Le Deal du moment : -17%
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular ...
Voir le deal
249 €


la garce et le mystique (Alyx Lefford)

Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Lancel Lannister arriva sur les terres des Lefford à pied. Il ne possédait plus de cheval depuis qu’il avait fait vœu de pauvreté. Il s’était fait toute la route de la rivière depuis Port-Lannis à pied. Il avait eut le sentiment de faire comme Baelor franchissant la route des osseux à Dorne de la même façon. Les premiers villages du domaine Lefford n’étaient que succession de devantures de boutiques minables. Voilà l’étape de voyage pour les caravanes de commerces et tous les cavaliers voyageurs. Lancel observa les hommes sur les tables dans la cour, en train de s’empiffrer de venaison et en train de s’enfiler des carafons de rouge. Une enseigne au dessus de la porte disait :

« Vers la Dent d’Or, dernière étape avant le Conflans. »

Lancel arriva, les hommes le cadrèrent. Et en avant les commentaires. Lancel avait une robe de bure salit par son odyssée. Il avait les pieds nus et boueux. Il avait une étoile à 7 branches gravée en sang sur son front. Les hommes comprirent qu’il était un des « moineaux » et les commentaires passèrent en surmultiplié. Lancel pénétra dans le bâtiment. Jolie décoration, des tapisseries symbolisant des animaux des 4 coins des 7 couronnes sur tous les murs. Lancel en fut ébahi. Le tavernier derrière le comptoir lui fit signe d’approcher. Reluquez moi cette tronche : défigurée de cicatrices, tac-tac-tac, restes d’un tailladage au couteau. Lancel posa ses deux mains modestement sur le comptoir. Tronche-de-cul dit :

« Ceci est mon établissement. C’est Gregor Clegane qui m’a fait ça parce que j’avais tardé à changer les fers de son cheval, la dernière fois qu’il était de passage ici. C’était y’a 3 ans. Et manque de chance, il est revenu aujourd’hui dans la région avec un contingent. Alors rincez-vous l’œil maintenant, la présentation est gratuite. Qu’est-ce que je peux faire pour un foutus frère mendiant ? »

« Vous m’avez l’air bien riche pour avoir autant de tapisserie luxueuse et si richement ouvragées. »

« Tout ça ? Oh ça en fait c’est les cadeaux des Farman aux Lefford. Chaque année ils n’arrêtent pas de leur envoyer des trucs et des machins pour s’attirer leur sympathie. Mais la fille du seigneur fait toujours tout jeter sur les tas de détritus à côté des fosses d’aisance du château de son père. Résultat, on a juste à se servir dans la décharge. Vous avez vu un peu tout ce que je me suis récupéré ? »

« Les Lefford sont toujours ainsi avec les autres maisons ? »

« Oh non, juste avec les Farman. Tenez écoutez ça, la dernière fois qu’un membre de la famille Farman est venue, y’a la fille de sire Lefford qui lui a dit qu’il n’y avait plus de place au château mais qu’elle allait lui trouver une résidence digne de son rang pour passer la nuit. Elle l’a envoyé dans une ferme à cochon à 3 lieux d’ici. »

« Cette garce m’a l’air capricieuse. »

« Réservez votre jugement je vous prie, y’a des Farman sur les terres du maître en ce moment, ce qui veut dire que grâce à la fille du seigneur, on va encore s’amuser. »

Lancel se détourna, le tavernier lui lança de loin :

« Alors à votre avis mon frère, qui selon vous à le plus de répondant aujourd’hui ? Ser Clegane la Montagne ou Lady Alyx Lefford ? »

« Je dirais qu’en ce moment ça se joue à pile ou face. »

…………………………

Frère Lancel continua sa route. Il longea des colonnes de voyageurs. A sa seule vue ils fermèrent tous leur clapet. Un frère moineau avec cette foutus étoile gravée sur le front, ça vous tuait dans l’œuf toutes les conversations. Lancel passa devant un campement de tente de soldats de la maison Clegane. Des renforts envoyés surveiller les frontières de l’Ouest en cette époque troublée. Les soldats s’engnôlaient et tuaient le temps. Calme plat à la frontière du Conflans. 200 hommes entassés dans des tentes. Ils avaient empalé un bœuf sur une broche à rôtir dans la clairière. Deux charrettes remplient de putains rappliquèrent. Un passe temps pour les soldats avec les compliments de la maison Lefford. Sans doute pour qu’ils troussent les catins dans leur tentes au lieu d’aller violer les paysannes du coin pour passer le temps. Lancel détourna le regard écœuré. C’était toutes des nénettes de bas étages, chaperonnées par des hommes à la bannière des Lefford. Lancel s’écarta de la route pour laisser passer des soldats ivres et chahuteurs. Gregor Clegane en personne était là à aiguiser son épée à la meule. On poussa une des catins vers lui. La fille prit peur et détala à la seule vue de la Montagne. Elle prit la fuite, elle courut à pas malhabiles à travers une clairière envahie d’herbes. La Montagne se lança à sa poursuite. Il agitait son épée à bout de bras. La catin avait pas voulut de lui et ça le foutait en rogne. Mais selon la rumeur, il aimait faire ça méchamment avec une femme. La pute trébucha et se releva en lui adressant un geste obscène. Clegane arriva sur elle, les bras en fléau. Il la cogna de son épée, de droite à gauche. Des morceaux de cuir chevelus volèrent. Lancel suivit la scène du regard, en tremblant de la tête aux pieds. La Montagne essuya le sang qu’il avait dans les yeux et continua à cogner.

..............................

Frère Lancel arriva dans la bourgade de la Dent d’Or à la tombée du jour. A peine avait-il pénétré ici qu’un fruit pourri vola dans sa direction. Des fâcheux arpentaient la place avec des bannières à l’effigie Targaryen et armés de sac plein de fruits trop mûrs. Quelqu’un quelque part hurla :

« VIVE RHAEGAR ! »

Quelqu’un quelque par hurla :

« GLOIRE A VISERYS ! »

Une guerre de détritus avait éclaté deux rues plus loin. Des gamins qui se balançaient des déchets. Lancel courut jusqu’à une cahute minable avec le symbole de la croix à 7 branches, afin d’éviter la pluie de projectiles. Un religieux s’exclama :

« Bienvenue frère ! Etes-vous Lancel ? Nous attendions avec hâte votre venu mon frère. »

« Qu’est-ce qui se passe ici ? »

« Le petit problème c’est que la moitié soutient Rhaegar et l’autre moitié Viserys. Le gros problème c’est que tous ces gens travaillent dans les mines d’or et d’argent et ne se sont pas présenté au travail aujourd’hui, pour faire leur petite guerre de projectiles. Selon la rumeur la garce presse son père d’envoyer les chevaliers mettre du bon ordre pour renvoyer tout le monde au travail. »

« La garce ? »

« Ah oui, vous ne connaissez pas encore la fille de notre seigneur. Vous aurez bientôt ce déplaisir si vous osez vous aventurer au château. »

Une pluie de fruits et d’œufs pourris se mit à s’abattre sur la façade de la cahute.

« Encore les mêmes. Ils n’ont pas supporté que nous prenions partis contre Viserys parce qu’il a décidé d’épouser deux femmes de son sang. »

Dehors un carré de manifestant se fonça dessus et se matraqua à coup de gourdins et de brocs de bière.

« Et sinon c’est lequel votre préféré ? L’incestueux polygame de Port-Réal ou le faiblard  patenté de Vivesaigues ? »

………………………..

Des pierres se mirent à pleuvoir au dessus de Lancel pendant toute sa route jusqu’au château Lefford. Les slogans étaient scandés entre deux échauffourées : « Les polygames contrôlent le Donjon Rouge ! » « Les traitres prolifèrent ! » 3 soldats de la maison Farman revenaient ivres d’une taverne en titubant. 3 gardes de la maison Lefford les accostèrent. Ils les tabassèrent après avoir vérifié que personne ne regardaient dans leur direction. L’un d’eux tomba sur un coup de chochotte. Les deux autres jouèrent le coup aux durs et se firent tabasser dans les pommes.

« L’un des 3 fait semblant ! »

« On peut arranger ça. »

Ils lui explosèrent la tête à coup de pommeau d’épée. Lancel pria silencieusement pour mettre fin à la folie des hommes et se présenta au pont-levis de la forteresse de la Dent d’Or. La sentinelle beugla :

« Qui va là ?! »

Sachant très bien que s’il annonçait :

« Frère Lancel de l’ordre des mendiant de la sainte Foi, moineau par la grâce des 7 et humble pécheur »

Il se ferait refuser l’accès, il répondit la mort dans l’âme en tendant le sceau du lion à titre de preuve.

« Lancel fils de Kevan, gouverneur de Port-Lannis et frère de Tywin, sire de la maison Lannister de Castral Roc. »

…………………………

La grande salle était magnifique. Une centaine de convives laissaient la pièce à moitié vide. Une terrasse bien en hauteur des courtines, offraient aux résident une vue imprenable sur la passe de montagne délimitant le trajet de la route de la rivière. Lancel observa avec mépris les petites coteries de nobles. Le seigneur Lefford en personne était en train de siroter un lait de poule. Lancel tenta de s’approcher, mais celui-ci était entouré par une foule exclusivement masculine qu’il captivait par un discours. Il tenta d’aller adresser la requête, pour laquelle il était venu à une autre personne de la maison Lefford. Il essaya de s’approcher de la fille du seigneur du château, mais elle était elle aussi entourée par une foule exclusivement féminine et donc impossible d’accès. Plus loin une femme défila avec sa riche étoffe de fourrure. Elle trainait ça derrière elle. Le mestre des Lefford faillit trébucher en s’y prenant les pieds dedans. La femme demanda à un garde de câliner son vison. Elle insista pour qu’une autre invitée l’essaye. Elle traversa la foule sur un pas de danse et déroba le verre d’Alyx Lefford. Lancel entendit des invités commenter tout bas :

« Tous aux abris, une Farman vient de rentrer dans le Lard de la garce Lefford. »

« Diantre ! Ça va saigner ! »

« 1 dragon d’or sur Alyx la garce. »

« Tenu ! »
Alyx Lefford
The cunning sun

Alyx Lefford

Informations
la garce et le mystique (Alyx Lefford) 8de863a9c3000bf2240eca514bf4ba2eeadf4123
Ft : Dominique Devenport
Multi-Compte : Rhaenys Targaryen || Bethany Selmy || Jayne Targaryen || Jasper Rougefort || Waldon Wynch || Naerys des Essaims
Messages : 13065
Date d'inscription : 27/08/2015
Présence : Présent
Personnage
Badges
Les dinosaures
Intégration
5e Dracanniversaire
10 000 messages
Multicompte
+ de 150 RP


   
# 

             
La garce et le mystique
petite citation petite citation


   

       
Lancel & Alyx

« Père ! Cela ne peut continuer ainsi ! » La brunette entra dans le bureau privé de son père. Le conseillé privé du seigneur de la Dent d’Or s’inclina et disparut derrière la porte. «  Et tu ne peux continuer à débouler dans mon bureau ainsi ! » Alyx baissa la tête devant le regard de son père. « Laisse-les faire leur misérable guerre. Quand ils auront fini, ils seront fouettés et quatre verront leur tête sur une pique. Il faut leur laisser miroité qu’ils possèdent un peu de liberté pour mieux les écraser ensuite. » Les yeux bleus de la jeune femme reflétait l’incompréhension. Elle se demandait à quoi pouvait bien jouer son père. « Quelle image renvoyons-nous à nos ennemis ? Ils vont nous penser faible ! » Leo Lefford ricana. « Tu as encore bien des choses à apprendre ma fille en matière de manœuvre politique. Il faut mieux qu’un ennemi te sous-estime que tu sur estimes. » Il s’appuya contre le dossier de son fauteuil. «  Et cela te permettra d’exercer ta langue fourchu contre les Farman encore une fois. » La belle regarda son paternel sans comprendre. « Ils sont envoyés en renfort pour la frontière, en plus de Clegane. Et Sebaston, nous envoie un fils et une fille. De quoi te divertir avant que je ne les envoie dans un coin pauvre au nord de nos frontières. » Le sourire d’Alyx s’agrandit. « Va te préparer à les accueillir. Soyons des hôtes exemplaires jusqu’à ce qu’ils commettent une faute. » La brune inclina respectueusement la tête et disparut dans la seconde. Les prochains jours promettaient d’être plus qu’intéressant.

« Tante Alysanne ! » Alyx parcouru les derniers mètres la séparant de la jeune sœur de son père. « Oui ma douce ? » La belle, passa son bras sous celui de son aîné. «  Qu’elles sont les festivités prévus aujourd’hui ? Il ne faudrait pas que nos hôtes s’ennuient. Des catins ont été envoyées à Clegane, je pense que cela lui suffira. Mais tu sais comme moi, que les Farman ont des gouts plus que raffiné. » La Lefford éclata d’un rire cristallin. «  Ma chère nièce, ton esprit ressemble tant à celui de ton père. Je suis sure que tu as des idées en tête. » Le regard de la fille de la Dent d’Or se fit plus que malicieux. «  Je pensais à quelques choses pouvant les pousser à la faute… Histoire que je puisse me divertir et leur rappelé qui sont leur maître…» Une moue innocente passa sur le visage de la jeune fille. «  Excellent idée…J’ai entendu dire que Sircea aimait être le centre de l’attention…Une petite compétition de danse, de musique ou de poésie pourraient fortement la divertir. Et dire que ces messieurs départagent leur dame...mais la prévenir aux derniers moments et faire en sorte que tu sois au centre de l’attention avant son arrivée, pourrait la pousser à la faute…Qu’en dis-tu ? » Un sourire plus satisfait illumina le visage de la dernière des Lefford. « C’est fort parfait ! Je sens que cela va être fort réjouissant. »

La salle de réception était bondée. Le petit tour des filles Lefford semblaient fort bien fonctionner. Le seigneur de la Dent d’Or était entouré de nombreux bourgeois et notable venu lui graisser la patte afin de passer la frontière. Tandis qu’Alyx, était entourée de leur femme et fille voulant entendre les récits sur Port Réal de la fille de la Dent d’Or. D’ordinaire la brune les méprisait et elle les méprisait tout autant aujourd’hui, alors qu’elle gloussait avec stupidité et naïveté. Elle leur parlait de façon distraite, sirotant un vin de Dorne. Elle attendait que son jouet n’arrive pour la divertir. Que Sircea Farman passe à la faute et déchaîne sur elle, la dent du lion. Les gens ne cessaient d’affluer dans cette salle et finalement la blonde arriva. S’apercevant que tous les Lefford étaient captivant auprès des autres, elle commença à se donner en spectacle. Cela n’échappa pas à l’œil d’Alyx. Qui fit en sorte d’être facilement atteignable par la sulfureuse blonde. Au fond, apparu sa tante Alysanne qui retenait un sourire. La brune inclina doucement la tête. Elle continua de faire semblant de converser et ce qu’elle souhaitait plus que tout au monde arriva. Sircea lui déroba son verre avec un sourire victorieux. La salle retint alors son souffle. La fille du seigneur de la Dent d’Or pouvait enfin entrer en action.

« Sircea ! Qu’elle plaisir de vous voir si rayonnante en ce jour. Je crois bien que vous m’avez dérobé mon verre…Puis je le reprendre ? » La Farman toisa la brune, de trois ans son aîné elle prenait un air supérieur. « Oh…votre verre… » Elle le vida d’une traite avant de le lui rendre. «  Le voici ! Oh et gardé vos compliments pour une oreille plus réceptive que les miennes que je ferme au son de votre voix pour ne point être blesser par votre poison comme ma très chère sœur. » Alyx devait le reconnaître, elle était bien plus doué que sa cadette. Mais cela lui plaisait plus que tout. « Votre sœur ? Oh ce n’était nullement pour la blesser. Je ne faisais juste que mon devoir, en évitant au seigneur mon oncle de commettre une terrible erreur qui aurait plongé sa maison dans d’affreux problème. Je suis sure que vous pouvez comprendre cela. » Les hommes également étaient devenus silencieux. Leo Lefford fixait sa fille du regard, une lueur d’amusement brillait dans ses prunelles bleues. « Comprendre ?! Vous avez ridiculisé ma maison sale petite garce pourrie gâté ! » Erreur. Alyx priait désormais les Sept pour que son père rentre dans son jeu. Mais quand la jeune fille jeta un regard vers lui et qu’elle vit son air, elle pouvait aisément deviné qu’il n’avait point apprécié l’insulte fait à sa fille. Alors dans un rire moqueur et parlant bien fort afin que toute l’assemblée l’entende aisément. «  Oh mais aurait-il fallu pour cela, ne point insulté mon très cher père il y a huit années de cela. Dois-je vous rappeler que mon père, ici présent, avait généreusement proposé ma main à votre frère héritier ? Un mariage avec une Lefford aurait à coup sûr élevé votre maison et vous aurez ramené dans les bonnes grâces des Lannister. Mais eu lieu de cela, votre père a préféré rejeter cette offre si généreuse. » Les notables présent murmurèrent alors appuyant avec des signes de tête les paroles de la Lefford. «  Et mon père, tire un trait sur cet affront que vous lui avez fait en vous hébergeant dans notre forteresse vous et votre frère Daario. Je doute qu’il est apprécié que vous m’insultiez de quoi déjà… » «  Sale petite garce pourrie gâté, madame. » Annonça la servante personnelle d’Alyx.

La Farman pâlit s’apercevant qu’elle s’était laissé emporter par ses désirs débordants d’attirer l’attention sur elle. Et quand elle observa le regard du seigneur des lieux, elle comprit que son erreur pourrait lui couter cher. Insulté la fille de la Dent d’Or n’était jamais conseillé dans cette forteresse contrôlant la route de la rivière. Et de même que dans les lois, il n’était guère conseillé d’insulter la fille de son hôte. Le silence avait empli les lieux, le malaise régnait. Désormais c’était Alyx qui avait un air supérieur et satisfait. Ce fut Leo Lefford qui brisa le silence, en se levant. « En effet… Je n’apprécie guère qu’on insulte ma fille sous mon toi, en particulier quand j’offre l’hospitalité. » Il se rapprocha des deux jouvencelles. «  Lady Sircea, je vous serez grès d’aller annoncer à votre frère votre nouvelle destination. J’ai trouvé le lieu parfait où ses hommes et votre présence seraient utiles en c’est temps troublé par la guerre. Le guet de la Culbute à fort besoin de renfort. Vous partez demain dès l’aube. Et je vous conseille de ne plus insulter mon enfant en ma présence. » La blonde prit un air pincé et tourna les talons dans un grand froissement de tissu. Le maître des lieux claqua des doigts et des musiciens se mirent rapidement en place. Le père abandonna sa fille à sa sœur tandis que les pimbêches qui avaient entouré la brunette s’éloignait. « Ma petite Alyx…tu as été remarquable. » Les deux femmes pouffèrent en se remémorant la tête de la blonde. « Qui sont ses gens pauvrement vêtu ? Si ce sont des travailleurs de la mine, je veux qu’ils soient mis à la porte rapidement ! »
         

             
base cracles bones, modification lawina

             



┗ Like a raging sun  ┛
Cunning is the art of concealing our own defects, and discovering other peaople's weaknesses

Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
Lancel et ses 3 frères moineaux debout derrière lui observèrent la Farman et sa rivale se donner en spectacle. Lancel eut du mal à dissimuler son mépris. Tout n’était que vanité chez ces puissants. Tout n’était que duel verbal et paraitre. Des faibles insouciants engoncés dans leurs privilèges, incapables de pouvoir se racheter pour acquérir la place qu’il fallait dans l’autre vie. Une fois la Farman partit, la réception reprit son cours normal. La fille Lefford sembla s’offusquer de la présence des frères mendiants. Elle exigeait leur départ. L’un des moineaux demanda tout bas aux autres :

« Il faut vite allez déposer notre requête au seigneur des lieux, avant que l’on ne nous chasse. »

Les autres acquiescèrent. Lancel hésita. S’il allait voir le maître de la Dent d’or, il savait qu’il risquait de se faire rebuter. Le noble devait parfaitement être au courant pour Lancel. En sachant très bien qu’il n’avait pas le soutien de son père Kevan, avec qui il avait rompu à vif, il risquait de lui refuser sa demande. En revanche s’il s’adressait à cet Alyx Lefford, il avait plus de chance, elle n’était sans doute pas au courant pour lui, et il pourrait aisément lui faire croire qu’il avait le plein soutien de son père et des 200 chevaliers qu’il entretenait à Port-Lannis.

« Non, je vais parler à la fille, j’aurais plus de chance, vous autres partez, elle sera moins offusquée si il n’y a qu’un seul d’entre nous en sa présence. »

Les frères moineaux de Lancel s’inclinèrent et partirent sous le regard hostile des gardes présents. Lancel se dépêcha d’aller à la encontre d’Alyx Lefford et lui parla sans détours, mais le regard baissé, s’obligeant à ne pas la regarder. Cette jeune femme avait un visage ravissant et Lancel ne souhaitait pas se faire envouter. Sa façon de procéder était souvent sermonnée par les responsables de l’ordre des frères mendiants et il avait retenu la leçon.

« Ma dame je suis Lancel Lannister, fils de Kevan, le maître de Port-Lannis. J’ai accomplit un long voyage pour venir à votre rencontre. Pouvons nous nous entretenir en privé et loin des regards indiscrets ? »

Lancel se maudit lui-même silencieusement. Il détestait devoir redonner son nom de famille. Les moineaux renonçaient à leur ancien nom comme à leur ancienne vie, mais il n’avait pas le choix s’il voulait obtenir l’attention de cette noble arrogante.

..............................

Lancel avait refusé de s’assoir dans ce fauteuil à l’allure confortable. Trop luxueux. Il avait tenu à rester debout. Peut-être que dans son orgueil, la maudite allait croire qu’il faisait ça par un dévot respect pour elle. Lancel baissait fixement son regard sur le sol en se refusant à la regarder droit dans les yeux, peut-être que dans sa vanité, la maudite allait prendre ça pour de la servilité. Et non comme un moyen d’échapper à ses charmes selon la doctrine religieuse. Lancel maudissait les convenances et les rapports entre nobles, tout ceci était biaisé et superficiel.

« Je sais que vos invités vous attendent et ne peuvent se passer de vous. Aussi j’irais au plus vite. Le septuaire de la Dent d’or est tombé entre de mauvaises mains. Depuis 6 ans, le septon qui officie là-bas, est un impie qui abuse de son titre et sa fonction. Nous savons qu’il côtoie les prostituées et qu’il a fait main basse sur les trésors du septuaire. Nous autres frères moineaux voulons sa chute. Par corruption et simonie, il s’est assuré que le siège de la Foi à Port-Réal ne fera rien pour lui enlever sa charge. Nous demandons humblement à la maison Lefford de nous aider. Laisser nous renverser le septon publiquement, laissez nous récupérer le septuaire de votre fief. Laissez nous y nommer un septon de notre ordre, il prêchera le peuple avec la bonne exhortation à l’avenir. »

Lancel jouait un jeu dangereux, il savait très bien que les Lefford ne seraient pas ravit de laisser des radicaux religieux avoir de l’influence sur leurs terres, en contrôlant le septuaire et la moralité publique. Les discours de partage de richesses ne plaisaient pas à une maison aussi rapace qui détenait des mines d’or. Et les discours puritains allaient plaire encore moins à une maison qui aimait le luxe et qui touchait sa dime sur toutes les putains qui exerçaient sur son domaine.

« Je ne me fais aucun illusion sur les sentiments de votre maison à notre égard. Mais sachez que nous avons une influence non négligeable sur le peuple, les petites gens et les miséreux de tout acabit. J’ai moi-même le soutien indéfectible de mon père ser Kevan et des 200 chevaliers qu’il a sous ses ordres. N’oubliez pas que Kevan a l’oreille et la faveur de Tywin Lannister mon oncle. Songez que vous avez assez d’ennemis sans avoir besoin d’en avoir de nouveaux. Nous pouvons mettre fin aux troubles qui secouent vos terres. J’ai parcouru vos routes, j’ai tout vu. Les Clegane et les Farman sont ici pour défendre vos frontières, mais la seule chose qu’ils font, c’est manger vos récoltes, boire votre vin et importunez vos paysans. Soutenez la vraie Foi, et elle purgera vos terres. Je le jure devant les 7. »
Alyx Lefford
The cunning sun

Alyx Lefford

Informations
la garce et le mystique (Alyx Lefford) 8de863a9c3000bf2240eca514bf4ba2eeadf4123
Ft : Dominique Devenport
Multi-Compte : Rhaenys Targaryen || Bethany Selmy || Jayne Targaryen || Jasper Rougefort || Waldon Wynch || Naerys des Essaims
Messages : 13065
Date d'inscription : 27/08/2015
Présence : Présent
Personnage
Badges
Les dinosaures
Intégration
5e Dracanniversaire
10 000 messages
Multicompte
+ de 150 RP


   
# 

             
La garce et le mystique
petite citation petite citation


   

       
Lancel & Alyx

Un des mendiants, du moins ce qu’Alyx pensait être un mendiant, l’approcha. La surprise fut grande quand il se présenta pour être le fils de Kevan Lannister. Cependant elle lui accorda sa requête. La brune le fit monter dans un petit cabinet où dans son enfance, elle avait passé plusieurs heures avec le mestre sur la géographie et les héraldiques de Westeros. Elle s’assit dans le fauteuil et fit un geste de la main pour inviter le jeune homme à faire de même. Elle attrapa une prune et mordit allègrement dedans, dégustant sa chair sucré et juteuse. Visiblement Lancel voulait être debout. La fille de la Dent d’Or ne fit aucune remarque, elle le laissa parler, écoutant ce pourquoi il était venu jusqu’ici. La requête était assez risible pour Alyx, elle se retint d’éclater de rire mais esquissa un sourire moqueur. « Vous savez sans nulle doute, que ce septon a été nommé par le Grand Septon de notre belle capitale à la demande du seigneur mon père. Je doute qu’il revienne sur sa décision. Ces activités ne regardent que lui du moment qu’il fait ce pourquoi il est là au moment venu. Ce septon qui est visiblement à vos yeux un hérétique a fini mon éducation par rapport aux Sept. Vous comprendrez que je suis attachée à ce vieil homme. De plus si cela peut vous rassurez, il ne restera point longtemps. Il a contracté la vérole en forniquant. Les Sept l’ont puni pour sa débauche. Cela ne suffit point comme punition ? Il va mourir dans la souffrance. Laissez-le donc finir sa misérable vie. Et peut-être que le seigneur mon père daignera à vous écouter pour le prochain septon de la Dent d’Or. » Ce qui surprenait fort Alyx c’était qu’il lui demandait une chose que seul son père avait le pouvoir d’accepter.

La suite ne plut absolument pas à la jeune femme. Il tentait une menace caché, un moyen de pression, il tentait de l’impressionnait. Chose qu’elle ne supportait pas. « Tenteriez-vous de m’impressionnait avec de beau mensonge. Auriez-vous oublié que j’ai passé deux ans à Castral Roc en tant que pupille de Lord Stafford ? Qu’une part de ma famille est Lannister ? Que mon père a les faveurs de Lord Tywin depuis qu’il est seigneur de la Dent d’Or ? Et pensez-vous que j’ignore que votre père est certes un grand stratège mais qui je pense n’apprécie pas qu’un Lannister s’abaisse à la mendicité et encore moins sont propres fils. » Le sourire s’élargit sur les lèvres d’Alyx. « Le problème des Farman est réglée, ils vont être envoyé au nord de nos frontières et ils ne nous importuneront d’aucune sorte. Les Clegane sèment la terreur à la frontière et empêche quelconque ennemi tenter de nous envahir. »La Lefford se redressa et se pencha légèrement en avant. « Rappelez-vous que nous sommes en guerre. Les Lannister ont autre chose à faire que d’envoyer deux cents chevaliers pour régler les problèmes de la Foi. Et rappelez-vous également que sans nos armées de dépravée en tant de guerre…la foi, les moineaux…seraient les premières victimes dans les saccages… »

Quelqu’un frappa à la porte et Alyx lança un entrer fort et froid. Une petite servante entra et chuchota quelques choses à l’oreille de la jeune femme. Elle hocha la tête et fit un signe de la main pour lui dire de déguerpir. La Lefford se recala dans son fauteuil et croisa ses mains sur son ventre. « Revenez après la guerre avec votre demande. Vous aurez des oreilles surement plus réceptives à vos demandes, et demandez à mon père plutôt qu’à moi. Je ne suis pas régente de la Dent d’Or, seulement son héritière et mon père n’est pas mourant pour que je puisse prendre de telle décision à sa place. »

         

             
base cracles bones, modification lawina

             



┗ Like a raging sun  ┛
Cunning is the art of concealing our own defects, and discovering other peaople's weaknesses

Invité
Invité

Anonymous

Informations
Personnage
Badges


   
# 
La maudite lui avait opposé une fin de non recevoir, Lancel enragea, qu'allait dire le grand moineau lorsqu'il lui apprendrait qu'il avait échoué à faire tomber le septon de la Dent d'Or, par la faute de cette arrogante rejetonne de la caste noble ? Il allait lui pardonner et lui sourire comme d'habitude, le grand moineau était la miséricorde même avec les frères de l'ordre. Mais Lancel répugnait par dessus tout à le décevoir. Comment fourvoyer cette femme d'orgueil ? Les menaces ne servaient à rien, elle avait même déjouée facilement son stratagème, en tournant en dérision son argument sur le soutien de son père Kevan. Lancel la soupçonnait de lui opposer un refus si sec et si amère, dans le seul but de se divertir. Il savait mieux que quiconque que les nobles aimaient à se repaître du malheur des petites gens, des jouets pour leurs caprices. Il ne le savait que trop bien, combien de fois avait-il vu ce cas de figures avec ses frères et ses cousins à Castral Roc.
Lancel décida donc d'employer la flagornerie et l'obséquiosité. Peut-être que cela allait être la seule chose capable de satisfaire la vaniteuse Lefford. Il garda la tête baissée comme au début de l'entretien pour ne pas voir ses charmes, et continuer à lui faire croire qu'il était servile avec elle.

« J'ai bien peur que la guerre continu encore longtemps en ce temps de troubles. J'aurais pu demander à votre père en effet, mais je me suis laissé dire que vous aviez son oreille, qu'il écoutait vos conseils avisés et que vous aviez autant d'influence sur ces terres que lui au vu de votre stature. Il est dommage que vous ne souhaitiez pas la chute de ce septon lubrique qui trahit la foi. Vous auriez bien plus à gagner avec un membre de mon ordre qui occupera sa charge. Songez que nous n'aurons qu'éloges pour votre famille dans nos sermons au peuple, que nous n'oublierons pas votre maison. Nous ne sommes pas des marchands, nous tenons nos promesses et nos serments à cause de ça. »

Lancel releva la tête pour la première fois et posa son doigt sur l'étoile gravée sur son front, qu'il désigna au regard de l'héritière de la Dent d'Or.

« Je sais très bien que malgré les apparences vous n'appréciez pas les soudards de Clegane et de Farman qui occupent vos terres. Qui vous menace vraiment dans le Conflans ? Rien dont votre propre armée ne pourrait venir à bout. Vous voulez me faire croire que les saccages et les abus de leurs hommes ne vous dérangent pas ? Vous voulez me faire croire que vous n'avez pas envie de marquer le coup et de les humilier ? Moi et mes frères pouvons en prendre la responsabilité et agir sans que vos rivaux ne puissent rien reprocher à votre maison. Si vous nous soutenez, vous avez tout à y gagner. »

Lancel parlait sur un ton doux et sage, mais la révulsion dans son regard ne pouvait cacher le profond dégoût qu'il ressentait pour ces maudites tractations de marchand de tapis. Ces espèces de chamailleries et de négociations verbales ressemblaient-elles à ce fameux « Jeu des Trônes » qu'on pratiquait à Port-Réal? Et dont son père lui avait souvent parlé ? Il était contraint de s'avilir pour obtenir le soutien des Lefford. Il ne pouvait demander l'aide de Clegane la Montagne pour renverser le septon de la Dent d'Or, il était impie de frayer avec ce monstre et le grand moineau l'avait formellement dit.
Alyx Lefford
The cunning sun

Alyx Lefford

Informations
la garce et le mystique (Alyx Lefford) 8de863a9c3000bf2240eca514bf4ba2eeadf4123
Ft : Dominique Devenport
Multi-Compte : Rhaenys Targaryen || Bethany Selmy || Jayne Targaryen || Jasper Rougefort || Waldon Wynch || Naerys des Essaims
Messages : 13065
Date d'inscription : 27/08/2015
Présence : Présent
Personnage
Badges
Les dinosaures
Intégration
5e Dracanniversaire
10 000 messages
Multicompte
+ de 150 RP


   
# 

             
La garce et le mystique
petite citation petite citation


   

       
Lancel & Alyx

Lancel flatta la jeune femme qui rigola face à cela. Tout n’était pas faux mais elle n’avait pas autant d’influence que le seigneur son père sur certains sujets. Alyx était peut-être chéri par son père au plus haut point mais il ne fallait pas exagéré sur certains points. Il ne laissait pas sa fille empiété sur toutes ses affaires et il n’hésitait pas à la remettre sévèrement à sa place quand elle débordait un peu trop. Et la fille de la Dent d’Or n’avait nullement envie de se faire sermonnait par son père pour avoir pris une décision importante à sa place. Et ce sujet faisait surement partie des affaires que Leo souhaitait régler lui-même et où sa fille ne pouvait avoir d’influence. Elle pourrait surement lui murmurer quelques mots doux et agréables à son oreille mais rien de plus. Au final il prendrait sa propre décision. « Vous me flattez mais je n’ai nullement d’influence sur des affaires aussi importante. La Foi des Sept a une place importante dans notre vie à tous, et je suis sure que nous nous rejoignons sur cette avis, mais je ne peux décider de telle chose. J’ai certes l’oreille du seigneur mon père mais il n’écoute pas mes conseils. Je n’ai nul conseil à lui prodiguer, c’est plutôt l’inverse. Mais il écoute mon avis. Sur ce sujet je ne pourrais lui donner que mon avis d’héritière. Rien de plus. Et je vous rappelle que vous me demandez expressément de faire tomber quelqu’un qui a une place particulière dans mon cœur. Certes les sentiments sont à proscrire en politique. Mais quand il concerne la foi et nos croyances…je crois que l’on nous autorise à laisser parler notre cœur qui lui est pure de toute corruption de l’esprit. » Alyx adorait ça, jouer à ce jeux quand elle savait qu’elle ne pouvait nullement prendre de décision. Juste jouer et profiter.

Lancel amusait profondément la Lefford. Si innocent, si pur…si extrémiste dans ses idées sur la Foi. La jeune femme sourit face à une telle chose. Il voyait certaines choses et il n’en voyait pas d’autres. Oh Alyx ne pensait pas tout voir, mais en matière de politique et relation diplomatique, elle voyait surement plus de chose que ce fanatique religieux venu de Castral Roc. Elle le laissa parler grignotant des grains de raisin. Quand il eut fini, elle fit mine de réfléchir avant de parler. « Certes je n’apprécie pas les Farman, mais je crois que cela n’est un secret pour personne. Et ils ne sont plus au centre de nos préoccupations car le seigneur mon père les a envoyé au nord de nos territoires où il y a…rien…Pas de catin, pas de vin mais de la boue et de la terre à perte de vue. C’est suffisamment humiliant pour eux d’être relégué à une vulgaire tâche, qui, tout le monde le sait, ne sert à rien. » La jeune femme fit une pause, savourant ce souvenir où son père avait donné l’ordre au Farman d’aller patrouiller au Nord de leur territoire. « Concernant les Cleganes, ce n’est pas moi qu’ils importunent, ni nos paysans pour le moment. Seules les catins s’en plaignent mais vous savez quoi. » Elle se pencha vers Lancel comme pour lui confier un secret. « Je me fous de ce que penses une catin. »

Alyx éclata d’un rire cristallin à sa phrase et se redressa. Elle s’amusait comme une folle. «  Et vous savez, nous n’avons rien à gagner à humilier ou énerver la Montagne. Il a été envoyé par votre oncle. Il est donc par conséquent notre hôte et mon père ne souhaite se mettre lord Tywin à dos. Les pluies de Castamere résonneraient si mal dans notre forteresse. Alors oui notre armée peut gérer en partie le flux entre le Conflans et l’Ouest. Mais nous n’avons pas le nombre pour tenir si Rhaegar Targaryen vient à nous attaquer car Lord Tywin a choisi de soutenir Viserys III. Nous sommes ses loyaux sujets. Nous obéissons. Nous sommes à flanc de montagne où les roches dominent. Les champs sont dans les plaines pas sur le relief. Alors pour le moment, Clegane ne nous import… » La porte s’ouvrit ne laissant point la jeune femme finir sa phrase. Leo Lefford entra dans la pièce. Alyx alla pour se lever mais son père lui fit signe de rester assis. Le seigneur de lieu alla se mettre à côté de sa fille. Il parla d’une voix froide, implacable et lentement ce qui aurait pu en faire trembler plus d’un. « On m’a signifié que vous discutiez avec ma fille, d’un sujet épineux qui devrait requérir mon attention. » d’un geste de main, il chassa le garde et la servante qui était à l’entrée de la pièce. La porte se referma. « Je vous écoute. »

         

             
base cracles bones, modification lawina

             



┗ Like a raging sun  ┛
Cunning is the art of concealing our own defects, and discovering other peaople's weaknesses

Contenu sponsorisé


Informations
Personnage
Badges


   
#