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(même les petits)![Leave me alone [Ysilla et Alys] 3725701551](/users/1815/27/49/46/smiles/3725701551.gif)
Leave me alone [Ysilla et Alys]
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Leave me alone.
"On ne choisit pas sa belle famille
Ysilla et Alys
Il faisait beau. Les rayons lumineux du soleil passaient entre les arbres du jardin et faisaient que l'endroit semblait survenir tout droit d'un songe. Irréel. C'était un spectacle apaisant qui se déroulait sous les yeux d'Alys Grafton ce matin là, et celle-ci avait bien besoin de réconfort. Le jardin de la demeure des Royce, semblait pouvoir aspirer toute sa colère et sa tristesse, pour ne plus jamais les lui rendre. C'était pour cela qu'elle avait décidé de sortir, se promener dans ce semblant d'havre de paix. Cette balade matinale lui apporterait peut-être un peu de baume au cœur. Mais cela, elle n'en était pas certaine. Après tout, depuis quelques temps rien ne semblait jouer en sa faveur.
La jeune femme ne pouvait plus reculer. Avait-elle pu seulement le faire un jour ? Lorsqu'elle y pensait, Alys se doutait bien que jamais elle n'avait eu le choix. Depuis sa naissance finalement. Elle était une femme, et une noble. Les mariages politiques faisaient presque partie d'une tradition, terrible certes, mais elle ne pouvait s'y dérober. Et pourtant elle l'avait souhaité, au plus profond d'elle même, avant même qu'on lui annonce ses fiançailles avec Andar Royce. La valoise avait toujours espéré pouvoir échapper à ce devoir, qui lui semblait être un sacrifice. Mais cela à présent, n'était plus le cas. Elle était acculée contre un mur, tellement haut et infranchissable. Avait-elle seulement eu l’opportunité de s'enfuir de ce genre de responsabilité ? Parce que, si c'était le cas, elle aurait souhaité le savoir au moment venu, pour pouvoir saisir cette occasion. Mais à quoi bon se tourmenter sur ce futur mariage politique ? Il était trop tard, il n'y avait rien à faire. Et cela la mettait en colère.
Alys n'était pas le genre de femme à se morfondre, à se plaindre. Elle avait toujours su rebondir. C'était pour cela qu'elle ne ressentait plus de la détresse concernant son avenir, mais de la colère. Il y avait trois stades d'émotion par lequel chacun passait lors d'un événement traumatisant : la tristesse, la colère et l'acceptation.
La jeune femme en était au deuxième : en colère contre ce monde, en colère contre sa naissance, contre ses parents et par dessus tout, elle s'était mis à haïr son frère.
Gyles Grafton était responsable de ce qui arrivait à sa sœur. Il en était l'instigateur même. Et il prenait un malin plaisir à la voir ainsi, contrainte de suivre la volonté de leur père, et finalement sa propre volonté à lui, la voyant comme une inférieure. Lui, il aurait toujours le pouvoir, et elle, rien. Alys voyait clair en son jeu et cela la mettait en rage de ne pouvoir rien faire pour le contrer.
La rosée du matin avait mouillé le bas sa robe, alors qu'elle marchait dans l'herbe verte. Mais la jeune femme n'en avait rien à faire. Elle s'assit sur un banc, contemplant le paysage, y cherchant une certaine source de réconfort.
Gyles Grafton n'avait pas seulement déclencher ce mariage. Il avait fait bien pire. Il avait fait disparaître Jader, le seul homme qui avait eu une place dans son cœur, celui que Andar ne remplacerait jamais. Mais cela, le Royce devait s'en douter, après tout lui non plus n'avait pas sollicité un mariage d'amour. Jader était-il mort ? Gyles ne le lui avait pas explicitement dit, mais Alys sentait dans son cœur, qu'elle ne reverrait plus jamais son amour. Une larme, une seule, coula sur sa joue, et à elle seule, celle-ci symbolisait sa tristesse, sa colère et sa haine. Elle l'essuya rageusement d'un revers de main. Alys ne pouvait pas se permettre de pleurer pas maintenant. Elle pleurerait lorsque sa vengeance serait accomplie. Lorsque son frère paierait le prix de son crime.
C'est alors que des bruits de pas effleurant l'herbe interrompirent ses pensées. La jeune femme voulait être seule. Ce n'était vraiment pas le moment de la déranger. Elle détestait montrer ses faiblesses. Elle se retourna alors vers la nouvelle venue, qui n'était autre que Ysilla Royce, la jeune sœur de son fiancé.
Il ne manquait plus que ça. Pensa t-elle.
« Il ne me semble pas avoir sollicité quelque compagnie » Dit-elle à la jeune fille, d'un ton plutôt sec.
Alys essayait de lui faire comprendre qu'elle voulait être seule. Elle ne voulait pas qu'on la voit dans cet état là de détresse. La jeune femme aimait paraître forte et Ysilla tombait plutôt mal.
La jeune femme ne pouvait plus reculer. Avait-elle pu seulement le faire un jour ? Lorsqu'elle y pensait, Alys se doutait bien que jamais elle n'avait eu le choix. Depuis sa naissance finalement. Elle était une femme, et une noble. Les mariages politiques faisaient presque partie d'une tradition, terrible certes, mais elle ne pouvait s'y dérober. Et pourtant elle l'avait souhaité, au plus profond d'elle même, avant même qu'on lui annonce ses fiançailles avec Andar Royce. La valoise avait toujours espéré pouvoir échapper à ce devoir, qui lui semblait être un sacrifice. Mais cela à présent, n'était plus le cas. Elle était acculée contre un mur, tellement haut et infranchissable. Avait-elle seulement eu l’opportunité de s'enfuir de ce genre de responsabilité ? Parce que, si c'était le cas, elle aurait souhaité le savoir au moment venu, pour pouvoir saisir cette occasion. Mais à quoi bon se tourmenter sur ce futur mariage politique ? Il était trop tard, il n'y avait rien à faire. Et cela la mettait en colère.
Alys n'était pas le genre de femme à se morfondre, à se plaindre. Elle avait toujours su rebondir. C'était pour cela qu'elle ne ressentait plus de la détresse concernant son avenir, mais de la colère. Il y avait trois stades d'émotion par lequel chacun passait lors d'un événement traumatisant : la tristesse, la colère et l'acceptation.
La jeune femme en était au deuxième : en colère contre ce monde, en colère contre sa naissance, contre ses parents et par dessus tout, elle s'était mis à haïr son frère.
Gyles Grafton était responsable de ce qui arrivait à sa sœur. Il en était l'instigateur même. Et il prenait un malin plaisir à la voir ainsi, contrainte de suivre la volonté de leur père, et finalement sa propre volonté à lui, la voyant comme une inférieure. Lui, il aurait toujours le pouvoir, et elle, rien. Alys voyait clair en son jeu et cela la mettait en rage de ne pouvoir rien faire pour le contrer.
La rosée du matin avait mouillé le bas sa robe, alors qu'elle marchait dans l'herbe verte. Mais la jeune femme n'en avait rien à faire. Elle s'assit sur un banc, contemplant le paysage, y cherchant une certaine source de réconfort.
Gyles Grafton n'avait pas seulement déclencher ce mariage. Il avait fait bien pire. Il avait fait disparaître Jader, le seul homme qui avait eu une place dans son cœur, celui que Andar ne remplacerait jamais. Mais cela, le Royce devait s'en douter, après tout lui non plus n'avait pas sollicité un mariage d'amour. Jader était-il mort ? Gyles ne le lui avait pas explicitement dit, mais Alys sentait dans son cœur, qu'elle ne reverrait plus jamais son amour. Une larme, une seule, coula sur sa joue, et à elle seule, celle-ci symbolisait sa tristesse, sa colère et sa haine. Elle l'essuya rageusement d'un revers de main. Alys ne pouvait pas se permettre de pleurer pas maintenant. Elle pleurerait lorsque sa vengeance serait accomplie. Lorsque son frère paierait le prix de son crime.
C'est alors que des bruits de pas effleurant l'herbe interrompirent ses pensées. La jeune femme voulait être seule. Ce n'était vraiment pas le moment de la déranger. Elle détestait montrer ses faiblesses. Elle se retourna alors vers la nouvelle venue, qui n'était autre que Ysilla Royce, la jeune sœur de son fiancé.
Il ne manquait plus que ça. Pensa t-elle.
« Il ne me semble pas avoir sollicité quelque compagnie » Dit-elle à la jeune fille, d'un ton plutôt sec.
Alys essayait de lui faire comprendre qu'elle voulait être seule. Elle ne voulait pas qu'on la voit dans cet état là de détresse. La jeune femme aimait paraître forte et Ysilla tombait plutôt mal.
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Ysilla & Alys
L'air frais du Val m'étais familier depuis le temps que je vivais ici. Pourtant je m'y ferais jamais. La frileuse que j'étais n'était même pas habituer au temps sa région, là où je vie depuis dix-sept ans. Un vraie comble. Malheureusement pour mon entourage, avoir froid, rendais mon humeur moins tolérante et patiente. Oui avoir froid me mettais un peu de mauvaise humeur. Je passais une grande partie de l'hiver au pied d'un feu avec Nocturne ou bien à coudre ou m'occuper de mes plantes en pot.
Je ne sortais pas beaucoup, même s'il m'arrivais de pointer mon nez dehors. Heureusement, la neige n’existait pas au val, contrairement au Nord, où même durant les Étés, il pouvait en avoir. Il y avait toujours du soleil, ici, même si il n'était pas chaud. C'était toujours mieux que rien. Si Nocturne était du genre docile, rester trop longtemps dans la volière l'agaçait quelque peut. Je le sortais assez régulièrement. Il pouvait voler et chasser s'il le désirait. J'aimais beaucoup ce faucon, le seul véritable ami que j'avais à Roche-Aux-Runes.
Je sortais alors habiller le plus épais que je pouvais, avec un cache col en fourrure et une écharpe. Nocturne poser sur mon avant-bras, le gant en cuir épais de fauconnerie équiper. Je le laissa s'envoler et monter dans le ciel tout en faisant des cercles. Il était vraiment majestueux, les oiseaux avaient une telle grâce. J'aimais le regarder voler, c'était comme entré dans un autre monde. Je marche au fur et mesure qu'il avance dan le ciel, je ne sait pas où il va me mener ainsi. Puis au bout d'un moment, je le voie faire du vol stationnaire. Il avait repérer une proie. Je n'allais pas y empêcher, c'était son instinct, la nature à l'état brute.
Je continue, le laissant attraper un rongeur et le dévorer plus loin. Je fait le tour et arrive à l'entré extérieur du jardin du château. Je remarqua de l'autre côté du jardin que je n'étais pas seule. Une silhouette, grande, sur un banc. Faisant quelque pas, je remarque qui c'est. Lady Grafton, la fiancée d'Andar. Je n'avais eu occasion d'être en tête-à-tête. Je ne voulais pas la juger sans la connaître, mais elle semblais aussi froide qu'une pierre. Pourtant niveau froideur et flegme j'étais habitué avec Andar. Sur ça ils s’était bien trouver. J'avance de quelque pas, autant essayer de faire connaissance puisqu'on va être de la même famille. J'entendis alors la phrase qu'elle m'adressa. Bien. J'ai connue pire.
-Dans ce cas vous n'avez pas choisie le meilleure endroit, beaucoup de monde passe par ici. Je connais des endroit plus isoler si vous avez besoin d'un véritable isolement des autres.
© Méphi.
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Leave me alone.
"On ne choisit pas sa belle famille
Ysilla et Alys
L'aspect apaisant du jardin semblait avoir disparu. La tension commençait à s'insinuer entre les deux jeunes femmes et la détresse d'Alys, ressentie précédemment, se transformait en agacement et en colère. Elle détestait se faire surprendre dans ce genre d'état et s'était aussitôt mis sur la défensive.
Elle n'avait rien de spécial contre Ysilla Royce, après tout, elles se connaissaient à peine, mais la voir ainsi surgir devant elle, apparemment pour une conversation qu'elle n'avait pas demandée, la rendait exécrable. Alys en avait conscience, mais s'en contrefichait. La jeune femme n'était pas du genre à se montrer agréable avec les autres juste par convenance, surtout lorsque ceux-ci n'étaient pas les bienvenus. Alors, elle avait pensé que sa phrase avait été assez claire et espérait voir ainsi la jeune fille la laisser seule. Mais apparemment Ysilla était longue à la détente, car non seulement elle ne partait pas, mais lui répondit, et presque sur le même ton. Si Alys n'avait rien à reprocher à la sœur de son fiancé jusque là, c'était en train de changer et elle commençait à trouver cette petite plutôt agaçante.
Pourtant ce n'était pas compliqué à comprendre ! Elle désirait être seule et surtout ne pas avoir sa belle famille dans les pattes pour le moment. Mais Ysilla Royce n'avait pas l'air d'avoir saisi le message. Bien qu'il ait été formulé assez clairement, le ton de la voix d'Alys ne pouvant tromper personne.
Soit la jeune fille était stupide, soit elle était têtue ! Dans les deux cas ce n'était pas une bonne chose.
Le ton de la sœur de son fiancé ne lui plût guère et déjà qu'elle n'était pas de bonne humeur, cela la confortait dans son agacement. Alys se retint de fulminer devant tant d'impertinence et fixa la jeune Royce dans les yeux, d'un regard de glace.
« Je n'ai pas besoin de m'écarter des autres. »
« Seulement de toi » s'empêcha t-elle d'ajouter. Après tout ce n'était pas vrai. Ce n'était pas particulièrement entre Ysilla et elle que la jeune femme avait besoin de mettre de la distance, seulement elle tombait au mauvais moment.
«... Juste de me retrouver seule à seules avec mes pensées durant quelques minutes. Et ce jardin me semblait fort approprié pour cet instant de méditation. »
Donc si cet endroit était parfaitement idéal pour ce qu'elle avait recherché. Enfin il ne l'était plus depuis que la jeune fille était venue lui adresser la paroles. Dans d'autres circonstances, s'il n'y avait pas eu le meurtre de son amant et ce mariage arrangé, cette conversation aurait pu se dérouler autrement et Alys aurait su se montrer calme et polie avec la jeune Royce, voire même aimable. Mais bien entendu, son esprit était bien trop envahi par la colère pour pouvoir envisager une autre alternative à cette discussion.
«C'est quelque chose que tu comprendras quand tu seras plus grande »
Alys se sentit jubiler. Elle rabaissait Ysilla au rang d'une inférieure, d'une simple enfant, alors qu'elle n'en était plus une. Bon elle était plus jeune qu'Alys, mais ce n'était plus une gamine, même si la jeune femme avait envie de la considérer comme telle. Le tutoiement qu'elle employait était également à prendre comme un manque de respect et de convenance. De nobles naissances toutes deux, elles étaient sur un pied d'égalité et la jeune femme n'avait pas à s'adresser à elle ainsi.
Si son père l'avait entendue, il lui aurait reprocher ce manque de politesse, mais cela tombait bien il n'y avait personne pour lui faire des remontrances et d'ailleurs, Alys n'avait plus l'âge qu'on lui en fasse.
Elle n'avait rien de spécial contre Ysilla Royce, après tout, elles se connaissaient à peine, mais la voir ainsi surgir devant elle, apparemment pour une conversation qu'elle n'avait pas demandée, la rendait exécrable. Alys en avait conscience, mais s'en contrefichait. La jeune femme n'était pas du genre à se montrer agréable avec les autres juste par convenance, surtout lorsque ceux-ci n'étaient pas les bienvenus. Alors, elle avait pensé que sa phrase avait été assez claire et espérait voir ainsi la jeune fille la laisser seule. Mais apparemment Ysilla était longue à la détente, car non seulement elle ne partait pas, mais lui répondit, et presque sur le même ton. Si Alys n'avait rien à reprocher à la sœur de son fiancé jusque là, c'était en train de changer et elle commençait à trouver cette petite plutôt agaçante.
Pourtant ce n'était pas compliqué à comprendre ! Elle désirait être seule et surtout ne pas avoir sa belle famille dans les pattes pour le moment. Mais Ysilla Royce n'avait pas l'air d'avoir saisi le message. Bien qu'il ait été formulé assez clairement, le ton de la voix d'Alys ne pouvant tromper personne.
Soit la jeune fille était stupide, soit elle était têtue ! Dans les deux cas ce n'était pas une bonne chose.
Le ton de la sœur de son fiancé ne lui plût guère et déjà qu'elle n'était pas de bonne humeur, cela la confortait dans son agacement. Alys se retint de fulminer devant tant d'impertinence et fixa la jeune Royce dans les yeux, d'un regard de glace.
« Je n'ai pas besoin de m'écarter des autres. »
« Seulement de toi » s'empêcha t-elle d'ajouter. Après tout ce n'était pas vrai. Ce n'était pas particulièrement entre Ysilla et elle que la jeune femme avait besoin de mettre de la distance, seulement elle tombait au mauvais moment.
«... Juste de me retrouver seule à seules avec mes pensées durant quelques minutes. Et ce jardin me semblait fort approprié pour cet instant de méditation. »
Donc si cet endroit était parfaitement idéal pour ce qu'elle avait recherché. Enfin il ne l'était plus depuis que la jeune fille était venue lui adresser la paroles. Dans d'autres circonstances, s'il n'y avait pas eu le meurtre de son amant et ce mariage arrangé, cette conversation aurait pu se dérouler autrement et Alys aurait su se montrer calme et polie avec la jeune Royce, voire même aimable. Mais bien entendu, son esprit était bien trop envahi par la colère pour pouvoir envisager une autre alternative à cette discussion.
«C'est quelque chose que tu comprendras quand tu seras plus grande »
Alys se sentit jubiler. Elle rabaissait Ysilla au rang d'une inférieure, d'une simple enfant, alors qu'elle n'en était plus une. Bon elle était plus jeune qu'Alys, mais ce n'était plus une gamine, même si la jeune femme avait envie de la considérer comme telle. Le tutoiement qu'elle employait était également à prendre comme un manque de respect et de convenance. De nobles naissances toutes deux, elles étaient sur un pied d'égalité et la jeune femme n'avait pas à s'adresser à elle ainsi.
Si son père l'avait entendue, il lui aurait reprocher ce manque de politesse, mais cela tombait bien il n'y avait personne pour lui faire des remontrances et d'ailleurs, Alys n'avait plus l'âge qu'on lui en fasse.
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Ysilla & Alys
Toujours droite sans avoir bougé, telle une statue de pierre. Mon regard, été posé, de façon neutre, sur ma futur belle-sœur. Je ne sais pas ce que je lui avait fait, où si mon comportement était outrancier. Une telle froideur et presque même méchanceté, pourquoi ? Je ne l'avais pas insulté il me semble, j'avais été amicale avec elle. Si elle n'aimait pas cela, Miss Grafton était bien étrange alors. Qui plus est, elle qui allait bientôt être de ma famille. Même si on pouvait pas être de véritable sœurs, on devait être amical. Au moins pour préserver les apparences. En tant que noble, elle devait bien savoir que les apparences sont importantes, dans notre noble jeu. C'était moi la plus jeune, mais sûrement la plus réfléchie des deux, sans la vouloir là vexée. Si Alys n'appréciait pas qu'on soit aimable avec elle, elle sera malheureuse toute sa vie. Elle voulait être seule, je comprends le principe. Mais il y avait des endroits plus calme, où elle serait satisfaite. Pourquoi tant d'aigreur alors qu'elle ne me connaissait pas.
Froide et aigrie. Andar n'était pas très bon, sur le choix des femmes. Qu'est-ce que cela allait être pour mon mari ? Je la laissait libérer son venin de glace. J’eus un soupire, j'étais mitiger entre rire et rester placide. La première option l'aurait sûrement rendu encore plus mauvaise. Alys Grafton ne semblait pas avoir de l'humour. Je vais quand même éviter ses foudes. Qui pourtant semblaient si faciles et susceptible a sortir. C'est là que Nocturne décida de ce montrer. Arrivant de nul part, ce posant sur une branche nue. Un mulot dans ses serres, il commença à le picorer. J'adorais ce faucon. Mon seul et véritable ami. Le calme de l'oiseau m'inspira pour une réaction tout aussi calme et neutre. Tout en adoptant la même méthode. Nous étions égales, même si cela semblait lui déplaire.
-Et bien je m'excuse. Je voulais simplement être amicale avec toi. Mais si tu préfère qu'on t'ignore, à ta guise. Prends juste en compte que ce n'est pas aisé d'ignorer sa futur belle-sœur. Et pour ce qui est de la compréhension, on a pas besoin d'avoir trente ans pour savoir que même le spires ennemis peuvent se respecter. Sauf si c'est une notion qui t'est inconnue.
Cela était dit. J'avais prit un ton tout aussi froid que le siens. Je tenais à pointé qu'on était bien égale. A moins que pour une raison qui m'est obscure, elle était mieux que moi.
© Méphi.
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Leave me alone.
"On ne choisit pas sa belle famille
Ysilla et Alys
Le havre de paix qu'avait pu être le jardin semblait avoir perdu de sa quiétude. La tension entre les deux jeunes femmes était palpable. La colère d'Alys également. Pourtant, les oiseaux continuaient à chanter, innocents petits êtres, insouciants et ignorant la querelle qui menaçait d'éclater au dessous d'eux. La nature était parfaite. Elle l'était aussi lorsqu'elle était chantée dans les poésies lyriques des amants éperdus. Si pure que lorsque la brutalité des hommes se heurtait à elle, le contraste était évident, aussi limpide qu'une tâche de sang sur un drap blanc.
Alys s'y était sentie apaisée, au milieu de cette nature idyllique, créée par les Dieux. Les couleurs, la musique du chant des oiseaux et du souffle du vent dans les feuillages, tout cela, avait commencé à prendre sa douleur et sa peine, à les retirer hors de son cœur: agissant en véritable Catharsis. Seulement voilà, la venue d'Ysilla avait interrompu ce processus, d'exorcisme naturel. Alys aurait pu passer outre, aurait pu ne pas l'en blâmer, mais en se comportant ainsi, la jeune femme aurait fait des infidélités à son propre caractère. De plus, malgré l'avertissement qui lui avait été lancé, dans un présupposé tout à fait saisissable, même pour une gamine aux conceptions fort manichéennes, Ysilla n'avait pas reculé. Pourtant Alys avait trouvé sa phrase très clair de sens. Mais non, la jeune royce ne savait apparemment pas détecter les suggestions ou elle alors elle s'en fichait. Ce qui allait lui jouer des tours un jour ou l'autre.
L'agacement d'Alys ne faisait que croître. D'autant plus que sa belle sœur n'avait toujours pas saisi son deuxième avertissement. Bon sang ! Qu'elle était longue à la détente celle là ! Elle se retint de soupirer et de lever les yeux au ciel. La jeune femme devait bien se résigner. Ysilla semblait vouloir débattre et bien soit ! Alys allait exhausser son souhait.
Le faucon de la jeune fille se posa alors sur une branche, faisant s'envoler les moineaux. Il avait attrapé une proie qu'il commençait à déguster sous les yeux des deux jeunes femmes. Alys trouvait à l'animal une certaine majesté. Elle aimait les animaux en général, mais elles devaient avouer que ces oiseaux là étaient magnifiques, ils avaient quelque chose de... royal. Bien entendu elle aurait pu abandonner cette querelle stupide, changer de sujet et faire remarquer à Ysilla la prestance de son compagnon ailé... Oui elle aurait pu... si sa colère avait pu redescendre et si Ysilla n'avait pas renchéri de la sorte.
Son « Je m'excuse » sonnait beaucoup plus comme un repproche. Au fond elle ne demandait pas vraiment pardon. Et le fait qu'elle enchaînait sur le tutoiement confortait Alys dans cette idée. Tout cela était fait dans un seul but : la provoquer. Elle en était certaine. Pourquoi ne l'avait-elle pas laisser tranquille ?! Alys faillit bien rire en entendant la remarque de la jeune fille sur son comportement vis à vis d'elle. Il n'était stipulé nulle part que la Grafton était dans l'obligation d'accepter la compagnie de sa belle sœur, et même si cela avait été mentionné dans le contrat de mariage, il n'avait pas encore était signé et donc n'avait aucune valeur pour le moment. Et si Ysilla faisait références aux courtoisies elle aurait mieux fait de les apprendre avant de lui faire la leçon. Alys lui avait dit qu'elle n'avait pas envie de parler pour le moment, la moindre des politesse de la part de la jeune fille aurait été qu'elle accepte de s'éloigner à ce moment là.
« Je te remercie chaleureusement pour ton envie d'être amicale alors » Fit-elle ironiquement « Mais je n'ai pas demandé ton amitié et crois-moi tu ne voudrais pas de la mienne »
Cela était certain. Alys ne précisa pas non plus, qu'elle ne souhaitait pas attirer la sympathie de sa belle sœur.
« Ensuite je ne vois pas où est-ce marqué que je dois forcément feindre d'avoir envie de faire la conversation avec toi. Pour ta gouverne, ce n'est pas avec toi que je me marie. » Et encore heureux. « Mais avec ton frère. En ce qui concerne le respect que je te dois, que nous nous devons pardon, ce n'est pas une notion que j'ignore. Vois-tu, si vraiment j'avais voulu te manquer de respect tu ne serais pas encore là à geindre devant moi, parce que je n'ai pas accepté, ô quel malheur, de discuter aimablement avec toi. Mais peut-être finalement aurais-je dû ? »
Non, elle n'avait pas voulu manquer de respect à sa belle sœur. Justement en refusant cette conversation, Alys aurait pu éviter de manquer de respect à Ysilla. C'était déjà trop tard. Mais tout ceci avait été la faute de la jeune royce qui n'avait pas su saisir le sous entendu lancé par la jeune femme.
« En revanche » poursuivit-elle « Il me semble que toi, tu ne les as pas encore toutes acquises les notions du respect, je me trompe ? Lorsque je t'ai dis que j'avais envie de rester seule, parce que c'était ce que ma phrase signifiait au fait, tu étais sensée partir ou tout moins t'écarter un peu, histoire de respecter le moment de solitude que je te demandais. Mais je me sens magnanime aujourd'hui, tu voulais parler, alors je t'en pris vas-y de quoi veux-tu que nous discutions ? Du beau temps ? Du mauvais ? »
Son ton était ironique et cynique. Elle essayait par là de montrer qu'une conversation entre les deux jeunes femmes allait être de toutes façons inutile et inintéressante. Elles n'avaient certainement rien à se dire.
Alys s'y était sentie apaisée, au milieu de cette nature idyllique, créée par les Dieux. Les couleurs, la musique du chant des oiseaux et du souffle du vent dans les feuillages, tout cela, avait commencé à prendre sa douleur et sa peine, à les retirer hors de son cœur: agissant en véritable Catharsis. Seulement voilà, la venue d'Ysilla avait interrompu ce processus, d'exorcisme naturel. Alys aurait pu passer outre, aurait pu ne pas l'en blâmer, mais en se comportant ainsi, la jeune femme aurait fait des infidélités à son propre caractère. De plus, malgré l'avertissement qui lui avait été lancé, dans un présupposé tout à fait saisissable, même pour une gamine aux conceptions fort manichéennes, Ysilla n'avait pas reculé. Pourtant Alys avait trouvé sa phrase très clair de sens. Mais non, la jeune royce ne savait apparemment pas détecter les suggestions ou elle alors elle s'en fichait. Ce qui allait lui jouer des tours un jour ou l'autre.
L'agacement d'Alys ne faisait que croître. D'autant plus que sa belle sœur n'avait toujours pas saisi son deuxième avertissement. Bon sang ! Qu'elle était longue à la détente celle là ! Elle se retint de soupirer et de lever les yeux au ciel. La jeune femme devait bien se résigner. Ysilla semblait vouloir débattre et bien soit ! Alys allait exhausser son souhait.
Le faucon de la jeune fille se posa alors sur une branche, faisant s'envoler les moineaux. Il avait attrapé une proie qu'il commençait à déguster sous les yeux des deux jeunes femmes. Alys trouvait à l'animal une certaine majesté. Elle aimait les animaux en général, mais elles devaient avouer que ces oiseaux là étaient magnifiques, ils avaient quelque chose de... royal. Bien entendu elle aurait pu abandonner cette querelle stupide, changer de sujet et faire remarquer à Ysilla la prestance de son compagnon ailé... Oui elle aurait pu... si sa colère avait pu redescendre et si Ysilla n'avait pas renchéri de la sorte.
Son « Je m'excuse » sonnait beaucoup plus comme un repproche. Au fond elle ne demandait pas vraiment pardon. Et le fait qu'elle enchaînait sur le tutoiement confortait Alys dans cette idée. Tout cela était fait dans un seul but : la provoquer. Elle en était certaine. Pourquoi ne l'avait-elle pas laisser tranquille ?! Alys faillit bien rire en entendant la remarque de la jeune fille sur son comportement vis à vis d'elle. Il n'était stipulé nulle part que la Grafton était dans l'obligation d'accepter la compagnie de sa belle sœur, et même si cela avait été mentionné dans le contrat de mariage, il n'avait pas encore était signé et donc n'avait aucune valeur pour le moment. Et si Ysilla faisait références aux courtoisies elle aurait mieux fait de les apprendre avant de lui faire la leçon. Alys lui avait dit qu'elle n'avait pas envie de parler pour le moment, la moindre des politesse de la part de la jeune fille aurait été qu'elle accepte de s'éloigner à ce moment là.
« Je te remercie chaleureusement pour ton envie d'être amicale alors » Fit-elle ironiquement « Mais je n'ai pas demandé ton amitié et crois-moi tu ne voudrais pas de la mienne »
Cela était certain. Alys ne précisa pas non plus, qu'elle ne souhaitait pas attirer la sympathie de sa belle sœur.
« Ensuite je ne vois pas où est-ce marqué que je dois forcément feindre d'avoir envie de faire la conversation avec toi. Pour ta gouverne, ce n'est pas avec toi que je me marie. » Et encore heureux. « Mais avec ton frère. En ce qui concerne le respect que je te dois, que nous nous devons pardon, ce n'est pas une notion que j'ignore. Vois-tu, si vraiment j'avais voulu te manquer de respect tu ne serais pas encore là à geindre devant moi, parce que je n'ai pas accepté, ô quel malheur, de discuter aimablement avec toi. Mais peut-être finalement aurais-je dû ? »
Non, elle n'avait pas voulu manquer de respect à sa belle sœur. Justement en refusant cette conversation, Alys aurait pu éviter de manquer de respect à Ysilla. C'était déjà trop tard. Mais tout ceci avait été la faute de la jeune royce qui n'avait pas su saisir le sous entendu lancé par la jeune femme.
« En revanche » poursuivit-elle « Il me semble que toi, tu ne les as pas encore toutes acquises les notions du respect, je me trompe ? Lorsque je t'ai dis que j'avais envie de rester seule, parce que c'était ce que ma phrase signifiait au fait, tu étais sensée partir ou tout moins t'écarter un peu, histoire de respecter le moment de solitude que je te demandais. Mais je me sens magnanime aujourd'hui, tu voulais parler, alors je t'en pris vas-y de quoi veux-tu que nous discutions ? Du beau temps ? Du mauvais ? »
Son ton était ironique et cynique. Elle essayait par là de montrer qu'une conversation entre les deux jeunes femmes allait être de toutes façons inutile et inintéressante. Elles n'avaient certainement rien à se dire.
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[HRP : Excuse moi pour le temps de réponse ! J'avais énormément de boulot ! ^^)
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Ysilla & Alys
Je ne comprenais pas. Vraiment pas. J'avais été réellement et sincèrement gentille avec elle. C'était dans ma nature, je ne pensais jamais à mal quand j'étais avec une personne. Dans les rares cas où cela pouvait ce faire, c'était une personne qui à mes yeux le méritais, que ne n'appréciais pas ouvertement. Toute personne qui me connaissait savait très bien que j'étais ni méchante ni malsaine. Quoi elle s'imaginait que toutes les personnes devait être malhonnête et hypocrite avec elle ? Oui il y avait beaucoup de monde ainsi, mais par chance il y avait aussi des gens comme moi. Quelle genre de personne, rejette et repousse ainsi une réelle intention de gentillesse ? A moins qu'elle était incapable de reconnaître cela.
Je restais stoïque, sans bouger, laissant l'incompréhension, se lire sous tout mon corps. Puis cela fît place à une lassitude. Une lassitude de ce caractère qui semblait se refuser à s’ouvrir aux autres. Une lassitude de la vie que j'allais avoir à la voir ici.
-Dans le cas où vous vous aviez pus vous intéresser à autre chose qu'a vous on vous aurait dit que je suis une personne profondément gentille et chaleureuse, et que j'avais de bonnes intentions envers vous, en vous conseillant un endroit que je connais pour sa solitude.
Ma vois portait cette incompréhension, mais aussi une petite blessure personnelle. Je me contre fichait que cela soit retenue ou dit.
-Est-ce une notion inconnu chez vous ? Ou bien êtes-vous incapable d'y reconnaître ?
Comment Andar pouvait être heureux avec ce genre de femme ? Avec autant de dédain et presque de mépris pour les autres. Elle ne s’intéressait qu'a elle. Comment pouvait-elle s’intéresser à l'intérêt des nôtres, ou même faire quelques chose pour eux ? Mon idée d'une famille unie, d'une vraie famille partais en éclats. Je venais de comprendre que ni Andar, ni moi serions heureux. J'avais encore espoir que Robar passe entre les mailles du filet. Une larme perla sur ma joue.
-Mais soit puisque vous préférer le dédain, l'indifférence et le mépris. Mais je ne suis pas partisante de cela et compter pas sur moi pour être comme vous, cela n'est pas dans ma nature. Je suis triste que savoir que mon frère à choisi une femme qui le rendra malheureux.
Je leva les yeux vers Nocturne qui à présent nous regardait. Je le rappela il vint se poser sur ma main gantée.
-Une chose est claire : une personne qui est autant arrogante et dédaigneuse avec les autres, sera jamais une Royce, même si vous portez le nom. Jamais.
Sur ces mots qui apportais avec eux des larmes de tristesse, je lui tournis le dos, et partis sans rien de plus.
© Méphi.
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