hui ca il était sur!
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«This blood in your hands... It's something i cannot forget. »
La rencontre des Gugu's
C'était dans ce temps où Gudrún la sauvage servait encore d'animal de compagnie à la famille Royce, une famille vassale des Arryn disait-on. C'était dans ce temps où l'oursonne apprivoisée accompagnait Andar Royce aux tournois, rencontrait des chevaliers et s'amusait de ces événements. Andar Royce avait eu raison de l'emmener dans des endroits de ce type, c'était exactement ce qu'elle aimait : du sang, du combat, des cris, parfois même des morts. Dans le monde des nobles la mort se faisait plus rare que dans son monde à elle, elle en oublierait presque ce que c'était de vivre dehors à la dure. Elle avait encore 14 ans, bientôt 15, cela faisait donc 4 ans qu'elle était chez les Royce. En 4 ans, Andar avait eu le temps de lui apprendre comment se tenir et bien s'habiller, le mestre l'avait aidée et Ysilla Royce aussi. Alors Gudrún avait une robe aussi sombre que ses yeux, ses cheveux étaient peignés, bien coiffés, elle sentait si bon que n'importe quelle noble. Elle n'avait pas l'impression d'être elle-même. Chaque fois qu'elle voyait ces combats elle avait envie de sauter dans l'arène et s'amuser, redevenir la sauvage qu'elle était. Mais elle essayait de bien se tenir, droite mais pas trop, sourire mais pas trop, être enjouée mais pas trop, répondre mais pas trop. Être elle, mais pas trop. En société, on lui avait imposé des règles : ne pas dire d'où elle venait, ne pas trop en dire sur elle car les gens ne comprendraient pas, les gens ne la verraient que comme une sauvage et rien de plus. Alors elle ne parlait pas trop et passait juste pour l'idiote qu'elle était, une poupée manipulable. Alors elle restait assise sur son siège et ne bougeait pas, ne se montrait pas si enjouée qu'elle l'était en voyant les hommes combattre pour le plaisir des yeux. Pourtant elle adorait ce qu'elle voyait.
Venait le tour d'un homme, grand, un véritable colosse, il était vraiment très musclé, très grand. Elle-même à 14 ans dépassait déjà largement le mètre 80, l'on disait que la croissance des femmes s'arrêtaient entre leur douzième et quinzième années, pourtant elle se sentait ridiculement grande à côté des femmes de son âge. Ou des femmes tout court, finalement. Mais soit, en voyant le colosse à la peau brune arriver, elle n'avait qu'une hâte, voir le massacre qu'il allait faire. Elle avait encore du mal à assimiler ce que les chevaliers devaient faire en se battant, elle avait encore du mal à comprendre qu'ils ne se battaient pas à mort, du moins, jusqu'à ce que l'un d'eux meurt. Lorsqu'elle regardait les joutes elle ne comprenait pas pourquoi il fallait juste faire tomber l'homme en face de son cheval, elle ne comprenait pas pourquoi ils ne descendaient pas de leur chevaux pour tabasser l'autre jusqu'à gagner. Mais soit, c'était ça le monde des nobles.
Le colosse ne s'était pas battu comme elle se l'était imaginée, ceci étant, ça avait été très rapide et il avait gagné. Elle s'excusait auprès des siens et sortait de l'arène.
Pister, au moins ça, c'était resté. Comme un instinct animal. Pourquoi ne l'avait-il pas tuer, cet assaillant, quand il avait toutes les possibilités de le faire ? C'était curieux. Elle ne se souvenait pas avoir vu un homme comme lui un jour, à la peau brune et si musclé. C'était intriguant. Très intriguant. Et c'était juste pour ces deux raisons : sa particularité physique et savoir pourquoi il n'avait pas tué son adversaire, qu'elle avait voulu le retrouver. Et pister, elle s'y connaissait encore pour essayer d'aider les Arryn à retrouver les clans des montagnes.
C'est après un petit temps qu'elle pouvait le trouver. Si elle ne connaissait pas bien le Bief, si elle ne connaissait pas bien Hautjardin, il restait qu'elle pouvait essayer de deviner où les pas de l'homme l'avaient guidés. Une fois retrouvé, alors qu'il n'était qu'à quelque pas, elle hésitait, se rappelant ce qu'on lui avait dit... Ne pas trop parler. Ne pas embêter les chevaliers. Ne pas parler, en fait. Ne pas embêter les chevaliers surtout après leur combats. Ce n'est qu'à quelque mètres du colosse qu'elle s'en rendait compte et s'en mordait la lèvre, triturant nerveusement un pli de sa robe verte très foncée. Quand il la regardait, elle rougissait un peu et finissait par lui dire, avec son accent typiquement rustre de la Freux qu'elle était :
" Excusez moi j'vous ai pris pour quelqu'un d'autre "
Elle se retournait pour essayer de repartir, rejoindre les siens et essayer de rester sagement à sa place.
Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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Gudrun ♦ Gulian
La rencontre des Gugu's
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ulian avait besoin d'être seul de temps en temps, rélféchir à tout ce qui se passait et voir ou il allait pour sa prochaine aventure. Il ne connaissait pas très bien cet endroit mais marchait sans vraiment réfléchir à ou il allait, sa Dorne ne lui manquait pas beaucoup mais il ne se sentait pas comblé sur les routes comme si il lui manquait quelque chose, quelqu'un à qui parler de tout ce qu'il avait sur le corps car même si il avait son frère d'arme avec lui ce n'était pas la même chose que de se confier à quelqu'un. S'arrêtant un petit moment contre un mur pour se reposer un peu il ferma doucement les yeux pour essayer de vider sa tête mais toute les questions qu'il se posait depuis quelques temps. Qu'allait il faire de son avenir? Que deviendrait il? et un jour rentrerait il chez lui? Après tout il était le futur souverain et personne ne voyaient d'un très bon oeil le fait qu'il parte comme ça au combat sans revenir voir son père ni son frère. Le combat était toute sa vie et tout le monde le savait, le sang qui coulait, la sueur et le fait de gagner ou de perdre était tout ce qu'il aimait dans sa vie et revenir dans sa Dorne pour régner sur son domaine n'était pas ce dont il avait rêvé étant enfant mais il n'avait pas le choix et se devait de rentrer de temps en temps pour vérifier que son père était encore en vie et que tout le monde allait bien. Il avait prit l'habitude de la solitude sur la route et il remarqua que quelques minutes après qu'une jeune fille était non loin de lui, levant les yeux vers elle il laissa son regard plonger dans celui de cette fille qui arrivait à le laisser sans voix pendant quelques instant, elle était si jeune et en même temps belle avec une force dans son regard qu'il n'arrivait pas à expliquer mais ses yeux ne voulaient pas la quitter. Alors qu'elle était en train de s'excuser et de lui tourner le dos pour partir Gulian fit quelques choses qui le surprit lui même, attrapant doucement le bras de la jeune femme pour l'arrêter mais il ne savait pas pourquoi il avait fait ça et se retrouva légèrement bête devant elle, un sourire en coin essaya de percer mais il n'était pas vraiment habitué à faire ce genre de chose et le résultat n'était pas vraiment celui espéré.
"Je... Vous n'êtes pas obligé de fuir."
Il avait envie de lui parler, d'apprendre d'ou elle venait et qui elle était. Il était comme intrigué par cette jeune fille sans comprendre vraiment pourquoi mais il n'avait pas envie de retourner dans sa solitude.
"Enfin si vous avez autre chose de prévu je ne vous retiens pas bien sur."
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La rencontre des Gugu's
Les pommettes saillantes de la demoiselle prirent une nouvelle teinte lorsque le chevalier la retenait. "Eh merde" se disait-elle en premier lieu. "Il va m'engueuler" se disait-elle ensuite, car elle n'avait après tout rien à faire là. La poigne de l'homme sur son bras était ferme. Douce, mais ferme. Il la tenait bien mais elle voyait dans son regard qu'il n'allait pas l'air si dangereux que cela, tout compte fait, si méchant que cela. Il était grand, très grand, même pour une demoiselle de sa taille et de son âge il lui paraissait très grand. Elle souriait alors, bêtement, quand il prit la parole.
" J'ai rien de prévu Ch'... Chevalier ...?"
La fin de sa phrase se terminait par une interrogation, en effet, elle ne connaissait pas son nom, elle n'avait que retenue sur les hommes qui combattaient là étaient des chevaliers. Elle était quelque peu gênée, toujours cette impression qu'elle n'était pas à sa place et qu'elle allait se faire réprimander. Pourtant il restait doux, étrangement. Il avait cette douceur dans le regard et dans ses gestes qui ne collaient étrangement pas avec sa carrure imposante, elle l'aurait plus imaginé homme à arracher une tête à mains nues qu'à tenir une demoiselle par le bras pour l'empêcher de partir et lui sourire.
Elle aurait aimé se présenter, mais elle aurait sans doute fais tâche, dévoiler son prénom reviendrait à dévoiler qu'elle n'était pas d'ici et n'y avait en soit, pas sa place. Quoi qu'on lui avait aussi dis que c'était la politesse et la courtoisie que de se présenter, alors bêtement, elle reprit la parole :
" Je m'appelle Gudrún... Je... Je suis... Enfin, j'accompagne la maison Royce aux tournois... "
Il était beau, c'était un fait. Elle n'avait jamais vu quelqu'un avec une couleur de peau cuivré, c'était bien la première fois, comment avait-il fait ? A son tour elle posait sa main sur le bras du chevalier, comme pour le caresser - avec la douceur légendaire des ours- , voir si c'était bien sa couleur et oui il avait bien la peau cuivré, qui plus est, elle sentait bien la fermeté de ses bras et sentait ses muscles saillants sous ses doigts. Elle ne se rappelait qu'après coup qu'une telle chose ne se faisait pas et elle se serait tapé la tête contre un mur si elle le pouvait. Elle se contentait juste de retirer sa main. Elle avait toujours admiré la force chez les hommes, la force dont ils pouvaient faire preuve, parfois presque animal. Mais cet homme semblait être plein de contraste. Un aspect de brut qui pourtant prenait son bras avec délicatesse : "je ne suis pas en sucre" se retenait-elle de lui signaler.
" J'ai rien de prévu Ch'... Chevalier ...?"
La fin de sa phrase se terminait par une interrogation, en effet, elle ne connaissait pas son nom, elle n'avait que retenue sur les hommes qui combattaient là étaient des chevaliers. Elle était quelque peu gênée, toujours cette impression qu'elle n'était pas à sa place et qu'elle allait se faire réprimander. Pourtant il restait doux, étrangement. Il avait cette douceur dans le regard et dans ses gestes qui ne collaient étrangement pas avec sa carrure imposante, elle l'aurait plus imaginé homme à arracher une tête à mains nues qu'à tenir une demoiselle par le bras pour l'empêcher de partir et lui sourire.
Elle aurait aimé se présenter, mais elle aurait sans doute fais tâche, dévoiler son prénom reviendrait à dévoiler qu'elle n'était pas d'ici et n'y avait en soit, pas sa place. Quoi qu'on lui avait aussi dis que c'était la politesse et la courtoisie que de se présenter, alors bêtement, elle reprit la parole :
" Je m'appelle Gudrún... Je... Je suis... Enfin, j'accompagne la maison Royce aux tournois... "
Il était beau, c'était un fait. Elle n'avait jamais vu quelqu'un avec une couleur de peau cuivré, c'était bien la première fois, comment avait-il fait ? A son tour elle posait sa main sur le bras du chevalier, comme pour le caresser - avec la douceur légendaire des ours- , voir si c'était bien sa couleur et oui il avait bien la peau cuivré, qui plus est, elle sentait bien la fermeté de ses bras et sentait ses muscles saillants sous ses doigts. Elle ne se rappelait qu'après coup qu'une telle chose ne se faisait pas et elle se serait tapé la tête contre un mur si elle le pouvait. Elle se contentait juste de retirer sa main. Elle avait toujours admiré la force chez les hommes, la force dont ils pouvaient faire preuve, parfois presque animal. Mais cet homme semblait être plein de contraste. Un aspect de brut qui pourtant prenait son bras avec délicatesse : "je ne suis pas en sucre" se retenait-elle de lui signaler.
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