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Les oiseaux se cachent pour mourir.. Ft Tess, Elbert
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Les oiseaux se cachent pour mourir
ft. Elbert Arryn
Lost in home
Il faisait gris depuis la mort de l'oncle Jon. Tess n'était rentrée que depuis quelques jours lamentée et assise sur un rocher. L'oiseau égarée contemplait la pluie, une fine brise d'eau qui donnait au décors des allures de mystères, dont seul le Val pouvait avoir le secret. Quelques gouttes ruisselaient sur son visage. De fine particules d'eau, invisibles à l'oeil de l'homme, mais que Tess pouvaient sentir. Depuis son retour, les Eyriés affichaient leurs plus belles couleurs. Une manière peu raisonnable de lui rappeler le manque de son oncle. Tess resta le regard figée au sol, tentant d'oublier le roi Stannis qui entichait son esprit.
Elle avait été à très peu de choses de trahir les siens, mais elle n'en tirait que l'amertume de sa pensée. Le chagrin du deuil, mêlée au doute, voilà qui ne faisait pas bon ménage avec l'idée d'abandon dont elle fut victime à son retour.
Tess s'avait qu'il était important de chasser ses vilaines idées. Mais la nature et l'éloignement était, depuis son retour, les seules activités capable de la contenter pour oublier. Oui, oublier, mais au final, elle l'avait toujours su. La petite Tess d'autrefois avait elle aussi été oublier et le Val lui retrouvait une jeune femme. Son nom était la seule raison de sa présence ici. Rien de plus que cinq lettre attacher derrière son nom, et un vague souvenir.. Tess tourna le regard, un cerf majestueux était à sa hauteur.. Elle ne fit pas un bruit, tant elle fut captivée par l'animal. Le souvenir de Stannis ne tarda pourtant pas à entamer se sentiment. D'un sourire captif, la buse l'échangea en un sentiment de colère qu'elle taisait en contemplant l'animal.
Bonjour à vous, Lord Stannis..Marmonna t-elle
D'un geste souple, l'oiselle se saisit de son arc poser à ses pieds. Elle sortit délicatement une flèche et suivit le mouvement de l'animal. Bras tendu, l'oiselle s'apprêta à décocher.. Mais, les yeux du cerf et la vision de Stannis la faisait trembler .. Un bruit fit finalement fuir l'animal, Tess baissa son arme et recula d'un bond. Quelques oiseaux se mirent à chanter, Tess ferma les yeux et les écouta. Se prenant la tête comme pour réfléchir son geste précédent.
Elle s'essuya le visage et rouvrit les yeux. La vu donnait sur les Eyriés et leur splendeurs.. Tess rappela à elle ses deux buses lorsqu'un bruit de pas intrigua son oreille avertit ..
Bonjour cousin fit t-elle sans même l'avoir vu !
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La mort de Jon suivie du grand conseil aux Eryés pendant la veillée funèbre. Ce n'était peut-être pas le meilleur moment pour s'adonner à une activité comme la chasse mais c'était peut-être nécessaire pour que tous puissent décompresser et chasser au moins pendant plusieurs heures les problèmes politiques. Un luxe que les gens du peuple ne pouvaient sans doute pas se permettre, eux qui seraient sans doute les premières victimes si une guerre éclatait. Vêtu de son armure, le jeune n'avait pas eut envie d'y participer, mais il s'y était forcé pour la simple et bonne raison qu'il était à présent le Lord Protecteur du Val et qu'il était dans ses obligations de se monter et de s'adonner à ce genre d’événements. Et puis c'était aussi l'occasion de prendre la température avec certains vassaux mais également de retrouver une membre de sa famille qu'il n'avait plus vue depuis des lustres car elle avait quitté les Eryés sans donner aucune nouvelle. Là voilà revenue comme un cheveux sur la soupe à un moment tragique. Même s'il lui en voulait et qu'elle était sauvage et indomptable, Tess était quand même revenue aux sources rendre un dernier hommage à Jon Arryn. Il ne lui avait que très peu parler depuis son retour. Ce qui le préoccupait le plus était d'avoir laissé son fils, Aemon, seul. Cet enfant venait de débarquer dans sa vie et il avait déjà prit une telle place. Il était au centre de ses pensées et de ses préoccupations. Dés qu'il avait un moment de temps libre, il le prenait pour veiller sur son fils. Se trouver si loin de lui et le savoir si vulnérable le travaillait beaucoup. Le groupe avait fait une halte pour abreuver les chevaux et se nourrir un peu et sa cousine était partie un peu à l'écart. Par curiosité et pour taper causette, il l'avait suivit. Sans même avoir eut le temps de prononcer le moindre mot, elle l’accueillit verbalement sans l'avoir vu.
«Cousine. La partie de chasse est elle à ton goût ? A qui parlais tu avant que je n'arrive ?»
Il l'avait entendu murmurer quelques mots et pourtant il n'avait vu personne à ses côtés. Le Faucon posa une main fraternelle sur l'épaule de la Arryn. Sa prise était ferme et douce. Il relâcha la pression avant de prendre un air plus décontracté. L'air formel et noble, il pouvait l'abandonner en présence de ses proches et des membres de sa famille. Les Arryn se comptaient sur les doigts d'une main et il devait en prendre autant soin que de son propre domaine. Le jeune homme eut une pensée pour sa femme. La pauvre, captive de Viserys devait se morfondre seul sans elle et sans Aemon. Il la ramènerait bientôt ici, en compagnie de son fils et de son époux. Il serait à nouveau une famille unie. Pour elle et pour lui, il se devait d'être assez fort pour mettre à feu un royaume. Restant aux côtés de sa cousine, le Faucon parla.
«Nous n'avons pas eu beaucoup de temps pour parler depuis ton retour Tess. Je me suis grandement inquiété pour toi. Ta disparition fut si soudaine et si imprévue. J'aimerai connaître les raisons qui t'ont poussée à ne pas en informer ton cousin. C'est l'homme, le membre de ta famille qui te parle et non le Seigneur des Eyriés.»
«Cousine. La partie de chasse est elle à ton goût ? A qui parlais tu avant que je n'arrive ?»
Il l'avait entendu murmurer quelques mots et pourtant il n'avait vu personne à ses côtés. Le Faucon posa une main fraternelle sur l'épaule de la Arryn. Sa prise était ferme et douce. Il relâcha la pression avant de prendre un air plus décontracté. L'air formel et noble, il pouvait l'abandonner en présence de ses proches et des membres de sa famille. Les Arryn se comptaient sur les doigts d'une main et il devait en prendre autant soin que de son propre domaine. Le jeune homme eut une pensée pour sa femme. La pauvre, captive de Viserys devait se morfondre seul sans elle et sans Aemon. Il la ramènerait bientôt ici, en compagnie de son fils et de son époux. Il serait à nouveau une famille unie. Pour elle et pour lui, il se devait d'être assez fort pour mettre à feu un royaume. Restant aux côtés de sa cousine, le Faucon parla.
«Nous n'avons pas eu beaucoup de temps pour parler depuis ton retour Tess. Je me suis grandement inquiété pour toi. Ta disparition fut si soudaine et si imprévue. J'aimerai connaître les raisons qui t'ont poussée à ne pas en informer ton cousin. C'est l'homme, le membre de ta famille qui te parle et non le Seigneur des Eyriés.»
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Les oiseaux se cachent pour mourir
ft. Elbert Arryn
Lost in home
Comme il était difficile de ce sentir chez soit après une longue absence. Tess resta un instant figée. Elle ne savait pas s'il s'agissait de plaisir ou de frustration.. La question d'Elbert avait éveillée son intérêt, mais .. s'agissait t-il du même intérêt ? Il fallait le croire selon les mots du jeune Faucon. Sa buse poussa un petit cri avant que celle ci ne réponde.
Tu est gentil. Elle souffla, puis reprit, Les circonstances on fait cela je suppose. Les choses changes, c'est ainsi... Tu n'a rien à te faire pardonner Elbert, rien je t'assure. Tu as vécu de nombreux tourments ces dernier jours et j'espère que tu retrouvera Daenerys saine et sauve.
Elle sourit, un sourire faible, mais qui semblait venir du coeur.Une chasse plutôt mauvaise hélas. Tess sourit d'avantage,Je parlais justement à un cerf il y a peu, celui ci n'était pas très bavard, je pense que tu t'en doute Un petit rire esquissa son sourire.
Tess s'écarta de son rocher pour faire une place à Elbert. Elle s'inquiéta aussitôt de la situation de son nouveau né, si semblable à lui lorsqu'elle voyait ses yeux.. Tu est réellement amoureux n'est ce pas ? Elle pris sa main.. Une vague de pitié l'envahie en pensant à la jeune Daenerys.
Aemon est en sécurité, personne ne pourra plus le nuire..
Tess souriait,mais la guerre était inévitable et la fragilité de la jeune Targaryen n'était pas de bonne augure. Viserys était un lâche, un lâche que beaucoup voyait comme un roi. Daenerys devait être sauve, mais il incombait plus qu'Elbert ne songe pas à ce qui aurait pu advenir. Tess pourrait au moins lui être d'un secours véritable dans cette optique.. Cela même si elle même avait oublier ce qu'il faisait de se sentir .. en famille.
Je n'est peut être pas beaucoup de souvenir de ma famille, mais je n'est jamais oubliée ces mûrs.
Tess regarda le sol. La lumière changea, on entendait désormais quelques moineaux fredonner quelques chansons mélodieuses.. Elle se redressa lentement, sa chevelure brune glissait le long de son dos.. Ce qui ne devait être qu'un éclat, demeura se révélé un torrent de sensation. Tess espérait au moins ne pas avoir éveillé le masque de son visage, fissurée par un passé qu'elle peinait à accepté. Tess se disait ainsi que l'on ne reconnaîtrait que la dame du val, fié par son instinct, allant chercher l'idée que personne n'irait chercher plus loin que sa présence..
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Tess lui offrait son réconfort pour les tragédies qui le touchait. Certes c'était appréciable mais il aurait apprécié connaître la raison de son départ plutôt que de revenir sur les faits qu'il essayait de chasser momentanément de son esprit pour se relaxer. Même en essayant, il n'y arrivait pourtant pas. Femme et fils occupaient son esprit constamment. Lorsqu'il avait quitté le Val pour la capitale, jamais il n'aurait crû que deux êtres auraient ainsi pût prendre une telle place dans son existence et dans son cœur. Elle fit de l'humour à propos d'un cerf qu'elle avait croisé. Le jeune homme lui sourit mais ne comprit pas totalement son trait d'esprit, du moins sans doute pas aussi parfaitement que sa créatrice. Sa cousine lui prit la main et lui posa une question qui pour lui paraissait stupide. La réponse était sans équivoque mais sa cousine ne pouvait lire ses pensées et connaître réellement les sentiments de son cœur, si bien qu'il ne lui en voulu pas pour sa question sincère quoi que bien maladroite.
«Oui je l'aime. Je la chéris plus que tout. Daenerys est une dame d'une grande douceur, d'une sensibilité et d'une intelligence inégalable. Elle me manque et son absence me mine. Rien que de penser à ce que cet usurpateur peut lui faire et je suis à deux doigts de perdre mon sang froid. Il sera châtier un jour de ma lame. »
Elle lui parla de son fils. Le Faucon pensait comme elle même s'il redoutait toujours un coup vicieux. Après tout Dany avait été elle aussi en sécurité aux Eyriés et pourtant on l'y avait enlevée. Le Faucon ne souhaitait pas alarmer sa cousine et se contenta d'abord de hocher la tête. Sur un ton un peu plus léger, il lui répondit avec un petit sourire.
«Mon oisillon est en sécurité ici. Tu as raison. Aemon a hâte de revoir sa mère et de pouvoir jouer avec chacun des Arryn qui le désirera. Dis moi cousine, quand laisseras tu un homme te prendre pour femme et te donner un enfant ? Tu vas finir vieille fille à ce rythme, ma chère Tess. »
S'appuyant contre la surface rocheuse, le jeune homme bailla quelque peu. Tess n'avait toujours pas répondu à sa question. Cherchait-elle à éviter de lui répondre ou à noyer le poisson ? Ne lui faisait-elle plus confiance ? Doutait-elle de son cousin parce qu'il était devenu le chef de leur illustre et honorable maison ?
«Ses murs et cette maison seront toujours ton foyer Tess. Je me souviens encore de toi enfant. Cette époque me paraît si lointaine à présent. Chercherais tu à éviter de me répondre ma chère cousine ? Où étais tu donc passée tout ce temps ? Avec qui et pourquoi ? Je me suis fait un sang d'encre pour toi et tu n'as pas daigner me donner la moindre de mes nouvelles. Si je n'avais pas tellement de problèmes à gérer, je prendrais bien le temps de te bouder pour ton insolence.»
Se sentant un peu retourner en enfance, le Arryn, tira la peau en dessous de son œil droit à l'aide d'un de ses doigts et tira la langue à Tess quelques instants avant de finir par éclater d'un rire sincère qui contrastait avec son état préoccupé habituel de ces dernières semaines. Décompresser allait sans doute lui faire le plus grand bien..
«Oui je l'aime. Je la chéris plus que tout. Daenerys est une dame d'une grande douceur, d'une sensibilité et d'une intelligence inégalable. Elle me manque et son absence me mine. Rien que de penser à ce que cet usurpateur peut lui faire et je suis à deux doigts de perdre mon sang froid. Il sera châtier un jour de ma lame. »
Elle lui parla de son fils. Le Faucon pensait comme elle même s'il redoutait toujours un coup vicieux. Après tout Dany avait été elle aussi en sécurité aux Eyriés et pourtant on l'y avait enlevée. Le Faucon ne souhaitait pas alarmer sa cousine et se contenta d'abord de hocher la tête. Sur un ton un peu plus léger, il lui répondit avec un petit sourire.
«Mon oisillon est en sécurité ici. Tu as raison. Aemon a hâte de revoir sa mère et de pouvoir jouer avec chacun des Arryn qui le désirera. Dis moi cousine, quand laisseras tu un homme te prendre pour femme et te donner un enfant ? Tu vas finir vieille fille à ce rythme, ma chère Tess. »
S'appuyant contre la surface rocheuse, le jeune homme bailla quelque peu. Tess n'avait toujours pas répondu à sa question. Cherchait-elle à éviter de lui répondre ou à noyer le poisson ? Ne lui faisait-elle plus confiance ? Doutait-elle de son cousin parce qu'il était devenu le chef de leur illustre et honorable maison ?
«Ses murs et cette maison seront toujours ton foyer Tess. Je me souviens encore de toi enfant. Cette époque me paraît si lointaine à présent. Chercherais tu à éviter de me répondre ma chère cousine ? Où étais tu donc passée tout ce temps ? Avec qui et pourquoi ? Je me suis fait un sang d'encre pour toi et tu n'as pas daigner me donner la moindre de mes nouvelles. Si je n'avais pas tellement de problèmes à gérer, je prendrais bien le temps de te bouder pour ton insolence.»
Se sentant un peu retourner en enfance, le Arryn, tira la peau en dessous de son œil droit à l'aide d'un de ses doigts et tira la langue à Tess quelques instants avant de finir par éclater d'un rire sincère qui contrastait avec son état préoccupé habituel de ces dernières semaines. Décompresser allait sans doute lui faire le plus grand bien..
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Les oiseaux se cachent pour mourir
ft. Elbert Arryn
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Une brise légère et fraîche prenait part à la conversation. Elbert lui parla de son épouse et de son bonheur auprès du petit dragon. Tess se souvenait parfaitement du jour où leurs épousailles furent arrangées. Comme de celui où elle avait contemplé Daenerys pour la première fois. L'oiselle avait très tôt senti cet amour, mais ne pensait pas qu'il se termine ainsi. Il allait de pair qu'Aemon représentait Daenerys. Tess le devinait derrière les compliments qu'Elbert faisait à la pauvre captive. Il semblait ne pas être de ceux à vouloir être épargnée par la vérité et Tess en sourit, car ce fut une bonne chose...
Daenerys sera de nouveau parmi nous je te le jure Elle reprit d'un ton plus intime Aemon grandira entourer de toutes les présences que tu accepteras mon cousin. Je serais toujours là pour veiller sur lui croit moi. J'y veillerais comme sur mon propre enfant. Tess acheva son sermon et regarda son cousin dans les yeux Tu es d'humeur taquine mon cousin, je pense pour l'instant devoir m'atteler à protéger la première famille dont je viens. Le temps viendra oui, où je prendrais un époux qui m'offrira ce que tu as. J'espère que l'hiver ne durera pas trop longtemps pour connaitre ce jour...
Tess sentait que son cousin avait l'âme curieuse, mais elle n'allait pas le repousser pour cela. Elle fut si amusée qu'elle en bâilla aussi et se mit à rire. Elle cherchait par cela à raviver leurs complicités qui ne demandaient que d'être retrouvée. Elle sourit, puis finit par le regarder comme s'il s'agissait d'un jeu. Les dernières paroles du suzerain eurent cependant raison de la jeune fille ailée.
Croit bien que je l'aurais fait, si je ne mettais pas tromper à mon propre piège... Notre oncle m'avait ordonné de parvenir jusqu'à Stannis Baratheon, qui s'était établi au Conflans. Il avait été aidé par quelques seigneurs, sans doutes quelques ombres envers les Desdaings. Jon souhaitait avant tout discuter de ses intentions envers notre région. Mais mon crime est ailleurs Elbert, car j'ai oublié que ... Tess stoppa son récit, elle paraissait meurtrie par l'aveu de ce qui devait suivre.
J'ai failli à ma tâche, car j'ai un instant aimé notre ennemi...
L'oiseau coupable baissa la tête. Alors que la confiance d'Elbert lui avait été rendue, Tess se tortura à avouer pour le bien de sa conscience. Jon l'avait envoyé en mission, mais elle n'y avait récolté que l'échec et l'aveu de son incompétence, car elle savait en toutes choses que l'ennemi n'était être à aimer.
Je t'en prie ne me juge pas trop sévèrement... Je connais ma faute crois moi. les sourires qui l'animait devinrent silence.
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Jurer et espérer. C'étaient ce qu'ils pouvaient faire de mieux pour le moment. Tant qu'il ne se serait pas rendu de lui même sur place pour soustraire sa femme aux griffes de Viserys et qu'il serait rentré aux Eyriés, Elbert ne serait sûr de rien. Sa cousine pouvait bien tenter de le rassurer, cela ne changerait pas sa façon de pensée. Ses intentions étaient bonnes et louables, mais viendrait un temps où Tess finirait réellement vieille fille. Elle était la plus sauvage des Arryn, la plus difficile à dompter et trouver un repos capable de s'en accommoder tout en la traitant décemment, ne serait pas de tout repos. Jon avait donc réagit sur deux tableaux en envoyant Elbert soutenir Port-Réal puis en envoyant Tess se renseigner auprès de Stannis Baratheon. Étonnant qu'il n'en ait rien confié à Elbert. Sans doute pour garder un éventuel effet de surprise. Tout aussi surprenant qu'il ait décidé d'agir si rapidement alors qu'avant sa mort, il hésitait à prendre parti pour un roi. Le Arryn faillit avaler sa langue lorsqu'elle parla d'aimer son ennemi. Était-elle sérieuse ? Stannis avait menacé le royaume et foutu un sacré remue-ménage sur sa route. Comment avait-elle pût tomber amoureuse de cet homme ? Pour arriver à réunir autant d'hommes, il devait sans doute être un leader charismatique mais de là à flirter avec l'ennemi du royaume, il y avait un pas à ne pas franchir.
«Aimé ce Baratheon ? Es tu sérieuse Tess ? Qu'avais tu donc en tête ? Ce n'était sûrement pas ce que Jon avait en tête pour toi. Comment as tu pu ? Je n'arrive pas à te comprendre. Cette révélation me laisse pantois. Rassure moi ... tu n'as pas partagé sa couche ? La graine du rebelle pousse t-elle en ce moment dans ton ventre ? »
Ses inquiétudes étaient réelles. D'une part parce qu'elle était un membre de sa famille et d'autre part car cette action pourrait nuire à la réputation de sa maison tout entière. Il avait envie de la secouer un bon coup mais à quoi ? Le mal était malheureusement fait et tant que cette information ne filtrait pas et qu'il ne lui poussait pas un rejeton entre les jambes, elle le resterait sans doute un moment. Son repentir avait l'air sincère ce qui ne voulait pas dire qu'elle comprenait correctement la faute qu'elle avait commise. Il espérait de tout son cœur qu'elle la comprendrait un jour. De sa voix la plus neutre, pour essayer ne pas afficher, non sans mal, son mécontentement, le Arryn reprit la parole.
«Cette information restera entre nous. Je ne souhaite pas que tu la divulgues à quiconque. D'autres personnes sont au courant ? Combien dans le camp de Stannis ? Si cet amour n'était que platonique, ce que je l'espère, je ne te blâmerais pas. Si tu as consommé les plaisirs de la chaires, ma chère cousine, je ne pourrai te pardonner en un instant.»
Quelle réponse allait-elle lui donner ? Sincère ou mensongère ? Le jeune homme avait prit une claque en plein visage. Il espérait qu'il n'en garderait pas trop les traces. Le Arryn avait une région à gouverner, un enfant à élever et surtout une femme à libérer !
«Aimé ce Baratheon ? Es tu sérieuse Tess ? Qu'avais tu donc en tête ? Ce n'était sûrement pas ce que Jon avait en tête pour toi. Comment as tu pu ? Je n'arrive pas à te comprendre. Cette révélation me laisse pantois. Rassure moi ... tu n'as pas partagé sa couche ? La graine du rebelle pousse t-elle en ce moment dans ton ventre ? »
Ses inquiétudes étaient réelles. D'une part parce qu'elle était un membre de sa famille et d'autre part car cette action pourrait nuire à la réputation de sa maison tout entière. Il avait envie de la secouer un bon coup mais à quoi ? Le mal était malheureusement fait et tant que cette information ne filtrait pas et qu'il ne lui poussait pas un rejeton entre les jambes, elle le resterait sans doute un moment. Son repentir avait l'air sincère ce qui ne voulait pas dire qu'elle comprenait correctement la faute qu'elle avait commise. Il espérait de tout son cœur qu'elle la comprendrait un jour. De sa voix la plus neutre, pour essayer ne pas afficher, non sans mal, son mécontentement, le Arryn reprit la parole.
«Cette information restera entre nous. Je ne souhaite pas que tu la divulgues à quiconque. D'autres personnes sont au courant ? Combien dans le camp de Stannis ? Si cet amour n'était que platonique, ce que je l'espère, je ne te blâmerais pas. Si tu as consommé les plaisirs de la chaires, ma chère cousine, je ne pourrai te pardonner en un instant.»
Quelle réponse allait-elle lui donner ? Sincère ou mensongère ? Le jeune homme avait prit une claque en plein visage. Il espérait qu'il n'en garderait pas trop les traces. Le Arryn avait une région à gouverner, un enfant à élever et surtout une femme à libérer !
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Les oiseaux se cachent pour mourir
ft. Elbert Arryn
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Tess se redressa, expliquant à son cousin..
Tu est le seul au courant, je n'en est touchée mot à personne. Mais il s'agissait d'amour personnel, invisible à lui. Croit moi, il ne l'aura pas ressentit, ou du moins pas suffisamment pour y voir de vrai intentions. C'est arrivé sur l'instant, je n'y pouvais rien, j'ai tentée de lutter, mais quelque chose en moi avait changé. Je ne me reconnais plus.. Autrefois je t'ennuyait à dire que les hommes étaient tous les mêmes, et aujourd'hui regarde moi. Je voit t'a colère et je la comprend. Mais sache qu'il m'aura fallut du courage pour entrevoir la possibilité de me confier à toi. Il n'y eu rien, pas même l'ombre d'un regard consentit. Tu devra te contenter de ma parole pour y trouver la vérité
Elle les yeux rouges. Tess regretta aussitôt sa confidence. La valoise fermait les yeux pour oublier l'instant et s'échapper ailleurs.. Revenir à son enfance, celle d'autrefois, chez les faces brûlées. Elle voyait entre chaque battement de cils Ash'ka et Prish'ka volées autour d'elle. Mais lorsque la voix de son cousin reprit, elle les imaginaient en cage.
Aucun dans le camp de Stannis, croit moi, il ne s'agissait que d'instant et de circonstance.. Les yeux de la buse redevenaient sauvage, elle regarda le ciel, comme pour confirmer où était sa maison.
J'était prisonnière, l'on ma présentée à lui sous bonne escorte et aucun d'eux n'y à vu familiarité. Je n'est pas changée mes habitudes, mais ils s'agissait d'un ressentit, d'une chose qui m'a quitté lorsque je suis revenue. Mais j'y voit aujourd'hui un désir révélateur de ma place ici. Serait-ce d'ailleurs la mienne ? Tess osait en douter, mais elle mettait surtout le doit sur sa disparition et le peu de compagnie qu'elle avait reçu depuis son retour. Tous étant depuis cela bien occupés à leur affaires et étiquettes. Tess visualisait son amour pour Stannis comme une fuite, afin d'éviter ce monde, celui des Eyriés. Elle restait froide, insaisissable dans ses sentiments, mais cela provenait sans doute de cela pour en rajouter à sa nature.
J'ai compter les jours après mon enlèvement. Ma nouvelle mère m'a dit que les recherches avaient été interrompue en une semaines.. Est-ce vrai ? Où doit-je m'attendre à un mensonge ?
Elle avait le visage grave, le regard affrontant son cousin comme si sa réponse en aurait eu plus d'importance. Cirsa avait en effet mentit, mais cela de quelques jours. En réalité, la souffrance de son père, l'avait conduit à la mort bien plus tôt, annonçant la fin des recherche par Jon, qui crut bon d'épargner les souffrances de sa jeune soeur Alys. Tess avait néanmoins retenue la phrase de Cirsa et y voyait un nouveau rejet, qu'elle essayait de comprendre..
Ils ont fait une chanson pour moi.. marmonna t-elle en parlant de son clan. Tess se m'y à regarder devant elle en la fredonnant ♫Oh petite dame bien égarée, sang d'aigle bien mal surveillée, sauvée de la pluie et du vent, rejoins le monde des brûles aux vents. Oh petites dames égarée, comment en est tu arrivée.. à te faire si vite oubliée. Une perle humide roula le long de sa joue.
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Son amour était unilatéral et ne s'était pas exprimé concrètement. En voilà une bonne nouvelle. Une épine en moins dans son pied transpercé de toute part par les problèmes. Le nouveau Suzerain du Val se sentait maintenant un peu plus à l'aise. Cela le rassurait quelque peu. Il ne savait pas s'il pouvait accorder sa confiance à Tess, non pas par peur qu'elle le trahisse, mais parce qu'elle était trop sauvage. Dans ce cas de figure-ci, elle n'était pas passé à l'acte ce qui était bon signe et prouvait qu'elle pouvait faire preuve de réflexion quand la situation l'exigeait. Personne n'était au courant et cela était pour le mieux. Personne ne pouvait témoigner et l'honneur des Arryn était sauf. Sa cousine parla ensuite de son statu de prisonnière. Elle lui posa une question à laquelle il ne pouvait répondre. Non pas par honte ou par désir de cacher la vérité mais simplement car il ignorait la vérité sur ce sujet. Il était bien trop jeune à l'époque pour se souvenir de ce genre de détails et il n'avait donc pas participer à ces recherches.
«Je l'ignore Tess. Je ne m'en rappelle pas distinctement. Tout ceci remonte à tellement longtemps. Jon aurait pût te répondre. Peut-être que si tu interroges les plus anciens de ses hommes ou le Mestre, ils pourront te répondre. Je ne vais pas te mentir ou te maintenir dans l'attente. J'ignore totalement la réponse à ta question.»
Cette question allait-elle créer encore plus de tensions ? La réponse allait-elle les apaiser ? Le Arryn l'ignorait. Elle commença à chanter une chanson étrange, prétendument composée par des sauvages en son honneur. Le jeune homme ne connaissait pas les clans des montagnes sous ce jour. Il les avait toujours imaginer plus barbares que poètes ou mélomanes. Il vit les larmes couler sur les joues de sa cousine et il passa un bras autour de ses épaules en signe de réconfort. Il ne savait pas trop quoi lui dire, ignorant la source de toutes ses souffrances. Tess avait été si longtemps éloignée d'Elbert ces derniers temps, qu'il ne se souvenait même plus de leur dernière conversation à cœur ouvert, loin des banalités de la vie quotidienne.
«As tu d'autres choses à me dire ? Sèche dont tes larmes cousine. Tu es ici parmi ta famille, sur les terres de notre maison. Ne rejette pas ce que tu es et n'oublie jamais que je suis autant ton suzerain que je ne suis ton cousin. Si je serai le premier à te rappeler à l'ordre, je serai également le premier à t'écouter attentivement. Nous vivons des temps difficiles. Les femmes se font enlever dans leur maison, le trône de fer se fait usurper, la guerre pointe le bout de son nez. Nous devons nous serrer les coudes et nous tenir alerte. Je vais sûrement avoir besoin de toi pour me soutenir Tess. A ce moment là, j'espère que ta peine et ton chagrin seront de lointains souvenirs. Je ferai mon possible pour que tu y parviennes.»
Que pouvait-il dire de plus ? Essayer de se comporter en seigneur n'était pas chose aisé. Cela semblait plus facile lorsque l'on se trouvait de l'autre côté du rideau. Quand c'était à vous que le rôle revenait, chaque décision semblait devenir difficile. Il fallait à chaque moment peser le pour et le contre.
«Je l'ignore Tess. Je ne m'en rappelle pas distinctement. Tout ceci remonte à tellement longtemps. Jon aurait pût te répondre. Peut-être que si tu interroges les plus anciens de ses hommes ou le Mestre, ils pourront te répondre. Je ne vais pas te mentir ou te maintenir dans l'attente. J'ignore totalement la réponse à ta question.»
Cette question allait-elle créer encore plus de tensions ? La réponse allait-elle les apaiser ? Le Arryn l'ignorait. Elle commença à chanter une chanson étrange, prétendument composée par des sauvages en son honneur. Le jeune homme ne connaissait pas les clans des montagnes sous ce jour. Il les avait toujours imaginer plus barbares que poètes ou mélomanes. Il vit les larmes couler sur les joues de sa cousine et il passa un bras autour de ses épaules en signe de réconfort. Il ne savait pas trop quoi lui dire, ignorant la source de toutes ses souffrances. Tess avait été si longtemps éloignée d'Elbert ces derniers temps, qu'il ne se souvenait même plus de leur dernière conversation à cœur ouvert, loin des banalités de la vie quotidienne.
«As tu d'autres choses à me dire ? Sèche dont tes larmes cousine. Tu es ici parmi ta famille, sur les terres de notre maison. Ne rejette pas ce que tu es et n'oublie jamais que je suis autant ton suzerain que je ne suis ton cousin. Si je serai le premier à te rappeler à l'ordre, je serai également le premier à t'écouter attentivement. Nous vivons des temps difficiles. Les femmes se font enlever dans leur maison, le trône de fer se fait usurper, la guerre pointe le bout de son nez. Nous devons nous serrer les coudes et nous tenir alerte. Je vais sûrement avoir besoin de toi pour me soutenir Tess. A ce moment là, j'espère que ta peine et ton chagrin seront de lointains souvenirs. Je ferai mon possible pour que tu y parviennes.»
Que pouvait-il dire de plus ? Essayer de se comporter en seigneur n'était pas chose aisé. Cela semblait plus facile lorsque l'on se trouvait de l'autre côté du rideau. Quand c'était à vous que le rôle revenait, chaque décision semblait devenir difficile. Il fallait à chaque moment peser le pour et le contre.
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