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Cours mon lapin, avant que je ne t'attrape. ft Richard Morrigen
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« I was young and restless then, living on the edge of a dream, when someone said "C'mon, girl, you just gotta believe!" »
Cours mon lapin, avant que je ne t'attrape.
Trop longtemps. Cela faisait trop longtemps qu'elle arpentait le Nord, elle avait finir par considérer qu'elle avait vu tout ce qu'elle avait à voir. Lorsque l'on était une femme si libre que la Freux, on ne s'attardait jamais au même endroit bien longtemps. Le Nord était grand, vaste, la région la plus grande qu'elle avait pu voir, et ça lui avait pris quatre années à tout visiter, sauf Winterfell qu'elle avait soigneusement évitée : question de survie, question de garder sa tête sur ses épaules, question de bon sens - pour le peu qu'elle en avait, du bon sens, pour le peu qu'elle en avait, de l'instinct de survie. Si elle était idiote au point de foncer vers un ours quand elle en voyait un, elle était bien plus prudente lorsqu'il s'agissait de voir un Stark ou un Lannister. Ne lui parlez pas de lui faire rencontrer un Targaryen ou elle fuyait.
C'était la saison de la chasse et c'était le bon moment, son estomac lui réclamait ardemment de la viande. Un lièvre, un lapin, un cerf, un renard, peu lui importait du moment qu'elle trouvait de la viande à manger, se nourrir de feuilles et de baies, très peu pour elle.
Elle commençait à s'impatienter lorsqu'elle trouvait des pistes, un chevreuil fort probablement, non loin dans la forêt. Et pour l'instant pas de trace de pas d'hommes. Elle suivait donc les traces dans la boue, des branches brisées, de l'herbe retournée. L'animal avait couru. Son pas se pressait quand elle entendait un bruit peu rassurant. Elle prenait bien vite sa lance entre ses mains et regardait tout autour d'elle pour savoir d'où venait ce bruit. S'il s'agissait d'un animal et aurait pu l'asséner bien vite de coups et dans quelque heures à peine elle aurait à manger. Si c'était un humain... Et bien elle n'avait pas encore vraiment mangé d'humain jusqu'ici et elle ne pensait pas commencer de si tôt sauf si la faim le tenaillait vraiment trop. Elle avançait d'un pas, puis d'un second pour voir d'un meilleur angle autour d'elle, cherchant le moindre mouvement...
C'était la saison de la chasse et c'était le bon moment, son estomac lui réclamait ardemment de la viande. Un lièvre, un lapin, un cerf, un renard, peu lui importait du moment qu'elle trouvait de la viande à manger, se nourrir de feuilles et de baies, très peu pour elle.
Elle commençait à s'impatienter lorsqu'elle trouvait des pistes, un chevreuil fort probablement, non loin dans la forêt. Et pour l'instant pas de trace de pas d'hommes. Elle suivait donc les traces dans la boue, des branches brisées, de l'herbe retournée. L'animal avait couru. Son pas se pressait quand elle entendait un bruit peu rassurant. Elle prenait bien vite sa lance entre ses mains et regardait tout autour d'elle pour savoir d'où venait ce bruit. S'il s'agissait d'un animal et aurait pu l'asséner bien vite de coups et dans quelque heures à peine elle aurait à manger. Si c'était un humain... Et bien elle n'avait pas encore vraiment mangé d'humain jusqu'ici et elle ne pensait pas commencer de si tôt sauf si la faim le tenaillait vraiment trop. Elle avançait d'un pas, puis d'un second pour voir d'un meilleur angle autour d'elle, cherchant le moindre mouvement...
Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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Le campement était dressé pour la nuit. Quelque chose de discret et sommaire ; pas besoin de se faire repérer en pleine forêt par qui que ce soit. Après avoir décidé avec mes accompagnants de qui allait monter la garde, j’avais pris la décision de m’occuper de la chasse. Les hommes avaient été méticuleusement choisis par Lester et je savais que la majorité de mes gestes étaient interprétés et rapportés à qui de droit.
J’étais maintenant enfoncé dans les bois, couvert d’une capuche pour me protéger du froid et l’arc, emprunté à un homme, au poing. La nuit promettait déjà d’être froide car depuis que le soleil s’était couché de la vapeur sortait par filet de ma bouche. Le temps de lever les yeux vers les étoiles et profiter de la clarté de la nuit du Nord, une nuit sans lune, pour les regarder.
Mes yeux trouvèrent une piste, un ongulé, sûrement un cerf ou une biche vu l’empreinte. Largement de quoi faire un repas donc. J’avançais doucement, suivant les traces, ne faisant quasiment aucun bruit. Soudain, un craquement discret me fit lever la tête et bander mon arc. Mais rien. Seulement une congère de neige qui s’était détachée. J’allais baisser mon arc quand je remarquais que quelque chose bougeait de façon fort peu commune à quelque distance de moi.
Le temps de s’accroupir et de me dissimuler dans un buisson, la respiration coupée je pus observer un bien étrange spectacle. Une jeune femme, aux cheveux noirs et à la peau couverte de peintures bleues qui semblait elle aussi à l’affut de quelque chose. Cette chose pouvait largement être l’animal susnommé ou mieux encore… C’était moi qu’elle cherchait.
Fronçant les sourcils, je me dis que Lester n’aurait pas été aussi cinglé pour engager une apparente sauvageonne, ou quelqu’un grimé comme tel, pour venir me causer un mauvais sort fort peu appréciable. Mes yeux allèrent de la jeune femme à la lance qu’elle tenait à bout de bras. Une lance fabriquée maison apparemment… Qui pouvait-elle bien être ?
Je continuais à l’observer alors qu’il semblait de plus en plus apparent que nous jouions au chat et à la souris. Malheureusement, je n’avais pas le beau rôle dans cette situation et cela me déplaisait fort. Economisant mon souffle, le temps de réfléchir, je me décidais à faire quelque chose. Bandant discrètement mon arc, je visais un arbre qui était loin de ma position et non loin de la sienne.
La flèche partit et manqua de peu l’objectif visé, mettons cela sur le compte de la nuit et de mon manque de concentration, pour frôler un tronc qui était dans le dos de la jeune femme. Par contre, le choc eut une conséquence inespérée. En effet, la vibration créée par la flèche réussit à faire se décrocher de la neige de l’arbre qui lui tomba plus ou moins lourdement dessus dans un bruit sonore. Si avec ça et les exclamations que j’espérais de la donzelle, les hommes de Lester n’étaient pas attirés par le bruit c’est qu’il y avait quelque chose de louche.
Je descendais mon arc dans le buisson et me mis à plat ventre pour ramper discrètement vers un fossé qui était non loin. Le sol était froid et malgré mes mitaines, je sentais qu’il était en train de mordre mes doigts. Qu’est-ce que je préférais ? Finir au bout d’une lance ou bien déplorer la perte de mon petit doigt ? Le choix était vite fait.
Arrivant à bon port, je refermais les mains histoire de réchauffer les bouts de glaçons qui me servaient de mains et j’observais dans la direction du tas de neige tombée. Au fil de ma réflexion, je me rendais compte qu’elle avait tout d’une habitante du Val. Comment se faisait-il donc qu’elle soit si loin de son foyer alors ? Cela faisait trop d’incohérences pour que la situation soit décrétée comme « normale » par ma personne. Si il n’y avait pas anguille sous roche, c’était au moins un dragon sous un gravillon que nous avions là…
J’étais maintenant enfoncé dans les bois, couvert d’une capuche pour me protéger du froid et l’arc, emprunté à un homme, au poing. La nuit promettait déjà d’être froide car depuis que le soleil s’était couché de la vapeur sortait par filet de ma bouche. Le temps de lever les yeux vers les étoiles et profiter de la clarté de la nuit du Nord, une nuit sans lune, pour les regarder.
Mes yeux trouvèrent une piste, un ongulé, sûrement un cerf ou une biche vu l’empreinte. Largement de quoi faire un repas donc. J’avançais doucement, suivant les traces, ne faisant quasiment aucun bruit. Soudain, un craquement discret me fit lever la tête et bander mon arc. Mais rien. Seulement une congère de neige qui s’était détachée. J’allais baisser mon arc quand je remarquais que quelque chose bougeait de façon fort peu commune à quelque distance de moi.
Le temps de s’accroupir et de me dissimuler dans un buisson, la respiration coupée je pus observer un bien étrange spectacle. Une jeune femme, aux cheveux noirs et à la peau couverte de peintures bleues qui semblait elle aussi à l’affut de quelque chose. Cette chose pouvait largement être l’animal susnommé ou mieux encore… C’était moi qu’elle cherchait.
Fronçant les sourcils, je me dis que Lester n’aurait pas été aussi cinglé pour engager une apparente sauvageonne, ou quelqu’un grimé comme tel, pour venir me causer un mauvais sort fort peu appréciable. Mes yeux allèrent de la jeune femme à la lance qu’elle tenait à bout de bras. Une lance fabriquée maison apparemment… Qui pouvait-elle bien être ?
Je continuais à l’observer alors qu’il semblait de plus en plus apparent que nous jouions au chat et à la souris. Malheureusement, je n’avais pas le beau rôle dans cette situation et cela me déplaisait fort. Economisant mon souffle, le temps de réfléchir, je me décidais à faire quelque chose. Bandant discrètement mon arc, je visais un arbre qui était loin de ma position et non loin de la sienne.
La flèche partit et manqua de peu l’objectif visé, mettons cela sur le compte de la nuit et de mon manque de concentration, pour frôler un tronc qui était dans le dos de la jeune femme. Par contre, le choc eut une conséquence inespérée. En effet, la vibration créée par la flèche réussit à faire se décrocher de la neige de l’arbre qui lui tomba plus ou moins lourdement dessus dans un bruit sonore. Si avec ça et les exclamations que j’espérais de la donzelle, les hommes de Lester n’étaient pas attirés par le bruit c’est qu’il y avait quelque chose de louche.
Je descendais mon arc dans le buisson et me mis à plat ventre pour ramper discrètement vers un fossé qui était non loin. Le sol était froid et malgré mes mitaines, je sentais qu’il était en train de mordre mes doigts. Qu’est-ce que je préférais ? Finir au bout d’une lance ou bien déplorer la perte de mon petit doigt ? Le choix était vite fait.
Arrivant à bon port, je refermais les mains histoire de réchauffer les bouts de glaçons qui me servaient de mains et j’observais dans la direction du tas de neige tombée. Au fil de ma réflexion, je me rendais compte qu’elle avait tout d’une habitante du Val. Comment se faisait-il donc qu’elle soit si loin de son foyer alors ? Cela faisait trop d’incohérences pour que la situation soit décrétée comme « normale » par ma personne. Si il n’y avait pas anguille sous roche, c’était au moins un dragon sous un gravillon que nous avions là…
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« I was young and restless then, living on the edge of a dream, when someone said "C'mon, girl, you just gotta believe!" »
Cours mon lapin, avant que je ne t'attrape.
Il n'y avait rien de plus naturel pour la Freux que le froid. Elle était née dedans et mourrait sûrement dedans. Elle aimait moins, en revanche, les bruits de pas dans la forêt. Surtout quand elle se cherchait un déjeuner.
Quand une masse de neige lui tombait dessus, la première chose qu'elle fit ... était de ronchonner et sortir tout un tas de mots plus gras et sales les uns que les autres. Lorsqu'elle sortait de la neige, elle regardait tout autour d'elle pour voir si c'était naturel ou non. Mais ça ne l'était pas. Alors à nouveau, elle regardait autour d'elle pour savoir qui avait pu oser, mais nul doute qu'elle n'était pas seule. "J'vais lui faire la peau à ce maudit enfoiré" se disait-elle. " Par tous les dieux, les anciens comme les nouveaux, j'vais le vider comme un porc !" se disait-elle ensuite. A nouveau, elle cherchait des traces possible de celui qui avait pu faire ça, il ne devait pas être parti bien loin. Sauf qu'elle n'y allait pas en rampant, elle pouvait tomber sur n'importe qui, en nombre conséquent, elle n'allait pas laisser ça passer, sachant que sa chasse avait sûrement pris la fuite avec le bruit que ça avait fait.
Elle finit par tomber sur un homme tentant de ... de quoi en fait ? Elle ne comprenait pas vraiment ce qu'il faisait. En tout cas, elle lui offrait un coup de pied dans le bas du dos assez violent pour le faire tomber sur le ventre et elle le menaçait de son arme.
Sa voix était naturellement grave pour une femme et son accent typique des montagnes du Val, assez rustre en soit. Elle ne se gênait pas pour lui mettre la lame de sa lance sur la nuque, le menaçant de l'y enfoncer au moindre mouvement.
Elle posait alors son pied sur le bas de son dos pour essayer de le maintenir au sol, qu'il fasse froid ou non, elle s'en moquait bien, elle comptait bien se venger de son affront, non mais pour qui il se prenait ?! Elle était aussi assez grande, elle ne saurait dire combien, mais elle dépassait largement le mètre 90. Quand on était une femme seule des fois c'était bien utile d'être grande pour mettre les ennemis à terre, elle espérait à nouveau que ça jouerait en sa faveur.
Quand une masse de neige lui tombait dessus, la première chose qu'elle fit ... était de ronchonner et sortir tout un tas de mots plus gras et sales les uns que les autres. Lorsqu'elle sortait de la neige, elle regardait tout autour d'elle pour voir si c'était naturel ou non. Mais ça ne l'était pas. Alors à nouveau, elle regardait autour d'elle pour savoir qui avait pu oser, mais nul doute qu'elle n'était pas seule. "J'vais lui faire la peau à ce maudit enfoiré" se disait-elle. " Par tous les dieux, les anciens comme les nouveaux, j'vais le vider comme un porc !" se disait-elle ensuite. A nouveau, elle cherchait des traces possible de celui qui avait pu faire ça, il ne devait pas être parti bien loin. Sauf qu'elle n'y allait pas en rampant, elle pouvait tomber sur n'importe qui, en nombre conséquent, elle n'allait pas laisser ça passer, sachant que sa chasse avait sûrement pris la fuite avec le bruit que ça avait fait.
Elle finit par tomber sur un homme tentant de ... de quoi en fait ? Elle ne comprenait pas vraiment ce qu'il faisait. En tout cas, elle lui offrait un coup de pied dans le bas du dos assez violent pour le faire tomber sur le ventre et elle le menaçait de son arme.
" Pour qui tu t'prends petit enc*lé ?! "
Sa voix était naturellement grave pour une femme et son accent typique des montagnes du Val, assez rustre en soit. Elle ne se gênait pas pour lui mettre la lame de sa lance sur la nuque, le menaçant de l'y enfoncer au moindre mouvement.
" T'as fais fuir ma chasse le bougre ! Tu m'dois un cerf ! "
Elle posait alors son pied sur le bas de son dos pour essayer de le maintenir au sol, qu'il fasse froid ou non, elle s'en moquait bien, elle comptait bien se venger de son affront, non mais pour qui il se prenait ?! Elle était aussi assez grande, elle ne saurait dire combien, mais elle dépassait largement le mètre 90. Quand on était une femme seule des fois c'était bien utile d'être grande pour mettre les ennemis à terre, elle espérait à nouveau que ça jouerait en sa faveur.
" J'm'en fous d'qui t'es, j'veux mon putain de cerf !"
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Entendre tous ces mots plus ou moins fleuris me fit arracher un sourire et même un léger rire, au risque de compromettre ma couverture. D’ailleurs c’était bien ce qui était arrivé car le pied que je reçus en plein dos en était la preuve. Ainsi donc elle chassait dans le coin, nous étions donc deux. Le ton qu’elle prenait m’arracha un rire acide.
« Pour qui je me prends très chère ?... La forêt est à tout le monde non ?! Si tu veux une proie retourne la chercher ! Parce que je pourrais t’accuser de la même chose ! Moi aussi je veux mon cerf ! »
Je sentais la pointe de sa lance sur ma nuque, la pointe piquait même un petit peu. Inspirant et faisant fi de la douleur qui étreignait mes côtes, je me retournais dans un ahanement. Comme prévu, la donzelle était grande et assez épaisse car enveloppée dans des peaux. Mes sourcils se froncèrent alors que j’inspirais et renâclait pour aller chercher le meilleur de moi-même au fond de ma gorge. Mes yeux rencontrèrent les siens alors que je crachais un glaviot monumental sur ses chausses.
« Ton cerf si tu le veux va te le chercher grognasse. »
Vu son tempérament, c’était sûrement la plus grosse connerie que j’ai pu faire de ces dernières années. Mais c’est au pied du mur qu’on voit le talent du Corbeau. Autant chercher à la mettre en rage pour qu’elle perde ses moyens et commette une erreur.
Un bruit se fit entendre dans les sous-bois, juste derrière nous. Une masse marron se déplaça et m’arracha un sourire narquois.
« Tiens, le voilà ton cher cerf. Si tu attaques maintenant tu peux le choper. »
Ce n’était pas garanti qu’elle me tourne le dos, à voir si elle préférait la chasse… ou ma personne. J’essayais de savoir d’où elle pouvait venir, mais des comme elle j’en avais jamais croisé. Les peintures bleuâtres et cette dégaine qui faisait penser à quelqu’un qui venait de par-delà le Mur.
Mes yeux étaient toujours ancrés dans les siens attendant de savoir quelle décision elle pouvait bien prendre. La bête n’allait pas rester éternellement, moi par contre…
« T’as gagné, je suis foutu, je vais t’en ramener un trophée de chasse… C’est pour refiler à ton chef de clan, histoire qu’il ne te tranche pas un doigt ? »
Un léger rire passa mes lèvres, je me sentais étonnamment fier et sarcastique aujourd’hui. Sûrement pour ne pas perdre la face devant les hommes de Lester, je savais que chaque fait et geste serait rapporté et analysé.
Mes doigts essayaient de glisser vers un de mes couteaux de lancer qui étaient dans ma botte, mes doigts effleuraient la garde doucement alors que j’essayais d’attirer son attention ailleurs.
« Peut-être même que ton chef de clan est un ours… T’as bien une tête de quelqu’un qui partage sa couche avec des bêtes comme ça tiens… »
Mes doigts arrivaient à avoir une prise sur la garde…
« … C’est peut-être même un rituel de ton clan de je ne sais où… Mais d’où tu viens toi ? Tu ne serais pas de l’autre côté du Mur ? »
… Le couteau glissait doucement de son fourreau, lentement sans un bruit, j’étais prêt à m’en saisir et tâcher de lui lancer dessus, voire dans un arbre proche histoire de lui refaire le coup de la neige sur la tronche…
« Pour qui je me prends très chère ?... La forêt est à tout le monde non ?! Si tu veux une proie retourne la chercher ! Parce que je pourrais t’accuser de la même chose ! Moi aussi je veux mon cerf ! »
Je sentais la pointe de sa lance sur ma nuque, la pointe piquait même un petit peu. Inspirant et faisant fi de la douleur qui étreignait mes côtes, je me retournais dans un ahanement. Comme prévu, la donzelle était grande et assez épaisse car enveloppée dans des peaux. Mes sourcils se froncèrent alors que j’inspirais et renâclait pour aller chercher le meilleur de moi-même au fond de ma gorge. Mes yeux rencontrèrent les siens alors que je crachais un glaviot monumental sur ses chausses.
« Ton cerf si tu le veux va te le chercher grognasse. »
Vu son tempérament, c’était sûrement la plus grosse connerie que j’ai pu faire de ces dernières années. Mais c’est au pied du mur qu’on voit le talent du Corbeau. Autant chercher à la mettre en rage pour qu’elle perde ses moyens et commette une erreur.
Un bruit se fit entendre dans les sous-bois, juste derrière nous. Une masse marron se déplaça et m’arracha un sourire narquois.
« Tiens, le voilà ton cher cerf. Si tu attaques maintenant tu peux le choper. »
Ce n’était pas garanti qu’elle me tourne le dos, à voir si elle préférait la chasse… ou ma personne. J’essayais de savoir d’où elle pouvait venir, mais des comme elle j’en avais jamais croisé. Les peintures bleuâtres et cette dégaine qui faisait penser à quelqu’un qui venait de par-delà le Mur.
Mes yeux étaient toujours ancrés dans les siens attendant de savoir quelle décision elle pouvait bien prendre. La bête n’allait pas rester éternellement, moi par contre…
« T’as gagné, je suis foutu, je vais t’en ramener un trophée de chasse… C’est pour refiler à ton chef de clan, histoire qu’il ne te tranche pas un doigt ? »
Un léger rire passa mes lèvres, je me sentais étonnamment fier et sarcastique aujourd’hui. Sûrement pour ne pas perdre la face devant les hommes de Lester, je savais que chaque fait et geste serait rapporté et analysé.
Mes doigts essayaient de glisser vers un de mes couteaux de lancer qui étaient dans ma botte, mes doigts effleuraient la garde doucement alors que j’essayais d’attirer son attention ailleurs.
« Peut-être même que ton chef de clan est un ours… T’as bien une tête de quelqu’un qui partage sa couche avec des bêtes comme ça tiens… »
Mes doigts arrivaient à avoir une prise sur la garde…
« … C’est peut-être même un rituel de ton clan de je ne sais où… Mais d’où tu viens toi ? Tu ne serais pas de l’autre côté du Mur ? »
… Le couteau glissait doucement de son fourreau, lentement sans un bruit, j’étais prêt à m’en saisir et tâcher de lui lancer dessus, voire dans un arbre proche histoire de lui refaire le coup de la neige sur la tronche…
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"Ma proie j'ai p'têtre mon pied d'ssus, si j'retrouve pas mon cerf j'vais t'éviscérer, t'es pas b'en gros mais j'crois que j'peux faire que'que chose de toi !"
Ah, le cannibalisme. Nombreuses fois on l'en avait accusé alors qu'elle n'était encore jamais passé par cette étape, de manger un autre être humain. Mais souvent on lui disait. Alors avec le temps elle avait fini par prendre ça comme couverture, faire croire aux hommes que s'ils se comportaient mal, elle allait les bouffer. Cela rejoignait assez sa crainte d'être dévorée par les Stark, les Lannister, les Connington ou les Targaryen. Peut-être la croirait-il, peut-être pas, à l'heure actuelle, l'estomac dans les talons, elle se sentait en tout cas à même de le désosser et le faire cuire. Elle s'imaginait même comment le cuisiner et partager ça avec les animaux sauvages qui rôdaient.
C'est qu'il était vulgaire le petiot. Ca n'était pas tant ça qui l'agaçait vu qu'elle avait toujours connu ça, la violence dans les propos des gens. Juste qu'il commençait à se prendre trop au sérieux alors qu'il était à ses pieds et qu'elle pouvait le tuer comme pour rire si l'envie lui prenait, alors pourquoi faisait-il le malin ? Fou il était, à tous les coups. Le mot "grognasse" valut à l'homme à coup avec le bas de la lance sur son crâne. Pas assez fort pour le lui briser mais pour que "les bonnes manières" rentrent.
Il parlait, il parlait. Mais pour une femme comme Gudrún, les mots n'étaient que du vent. Son regard fou l'observait, chaque moindre fait et geste. Il valait mieux qu'il ne fasse pas le con, il valait mieux qu'il prenne garde à ce qu'il faisait car elle ne le raterait pas. Il parlait d'un cerf derrière elle, soit. Il disait aller le chasser : elle n'allait certainement pas partager son repas avec qui que ce soit, encore moins laisser un homme chasser pour elle, son père l'avait assez fait dans son enfance et il lui avait aussi très bien fais comprendre que si elle voulait manger, elle devait se débrouiller d'elle-même. Elle ne baissait pas les yeux, pas la première. Car c'était toujours comme ça avec les animaux, à qui baisserait le regard le premier, le dominé le ferait. Elle n'était pas non plus prête à laisser qui que ce soit la dominer un jour.
Autre erreur qu'il fit, penser qu'elle ne verrait pas qu'il baissait sa main sur une lame. Si elle regardait ses yeux elle pouvait tout de même voir ce qu'il se passait en dessous. Ce fût le seul moment où elle détournait le regard. Erreur fatal, oui, il allait sortir sa lame pour l'attaquer. Alors, ni une ni deux, elle retournait sa lance et celle-ci se plantait violemment dans la main du jeune homme. Le sang giclait au sol. Qu'il se torde de douleur : elle riait. Un rire gras cependant.
" C'est qu'il a voulu faire l'malin l'petiot, vas y qu'on va voir comment qui fait maintenant pour prendre sa lame ! "
Elle le regardait longuement et s'amusait à bouger sa lame, sachant la douleur que cela produirait à cet homme. Elle baissait deux secondes le regard, elle avait touché sa main, oui, mais surtout deux de ses doigts, elle n'avait qu'à enfoncer un peu plus sa lame -chose qu'elle fit après- pour séparer ses deux doigts du reste de sa main.
" J't'arrache l'autre main et j'te l'enfonce dans ton séant mon gars s'tu continues. "
Qu'il y ait des hommes autour d'elle ne la perturbait pas plus que ça, même s'ils étaient du côté du jeune homme. Ca lui passait au dessus. Elle se riait du danger, tout bêtement. Elle se riait de lui et de ses réactions qui lui avaient coûtés sa main. Ou du moins, deux doigts. Elle retirait sa lance et le menaçait à nouveau en plaçant la pointe sur son cou. Le cerf était sûrement loin maintenant, elle n'avait plus qu'à se trouver un nouveau quelque chose à manger. Voilà tout ce qui occupait son esprit à l'heure actuelle.
Ah, le cannibalisme. Nombreuses fois on l'en avait accusé alors qu'elle n'était encore jamais passé par cette étape, de manger un autre être humain. Mais souvent on lui disait. Alors avec le temps elle avait fini par prendre ça comme couverture, faire croire aux hommes que s'ils se comportaient mal, elle allait les bouffer. Cela rejoignait assez sa crainte d'être dévorée par les Stark, les Lannister, les Connington ou les Targaryen. Peut-être la croirait-il, peut-être pas, à l'heure actuelle, l'estomac dans les talons, elle se sentait en tout cas à même de le désosser et le faire cuire. Elle s'imaginait même comment le cuisiner et partager ça avec les animaux sauvages qui rôdaient.
C'est qu'il était vulgaire le petiot. Ca n'était pas tant ça qui l'agaçait vu qu'elle avait toujours connu ça, la violence dans les propos des gens. Juste qu'il commençait à se prendre trop au sérieux alors qu'il était à ses pieds et qu'elle pouvait le tuer comme pour rire si l'envie lui prenait, alors pourquoi faisait-il le malin ? Fou il était, à tous les coups. Le mot "grognasse" valut à l'homme à coup avec le bas de la lance sur son crâne. Pas assez fort pour le lui briser mais pour que "les bonnes manières" rentrent.
Il parlait, il parlait. Mais pour une femme comme Gudrún, les mots n'étaient que du vent. Son regard fou l'observait, chaque moindre fait et geste. Il valait mieux qu'il ne fasse pas le con, il valait mieux qu'il prenne garde à ce qu'il faisait car elle ne le raterait pas. Il parlait d'un cerf derrière elle, soit. Il disait aller le chasser : elle n'allait certainement pas partager son repas avec qui que ce soit, encore moins laisser un homme chasser pour elle, son père l'avait assez fait dans son enfance et il lui avait aussi très bien fais comprendre que si elle voulait manger, elle devait se débrouiller d'elle-même. Elle ne baissait pas les yeux, pas la première. Car c'était toujours comme ça avec les animaux, à qui baisserait le regard le premier, le dominé le ferait. Elle n'était pas non plus prête à laisser qui que ce soit la dominer un jour.
Autre erreur qu'il fit, penser qu'elle ne verrait pas qu'il baissait sa main sur une lame. Si elle regardait ses yeux elle pouvait tout de même voir ce qu'il se passait en dessous. Ce fût le seul moment où elle détournait le regard. Erreur fatal, oui, il allait sortir sa lame pour l'attaquer. Alors, ni une ni deux, elle retournait sa lance et celle-ci se plantait violemment dans la main du jeune homme. Le sang giclait au sol. Qu'il se torde de douleur : elle riait. Un rire gras cependant.
" C'est qu'il a voulu faire l'malin l'petiot, vas y qu'on va voir comment qui fait maintenant pour prendre sa lame ! "
Elle le regardait longuement et s'amusait à bouger sa lame, sachant la douleur que cela produirait à cet homme. Elle baissait deux secondes le regard, elle avait touché sa main, oui, mais surtout deux de ses doigts, elle n'avait qu'à enfoncer un peu plus sa lame -chose qu'elle fit après- pour séparer ses deux doigts du reste de sa main.
" J't'arrache l'autre main et j'te l'enfonce dans ton séant mon gars s'tu continues. "
Qu'il y ait des hommes autour d'elle ne la perturbait pas plus que ça, même s'ils étaient du côté du jeune homme. Ca lui passait au dessus. Elle se riait du danger, tout bêtement. Elle se riait de lui et de ses réactions qui lui avaient coûtés sa main. Ou du moins, deux doigts. Elle retirait sa lance et le menaçait à nouveau en plaçant la pointe sur son cou. Le cerf était sûrement loin maintenant, elle n'avait plus qu'à se trouver un nouveau quelque chose à manger. Voilà tout ce qui occupait son esprit à l'heure actuelle.
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Ne pas crier, ne pas crier, ne pas crier, ne pas crier, ne pas crier, ne pas crier, ne pas crier…
Juste un sourire acide, un sourire étouffé et tendu au possible, la surprise m’avait fait cracher un nouveau glaviot, rouge celui-là, la tache vermeille alla se figer sur le genou de la grognasse qui venait de se transformer en putain sanguinaire.
« Ça te ferait jouir que je crie. »
Les mots étaient tellement durs à sortir, par contre avantage du Nord, la neige avait figé la douleur tout de même légèrement. Elle suintait de rouge maintenant, un léger regard pour voir que ça pendait encore mollement par un ou deux tendons. Le coup sur le bout de ma tête me faisait mal certes, enfin il m’avait fait mal jusqu’à ce qu’elle décide de m’estropier. La pointe rougeâtre de la lance était désormais pointée devant mes yeux, au point où j’en étais…
« Franchement, finis le travail, coupe les bien et bouffe les ou fourre les toi dans le con je n’en ai cure mais me laisse pas finir pour toi. »
Le ton avait été acide, sarcastique, voire totalement délirant. La douleur lancinante me faisait perdre la tête. Elle m’avait prévenu, mais je continuais, après tout je pouvais maintenant vivre sous l’opprobre qu’une femme, une foutue porteuse de chiourmes et écarteuse de cuisses, m’avait foutu au tapis. Mon regard se planta dans le sien, vacillant mais ferme, une lueur de folie brillait. J’aurais le temps de me calmer plus tard, là il fallait que ça sorte.
Les hommes de Lester pouvaient bien m’avoir entendu tout de même, mais rien ne semblait bouger dans ce que je pensais être leur direction. Sauf que le paysage vacillait un peu dans les coins de mon regard… Je luttais pour ne pas pencher la tête, qui pourtant cognait elle aussi, et sombrer… ET DEVANT ELLE EN PLUS !
Mes yeux commençaient à rouler dans mes orbites, pas bon signe, déglutissant avec peine je la regardais. Encore heureux qu’elle ait choisi la main droite, la gauche avait toujours l’alliance, signe de l’amour que je portais à Talya Baelish. Une nouvelle fois je me mis à cracher un peu de sang, le choc avait dû me faire mordre violemment ma langue car un goût ferreux emplissait mes papilles. Je n’avais pas le choix, il fallait que je l’ouvre si je voulais garder ma tête et ne pas m’échoir comme un bateau brisé…
« Eclaire moi sur un point, tu baises un ours hein ? »
Un léger rire fou franchit mes lèvres, maintenant c’était complètement nerveux, je riais doucement alors que les gouttes de sang coulaient sur mes lèvres. J’avais envie d’alcool, une bonne dose pour oublier ce que je sentais… La neige était en train de figer la blessure mais elle ne m’empêchait pas de perdre un peu la boule.
Je la lorgnais de pied en cape, si on lui enlevait sa gangue de peaux, elle avait l’air assez fluette ; musclée pour une porteuse de lardons mais fluette. Ajoutons ça à la liste de la honte. Maintenant j’en étais à prier les Sept que les hommes de Lester n’arrivent pas en fait. Je n’avais qu’à mourir là, maintenant, et il n’y aurait que elle, voire le cerf si ce vicieux était encore non loin ; pour avoir été témoins de la scène. Bordel qu’elle m’achève, j’en sortirais mieux que si j’en survis. Sauf que…
Je me mis à penser à Talya, ma vue se brouillait, mes yeux roulaient de nouveau avec rapidité dans mes orbites. Le froid était en train de faire son œuvre, encore un peu et je serais soulagé. Prenant une grande inspiration, je cherchais à me calmer. Le ton qui sortit de ma bouche réussit presque à m’étonner tant il paraissait posé par rapport aux dernière minutes. Il fallait que je me focalise sur quelque chose de concret, d'agréable, aux longs cheveux noirs, aux lèvres douces et aux yeux magnifiques.
« Bon tu fais quoi alors ? »
Juste un sourire acide, un sourire étouffé et tendu au possible, la surprise m’avait fait cracher un nouveau glaviot, rouge celui-là, la tache vermeille alla se figer sur le genou de la grognasse qui venait de se transformer en putain sanguinaire.
« Ça te ferait jouir que je crie. »
Les mots étaient tellement durs à sortir, par contre avantage du Nord, la neige avait figé la douleur tout de même légèrement. Elle suintait de rouge maintenant, un léger regard pour voir que ça pendait encore mollement par un ou deux tendons. Le coup sur le bout de ma tête me faisait mal certes, enfin il m’avait fait mal jusqu’à ce qu’elle décide de m’estropier. La pointe rougeâtre de la lance était désormais pointée devant mes yeux, au point où j’en étais…
« Franchement, finis le travail, coupe les bien et bouffe les ou fourre les toi dans le con je n’en ai cure mais me laisse pas finir pour toi. »
Le ton avait été acide, sarcastique, voire totalement délirant. La douleur lancinante me faisait perdre la tête. Elle m’avait prévenu, mais je continuais, après tout je pouvais maintenant vivre sous l’opprobre qu’une femme, une foutue porteuse de chiourmes et écarteuse de cuisses, m’avait foutu au tapis. Mon regard se planta dans le sien, vacillant mais ferme, une lueur de folie brillait. J’aurais le temps de me calmer plus tard, là il fallait que ça sorte.
Les hommes de Lester pouvaient bien m’avoir entendu tout de même, mais rien ne semblait bouger dans ce que je pensais être leur direction. Sauf que le paysage vacillait un peu dans les coins de mon regard… Je luttais pour ne pas pencher la tête, qui pourtant cognait elle aussi, et sombrer… ET DEVANT ELLE EN PLUS !
Mes yeux commençaient à rouler dans mes orbites, pas bon signe, déglutissant avec peine je la regardais. Encore heureux qu’elle ait choisi la main droite, la gauche avait toujours l’alliance, signe de l’amour que je portais à Talya Baelish. Une nouvelle fois je me mis à cracher un peu de sang, le choc avait dû me faire mordre violemment ma langue car un goût ferreux emplissait mes papilles. Je n’avais pas le choix, il fallait que je l’ouvre si je voulais garder ma tête et ne pas m’échoir comme un bateau brisé…
« Eclaire moi sur un point, tu baises un ours hein ? »
Un léger rire fou franchit mes lèvres, maintenant c’était complètement nerveux, je riais doucement alors que les gouttes de sang coulaient sur mes lèvres. J’avais envie d’alcool, une bonne dose pour oublier ce que je sentais… La neige était en train de figer la blessure mais elle ne m’empêchait pas de perdre un peu la boule.
Je la lorgnais de pied en cape, si on lui enlevait sa gangue de peaux, elle avait l’air assez fluette ; musclée pour une porteuse de lardons mais fluette. Ajoutons ça à la liste de la honte. Maintenant j’en étais à prier les Sept que les hommes de Lester n’arrivent pas en fait. Je n’avais qu’à mourir là, maintenant, et il n’y aurait que elle, voire le cerf si ce vicieux était encore non loin ; pour avoir été témoins de la scène. Bordel qu’elle m’achève, j’en sortirais mieux que si j’en survis. Sauf que…
Je me mis à penser à Talya, ma vue se brouillait, mes yeux roulaient de nouveau avec rapidité dans mes orbites. Le froid était en train de faire son œuvre, encore un peu et je serais soulagé. Prenant une grande inspiration, je cherchais à me calmer. Le ton qui sortit de ma bouche réussit presque à m’étonner tant il paraissait posé par rapport aux dernière minutes. Il fallait que je me focalise sur quelque chose de concret, d'agréable, aux longs cheveux noirs, aux lèvres douces et aux yeux magnifiques.
« Bon tu fais quoi alors ? »
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" C'bien une phrase d'homme ça, savent pas finir le boulot ! "
Elle eût un autre rire gras à sa réflexion toute aussi grasse. Sauf que finalement, lui-même lui sortait une réflexion dans le même ton, qui la fit tout autant rire, très franchement, même. Quand il lui demandait si elle baisait avec un ours, un visage lui venait à l'esprit, ce qui lui étirait les lèvres en un grand sourire. Ses dents n'étaient pas blanche, pas forcément bien alignées, comment auraient-elles pu être blanche puisque la Freux ne semblait pas connaître la définition du mot "hygiène" ? Son sourire avait déjà glacé le sang de certains hommes et de certaines femmes. Ou peut-être parce que cela signifiait, selon le sourire, qu'elle avait une idée derrière la tête qu'il vaudrait mieux qu'elle efface. Mais là, elle était fortement amusée.
" Ca s'voit à c'point mon gars ? Qu'est-ce que ça peut t'foutre c'qui m'passe entre les cuisses hein ? "
Impatient, il lui demandait ensuite ce qu'elle allait faire. Amusée, elle remontait la lance vers son visage pour regarder le sang couler sur la lame. Elle léchait le sang avant qu'il ne sèche et elle riait à nouveau, d'une façon plus... sadique, sans doutes. La faim pouvait pousser à faire des choses toujours plus folles... Mais quelque visages lui revenaient en tête, de personnes qui n'auraient pas du tout approuver son comportement, ces visages venaient comme la hanter, lui rappeler que certaines choses ne se faisaient pas. Andar Royce, Davy Brune et un autre visage... Alors elle sortait une lame cachait sous un pli de sa fourrure, elle posait un genou au sol et coupait ce qu'il restait des doigts du jeune homme.
" J'vais m'en faire un collier pour qu'tu t'rappelles de pas emmerder une Freux ! "
Quoi qu'en faisait ça, elle agissait plus en Black Ears qu'en Freux : les Black Ears différaient des Freux dans le fait, très simple, que les Black Ears ne tuaient pas leur victimes, ils leur coupaient les oreilles et en faisaient des colliers, ils ne les tuaient pas car ainsi, ces personnes pourraient un jour prendre leur revanche, c'était un code d'honneur que les Freux ne partageaient pas puisqu'eux pillaient et tuaient sans réserves. Son frère, s'il était là, serait sans doute fier d'elle. Gudbjörn... Un autre visage qui lui manquait, qui s'ajoutait à sa liste.
Qu'il crie s'il le souhaitait, qu'il hurle même. La géante avait l'habitude d'hurler avant chaque combat, ce qui lui avait valu une voix bien trop grave pour une femme et sûrement un peu trop rauque, déjà que son accent être rustre et dur à entendre, typique des Montagnards, était-elle persuadée.
" Tu te relèves ou tu crèves. J'suis pas ta mère alors soit tu t'relèves comme un grand soit tu crèves là dans la neige parce que Monsieur s'est fait couper deux doigts par une femme, mort à la con on fait pas mieux j'crois ! Y'en a qui crèvent au combat, d'autre de faims et d'autres de froid, toi tu crèveras parce que t'as pas eu les couilles pour te relever et partir ! V'là la mort, t'as donc rien d'important dans ta chienne de vie pour rester allonger là ? T'as personne qui t'attends ailleurs ? Une femme ? Une chèvre qu'est-ce j'en sais ! C'pas moi qui vais juger ça ! "
Autre rire gras.
" T'es qui toi d'abord, l'richard ? T'as des beaux habits et qu'les anciens dieux m'maudissent si j'me trompe, t'as l'air b'en né ! Qu'est-ce tu fous dans l'Nord dans l'froid hein ? Tu t'es perdu sur ta route ? "
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Oh mais c’est qu’en plus elle avait un côté drôle la grognasse ! Sa remarque me fit rire à nouveau, un rire bien fou, bien dérangé, histoire d’être le dernier petit plaisir spontané qu’il me reste. Chaque éclat de rire laissait venir une brume de sang qui retombait dans la neige, donnant un côté teinté à la blancheur immaculée.
« Tu ne crois pas si bien dire ! J’en suis un bien beau de Richard ! »
Une quinte de toux me passa les lèvres et les bronches alors que j’essayais de retrouver un semblant de sens commun.
« Richard des Corbeaux même ! Mais ça veut sûrement pas dire que je baise des volatiles ! »
Bon ça finissait par tourner autour de la même question cette histoire. Ma main était définitivement gelée, je ne sentais plus rien, difficile de dire si j’allais retrouver quelque chose de valable à mon côté droit un jour. Aucun mouvement des hommes qui m’accompagnaient, elle est bien belle l’entraide.
« Étrangement non je ne suis pas perdu. Pour le reste, malgré mes oripeaux, ouais je suis pas mal placé mais tu n’as pas de chance, je ne suis pas celui qui vaut le plus de Dragons si on le capture. »
Si elle espérait quoi que ce soit de ce côté-là, c’était perdu d’avance. Guyard et moi savions comment Lester fonctionnait. A ce niveau-là, la Grognasse était sûrement beaucoup plus civilisée que lui. Ma tête retomba en arrière dans la neige, le froid mordit ma nuque, m’arrachant un soupir de soulagement.
« Bordel. Si on m’avait dit ça un jour, je crois que je ne l’aurais pas cru. »
Poussant un léger râle, je me décidais à essayer de me remettre debout. Il ne fallait pas qu’elle croie qu’elle avait gagné tout de même. De toute façon ma main droite était littéralement amorphe donc je pouvais m’appuyer dessus. Grognant doucement je réussis à m’accroupir puis à me tenir debout le dos vouté. Elle serait bien capable de me refoutre par terre juste pour s’amuser tiens. A cette pensée, je me reculais de quelques pas. Un magnifique dessin de mon corps s’était formé dans la neige, un dessin constellé de points rouges. Mon regard hagard vint croiser le sien. Ma main et mon bras droit pendaient mollement, comme désarticulés.
« Ben tu vois, je suis pas encore bon à donner à bouffer à mes congénères, ou aux tiens, les poilus… »
Un léger rire passa mes lèvres. J’essayais de garder mes yeux fixes mais cela commençait à devenir difficile. Une idée me traversa l’esprit alors que je fis quelques pas en avant vers la Drôlesse.
« T’aurais pas un truc à boire tiens ? Allons, une brave ourse comme toi, tu dois bien te balader avec un truc bien de chez toi… Un truc fermenté quoi. »
Alors que j’avançais, mon bras ballotait dangereusement. L’absence de douleur en était inquiétante, elle montait doucement jusqu’à l’épaule. Heureusement pour moi, même si je n’avais guère le temps d’y penser, le froid était une bonne chose pour moi ; il allait me préserver du pire. Sauf que sous la neige, il y avait une racine noueuse et que je n’avais pas l’esprit libre pour y penser alors que je claudiquais dans sa direction. Cela ne rata pas, dans un « POUF » sonore je m’étalais de nouveau dans la neige, juste devant elle, mes mains eurent juste le temps de s’accrocher à son manteau, pelure qui suivit le même chemin que ma personne donc en direction du sol. Ajoutant à cela un bruit de déchirure qui nous laissa dans la situation suivante : moi complètement par terre et le nez dans des fourrures cousues à la va-vite et qui n’avaient pas été lavées depuis… depuis… depuis que le monde avait été créé par les Sept et elle débarrassée de sa gangue protectrice d’ourse sanguinaire, donc bien moins impressionnante. La chute m’arracha un râle de douleur plus ou moins ridicule suivi d’un juron sonore.
« MAIS MERDE TU SCHLINGUES EN PLUS ! »
« Tu ne crois pas si bien dire ! J’en suis un bien beau de Richard ! »
Une quinte de toux me passa les lèvres et les bronches alors que j’essayais de retrouver un semblant de sens commun.
« Richard des Corbeaux même ! Mais ça veut sûrement pas dire que je baise des volatiles ! »
Bon ça finissait par tourner autour de la même question cette histoire. Ma main était définitivement gelée, je ne sentais plus rien, difficile de dire si j’allais retrouver quelque chose de valable à mon côté droit un jour. Aucun mouvement des hommes qui m’accompagnaient, elle est bien belle l’entraide.
« Étrangement non je ne suis pas perdu. Pour le reste, malgré mes oripeaux, ouais je suis pas mal placé mais tu n’as pas de chance, je ne suis pas celui qui vaut le plus de Dragons si on le capture. »
Si elle espérait quoi que ce soit de ce côté-là, c’était perdu d’avance. Guyard et moi savions comment Lester fonctionnait. A ce niveau-là, la Grognasse était sûrement beaucoup plus civilisée que lui. Ma tête retomba en arrière dans la neige, le froid mordit ma nuque, m’arrachant un soupir de soulagement.
« Bordel. Si on m’avait dit ça un jour, je crois que je ne l’aurais pas cru. »
Poussant un léger râle, je me décidais à essayer de me remettre debout. Il ne fallait pas qu’elle croie qu’elle avait gagné tout de même. De toute façon ma main droite était littéralement amorphe donc je pouvais m’appuyer dessus. Grognant doucement je réussis à m’accroupir puis à me tenir debout le dos vouté. Elle serait bien capable de me refoutre par terre juste pour s’amuser tiens. A cette pensée, je me reculais de quelques pas. Un magnifique dessin de mon corps s’était formé dans la neige, un dessin constellé de points rouges. Mon regard hagard vint croiser le sien. Ma main et mon bras droit pendaient mollement, comme désarticulés.
« Ben tu vois, je suis pas encore bon à donner à bouffer à mes congénères, ou aux tiens, les poilus… »
Un léger rire passa mes lèvres. J’essayais de garder mes yeux fixes mais cela commençait à devenir difficile. Une idée me traversa l’esprit alors que je fis quelques pas en avant vers la Drôlesse.
« T’aurais pas un truc à boire tiens ? Allons, une brave ourse comme toi, tu dois bien te balader avec un truc bien de chez toi… Un truc fermenté quoi. »
Alors que j’avançais, mon bras ballotait dangereusement. L’absence de douleur en était inquiétante, elle montait doucement jusqu’à l’épaule. Heureusement pour moi, même si je n’avais guère le temps d’y penser, le froid était une bonne chose pour moi ; il allait me préserver du pire. Sauf que sous la neige, il y avait une racine noueuse et que je n’avais pas l’esprit libre pour y penser alors que je claudiquais dans sa direction. Cela ne rata pas, dans un « POUF » sonore je m’étalais de nouveau dans la neige, juste devant elle, mes mains eurent juste le temps de s’accrocher à son manteau, pelure qui suivit le même chemin que ma personne donc en direction du sol. Ajoutant à cela un bruit de déchirure qui nous laissa dans la situation suivante : moi complètement par terre et le nez dans des fourrures cousues à la va-vite et qui n’avaient pas été lavées depuis… depuis… depuis que le monde avait été créé par les Sept et elle débarrassée de sa gangue protectrice d’ourse sanguinaire, donc bien moins impressionnante. La chute m’arracha un râle de douleur plus ou moins ridicule suivi d’un juron sonore.
« MAIS MERDE TU SCHLINGUES EN PLUS ! »
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